Walendu-Bindi ; Une chefferie qui abrite la diversité des villages, et la savane incroyable
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Village Tsadhu situé dans le groupement Bamuko chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, localisée dans le térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
Présentation de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi
Article détaillé
La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est l'une des entités coutumière localisée dans la province del'Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République Démocratique du Congo.
Elle est principalement formé de hautes montagnes, des plaines, des plateaux et collines.
. Situation géographique
a. Limites géographiques :
La Chefferie de Walendu-Bindi est limité :
- Au Nord par la Chefferie d'Andisoma ;
- Au Sud par la Chefferie de Bahema Mitego
- A l'Est par une partie dela rivière semliki, et la chefferie de Bahema Sud ;
- A l'Ouest par la Chefferie de Walese-Vonkutu.
b. Coordonnées géographiques :
La chefferie de Walendu-Bindi s'étend environ sur 2.226 km2 entre 1° 13 00 nord, 30° 12 00 est Altitude 1 531 1 m 0°50' et 1° la latitude Nord et entre 29 et 30°, selon un document géographique, consulté en 2009, au près d'une équipe engagé au Bureau dela traduction Ndrǔna à Bunia.
━☞ Subdivision administrative
La chefferie de Walendu-Bindi compte six groupements dont ;
Bukiringi, Baviba, Boloma, Ts'ritsi, Zadhu, et Bamuko, fut crée par une vague migratoire, qui date du XVI et XVII siècle.
CONNAISSANCE GENERALE DES ENTITES COUTUMIERES DE LA PROVINCE D’ITURI
▶️https://www.congovirtuel.com/page_province_ituri.php
🇨🇩👉🏿Grandes agglomérations ;
Bukiringi, Aveba, Gety, Olongba, Songolo, et Kagaba
- Fuseau Horaire ; UTC+2 ; Région d'Afrique centrale
À cela s'ajoute ; 200 villages, qui sont beaucoup plus tranquilles, en ce qui concerne la situation sécuritaire qui se normalise jour et nuit, et multiples cultures, traditions et religions qui s'entremêlent, dont : de tolérance et de respect, bien que la pauvreté et les problèmes économiques préoccupe la plus part des paysans, mais les Ìndrŭ sont bénis avec un sol riche, et fertile.
🇨🇩➡LE TERRITOIRE D'IRUMU
Situé au Sud-est du district, le territoire d'Irumu est le plus important. Deuxième de par sa superficie qui est de 8, 730 km2, le territoire d'Irumu a le privilège de porter en son sein la ville chef lieu du district de l'Ituri, la Ville de Bunia. Il compte par ailleurs douze collectivités dont la plus part sont occupés par les peuples hema.
On distingue les collectivités de :
· Andisoma
· Babelebe
· Baboa-Bakoe
· Bahema boga
· Bahema d'Irumu
· Bahema mitego
· Bahema sud
· Banyari tchabi
· Basili basumu
· Mobala
· Walendu Bindi
· Walese vonkutu
Et en térritoire d' Irumu, quant à la densité par chefferie, nous avons celle de Walendu Bindi qui est la plus peuplée.
Mais aussi de leurs conté, les Bira ont plus des 3 chefferies et les Hema sont minoritaires.
Comme on peut le constater, le rattachement de la chefferie de Bahema-Sud à celle de Walendu-Bindi a résulté de l'arbitraire du pouvoir colonial dont le souci a été cette fois basé sur le découpage de l'espace et non plus en tenant compte des affinités culturelles.
Souvent, elle ne fait pas partie des destinations touristiques les plus fréquentées, et pourtant son potentiel est immense, indiquent les mêmes sources.
Les ressources du sol et du sous-sol
Les différentes vallées étant arrosées des cours d'eaux sont occupées par un sol alluvionnaire c'est-à-dire un sol sédimentaire formé des boues, du sable, des cailloux apportés par des eaux.
La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est verdoyante
La savane herbeuse attire l'attention parce qu'elle couvre toute la nature faisant ainsi de ce dernier l'un des plus beaux del'Ituri.
Végétation et sol Naturel :
La végétation de dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est caractérisée par une savane herbeuse. Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais, après analyse des données collectées ou observables sur le terrain, la plupart des données écologiques disponibles portent sur un lieu à une biodiversité exceptionnelle.
Celle-ci pousse sur des étendues favorisant ainsi une meilleure production agricole à partir des jardins des cultures maraîchères, vivrières, plantation des arbres fruitiers et autres.
La coquette de notre chefferie de Walendu-Bindi se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.
Sur cette photo, les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté.
Le gazon pasplume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.es arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues en travers Walendu-Bindi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.
La savane herbeuse
La savane herbeuse se trouve dans les vallées drainées par des cours d'eaux et la savane arborée sur flancs des montagnes et des collines.
Ces deux savanes sont victimes des feux de brousse pendant la saison sèche.
Quant à la végétation des montagnes, elle est étagée.
Elle est composée par une savane arborée puis une forêt ombrophile suivie d'une forêt des bambous et enfin des bruyères.
Le sous-sol est également très riche :
Et alors même, qu’à l’instar de d’autres chefferies, les potentialités de Walendu-Bindi sont énormes en termes d’atouts naturels : présence de différents écosystèmes très riches (forêts, grottes, hodoos, escarpements, savanes…), hydrographie importante, fertilité accrue du sol, richesse du sous-sol en minerais et pierres précieuses…
On trouve des gisements des minerais non encore exploités jusque là.
Comme, le fer, le diamant, l'or, le mercure, l'uranium, le perle, le coltat, au côté du pétrole nouvellement découvert mais non encore exploité par les grandes puissances.
Cependant, le peuple Ìndrŭ offre un paradis terrestre de paix, de bonheur, d'hospitalité et de bénédictions tant, pour ses fils et filles, que pour leurs prochains qui viendraient de l'intérieur du pays ou de l'étranger afin de se mettre ensemble après les sacrifices des animaux domestique, pour l'exploitation et la mise en valeur de ses nombreuses richesses naturelles.
Présentation du peuple Ìndrŭ
Les Ìndrŭ sont un peuple du groupe ethnique essentiellement des lendu fidèles à leur patrie communautaire, où beaucoup sont attachés à leur terre qu'ils se sont appropriés en créant des véritables foyers qui jouent un rôle des lieux pour la communauté.
Ethnonymie
Selon les sources et le contexte, on observe de multiples variantes : .
La dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis la période coloniale, mais l'ethnonyme exact utilisé par la population est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭ au pluriel.
Sur le plan linguistique, les Ìndrŭ appartiennent au groupe des lendu mais chaque clan a son propre dialecte.
La langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, mais permettent aussi d’édifier leur avenir.
Historiquement, les Ìndrŭ se sont forgé une réputation de « guerriers
».
Habituellement Ils sont un peuple uni et soudain, au point de vue de leurs systèmes du pensée dans le processus de découpage de leur patrie actuelle à une époque de conflit généralisé et sous la pression économique des envahisseurs européens et des marchands d'esclaves au XVIII et XIXᵉsiècles.
L’appellation Ìndrŭ leur permet de se différencier des autres Lendu qui sont ;
Lugbara et Bhâle
Dans un article intitulé « Ìndrŭ peuple mal connus à une appellation Ngiti publié par Adirodu Roger Androzo, montre qu'au fil de l'histoire – notamment coloniale – le mot « Ngiti», très utilisé, n'a cessé de désigner des réalités imprécises et fluctuantes, tantôt flatteuses, tantôt méprisantes, imaginées ou manipulées
D'un point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Bhâle, et Lugbara, avec lesquels ils ont des liens historiques.
.Données Socio-culturelles
A. Composition Ethniques :
En remontant dans l'histoire de la culture ìndrǔ, est un peuple qui habite en majorité, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, qui a aussi une population dense et cosmopolite.
Les ethnies dominantes sont les suivantes :
· ìndrǔ
· Nande
· Nyali
· Bhale-Lendu
B. Dans les groupements comme dans toute localité, les gens ont des dialectes différents selon les clans, ou Ethnies, mais la langue la plus prédominante et la plus rependue c'est le Ndrǔna , et Swahili.
Rayonnement culturel
Au fil des contacts avec différentes cultures, l'habillement, les Ìndrŭ intègre des apports divers.
De nos jours, les vêtements à l'européenne ou à l'américaine côtoient les vêtements traditionnels.
Les Ìndrŭ ont beaucoup de points communs avec les Bhâle et Lugbara qui serait sûrement le même peuple ayant migrer plutôt .
À ce sujet, nous tenons à préciser que, la langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, sur le mode de vie, mais permettent aussi d’édifier leur avenir.
Elle le dispose des valeurs culturelles riches et variées.
Notons que dans la tradition Ìndrŭ, il y a certains fétiches qui rendent un homme « immortel ». Selon les pratiquants, l'initié à ce fétiche est rendu invulnérable à toute mort de mains des hommes. Néanmoins, la tribu `' Ìndrŭ dit ngiti '' reste dominante et compte les principaux clans ci-après :
Mukobha, Bolomabha, Kerengebha, Adabha, Zadhu, Nyasidhu, Mugadhu, Omvudhu, Sodhu, Ndurudhu, Kagorodhu, Kyakudhu, Zadhu, Nyararadhu, Kadjidhu, Androdhu, Zudhu, Kusudhu, Ayingudhu, et autres . . .
Leur savoir se transmet de génération en génération, qui fait d'eux, les gardiens de la tradition orale.
D'après Mangele Ezechias mon grand père biologique l'organisation politique sociale la plus élevée chez les Ìndrŭ était le clan.
Pour lui, tous les membres d'un même clan prétendaient descendre d'un ancêtre commun auquel ils étaient paternellement liés. Tous les anciens du clan exerçaient une influence sur les affaires politiques et sociales et ils avaient le pouvoir de maudire et de punir n'importe lequel de leurs subordonnés.
Chaque homme marié doit avoir l'autorité sur ses femmes et ses enfants et même après que ses fils se soient mariés, il avait encore du pouvoir sur eux et leurs enfants.
La polygamie est une pratique courante, en particulier chez les nobles.
Dans mon village Kelenzi situé en groupement Boloma par-exemple
Après l'accouchement, la mère restait enfermée pendant trois à quatre jours selon le sexe de l'enfant.
De plus, elle s'abstenait de manger certains aliments et pouvait recevoir quelques visiteurs car certains pouvaient avoir de mauvaises intentions et pouvaient nuire à la santé de l'enfant ou même causer sa mort.
Ces noms de clans sont devenus aussi des noms des lieux, des villages et même des personnes tels que :
Aveba, Kagaba, Nombe, Mbogu, Olongba, Avenyuma, Kabona, Zitono, Kagaba, Nyabiri, Opili, Nyabiri, Anyozo, Badjanga, Kaswara, Batumbi, Tsanda, Isura, Tsadhu, Nyarara, Sisa, Munobi, Nyarara, Kabona, Buguma, Aveluma, Mukato, Heru, Atelé, Maga, Omina, Arava, Kelenzi, Bizo, Barayi, Ngasu, Mbalagu, Fungusa, Kerenge, Badjanga, Kazana, Sorodo, Oyina, Zoko, Nyasinga, Abori, Amori, Avengu, Ruwali, Ngereza, Nyawanda, Tsaki, Mangala, Matafu, Mbobi, Mbaraza, Mawara, Katorogo, Ozoba, Avezu, Chyekele, Awuva, Kamatsi, Avalu, Aloka, Kawangu, Alumbu, Ruzinga, Mogbe, Modhiro,Anyaga, Tsatsi, Songokoyi, Mbogu, Tradhadhi, Nyagba, Luba, Ngawu Kombi, Kagoro, Koga, Nima, Tarama, Longowi, Katoto, Karambu, Nyayigo, Gomboro, Letsudo, Mukorodo, Mukondru, Janda, Kisodjo, Awembe, Tawayidjo, Tsamulipa, Nyamagaru, Nyasona, Mambangu, Tolé, Hogo, Singo, Joli, Nyawu, Kolu, Mogo, Muranzali, Kigo, Senya, Munobi, Karatsi, Soki,......etc.
Les noms claniques ou ethniques ont des provenances extrêmement variables. Il y a ainsi beaucoup ;
Ex; Ndalubha c'est-à-dire les "gens de ;
Ici bas dans le même sujet, on peut aussi entendre parler de Kamatsi-Bhale niwo, c'est-à-dire, les "gens de Kamatsi" où autres,... auxquelles correspondent diverses expressions pour désigner des populations par référence à un nom d'un chef ou de lieu.
Ces dénominations sont parfois anciennes, mais il s'en est créé à toutes les époques et il s'en crée encore.
Souvent, l’histoire des Ìndrŭ est racontée et chantée de manière informelle autour du feu et au cours d’activités collectives comme la fabrication d’objets artisanaux, le gardiennage du bétail, les conteurs expérimentés transmettant la tradition aux jeunes participants, à caractère socio-culturelle.
Elle facilite ainsi la transmission de valeurs et de savoir-faire entre générations au cours d’un partage d’actions, de sagesse, de divertissement et d‘apprentissage.
En plus de l’immersion dans la grande savane majestueuses, la découverte d’un peuple Ìndrŭ vous permettra de partager des moments magiques.
D'après nos informateurs, les noms des lieux des forêts ou des rivières rappellent l'existence des anciens villages qui étaient habités par des membres d'un même clan.
Et cet ancien village peut devenir un cimetière ou une forêt où les membres du clan vont se ravitailler en ressources vitales.
Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut.
Sur laquelle les familles vivent d'une héritage qui restent dans leurs cercles culturels, tout est fonction du passé, de l'ancien et donc de l'héritage des ancêtres.
Organisation socio-politique
Toute l'organisation coutumière est basée sur la terre.
Et donc, le chef de sous localité est considéré gardien des limites de toute la sphère de son entité. Le droit de propriété n'est un droit de brève ou longue occupation selon ce que veut le « chef de localité».
C'est de la terre que les paysans attend toute satisfaction des se besoins tant primaires que secondaires.
Comme détenteur de la maitrise foncière, le chef de localité « Kapita » peut l'utiliser directement ou la faire travailler par ses membres de famille. C'est ce qui est appelé « mode de faire valoir direct ».
Quand à la distribution des terres, c'est le « Kapita » chef de localité qui distribue celles non occupées.
Le bénéficiaire n'a pas le droit de la vendre ni de la louer à une tierce personne. Pour occuper un champ abandonné, on devait demander l'autorisation du notable afin d'éviter tout conflit avec le premier occupant ou les héritiers dela dite terre.
La famille est une chose fondamentale pour les Ìndrŭ.
Elle est la base de la vie sociale.
Dans un pays en voie de développement où l’État n’a pas les moyens financiers pour organiser un système de protection sociale, ce sont les solidarités traditionnelles qui assurent les individus contre les aléas de la vie.
L’élément principal de ces solidarités s’exprime dans la vie familiale.
La famille en tant qu'unité de production agricole
Le processus de production de type domestique obéit à des règles, du partage des terres à la division des tâches et du temps de travail de chaque membre selon l’âge et le sexe.
Mais aussi ; Sur le plan de la division sociale du travail, l’homme et la femme s’acquittent l’un et l’autre des travaux agricoles mais les tâches ménagères demeurent l’apanage des femmes.
L’ensemble de la force de travail et des ressources dont dispose la famille étendue est mobilisé pour la culture du champ commun ("Alita").
Du point de vue de l’organisation du travail, en pays Ìndrŭ, une grande partie de la semaine (en général quatre ou cinq jours) est réservée au travail sur le champ collectif.
Le reste du temps est réservé au repos et au travail dans les champs de ménage et individuels. Les produits des champs familiaux servent à nourrir la famille, à payer les frais de premier mariage de chaque homme, à acheter les équipements collectifs et résoudre les autres problèmes collectifs.
Cette économie agricole peu mécanisée, nécessite de nombreux bras. Le travail des femmes et des enfants est donc très important.
En bref, un séjour dans cette entité coutumière sera également une belle opportunité de découvrir la culture locale.
Selon certaines sources contacté à ce sujet, par notre équipe de rédaction, jeudi 08 juin 2023, n’hésitez pas à visiter les petits villages et les centres culturels, où vous serez accueilli chaleureusement.
Si vous êtes intéresser, on vous racontera l’histoire des Ìndrŭ du et son mode de vie, et vous pourrez apprendre le karingbayi, et de la culture de manioc surtout au côté des agriculteurs. Tout cela ne pourra que vous laisser des souvenirs inoubliables !
Un séjour est l’occasion de découvrir la richesse de la grande savane, mais aussi l’agitation des villages et l’authenticité des campagnes.
Nos ami-es du groupement Bamuko pensent que, les conditions de sécurité sont bonnes chez les Ìndrŭ, même s’il vous faudra respecter quelques consignes.
Pour eux, votre adaptation au contexte local ne rencontreront aucune difficulté.
Vous y trouverez des villages plus au moins calme en ce qui concerne la situation sécuritaire.
Les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté, même au sommet des montagnes tel que ; AWI, OMI, SURA, et ALIMO, que vous pourrez admirer les plus beaux panoramas !
La société traditionnelle Ìndrŭ fait tout ce qui est possible pour lutter pour la survie.
Commerce
Le petit commerce, tourné exclusivement vers les produits de première nécessité, est en vogue dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Il permet à certains habitants d'assurer la scolarité de leurs enfants, de se préoccuper de l'habillement de ces derniers, ainsi que de leurs soins de santé. Tout compte fait, cette activité est, dans bien des cas, exercée par les Ìndrŭ et autres tribus environnantes.
On observe malheureusement la dollarisation du milieu, la flambée des prix due essentiellement à l'enclavement dela province du Haut Congo. Les articles n'arrivent dans le territoire que par voie aérienne.
· Elevage
L'élevage occupe une place de choix dans l'économie de Walendu-Bindi, en ce sens qu'il est pratiqué presque par tous les villages.
Mort et enterrement
Lorsqu'une personne mourait parmi les Ìndrŭ tout le village se rassemblait dans le composé et faire du feu au milieu pour indiquer que le défunt était le propriétaire de la maison et plus tard placé dans le cercueil au milieu du salon, le corps passerait la nuit et serait emmené sur les terres ancestrales pendant le temps de l'inhumation.
S'il était un enfant qui est mort, peu de gens sont informés de la mort et les gens ne sont pas censés pleurer et le corps est enterré dans des vêtements enveloppés.
À Walendu Bindi, quand un gourou ou toute personne majeure meurt, il n’ y pas d’activité champêtre dans tout le village. Après l’enterrement, la famille de l’illustre disparu sous la conduite des vieux sages, chefs coutumiers se retrouvent en une série de réunions localement appelée « Kuko » ou « Koko» pour discuter de la richesse, dettes, … du défunt ou défunte. Ce qui peut prendre même une semaine, selon la valeur de la personne décédée.
Les différentes religions
Pour décrire de façon un peu plus précise le paysage religieux que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de votre voyage en Walendu-Bindi, il convient de savoir qu’un peu plus de 85% de la population est chrétienne, et le reste se divisant entre les animistes et d’autres communautés religieuses.
Les chrétiens se divisent en parts à peu près égales entre catholiques et protestants.
Cependant, comme un peu partout sur le continent africain, il a été observé ces dernières années une véritable montée des évangélistes, des baptistes, des méthodistes, des pentecôtistes et autres témoins de Jéhovah.
Quelle que soit leur confession, les Ìndrŭ pratiquent leur foi avec une grande ferveur. Vous vous en apercevrez principalement pendant les grandes fêtes religieuses du calendrier, mais si vous vous trouvez sur place un dimanche, n’hésitez pas à assister à une messe même si vous n’êtes pas très croyants.
Ce jour, les hommes comme les femmes comme les enfants portent leurs plus beaux habits pour se rendre à des offices qui peuvent durer plusieurs heures et dont les chants s’échappent jusque dans les rues.
Les croyances ancestrales
Les pratiques traditionnelles des animistes sont encore très présentes dans les campagnes. C’est aussi le cas dans le chef lieu Gety mais de manière un peu plus confidentielle.
Comme c’est le cas partout sur le continent africain, les sorciers en contact avec les esprits sont énormément consultés par la population pour des raisons diverses et varier.
Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les sorcier vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.
Religion traditionnelle
Dans la religion traditionnelle Ìndrŭ, Dieu est appelé Kagawa. Dieu étant trop élevé pour l'invoquer directement, les ancêtres et les esprits sont les entités auxquels les prières sont adressées ; ils constituent les intermédiaires entre dieu et les hommes.
Dieu est présent dans la totalité de la création.