Localité-Kikura situé en Beni-térritoire ; Les habitants sont dans une situation très compliquée après l'incursion des rébélles ADF vers l'est dela Rdc
👆🏿👆🏿👆🏿Kikura localité dela chefferie de Watalinga situé au Nord-Kivu, Beni térritoire, vers l'est dela République démocratique du Congo
🔴🇨🇩🗣️✍🏿La société civile noyau de la chefferie de Watalinga qui nous livre cette information dresse un bilan provisoire fait état vingt civils tués et plusieurs maisons incendiées au cours d'une attaque meurtrière attribués aux rébélles du groupe ADF dans la nuit du dimanche 27 février 2022, à Kikura, groupement Banyangala, secteur de Ruwenzori, territoire de Beni.
Les sources locales indiquent que les habitants ont pris la fuite en direction de Nobili et Kamango.
La société civile de la chefferie de Watalinga ainsi que les organisations des droits de l’homme soulignent que l’incursion de ces présumés ADF a eu lieu tard dans la nuit ; alors que la population locale dormait.
Le lundi matin, 28 février 2022, des sources jointes par notre équipe de rédaction à Kikura parlent de vingt corps de civils retrouvés ; estimant que ce bilan pourrait s’alourdir parce que les fouilles se poursuivent.
À ces dégâts humains s'ajoutent des dégâts matériels notamment des maisons incendiées et des biens de la population pillés », a fait savoir à Joël Muyisa, président de ladite structure citoyenne.
Jusque 9h de ce lundi, des coups de feu se faisaient attendre dans la vallée et les collines de Luanoli.
Une psychose généralisée s’est emparée des habitants qui ont quitté chez elles, renseignent la société civile. Certains ont pris la direction de Nobili, à 3 kilomètres de la localité attaquée et d’autres, à Kamango.
Ce bilan n’est pas encore confirmé par l’armée, qui reconnait toutefois cette attaque.
La société civile locale souligne que les assaillants se seraient retirés de Kikura et se cantonneraient aux environs de l’école primaire de Mulighi, qui est abandonnée depuis la recrudescence des attaques dans la région.
la soirée du dimanche. Ils se sont livrés aux tueries des civils dans le centre de Kikura. Là, il y a plus de 10 corps qui gisaient au sol le matin. Loin de là, aux alentours, plusieurs autres corps sont visibles.
Au moment où je vous parle on vient de totaliser au moins 20 morts et plusieurs portés disparus. Aussi, des blessés.
D’après Kambale Siwako Nasson, président de la jeunesse locale, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pourchassaient les rebelles d’Allied democratic forces (ADF).
Une situation qui a occasionné, dit-il, un déplacement des habitants vers les agglomérations de la chefferie des Watalinga (une zone frontalière avec l’Ouganda, ndlr).
Les Forces armes de la République démocratique du Congo (FARDC) annoncent ce lundi 28 février matin une nouvelle attaque des présumés rebelles Allied democratic forces (ADF) dans le Watalinga.
Luna-Foner ; La situation sécuritaire reste tendu dans ces localités après nouvelle violence attribués aux rébélles du groupe ADF dans la partie sud del'Ituri, en République démocratique du Congo
👆🏿👆🏿👆🏿Luna localité qui se localise dans la partie sud del'Ituri en térritoire d'Irumu République démocratique du Congo
🔴🇨🇩🗣️✍🏿Selon une source dela CRDH qui nous livre cette information, les rébélles du groupe ADF ont signés nouvelle violence à Luna-Foner localité situé au sud du térritoire d'Irumu, dans la nuit du mercredi au jeudi 24 février 2022, à quelques km d'eringeti centre vers le Nord.
Donc la même ressource, dresse un bilan provisoire de trois personne tuée et des maisons incendiées au cours de cette violence rebelleages Ndalya et Luna-Foner sur axe routier Luna-Komanda.
Donc nos informations indiquent que la première attaque a eu lieu pendant la journée au village Ndalya et l’autre est survenue tard dans la soirée au village de Luna Foner.
Des informations qui sont confirmées par Sabiti Njiamoja, fonctionnaire délégué d’Eringeti, une localité située dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu, à quelques kilomètres de Luna-Foner.
Ce dernier déplore cette nouvelle attaque et avance un bilan de 3 civils tués et des maisons rendues en cendre.
« Premièrement les ADF ont attaqué dans journée à Dodoma dans le village Ndalya. Sur place ils ont tué 2 personnes et blessé plusieurs. Comme cela ne suffisait pas, le soir de la même journée, ils sont revenus et ont attaqués Luna-Foner », indique-t-il.
Dans le village Luna-Foner, continue-t-il à renseigner, on a déploré la mort d’un civil et quelques blessés au côté de plusieurs maisons incendiées par ces inciviques.
Consécutivement à cette nouvelle attaque, les villages attaqués se vident progressivement de leurs habitants craignant ainsi pour leurs sécurités.
Notons que les rebelles ADF, pullulent dans plusieurs régions des provinces du Nord-Kivu et l’Ituri où ils sont accusés des plusieurs attaques meurtrières. Un phénomène qui rend plus vulnérable la population civile.
Elle parle aussi de deux autres personnes enlevées par ce assaillants.
De son côté, la CRDH qui déplore cette situation, recommande aux autorités militaires de pouvoir intensifier les opérations conjointes FARDC-UPDF dans cette zone pour anéantir les groupes armés négatifs essentiellement les rébélles du groupe ADF.
L’information est livrée à l'équipe de notre rédaction, par Christophe Munyanderu, coordinateur de l’ONG convention pour le respect des droits humains CRDH antenne d’Irumu.
Cela est arrivé après un embuscade déjouée à Katabeyi près de Luna par l’armée congolaise la matinée du samedi 19 février 2022, les présumés rebelles ADF ont de nouveau la localité Luna-Foner en territoire d’Irumu, la nuit du même samedi 19 février.
La convention pour le respect des droits de l’homme CRDH/antenne d’Irumu qui en alerte, parle de plus de 10 civils Kidnappés et un blessé grave qui a été évacué urgemment à l’hôpital général de référence d’Eringeti pour des soins appropriés.
» Plus de 10 civiles ont été pris en otage par les ADF au niveau du village LUNA FONER vers 21 heures du samedi 19 février. Les hommes, femmes et les enfants ont été emportés dans la brousse par ces ADF. Un blessé grave signalé est interné à l’hôpital de ERINGETI » renseigne Christophe Munyanderu, le coordonnateur de cette structure défendant les droits humains en territoire d’Irumu.
Suite à cette deuxième menace à l’espace d’une journée sur Luna, la CRDH appelle l’armée congolaise et l’UPDF de l’Ouganda d’intensifier les opérations militaires de grandes envergures pour mettre les ADF dans les oubliettes de l’Ituri.
Pour rappel, lors de leur embuscade déjouée, ces ADF ont été farouchement frappés par l’armée loyaliste sous le commandement du général Mugisa Muleka Joseph, commandant axe opérationnel komanda Luna sur la RN 4.
Quelques jours avant, 7 civils ont été tués, et une dizaine d’autres portés disparus et quatre motos incendiées, bilan de l’attaque des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF), dimanche 20 février 2022.
C’était au cours d’une nouvelle incursion rebelle survenue à Luna, sur l’axe routier Eringeti-Komanda, en province de l’Ituri. Cette quatrième attaque en l’espace de 24 heures, a visé les villages de Bianey, Katabey et Luna Fone
S’agissant du village de Luna, les dégâts ont été limités grâce l’intervention des casques bleus de la MONUSCO et des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC
D’après les sources de la société civile d’Eringeti, un assaillant a été tué au cours des affrontement.
Cette nouvelle incursion rebelle était à la base d’un déplacement massif de la population civile. La plupart de ces habitants se dirigent vers des agglomérations jugées sécurisée.
Samedi 19 février, une autre attaque rebelle a visé un convoi des véhicules sur ce tronçon de la Route Nationale N°4. Le bilan avancé par des sources locales est de cinq morts dont trois civils et un soldat des FARDC. De son côté, l’armée indique que huit rebelles ADF ont été neutralisés et quatre armes récupérées.s.s.).r.
En térritoire de Mambasa ces derniers jours ; Vingt-neuf (29) morts et d’énormes dégâts matériels ont été déplorés dans des attaques attribuées aux ADF, en l’espace de deux (2) semaines, dans le territoire de Mambasa, province de l’Ituri, au Nord-Est de la RD Congo.
Ce bilan a été dressé, samedi 19 février 2022, par la Convention pour le respect des droits humains (CRDH), antenne de Mambasa. Son Coordonnateur Gilbert Sivamwenda pense que l’armée doit mener des opérations sérieuses pour combattre ceux qui tuent la population.
“Vingt-neuf (29) personnes ont été sauvagement abattues, quatre (4) personnes blessées, vingt-cinq (25) maisons incendiées, cinq (5) motos brûlées, ainsi que des boutiques, pharmacies, hôpitaux vandalisés et certaines personnes disparues, et cela dans l’intervalle de 14 jours du 5 au 19 février 2022”, a-t-il dit.
La CRDH, antenne de Mambasa estime également que les victimes des massacres doivent être indemnisées par l’État congolais et la population doit continuer de collaborer avec l’armée, en vue de vaincre l’ennemi.
Le Mont-Rwenzorie qui abrite non seulement Margherita Peak, le troisième plus haut pic d'Afrique, mais c'est aussi le terrain de jeu de six des 10 plus hautes montagnes d'Afrique
À notre observation participatives, nous pouvons dire que, les paysages, les couleurs et les créatures des monts Rwenzori changent constamment, comme dans un conte de fées.
Alors que la forêt tropicale colorée cède la place à un fourré dense, nous nous arrêtons dans un ravin digne d'Avatar pour reprendre notre souffle.
Malheureusement, mon souffle semble être difficile à trouver et je fais bientôt un bruit qui ressemble à un aspirateur cassé.
Alors que j'essaie d'aspirer de l'air dans mes poumons crampés avec la ténacité d'un Dyson en difficulté, mes pensées se tournent vers Beryl.
Je suis certain que dans une vie antérieure, elle a dû naître chèvre de montagne. Sinon, comment a-t-elle valsé ce sommet ? J'ai une vingtaine de jeunes de mon côté et je me noie dans l'acide lactique.
CONNEXES: Le propre chemin Inca du Moyen-Orient Mes partenaires de randonnée ne semblent pas avoir le même problème: Abel et Rasto sont deux guides locaux incroyablement rapides, chacun avec plus de 10 ascensions de Margherita à leur actif, et Ari est un 22 ans- vieil instructeur de plein air qui a découvert les monts Rwenzori il y a une semaine et a abandonné tous les autres plans ougandais de randonnée.
Ce qui l'a vendu, me dit-il, c'est la promesse d'une Afrique sauvage, sans les foules. Et c'est vrai.
Comparé aux quelque 50 000 alpinistes qui poussent chaque année vers le sommet du Kilimandjaro, les monts Rwenzori sont une ville fantôme.
Les statistiques officielles suggèrent qu'entre janvier et octobre 2017, le parc n'a compté que 693 personnes dans ses hauteurs. C'est 1,39% des randonneurs que vous trouverez sur Kili.
Les guides experts de Rwenzori Trekking Services, Abel (à gauche) et Rasto (à droite), ont fait de cette randonnée exténuante une promenade dans le parc proverbial. Photos : Tayla Gentle Cette faible fréquentation se confirme certainement à l'approche de Sine Hut (2 596 mètres), notre petite cabane en bois pour la nuit.
À cheval sur une ligne de crête vertigineuse avec vue panoramique, il n'y a pas un autre randonneur en vue. Il n'y a que nous, les damans des rochers qui hurlent (ils sont comme des lapins - des lapins qui crient) et ce pays des merveilles privé.
La dernière poussée vers le sommet est une verticale de 400 mètres, et nous n'avons pas d'autre choix que d'utiliser une collection de cordes, de poulies et d'échelles pour transporter le cul jusqu'au sommet.
Le temps tourne juste au moment où nous établissons le campement, ce qui fait chuter la température et nous permet de passer rapidement des maillots aux thermiques. Le tonnerre gronde au-dessus de la tête, poussant une troupe de singes à proximité à hurler.
Autour de tasses de chocolat chaud, Rasto explique que le mot « Rwenzori » signifie « faiseur de pluie » dans sa langue locale. "Nous ne pouvons jamais deviner quand il pleuvra ni combien de temps cela durera", nous dit-il.
Je dis "en espérant" car, bien que ce ne soit que le premier jour, la combinaison de l'inclinaison et de l'altitude est littéralement à couper le souffle.
Partout où je regarde, des cultures de manioc et de café s'accrochent aux pentes presque verticales comme si la loi de la gravité de Newton n'était qu'une suggestion. Moi, d'un autre côté, je me sens plus comme le rocher de Galilée : près de toucher la terre.
Équilibrés sur la colonne vertébrale de la frontière entre la République démocratique du Congo et l'Ouganda, les monts Rwenzori, classés au patrimoine mondial, sont à environ 10 heures de bus à l'ouest de la capitale ougandaise, Kampala.
Ari a abandonné tous les autres plans ougandais de randonnée Rwenzori. Ce qui l'a vendu, me dit-il, c'est la promesse d'une Afrique sauvage, sans les foules.
Un fait géographique africain peu connu, mais impressionnant.
Étant donné qu'il y a plus de cornes ici que vous ne pourriez piquer un bâton de randonnée, les monts Rwenzori devraient, de l'avis de tous, figurer sur la liste de souhaits de tout amateur de sommet qui se respecte. Mais hélas, ils ne le font pas.
Le terrain difficile, l'isolement relatif et la popularité éclipsante du mont Kilimandjaro (5 895 mètres/19 340 pieds) et du mont Kenya (5 199 mètres/17 057 pieds) font que le parc reste largement invisible pour les touristes.
Les offices de tourisme diraient que c'est une honte; les défenseurs de l'environnement appelleraient cela un miracle.
Cette faible fréquentation se confirme certainement à l'approche de Sine Hut (2 596 mètres), notre petite cabane en bois pour la nuit.
À cheval sur une ligne de crête vertigineuse avec vue panoramique, il n'y a pas un autre randonneur en vue. Il n'y a que nous, les damans des rochers qui hurlent (ils sont comme des lapins - des lapins qui crient) et ce pays des merveilles privé. La dernière poussée vers le sommet est une verticale de 400 mètres, et nous n'avons pas d'autre choix que d'utiliser une collection de cordes, de poulies et d'échelles pour transporter le cul jusqu'au sommet.
Au sud del'Ituri en térritoire d'Irumu ; Le renforcement des effectifs des soldats de la paix à Tchabi pourra aider les forces de l’ordre à mieux lutter contre les groupes armés dans la région indique Khassim Diagne, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU en RDC
Les informations en notre possession révèle que, mr Khassim Diagne a par ailleurs appelé les membres des différentes communautés à s’impliquer activement à préserver la paix, en apprenant à régler pacifiquement leurs différends.
POUR LUI : « LA TRAQUE DES ADF VA PRENDRE UNE NOUVELLE DIMENSION AVEC L’ARRIVÉE DE FORCES SUPPLÉMENTAIRES DE LA FIB »
En réponse à la violence des groupes armés dans la région de Tchabi et Boga, à environ 120 km de Bunia, dans le territoire d’Irumu, province de l’Ituri, Khassim Diagne, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU en RDC, chargé des opérations et de la protection, a annoncé jeudi 17 juin 2021 que la traque des ADF va prendre une nouvelle dimension avec l’arrivée imminente de forces supplémentaires au sein de la Brigade d’intervention de la Force de la MONUSCO (FIB).
« Comme vous le savez, il y a déjà un plan de déploiement de la Force de la Brigade d’intervention. Les Népalais vont arriver, les Sud-Africains vont arriver, les Kenyans aussi, les Tanzaniens sont déjà là... Avec tout cet accompagnement militaire, sans oublier l’accompagnement civil évidemment, je pense que nous allons venir à bout de cet ennemi », a affirmé le chef adjoint de la MONUSCO.
M. Diagne était, les 16 et 17 juin 2021, en « visite de compassion et de solidarité » dans cette province où les groupes armés locaux (Codeco, Fpic, Maï-Maï...) et étrangers (ADF et FDLR) endeuillent presque quotidiennement les populations civiles.
Il a bouclé sa visite par Tchabi où il s’est rendu en compagnie du nouveau commandant de la Force de la MONUSCO, le général Marcos Da Costa.
« Nous allons établir un plan opérationnel pour accompagner les FARDC à se défaire de l’ennemi ADF.
La MONUSCO travaille main dans la main et avec détermination avec les autorités pour aider le Congo à sortir de ses problèmes », a assuré Khassim Diagne.
Le Représentant spécial adjoint reconnaît que « ce sera une bataille à long terme » vu que « la MONUSCO et l’armée congolaise font face à un ennemi mobile, qui bouge, un ennemi invisible ». Il réaffirme cependant « la détermination de la MONUSCO à accompagner le Congo à pouvoir défaire cet ennemi ».
« Sans la MONUSCO, nous ne savons pas où nous serions… »
Une annonce plutôt bien reçue par les principaux bénéficiaires, notamment la population civile et les déplacés, qui affirment que des hommes armés identifiés aux rebelles des ADF menacent toujours la stabilité de la région.
Sebatuare Abanze, président du site des déplacés de Busio, à 12 km de Tchabi, qui héberge 900 familles, dit apprécier le travail des casques bleus de la MONUSCO qui les protègent contre lesdits rebelles.
« Si la MONUSCO n’avait pas été ici, nous ne savons pas où nous serions. La MONUSCO fait des patrouilles et, lorsqu’ils arrivent, les rebelles fuient.
La MONUSCO nous assiste beaucoup », explique-t-il.
« La MONUSCO nous assiste beaucoup. Par exemple, la nuit, lorsqu’il y a un problème dans notre milieu, la MONUSCO arrive, dialogue avec nous. Quoiqu’ils soient basés à 15 km de nous, chaque fois qu’il y a un problème avec nous, ils arrivent toujours et nous assistent.
Un autre exemple : avant-hier, lorsqu’ils ont vu à partir de leurs drones, des rebelles circuler aux alentours de notre milieu, nous avons vu la MONUSCO arriver, pour donner ces informations et demander aux militaires des FARDC d’être vigilants. S’il n’y avait pas de MONUSCO ici, en tout cas, on serait en danger.
La MONUSCO nous accompagne même aux endroits des enterrements des gens tués par ces rebelles. Nous demandons au Président de la République que la MONUSCO continue dans cet angle, car n’eût été la MONUSCO, on serait en danger ici », témoigne-t-il.
« Retrouvez-vous autour d’une table, réglez les problèmes, répertoriez les problèmes qui vous divisent pour les résoudre. Mais si vous étalez les problèmes qui vous divisent, ça ne marchera pas. Nous demandons aussi aux communautés de coopérer avec les autorités congolaises (…).
La communauté doit coopérer avec les forces de sécurité et dénoncer ceux qui veulent diviser la communauté », a-t-il conclu.
Violents combats contre la Codeco.
Depuis le 12 juin 2021, de violents combats opposent l’armée aux rebelles de la Codeco à Fataki-centre, à 85 km de Bunia, dans le territoire de Djugu. Avec comme conséquences, un déplacement massif des populations dont certaines trouvent refuge dans la base militaire de la MONUSCO à Djaiba.
Dans la nuit du 30 au 31 mai dernier, une cinquantaine de civils ont été massacrés par des assaillants identifiés aux ADF à Boga et Tchabi.
Le chef de l’Etat a décrété le 6 mai dernier l’état de siège pour mettre fin à cette violence aveugle qui ciblait jusqu’ici principalement les populations civiles et leurs biens, mais depuis peu, les infrastructures de base telles que les hôpitaux et écoles sont également ciblées.
En plus des patrouilles quotidiennes qu’effectuent les casques bleus de la Mission en appui aux FARDC, des renseignements partagés avec l’armée et de l’appui logistique multiforme apporté à cette dernière.
Village Bianey ; Retour au calme après une embuscade des rébélles ADF qui ont tendue une embuscade aux usagers del'axe routier Luna-Komanda dans l'est dela Rdc
👆🏿👆🏿👆🏿Village Biané qui se localise au sud dela province del'Ituri vers l'est dela République démocratique du Congo
🔴🇨🇩🗣️✍🏿Les informations livrés à l'équipe de notre rédaction révèle que, les assaillants armés, identifiés aux rébélles du ADF, ont tirés sur les véhicules à la hauteur du Bianey, village situé à moins de 10 km de Ndalya situé dans territoire d’Irumu au sud dela province Ituri samedi 19 février 2022.
Dans cette embuscade, au moins cinq civils ont perdu leur vie et une voiture a été incendiée.
Selon les témoignages d’un proche de la victime qui s’est confié à notre rédaction ce samedi, le convoi quittait le Nord-Kivu avant de tomber dans cette embuscade de l’ennemi.
Les corps de ces personnes tuées ont été amenés à la morgue de l’hôpital général de référence de Butembo car étant pour la plupart originaires de cette ville .
Notre source dans cette zone parlen' d'aumoins cinq morts dont trois civils et deux présumés combattants ADF, tel est le bilan provisoire d’une embuscade déplorée sur la Route nationale numéro 4, au niveau de Bianey, dans la chefferie de Walese Vonkuntu, territoire d’Irumu en Ituri ce samedi 19 février 2022.
C’est encore un convoi des voitures sous escorte qui provenait du Nord-Kivu qui est tombé dans cette embuscade des présumés ADF.
Parmi les morts figure un chauffeur, le nommé Kambale Mukondi et 2 passagers.
Notre source indique qu’un casque bleu serait aussi blessé par les assaillants.
La CRDH Irumu à travers son coordonnateur Christophe Munyanderu condamne cette attaque et demande aux militaires de FARDC d’intensifier les opérations militaires dans la zone.
En térritoire de Mambasa situé au sud-ouest del'Ituri, la situation été tendu sur l’axe routier Makeke-Biakato après une embuscade tendu par les rébélles ADF contre les usagers dela RN44 vers l'est dela Rdc
👆🏿👆🏿👆🏿Axe routier Mangina-Biakato localisé sur la RN44 dans la partie est dela République démocratique du Congo
🔴🇨🇩🗣️✍🏿Selon les informations en notre possession, une nouvelle ambuscade des rebelles ADF a été signalée sur la route Mangina-Biakato.
Des combattants d’Allied Démocratic Forces (ADF) ont tendu une nouvelle ambuscade aux civils sur la Route Nationale Nº44 (RN44) axe Mangina-Biakato le mâtin de ce samedi 19 Février 2022.
Dépuis le matin, du même samedi, le trafic a étét coupé sur cet axe. Il sied que précisé que cette embuscade intervient quelques jours après la tuerie des civils et incendie des maisons à Makeke entité située sur cet axe, la journée du mercredi 16 Février dernier.
Selon les sources locales entre-coupée révèle que, cette nouvelle violence ADF a été enregistré vers 9h de ce samedi au niveau de Kiavoka milieu situé près de la localité de Makumbo, dans le groupement Bangole chefferie de Babila-Babmbi en territoire de Mambasa en Ituri.
La nouvelle est confirmée à l'équipe de notre rédaction par Mambo Ndungo Musamariya, un des acteurs de la société civile dans le groupement Bangole. Celui-ci indique qu’il s’agit d’un véhicule de marque Fuso qui quittait Mangina pour Biakato avant d’être embusqué par ces rebelles.
Aucune perte à vie humaine n’a été enregistré renseigne notre source qui précise que certains blessé ont été dépêché à Biakato pour les soins renseigne notre source.
La même source ajoute que, ce véhicule marque Fuso quittait beni-Ville en allant vers la chefferie de Babila-Babmbi.
Heureusement il ya pas eu des morts seuls quelques blessés viennent d’être acheminés à Biakato» a-t-il indiqué.
« Entre temps, le mouvement de la population s’est observé l’avant midi de ce jeudi dernier, après nouvelle attaque des rébélles ougandais du groupe ADF à Makeke. Celle-ci a quitté l’Est vers l’ouest de Biakato », se désole maître John Tsongo l’un des activistes des droits de l’homme de la région.
Celui-ci ajoute que les déplacés venus des villages de Samboko, Beu-Manyama, Kotakoli, Musangwa continuent à arriver à Biakato.
Dans le même régistre secrétaire de cette zone en proie des massacres !
Une dizaine de villages en chefferie de Babila Babombi dans le territoire de Mambasa (Ituri) se vident de leurs habitants depuis jeudi 17 février 2022, après l’attaque de la localité de Makeke-Mangina par les rebelles des ADF dans la province du Nord- Kivu.
Selon nos sources concordantes, ces hommes armés sont en débandade dans le groupement de Babila Babombi après avoir été mis en déroute par les FARDC au village Makeke.
Donc ; La population redoute les exactions de ces rebelles dans leurs milieux d’origine. L’autorité territoriale demande aux habitants de faire confiance à l’armée, qui est déployée dans la zone pour assurer leur sécurité.
De son côté ; L’ONG de défense des droits de l’homme CRDH indique qu’ un déplacement massif de la population est observé dépuis ces derniers jours dans plusieurs villages notamment Makumo, Makeke et Mbau dans la chefferie de Babila Babombi dans le territoire de Mambasa.
Cette ONG précise que ce mouvement est dû à la présence des rebelles ADF, qui sont en débandade dans le groupement Bangole après leur défaite face à l’armée à Mangina.
La même source renseigne que certains rebelles ont été aperçus par les personnes qui sont en fuite dans la forêt.
Cela qui a créé une panique générale dans la zone. Même au centre commercial de Biakato, la population vit dans une psychose à la suite des rumeurs d’attaques de ces rebelles, indique la même source.
Le coordonnateur de l’ONG CRDH demande aux forces loyalistes d’intensifier les patrouilles pour dissuader ces rebelles.
Vue la situation sécuritaire qui se déteriore en Ituri ; Le chef adjoint de la MONUSCO invite à privilégier d’autres approches, communautaires en République démocratique du Congo
👆🏿👆🏿👆🏿 Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU en RDC Khassim Diagne source Un News
🇨🇩🗣️✍🏿KHASSIM DIAGNE À BUNIA : « IL FAUT PRIVILÉGIER D’AUTRES APPROCHES POUR AMENER LES COMMUNAUTÉS À SE RÉCONCILIER DURABLEMENT »
Avec le général Johnny Nkashama, Khassim Diagne a fait le tour de la situation sécuritaire en Ituri marquée par des tueries quotidiennes perpétrées par des groupes armés.
Situation sécuritaire tendue
Cette visite arrive dans un contexte particulier : en effet, depuis le 6 mai dernier la province vit sous un régime d'état de siège, décrété par le chef de l'État congolais, pour éradiquer les groupes armés qui endeuillent l'Ituri.
Dans la nuit du 30 au 31 mai dernier, une cinquantaine de civils ont ainsi été massacrés par des assaillants identifiés aux ADF à Boga et Tchabi, dans le sud du territoire d’Irumu.
Au cours de sa deuxième visite en Ituri, mercredi 16 juin 2021, près de quatre mois après sa prise de fonction, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU en RDC, chargé des opérations et de la protection, Khassim Diagne, a estimé que le « tout militaire » ne devrait pas être la seule option pour une paix durable dans cette région.
Le chef adjoint de la MONUSCO invite à privilégier d’autres approches, communautaires par exemple, pour accompagner les opérations militaires pendant cet état de siège et ainsi espérer une paix pérenne.
Le Représentant spécial adjoint l'a affirmé à la sortie d'une audience avec le gouverneur militaire de province.
Plus récemment, depuis samedi 12 juin, le centre de Fataki, à 85 km de Bunia, dans le territoire de Djugu, est le théâtre d'affrontements entre les FARDC et des miliciens de la Codeco.
Solidarité avec les Congolais
Khassim Diagne a affirmé être venu à Bunia pour discuter avec le gouverneur militaire de la meilleure façon dont la Mission peut encourager les efforts de l’armée afin qu’elle puisse remplir sa mission. Mais pas seulement.
« Je suis venu présenter toute ma solidarité et ma sympathie, mes condoléances les plus sincères au gouverneur, à l’ensemble de l’administration de la province ainsi qu’aux populations ituriennes, à la suite des récentes attaques dans la nuit du 30 au 31 mai, dans les localités de Tchabi et de Boga », a-t-il affirmé.
Il a rappelé que « ces tueries ont été condamnées au plus haut de la hiérarchie onusienne et [que] le Secrétaire général des Nations Unies a condamné ces tueries et donc réitéré au gouvernement et aux autorités militaires et civiles la disponibilité des Nations Unies et de la MONUSCO, présentes ici aujourd’hui, à accompagner les efforts du gouvernement congolais et de sécurité pour enfin neutraliser ces groupes armés. »
« C’est vraiment une visite de solidarité et de compassion et également de soutien à l’action des autorités et de la province. Je rends un vibrant hommage, ce n’est pas un travail facile, dans un terrain difficile, ce combat qu’ils mènent avec les forces asymétriques, pour venir à bout de ces forces négatives », a-t-il assuré.
« La MONUSCO est là en renfort »
Interrogé sur ce que peut apporter de plus la MONUSCO pour aider les autorités à gagner ce combat, Khassim Diagne a rappelé que « le mandat de protection est un acte souverain, donc la première responsabilité de protection des civils incombe aux autorités congolaises ; la MONUSCO est là en renfort, en soutien. »
« Nous organisons des patrouilles, nous donnons un soutien logistique et au point de vue opérationnel face aux autorités congolaises, nous mutualisons nos efforts pour pouvoir protéger la population ; ce n’est pas une tâche facile, les défis sont là, mais nous faisons ce que nous pouvons avec les moyens dont nous disposons pour accompagner les forces congolaises », a-t-il ajouté.
Khassim Diagne quitte Bunia ce jeudi pour Tchabi où il bouclera sa visite en Ituri.
À lire sur https://www.adiroduroger-rdc.over-blog.com/2022/02/vue-dela-situation-securitaire-qui-se-deteriore-en-ituri-le-chef-adjoint-de-la-monusco-invite-a-privilegier-d-autres-approches-commu
En térritoire de Mambasa- Localité- Makeke ; Le bilan s’est allourdit après une attaque meurtrière attribuée aux rébélles du groupe ADF au sud-est del'Ituri, en République démocratique du Congo
👆🏿👆🏿👆🏿La carte du térritoire de Mambasa où se trouve localité ( Makeke) situé dans l'est Républicain démocratique du Congo
Les informations en notre possession révèle que, le nombre de morts passe de deux à sept après une attaque sanglante attribuée aux inciviques des ADF à Makeke mercredi 16 février 2022.
Le bilan s’est allourdit après une attaque sanglante attribuée aux rébélles du groupe ADF contre les civils à Makeke dans la chefferie de babila babombi en Territoire de Mambasa, localisé justement au sud-est de la province de l’Ituri renseigne la société civile locale qui nous livre cette information.
Cette structure citoyenne donne le nombre des morts le vendredi 18 février 2022, qui passe de 2 à 7 civils tués.
«C'est le Bilan de l’incursion de L’ADF mercrédi dernier à Makeke dans la chefferie de babila babombi en Territoire de Mambasa, à 1 kilomètre de Mangina, est passé de 2 morts à 7 civils tués par les sanguinaires» a indiqué Bruno Bahati Malikidogo.
Cet acteur de la société civile, a par ailleurs précisé qu’un corps sans vie a été retrouvé en brousse vers le stade de l’Institut Makeke et 4 corps traînent encore en brousse vers Mabasielle, une entité, située au sud Est de Ngwaba à l’Est du groupement Mambembe Bella.
« ces 4 morts découverts seraient constitués d’un couple de la famille makangi de Makeke avec leur bébé et deux autres personnes dont 1 homme rencontré à l’huilerie et l’autre femme d’une quarantaine d’années qui était parti pour le champ qui, jusqu’à présent, n’est pas encore revenue» révèle-t-il.
Face à cette situation, notre rédaction note que, la situation sécuritaire dans le territoire de Mambasa reste tendue, révèle la société civile locale.
Pour nous, les combattants de la rébellion ougandaise ADF ont multiplié des attaques contre les civils malgré l’administration militaire instaurée dans le Nord-Kivu et Ituri depuis mai dernier.
Après incursion des rébélles du groupe ADF à Makeke ; Un habitant joint au téléphone par notre équipe de rédaction pour la cause, le même vendredi a précisé que, la tension était vive mercredi dernier à Makelele, territoire de Mambasa (Ituri) à la limite avec le Nord-Kivu.
Pour lui ; "J'ai risqué la mort, des hommes armés assimilés aux rebelles ADF sont arrivés chez moi la mi-journée, ils parlaient des langues non comprises, ils ont avancé chez mes voisins où ils ont tué des civils, puis quelques minutes ils ont tiré sur ma maison, hélas! je venais de quitter, ils ont pillé trois boutiques de commerçants sur place puis se sont volatilisés dans la nature", a-t-il indiqué.
Cependant indique la société civile de Mangina, cité voisine de Makeke, des detonnations d'armes lourdes et légères ont été entendues la journée dans cette partie où les éléments FARDC poursuivaient l'ennemi qui serait visible dans la région.
Il sied de préciser ici que du côté ennemi, rien est fait signalé lors de la riposte effectuée par l’armée.
Notre source ajoute par ailleurs que le village de Makeke, Njiapanda-Bella s’est vidée de ses habitants dépuis jeudi donc au lendemain del'attaque lorsque l’ennemi a fait son apparition.
Pour rappel, les localités de Makeke, Makumbo, Makumo situées le long de la RN44 axe Makeke-Biakato sont les plus ciblées par les rebelles ADF malgré l’état de siège décrété au Nord- Kivu et Ituri depuis mai dernier par le président Tshisekedi.
Oicha chef lieu du térritoire de Beni-Rdc : la découverte d’un objet similaire à la bombe occasionne la paralysie des activités scolaires à l'école Sécondaire Mayazola situé dans la Nord d’Oïcha
🔴🇨🇩🗣️✍🏿Les informations livré par un haut cadre de cette école à notre rédaction révèle que, l’objet identifié comme un filtre du véhicule a été abandonné par des inconnus, dans une des latrines de cet établissement scolaire. C’est en plein travaux de propreté au tour de 7 heures, locale que les écoliers ont alerté sur sa découverte.
Les activités scolaires ont été paralysées toute la journée de ce Jeudi 17 Février 2022 à l’école primaire MAYAZOLA, située dans la localité Bakila-Tenambo au Nord d’Oicha en province du Nord-Kivu.
Cette situation fait suite à la découverte le matin, d’un objet confondu à un engin explosif, placé dans une latrine.
Sur place à MAYAZOLA, le chargé des opérations de la PNC district d’Oicha, qui conduisait l’équipe spécialisée, a aussi salué cette attitude des écoliers. Il a cependant organisé un check sur tous les endroits chauds de cette concession scolaire, dont les salles de classe et ses environs. C’est ce qui a calmé les esprits enseignants et de tous les voisins de ce lieu.
L’objet identifié comme un filtre du véhicule a été abandonné par des inconnus, dans une des latrines de cet établissement scolaire. C’est en plein travaux de propreté au tour de 7 heures, que les écoliers ont alerté sur sa découverte.
Une alerte qui a été remontée aux services de sécurités ce même matin. L’équipe spécialisée de la Police est vite descendue sur place.
C’est en étudiant l’objet qu’il a été constaté qu’il ne s’agissait pas d’un engin explosif, a expliqué à Radio Moto Oïcha, Monsieur KITSA KAPANZA Fostin, directeur à l’école primaire MAYAZOLA.
L’identification de cet objet est intervenue, malheureusement quand les écoliers venaient d’être renvoyer à leurs domiciles suite à la panique. Cette alerte des écoliers est fruit des différentes sensibilisations, se félicite le directeur de cette école.
Une occasion pour la Police de réitérer son appel à tous les chefs d’établissement, à placer des sentinelles dans leurs institutions, afin de prévenir toute éventualité. La PNC invite la population à demeurer vigilante, vu cette menace qui continue à peser sur la communauté.
Dans ce même chapitre sécuritaire ;
Une bombe artisanale a explosé certain mercredi 5 janvier 2022 au marché d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu).
Selon les sources locales, l’incident s’est produit dans la matinée au quartier Mbimbi, sur l’avenue du marché. Le délégué du gouverneur à Oicha, Nicolas Kikuku a expliqué à notre redaction que, la bombe était contenue dans un sac déposé par un assaillant devant une friperie.
“ Il se faisait passer pour un client, il a dit au vendeur qu’il laisse son sac là et qu’il va récupérer le reste de l’argent, curieusement il y avait une bombe dedans qui a explosé quelques minutes après”.
L’explosion n’a pas causé de dégâts humains, témoignent les sources locales. Mais de son côté, l’armée ce jour là, a confirmé qu’il s’est agit bel et bien d’une bombe de fabrication locale sans donner l’identité des auteurs.
C’est la énième explosion dans la zone, après celle qui avait fait 8 morts dont le kamikaze, samedi 25 décembre 2021 dans un resto-bar en ville de Beni.
Contexte
C'est le quatrième cas d'attaque à la bombe dans la région de Beni dépuis juin dernier, 2022 peu après l'entrée en vigueur de l'état de siège.
Pour votre information, la première attaque à la bombe avait visé une paroisse de l’église catholique au quartier Butsili.
Deux fidèles ont été blessés. La deuxième attaque perpétrée dans un débit de boisson avait causé un mort, le kamikaze qui avait actionné l’explosif. Deux complices ont été arrêtés, selon l’armée.
L'incident du 25 décembre décembre tout comme celui de ce mercredi 5 janvier sont intervenus dans un contexte des opérations conjointes des armées congolaise et ougandaise depuis le 30 novembre dernier contre les combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire de Beni au Nord-Kivu et dans le territoire d'Irumu en Ituri.
Les deux armées affirment avoir détruit les principaux bastions des terroristes dans la région de Beni.
Localité-Eringeti ; La problématique sécuritaire pousse la Monusco de venir installer sa base dans cette partie est dela République démocratique du Congo
🇨🇩🗣️✍🏿NORD-KIVU : UNE NOUVELLE BASE À ERINGETI POUR MIEUX PROTÉGER LES CIVILS SELON LA MONUSCO QUI NOUS LIVRE CETTE INFORMATION.
Selon cette source, les attaques menées par les ADF contre les civils auraient pour but de faire reculer les FARDC vers les zones urbanisées et de les détourner ainsi de leurs objectifs. « Mais nous avons compris cette stratégie, poursuit-elle. C’est pourquoi nous continuons notre progression vers l’intérieur. » Dans le viseur des FARDC donc, le principal camp des ADF.
« L’ennemi mène des combats retardataires : ils engagent peu de combattants à chaque fois et cherchent seulement à ralentir notre progression afin permettre au noyau dur de fuir », reconnaît un officier de l’armée congolaise.
Toutes ces exactions attribués aux rébélles ADF sont survenues sur la route entre Beni-ville et Eringeti, l’axe le plus peuplé de la région. De ces localités, on entend, au loin, les combats que mènent les soldats de l’armée congolaise à l’arme lourde, contre cette rébellion islamiste d’origine ougandaise. Mais ce sont des voisins que l’on retrouve morts au petit matin, le plus souvent tués à l’arme blanche.
Sur une période si courte, c’est inédit depuis la vague de massacres de fin 2014, au cours duquel 345 personnes avaient été tuées en l’espace de trois mois dans le territoire de Beni.
À ce prix, l’armée congolaise parviendra peut-être à conquérir les derniers bastions des ADF. Peut-être est-ce l’objectif qu’elle s’est fixée. Cela permettrait au pouvoir politique d’afficher des résultats. Une victoire totale sur les ADF semble en revanche difficilement concevable sans un changement de stratégie.
Selon cette source, les attaques menées par les ADF contre les civils auraient pour but de faire reculer les FARDC vers les zones urbanisées et de les détourner ainsi de leurs objectifs.
« Mais nous avons compris cette stratégie, poursuit-elle. C’est pourquoi nous continuons notre progression vers l’intérieur. » Dans le viseur des FARDC donc, le principal camp des ADF :
Une mission conjointe constituée de représentants des sections Droits de l’Homme, Affaires civiles, Communication Stratégique et Information Publique et des unités membres du bureau d’appui à la Mission s’est rendue samedi 12 février à Eringeti, dans le groupement Bambuba-Kisiki, à 60 km au nord de la ville de Beni.
L’objectif, selon le chef de bureau adjoint de la Monusco Beni-Butembo-Lubero qui a conduit la délégation, est de « remercier les chefs locaux et les populations qui ont accepté de mettre à la disposition de la Monusco un terrain pour la construction de sa nouvelle base, encourager le contingent sud-africain récemment installé dans sa mission de protection des civils et échanger avec les populations pour évaluer la situation sécuritaire et réfléchir avec elles à un mécanisme dédié pour une protection adéquate ».
L’agglomération de Eringeti a bénéficié pendant un moment d’un calme relatif qui a permis aux populations, longtemps en déplacement, de regagner leurs maisons et de reprendre une vie plus ou moins normale. Cependant, depuis la fin de l’année 2021, avec les opérations militaires en cours, les rebelles ADF en difficulté s’attaquent aux civils isolés lors de leur fuite, poussant ainsi de nouveau les populations à aller se réfugier dans des zones jugées plus sûres.
La problématique sécuritaire dans la région avait déjà poussé la Monusco à prendre les devants en projetant l’ouverture d’une base dans cette zone il y a quelques mois.
Aujourd’hui, la base de Eringeti est opérationnelle et ce sont les casques bleus sud-africains qui ont reçu pour mission de veiller à la protection des civils, conformément au mandat de la Monusco.
Tous disent avoir reçu un accueil chaleureux de la part de la population et des chefs locaux « qui collaborent sans problème avec eux », a souligné le major Chochoe, commandant de la base.
Pour les populations, représentées par la société-civile, malgré quelques conflits inter-communautaires dont le soubassement reste l’insécurité et le chômage qui pousse les jeunes à adhérer aux groupe armés, l’espoir est permis avec la présence de la Monusco.
C’est du moins ce qu’a indiqué le président de la jeunesse de Bambuba-Kisiki, Germain Kakule Vutsarana : « la présence de la MONUSCO nous apporte de l’espoir et la façon dont nous collaborons aujourd’hui avec elle renforce encore la cohésion entre nous et cette base.
Nous voulons que la MONUSCO puisse redoubler d’efforts pour aider à renforcer la sécurité dans la zone », a-t-il souligné.
Le chef de bureau adjoint, Abdourahamane Ganda, a clairement indiqué à propos des préoccupations soulevées « que le dispositif sécuritaire mis en place à travers cette nouvelle base va sans aucun doute aider à améliorer la situation ».
Le coût en vies civiles de l’opération rend, en tout cas, sa poursuite difficilement soutenable à long terme.
Si les massacres se poursuivent, l’opinion publique congolaise pourrait cesser de soutenir la principale offensive annoncée par Félix Tshisekedi dans l’Est du pays.