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Adirodu-Roger Cyber-Notes

Matafu ; L'une de localités tranquilles du groupement Bukiringi, localisée vers le Nord-Est dela RDC

4 Mars 2025 , Rédigé par Équipe de Webmasters

Matafu est l' une de localités dela chefferie des Walendu-Bindi situé en territoire d' Irumu province del' Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo 🇨🇩

Matafu est l' une de localités dela chefferie des Walendu-Bindi situé en territoire d' Irumu province del' Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo 🇨🇩

DONNÉES GÉNÉRALES DE LOCALITÉ MATAFU 

 

Notre enquête qui date depuis 2015 à 2023 révèle que, de nombreux genres sont transmis au départ par la tradition orale sont désormais diffusés à la fois par les vecteurs oraux traditionnels mais aussi par le biais de supports écrits et de médias comme la radio, la téléphonie et Internet.

 

BREVE HISTOIRE DE MATAFU 

 

Le nom Matafu que porte actuellement cette localité prend ses origines du nom Kamasti Matafu Timothée  premier chef  coutumier très influent du milieu ayant collaboré avec les autorités coloniales belges.

 

À l' époque coloniale, histoire ancienne renseigne que, l'autorité à l'échelle du village était représentée par un patriarche.

 

Matafu qui est la personne dont l'autorité était la plus forte pendant ce temps là.

 

L'autorité cheffale fut généralement entre les mains d'un vieillard dont le pouvoir s'exerce de plein droit sur l'ensemble de la communauté.

 

T. d' Ambroise Woyo d' heureuse mémoire voir la première famille régnante de Matafu 1990

 

Loin des sentiers touristiques, vous comprendrez mieux que localité Matafu fait parti des villages travailles ensemble » pour survivre et prospérer dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, où vous faites une promenade guidée et écoutez les récits anciens des anciens et les rituels de parade nuptiale et les célébrations de naissance du peuple Indru, qui habite le territoire d' Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

a) Situation géographique

 

Ell est limité de la manière suivante :

 

- Au Nord par localité Mbobi ;

 

- Au Sud par le localité Mangala ;

 

- A l'Est par localité Mutimba ;

 

- A l'Ouest par localité Mbaraza ;

 

Latitude : 1.17725, 

 

Longitude : 30.03576

 

RELIEF DU SOL ET LA VEGETATION DOMINANTE

 

Localité Matafu se situe en plein plateau vers le Nord-Est du groupement Bukiringi. 

 

Physiquement elle est dominé par des montagnes, des collines, et des vallées.

 

Le relief de Matafu est très accidenté par des monts et des montagnes tandis que sa végétation est caractérisée par quelques arbres fruitiers et non fruitiers.

 

Il n’a, ainsi, nulle frontière côtière. 

 

Localité est bâtie sur des plateaux constituant des savanes herbeuses. 

 

Son altitude moyenne est de 700m.

 

Localité Matafu se situe en plein plateau del'Ituri.

 

Il n’a, ainsi, nulle frontière côtière.

 

En revanche, Elle détient quelques hauts sommets, de grande importance en ce qui concerne l'agriculture surtout ;

 

1.Alébhé

 

2.Atsuka 

 

La particularité de la terre de Matafu provient de l’intersection entre la savane du jungle dela rivière lamatsé, et celle d'Angumé.

 

Ces deux paysages, opposés l’un à l’autre, s’harmonisent pour créer une réelle merveille, qui fait la beauté du village Matafu.

 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées, ruisseaux et rivières suivant. 

 

. 1 lamatsé

 

. 2 lelé

 

. 3 kpagyawu

 

. 4 Ablengba

 

Le sommet le plus élevé se trouve dans les monts ALEBHÉ avec une altitude d'environ 1550m, Bina aussi 1500m, Ajika 1400 environ, et Atsuka 1350m.

 

Sur le plan topographique, la localité Matafu possède des montagnes qui se présentent à l'aspect d'une zone inclinée légèrement. 

 

Les montagnes se trouvent encaissés dans un relief de très hautes montagnes qui ont profondément marqué son paysage naturel. 

 

CARACTERISTIQUES MÉTÉOROLOGIQUES DU MILIEU

 

La température moyenne est de 18 0°c. 

 

Il est aussi important d'indiquer que localité Matafu bénéficie d'un climat tropical avec deux saisons distinctes

 

La saison de pluie : elle va d'Avril à Mai et Septembre à Décembre.

 

La saison sèche : elle va de Javier à Mars et de Juin à Aout.

 

Le SOL

 

Le sol est un facteur important auquel la population donne une très grande valeur. 

 

En effet, plus ou moins 90% de la population de Matafu pratique l'agriculture.

 

Le sol reste le seul espoir pour la survie de cette population et permet d'organiser plusieurs cultures durant toute l'année et surtout à la période de conjoncture économique compte tenu de sa fertilité naturelle.

 

Ce sol permet de cultiver le Riz, Manioc, maïs, Haricot, Arachide, Bananier, Manguier,... ce qui constitue la principale activité de cette localité. (Adirodu Roger ; 2009).

 

Cette localité dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment ; le bois, perles, coltans, les diamants, le pétrole etc. Mais non encore exploités.

 

Végétation et sol Naturel :

 

La végétation de dela localité de Matafu est caractérisée par une savane herbeuse.

 

Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais.

 

Accessibilité et Voies de communication

 

Les routes sont les voies de communication les plus utilisées à Matafu.

 

Veut dire que, accessibilité du village se fait seulement par la voi terrestre

 

Donc les communications sont diverses formes car les routes relient les villages et localités voisines et l'extérieur.

 

C'est une voie étroite, généralement tracée par l'homme ou marquée par le passage répété des gens ou du bétail.

 

À cette occasion, les grands sentiers localisés sur les tronçons ci-après :

 

- Axe Matafu-Kelenzi ; à l'ouest

 

- Axe Matafu-Maga ; à l'est

 

- Axe Matafu-Mangala ; au sud

 

- Axe Matafu-Mbombi ; au nord

 

C'est une savane herbeuse dont la paille forme l'ancienne végétation.

 

Espèces phares de la flore

 

Le milieu se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.

 

En effet, on y rencontre la culture de tous les légumes dans les parcelles, des patates douces, des bananiers et certains arbres fruitiers.

 

De manière particulière, on trouve aussi une série de végétation d'eucalyptus plantés et d'autres arbres ornementaux comme le cyprès, le sapin et le cèdre en remplacement de la forêt des montagnes.

 

Le climat est chaud et humide dans la région du bassin fluvial, et plus sec et plus frais vers le sud. 

 

Durant la saison des pluies, les orages sont violents mais ne durent que quelques heures.

 

Le niveau de précipitations moyen pour l'ensemble du pays est de 107 centimètres d'eau.

 

La brousse change rapidement de visage. 

 

La végétation y est beaucoup moins dense et moins luxuriante. Elle est essentiellement constituée de petits arbres ressemblant à de petits bouleaux, mais dont les racines sont géantes et qui s’entremêlent à hauteur d'homme.

 

Le village est rempli de nombreux arbres, dont des arbres fruitiers, des arbustes et des fleurs.

 

De nombreux papillons et oiseaux, dont notre colonie de tisserands, abritent des tisserands à tête noire et des tisserands noirs de vieillot. 

 

La coquette de Matafu se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.

 

Sur cette photo, les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté. 

 

Le gazon pas plume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.

 

Ces arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues en travers Walendu-Bindi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

 

En plus de l’immersion dans la grande savane majestueuses, la découverte d’un peuple Ìndrŭ vous permettra de partager des moments magiques.

 

La nature fertile de la terre de la localité Matafu favorise l’épanouissement de sa flore, sans parler de ses zones d’eaux, marécages).

 

Le décor est marqué par les plantes tropicales et les savanes broussailleuses.

 

Le climat est chaud et humide dans la région du bassin fluvial, et plus sec et plus frais vers le sud.

 

Le niveau de précipitations moyen pour l'ensemble du pays est de 107 centimètres d'eau.

 

Cette localité est accessible par route seulement 

 

Matafu — aérodrome les plus proches se trouve à Aveba.

 

Matafu est l' une de localités dela chefferie des Walendu-Bindi situé en groupement Bukiringi, territoire d' Irumu province del' Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo 🇨🇩

 

Elle figure ainsi parmi les localités dela chefferie de Walendu-Bindi ayant une faible densité.

 

Selon l' église catholique notre source, l’isolement de ce village lui a permis de rester à l’abri des conflits qui ravagent l’est de la RDC depuis des décennies, ce qui lui a valu le surnom Matafu « Localité de la paix.

 

Mais cependant, à Matafu le calme règne en ce qui concerne la situation sécuritaire.

 

Pour consolider cette accalmie dans la zone qui a permis à la population de mener  une vie stable, des habitants demandent au gouvernement de vite démarrer le programme de désarmement des combattants candidats à la démobilisation. 

 

Protection pendant le processus de retour de déplacés dela guerre civile 

 

Alors que le processus de retour des camps s’est accéléré à partir de 2008/2014 et par la suite, de nombreux observateurs dela société civile ont averti qu’il risquait d’entraîner un autre conflit : une guerre de la terre, entre les familles et les clans, et aussi entre les investisseurs gouvernementaux et commerciaux et les clans. 

 

L’argument commun accompagnant ces avertissements était que vingt années de guerre et de déplacement avaient entraîné une « désintégration sociale en travers chefferie des Walendu-Bindi.

 

Dans le dialogue ouvert qui s’en est suivi, on pouvait percevoir leur désir de commencer à vivre réconciliés entre toute communauté.

 

Une possibilité de « devenir des constructeurs de paix », comme les serviteurs de Dieu ont invitent souvent à le faire, « en choisissant la voie de l’amour pour être en mesure de reconstruire localité matafu, mbombi, et mbaraza après la destruction causée par la guerre les années précédentes.

 

Notre regard a radicalement changé sur les choses et sur notre manière d’agir surtout en ce qui concerne l’attitude positive vis-à-vis dela situation sécuritaire raconte Mateso Jean Léonard habitant de localité Matafu.

 

C'est pour dire qu' à plusieurs reprises, localité Matafu a été une terre d’accueil des réfugiés fuyant des violences, en particulier dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi rescapés du génocide de 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2006, 2010 et 2014.

 

Après la guerre civile, la remise en état des abris locaux, ou la construction de nouvelles maisons en tôle s' observe, certainement dans le cadre de programmes d’auto-assistance.

 

POPULATION DE LOCALITÉ MATAFU

 

L’ensemble des informations recueillies dans cette localité indique que, certains des premiers habitants de localité Matafu, actuelle étaient de petits groupes de guerriers, agriculteurs, chasseurs, et pêcheurs.

 

Ils sont les fondateurs et premiers habitants de localité matafu suite aux fluxes migratoires au XVIème siècle.

 

Origines

 

Venus du (Sud-Soudan) plus précisément à partir de la vallée de rivière akobo.

 

La légende laisse entendre qu'ils constituèrent des proies faciles pour les esclavagistes musulmans et arabes de tout acabit qui écumaient leur région.

 

Par conséquent décident-ils d’avancer vers le royaume nyoro une région situé dans la partie du Nord-Ouest de l'Ouganda.

 

Arrivés de l'autre côté, ils ont découvert que, les peuples éleveurs nyoros et lwos occupaient déjà les meilleures terres.

 

Sans autorisation de pratiquer le commerce ni de faire brouter du bétail, les Ìndrŭ sont réduits à mendier, et mis en marge de la société de royaume nyoro.

 

Moins nombreux mais fragilisés par de fréquents conflits avec les lwo et nyoro, deux peuples essentiellement nilotiques.

 

Les Ìndrŭ de ce temps là ont donc adopté un mode de vie semi-nomade, allant de points d'eau en points d'eau sur d'immenses distances.

 

Par la suite, la tribu s’est déplacée vers le sud et a commencé à explorer différentes régions pour augmenter ses chances de survie.

 

Ici-bas, l'histoire orale renseigne que, leur isolement les a rendus vulnérables, les obligeant à se replier en Ituri actuelle, après une longue migration effectuée entre le 16ème et le 17ème siècle.
 

À partir de royaume nyoro, ces groupes de sédentaires ont voyagé d’un endroit à l’autre à la recherche de terres arables et autres racines sauvages.

 

Pour compléter leur régime alimentaire, les groupes suivaient également des troupeaux d’animaux sauvages tels que antilopes, éléphants, buffles, gnous, babouins,... les chassant avec des lances, arcs et des flèches.

 

La viande de brousse (gazelle, phacochère, singes, serpents, etc.) est d’ailleurs toujours appréciée dans cette partie rurale de groupement Bukiringi.

 

Au cours de cette migration, il y eut éclatement et autonomisation des différentes fractions.

 

C'est pourquoi, les petites entités de différentes localités qui vivent séparément aujourd'hui, formaient jadis un seul et même groupe d' abvunyabha.

 

Mais pendant plusieurs décennies, les Ìndrŭ sont alors contraints de délaisser leur mode de vie traditionnel. 

 

À la place, ils travaillent aux côtés des colons belges.

 

Selon la tradition orale des anciens ìndrŭ, la colonisation a bouleversé et ravagé le continent africain, détruit des ethnies, salit ses traditions, anéanti des cultures à certains niveau.

 

Alors, à moins de rendre les terres qui ont été volées pendant la colonisation, il n'y a pas de solution miracle.

 

Aujourd’hui, notre équipe de rédaction peut vous donner le rendez-vous avec les Ìndrŭ principalement établi à Matafu.

 

Ce peuple sera fier de partager avec vous ses coutumes et sa manière de vivre surprenante, si éloignée de notre quotidien.

 

De la démographie et capital humain

 

Globalement, la démographie de Matafu est marquée par la prégnance des effectifs féminins sur les effectifs masculins tant au niveau de Mbaraza et Mbobi qu’à l’échelle de toute le groupement Bukiringi.

 

Fécondité

 

En 2013, le taux de fécondité à matafu s'élève environ 4 enfants par femme.

 

Espérance de vie

 

L'espérance de vie décline à partir de 1991, atteint un minimum à 73,5 ans en 2004, puis remonte et est proche de 80.1 ans en 2017.

 

Société

 

 Les Ìndrŭ de localité matafu vivent au sein d'une communauté soudée, riche de traditions qui lient l'ensemble du groupe - ils semblent donc constituer une exception à cette règle.

 

Les parents sont considérés comme des dieux sur terre.

 

Après une longue migration entre le 16 et le 17 siècle, ils se sont installés d'abord au pied du mont-alebhé, puis sur la même montagne, et se fixent définitivement à Matafu, actuelle où ils vivent Aujourd'hui, dans des huttes, construites selon une technique traditionnelle à partir d’argile et de bouse de vache séchée.

 

Ces constructions leur offrent une protection contre les températures extrêmes et les intempéries que peut connaître localité Matafu. 

 

L'intérieur de leurs habitats est divisé en plusieurs parties, dont l'une d’entre elles est utilisée pour la cuisine et pour le stockage des provisions.

 

Avec l' arrivée de colonisateurs belges, leurs perspectives étant réduites avec le modernisme, puisque ils ont été contraints de trouver des moyens pour survivre et élargir leurs sources de revenus.

 

C’est pourquoi, ils se sont ouverts à l' ordre de l' administration coloniale , en proposant des visites au village, et de faire demonstrer  leur savoir-faire.

 

Surtout en ce qui concerne leur connaissance approfondie des plantes médicinales leur permet d’utiliser les ressources de la nature qui les entoure pour soigner les maladies et les blessures.
 

Au cours de notre enquête en 2008, le chef du village Matafu avait indiqué que, cette population connaît en général une croissance démographique rapide ; certaines raisons pouvant être à la base de cette augmentation rapide sont :

 

- l'exode rural dû au prestige que présente

 

- les naissances indésirables dues à la prostitution des jeunes filles et garçons.

 

- la présence des rescapés de guerre ;

 

- la non réglementation des naissances dans les foyers.

 

L'étude de l'évolution de la population est délicate à certain manque des données statistiques, ainsi que par leur fiabilité lorsqu'elle existe.

 

En effet, on reconnaît à la population de par les caractéristiques ci - après :

 

· Un attachement à la terre, la population est en effet sédentaire ;

 

· Adaptation aux conditions de vie dans l'exercice de ses activités. 

 

Cette population préfère éviter des problèmes de la nature à perturber la bonne marche de ses activités ;

 

En addition en rapport avec la population, nous avons :

 

· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. 

 

L’appellation Ìndrŭ leur permet de se différencier des autres Lendu qui sont ;

 

Lugbara et Bhâle

 

Dans un article intitulé « Ìndrŭ peuple mal connus à une appellation Ngiti publié par Adirodu Roger Androzo, montre qu'au fil de l'histoire – notamment coloniale – le mot « Ngiti», très utilisé, n'a cessé de désigner des réalités imprécises et fluctuantes, tantôt flatteuses, tantôt méprisantes, imaginées ou manipulées.

 

En général ; Localité Matafu a une population homogène, del' ethnie Ìndrŭ communément appelée Ngiti.

 

La dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis la période coloniale, mais l' ethnonyme exact utilisé par la population est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭ au pluriel.

 

Les Ìndrŭ sont une communauté ethnique (toujours de racine lendu), clans, avec des royautés traditionnelles.

 

Au xviie siècle, devenus nombreux, les Ìndrŭ se dispersent dans l'Ouest, du lac Albert jusqu'à la rive droite de la rivière Loya. 

 

Le peuple comporte plusieurs groupes claniques selon le dialecte et l'implantation géographique.

 

Tous ces groupes ont émigré depuis la corne del' Afrique, en passant par le royaume Nyoro puis se sont installés en Ituri, avant que certains ne se regroupent à Gety leur chef lieu depuis année 1933.

 

Il convier d'ajouter que c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens royaumes sont devenus des groupements établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers.

 

D'importantes communautés sont établies dans la savane.

 

Langues parlés

 

La population tant composée majoritairement de la tribu Ìndrŭ qui est un peuple non bantoue, c'est pourquoi, le ndrǔna reste une langue prédominante pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, les Ìndrŭ s'adonnent à la langue nationale parlée à l'Est du Congo : le Swahili.

 

La langue nationale de liaison est le Swahili. Mais aussi le français, est considérés comme langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite.

 

Le Swahili est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation. Elle est plus parlée dans les localités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur, le français reste la langue officielle et de bureau selon les lois du pays.

 

Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du territoire national.

 

La langue parlée est le ndrŭna qui appartient au grand groupe linguistique nilosaharienne avec un nombre de locuteurs estimé à environ 100 000 en chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

À ce sujet, nous tenons à préciser que, la langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, sur le mode de vie, mais permettent aussi d’édifier leur avenir. 

 

Elle le dispose des valeurs culturelles riches et variées. 

 

L'ALPHABET NDRǓNA

 

a,b,bh,bv,d,DH,dr,dy,dz,e,f,g,gb,gy,h,i,ī,k,kp,ky,l,m,mb,mv,n,nd,ndr,ng,ngb,ngy,ny,nz,o,p,pb,pf,r,s,t,td,tdy,tr,ts,u,ū,v,vh,w,y,z, '

 

NB : oyo yo nubhandubha ti imba ka itsumbi o ni dhuni

 

L'écriture de la langue NDRǓNA se compose de 53 lettres d'alphabet.

 

Ces graphèmes sont composées de deux types de lettres, à savoir :

 

-les lettres simples (27)

-les lettres composés sont formées soit de digraphes (22) et des trigraphes(4)

- les lettres c,j,q et x n'existent pas en NDRǓNA.

 

duandroolivier@gmail.com ELOIM

 

Lors de votre voyage à Matafu, vous n’aurez pas de mal à vous faire comprendre puisque la langue officielle dans cet village est le Français.

 

Néanmoins, vous vous rendrez vite compte que dans les zones rurales le Français laisse petit à petit sa place à des langues plus locales.

 

Le Français est la langue officielle du pays depuis l'époque colonial belges, même si elle est plutôt parlée dans les marchés et les petits commerce.

 

On la retrouve également dans les services de police ou de l’armé ainsi que sur certains documents officiels du gouvernement. 

 

Vous retrouverez un peu de Swahili aussi sur les affiches dans les rues ou sur les billets.

 

Une multitude de dialectes sont utilisés par les autres communautés bantoues en dehors de Ndrǔna.

 

Le Français langue officielle à Matafu 

 

Le Français est devenu la langue officielle et principale de Matafu depuis l’indépendance proclamée face aux Royaume dela Belgique en 1960. C’est la langue administrative, celle apprise à l’école, mais aussi celle utilisée dans les médias. 

 

Néanmoins, elle serait comprise et réellement parlée par seulement 100 personnes ce qui représente environ 6% de la population.

 

Les autres langues parlée 

 

Le Swahili est la seconde langue officielle du pays depuis 2005, même si elle est plutôt parlée dans les marchés et les petits commerce.

 

On la retrouve également dans les services de police ou de l’armé ainsi que sur certains documents officiels du gouvernement. Vous retrouverez un peu de Swahili aussi sur les affiches dans les rues ou sur les billets.

 

Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du territoire national. 

 

La monnaie officielle qui peut être utilisé. FC Franc congolais.

 

Comment les visiteurs étrangers peuvent dire bonjour aux habitants de Matafu ?

 

En langue Swahili il existe plusieurs façon de dire bonjour :

 

Bonjour à une personne : Hujambo

 

Bonjour à un groupe : Hamjambo

 

Bonjour en langage plus commun : 

 

Jambo, Sasa ou encore Mambo.

 

Pour aller plus loin : 

 

Au revoir : Kwa Heri

 

Merci : Asante

 

Merci beaucoup : Asante sana

 

Non merci : Sihitaji

 

Oui : Ndiyo

 

Non : Hapana

 

Pardon : Samahani

 

Pour le reste, vous pourrez parler le Français 

 

Comme dans toute localité, les gens ont des dialectes différents selon les Ethnies, mais la langue la plus prédominante et la plus répandue est le Ndrûna, et le Swahili.

 

Aspect politico administratif selon la coutume d'une localité

 

Depuis l' époque coloniale ; La localité Matafu avait à sa tête le chef, Kamatsi Timothée. 

 

Il doit être désigner selon la coutume et veillant à ce que celle-ci soit respectée et appliquée dans une société qui requit le système de la chefferie, autour de laquelle se structure toute société de sa jurudiction.

 

Son caractère sacré, obtenu suite à l'accomplissement correct des cérémonies rituelles du pouvoir en utilisant les symboles exigés à l'occasion.

 

Et donc voici ici bas, la succession des chefs depuis sa création à nos jours, mais sans la précision dela date, ni de mois, moin encore de l'année :

 

- 1  Kamatsi Timothée

 

- 2  Ablé Jacob

 

- 3  Matso Sengi

 

- 4 Apkoti Gaya 

 

Après sa mort, c'est Ablé Jacob qui avait remplacé Kamatsi, puis Matso Sengi à son tour, avait succédé à Ablé Jacob.

 

Notions sur le chef coutumier

 

Selon un chef coutumier est un initié qui exerce un pouvoir mystico-religieux sur sa communauté.

 

Il est également le notable placé à la tête d'une communauté et investi selon la tradition.

 

Le pouvoir de la divinité est respecté et craint par le peuple tout entier ; hommes, femmes et enfants lui sont soumis sans conditions et cela en tout temps et en toute circonstance.

 

Rythme de sa vie vis-à-vis des autres membres de la tribu !

 

Les habitants considèrent un chef de localité comme un homme parfait par son comportement exemplaire et son respect strict des règles sociales.

 

C`est ainsi qu'un homme qui s'illustre par des actes indécents, sera obligé à devenir Mwami afin de subir une transformation l'amenant ainsi à devenir un modèle dans la société.

 

Fonctionnement de Localité

 

Le chef de localité

 

Il est le représentant du gouvernement au village.

 

Il a comme rôle :

 

ü Il est la première autorité compétente du village.

 

ü Il est le garant de crédit du village, car il engage les dépenses et contrôle aussi la comptabilité.

 

ü Il assure la responsabilité du bon fonctionnement des services de l'état au niveau de la localité, il est le président du conseil de sécurité.

 

Le Régime foncier

 

Dans la localité Matafu comme chez tous les Ìndrŭ, la terre est régie par la culture dans laquelle un chef terrier est propriétaire et distributeur des terres suivant la convention de payement de la redevance coutumière ou une poule, chèvre compte tenu de l' étendu du terrain alloué. 

 

La convention initiale est héritée et très réputée par toutes les générations des souverains et leurs vassaux.

 

Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut.

 

Et donc, cette localité est administré par un chef appelés (kapita), qui est considéré officiellement comme le gardien des limites de toute la sphère de son entité.

 

DÉFIS MAJEURS POUR LE DÉVELOPPEMENT DE MATAFU

 

Violation des limites

 

La violation de limites est conçue comme une manoeuvre de l'occupation illégale de la superficie de l'aire protégée qui, très souvent, est occasionnée par la population locale suite à l'ignorance ou non des limites ainsi qu'à la mauvaise fois, laquelle peut conduire à la destruction de l'habitat. 

 

A cet effet, de suite de l'augmentation démographique, la population revendique souvent son droit foncier perdu lors de la création de localité matafu, mbombi, et mbaraza, tout en s'installant illicitement ?

 

Outre ce qui précède, la violation des limites est l'une des causes dangereuses pour l'avenir de la population de Matafu.

 

Spoliation des terres

 

La spoliation des terres est conçue comme une manoeuvre des opérations des ventes illicites de l'étendue vouée à la protection et à la préservation de la diversité biologique. 

 

Ainsi, les opérations sont générale-ment amorcés par les chefs des localités, et même par notables des villages lesquels octroient des superficies importantes des terres certainement dans les concessions de certaines communautés chrétiennes aux privés moyennant l'argent et autre libéralité en nature. 

 

Néanmoins des parties importante aussi sont vendus au regard de tous (villageois) dont cela entraine de fois de mécontentement des autochtones.

 

Comme recommandations

 

La médiation en offrant une solution « acceptable » peut contribuer à légitimer des rapports inégalitaires qui ne le sont pas. Les rapports de forces qui traversent la société influencent le processus de médiation par les acteurs de la société civile. 

 

Les intérêts corporatifs, tribaux et politiques influencent très souvent la médiation.

 

On doit avoir une stabilité des institutions, gouvernance et restauration de l’autorité de l’Etat

 

Pour une bonne gouvernance et une restauration de l’autorité de l’Etat, il faudrait que les gouvernants et les gouvernés se donnent le devoir de création des conditions de participation de toutes les forces vives de localité afin que chacun apporte sa contribution à l’édification d’une société où le développement, la cohésion locale et la paix se conjuguent dans un même temps.

 

C'est du moins ce qui ressort de nos différentes enquêtes. 2006-2015

 

EDUCATION

 

Si l’éducation scolaire a pris de l’ampleur à la suite du développement du système d’enseignement au Congo hérité de la colonisation, l’éducation reste d’abord une affaire de famille, qui en assure les fondements.

 

À une certaine époque, elle était aussi une charge collective garantie par la société, dans le sens où les parents du quartier ou du village pouvaient suppléer à l’éducation des enfants en sus de leurs parents biologiques.

 

Le milieu compte un nombre insuffisant d'école, et la population demande au gouvernement d'en construire d'autres pour permettre à l'ensemble d'enfants d'étudier dans des bonnes conditions.

 

C'est là où Adirodu Roger a fait ses études primaire à partir de l'année 1986.

 

Actuellement localité Matafu compte 

 

Une seule école primaire, et secondaire

 

Donc, il s'agit de EP. Matafu, et Sait Alphonse une école secondaire.

 

Concernant l'éducation des enfants 

 

Des pères se sont mis à rêver que leurs fils deviennent médecin pour soigner les vieux du village.

 

Ils souhaitent désormais bénéficier d’écoles, de dispensaires.

 

Mais tout cela doit s’accomplir à leur rythme, sans que rien ne leur soit imposé, c’est là tout le défi de la modernité que doivent relever les Ìndrŭ de Matafu.

 

Par ailleurs, certaines familles croyantes et pratiquantes continuent à prolonger l’éducation de leurs enfants à travers un encadrement religieux.

 

Les mouvements de jeunesse au sein des églises jouent un très grand rôle dans ce contexte.

 

En dépit des réformes successives qui se sont opérées au fil du temps, le système scolaire congolais tire ses origines du modèle belge.

 

Document interne du bureau dela localité Matafu 

 

Littérature orale

 

Dans ce village, la civilisation des Ìndrŭ est essentiellement une civilisation de parole, et l'histoire dela société se perçoit mieux à l'intérieur.

 

Pour ce qui est des traditions orales, leur contribution dans l'historiographie reste assez remarquable.

 

La transmission orale des traditions et des légendes est très importante chez les ìndrǔ, enseignée auprès des adolescents par les personnes les plus âgées et en particulier les femmes par le moyen de chants, de comptines.

 

Culture

 

La culture des Ìndrŭ est extrêmement riche et diversifiée.

 

Les  Ìndrŭ de localité matafu disposent de par son architecture traditionnelle, sa cuisine, ses festivals, ses cérémonies folkloriques, son artisanat et son organisation sociale calquée sur les valeurs ancestrales, son goût pour la musique, la danse, les vêtements, d’une immense culture unique.

 

Leur héritage, transmis de génération en génération, continuera d'enchanter ceux qui sont attirés par la beauté et la profondeur de leur culture unique.

 

Le meurtre et les agressions physiques sont interdites. 

 

Les valeurs ancestrales sont exprimées à travers les grands traits à savoir : les arts, le mariage/naissance, la mort et la spiritualité.

 

Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vaches et leur régime est patriarcal.

 

La dot « mukaga » chez les indru comprend :


- 1 vache mâle (génisse) « Tsiki-ikyi ». cette vache a la valeur de neuf chèvres. » 

 

- 1 taurillon « 1 imbo indri to ikyi-akpa» (cinq chèvres à vache male), 


- 1 taurillon « ifo indri to ikyi-akpa »(quatre chèvre en vache male). Ce taureau est la valeur de quatre chèvres. 

 

- 1 taurrillion « ibhu indri to ikyi-akpa » (Trois chèvres en vache male).

 

Ce taureau est la valeur de trois chèvres. 

 

- 1 chèvre en gestation « Ambori »

 

- 4 chèvres non gestante « kilikili indri »

 

Au total les indru dotent 4 vaches dont 1 vache femelle et 3 vaches mâles, 1 chèvre en gestation « Ambori » et 4 chèvres non gestantes « Kilikili indri ». 

 

A cela s’ajoute : 

 

- 2 houes qui symbolisent les efforts des parents pour chercher les rations alimentaires pour les enfants.

 

Elles sont inclues parmi les ¾ des biens recommandés qui peuvent autoriser le mariage ;

 

- 1 pièce de wax congolaise qui représente la peau de bête qui servait à porter l’enfant au dos par sa mère ;

 

- 1 couverture symbolisant la chaleur des parents à l’enfant ;

 

- 1 costume remplace la redingote qui sera utilisé contre le froid lors de paître des troupeaux par le gardien ou pasteur dans la brousse. 


En dehors de la dot il y a 1 chèvre « amba kodo »

 

Le Bouc n'apparaît nulle part parlant de la dote, pas même pour une cérémonie.

 

Selon notable Willy Androzo 

 

Il y a un temps je me rappelle, les gens dotaient même le porc 🐷 alors que ça ne figure pas dans la coutume.

 

) La dot et le mariage

 

? Dans ces cérémonies, les animaux utilisés sont la chèvre, le mouton et la poule.

 

Le porc et la vache sont aussi utilisés mais sont considérés comme des porte-malheur.

 

Le porc fait penser à l'enterrement et la vache à la sorcellerie surtout dans l'interprétation des rêves.

 

? Le corbeau est considéré comme poison.

 

La consommation de sa viande est interdite.

 

D'où une abondance des corbeaux dans les milieux ìndrŭ. Il est aussi le symbole du vol.

 

? Le hibou est le symbole d'un sorcier. Il est chassé toutes les fois que l'on découvre l'endroit où il niche.

 

? Les chenilles, les escargots, et plusieurs insectes de la forêt ne sont pas généralement consommés. 

 

Les seuls insectes consommés à matafu sont les sauterelles.

 

Le marié est le responsable et garant de tous les besoins familiaux.

 

Chaque homme marié doit avoir l'autorité sur ses femmes et ses enfants et même après que ses fils se soient mariés, il avait encore du pouvoir sur eux et leurs enfants.

 

Pour la plupart des cas, toutes les cérémonies de mariage sont accompagnées des chansons et des danses.
 

. Inceste/Adultère.

 

La société traditionnelle ìndrŭ de matafu règlemente la vie de famille et de couple comme suit :

 

· L'homme ne devrait pas coucher avec une autre femme sur son lit conjugal, que son épouse soit présente ou absente. Vice versa. 

 

Cet acte peut conduire à la mort de la femme lors d'accouchement, il peut bloquer l'accouchement, il peut conduire à l' infécondité de la femme, cela peut entrainer la mort du mari ou des enfants. 

 

Dans d'autres cas, la femme peut arriver à mettre au monde un bébé monstrueux. Par exemple ! 

 

Cet acte est préjudiciable à tout son foyer, c'est-à-dire il peut causer la mort de son épouse ou de ses enfants qu'il aura à engendrer de ce lit souillé avec une autre femme. Le lit conjugal est considéré comme sacré.

 

· La désertion du toit conjugal par une femme mariée, à l'issue d'une dispute, est une contravention aux coutumes si celle-ci est allée se réfugié en dehors de la famille de son mari. 

 

Peut- être elle peut avoir eu des visites de ses ex-fiancés ou prétendants, elle peut s'exposer à des nouveaux prétendants etc. 

 

Alors si après conseils de ses parents, elle décide de regagner son foyer, le conseil familial devrait se réunir pour examiner le cas. 

 

Observation d' Adirodu Roger 1995

 

Importance dela Famille selon la maman Androsi Jeannette

 

Considérée et reconnue par la constitution du pays ainsi que par le code de la famille comme la cellule mère de la nation, la famille congolaise est confrontée aujourd’hui à un dualisme culturel qui la place devant des choix à opérer renseigne  Jeannette Androsi la maman biologique de Roger Adirodu.

 

Si la naissance est toujours considérée comme une bénédiction parce qu’elle assure la continuité de la famille et la pérennité du clan, la mort par contre apparaît comme un désastre, et le mariage un pont entre les familles.

 

Les cérémonies de naissance, de mariage et de décès réunissent toujours tous les membres du clan.

 

C’est l’occasion de faire le point sur l’état de la famille et de résoudre les différends éventuels au sein de celle-ci.

 

Ces rassemblements sont en général présidés par la personne la plus âgée et donnent lieu à des réjouissances et des retrouvailles.

 

Toutefois, on reconnaît dans la culture Ìndrŭ l'existence de la mort, mais on n'accepte que celle qui vient de Dieu.

 

Aussi que les causes de la mort sont multiples : maladie, accident, vieillesse, suicide assassinat, ...  

 

Aspect social

 

L’organisation sociale repose sur la famille élargie, à tendance matrilinéaire, mais devenue patrilinéaire.

 

La famille qui est l'unité clanique de base est désignée par l'expression placée sous la direction d'un homme âgé appartenant à la dernière génération des parents.

 

Elle rassemble tous les individus issus d'un même ancêtre génétique.

 

Souvent les individus s'identifient à leur clan d'origine dont ils portent le nom de l'ancêtre fondateur.

 

L'appartenance au clan se transmet donc par les hommes et non par les femmes, les enfants se rattachent à deux clans mais non dans la même mesure. L'enfant est membre à part entière du clan de son père.

 

Dans ce village un bon nombre des foyers ont des maison séparés par sa cuisine, principalement construit en tôle et quelques huttes aussi. 

 

Aujourd'hui, le premier construit en tôle et le plus courant est construit avec un remplissage en boue.

 

Mais toutes les maisons dans lesquelles Adirodu Roger et quelques membres dela famille maternelle ont vécu long temps à Matafu avaient un sol en terre. 

 

Selon les propos d' Adirodu Roger, les enfants mangeaient sur une natte de raphia tandis que les adultes étaient assis à table.

 

Il n'y avait pas de plafonds mais des charpentes apparentes.

 

De plus, il n'y avait ni eau ni électricité.

 

L'éclairage était une petite lampe remplie des pétroles qui donnait une lumière de fond. 

 

DECOUVERTES

 

À la lumière des résultats obtenus, le groupement Bukiringi comprend 28 localités.

 

Au côté d' Abvunya nous avons 7 localités qui  sont :

 

Ø La localité Matafu ;

 

Ø La localité Mbobi ;

 

Ø La localité Mbaraza ;

 

Ø La localité Mangala ;

 

Ø La localité Oyina ;

 

Ø Localité Zoko ;

 

Ø Localité Nyasinga.

 

Dans ces localités, les villages sont liés à l'administration tandis que les clans et les lignages (des échelles plus locales) sont marqués par des modes de gestions plus traditionnelles.

 

L'agriculture

 

Elle occupe une grande partie de la population de Matafu.

 

De même, elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....)

 

L'agriculture : la quasi-totalité de la population de Matafu est agricultrice bien que pour les un(e)s c'est une activité secondaire mais pour la majorité c'est une activité principale.

 

Les cultures qu'on peut trouvées dans le groupement de Matafu :

 

§ La culture de sorgho,

 

§ La culture des haricots,

 

§ La culture de maïs,

 

§ La culture de pomme de terre,

 

§ La culture de patate douce,

 

§ La culture de manioc,...

 

Malgré toutes ces cultures, la production est toujours déficitaire à cause de manque de moyen financier de la population pour améliorer les méthodes (fertilisation du sol par exemple) et techniques.

 

Dans l'aspect socio-économique

 

Localité Matafu est un lieu qui présente d'énormes potentialités économiques dans le groupement Bukiringi.

 

Pour se faire, les paysans contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux.


Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pommes de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux notamment ( Bukiringi centre, Kengelu, Aveba, Niankunde, Gety-Etat, Bunia, Kasenyi, Tchomia, Boga, Burasi, ...) où le surplus exporté vers le pay voisin Ouganda.

 

Alors que depuis le Régime Colonial Belge, la chefferie de Walendu-Bindi connait un développement économique inférieur aux autres régions du pay, et aujourd’hui, les Ìndrŭs de matafu sont tournés vers l’avenir et rêvent de voir leur région prospérer.

 

L'échange s'effectue en monnaie locale, le franc congolais, en dollar américain, ou en shilling ougandais.

 

Les produits manufacturés sont vendus aux marchés, dans des des boutiques, et kiosques le long dela route, et avenues.

 

Selon certains habitants de matafu,  n' oublions jamais que, l'agriculture est la base de notre existence et qu'elle mérite notre respect et notre soutien.

 

Obtenez une compréhension directe en voyant les méthodes agricoles traditionnelles et comment ces cultures sont transformées. 

 

Vous entendrez comment cela a un impact sur la terre et la pression pour plus de nourriture (la femme de Matafu moyenne donne naissance à 3,5 enfants dans sa vie). 

 

Elevage

 

Cette activité est traditionnellement pratiquée partout. Les éleveurs pratiquent surtout un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique.

 

L'élevage est la seconde activité dominante après l`agriculture mais aussi une source de revenu de la population de cette région.

 

La plupart de ménage pratique au moins l`élevage de petit bétail et de la basse cour, notamment les poules, lapins, canards, cobayes, chèvres, porcs et moutons..

 

À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.

 

Cette activité est traditionnellement pratiquée partout.

 

Les éleveurs pratiquent un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique.

 

À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.

 

L'élevage constitue des revenues non négligeables, les produits étaient jadis utilisé non seulement pour la consommation mais aussi pour la commercialisation lors des conflits interethnique qui ont ravagé l'Ituri, en 1999.

 

Une grande partie du bétail a été pillée, il en a été de même cas de la guerre dite de libération en 1992 et ceci n'est épargné pas d'autres rebellions comme : celle du FRPI.

 

Etant donné que la sécurité avait commencée à se rétablir dans la région, cette activité a aussi repris.

 

Ainsi on y rencontre quelques espèces que voici les bovins, les porcins, les lapins et volailles sur toute l'étendue localité.

 

Moyens de transport 

 

Au village Matafu, le transport de personnes est assuré par les motards qui sont souvent permanant le long de la route principale Boga-Bunia.

 

Les transports des biens est assuré par le gros camions souvent de marque FUSO.

 

Les infrastructures scolaires

 

En ce qui concerne les institutions éducatives,  le milieu de Matafu n' a pas été oubliée pour permettre le développement socio-culturel dans l'ensemble de la chefferie de Walendu-Bindi.

 

Mais aussi ; Le milieu compte un nombre insuffisant d'école, et la population demande au gouvernement d'en construire d'autres pour permettre à l'ensemble d'enfants d'étudier dans des bonnes conditions.

 

Si l’éducation scolaire a pris de l’ampleur à la suite du développement du système d’enseignement au Congo hérité de la colonisation, l’éducation reste d’abord une affaire de famille, qui en assure les fondements.

 

À une certaine époque, elle était aussi une charge collective garantie par la société, dans le sens où les parents du quartier ou du village pouvaient suppléer à l’éducation des enfants en sus de leurs parents biologiques.

 

Localité Matafu dispose d'une école secondaire, et une école primaire appartenant à l'église catholique et reconnus officiellement par l'état congolais.

 

Ce phénomène a été perturbé par la longue crise économique que le pays a connue et dont les conséquences ont totalement déstructuré la cellule familiale et l’autorité parentale.

 

Par ailleurs, certaines familles croyantes et pratiquantes continuent à prolonger l’éducation de leurs enfants à travers un encadrement religieux.

 

En dépit des réformes successives qui se sont opérées au fil du temps, le système scolaire congolais tire ses origines du modèle belge.

 

Culture générale : Le football, le karaté,   et la boxe sont tous des passe-temps populaires.

 

Au point de loisir, à part le stade de football situé non loin del' église catholique de Matafu, il n’y a aucun autre endroit de divertissement pour les amateurs de balon rond.

 

Réseaux  mobiles de Communication

 

La télécommunication dans l' agglomération de Matafu est à la vie, mais à moindre degré.

 

Les réseaux Vodacom, Airtel, sont opérationnels dans cette agglomération où les téléphones mobiles essayent de gagner le marché locale depuis 2010.

 

La technologie est très importante pour mener des recherches  à Matafu.

 

Depuis plusieurs années.

 

Si les Ìndrŭ de localité Matafu semblent fortement attachés à leurs traditions, ils sont aussi en contact permanent avec la modernité, et les usages de téléphone Android se mis peu à peu à évoluer.

 

Apporter un ordinateur équipé d’une batterie longue durée parce que des pannes de puissance potentiellement longs et fréquents, surtout peuvent se produire. 

 

Apportez un appareil photo, mais se rendent compte que bien qu’ougandais jouissent en général d’avoir pris en photo, vous devriez toujours demander la permission tout d’abord. 

 

Enfin, il est essentiel d’avoir un téléphone cellulaire local. 

 

Vous pouvez acheter un bon téléphone cellulaire pour environ 15 $ dans n’importe quelle ville. 

 

Il est également considéré comme poli d’appeler quelqu'un plutôt que de les faire pour vous appeler (en partie parce que recevoir un appel est gratuit, mais en faisant un seul coûte cher).

 

De petits commerces des produits alimentaires, des quelques produits manufacturés et des hydrocarbures se manifestent le long dela route secondaire N⁰ 431 dans des petits centres en travers le groupement de Bukiringi.

 

(Source : entretien avec Mateso Sengi le chef honoraire de localité Matafu 2008)

 

Situation sanitaire

 

La localité Matafu a à son sein un seul Poste de santé implanté par la Zone de Santé rural de Gety-Mission avant 2010 selon une source hospitalière.

 

La situation sanitaire à Matafu reste précaire. Par rapport aux conditions sociales de vie, il existe un certain nombre des maladies qui reviennent régulièrement, parmi les maladies récurrentes, nous citons :

 

Le paludisme ;

 

L’infection respiratoire aigüe ;


Pour ce qui concerne le paludisme, il faut comprenez avec moi que, la négligence de la population de non utilisation des moustiquaires par les autochtones est souvent dénoncée par les agents dela santé.

 

Parce que ces derniers ont l’habitude de s’exposer longtemps à l’extérieur pendant la nuit à cause du climat et c’est par ce moment qu’ils allaient se reposer tout en tant beaucoup piqués par les moustiques.

 

Pour l’infection respiratoire aiguë, celle-ci frappe de plus en plus les enfants et, c’est beaucoup dit par le vent fort sur lesquels ils sont exposés, pour la diarrhée, c’est beaucoup dit par le régime alimentaire et des eaux non usées ou de la rivière consommée par la population de certains coins de matafu.

 

Le médecin chef de zone de santé de Gety déplore souvent l’insuffisance de médicaments dans les centres de santé encore opérationnels pour la prise en charge des patients.

 

Il se plaint en outre de manque d’appui de partenaires dans cette zone :

 

« La grande difficulté est que la population ne peut pas subvenir à tous ses besoins. Y compris la santé. Il fallait que les humanitaires puissent nous accompagner pour d’abord subventionner les soins ».

 

Les médicaments traceurs pour l’ensemble de zones de santé sont le Paracétamol ; le Mebendazole, l’Artesunate et l’Amoxycilline.

 

À notre source d' ajouter que, la plupart des structures sanitaires dela chefferie des Walendu-Bindi ne répondent pas aux normes modernes de structures de santé par manque d’infrastructures adéquates pour la prise en charge des malades.

 

En ce qui concerne la disponibilité des médicaments, la Zone de santé dispose des pharmacies de médicaments mais qui, souvent connaissent une forte rupture d’intrants spécifiques.

 

Et, Pour des cas graves des maladies, il nous a été signalé que tous ces centres de santé transfèrent les malades à l’hôpital général de référence, en cas de persistance et de carence des médecins les infirmièrs spécialistes  transferts les malades aux grands hôpitaux de grandes agglomérations.

 

De leur côté, les autorités sanitaires locales et les notables souhaitent l’aboutissement heureux du processus de paix initié par le gouvernement pour la relance des activités, y compris dans des structures sanitaires.

 

Enfin, la médecine traditionnelle, qui fait surtout appel à la phytothérapie, a encore de beaux jours devant elle, les services de santé publics étant largement déficients.

 

Artisanat

 

Les activités de menuiserie, de scierie, de tissage, de vannerie, poterie, de sculpture sont bien connues à Matafu et sont exercées avec un goût raffiné.

 

Fort malheureusement, ces activités ne sont pas en pleine expansion par manque d'encadrement des artisans et surtout suite à l'enclavement du groupement Bukiringi.

 

L'artisanat est exercé avec finesse et procure un petit revenu de subsistance aux artistes.

 

L'enclavement du groupement Bukiringi ne permet pas aux producteurs de vendre assez pour ne survivre que cette activité.

 

Par ailleurs, l'on constate que l'artisanat, une fois recadrer, redynamiser et restructurer, ouvrirait le groupement Bukiringi au tourisme et procurerait des ressources considérables aux exploitations d'oeuvres d'art et partant, assurerait un revenu en plus à l' état.

 

Les différentes religions

 

Sur le plan spirituel, Walendu-Bindi est un milieu où le christianisme prend une ampleur considérable.

 

Les différentes religions sont une grande importance dans le quotidien de la population qui est en plus très fervente.

 

Mais des multiples religions sont pratiquées mais ci-dessous, majoritaires sont notamment :

 

catholiques, protestantes, auxquelles s'ajoute les églises qui naissent au jour le jour.

 

Les habitants de Matafu sont majoritairement chrétiens. 

 

Beaucoup vivent sous le catholicisme, d’autres sont anglicans et le peu qui reste, animistes.

 

Le christianisme

 

Les lieux de culte sont principalement des églises et des temples chrétiens.

 

Une majorité de la population prient le Seigneur Jésus-Christ. 

 

Catholiques ou anglicans, les chrétiens vivent au quotidien de leur croyance. 

 

Ainsi les jours fériés, durant l’année :

 

Le jour de Noël (25 décembre)

 

Le 1 er janvier est dit Jour de l'an (nouveau) ou du Nouvel An parce que premier jour de l'année qualifiée aujourd'hui de civile du calendrier grégorien, et à ce titre férié dans de nombreux pays.

 

Les croyances ancestrales

 

Selon le recensement de 2014 seulement 0,1 % de la population suivrait exclusivement les religions traditionnelles africaines, cependant une part beaucoup plus importante d'adhérents au christianisme ou certaines personnes continue de pratiquer des rites traditionnels.

 

Une étude menée par Adirodu Roger en de 2010 a montré qu'environ 27 % des indru dit (ngiti ) croient que, les sacrifices aux ancêtres peuvent protéger du mal.

 

Ce qui signifie que leurs croyances en les âmes et les esprits prennent source dans tous les éléments naturels et les êtres vivants.

 

Les croyances traditionnelles et le culte des ancêtres coexistent avec le christianisme. 

 

Mais aussi une sorte de divinité – faisait partie intégrante de la vie quotidienne dans la société précoloniale et toutes les activités sociales prenaient grand soin de ne pas offenser les dieux. 

 

Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les guérisseurs traditionnelle vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.

 

La chasse

 

La chasse est aussi une activité rémunératrice dans ce village et concerne surtout les petits gibiers.

 

Cette chasse s'effectue dans les brousses vers les exploitations agricoles et quelque fois à la limite de Matafu.

 

Les produits procurés par les forêts des à Matafu 

 

sont :

 

Gibiers, médicaments, champignons, chenilles, fruits, lianes pour la construction des maisons et pour les métiers artistiques, miel naturel, minerais, bois de chauffe, paille pour couvrir les cases, Stick d'arbres pour la construction des maisons, résines, etc.

 

De la pratique des feux de brousse

 

Le feu est l'outil privilégié des agriculteurs traditionnels pour l'installation de leurs champs après défrichement de la forêt. 

 

Pour l'éleveur, l'utilisation de feu favorise l'apparition des jeunes repousses des graminées vivaces très appréciées par le bétail.

 

En zone humide, les feux sont généralement maîtrisés. Les conditions climatiques ne favorisent pas leur extension en dehors des zones mises à feu. 

 

Dans les zones sèches particulièrement, la maîtrise du feu est difficile et des incendies incontrôlés anéantissent en quelques jours les réserves ligneuses et herbacées sur des milliers d'hectares. 

 

C'est surtout la végétation ligneuse et les herbacées annuelles qui en souffrent.

 

Les principaux effets de ces feux de brousse sont l'accélération de l'érosion, particulièrement en zones accidentées et à forte pluviosité, la destruction de l'humus conduisant à la perte de la fertilité des sols et l'appauvrissement de la flore par la destruction des graines des plantes annuelles.

 

Ces activités sont : la chasse, le piégeage, la pêche, les rites d'initiation par la circoncision indigène, l'évocation des ancêtres, tissage (de paniers, gibecières, nasses, nattes, tissus à raphia, vans,...), initiations culturelles, apprentissage de métiers, ramassage des bois, fabrication des manches des outils (couteau, machette, lance, hache, pioche, houe), fabrication des mortiers, des malaxeurs, des spatules, et tout autre objet d'usage domestique.

 

Collecte des données

 

Une fois que vous accédez à la Communauté, vous devez toujours convaincre que leur participation est utile de leur temps.

 

 Si la Communauté ne comprend pas pourquoi votre recherche est important pour eux, vous pouvez vous retrouver sans les bonnes données.

 

Adirodu Roger Androzo 

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