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Adirodu-Roger Cyber-Notes

EN 2021 sur le podium des années les plus chaudes Implacablement, le réchauffement climatique

👆🏿👆🏿👆🏿Organisation météorologique mondiale 

👆🏿👆🏿👆🏿Organisation météorologique mondiale 

🌍🏞️« Selon une source dela Nasa qui nous livre cette information, ces sept dernières années ont clairement été les sept années les plus chaudes jamais enregistrées. »

Une année chaude malgré des événements modérateurs

Parmi les événements de l'année qui ont influé sur les températures mesurées :

Les feux de forêt en Australie ont libéré des fumées bloquant partiellement la lumière du soleil et refroidissant légèrement la planète.

La pandémie de Covid-19 a fait baisser la pollution, entraînant un réchauffement à court terme potentiellement significatif alors même que la quantité globale de réchauffement évité en réduisant les émissions de CO2 sera minime.

Réchauffement climatique : 2020 sera sans doute l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées

Incendies, inondations, chaleur extrême, ouragans... «L'humanité fait la guerre à la nature, c'est suicidaire », s'indigne l'ONU. Cette décennie qui s'achève sera la plus chaude, et l'année 2020 pourrait bien être l'un de ses points d'orgue, battant des records de chaleur. Exhortant les gouvernements à s'engager vers la neutralité carbone, l'ONU prévient qu'il y a un risque que la hausse du mercure dépasse, d'ici, les 1,5 °C, le seuil fixé lors de l'Accord de Paris.

  L'Organisation météorIncendies, inondations, chaleur extrême, ouragans…

Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) publié mercredi, le monde doit réduire la production d'énergies fossiles de 6 % par an d'ici 2030 pour espérer limiter le réchauffement à +1,5 °C. Mais les prévisions tablent sur une hausse.

Chaleur extrême, incendies, inondations, acidité croissante des océans, saison record des ouragans dans l'Atlantique... Autant de signes que le changement climatique a continué sa progression inexorable cette année. La chaleur la plus remarquable a été observée cette année en Asie du Nord, en particulier dans l'Arctique sibérien, où les températures ont été supérieures de plus de 5 °C à la moyenne. Fin juin, 38 °C ont été relevés à Verkhoyansk en Sibérie, ce qui est provisoirement la température la plus élevée constatée au nord du cercle arctique.

La saison des incendies, qui ont ravagé de vastes zones en Australie, en Sibérie, sur la côte ouest des États‑Unis et en Amérique du Sud, a été la plus active de ces 18 dernières années. « Les inondations dans certaines régions d'Afrique et d'Asie du Sud-Est ont entraîné des déplacements massifs de population et ont compromis la sécurité alimentaire de millions de personnes », a observé M. Taalas.

Au rayon des mauvaises nouvelles, la banquise arctique a atteint en septembre son minimum annuel, classé au deuxième rang des moins étendus en 42 ans d'observations satellitaires. L'étendue de la banquise antarctique en 2020 a, en revanche, été similaire, ou légèrement supérieure, à la moyenne de ces 42 dernières années, tandis que le Groenland a continué de perdre de sa masse, bien qu'à un rythme plus lent qu'en 2019.ologique mondiale (OMM) qui s'appuie sur une consolidation de cinq grands jeux de données internationaux ne dit pas le contraire.

Pour elle, l'année 2020 est l'une des trois plus chaudes jamais enregistrées, rivalisant avec 2016. Et faisant également de la décennie 2011-2020, la plus chaude jamais enregistrée.

Les chercheurs ignorent encore l'origine exacte de ce phénomène. S'il doit être attribué aux humains ou à des causes plus naturelles. « Et c'est ce qui le rend le plus préoccupant », confie Vincent-Henri Peuch, directeur du Copernicus Atmosphere Monitoring Service, à l'occasion d'une présentation de ces chiffres à la presse, ce lundi 10 janvier 2022. « Tout ce que je peux dire, c'est que je ne pense pas que la fonte du permafrost puisse être en cause. Nous nous attendons à ce que ces effets soient beaucoup plus graduels. »

Pour trouver la réponse, les chercheurs de l'initiative Copernicus précisent qu'ils travaillent dur à développer leur capacité à faire apparaître dans leurs chiffres, les seules émissions anthropogéniques. De quoi nous aider à construire une société plus résiliente en mesurant directement dans l'atmosphère, les impacts des mesures de limitation de notre empreinte carbone que nous pourrons prendre à l'avenir.

Les climatologues notent en revanche que « la précédente année record, 2016, avait reçu une impulsion significative d'un El Niño fort. » 2020, au contraire, a connu un début de La Niña rafraîchissant en fin d'année. Le tout faisant « la preuve que le climat de fond continue de se réchauffer en raison des gaz à effet de serre. »

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) qui s'appuie sur une consolidation de cinq grands jeux de données internationaux ne dit pas le contraire. Pour elle, l'année 2020 est l'une des trois plus chaudes jamais enregistrées, rivalisant avec 2016. Et faisant également de la décennie 2011-2020, la plus chaude jamais enregistrée.

Pour eux, le réchauffement climatique : 2020 est officiellement l’année la plus chaude avec 2016

Ce n'est pas vraiment une surprise. Mais c'est désormais officiel : 2020 restera dans les mémoires comme l'année la plus chaude jamais enregistrée. Ex aequo avec l'année 2016 que l'on pensait déjà exceptionnelle !

Article de Nathalie Mayer

Les chercheurs ignorent encore l'origine exacte de ce phénomène. S'il doit être attribué aux humains ou à des causes plus naturelles. « Et c'est ce qui le rend le plus préoccupant », confie Vincent-Henri Peuch, directeur du Copernicus Atmosphere Monitoring Service, à l'occasion d'une présentation de ces chiffres à la presse, ce lundi 10 janvier 2022.

« Tout ce que je peux dire, c'est que je ne pense pas que la fonte du permafrost puisse être en cause. Nous nous attendons à ce que ces effets soient beaucoup plus graduels. »

Pour trouver la réponse, les chercheurs de l'initiative Copernicus précisent qu'ils travaillent dur à développer leur capacité à faire apparaître dans leurs chiffres, les seules émissions anthropogéniques.

De quoi nous aider à construire une société plus résiliente en mesurant directement dans l'atmosphère, les impacts des mesures de limitation de notre empreinte carbone que nous pourrons prendre à l'avenir.

Climat : « Nous venons de vivre les 7 années les plus chaudes jamais enregistrées ! » sur Terre.

Les émissions de méthane en question

Les mesures satellites montrent par ailleurs que les concentrations en gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont continué d'augmenter en 2021.

Les niveaux de dioxyde de carbone (CO2) atteignent même un record annuel mondial d'environ 414 parties par millions (ppm) -- mesure sur une colonne d'atmosphère. Idem pour le méthane (CH4) et son record fixé à 1.876 parties par milliards (ppb).

Plus globalement, c'est sur la côte ouest des États-Unis et du Canada, jusqu'au nord-est du pays, du côté de l'Afrique centrale et au nord ainsi que dans le Moyen-Orient qu'il a fait le plus chaud. Mais des régions ont connu une année plus fraîche.

Le Pacifique, par exemple, en lien avec le phénomène La Niña -- qui a tendance à rafraîchir l'atmosphère --, ou encore l'Australie et certaines régions de l'Antarctique.

C'est l'information principale à retenir des chiffres publiés aujourd'hui par l'initiative européenne Copernicus de surveillance de l'atmosphère dans le cadre du changement climatique (C3S). Même si 2021 se classe dans le peloton de queue de ces années les plus chaudes.

Parmi les plus « froides », avec 2015 et 2018. Avec une température moyenne tout de même supérieure de 0,3 °C à la moyenne de la période 1991-2020 et supérieure de 1,1 à 1,2 °C à la moyenne préindustrielle.

Vous n'avez peut-être pas le sentiment que 2021 a été une année particulièrement chaude. Pourtant, le service européen Copernicus de surveillance de l'atmosphère le confirme aujourd'hui : les sept années qui viennent de s'écouler ont été les sept années les plus chaudes jamais enregistrées.

Une conséquence de ce phénomène climatique qui donne naissance à des anomalies de température sur une partie des eaux de l’océan Pacifique. Mais dans le contexte de réchauffement climatique global, l’effet rafraîchissant s’amenuise. « 2021 n’est pas l’année La Nina la plus chaude jamais enregistrée, puisqu’au moins 2020 la devance. Mais, même si son impact réel reste difficile à quantifier, elle montre que le phénomène opère désormais à un moindre niveau », souligne ainsi Freja Vamborg, chercheur impliquée dans l’initiative européenne Copernicus de surveillance de l’atmosphère dans le cadre du changement climatique (C3S) à l’occasion d’une conférence de presse.

Sur l'Europe, l'année a même été encore plus « fraîche ». Avec une température supérieure de « seulement » 0,1 °C à la moyenne de la période 1991-2020, elle n'entrera pas dans le top 10 des années les plus chaudes. Pourtant l'été 2021, lui, aura bien été le plus chaud jamais enregistré sur notre continent. Suite, notamment, à une vague de chaleur qui a déferlé sur la Grèce, l'Espagne et l'Italie fin juillet, début août. Le record de la température la plus élevée en Europe -- il était de 48 °C -- pourrait même avoir été battu du côté de la Sicile : 48,8 °C. Mais cela reste à confirmer par l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Au-delà de ces concentrations record, les experts attirent aujourd'hui l'attention sur un taux de croissance des concentrations en CH4 « inquiétant » pour les deux années qui viennent de s'achever. Respectivement d'environ plus 15 ppb en 2020 et plus 16 ppb en 2021. Un taux largement supérieur à ceux des vingt années précédentes.

 

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