Après l’attaque dirigée le matin de ce mardi 20 octobre 2020 contre la prison centrale de Béni Kangbayi, la société civile coordination de la ville de Beni émet des craintes loi
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Attaque contre la prison de Béni : La société civile émet des craintes et appelle à l’ouverture d’une enquête.
Cette structure citoyenne craint que la menace sécuritaire soit plus grande dans les prochains jours contre la ville et le territoire de Béni.
Par le biais de son président, Kizito Bin Hangi, la société civile de Beni, redoute le renforcement des rangs des rebelles Ougandais de l’ADF ainsi que ceux des miliciens maï-maï actifs dans la région.
« Pour nous, c’est une désolation et une crainte parce que nous craignons que les rangs des ADF et des Mai-mai soient renforcés par ces détenus, désormais évadés.
Ceci peut être maintenant à la base de l’insécurité grandissante. Et là nous craignons que les attaques des Adf, risquent de se multiplier dans d’autres parties du pays », a-t-il déclaré.
Entre temps, les forces vives de Beni voient dans cette évasion une source d’impunité à l’égard des détenus, qui étaient cités dans les massacres des civils qui sévissent dans la zone.
Elles parlent aussi à ce stade, d’une évasion qui vient de plus, effacer les traces, qui permettraient de faire éclater la vérité dans le procès attendu dans l’affaire des ADF, présentés comme principaux auteurs des tueries des civils.
La société civile qui regrette aussi que des assaillants aient été capables du pire à cette maison carcérale, malgré la présence non négligeable en ce lieu des éléments de sécurité, croit que des sérieuses enquêtes doivent être menées.
« On s’étonne comment les assaillants peuvent venir à un nombre suffisant jusqu’à casser la porte de la prison et libérer les détenus.
Nous pensons qu’il y a lieu qu’on puisse mener des enquêtes sérieuses pour établir les responsabilités des uns et des autres, mais aussi pour connaître les vrais assaillants qui sont venus attaquer cette prison« , renchérit-t-elle.
Il convient de rappeler que cette évasion intervient dans une période où les habitants de la ville et territoire de Beni traversent un climat sécuritaire tendu, suite à la recrudescence des attaques des rebelles présumés Ougandais de l’ADF dans les grandes agglomérations de Beni territoire.
Face à cette situation, un sénateur propose la relève de l’auditeur militaire de Beni après l’évasion à la prison centrale de Beni.
Le sénateur Jean Mukinti Baumbilia condamne l’évasion des pensionnaires à la prison centrale de Kagbayi à Beni. Il s’est exprimé sur cette question ce mardi 20 octobre à Kinshasa, dans interview accordée à larepublique.net.
Pour lui, la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu a failli à sa mission. Il appelle à la relève de l’auditeur militaire de Beni et à repasser l’organisation de cette cour.
Dans sa réaction, le sénateur Jean Mukinti Baumbilia dit ne pas être surpris de cette nouvelle évasion. Il craint que cette situation entraîne des tueries massives dans la région.
« Je ne suis pas surpris par ce qui s’est passé à Beni. On ne devrait que s’y attendre.
Il y a une certaine négligence de la part des autorités. Ce qui vient de se passer à Beni, c’est vraiment très regrettable parce qu’on vient de déverser dans le milieu dans des grands criminels.
Le risque est que ces rebelles partent renforcer ceux qui sont en brousse. » explique le sénateur Jean Mukinti Baumbilia.
L’élu du Nord-Kivu propose la relève de l’auditeur de cette cour militaire opérationnelle.
Selon lui, ce magistrat a failli à sa mission étant donné que plus de 80 pourcents de détenus de cette prison sont ses justiciables.
« Pourtant ce sont des choses qu’on devrait éviter. Quand je finissais mes vacances parlementaires à Beni, j’avais alerté sur ça.
Vous avez affaire à la prison de Kabgayi où plus de 80 pourcents de détenus de cette prison sont des justiciables de la cour opérationnelle. Ils font deux ou trois ans sans être jugés » regrette cet ancien vice-président de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu.
Jean Mukinti Baumbilia propose aussi que le fonctionnement de cette cour soit réadapté à la situation opérationnelle sur le terrain.
« Les opérations de Beni sont chapeautées par 4 à 5 généraux. Une cour opérationnelle a pour premier objectif la discipline militaire.
Comment un colonel peut discipliner un général ? ça veut dire que cette cour n’est pas adaptée à la réalité des opérations dans la région. » conclut-il.
Il promet continuer des démarches auprès des autorités politiques au national pour trouver solution sur le dossier de cette cour.
Le jeudi 15 octobre 2020, la ville de Beni commémore, le 6 ème triste anniversaire du début des massacres contre civils par ceux que les services de sécurité appelleront des rébélles islamistes ADF qui endeullent souvent la région de Beni situé vers l'est dela Rdc
🔴🇨🇩Du jour au lendemain, ce sont des massacres des civils qui se font enregistrer souventen ville tout comme en territoire de Beni.
Dans la ville de Beni la série des massacres débute par les tueries en masse par les Adf à Ngadi dans la commune Rwenzori le 15octobre 2015.
Dans la région de Beni, les tueries sont attribuées au groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) qui sont des rebelles musulmans ougandais installés dans l’est de la RDC depuis 1995.
Ce mardi la population se rappelle de toutes les victimes depuis cette date.
Beni/6ème Année des massacres contre la population victimes : ” On nous tue et les sentinelles s’enrichissent d'après le député élu de Beni-Ville ” (Kasereka Watevwa Kizerbo).
Le député national élu de la ville de Beni, Kasereka Watevwa Kizerbo déplore l’attitude de la communauté internationale dont le silence face à ces crimes inédits en RDC ne fait objet d’aucune préoccupation alors que la RDC est membre de cette même communauté internationale.
La présence de la monusco à Beni et tout son arsenal militaire semble avoir une autre mission que celle de la protection des civils vu que depuis toutes ces six années on tue les civils dans plusieurs agglomérations situées à moins de 2 km d’une des importantes bases des casques bleus de la RDC à Mavivi, c’est une honte et aucun paysan ne peut nous le pardonner déclare l’élu de Beni.
Tout en encourageant les forces armées de la RDC qui ont déjà perdu plusieurs de ses éléments dans cette guerre, Kasereka Watevwa Kizerbo demande à la justice militaire de mener des enquêtes non partisanes pour dénicher les collaborateurs des égorgeurs qui se cacheraient à la fois dans la population et dans l’armée et surtout que le sang de la population de Beni est devenu un vrai fond de commerce pour certains officiers supérieurs de l’armée qui se sont achetés des belles maisons dans plusieurs villes de la RDC et roulent carrosse en ville de Beni et ailleurs oubliant des milliers des familles qui ont et continuent à perdre les leurs.
“Six ans c’est trop pour en finir avec un groupe des gens qui se promènent femmes, enfants et vieillards chaque jour en brousse décimant tout à leur passage mais dont les centaines des casques bleus, des militaires et policiers de la RDC ne savent attaquer et neutraliser, on dirait une bande des gens ayant le droit de tuer et le droit d’être protégés par les puissants de ce monde,” regrette le député Kasereka Watevwa Kizerbo.
Pour lui il est temps que cela cesse et que justice soit rendu pour ne serait-ce que consoler les familles rescapées et honorer la mémoire des morts.
Précisons que l’Hon Kasereka Watevwa Kizerbo co-organise une messe en mémoire des victimes du 15 Octobre 2020 avec la jeunesse de Ngadi, premier quartier victime de ce massacre en ville de Beni.
La messe se tient au stade de Ngadi depuis 09 heures locales de ce vendredi 15 octobre 2020.
Pour la société civile locale, ce triste anniversaire constitue l’occasion de rappeler à l’opinion nationale et internationale qu’il faut envisager toutes les voies et tous les moyens pour mettre fin à ce cycle de violences.
« Le soutien de la Monusco aux FARDC et l’action militaire pour protéger les populations civiles ne suffisent pas à elles seules pour stabiliser la partie est de la RDC », déclare pour sa part le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies chargé de la protection et des opérations en RDC.
Souvent ; Les militants de ce groupe de pression en ville de Beni, sollicitent l’ appui de tout le monde pour que les AdF soient totalement anéantis.
Beni-térritoire-province du Nord-Kivu : Une femme relâchée par les présumés ADF suite à la pression militaire près de Mwenda dans l'est dela Rdc
🇨🇩🇨🇩🇨🇩Les informations en notre possession révèle que, une personne a été relâchée ce mardi 13 octobre 2020 à Bahatsa agglomération située près du village de Mwenda secteur de Ruwenzori territoire de Beni province du Nord-Kivu.
La nommée Edwije a été libérée lors d’une offensive lassée par les éléments des FARDC contre les assaillants dans la région .
Selon Malikidogo Willy chef de la localité Kilya qui livre cette information, la victime venait de passer 3 mois entre les mains des rebelles .
Cette autorité appelle la population aux dénonciations de cas suspect dans la région et à continuer de collaborer avec les éléments des FARDC.
EN MÊME TEMP : Deux miliciens maïmaï neutralisés et un autre capturé lors d’une attaque d’une position FARDC à AVEY.
Deux miliciens maïmaï neutralisés et un autre capturé par les FARDC lors d'une attaque de la position militaire de ces miliciens à AVEY.
La société civile de MANTUMBI qui nous livre la nouvelle indique que le groupe de cette milice n'est pas encore identifié.
D’après les sources militaires sur place, c’est au tour de 13heures d’hier lundi que leur position d’AVEY a été attaquée par un groupe des miliciens inconnus témoigne EZECHIEL SIKULI, président de la société civile de Mantumbi. Un milicien du nom de LUSENGE Serge a été capturé sur le champ et pourra éclairer la justice davantage sur l’identité de leur groupe conclut notre source.
L'ACTUALITÉ DELA RÉGION C'EST AUSSI
Le piège des sauterelles interdit en secteur de Ruwenzori suite à l’insécurité
Le chef de secteur de Ruwenzori en territoire de Beni vient d’interdire les activités de piège des sauterelles dans son entité.
Dans un communiqué signé par Boozi Sindiwako, cette décision fait suite à l’insécurité dans sa juridiction.
Cependant, le même communiqué fait savoir que ceux qui ont des clôtures peuvent mener cette activité à la seule condition de ne pas rassembler plusieurs personnes.
Au mois d’octobre et novembre, plusieurs habitants se livrent à cette activité qui génère des recettes à plusieurs ménages.
À Oicha chef lieu du térritoire de Beni ; Le nommé Nguru-Muke un enseignant a été assassiné par des hommes armés à Oïcha
Quelques coups de balle ont été entendus dans la cité d’Oïcha en territoire de Beni la nuit dimanche à ce lundi 12 octobre 2020.
Le bourgmestre de l’entité précitée indique qu’il s’agissait d’un groupe d’hommes armés ayant logé des coups de balle réels dans le corps d’un civil. Kikuku Nicolas précise à élection-net.com, que la victime a aussitôt succombé de ses blessures.
Cette autorité administrative rapporte, par ailleurs, que le corps de l’infortuné a été levé du lieu du drame puis conduit à la morgue de l’hôpital général d’Oïcha.
Pendant ce temps, les habitants sont rougis de colère suite à ce nouvel incident intervenu dans un moment crucial où la région de Beni est secouée par l’activisme des présumés rebelles ADF.
“Les enquêtes sont déjà ouvertes… il y a une ligne qu’on est en train de suivre. Si Dieu nous accorde la chance, on peut aboutir à quelque chose”, rassure Kikuku Nicolas.
La même nuit au sud del'Ituri : Un opérateur économique tué par des hommes armés à Irumu.
Alors qu’il se trouvait à son domicile, un civil a été tué par des hommes armés dans la chefferie Walese Vukuntu en territoire d’Irumu, province de l’Ituri.
Opérateur économique connu dans la région, l’infortuné décédée la nuit du dimanche à lundi 12 octobre 2020. Les sources sur place soulignent que les auteurs du crime se sont contentés à tuer leur cible.
Du côté de la jeunesse locale, un appel vibrant est lancé aux autorités compétentes après ce meurtre. Georges Mukosasenge, président de cette structure juvénile invite les autorités militaires à identifier leurs éléments circulant en arme dans la région.
“Que les autorités nous garantissent la sécurité. Ces derniers temps, nous ne voulons pas l’arrivée des militaires non contrôlés car il y a des militaires qui arrivent sans document qui atteste leur mouvement. Nous invitons les autorités à veiller que ces militaires soient identifiés”, explique-t-il.
À même occasion, Georges Mukosasenge appelle la jeunesse à la vigilance dans l’objectif de sécuriser le milieu. Notons que l’operateur économique tué s’appellait Nzororo Ndamanga
Dieubon Mughenze depuis Beni
En térritoire Beni : Un papa chef d'un ménage a été décapité par son voisin à Lume localité situé dans le sécteur de Rwenzorie, vers l'est dela Rdc
🔴🇨🇩🇨🇩🇨🇩Un homme a été tué par une personne bien identifiée en commune rurale de Lume en territoire de Beni ce dimanche 11 octobre 2020. Père de plusieurs enfants, la victime a été décapitée alors qu’elle se trouvait dans sa parcelle.
Si les causes ayant conduit la mort de l’illustre disparu ne sont pas encore connues, l’auteur a été identifié. Porteur d’un pantalon noir et une chemise rouge, il est voisin de l’infortuné.
Tout en déplorant cet acte ignoble, le bourgmestre de la commune de Lume invite la population à aider les services de sécurité à maîtriser le présumé auteur du meurtre qui coure encore dans la nature.
” Nous sommes désolés de cet événement. Jusqu’à présent, l’auteur du forfait s’est enfui. Nos services sont déjà saisis et travaillent activement pour retrouver le fuyard.
Pendant ce temps, quiconque interceptera ce dernier, qu’il nous alerte afin qu’ils subissent la rigueur de la loi”, indique Arnold Isse, bourgmestre de la commune Lume.
Dieubon Mughenze depuis Beni
En térritoire de Beni ; Les trois prêtres dela paroisse notre dame de Mbau toujours introuvable vers l'est dela Rdc
Portrait des disparus de la paroisse de Mbau/Beni c'est au Nord-Kivu.
1. Jean-Pierre Mumbere Ndulani est né à Musienene le 26 juin 1962. Originaire de la chefferie de Baswagha dans le territoire de Lubero, il a été ordonné prêtre de la Congrégation des Augustins de l’Assomption après le Petit séminaire Tumaini Letu et la philosophie ( graduat) au Scolasticat saint Augustin de Bulengera à Butembo. Il fait des études de théologie (graduat) à l’Institut saint Eugène de Mazenod des Oblats de Marie Immaculée à Kinshasa.
Il a été tour à tour Vicaire à la paroisse de Mbau, curé de la paroisse Saint Esprit d’Oïcha avant d’aller en Équateur (Amérique latine) où il a passé 6 ans (2001-2006). Le père Ndulani a passé les 6 autres années en Écosse (2006-2012) pour des motifs d’études.
Les Assomptionnistes n’ayant pas de communauté en Écosse, il restait dans un couvent des religieuses. Pendant son séjour en Irlande, il fut étudiant en Administration des entreprises et en écologie et tourisme (2006-2012).
Dans le sillage de certains de ses confrères, les mauvaises langues racontent qu’à son retour dans le diocèse de Butembo-Beni, il n’avait présenté aucun document académique du Royaume-Uni. Il brandissait des photocopies en espagnol pour des études faites en Ecuador où il était en mission. Certains de ses confrères remettaient en question la possibilité des études formelles. Outre le kinande et le swahili, il parlait couramment l’anglais, le français, le portugais et l’espagnol.
De sources variées confirmées par certains de ses confrères, il n’avait pas coupé les liens avec le terrain et ne cessait de s’intéresser avec ce qui se passait sur place.
Quinze jours après son retour au pays, il fut affecté de nouveau à la paroisse de Mbau. Il promettait à qui voulait l’entendre que les difficultés financières de la paroisse de Mbau, l’une de plus pauvres du diocèse reflétant le nom lui donné, trouveraient des solutions.
Dans le cadre des études qu’il avait entreprises, racontait-il, il aurait eu des fonds pour construire ça et là des centres. Malheureusement, il sera enlevé le 19 octobre 2012 à 21h05 avec deux de ses confrères sans avoir eu le temps de mettre en exécution tous ces beaux projets.
2. Anselme Kakule Wasukundi est né à Musienene le 28 avril 1971. Comme le père Jean-Pierre, Anselme est aussi originaire de la chefferie de Baswagha dans le territoire de Lubero. Il fait des études de philosophie (graduat) au Scolasticat saint Augustin de Bulengera/Butembo, puis termine la théologie chez les pères Oblats à l’Institut saint Eugène de Mazenod à Kinshasa en 2002. Il est nommé formateur au Postulat de Kinshasa, à la paroisse Divin Maître à Masina sans fil ( 2003- 2006). Rentré dans son diocèse de Butembo-Beni, le père Anselme est Vicaire de la paroisse Kitatumba avant d’entreprendre des études d’Histoire à l’ISP/ Muhangi où il obtient une licence en 2012. Il sera nommé Curé de la paroisse Notre Dame des Pauvres de Mbau en remplacement du père Augustin Mbusa, parti la veille de la date fatidique. C’est de là qu’il sera enlevé avec ses deux confrères le19 octobre 2012. Il parlait français, lingala, anglais et parfaitement le kinande et le swahili.
3. Edmond Bamtupe Kisughu, né à Musienene le 20 mai 1959.Comme les deux autres pères, Edmond était aussi originaire de la chefferie de Baswagha dans le territoire de Lubero. Il fait le Petit séminaire Tumaini Letu et termine ses études secondaires au collège Kambali de Butembo. Graduat en philosophie au Grand séminaire de Murhesa à Bukavu en 1981 et théologie au Grand séminaire de Fataki et saint Cyprien à Bunia en 1986, le père Edmond commence une riche carrière missionnaire. Il est envoyé comme Vicaire à la paroisse de Mutwanga (1986-1989), puis passe une année à Kinshasa. Il retourne dans son diocèse de Butembo-Beni où il est nommé Curé de la paroisse Kitatumba (1990-1992), Vicaire à la paroisse de Kyondo (1992-1993), Vicaire à la paroisse de Luofu (2007-2009) pour atterrir enfin comme Vicaire à la paroisse de Mbau (2009-2012) jusqu’à la date du 19 octobre 2012 où il est enlevé avec ses deux confrères. Il parle français, anglais ; kinande et swahili avec maîtrise.
À ces trois prêtres disparus, il faut ajouter la sentinelle des pères assomptionnistes de la Palmeraie de Mbau (PalMba) chassée cette même nuit avant d’être enlevée avec les trois prêtres mais également leur domestique Véronique et son père, enlevés trois mois après Jean-Pierre, Edmond et Anselme.
Que dire de toutes ces coïncidences dans le parcours de ces trois missionnaires ? Une seule réponse, les voies du Seigneur sont impénétrables.
Depuis leur village de Musienene qui garde leur nombril et où la vocation les a trouvés et emportés avec enthousiasme pour servir dans la vigne du Seigneur, nos trois pères sont restés frères jusqu’au sacrifice (sans sépulture).
Prisonniers de la vérité qui nous échappe et que peu de gens ont toujours étouffée, nous sommes dans une tranquillité impossible, dans une intranquillité revendiquée, dans une conscience chargée face à nos trois prêtres qui ont dégusté les joies de l’injustice humaine, de l’égoïsme au lieu d’en souffrir. Car, la vraie question reste celle-ci : « Nous qui nous disons frères et qui nous vantons de les avoir connus et aimés, comment comptons-nous payer cette dette à Dieu, alors que nous, pour exister dans ce monde, faisons de l’ombre au sacré ? »
Heureusement que la souffrance subie et vécue par Edmond, Anselme et Jean-Pierre, à cause de notre méchanceté et notre hypocrisie, les identifie depuis au Christ.
Et là où ils sont, Edmond, Anselme, Jean-Pierre et Cie se moquent de nos gesticulations, du faux amour que nous faisons semblants de leur témoigner, en parole et acte, en gestes voire par écrit. Eux, dans la lumière du Christ et à sa suite, ils nous ont pardonné.
Mais Dieu ne nous a toujours pas pardonné parce que, dans l’orgueil de philosophe, de théologien, de charismatique que nous portons, nous n’admettons pas notre part de responsabilité en tant que chrétien et/ou missionnaire dans leur calvaire. Ne devrions-nous pas nous interroger, tout compte fait et face à cette déshumanisante affaire, sur le regard du prêtre sur le laïc en sachant que la dimension missionnaire est une dimension d’aller vers les autres afin de cheminer avec eux ? On peut tout dire, maudire ceux qui s’interrogent par vocation pour essayer de trouver des réponses, ceux qui ne sont pas comme nous, cet fâcheux événement survenu dans notre diocèse doit interpeller chaque minute notre Église sur la qualité de notre charité sinon il n’aurait servi à rien.
Nicaise Kibel’Bel
En République démocratique du Congo, plus de 200.000 personnes fuient les attaques des groupes armés dans l’est de la Rdc, sans aucun espoir en vue - d'après Shabia Mantoo, porte-parole du HCR agence des Nations-Unies
Alors que la violence continue de toucher les civils dans les parties orientales du pays, un sentiment de choc, de panique et de peur se fait finalement sentir dans de nombreuses régions. Anticipant de nouvelles attaques, les populations civiles ne souhaitent pas rentrer chez elles.
Selon les informations livré par le HCR à votre rédaction révèle que, plusieurs personnes ont été déplacées à la suite d’une série d’attaques et de combats brutaux des groupes armés dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, en République démocratique du Congo, a indiqué vendredi l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Parmi ces dizaines de milliers de déplacés internes, figurent 50.000 personnes qui ont fui leur domicile à la suite de la récente recrudescence des combats au Nord-Kivu.
Dans ce lot, l’agence onusienne a fait état d’un « nombre impressionnant d’enfants, dont beaucoup ne sont pas accompagnés d’un parent ou d’un tuteur ».
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), ces attaques brutales du 21 septembre dernier, imputées au groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF), ont tué au moins 13 personnes sur un site accueillant des déplacés internes dans le village de Mbau, dans le territoire de Beni.
« Craignant pour leur vie, de nombreuses autres personnes ont fui les champs voisins où elles travaillaient, laissant tout derrière elles.
Le jour suivant, le même groupe armé aurait pillé et incendié un dispensaire du village de Musuku », a déclaré Shabia Mantoo, porte-parole du HCR. Un praticien de santé et plusieurs autres civils n’ont pas été vus depuis le 22 septembre.
À Pinga, une région du Nord-Kivu, des combats en cours ont atteint « un stade alarmant mettant en danger des vies innocentes ».
Les affrontements qui ont suivi la scission des différentes factions au sein du groupe armé NDC/R ont déplacé entre 40.000 et 60.000 personnes depuis juillet.
Depuis juillet, plus de 120.000 personnes déplacées en Ituri.
Dans la province d’Ituri, dans le territoire méridional d’Irumu, le HCR fait état également d’une forte hausse de la violence, avec « l’émergence d’un nouveau groupe armé et une intensification des attaques par d’autres groupes armés et milices ».
« Ces groupes appliquent tous les mêmes méthodes destructrices de pillage et d’incendie des maisons », a ajouté Mme Mantoo, relevant que cela rend difficile le retour des personnes déplacées dans leurs villages.
Depuis juillet dernier, plus de 120.000 personnes ont été ainsi déplacées par cette flambée de violence dans le Territoire du Sud.
Certains se sont réfugiés dans une église surpeuplée, tandis que d’autres n’ont pas d’abri approprié et sont obligés de dormir à la belle étoile.
« Les civils sont pris dans un cercle vicieux de violence et de déplacement sans aucun espoir en vue - faisant de la région un épicentre constant de la souffrance humaine », a insisté Mme Mantoo.
« Les civils sont pris dans un cercle vicieux de violence et de déplacement sans aucun espoir en vue - faisant de la région un épicentre constant de la souffrance humaine », a insisté Mme Mantoo.
Alors que la violence continue de toucher les civils dans les parties orientales du pays, un sentiment de choc, de panique et de peur se fait finalement sentir dans de nombreuses régions. Anticipant de nouvelles attaques, les populations civiles ne souhaitent pas rentrer chez elles.
Selon le HCR, plusieurs déplacés ont maintenant fui pour la deuxième fois cette année et ont trouvé refuge dans des familles d’accueil de la ville de Mangina.
Par ailleurs, à la suite d’une mission inter-agences des Nations Unies menée au mois d’août dans la région, le HCR et ses partenaires ont reçu des rapports de violations des droits de l’homme. Il s’agit notamment des meurtres, des viols et des enlèvements.
Plus de 270 enfants associés à des groupes armés ont été identifiés.
Des consultations de paix menées par les autorités locales.
La mission a également relevé des allégations de recrutement d’enfants, de meurtres et de mutilations d’enfants, ainsi que de violences sexuelles contre des enfants.
Au moins 54 enfants qui ont été récemment libérés par un groupe armé ont ensuite été apparemment forcés de rejoindre une faction opposée dans la région.
En juillet et août, les consultations de paix menées par les autorités locales s’étaient conclues par un appel unanime à la cessation des hostilités de la part de tous les groupes armés de la région.
Toutefois, ces efforts n’ont pas permis de ramener la paix, les conflits fonciers de longue date entre les différentes communautés n’étant toujours pas résolus et sans processus de désarmement.
Les groupes armés ont poursuivi leurs attaques en septembre, tuant au moins 43 personnes et en kidnappant 17 autres dans le territoire.
Les nouveaux déplacements au Nord-Kivu et en Ituri s’ajoutent aux plus de 3,4 millions de personnes déjà déplacées dans les deux provinces.
Il y a actuellement 5,5 millions de personnes déplacées à l’intérieur de la RDC, l’une des plus grandes populations déplacées au monde et la plus importante en Afrique.
Face à ce nouvel afflux de déplacés internes, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés apporte un soutien urgent aux dizaines de milliers de personnes qui ont été récemment déplacées dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Dans l’Ituri par exemple, le HCR a d’ailleurs renforcé sa présence dans la région et prépare la distribution d’articles de secours pour au moins 15.000 personnes ainsi que la construction d’abris d’urgence.
L’Agence onusienne travaille également avec les communautés au renforcement de leurs mécanismes de protection.
Parlant de l'économie dela République démocratique du Congo ; Le gouvernement vient d’encaisser mardi, 10.000.000.000 (dix milliards) FC provenant des Bons du Trésor mis en adjudication
🇨🇩🇨🇩🇨🇩Les Bons du Trésor adjugés mardi rapportent à l’Etat 10 milliards FC.
Parlant de l'économie dela République démocratique du Congo ; Le gouvernement vient d’encaisser mardi, 10.000.000.000 (dix milliards) FC provenant des Bons du Trésor mis en adjudication, indique un communiqué du ministère des Finances reçu vendredi à l’ACP.
Les résultats du lot de 03 (trois) mois d’échéance a rapporté, indique la même source, 10.000.000.000 (dix milliards) FC, avec un soumissionnaire servi, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 66,67% au taux limite accepté de 19,5%, et un taux moyen pondéré de 19,75% et le pourcentage adjugé au taux limite accepté 100%.
Pour ce quatrième trimestre 2020, le gouvernement vise mobiliser 220.000.000.000 (deux cent vingt milliards) FC soit 110 (cent dix millions) USD dont 80 (quatre-vingt milliards) FC pour le mois d’octobre 2020.
Un Bon du Trésor est un titre d’emprunt émis par l’Etat et remboursable à échéance. En République démocratique du Congo (RDC), c’est le gouvernement qui émet ces titres d’emprunt par le canal du Trésor public.
Quand un opérateur économique ou un particulier achète un Bon du Trésor, il prête de l’argent à l’État et devient, en quelque sorte, son créancier.
Garanti à 100 % par le gouvernement qui l’émet, le Bon du Trésor est l’un des placements les plus sûrs sur le marché monétaire.
Avec la dépréciation du Franc Congolais tout opérateur économique est tenté d'augmenter les prix de vente pour ne pas perdre de l'argent. Cependant, à l'ère de cette pandémie, le pouvoir d'achat de la population est aussi frappé.
"Nous sommes normalement obligés d'augmenter les prix mais face à un pouvoir d'achat de plus en plus réduit des consommateurs, on ne peut se le permettre.
La fatalité est que soit nos bénéfices diminuent sensiblement soit carrément on enregistre des pertes qui occasionneraient la fermeture complète des activités", se désole cet entrepreneur.
La Banque centrale, dans le cadre des solutions pour stabiliser le Franc Congolais, a conseillé le gouvernement de mettre fin aux déficits budgétaires successifs et d'aligner ses dépenses aux recettes disponibles.
Durant les quatre premiers mois de l'année, le Trésor public a enregistré 620 milliards FC de déficit, en cumul, financé en partie par la planche à billets.
Pour autant, cet opérateur économique attend principalement du gouvernement la maîtrise de cette crise sanitaire afin de permettre une reprise normale des activités.
"Les solutions que nous attendons sont premièrement la maîtrise de cette situation de covid-19 qui handicape réellement les activités.
Le plus grand moteur de la croissance à mon avis est la croissance et la diversification de la production intérieure, une décision qui relève de la politique économique du gouvernement", soutient Jean Baptiste Okonda.
La RDC a connu son premier cas de contamination au Coronavirus le 10 mars.
À ce jour, soit deux mois après, le pays a franchi le cap de 1000 cas confirmés. Face aux effets néfastes de la covid-19, le gouvernement de la République a pris, le 27 mars dernier, un train de mesures pour soutenir les sociétés et les ménages par des exonérations et autres suspension des impôts et taxes.
Visiblement, ces mesures ne sont pas suffisantes pour assurer une bonne marche des activités économiques surtout quand il y a une forte dépréciation de la monnaie nationale.
La crise sanitaire de la pandémie au Coronavirus est venue bousculer davantage le cadre macroéconomique de la République démocratique du Congo qui était déjà fragile au début de l'année 2020, suite aux pressions exercées sur le marché des biens et services et celui des changes.
La faible mobilisation des recettes publiques avec son corollaire, les avances monétaires de la Banque centrale du Congo pour financer les déficits budgétaires, ont occasionné une expansion de la masse monétaire sur le marché de change avec comme conséquence le décrochage du franc Congolais dès novembre 2019 et l'inflation des prix des biens et services.
Et depuis, la monnaie nationale ne cesse de se déprécier face au dollar américain. La Banque centrale du Congo (BCC) indique que le Franc Congolais a perdu 6,8% de sa valeur durant les quatre premiers mois de l'année contre 2,3% sur l'ensemble de l'année 2019.
Le Franc Congolais se change sur le marché de Kinshasa autour de 1850 le dollar américain. Une situation qui met en mal les opérateurs économiques, tous secteurs confondus en cette période de Coronavirus.
"La dépréciation du franc congolais face au dollar Impacte directement les revenus du business, sous plusieurs optiques. Il y a d'abord l'optique sociale dans laquelle on prend en considération la crise.
Les employés ne sont pas payés ou plutôt ils voient leurs salaires ou pouvoir d'achat diminuer. Les consommateurs orientent immédiatement leurs choix vers ce qui est essentiel et vital. Cela a un lien direct avec le volume de nos ventes.
Les corollaires sont principalement l'accroissement du taux de chômage. Plusieurs personnes qui travaillent dans les PME perdent leurs emplois.
D'autre part, il faut considérer que notre économie est totalement extravertie et nous avons besoin de devises étrangères pour importer des biens et autres intrants qui ne sont malheureusement pas produits localement.
Cette quête de trouver des devises nous oblige à réunir plus de francs congolais pour moins de dollars par exemple", a confié Jean Baptiste Okonda à votre rédaction.
BENI-VILLE ; LA MONUSCO OFFRE UN BUREAU À LA SOCIÉTÉ CIVILE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Selon les informations réçu dela partir de monusco-beni, c'est vers la sortie sud de la ville de Beni, au Nord-Kivu, sur la route menant vers Butembo, se trouve le quartier administratif, qui abrite les locaux des différents services de l’Etat, y compris l’hôpital général.
C’est non-loin de cet hôpital que se dresse désormais une bâtisse bleue et blanche, flambant neuve : la nouvelle maison de la société civile de Beni.
Le président de la coordination de la société civile, ville de Beni, Kizito Bin Hangi a reçu les clefs du bâtiment des mains du chef de bureau adjoint de la MONUSCO/grand-nord, lundi 5 octobre, lors d’une cérémonie sobre mais riche en émotions.
«Il s’agit d’un beau bâtiment dont la ville de Beni va être fier», a-t-il affirmé. Un bâtiment qui, selon lui, «entre dans l’histoire, car il s’agit du tout premier bureau de la société civile au niveau provincial».
La bâtisse de près de 80 m2, construite selon des normes architecturales modernes, présente un très joli extérieur. Elle dispose d’une grande salle de reunion, de deux bureaux, deux toilettes (homme et femme) et d’une belle terrasse extérieure.
Pour Kizito Bin Hangi, cette construction est l’aboutissement de plusieurs années de plaidoyer commencé depuis 2001 auprès des autorités, qui ont fini par accepter, en 2019, d’octroyer un terrain loti avec un titre foncier à la société civile.
La MONUSCO a ensuite pris le relais, en acceptant, dans le cadre de ses Projets à Impact Rapide (QIPS), de financer la construction d'un bureau pour cette organisation citoyenne.
«C’est un cadre qui vous permettra de parler de la paix, de la stabilisation de la RDC et du respect des droits de l’homme», a souligné le chef de bureau adjoint, Abdourahaman Ganda, avant d’inviter les uns et les autres à «en faire un bon usage».
Abdourahaman Ganda a enfin rappelé l’importance du partenariat entre la MONUSCO et les populations de Beni, représentées par la société civile; un partenariat qui explique cet accompagnement à travers la construction de ce bâtiment qui a couté 33.000 dollars américains.
Le maire intérimaire de la ville, Modeste Bakwanamaha, a remercié la Mission de l’ONU qui a mis les moyens qu’il faut pour que ce bâtiment sorte de terre.
«N’en déplaise à ceux qui disent que la MONUSCO ne fait rien. Ici, c’est un élément parmi beaucoup d’actions que la MONUSCO réalise dans la ville de Beni», a-t-il dit, avant d’ajouter : «la même MONUSCO accompagne l’armée au front dans le cadre de la lutte contre les ADF, la même MONUSCO, dans ses différentes sections, accompagne le gouvernement.
Ce n’est pas négligeable et c’est pourquoi nous lui disons Merci. Continuez de nous appuyer, nous avons besoin de vous», a t-il conclu.
Au moins 5 personnes sont tués et quelques autres enlevées lors de l'incursion, des rébélles ADF à Mabuwo, village situé àl'ouest d'Oicha, chef lieu du territoire de Beni vers l'est dela Rdc
🇨🇩🔴📡Selon la société civile qui nous livre cette information : 5 morts, 15 maisons brûlées, des biens pillés et des disparus dans une nouvelle violence attribuée aux ADF à Mabuho/Mbimbi, c'est en térritoire de Beni, République démocratique du Congo.
Des combattants des Forces Démocratiques Alliées (ADF) ont fait incursion, la nuit du mercredi à ce jeudi 8 octobre 2020, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo.
À leur passage, ils ont tué au moins cinq (5) personnes et plusieurs autres prises en otages dans le village de Mabuho/Mbimbi, situé à près de 10 kilomètres, au Sud-ouest de Mamove, dans le secteur Beni-Mbau.
À part les dégâts humains, les assaillants ont incendié 13 maisons et pillé toutes les maisons de commerce de la place, ainsi que des maisons d’habitation civile.
D’après Konos Kathugho, président de la société civile de Mamove, Ils ont opéré sans inquiétude, étant donné qu’aucune position militaire n’est dans ce village.
Après le forfait, ils se seraient dirigés vers Maleki avec plusieurs otages. Il sied de signaler que cette attaque est survenue quelques jours après les deux qui ont coûté la vie à dix-sept (17) personnes à Mamove.
Ce qui fait au total vingt-deux (22) morts dans trois (3) attaques attribuées aux ADF dans ce coin de Beni.
Cela intervient après une autre nouvelle attaque sanglante des ADF qui a fait 6 morts conté civile à Mamove.
6 personnes ont été tuées tôt le matin de ce lundi 5 octobre 2020 par des rebelles ougandais des Forces Démocratique Alliées (ADF) dans le village de Mamove, une localité située à l’Ouest d’oicha, en territoire de Beni (Nord-Kivu).
D’après la société civile locale, cette nouvelle attaque a été à la base d’une psychose dans la contrée.
Kinos Katuo président des forces vives de la place, soutient que les habitants sont entrain de se déplacer pour des zones supposées sécurisées.
Cet acteur de la société civile appelle la population à plus de vigilance car l’ennemi est encore visible aux alentours du village.
🇨🇩🇨🇩🇨🇩*Oicha la société civile parle d'une journée ville morte et là marche pacifique*
📡Une marche pacifique des responsables des toutes les couches de la société civile couplé à une journée ville morte est projeté sur toute l'étendue du territoire de Beni ce vendredi 09 octobre dans les soucis de réclamer l'arrivée urgente du président de la République Démocratique du Congo Félix TSHISEKEDI a Oicha chef lieu du Territoire de Beni où des civils sont tué jours et nuit par des Rebelles ADF.
Janvier KASEREKA KASAHIRYO deuxième rapporteur de cette structure citoyenne indique que la rencontre du commandant des opérations SOKOLA 1 avec les personnels soignants révèle que les opérations militaires ont été seulement lancé a MAWANGOSE et KIDIDIWE.
Donç la nécessité du commandant suprême de l'armée reste l'unique solution a ce problème.
JANVIER KASAHIRYO est ici interrogé par Delvon MBAYAHI Joseph
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