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Adirodu-Roger Cyber-Notes

Aveluma ; L'une des localités à l'histoire longue et riche dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi

19 Janvier 2025 , Rédigé par Équipe des Webmasters

Aveluma l'une des localités dela chefferie traditionnelle des Walendu Bindi localisée en Ituri dans la partie Nord-Est dela République démocratique du Congo

Aveluma l'une des localités dela chefferie traditionnelle des Walendu Bindi localisée en Ituri dans la partie Nord-Est dela République démocratique du Congo

Dans cette section, nous présentons la localité d'Aveluma qui reste notre champs d'investigation ; c'est elle le cadre spécial de notre enquête.

 

Notre intérêt a porté sur ce sujet à travers plusieurs motivations :

 

Dans le temps ; ce sujet de recherche vise à analyser la situation des . 

 

Nos recherches de terrain ont été effectuées pendant la période allant de 2007 à 2015. 

 

La méthode d'enquête type MARP (Méthode Accélérée de Recherche Participative):

 

Grace à laquelle nous avons eu une présence plus ou moins attentive, un contact direct avec le sujet et le milieu concret de notre recherche. 

 

Lorsque nous parlons d'une localité d'Aveluma ; L'enquête participative a précédé les autres méthodes dans la collecte des données générales sur la situation dela localité d'Aveluma en générale, et à Burumba en particulier. 

 

Les enquêtés se sentaient partie prenante à la recherche, car ils ont trouvé un cadre approprié pour canaliser ses desideratas.

 

La méthode historique :

 

La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.

 

Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur la localité d'Aveluma sans pour autant interroger son histoire.

 

Techniques utilisées.

 

Ces sont des outils auxquels la méthode fait recours pour l'aboutissement de la recherche. Pour rendre nos méthodes opérationnelles, nous avons utilisé les techniques ci - dessous :

 

L'observation libre non dirigée.

 

Comme outil de la méthode d'enquête, rien ne peut remplacer le contact direct de l'enquêteur avec son terrain d'investigation. 

 

Cette technique nous a facilité la récolte des données psycho sociales, les connaissances, les pratiques et traitements réservés aux habitants qui par le reste de la communauté.

 

Interview

 

Tout au long du cheminement et de l'élaboration du présent travail et au cours des diverses descentes effectuées sur le terrain ; nous nous entretenions avec différentes catégories des personnes concernées par notre travail.

 

Ainsi donc, nous nous sommes entretenus avec les différentes autorités politico administratives et coutumières d'Aveluma, les membres de la communauté dans leurs villages respectifs et quelques responsables d'organisations non gouvernementales accompagnant.

 

Le questionnaire d'enquête.

 

Constitué par une série des questions auxquelles les interrogés devraient répondre ; il nous a permis de collecter les informations utiles auprès des villages enquêtés.

 

Aperçu historique dela localité aveluma situé justement dans la partie ouest milieu Ìndru, au périphérie du Mont-Hoyo, et Homa.

 

L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, et réalités politiques, aux diversités d'ordre Socio-culturel.

 

Aveluma et Eléments géographiques.

 

a. Limites administratives

 

D'après certains notables du groupement Boloma contacté pour la cause, ont fait savoir que, localité Aveluma est limité ;

 

 - Àl'Est par : localité Kelenzi

 

- Au Nord par : localité Bizo, et Barayi.

 

- À l'Ouest par ; La rivière Loya, et Mont Hoyo

 

- Au sud par ; Le village Oyina et djoko situé à proximité dela sous localité Mataratara-Burumba.

 

Le coordonnées 1° 15′ 00″ nord, 30° 01′ 00″ est

 

Altitude 1 643 m.

 

Latitude : 1,25° ou 1° 15' nord

 

Longitude : 30,0167° ou 30° 1' est

 

Altitude : 1491 mètres (4892 pieds)

 

Geo Names ID : 220157

 

La configuration géographique d'Aveluma, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat équatorial de montagne qui lui confère un caractère tempéré. 

 

En tenant compte de cette position en latitude, village Aveluma se situe dans la zone tropical.

 

Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.

 

🇨🇩✍Le sol, végétation et hydrographie

 

La région présente :

 

Un sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.

 

Son relief est dominé par des plateaux et collines d'une altitude variant entre 1491 et 1600m.

 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées (cuvettes), ruisseaux et rivières. 

 

Le Réseau hydrographique se réduit à deux cours d'eau dont <<Loya>> et « Atolo » qui prend sa source dans une petite montagne connus sous le nom de Mapkungulu, localisé au village Yorowa-Kelenzi.

 

 Les montagnes autour d' Aveluma hébergent des vallées baignées par des rivières et ruisseaux appartenant au bassin du fleuve Congo.

 

C'est une contrée riche en eau. 

 

Le sol est argilo-sabloneux avec prédominance d'argile. Sa capacité de rétention d'eau le prédispose aux cultures maraîchères. 

 

La brousse récupère certaines étendues couvertes jadis par la forêt détruite par l'homme à la recherche des terres cultivables avec l'agriculture sur brûlis et sur un sol apparemment productif situé aux versants des montagnes. 

 

Ces flancs sont érodés et restent moins productifs. 

 

Toutefois, ils sont favorables à l'agroforesterie et au reboisement pour pallier aux problèmes de l'érosion, de l'énergie, ... Les flancs et les sommets des montagnes, collines et plateaux sont constitués des roches et des graviers (carrières des pierres) pour la construction des maisons d'habitations. 

 

Par contre la cuvette est marecagieuse en certains endroits, une végétale et le limon moins fertiles provenant des montagnes, d'une part. 

 

Cette pauvreté du sol explique la faible productivité en produits vivriers dans le milieu. 

 

D'autre part, la cuvette regorge à d'autres endroits de l'argile servant de matière première dans la construction et l'industrie artisanale.

 

🇨🇩✍Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :

 

Inyyá, Bosina, Mulawú, Pkowuma, qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers le Nord, Sud, et àl'Ouest du village.

 

Etant situé entièrement dans la zone sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches.

 

Le climat est essentiellement déterminé par la situation géographique par rapport à l'équateur.

 

Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.

 

Le régime des vents sur cette zone est fort régulier. on assiste généralement à deux catégories principales sur cette cote à savoir :

- Le vent qui prend la direction Est-ouest ;

 

- Le vent qui souffle du Nord au Sud

 

Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.

 

Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.

 

On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.

 

🇨🇩✍Points de repère Mont Homa, et le site du Mont Hoyo. Montagne localiser à 22 km dans la partie l'ouest du village, exactement à proximité d'un lieu en face d'Eboyo.

 

Une autre montagne qui se trouve dans la même zone de l'autre conté dela route N° 4 , couvrant intermittent, à 14 km de Homa, vers l'ouest.

 

En partant dans l'axe routier Aveba-Mukato-Komanda ; Village Aveluma est localisé àl'aide de GPS et GOOGLE-MAPS, dans la région d'une crête Ouest où se trouve le bassin du fleuve congo dont, les eaux sont collectées part Atolo le ruisseau qui prend principalement sa source dans Mapkungulu, une montagne de Kelenzi localité voisine d'Aveluma, avec elle, toutes les émergences et les fuites possibles et disponibles dans le talweg de son lit, sont collectées jusqu'à attendre rivièere Loya, Ituri, et Lindi, qui les acheminent, dans les eaux du fleuve Congo.

 

🇨🇩✍Accessibilité ; 

 

Selon le constan fait par notre rédaction, localité Aveluma 5 voies accès terrestre.

 

Cependant, on peut accéder dans ce village via route-Gety-Kamatsi à l'Est, également part l'axe Nyankunde-Kamatsi au Nord, et à l'Ouest, par le tronçon Komanda vers Mont-Hoyo en passant part rivières Loya, Lowulowu, et Angumé, dont le passage est possible pour tout le monde, même dans quelques villages voisins.

 

Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :

 

🇨🇩➡- Axe Mapanzu-Bukiringi ;

 

🇨🇩➡- Axe Bosina-Alumbu ;

 

🇨🇩➡- Axe Mbaku-Matafu ;

 

🇨🇩➡- Axe Atelé-Soyo ;

 

🇨🇩➡- Axe Tchey-Mulongo ;

 

Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.

 

À partir de Gety chef-lieu dela colléctivité de Walendu-Bindi, le village se trouve à 25.4 km, vers l'ouest, en passant part Kengeku et Badjanga, 10.3 km de Aveba, et 79.5km au sud-ouest de Bunia chef-lieu dela province, en bordure delà forêt del'Ituri.

 

Pour un petite histoire

 

Toute l'étendu de Burumba n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.

 

Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.

 

Localité dispose également une étendu des savanes herbeuse arbustive qui conduit à la réussite de l’élevage des bovins et l'agriculture, qui restent les principales activités du secteur primaire dans l'économie de ce lieu.

 

Par contre, l'élevage moderne communément appelé élevage organisé, amélioré, ne fait pas preuve des grandes performances par rapport au secteur traditionnel.

 

Le sol est argilo-sablonneux, c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction.

 

Il est constitué des zones forestières quelques fois à l’Ouest.

 

Dans ce village, les langues naturel et contruite utilisées sont le Ndruna langue locale pour toute communauté entière, mais difficile à comprendre par les expatriés où étrangers.

 

Leurs voisins de Kelenzi, et Bizou, partagent en commun les dialectes et langues de communication suivant l'aire géographique donnée.

 

Le swahili langue national et le français comme langue officiel

 

La correspondance des missionnaires susmentionnés renseigne également que, la population de Aveluma parlait déjà swahili au xixe siècle.

 

En effet, l'islam imposé par les Arabes et des esclavagistes arabisés s’infiltra dans la région de Kibali-Ituri, vers 1870, ce qui pourrait expliquer en partie l'usage du swahili en tant que langue véhiculaire de l'époque, sachant que le swahili tire de la langue arabe une bonne partie de son vocabulaire.

 

L'ancien chef de la région qui precède l'époque colonial étant ;

 

🇨🇩SEMBE

 

🇨🇩TIMOWO

 

🇨🇩ABALI

 

🇨🇩ABADHU

 

À l'instance supérieure du village tout entier, les affaires sont conduites par le Kapita donc, chef de Localité.

 

Son pouvoir est temporel.

 

Les insignes royaux suivant la tradition

 

Dépuis l'époque pré-colonial, le chef traditionnel ne possède qu'un nombre très limité d'insignes royaux dont le plus important sont, 12 bagues, une lance sculptée, un tambour royal spécial qui est l'insigne particulier de son commandement.

 

Toponymie

 

Village Aveluma doit son nom à Oveniluma, un chef coutumier très influent qui administra cette agglomération avant et après l'arrivée des Blancs.

 

Par la tradition orale, il nous est parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des autochtones. « Aveluma », lui répondirent-ils.

 

Mais dans ses notes, le Belge retien « Aveluma » et ce fut dès lors le nom donné à ce village.

 

La sacralisation de toute parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans plusieurs domaines.

 

La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté tout entière.

 

Le village saura sans aucun doute vous offrir une expérience authentique et typique en vous permettant de prendre part aux différentes activités quotidiennes des villageois ou en participant à ses nombreuses activités offertes telles que des soirées de contes et danses traditionnelles, la visibilité d'eucalyptus à quelques mètres del'EP Aveluma, la visite d'un parc animaliers, pkowuma, et des villages voisins.

 

La région se caractérise par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé, en petits villages, et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles ou cases.

 

Avec l'évolution de la situation administrative, nous tenons à préciser que, l'étendu de Burumba compte quelques localités et sous localités dont nous avons ;

 

*Burumba bizo

 

*Burumba aveluma

 

*Burumba mbosina

 

*Burumba kelenzi

 

*Burumba mukatu

 

*Burumba mataratara

 

*Burumba anyatsi

 

Ces derniers sont d'environ 10 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.

 

Les habitants et les autres groupes partagent plusieurs traits communs notamment : les traits culturels, économiques et politiques. Néanmoins sur le plan culturel, les habitants de la localité Kelenzi sont fiers d'être considérés comme les premiers occupants dela zone de Burumba. 

 

Les groupes électrogènes et les panneaux solaires sont de nouvelles formes d’énergies qui prennent l’élan d’utilisation dans ce territoire.

 

Les normes de construction des cases font que l’électricité hydroélectrique n’est pas appropriée pour leurs desservir afin d’éviter divers dangers liés à cette forme d’énergie.

 

DEMOGRAPHIE

 

Le milieu de Aveluma est habité par une population d'environ 450 habitants (2007) ; une population essentiellement de la tribu Indru-Ngiti, communément appelé «Indru-Ngiti». 

 

La famille régnante est issue du clan de Nzotodhu, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Abadhu, et Sembedhu.

 

Du point de vue démographique, localité Aveluma est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger le fils digne de cette contrée.

 

La population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens protestants del'église Anglicane.

 

On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.

 

La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.

 

Néanmoins, ce travail présente certaines données de l'an 2008, qui s' appuient de plus, en plus sur des sources orales, et par nos enquêtes que nous avons menés sur place, en collectivité de Lendu-Bindi, avec des donnés historiques qui révèlent que ;

 

Les Ìndrŭ sont un peuple autochtone dela chefferie traditionnelle des Walendu Bindi qui regroupe de personnes partageant une langue et une culture communes en territoire d'Irumu, province del'Ituri localisée dans la partie Nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

Selon la considération qui varie en fonction dela communauté, nous avons donc conclus en disant que, le terme Ìndrŭ ' dont nous parlons, est considéré comme un facteur d’identité, et désigne à la fois la langue, la tradition culturelle, et la civilisation.

 

En raison de la place que celles-ci occupent dans une histoire qu'on tient des ancêtres d'au moins deux groupes de parenté. 

 

Donc du coté de la mère et père biologique , à partir des grand-parents suivants :

 

A . FUNZI

 

B . BINDI

 

C. NYIPIRI

 

D. MULEGE

 

Leur origine est très ancienne, remontant au soudan du sud.

 

À l'époque ; La révélation faites par notable Osée Didi Angaika raconte que, toute population appelé lendu soudanais ont quitté le plateau situé entre l'Éthiopie et le Soudan du Sud vers le 14 au 15 e siècle pour s'installer au Soudan central et oriental.

 

De là, suite à la pression démographique, des lwo et les nilotiques et rareté de terres arables, ceux du centre donc peuple bhâle lendu, et lugbara .....) se dirigèrent vers Aru, et Djugu, dans une région qui se localise justement dans la partie nord dela République démocratique du Congo, et couverte surtout dela savane.

 

Donc, l'augmentation de la population avait entraînait des besoins supplémentaires en ressources naturelles.

 

Face à cette situation, ceux de l'Oriental allèrent vers l'est et longerent la rive est du lac Albert pour séjourner pendant une longue période dans la région de Bunyoro en Ouganda d'où, ils furent poussés par les Banyoro pour traverser la rivière Semliki et s'installèrent dans la région de gety vers le 16 e et 17 e siècle.

 

Organisation sociale

 

La société Ìndrŭ, étant communautaire, est basée sur la solidarité tribale ou clanique.

 

La famille patrilinéaire est un système de filiation dans lequel chacun relève du lignage de son père.

 

Cela signifie que la transmission, par héritage, de la propriété, des noms de famille et titres passe par le lignage masculin.

 

Mais aussi ; Organisation sociale des Ìndrŭ est celle des peuples segmentaires.

 

Les villages sont constitués de familles appartenant à un ou plusieurs lignages, qui fonctionnent de manière autonome.

 

Et administré par un chef de village.

 

Il représente plus le lien entre les populations et l'Administration dont il constitue le pilier de base.

 

Cette structure travaille étroitement avec les conseillers municipaux du village.

 

En maint endroit du continent africain, la famille est l’unité autour de laquelle se basent les systèmes sociaux traditionnels.

 

Le système de parenté s'appuie sur la famille, le lignage, le sous-clan et le clan.

 

Le clan est composé d'individus se réclamant d'un même ancêtre, réel ou fictif.

 

Avec l'évolution du temps depuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie.

 

Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.

 

Eléments sociaux.

 

· Le standard de vie et les indicateurs sociaux sont en dessous du seuil de viabilité.

 

Exemples :

 

- 17% de taux de desserte en eau potable, et moins encore en électricité ;

- Accès très réduit aux soins médicaux ;

- 45,4% de taux de malnutrition chronique ;

- Espérance de vie : 43,7

 

Nous constatons que les chiffres fournis ne représentent que la moitié de la population, suite aux manques de recensement depuis 1992, voici 17ans à cause des guerres qui se sont succédé à partir de 1911.

 

PROBLÉMATIQUES

 

Nous pouvons résumer à deux les problèmes qui accablent les habitants dela localité Aveluma ces jours :

 

· L'accès difficile aux services sociaux de base : enseignements universitaires, et le moyen de communication, en téléphonie mobile, etc.,

 

· Et la discrimination raciale dans certains coins de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

🇨🇩➡La population est majoritairement rurale.

 

On vit selon le rythme du soleil : on se lève avec le soleil et on retourne au village à la tombée de la nuit ou le soir. On danse sous la lune ou on se raconte des contes ou les évènements du jour autour d'un feu de bois.

 

En observant la population d'Aveluma , l'on peut dire que près de 90 % d'entre elle s'occupe de l'agriculture à petite échelle et de l'élevage suite à la fertilité du sol qui produit des cultures diverses tant vivrières qu'industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance alimentaire, mais également de dégager un excédant commercialisé à l'intérieur et en dehors de village.

 

Dans le secteur traditionnel, l'élevage est pratiqué par les paysans agriculteurs - éleveurs ayant individuellement un nombre très réduit des têtes de bétail constitué généralement des animaux de race locale.

 

N'étant pas seulement pour la consommation, cet élevage génère des revenus permettant de payer les frais scolaires, les soins médicaux, les habits pour les membres de la famille, ...

 

Raison pour la quelle le régime alimentaire des habitants est essentiellement végétarien, qui provient des maniocs, courges, céréales, l'huile de palme et de légumineuse.

 

La consommation des viandes sauvages est très fréquent, par rapport l'absorption des poissons du Lac-Albert faible.

 

La plupart des ménages ont un seul repas par jour.

 

Aussi, 44% de ménages ne disposent pas de réserves alimentaires, et cette proportion est de 56% dans les centres urbains...

 

Il s'agit notamment de l'insuffisance de moyens financiers, de l'incapacité à trouver des intrants agricoles et d'appuis techniques, l'accès difficile à l'eau potable, le mauvais état des routes....

 

Les données statiques en terme de revenu monétaire, bien qu'étant pauvre, montrent clairement une évolution critique du revenu par habitant qui a régressé de plus de 16,5% en terme réel entre 1995 et 2007, soit une baisse d'environ 1,4% chaque année sur cette période, alors que dans le même temps, la population croît chaque année à un rythme d'au moins de 2,8%.

 

Dans ce territoire , on pratique l'élevage du gros et du petit bétail ainsi que de la volaille.

 

Dans l'intérieur l'artisanat semble être l'apanage des paysans à revenu faible.

 

Mais paraît encourageant et promettant en villes car si nous prenons par exemple la construction d'une maison, à part les maçons, il y a une grande partie de la population qui en bénéficie,...

 

Ces différentes initiatives prouvent que la population du milieu qui appartient essentiellement à l'ethnie Indru, pouvait évoluer vers une industrialisation n'eussent été certaines contraintes : financières, sécuritaires,...

 

Infrastructures sociales de base.

 

Aspect social

 

Dans le domaine de l'éducation, les frais de scolarisation sont accessibles à la majorité des parents étant donné que depuis un certain temps, en République Démocratique du Congo, les parents s'occupent eux - mêmes de la paie des enseignants et même de la construction des écoles dans l'intérêt de la formation de leurs enfants.

 

Ce qui entraîne des enfants vulnérables à encadrer malgré l'existence d'un grand nombre d'écoles.

 

La solidarité doit être prise ici en tant que notion comportant des devoirs réciproques entre les membres et qui donnait droit par exemple à la nourriture gratuite, à un gîte, à une aide désintéressée, à une protection spontanée ou qui obligeait au travail en commun, au partage des peines ou de la joie par la communauté, etc.

 

Le voyageur ou l’étranger n’avait pas besoin de s’encombrer de charges inutiles : à chaque village où il se présentait il était l’hôtel du chef et recevait ainsi gracieusement l’aide des autres (nourriture, gîte, protection, etc.)...

 

Les vieillards, les malades (y compris les malades mentaux), les handicapés physiques, les aveugles, les veuves et les orphelins n’étaient jamais abandonnés à eux-mêmes ni réduits à la mendicité comme aujourd’hui.

 

Sur le plan sanitaire ; Aveluma dispose un poste de santé établissement sanitaires implaté justement à Kamatsi-Bilima, mais le moin equipés pour la lutte contre les différentes maladies qui peuvent réduire la durée de la vie humaine.

 

Mais d'ici et là, on observe un faible accès aux services sociaux de base.

 

De façon irrégulière ; L'impossibilité d'aller voir un médecin ou de se faire soigner constitue l'une des perceptions les plus marquantes de la pauvreté.

 

C'est ainsi qu'on observe, surtout dans les milieux ruraux, à une prédominance de l'autonomisation et un recours effréné à la médecine traditionnelle.

 

On note donc une surmortalité des enfants du milieu rural, notamment à cause de la faible alphabétisation des mères et de la pauvreté.

 

Tout ceci n'est que le résultat des multiples difficultés auxquelles le secteur de la santé doit faire face dans le pays dont entre autres, la carence majeur en personnel soignant, en équipement, en médicaments et en moyens de fonctionnement.

 

*La Zs de gety dispose à son tour un hgr en dur et à bon état dont l’année d’acquisition n’est pas connue avec une capacité d’accueil de 45 lits; 16 centres de santé dont 9 en dur et 5 d’entre eux à l’état critique et nécessite la réhabilitation.

 

Les 7 autres sont en pisé et tous sont à reconstruire et sont confessionnels.

 

Cette Zs se retrouve dans une zone d’insécurité permanente. L’hgr est confessionnel, et deux parmi les Cs sont publics.

 

La distance moyenne entre les structures de santé et les ménages est de 7km. Les services organisés dans cette Zs sont : la médecine interne et la gynécologie, et la chirurgie.

 

Cette Zs dispose de 5 médecins et de 105 infirmiers. Pas de service spécialisé dans la Zs.

 

Les soins de routine coûtent moins chère sauf que les populations déplacées ne sont pas à mesure de payer les frais de soins.

 

La Zs s’approvisionne de fois en médicaments sur le marché local de la ville ; actuellement le cadmebu est à pleine construction de son dépôt pharmaceutique dans la ville de Bunia où toutes les Zs sont désormais exigées de s’approvisionner dans cette structure proche des zones de santé du territoire d’Irumu.

 

La plus part des Cs de cette Zs n’a pas des marmites de stérilisation ni des microscopes pour leurs laboratoires.

 

Il est également à noter que 8/16 Cs ont été pillés lors des affrontements entre la frdc et la frpi.

 

La Zs n’a pas de personnel spécialisé mais le staff msf suisse et medair l’appuient par la formation de personnel médical.

 

La zone a des difficultés d’organiser les références surtout dans les aires de santé de bukiringi, olongba, aveba, maga et bilima suite à l’insécurité mais aussi de mauvais état de la route.

 

Cependant, l'eau reste encore un sérieux problème dans certains coins de Walendu-Bindi.

 

Actuellement, ce sont les ONG, les comités locaux de développement et les confessions religieuses qui s'investissent dans les projets d'adduction d'eau potable, d'aménagement et de réhabilitation des sources d'eau potable.

 

Trois cents soixante six villages ont accès à l’eau potable dans ce territoire.

 

Source : Enquêtes Caid par chefferie ; Village assainis, Unicef, Service d’énergie.

 

En territoire d' Irumu, quelques ménages sont desservis à l’ordre de 21% en eau potable soit 54915 ménages.

 

Le reste des ménages utilisent soit les eaux de rivière, soit des sources inappropriées, soit traitent de leurs manières les eaux disponibles afin de les purifiées avant la consommation.

 

Les ménages ont accès à l’eau potable pendant une durée de 12 heures de la journée et desservis pendant huit heures de la journée c.à.d. quatre heures dans la mâtiné et quatre autres heures la soirée, l’horaire prévu par la communauté pour la gestion des points d’eau.

 

La distance moyenne pour atteindre le point d’eau est de 0.3km avec un temps moyen de quinze minutes pour atteindre un point d’eau.

 

Aveluma Point des passages touristique

 

Localite Aveluma revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique.

 

Les Belges firent de ce lieu un carrefour touristique un phénomène lié au voyage, aux loisirs, à la visite de nouveaux espaces, à la découverte de nouvelles cultures, etc...tourné vers une Réserve du Mon Hoyo, en allant vers Komanda.

 

Après année 1990, les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.

 

La population trouve l'apport du site Homa et Hoyo insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où ce lieu touristique n'intervient pas au niveau de chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.

 

Les routes de desserte agricole se dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Aveba et Kengelu devint un véritable cauchemar pour les usagers.

 

La crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea village de Aveluma dans une situation économique désastreuse et phénomène FRPI.

 

Face à cette situation, ainsi, le glissement des populations vers les contrées le mieu peuplées, à été observés.

 

Après nos enquêtes, sur place, les conflits fonciers ne sont pas fréquents contrairement à ce qui se passe dans d'autres territoires.

 

Sur le plan économique, la situation de Aveluma est diversifiée.

 

Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient la chance, la petite la pêche et l'élevage.

 

En plus de l'activité agricole, les peuples du territoire d'Irumu en général et du groupement dene Boloma particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.

 

La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.

 

En général, l'élevage dans ce village, est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermicelles qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... .

 

Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulaillers, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage.

 

Dans le domaine dela chasse, il ya Pkowuma une réserve forestière communautaires de tout Rumbabha. Donc c'est pour les gens de Burumba qui occupent localité Aveluma, Kelenzi, et Bizo.

 

Le braconnage dans ce territoire est fréquent et l’éspèce la plus visée est l’éléphants à cause de l’ivoire.

 

D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois, recherchent des nouvelles terres agricole ;....

 

Cela justifie que nos aires protégées del'Ituri, subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc.

 

Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas

 

L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.

 

Ses feuilles vertes sont consommées sous forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui constituent l'alimentation de base pour la population paysanne.

 

Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires et des semences non améliorées.

 

La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposes.

 

Les champs paysans souvent installées sur des pentes, ne connaissent ni protection contre l'érosion, ni la fertilisation des sols.

 

La jachère, comme système de régénération des sols, s'impose à l'épuisement du sol.

 

Ainsi, tout accroissement de la production suppose une extension des superficies emblavées, pourtant devenues de plus en plus rares avec l'accroissement démographique.

 

L'agriculture « traditionnelle » dans la région est restée au stade primitif. Elle est extensive et vivrière. Elle sert à nourrir les populations qui la pratiquent et n'est que très peu commerciale (seulement localement).

 

Elle est destinée à l'autoconsommation par les paysans de leur la production ou par les populations locales et a pour but l'autosuffisance alimentaire de ces agriculteurs.

 

Le travail exclusivement manuel se fait à la houe ou à la machette. La houe est l'outil par excellence le plus commun à tous les cultivateurs sans exception aucune.

 

L'agriculture familiale, pratiquée par tous les ménage agricoles est un système d'économie domestique caractérisée par la prédominance de l'auto subsistance.

 

L'expansion agricole est subordonnée à celle des actifs, seule force de production, et d'espace cultivées. La possession d'espaces ou champs de culture est élément centrale de survie des familles.

 

La mise en place de la culture

 

Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.

 

Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes.

 

Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année.

 

Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant.

 

Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.

 

Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur.

 

Exploitation Forestière

 

La forêt équatoriale couvre la majeure partie de l'étendue nationale. En Ituri, elle occupe tout le territoire de Mambasa, l'Ouest et le Sud-Ouest de territoire d'Irumu et l'Ouest du territoire de Djugu.

 

Le tronçon routier d'une importance vitale reliant la chefferie de Wakendu-Bindi à Kisangani devint impraticable, et très dangereux car non entretenu et occupé par endroits par des coupeurs de route, des miliciens FRPI venant de certains villages de Walendu-Bondi et delà Collectivité d'Andisoma.

 

Sur place à Mukato ; Son exploitation a toujours été l'apanage des commerçants locaux.

 

D'après les témoignages recueillis au près des riverains à Heru village voisin de Mukato d'après notre observation dirigée effectuée sur terrain, nous avons réuni des données telles qu'après leur analyse et traitement, notre constat se résume aux points suivants:

 

Ceux-ci ont installé des scieries ça et là dans la forêt et vendent les bois de toute sorte soit sur place soit dans leurs dépôts au village ou encore à Bunia (centre urbain).

 

Quelques activités d'un commerce informel des usagers del'axe routier Aveluma-Komanda dépendent beaucoup plus du pouvoir d'achat des clients.

 

Les activités sont réalisées dans un environnement physique peu propice à la conservation de produit.

 

Les infrastructures de transport ne favorisent pas une évacuation rapide à cause des mauvais états des routes de désertes agricoles (RDA).

 

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.

 

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.

 

C'est essentiellement l'explication de la multiplication de nombre d'intermédiaires pour les produits périssables. Il n'y a donc pas de véritables commerçants des fruits.

 

Ressources et activités

 

D'après divers documents culturels, localité Aveluma est à vocation agro-pastorale. 

 

Donc, la population exploite la terre pour l'agriculture ainsi que l'élevage. De part sa position géographique, Aveluma peut constituer un véritable grenier d'Aveba, Gety, Kagaba et de la République Ougandaise ; ce qui permet à sa population de s'ouvrir au commerce.

 

L'agriculture

 

Compte tenu de son climat et de son sol, localité Aveluma est favorable aux cultures vivrières et industrielles. Comme cultures vivrières, on y cultive le haricot, les mais, l'arachide, le sorgho, les bananiers, le manioc etc. Quand aux cultures industrielles, il y a le caféier, le cotonnier, le palmier à huile remarquable à Mukato sous localité d'aveluma.

 

La plupart des cultures sont vivrières, et une bonne partie de récoltes sert à l'autoconsommation.

 

Certainement la plupart des cultures sont vivrières, et une bonne partie de récoltes sert à l'autoconsommation.

 

À Mukato village voisin de Aveluma les palmeraies supplantèrent les caféiers, mais l'huile de palme est une production moins rentable que ne l'était le café vert.

 

Le développement de la culture de cet oléagineux a permis de rendre la région autosuffisante et de la voir ainsi se passer de Kisangani et d'Isiro jusqu'alors grandes pourvoyeuses de cette huile, mais contrairement au café vert, l'huile de palme n'est pas exportée.

 

Quelques années plus tard, les agriculteurs de Burumba en géneral trouvèrent une alternative en se reconvertissant dans la culture du cacao.

 

L'élevage

 

On pratique l'élevage du petit bétail comme la chèvre, le mouton, le porc, la volaille etc. et celui du gros bétail, notamment les bovins.

 

Le développement de l'élevage dans cette entité coutumière a été favorisé par les vastes étendues de pâturage naturel qui couvrent pratiquement les trois quart sur localité Aveluma Il ressort des informations que pendant la période précoloniale, l'autochtone vivait de l'agriculture, de la pêche, de la chasse et de l'élevage du petit bétail. C'est le colon qui l'a initié à l'élevage du gros bétail qui s'est développé davantage avec l'arrivé des immigrants Hema venus principalement de l'Ouganda. 

 

Déjà en 1977, le rapport du groupement Boloma à l'époque à donne le nombre de 250 tètes de gros bétail.

 

Absence de la paix

 

La situation de conflit et de guerre que la RDC en général et l' Ituri en particulier traverse depuis des décennies a eu un impact négatif sur le bien être des populations, notamment sur le plan psychologique.

 

La pauvreté est également identifiée aux déplacements continuels et à la perte des biens provoqués par le conflit.

 

Dans cette situation, la population de localité Aveluma et de sous localité mukato connait depuis bien un temps une seri d'attaques attribués souvent au rebelles du groupe ADF dans une partie du territoire d' irumu.

 

Dernièrement 

 

Après une attaque sanglante des rebelles ADF dans ce village, 28 assaillants ont été tués par les combattants du groupe FRPI

 

Donc les informations en notre possession révèlent que, le co-patriote FRPI n'a pas voulu se prononcer sur l'excursion de l'ADF sans que une bonne vérification et fouille dans la zone de combat ne se fasse d'abord. 

 

Alors ce qui est à retenir est ceci : Mardi 05 novembre 2024 vers 5 heures du matin, les terroristes ADF ont attaqué village Mukato et village Makidhi dans le groupement boloma, chefferie de Walendu bindi au Sud du territoire d'irumu et ont réussi à tuer monsieur BAHATI chef du village Mukato sur place et ont pillé systématiquement village Makidhi les biens de valeur parti, chèvre, poules et vivres pillés et 67 maisons de paisibles populations incendiées, et ont kidnappé 12 civiles dont 2 civiles au nom de pasteur NENE et une épouse militaire FRPI ont été tués de la forêt selon les kidnappés qui se sont échappés. 

 

Les kidnappés qui échappés sont : Monsieur ABHUDHU, MATSIDHU, DUANI, KOFFI, madame KABHI et pygmé DIMANCHE.

 

BILAN : 28 ADF neutralisés et plusieurs blessés dont les sangs ont systématiquement arrosé la forêt de Mukato, 4 civiles tués par ADF, 2 éléments de FRPI tués et 3 blessés. 

 

Enfin le patriotisme et la détermination de la FRPI reste cloué à faveur de la République démocratique du Congo.

 

C'est le porte parole et chargé d'administration de la FRPI, colonel MUNO MUNOBI Albert qui a donné cette information à notre équipe de rédaction 

 

CAUSES IMMEDIATES

 

Si depuis les migrations les peuples habitant la région de l'Ituri cohabitaient dans la paix et la quiétude, l'arrivée de l'homme blanc a changé la donne.

 

La qualité de supériorité octroyée aux Hema créa un climat malsain dans les relations entre les deux peuples.

 

Cette situation bien entretenue par les colons a suscité les frustrations qui ont donné lieu à la haine qui s'est engrangée au fil des ans dans la communauté Lendu.

 

Il faut cependant souligner que l'arrivée des hema en Ituri aurait eu lieu sous forme d'infiltration vers entre 1880 et 1889 avec les invasions des troupes venues de l' Ouganda, sous la direction du commandant du tribut Hema connue sous le nom de Kabalega l' un des lieutenants de la couronne britannique.

 

Il mourut pendant les affrontements entre les Hema, et Lendu et fut remplacé par un autre lieutenant Kasegama, ce dernier mourra également lors d'une expédition en 1891.

 

Le chef hema Bomera succédera à Kasegama la même année. Les tueries, les massacres, les viols et les pillages se succédaient dela part des envahiseurs hema aux Villages des Lendu cours de l'expédition de Bomera ce qui poussa les Lendu à conspirer la fin physique de ce chef Hema Bomera, assassiné en 1911 par les combats locaux du chef Aveluma à Badjanga dans la chefferie de Walendu-Bindi, en térritoire d'Irumu.

 

Les affrontements qui se suivinrent se propagèrent jusque dans l'actuel territoire de djugu. Lors de la colonisation, dans la région de l'Ituri, les Lendu se montrèrent hostile au pouvoir coloniale.

 

Une attitude qui fut à la base de diverses confrontations avec l'administration, l'église et les colons. Conséquence directe de cette situation, les Lendu connurent la discrimination et la ségrégation tribale entretenue par les colons.

 

Des réactions qui avaient abouti à des affrontements sanglants en 1966, 1971, 1979, 1981 et 1992.

 

Comme la majorité des victimes se retrouvent dans des milieux périphériques, nous étions obligée d'effectuer des très longs trajets pour une bonne conversation.

 

Ces déverses attitudes de la victime face à son état de santé exigent des intervenants un esprit de discernement et forte observation, en vue de déterminer l'attitude exacte pour que leurs interventions ne plongent pas la bénéficiaire dans sa dépression ou culpabilité.

 

Ce qui risque d'aggraver son état de santé physique et psychique.

 

D'après le rapport du Human Rights Watch 2003, plus de 3,5 millions de morts dans le pays entier et plus de 50.000 morts dans le district de l'Ituri par l'effet multiples des guerres.

 

Les personnes vulnérables qui ont été le plus touchées sont les vieillards, les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui sont soit fragiles, soit ont les moyens de défense limitée. Relevant les conséquences sociales, les cas suivants sont observés :

 

- accentuation du taux de maladie sexuellement transmissible ;

 

- destruction des infrastructures sanitaires et scolaires ;

 

- destruction des logements de la population

 

- non paiement des salaires et augmentation du taux de chômage ;

 

- beaucoup d'enfants enrôlés de force dans l'armée et pour certain par goût d'aventure et plusieurs ont connu la mort ;

 

- perte des parents, et certains enfants deviennent enfants de la rue à la merci des organismes humanitaires ;

 

- divorces, séparations des époux, des enfants avec leurs parents, etc.

 

En définitive, les conflits en Ituri Ils ont contribué à la destruction des champs, des fermes et des infrastructures de base.

 

Face à cette situation, village Aveluma est resté aujourd’hui l’ombre de lui-même après la guerre civil qui a secoué la Chefferie de Walendu-Bondi pendant 20 ans.

 

Plus de 500 000 personnes ont été contraintes de quitter leur maison en Ituri, se trouvant souvent confrontées à une autre violence au cours de leur fuite.

 

« Les nombreuses victimes des atrocités commises dans le contexte du conflit en ituri méritent que justice leur soit finalement rendue.

 

Signalons que nous avons suivi une formation assurée par les agents spécialisés pour que notre façon de nous entretenir avec les victimes ne puisse pas constituer un autre problème pouvant les enfoncer dans les situations de choc ou pour certaines au retour à des situations stressantes précédentes.

 

Comme la majorité des victimes se retrouve dans des milieux périphériques, nous étions obligée d'effectuer des très longs trajets pour une bonne conversation.

 

Ces déverses attitudes de la victime face à son état de santé exigent des intervenants un esprit de discernement et forte observation, en vue de déterminer l'attitude exacte pour que leurs interventions ne plongent pas la bénéficiaire dans sa dépression ou culpabilité.

 

Ce qui risque d'aggraver son état de santé physique et psychique.

 

Du point de vue d'un régime foncier

 

dépuis l'époque pré-colonial, en suivant la tradition

 

Dans ce village Aveluma, le régime foncier est caractérisé par un système de gestion coutumière traditionnelle des terres, qui consiste à payer annuellement une redevance du propriétaire terrien par le vassal.

 

Telle est la tradition, la coutume d'Aveluma en matière de la gestion du pouvoir politique.

 

Il n'avait pas ni droits ni avantages particuliers sous forme de tribut. Bref, sa vie doit être au service de la communauté, et non l'inverse.

 

Pour accéder au pouvoir dans la société des Rumbabha traditionnelle, il n'y avait ni élection, ni désignation ou nomination.

 

Il s'agit des qualités ci-après :

 

- La capacité de bien accueillir et de nourrir les membres de la famille ;

 

- Un sens de partage éprouvé ;

 

- Un esprit d'équité et un sens social bien développé ;

 

- Le respect de la personne humaine, de tous les membres de la famille sans exception et l'obéissance aux personnes âgées et la classe dirigeante ;

 

- La connaissance de la tradition et le respect des règles de la coutume dans son ensemble,

 

- Les qualités morales, parfois physiques,

 

🇨🇩✍Si nous suivons la lignée principale qu'aboutit à Aveluma, la généalogie ci de sous représentée ne donne que les noms des chefs qui ont regnes dépuis l'époque TIMOWU à AVUNGU.

 

Les fils direct se SEMBE n'ont pas été déterminés.

 

La lignée de BASINA à ABOZO semble en réalité étrangère à la famille de AVUNGU.

 

En effet, les noms soulignés sont ceux des Capitas qui ont dirigés leurs villages respectifs lorsque la colonisation organisait ceux-ci comme des entités de base vers 1915.

 

BOZO ne peut être que, BIZO l'homme originaire de Awiale et non un Rumbalé.

 

La principale lignée des Rumbabha est celle de AVUNGU établie à AVELUMA, qui détient le pouvoir coutumier du lignage.

 

Lorsque les nouvelles chefferie et sous-chefferie sont créés en 1915, AVELUMA est investi chef d'une sous-chefferie Burumba dans la chefferie de Boloma.Cette chefferie englobe aussi, deux villages pour les Awibha : notamment Bizo, et Kelenzi.

 

Avant l'arrivée des colons belges, les Indru étaient habitués à vivre en petite communautés autonomes ; en clans, ou en linges.

 

Le regroupement forcés dépuis 1915, devait naturellement mécontenter les gens, surtout les petits chefs, qui avaient désormais des 'comptes à rendre' à rendre aux chefs supérieur.

 

AVELUMA a été l'un des mécontents les irréductibles.

 

Il convier d'ajouter que c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens royaumes sont devenus actuels groupements, établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers.

 

Depuis le XVIIIe siècle au moins, Aveluma est une puissance incontournable de Burumba en générale.

 

À son apogée, au 19 e siècle, son hégémonie se fait sentir dans toute entendu du territoire d' Irumu.

 

Plus grande partie du site était une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles sans connaître la supériorité de l'administration Belge.

 

Donc pour le chef Aveluma, l’esprit de lois, africain se conformait aux traditions, aux mœurs, à la réglementation sociale de son groupe.

 

Il n’y avait pas de prison ni tout l’appareil judiciaire mis en place par les colonisateurs pourtant il régnait dans le groupe un climat d’ordre et de justice estimable.

 

Le vol était presqu’inexistant : une simple écorce d’arbre ou un assemblage de feuillage servait de porte dans le but d’empêcher les animaux domestiques de pénétrer dans la maison ; il n’y avait pas de cadenas, pas de serrures, pas de portes en fer, pas d’antivols ni tous les autres dispositifs ingénieux que nous voyons aujourd’hui et qui ne réussissent pas à contenir les voleurs ni à endiguer le mal devenu un véritable fléau social.

 

L’esprit de lois qui était dans l’âme de l’Africain est une valeur dans la mesure où l’individu connaissait les limites de nos droits et devoirs, il avait de sa vie et de sa société une idée claire et précise :

 

chacun avait sa foi pour surveiller sa conscience.

 

Enfin les relations avec le monde des invisibles se caractérisaient par des échanges entre les vivants et les morts.

 

Ces derniers jouent le rôle d’intermédiaire entre les divinités et les hommes.

 

Ainsi la famille africaine n’etait pas composée uniquement des vivants, elle s’étend jusqu’aux morts, aux invisibles.

 

De nombreux rapports des administrateurs territoriaux, mentionnent que, AVELUMA n'a cessé d'entretenir un esprit de rébellion parmi sa population, contre son chef KABONA et contre les colonisateurs.

 

En 1939, trois faits lui sont reprochés. D'abord de vaines réclamations pour recevoir la contre valeur couturière de tribut porté au chef de clan ( KABONA) en pointe d'Ivoire et d'une peau de Léopard.

 

De là serait née une animosité et ressentiment en vers KABONA.

 

En juillet 1939, une incursion policière venus de KABONA pour Burumba, en l'absence d' AVELUMA qui se trouvait à Irumu est ressenti comme une provocation les habitants de Rumba.

 

Il eut flèches tirées et des policiers cassés. En fin en septembre 1939, l'Administration Territorial détaché dans la région, Monsieur WINDELIX se rendit visiter les cultures vivrières sur place à AVELUMA, et ayant constatés tout les champs sans aucun entretien.

 

Là il ordonne ses hommes d'arrêté le chef AVELUMA et fit fouetter.

 

'Les femmes et les enfants ameutent par leurs cris. Les hommes du village leurs hameaux ( ...) les menaces des morts se précisent ey au passage d'un toute ruisseau, tous assaillant, la caravane.

 

Quelques jours après, le chef AVELUMA sera arrêté et condamné à un an de servitude pénale. Son territoire occupé militairement le 09 octobre 1939.

 

Le 26 octobre 1939, l'Administration du territoire, Monsieur DOPONT leva cette occupation militaire et souligne dans son rapport que, 'la vraie cause directe de ces explosions est le fait qu' AVELUMA a, plus que d'autres, cru que le moment était venu pour faire preuve del'independance absolue...

 

Un autres personnage célèbre delà famille d'AVELUMA fut SORODHO. 

 

Donc dans les années 1920, il fonda un mouvement syncrétisme qui eut de succès retentissant dans les couches des populations que cette région est resté inconnu.

 

Le culte été à la danse et l'invocation de Sorodho-Bha-Kagawa' ( le dieu de Sorodho).

 

Ce syncrétisme se révéla comme une résistance à la colonisation.

 

 Sorodho avait une indépendance spirituelle. Parfois, ils n' obéissaient pas aux normes édictées par les colonisateurs.

 

Le succès de son syncrétisme fut un sérieux obstacles à la propagande du christianisme.

 

Tout cela attira sur lui, la colère des colonisateurs.

 

Il fut arrêté à plusieurs reprises, dit-on, et réussi plusieurs fois à sortir miraculeusement des prisons.

 

Il aurait ressuscité des morts et guerrier des maladies Incurables...

 

Il mourut comme tout les mortels, dans la prison de de KABONA et ses secte disparut avec lui.

 

À la base de cette logique se trouve le mépris profond de l’homme noir, de sa culture, de sa volonté, de ses aspirations, de son bien, de son bonheur, de ses intérêts.

 

Créé par Satan, il devait d’ailleurs se désafricaniser et s’européaniser pour devenir civilisé. Il recevait alors l’immatriculation et pouvait alors bénéficier de certains droits réservés uniquement aux blancs.

 

C’était la politique de l’assimilationnisme.

 

Les belges se considéraient comme les tuteurs des noirs. Il y a eu des discriminations raciales dans tous les domaines: domaine de la propriété foncière.

 

Un noir ne pouvait pas acquérir une propriété comme un blanc et lorsqu’il l’avait acquise, il était traité comme un enfant mineur: s’il voulait aliéner son bien, il devait au préalable faire homologuer sa décision par le Tribunal de Première Instance.

 

Ségrégation de l’enseignement, comme nous l’avons dit plus haut.

 

Discrimination dans l’emploi; inégalité devant la justice et discrimination dans toutes les relations sociales.

 

“Aujourd’hui les aspirations nationales se font jour. En soi, elles sont légitimes mais l’impulsivité des noirs peut faire facilement dépasser les limites de la justice et de la prudence.

 

Les noirs prennent insensiblement conscience qu’ils font partie d’un groupe ethnique devenu important.

 

La politique de division

 

Incapable de résoudre le problème de la diversité congolaise, tant sur le plan social que sur celui des structures traditionnelles, la Belgique prit le pari de s’en servir.

 

Et dans cette voie, elle excella. Mobilisant et parfois créant des oppositions entre ethnies, tribus et particularismes, elle tendit à empêcher l’éclosion de tout mouvement susceptible d’unir et d’unifier les oppositions, les revendications, les aspirations et les exaspérations.

 

Voici les noms des chefs locaux qui se sont succédés aux villages de BURUMBA ; Notamment à AVELUMA, BIZO, et KELENZI dépuis l'époque pré-colonial.

 

🇨🇩➡SEMBE

 

🇨🇩➡TIMOWU

 

🇨🇩➡ABALI

 

🇨🇩➡ABADHU

 

🇨🇩➡AWINGI

 

🇨🇩➡ABA

 

🇨🇩➡KERE

 

🇨🇩➡AGO

 

🇨🇩➡TSUBULE

 

🇨🇩➡LOKOMA

 

🇨🇩➡DHENGEWU

 

🇨🇩➡WENGE

 

🇨🇩➡NYAWEWE

 

🇨🇩➡AVUNGU

 

🇨🇩➡BAZIMA

 

🇨🇩➡DZIKUDHU

 

🇨🇩➡OVO

 

🇨🇩➡SORODHO

 

🇨🇩➡BOZO

 

🇨🇩➡SALIRA

 

🇨🇩➡RUDJUMBA

 

🇨🇩➡NZOTO

 

🇨🇩➡AVELUMA

 

🇨🇩➡ADI

 

🇨🇩➡RUGAMBO

 

🇨🇩➡SOMA

 

🇨🇩➡MOZO

 

🇨🇩➡MUKATO

 

 Article des revues périodiques/ tiré d'une carnet des voyages mené par Adirodu-Roger 2008

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