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Adirodu-Roger Cyber-Notes

Conflit de pouvoir coutumier en chefferie de Walendu-Bindi

👆🏿👆🏿👆🏿 Carte dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi 🇨🇩

👆🏿👆🏿👆🏿 Carte dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi 🇨🇩

WALENDU BINDI : Autour d'un conflit du pouvoir coutumier en chefferie de walendu Bindi au sud irumu en ituri.

 

La notabilité de cette entité coutumière par le biais de son président PEKE ZABA a dans une déclaration faite à notre équipe de rédaction jeudi  14 mars 2024 promet mettre un ultimatum sur la table pour tous jeunes qui cherche à tourmenter l'air de paix que respire la population de cette chefferie, qu'il sera poursuivi par la loi.

 

"Tout ce qui se passe actuellement autour de confit de pouvoir coutumier en chefferie de walendu Bindi nous le considérons comme un désordre total, cette jeunesse qui se proclame souciente ne représente pas la jeunesse de cette entité coutumière, car walendu bindi a un comité de la jeunesse bien structuré et nous condamnons ce genre de comportement de cette jeunesse que nous ne voulons pas attendre dans notre entité coutumière " a dit la notabilité."

 

Cette structure de la population dit reconnaître le pouvoir actuel placé à la tête de cette chefferie car l'ex chef coutumier Olivier Peke avait été déjà dechu par sa famille régnante.

 

Dépuis la destitution de chef Olivier Peke, une crise de légitimité sévit dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

Dans cette situation, le vouloir devenir chef coutumier ou s'intéresser au leadership des affaires coutumières présente beaucoup de risques. 

 

Plusieurs familles qui se disent "royales" s'entretuent et se chamaillent à chaque intronisation d'un chef coutumier communément appelé "mwami".

 

"Nous avons un frère qui veut revenir encore trop aux affaires du pouvoir coutumier, et peut-être qu'un jour il voulait devenir encore chef coutumier. 

 

De ce que nous entendons souvent est que, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est butée à des facteurs multiples qui gangrènent les politiques financières.

 

On peut citer entre autre, la persistance ou la pérennité des séquelles des conflits internes (les conflits de pouvoir coutumiers) ; la persistance de désobéissance interne ; l'absence de l'information et la participation populaire, la megestion financière qui se manifeste par le détournement des fonds, l'opérationnalité des plusieurs taxes dont certaines sont illégales; l'esprit non décentralisé de la part des dirigeants et de la population et enfin l'insuffisance du revenu de la population due à la mauvaise répartition des terres.

 

Au point de vue historique du clan Bindi 

 

Le Bindi était à l'origine un clan majeur dans ce qui est aujourd'hui groupement zadhu et Bamuko situé vers le nord dela chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi, en térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

Les caractéristiques de la civilisation du clan Bindi 

 

C'est pour dire que, ancêtre Bindi disposeait donc d’un pouvoir absolu et très centralisé.

 

Et si les membres du clan Bindi lui reconnaissent des pouvoirs magiques, comme de gérer les crues del'actuel groupement Zadhu et Bamuko, le Nº 1 du clan Bindi ne devient dieu qu’après sa mort.

 

Durant son règne, ce dernier est doté de pouvoirs illimités.
 

Dans son travail, il est aidé par une puissante administration dont les personnages les plus importants sont les guerriers.

 

L'organisation socio-culturelles

 

Cela veut dire que, la structure socio-culturelle du clan Bindi qui regroupe les zadhu et les mukobha reste conforme au modèle des sociétés lignagères, principale caractéristique des locuteurs du peuple Ìndrŭ.

 

Le lignage constitue à cet effet l'unité résidentielle, le cadre de référence de la vie sociale.

 

La succession est patrilinéaire.

 

Les individus s'identifient à leur clan d'origine dont ils portent le nom de l'ancêtre fondateur.

 

La société

 

C'est le plus grand clan dela chefferie traditionnels de Walendu-Bindi actuel.

 

Compte tenu de l'appartenance du clan Bindi à la famille des Ìndrŭ, puisqu'avant et après l'indépendance du Congo, le pouvoir dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi fut largement tenu par le clan Bindi majoritaire )

 

Longtemps présentée comme une société figée et panégritique, le clan Bindi reste à plusieurs égards bien organisée, assez dynamique et parfaitement intégrée dans son milieu de vie.

 

Notamment  ;

 

Dans le groupement Zadhu et Bamuko.

 

Le cadre de vie

 

Les Bindi dépuis les lustres, habitent la grande savane équatoriale où ils y tirent l'essentiel de leur subsistance, ainsi que la matière de tous les objets qu'ils fabriquent.

 

Cette savane sert également demeure à leurs divinités tutélaires.

 

Dans cette entité coutumière de Walendu-Bindi, ils se considèrent comme un élément au même titre que les autres composantes des clans à savoir :

 

les Boloma, les Adabha, les Kerengebha, et les Ts'Rits'/Rutsi 

 

Donc chaque clan reste l'objet d'une autonomie culturelle qui fait son identité.

 

Culture du clan Bindi 

 

Par-exemple ; La jeunesse masculine Bindi ayant passé par une période d'initiation appelée "bpangayododa omvuroro" au cours de laquelle les jeunes hommes apprennent les compétences nécessaires à la protection de leur communauté.

 

Donc les bindi, en tant que clan, ont prospéré dans leur nouvelle région, développant une société organisée et une force militaire redoutable.

 

La communauté bindi a migré à partir de la côte est de l'Afrique au fil des siècles, faisant partie des mouvements migratoires bantous, semi-bantous, soudanais, et nilotiques de plus en plus larges.

 

Selon l'histoire ancienne, ces migrations étaient souvent motivées par la recherche de terres fertiles, et de nouvelles opportunités économiques.

 

ELEMENTS D' ETHNOGRAPHIE

 

La nature des relations entre les différents clans reste fortement tributaire des influences culturelles de chaque groupe.

 

Ainsi en est-il des rapports entre les Bindi, les Boloma, les Adabha, les Kerengebha, et les Ts'ritsi' qui, bien qu'appartenant tous au sérail des Ìndrŭ qui ont développé chacun des traits culturels spécifiques dont il convient de mieux cerner leur relation communautaire.

 

La parenté linguistique

 

Des données qui ont été entérinées par la linguistique Kostache Lodjenga révèle que,...

 

Celle-ci aura permis d'affirmer l'appartenance de ces groupes Ìndrŭ au complexe ethno-linguistique Lendu.

 

Ma langue est mon identité

 

« Ma langue est mon identité », dit Hubert Mutimba linguistique le fils digne du groupement Bamuko.

 

Pour lui, la langue, étant un moyen de communication, d’éducation et d’intégration sociale d’une population, qui doit être préservées et revitalisées.

 

Structures économiques

 

L’économie des Bindi souvent est basée sur l’agriculture, la pêche et le petit commerce.

 

Parmi ces trois activités, le travail de la terre est resté un élément essentiel de leur vie et ce travail est souvent exécuté en commun.

 

La production

 

Le régime alimentaire du clan Bindi, centre névralgique de son économie, est constitué en majorité des produits agricoles, dont la prise exige une dépense de temps et d'énergie considérables.

 

Le temps consacré aux activités liées à cette production montre à quel point il s'agit d'un véritable travail qui obéit à une répartition des tâches entre les sexes.

 

La femme, est essentiellement chargée de glaner la nourriture.

 

Mieux que tout autre clans dans son cadre de vie, les Ìndrŭ sont profondément attachés à la grande savane.

 

C'est pourquoi ils se définissent comme un peuple de la savane.

 

Ils s'y épanouissent à travers toute une série d'activités ludiques qu'ils développent dans le but de se procurer du plaisir.

 

Expansion des Ìndrŭ

 

Selon une version de récits, les autochtones achèvent leur implantation sur l’ensemble de l’actuelle chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi vers le début du 17 ième siècle avant notre ère, tandis que l’extension géographique maximale de ces est atteinte vers le début 18 ième siècle de l’ère chrétienne.

 

Ils sont souvent considérés comme des descendants de légendaire Funzi

 

C'est l'un des principaux groupes des lendu qui se sont installés entre la rivière Semliki et celle de Loya, vers la la partie Nord-Ouest de la République démocratique du Congo.

 

Ils appartiennent au grand groupe linguistique des Lendu qui regroupent.

 

Essentiellement

 

Les Ìndrŭ, ies Bhâle, et les  Lubgara, 

 

Donc l’implantation solide des Ìndrŭ en Ituri tiendrait à leur maîtrise dela savane !

 

Le phénomène historique le plus spectaculaire qu’ait connu la région durant cette période concerne les Ìndrŭ.

 

À l'époque où les Ìndrŭ se sont établis, la région était habitée par de nombreuses communautés de clans.

 

La communautés Ìndrŭ était des groupes de personnes partageant une langue et une culture communes.

 

Elle était également appelées " Ìndrŭay-Bhâle", un terme qui désigne un peuple.

 

Chaque communauté ou clan était identifié par un nom de clan, appelé " dhudhudhu ", qui faisait référence à leur lignée ancestrale ou à leur nom de famille.

 

Donc au cours de 17 siècle, pas moins de six de chefferies Ìndrŭ se forment ainsi.

 

L’organisation du pouvoir mis en place par les souverains Ìndrŭ fait une certaine impression sur les premiers occupants del'actuel chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

Sur l’ensemble d'une entité coutumière de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, on considère que les habitants vivaient en petits villages dispersés.

 

Le niveau d’organisation politique était faible et les sociétés locales de certaines chefferies souvent troublées par des querelles avant la colonisation.

 

Les Ìndrŭ ; Le terme qui désigne souvent l'ensemble dela communauté humaine constituant les autochtones dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

Dans l'aspect Physique

 

Ils partagent entre eux toute sorte de taille à une allure puissante aux traits fins, mais aussi une homogénéité relative de civilisation lié par un certain nombre de coutumes, notamment l'origine, l'histoire commune, et même la tradition-socio-culturelle.

 

Caractéristiques anthropologiques et sociologiques

 

Les Ìndrŭ ont une taille normale, mais on peut trouver ceux qui sont élancés et ceux de petite taille, avec teint surtout ou sombre.

 

Rites et thérapie

 

Il est généralement admis que certains membres dela communauté Ìndrŭ sont les grands féticheurs.

 

Ils ont une connaissance approfondie des plantes sylvestres dont ils se servent aussi bien à des fins thérapeutiques que pour modifier le cours des événements.

 

Cette médecine se pratique à base de feuilles, d'écorces et de racines des plantes.

 

L'infusion des remèdes s'effectue à travers les orifices naturels quand elle ne procède pas par scarification.

 

Des traitements locaux s'opèrent également par application cutanée.

 

Cette médecine n'a pas que des vertus curatives, l'aspect préventif fait recours à l'usage des fétiches.

 

Ce sont des objets consacrés dotés de certaines vertus.

 

Leur double rôle est d'attirer la chance, et d'écarter les mannes malveillantes. Pour le R.P. Trilles, «ce sont des moyens de salut pour le but qu'ils poursuivent »

 

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