Mamove Beni-térritoire ; La situation sécuritaire reste très tendu après nouvelle attaque des rébélles ADF àla quelle, 9 personnes sont tués vers l'est dela Rdc kimimbi
Localité de Mamove en couleur rouge localisé sur la carte dela République démocratique du Congo en térritoire de Beni province du Nord-Kivu
🔴🗣️✍🏿Des sources de la société locale de mamove rapportent que les combattants des ADF sont entrés au centre de mamove, avant de s’attaquer à la population civile.
Au cours de cette attaque meurtrière signalé dans l'avant midi du samedi 25 juin 2022, pas moins de 9 civils ont été tués lors d’une incursion des rebelles des forces démocratiques (ADF) au village Mamove, situé à une vingtaine de kilomètres de la commune rurale d’Oicha, justement dans le groupement Batangi-Mbau, sécteur Beni Mbau, térritoire de Beni c'est dans la province du (Nord-Kivu).
La société civile locale qui rapporte que certaines victimes ont été tuées dans leurs maisons et d’autres dans leurs champs.
Elle affirme que, plusieurs personnes sont portées disparues et trois maisons incendiées, après l'attaque qui a eu lieu au village Tsane-Tsane qui a fait aussi des morts côté civils.
Ce nouveau massacre a eu lieu 4 jours après des alertes faites par la population qui s’inquiète la société civile locale qui signale aussi un déplacement massif de la population.
«Pour elle, la population est entrain de fuire dans toute direction car craignant d'être victime des carnages, qui s'observent dépuis un moment del'année en cours 2022 ajoute Kinos Katuho.
Il a aussi indiqué que, les corps de neufs personnes sont parmi les victimes qui sont arrivés le même samedi à la morgue de l’hôpital général d’Oicha.
Selon les témoins qui ont vécu l'événement maccabre en disant que, "Ils ont entendu des coups de feu tiré d'une arme du type AK-47 au village mamove.
Àl'arrivée, des militaires Fardc c'était déjà tard parce que l'ennemi ADF avait déjà tué à la machette de nos concitoyens", a déclaré l'un des membres d'une famille qui a perdu son frère au cours de cette massacre.
Mais aussi, ce nouveau massacre est intervenu après pratiquement un mois d'une relative accalmie enregistrée à Beni où les armées congolaise et ougandaise ont mené depuis fin novembre des opérations militaires conjointes contre les ADF, principalement à l'est de la route nationale N°4.
En dépit des opérations conjointes annoncées à Beni entre les armées congolaise et ougandaise cette zone de Mamove n’a jamais connu des opérations militaires de grande envergure.
Selon la société civile qui atteste que le bilan est encore provisoire, indique que ces assaillants sont venus du village Matembele et seraient ceux qui ont massacré les civils, la journée du vendredi 24 juin dernier, à Beni Mbau.
Inquiet de cette situation, cet acteur de la société civile, demande à toute la population de Mamove et ses environs d’être vigilante et plaide auprès du gouvernement congolais, le renforcement des effectifs militaires dans ce coin en vue de mettre terme sur les ADF.
Notre source révèle que ces rebelles circulent librement sans aucune inquiétude de service de sécurité œuvrant dans la région.
Tandis que le monde détourne le regard de la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC), des civils meurent.
Depuis 2014, les habitants de Beni, en RDC, vivent sous la menace d’attaques brutales et inexpliquées. Des groupes armés brûlent des maisons, tuent des civils, mutilent à mort des femmes et des enfants, mais cette tragédie ne semble déclencher aucune réaction d’indignation à l’échelle internationale.
Les habitants de Beni sont massacrés sous le nez des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), déployées dans le secteur pour « éradiquer » les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé provenant d’Ouganda et opérant dans la région.
Face à cette situation, la population doute de plus en plus de la capacité de l'armée à la protéger.
La plupart des habitants interrogés à ce sujet pensent que, la région de Beni saigne et personne ne semble s’en soucier.
Pour eux, des familles sont détruites. Des enfants se réveillent orphelins, s’ils ont eu la chance de survivre aux terribles attaques qui ont tué leurs parents.
De son côté, l’armée confirme cette attaque des ADF, sans confirmer le bilan rapporté par des sources locales. Le porte-parole des opérations Sokola 1, le capitaine Anthony Mwalushay promet d’y apporter des précisions dès que possible.
En térritoire de Beni ; Nouvelle attaque sanglante des rébélles ADF a fait 7 morts tués côté civils, au village tsani-tsani, vers l'est dela Rdc
👆🏿👆🏿👆🏿La carte du village tsani-tsani situé en térritoire de Beni, province du Nord-Kivu, en Rép dém du Congo
🔴🇨🇩🗣️✍🏿👁️Au cours de la journée du vendredi 24 juin 2022, la société civile locale a déclaré dans une note aux médias qu’au moins 7civils ont été tués à coup de machette et de balles réelles dans leurs maisons attaquées par les rebelles des forces démocratiques alliés (ADF), en térritoire de Beni, vers l'est dela République démocratique du Congo.
Après quelques années d’accalmie, les violences y sont réapparues en juin 2022, imputées à un groupe armé d'origine ougandaise appelé ADF.
L'attaque a eu lieu dans les collines de Tsani Tsani et Mapasana, à la limite avec le Nord-Kivu, dans le sécteur de Beni Mbau, justement dans le groupement de Bambuba Kisiki a précisé un responsable de la société civile de cette collectivité.
Selon la même source, qui tient ses informations de témoignages de rescapés, les rebelles ADF sont arrivés le matin et ont commis leurs exactions toute la journée.
Le bilan provisoire fait état de 7 civils massacrés, dont une femme et six hommes, 16 autres portés disparus à côté de deux blessés et quatre maisons incendiées.
Face à cette situation, certains habitants ont préféré abandonner le milieu pour se réfugier dans le village voisin de May Moya.
D’autres personnes, composées majoritairement de retournés se dirigent vers Beni au Nord Kivu.
La convention pour le respect des droits humain qui nous livre cette information, regrette cette unième attaque tout en demandant aux autorités de l’état de siège de mettre toutes leurs batteries en marche en vue de mettre hors d’état de nuire, l’ennemi qui circule librement dans le secteur Beni Mbau.
»Notre armée a été informée depuis trois semaines mais en vain. Nous demandons à cette armée de revoir ses stratégies et les redynamiser.
La situation est plus grave dans le territoire de Beni », conclut les sources de la CRDH, une ONG de défense de droit de l’homme œuvrant en térritoire de Beni.
Selon la société civile d’Oïcha, ces assaillants ont également incendié des maisons dont une pharmacie.
Les personnes blessées au cours de cette incursion ont été amenées à l'hôpital général de Oïcha.
Si l'armée ne confirme pas encore ce bilan, la société civile déplore ce qu’elle qualifie de réponse tardive de l'armée qui était alertée en temps.
Cette attaque est intervenue pendant que la Cour militaire du Nord-Kivu, siégeant en chambre foraine à Beni, a condamné une vingtaine de personnes pour leur participation aux mouvements insurrectionnels des ADF et Maï-Maï.
Mais aussi ; Ces derniers attaques interviennent alors que l’état de siège, mesure exceptionnelle qui a remplacé l'administration civile par l'armée et la police, est en place depuis mai 2021 dans le Nord-Kivu et la province voisine de l'Ituri.
Les forces ougandaises et congolaises ont lancé, en novembre, une opération conjointe contre les ADF dans l'est de la RDC, qui n'a toujours pas permis de contenir la violence.
Certains prévenus ont été inculqués pour meurtre et viol impliquant les membres des groupes armés militaires et civils.
Le regain de violence des groupes armés tels que le M23, les ADF, CODECO et les FDLR aggrave davantage une situation humanitaire et sécuritaire déjà déplorables pour les populations de la province del'Ituri, et celle del'Ituri.
Les derniers massacres d'envergure attribués aux rebelles des ADF dans l'Est de la RDC remontent à fin mai, avec la mort d'au moins 4 personnes tués à Oicha chef lieu du térritoire de Beni.
Au moins quatre morts sont enregistrés au cours d'une nouvelle incursion des rébélles ADF à Oicha chef lieu du térritoire de Beni vers l'est dela République démocratique du Congo
La carte du quartier Mabasele à Oicha chef lieu du térritoire de Beni situé vers l'est dela République démocratique du Congo
🔴🇨🇩🗣️✍🏿👁️Les informations en notre possession révèlent que, quatre morts dont 1 policier, 2 blessés, 4 maisons incendiées et une moto brûlée, après une attaque des ADF dans la nuit du mardi 21 juin 2022, au mercredi c'est un (bilan provisoire).
L'assaut des rébélles ADF a eu lieu entre 22h et 23h hier Mardi.
Une nouvelle incursion des rebelles ADF a été signalée dans la nuit du mardi à ce mercredi 22 juin, au quartier Mabasele situé à peu près 3 km du grand rond point d’Oicha, en allant vers la partie ouest d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Les blessés ont été conduits à l’hôpital général de référence d’Oicha pour les soins appropriés.
Notre source qui nous livre cette information ajoute aussi que, deux civils ont été blessés. Après cette situation maccabre, la situation reste tendu justement dans le quartier-Mabasele situé vers la partie ouest d'Oicha.
Dans le même régistre secrétaire, les informations en notre possession révèlent que, deux blessés tous des civils ont été conduits nuitamment à l'hôpital général de référence d'Oïcha.
Certaines sources sécuritaires parlent d'une attaque rébélle repoussée farouchement !
Selon plusieurs sources concordantes, “il sest agit des tirs en armes lourdes et légères qui se faisaient entendre dans ce coin“, du quartier mabasele.
Pendant ce temp-là, dans une nuit agitée, cette situation été à la base d’une peur dans le chef des habitants. Par conséquent, ces derniers ont vidé leurs domiciles pour se diriger vers le quartier, Pakanza, Masosi, Bakaiku, et centre d'Oicha, supposées sécurisées selon la plus part des civils contacté à ce sujet.
Il ya aussi 4 disparus dont 3 d'une même famille, des maisons incendiées, des boutiques pillées, lors de l'incursion de ces hors la loi, dans le Quartier Mabasele Oicha.
Certaines sources sécuritaires parlent d’une attaque rebelle repoussée farouchement par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Par contre, les sources de la fondation Me Achille Kapanga à travers son coordonnateur, avance un bilan de trois morts, dont deux civils et un policier, une boutique pillée, et plusieurs personnes portés disparus lors de cette incursion ADF-MTM la nuit du mardi au mercredi dans le Quartier Mabasele Oicha.
De son côté, le service de sécurité rassure la population que les opérations engagées par les forces de défense et sécurité dans le cadre de la pacification de cette partie du Territoire national constituent une dynamique irréversible au regard des défis imposés à la Nation par les forces négatives et face auxquelles le pouvoir public ne peut ni abdiquer ni se résigner.
Kikuku Nicolas, alors bourgmestre de la dite municipalité, appelle la population au calme et d’être vigilante tout en indiquant que les services de sécurité est entrain de changer ses batteries pour mettre en état de nuire cet ennemis.
Signalons que cette attaque est la quatrième à l’espace de dix jours seulement.
Il sied de souligner que le député national, Mate Mathieu, qui séjourne à Oicha s’est abstenu de tout commentaire sur cette situation.
À Oicha chef lieu du térritoire de Beni-Rdc ; Le calme revient timidement après une nuit très agité à la base d'une nouvelle attaque des rébélles ADF à Matombo vers l'est dela Rdc
👆🏿👆🏿👆🏿👁️🗣️✍🏿 Matombo localité de Bakila-Tenambo d'Oicha après une nouvelle attaque des rébélles ADF le 14 juin 2022
Les informations en notre possession révèlent que, 4 personnes ont trouvé la mort dans une attaque attribuée aux rebelles ougandais de l'ADF, dans la ville de Oicha, c'est dans le térritoire de Beni est en proie à des incursions répétées vers l'est dela République démocratique du Congo.
Parmi les victimes ont parle de trois femmes tués et quatre autres grièvement blessés dans une attaque attribuée aux rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF), perpétrée la soirée du mardi 14 juin 2022 dans le village de Matombo, à une dizaine de kilomètres de la cité d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu).
Sur place à Oicha ; Le Bourgmestre adjoint d’Oicha, Kambale Kibwana, qui avance ce bilan à notre rédaction témoigne aussi que six maisons d’habitation ont été incendiées.
Selon nos sources à Oicha l'attaque a débuté à 19 heures locales, affirment plusieurs témoins. Les assaillants ont dévié une grande position de l’armée, située à Matombo avant de s’en prendre aux civils indiquent les mêmes sources.
Un nourrisson est porté disparu, indique l’autorité administrative abordée par notre rédaction.
Cette nouvelle attaque, qui intervient après plusieurs mois d’accalmie dans la cité, a occasionné un déplacement de la population vers les quartiers de l’ouest d’Oicha.
Dans la zone, des attaques attribuées aux combattants ADF ont été rapportées le weekend dernier dans la localité de Mayimoya, faisant dix morts côté population.
Selon un habitant de la localité Matombo que nous avons interrogés au sujet de cette attaque, il a précisé qu' en entendant des tirs nouris de loin, qu'il fallait fuire au plus vite. Pour, il a entendu le premier tir à 18h10.
Pour lui, il a vite fermé sa porte et pris la fuite avec mon voisin. Plusieurs coups de feu crépitaient quand j'étais déjà en fuite. C'est ce matin que je constate que ma maison est incendiée et avec mes biens", raconte la victime sous couvert d'anonymat.
Donc, les rebelles du groupe ADF ont surgi au village Matombo près d'Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu, la nuit du mercredi à ce jeudi 11 mars 2021.
Les assaillants ont, lors de leur passage dans ce milieu, tué 3 civils avant d'abandonner leurs corps sans vie sur place.
Contacté par Election-net.com, Kikuku Nicolas, bourgmestre de la commune d'Oïcha, confirme l'information en précisant que les corps des victimes ont été levés du lieu de drame puis acheminés à la morgue de l'hôpital général d'Oïcha.
Cette nouvelle incursion rebelle a provoqué des indignations au point qu'une vive tension a été observée dans la matinée. Kikuku Nicolas appelle, à cette occasion, les esprits à s'apaiser afin d'enterrer dignement les infortunés.
Ce n'est pas la première fois que le quartier Mambanike de la ville d'Oicha est la cible de raids des présumés rebelles ADF Nalu.
Mais c'est tout le territoire de Béni qui subit ce regain d'attaques sanglantes dépuis octobre 2014.
Cela est arrivé après une nouvelle embuscade ADF tendue aux civils sur l’axe routier Oicha-Kithevya, au moins deux (2) motos ont été incendiées le matin du mardi 14 Juin 2022. L’embuscade survenue autour de 8 heures, a été tendue à un groupe de jeunes qui voulaient se rendre à Kithevya pour fossoyer dans un cimetière familial à place. Kithevya est situé à environs 5 Kilomètres au Nord-Ouest d’Oicha dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.
Les jeunes ont réussi à s’échapper, mais leurs motos ont été incendiées par ces assaillants, rapporte Philippe Bonane acteur de la société civile du territoire de Beni. Il parle de quelques coups de balles entendus, occasionnant ainsi une panique dans le chef des habitants de Kekelibo et ses environs. D’ailleurs, nombreux se sont déplacés l’avant midi du même mardi pour des endroits qu’ils jugent sécurisés.
En outre, monsieur Philippe Bonane parle de deux enfants inconnus capturés ce même matin par les services de sécurité au niveau de Kayithavula. Les enquêtes se poursuivent afin de les identifier, poursuit cet acteur des forces vives.
Des coups des balles entendus dans cette partie du secteur de Beni-Mbau ont aussi occasionné une paralysie des activités dans plusieurs écoles de la partie Nord et Ouest d’Oicha. Certains chefs d’établissement ont immédiatement renvoyé les apprenants à leurs domiciles autour de 9 heures.











Combats entre Fardc et le M23 au Nord-Kivu : L'armée congolaise parlent désormais d’une invasion de la RDC par le Rwanda
👆🏿👆🏿👆🏿👁️🗣️✍🏿La cité de Bunagana photographié après des combats entre l'armée congolaise et combats des rébélles du M23 au Nord-Kivu vers l'est dela République démocratique du Congo
« Après avoir constaté d’énormes revers subis par leurs protégés sur le terrain, les Forces de Défense du RWANDA ont, cette fois et à découvert, décidé de violer l’intangibilité de notre frontière et l’intégrité de notre territoire en occupant la cité frontalière de BUNAGANA ce lundi 13 juin 2022 aux environs de 07 heures du matin.
Ce qui constitue ni plus ni moins une invasion de la RDC et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo tireront toutes les conséquences qui s’imposent et défendront la Patrie », a indiqué le général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Dans une communication, l’armée congolaise a confirmé l’occupation de Bunagana en territoire de Rutshuru par les rebelles du M23 depuis ce lundi 13 juin 2022.
Les FARDC qui parlent désormais d’une invasion de la RDC par le Rwanda qui a violé son intégrité territoriale, affirment qu’elles ont infligé d’énormes pertes à l’ennemi avant l’intervention de son parrain.
Les FARDC assurent qu’elles vont très bientôt reprendre en mains la situation comme en 2013 où elles avaient défait ce même groupe rebelle et appelle la population au calme et à ne pas céder à la panique.
Pendant ce temps, les rebelles du M23 qui affirment avoir pris le contrôle de Bunagana pour « stopper les menaces des FARDC », appellent le président Félix Tshisekedi à lancer les négociations politiques pour mettre fin à la guerre.
L'actualité de Rutshuru aussi : La situation sécuritaire demeure très alarmante à Kisharo
La situation sécuritaire a difficile à s’améliorer dans la localité de Kisharo chef lieu du groupement de Binza 30 km à l’est de la commune de Rutshuru sur la route Kiwanja-Ishasha.
Les cas d’incursion des bandits armés suivis des pillages des biens et autres exactions sont répertoriés du jour le jour dans cette entité rapporte les sources de la Société civile locale. Le dernier en date est celui de la nuit du mardi au mercredi 8 juin ayant ciblé plus de 5 ménages indique Léon Rugirangonda président du Noyau de la Société Civile de Kisharo.
Cette information est confirmée par d’autres sources administratives au Niveau de KISHARO. La société civile se dit préoccupée par cette situation qui rend de plus en plus difficile la vie socio-économique des habitants de cette localité.
En térritoire de Beni-Rdci : Au moins 20 morts sont enregistrés après plusieurs attaques des rébélles Adf signalés dans le groupement BAMBUBA-KISIKI vers l'est dela Rdc de
👆🏿👆🏿👆🏿👁️🗣️✍🏿Un groupe des rébélles groupe ADF après une embuscade signalé entre Oicha et Mukoko le long dela Toute N⁰ 4 en térritoire de Beni, vers l'est dela République démocratique du Congo
🔴🗣️✍🏿👁️Les sources locales renseignent que les assaillants assimilés aux Adf on exécutés ces pauvres citoyens dans le sécteur de Beni Mbau, sita dans le groupement BAMBUBA-KISIKI. 5 personnes mortes ont été découvertes samedi dernier entre KOKOLA et OPIRA renseignent les mêmes sources. Plus loin, vers MAYMBILI à une dizaine de kilomètre de MAYMOYA, 5 autres corps sans vie ont été découverts au petit matin de dimanche 12 juin 2022, ce qui portait à 10 le bilan des dernières victimes inscrites à l’actif des Adf le weekend dernier en territoire de Beni.
Les victimes seraient les habitants de MAYMOYA et ses environs. Ils ont été exécutés dans une usine de fabrication de l’huile des palmes. Plusieurs otages ont été également emportés durant ce carnage et 6 motos ont également été incendiées . »
La scène remonte au weekend dernier en territoire de Beni.
Toujours ce même dimanche matin , ces mêmes rebelles ont exécutés deux motards vers 9h aux environs de MAYMOYA et 2 autres femmes vers 16h dans le même parage. Plusieurs otages ont été également emportés durant ce carnage et 6 motos incendiées à l’OUEST de MAYMOYA apprend-t-on des sources locales.
Plus loin vers TUNGUDU, toujours non loin de MAYMOYA 6 corps en état de putréfaction ont été découvert le même dimanche. Les victimes seraient les habitants de MAYMOYA qui ont été exécutés dans une huilerie de fabrication de l’huile des palmes.
Une situation qui a provoqué le déplacement massif des habitants qui ont pris la direction d'Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni, confirme le bourgmestre adjoint de cette municipalité.
« Samedi et dimanche, (...) la commune est en train de recevoir des déplacés venus de Mayimoya, Opira, Kokola, Linzo et environs. Ils fuient les dernières attaques ayant fait des dégâts humains et matériels dans le groupement Bambuba-Kisiki. Ils sont dans des familles d'accueil les uns et à l'Ep Mwangaza les autres. Ceci en attendant les mesures qui seront prises par les autorités au niveau provincial », a-t-il confié.
Dans les villages attaqués, plusieurs activités tournent au ralenti, révèlent d'autres sources concordantes dans la contrée.
Face à la recrudescence de l’insécurité dans l’agglomération d’Eringeti, groupement Bambuba-Kisiki, secteur de Beni-mbau en territoire de Beni ( Nord-Kivu ) qui se caractérise par de tueries, les habitants de cette partie de la RDC ne restent pas indifférents. Sans une interview réalisée par volcansnews.net, certains appellent les autorités militaires à redoubler la vigilance afin de protéger les civils et leur biens qui, visiblement, restent dans un désespoir total .
Il faut le dire, une nuit ne passe sans qu’un cas de tuerie ne se produise dans cette partie de la province, œuvre signée par les présumés rebelles Ougandais de l’ADF actifs dans les régions de Beni et de l’Ituri .
Face à cette montée de l’insécurité, la société civile du groupement Bambuba-Kisiki a décrété deux jours de deuil à dater de ce samedi 23 Mai 2020 qui vise, selon elle, à compatir avec les familles victimes et pleurer des milliers des victimes tuées dans ces bavures .
À en croire son président, Germain Kakule Vatsurana, les rebelles ont tendance à quitter les parties qui font l’objet des offensives de deux armées pour s’installer à proximité des agglomérations.
« Nous sommes ravis de voir les opérations militaires de la mutualisation des forces UPDF-FARDC commencées dans la partie Est d’Eringeti et de notre groupement Bambuba Kisiki en général. Nous voudrions encore voir cette mutualisation des forces se déployer sur le terrain c’est à dire à Mayi Moya, Eringeti et voir même dans l’axe Luna-Komanda, car l’ennemi quitte la partie attaquée actuellement et a tendance de venir dans cette partie et traverser la nationale numéro 4 se dirigeant aux côtés ouest de deux groupements donc celui de Bambuba Kisiki au Nord-Kivu et le groupement Vandavilemba en Ituri », a ajouté Germain Kakule.
Dimanche 19 décembre, un civil a été tué à Pikamaibo, à moins de deux kilomètres aux cotés Nord-Est d’Eringeti.
Une situation qui laisse croire que l’ennemi serait toujours aux alentours d’Eringeti, dit craindre M. Kakula.
Difficile pour le moment de savoir avec exactitude le bilan des victimes de cette barbarie humaine dans ce coin du territoire de Beni. Rappelons aussi que cette région est en état de siège, ce régime militaire instauré à l’EST de la RDC pour imposer la paix en RDC.
BOLOMA L'UN DES GROUPEMENTS QUI COMPOSE LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI SITUATION SOCIALE ET HISTORIQUE
👆🏿👆🏿👆🏿Rivière Ambata couvert des nuages dernières la base dela Monusco à Aveba localité situé au centre du groupement Boloma en Ituri-Rdc
PRESENTATION DU GROUPEMENT BOLOMA
Selon les archives du bureau du groupement Boloma est une circonscription politique administrative rurale de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi qui se localise dans la province del'Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Région d'Afrique centrale
Chef-lieu ; Kabona
Les communautés religieuses
Le christianisme est l'un des facteurs qui domine le milieu de Walendu-Bindi dont les confessions religieuses sont généralement promotrices des actions de développement.
En ce qui concerne la religion, nous pouvons dire que, la population pratique la religion catholique romaine tandis que l'autre partie est composée des Protestants, et autres etc.
SITUATION GEOGRAPHIQUE
Sous ce titre, nous parlerons de la superficie, du type de climat, de la nature du sol, du relief, du Sous-sol, de l'hydrographie et de la végétation.
LES LIMITES TERRITORIALES
Le groupement de Boloma est l'un des six groupements composant la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi. Il est situé dans la partie Nord-Est dela province del'Ituri, et est borné par quatre autres groupements cités ci-dessous :
- Au Nord, par le groupement ; Baviba
- Au Sud, par le groupement de ; Bukiringi
- A l'Est, par le groupement de ; Bamuko
- A l'Ouest, par la chefferie ; d'Andisoma et Mobala
LES COORDONNEES GEOGRAPHIQUES
Le groupement de Boloma est situé à (1°11'51°N 30°05°21°E) 2° et 4° de latitude Nord et 18° et 20° de longitude Est.
Données Google Earth
L'ALTITUDE
Le groupement Boloma a une altitude moyenne de 500 mètres.
MILIEU PHYSIQUE
Superficie :
À vrai dire comprennez avec moi que, la superficie du groupement Boloma est jusqu'aujourd'hui mal connu car moins encore étudié par les scientifiques.
Le groupement Boloma est couverte par la savane herbeuse au nord et la forêt équatoriale à l'ouest et au sud avec une très grande biodiversité d'espèces végétales et animales.
La région présente :
- Des vallées et plaines le sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.
Groupement Boloma est une région de hauts plateaux de (800-1800 mètres) parsemée d'une grande savane tropicale mais aussi des paysages de montagnes.
DONNEES CLIMATIQUES
Il se se trouve dans la savane tropicale humide avec deux saisons alternatives :
- Saison pluvieuse excessive de Mai à Novembre ;
1. La saison pluvieuse : elle est la plus longue. Dans cette saison c'est une période de culture.
- Saison sèche de Décembre à Mars ou Avril.
2.C'est la période de chômage saisonnier, période crise économique où les champs sont en jachère.
Mais ce dernier temps, il est difficile de déterminer cette saison car les deux dernières années (soit 2007 et 2008) il pleuvait même pendant cette saison ;
Le climat est tempéré et d'attitude avec une température moyenne qui varie entre 18 et 33°.
. HYDROGRAPHIE
De nombreux cours d'eaux traversent le milieu mais le plus important sont :
Les montagnes autour du groupement Boloma hébergent des vallées baignées par des rivières et ruisseaux appartenant au bassin du fleuve Congo, et ce, du fleuve Nil.
C'est une contrée riche en eau.
Le groupement Boloma a une hydrographie importante composée de plusieurs cours d'eau entre autres ; Lowulowu, Talulu, Ambata, Ipka, Ruru, Dhuwamba, Adhina, Itsé, Angumé, Mbaku, Atolo, Tratru, etc. et enfin boloma est traversé de multiples ruisseaux.
. SOL VÉGÉTATION ET RELIEF
La végétation naturelle du groupement Boloma est constituée de savane herbeuse parsemée des arbustes.
On y observe une prédominance de quelques arbres plantés notamment l'Eucalyptus et d'autres arbres fruitiers (Manguiers, avocatiers, etc.).
Son relief est donc montagneux dans son ensemble avec une attitude qui varie entre 700 et 1800m.
Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées (cuvettes), ruisseaux et rivières.
Groupement Boloma a un sol fertile d'une composition argileuse, sableuse accessible à l'agriculture, à la construction des routes et bâtiments malheureusement la croute terrestre subit une dégradation lente et progressive.
⛰️🏞️🇨🇩Les montagnes d'une grande importance dont les sommets les plus élevés sont :
Djungbelé, Bosina, Mulongo, Awi, Nyongo, Omi, Kabhi, Iya, Azé, Munzia, Tiamba, Nyasona, Toro, qui sont remarquables.
Le sol est argilo-sabloneux avec prédominance d'argile. Sa capacité de rétention d'eau le prédispose aux cultures maraîchères.
Les sommets des montagnes, collines et plateaux sont constitués des graviers (carrières des pierres) pour la construction des maisons d'habitations.
D'autre part, certains villages regorgent à d'autres endroits de l'argile servant de matière première dans la construction et l'industrie artisanale (tuilerie, briqueterie et poterie).
Des Grande agglomérations sont ;
Aveba, Kengelu, Badjanga, Bilima, Kabona, et Kaswera
. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES
Au niveau démographique, le groupement Boloma est occupé à 90% par les Indrus.
Avec un Nombre total dela population qui s'éleve à 57819 habitants en 2021 ; Sources des données ; Par ( Etat civil dela chefferie de Walendu Bindi, ) Médecin directeur infirmier titulaire de SC Aveba, etc via enquête del'ONG Samaritan's Purse.
Donc, cette croissance intervient suite aux différents mouvements qu'effectue sa population. Ces mouvements entrainent une modification de son effectif et de sa structure.
La concentration de la population devient de plus importante suite à grande ampleur dont les causes principales sont les guerres.
En général, l'équipe de votre rédaction constate que, le groupement Boloma a une population homogène, del'ethnie Ìndrû, communément appelée Ngiti, qui représente la majorité de la population, et le 10% est constituée des Nandes, Nyali, Bira, et de d'autres ethnies en provenance du Kivu même des autres provinces de la RDC et des étrangers.
Cette population connaît en général une croissance démographique rapide ; certaines raisons pouvant être à la base de cette augmentation rapide sont :
- les naissances indésirables dues à la prostitution des jeunes filles et garçons.
- la présence des rescapés de guerre ;
- la non réglementation des naissances dans certains foyers.
Le groupement de Boloma qui englobe plusieurs localités et Villages fut crée par une vague migratoire des Ìndrŭ au XVI et XVII ième siècle dans la région située au délà du Graben de grand lacs sous la poussée de l'Ethnie de Nyoro, et Bachwezi qui ont mis en mouvement les lendus via le lac Albert, et la rivière Semliki.
Le groupement se caractérise par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé.
Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Boloma sont des agriculteurs, d'origine sud soudanaise, comme les Mukoba, Adabha, Zadhu, et Kerengebha.
Une première cause de leur immigration dans le Kibali-Ituri, et dans la chefferie de Walendu-Bindi en particulière, était les calamités , la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique dans le royaume nyoro.
Il sied de signaler que, les Boloma ont une certaine parenté avec les lendus de Djugu,... loin de là ce terme désignerait plutôt un métissage culturel et linguistique de tous les peuples qui habitent cette collectivité et soumis à la même juridiction politico-administrative de la région, (ou alors désignerait les descendants de l'arrière parent Bolo, cfr arbre généalogique)
Données culturelles
Le groupement Boloma a une tribu Ìndrû à 90 % qui se nourrit en majorité par l’agriculture et le commerce.
Ìndrû est une tribu qui aime beaucoup travailler, l’auto prise en charge est un principe par beaucoup d’entre eux. Ils sont unis et ont confiance envers eux-mêmes.
. LANGUES
La population étant composée majoritairement de peuples de la tribu indru qui est un peuple sud- soudanais, ce qui fait que, le Ndruna reste une langue prédominante.
À leur arrive, le swahili est la langue vernaculaire de liaison. Mais de plus en plus, le ndruna est adapté par d'autres tribus à raison de l'importance démographique.
Pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, le peuple Indru s'adonne aussi à la langue Nationale parlée à l'Est du Congo, le « SWAHILI ».
Cette dernière est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation.
Elle est plus parlée dans les localités et cités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur. Le Français reste la langue Officielle et de Bureau selon les lois dela République démocratique du Congo.
Pour une petite histoire en ce qui concerne appellation de Walendu-Bindi.
La chefferie de Walendu-bindi qui conserve les tombeaux de la plupart de ses souverains et leaders d'opinion public d'une longue date, fût créé suivant le PV N⁰ 00 85 du 03 décembre 1931, par l'administrateur térritorial d'Irumu, à l'époque colonial. l'AT Halleux qui trace la carte des 5 chefferies réunifiées et la délimitation des enclaves d'une localité Lagabo, Lakpa, et Nombe, avec comme Chef-lieu Gety-Etat.
La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre provincial Honoraire del'ituri, que nous saluons sa mémoire Osée Didi Angaika au cours d'un débat consacrés à la page socio-culturel et histoire dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec un groupe des diplômés originaires dela chefferie de walendu-bindi à partir de Bunia.
Pour lui, ces dernières ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.
Nos sources contactés pour la cause précisent que, le 05 décembre 1933 est considérée comme la date de la création officielle de la Chefferie de Walendu-Bind.
Quelques dates historiques:
* Du 14e au 17 e siècle : Arrivée progressive et installation des Ìndru dans l'actuel chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
À partir de 1890 : période de razzia par les Arabes ;
Plusieurs expéditions de pillage des bêtes par les Banyoro/Hema de l'Ouganda par: Kabalega, Kasegame, Mugera, Kutehimba, Bomera, le dernier, assassiné en décembre 1911 par les guerriers du chef Aveluma à Badjanga.
🇨🇩━☞ Subdivision administrative
La chefferie de Walendu-Bindi compte six groupements suivant ;
Bukiringi, Ts'ritsi, ' Baviba, Boloma, Zadhu, et Bamuko, fut crée par une vague migratoire, qui date du XVI et XVII siècle.
Elle aspire à un peuple uni qui jouit d'une prospérité-sociaux-culturelle.
LE SENS DU NOM « BOLOMA»
D'après les connaissances suivant les données des sources orales les BOLOMA seraient originaires de la localité de Kpandroma chez les Walendu Pitsi.
D'après l'histoire, ancienne, arrière grand parent du groupement Boloma s'appellerait MBADHU et eût de son vivant trois fils parmi lesquels BOLOMA qui était une fille.
À sa mort, c'est à BOLOMA sa fille qu'il légua son pouvoir. D'où l'appellation du groupement BOLOMA.
Toujours d'après l'histoire que j'ai lue, en réalité le Chef du groupement serait de l'actuelle localité MAHIMBI ou ZEDHU qui fut le fils aîné qui devrait hériter le trône.
C'est là que je ne me retrouve pas qui était le père de ZEDHU.
Malheureusement, le jour de l'investiture de ZEDHU pour succéder à son père, ZEDHU prépara à ces hôtes qui étaient les Lese battant tambours la feuille de colocase.
Je ne sais pas comment ça s'écrit mais c'est ce que nous appelons chez nous otomobi.
Indignés, les hôtes du Chef traversèrent dans l'actuelle localité d'AVEBA et investirent NGAWI, le cadet de ZEDHU chasseur de son état qui prépara à l'occasion la viande de gibier qu'il avait ceuilli pour ses hôtes.
Mais comment le pouvoir coutumièr est parti à KABONA dit-on que FANDA fut le fils adoptif du Chef BOLOMA.
Le Chef ne faisant confiance à personne parmi ses enfants à sa mort, désigna comme son successeur son fils adoptif en lieu et place de ses propres enfants.
Voilà la raison d'opposition depuis entre les Inzibha et les Ngawidhu .
Je sais que cette histoire que je retrace n'est pas fidèle mais l'idée majoré qu'il faut retenir peut se résumer en trois :
- Le nom du groupement BOLOMA vient du nom d'une fille d'un ancien chef de BOLOMA ;
- En réalité, suivant l'histoire c'est la localité MAHIMBI qui dirigerait le groupement BOLOMA mais ZEDHU n'étant pas investi, c'est son cadet NGAWI qui fut investi chef de BOLOMA ;
- Par ailleurs, l'actuel Chef de Groupement qui provient du clan INZIBHA ( KABONA) remonte à l'avènement de FANDA, fils adoptif du Chef BOLOMA, originaire de la localité AVEBA MKUBWA.
Source : Mémoire de MUGANGA BAMUTANA à l'ISP/BUNIA
🇨🇩━☞ACCÈSSIBILITE ET VOIES DE COMMUNICATION
Le groupement Boloma compte 5 grands axes de route vitale qui renferment et compte quelques ponts généralement en mauvais état et inachevés.
Tous ces axes sont plus ou moins praticables mais ils nécessitent des interventions mécaniques à grande échelle pour leur réhabilitation car ces réseaux sont très important pour l'évacuation des produits agricoles parce qu'il s'agit des voies permettant de désenclaver les zones de production.
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :
- Axe Aveba-Mont-Hoyo ;
- Axe Aveba- Kabona via Kyenga Nyarara Munobi-Gety ;
- Axe Niankunde- Aveba
- Axe Badjanga-Bukiringi
- Axe Aveba-Bunia ;
Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.
Accessibilité et tourisme
Routes Oui
Voies aériennes oui
Biefs navigables Non
Train Non
L’accès dans le groupement Boloma se fait par voie routière, et aériene.
À part la route, le groupement Boloma dispose une pistes d’aviation appartenant à la communauté évangélique de Nyankunde, opérationnelle seulement pour les petits porteurs).
Mais aussi en le térritoire, les routes sont en bon état car entretenue par le gouvernement provincial, la Monusco , le Foner et l’office des routes.
Les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.
La principale route qui permet l’entrée et la sortie du groupement c’est la RS N⁰431 route sécondaire (qui connecte le groupement Boloma à d'autres entités dela province del'Ituri.
Les marchandise arrivent et quittent par voie routière, d’intérêt interprovincial.
Réseaux de communication
La communication est rendue possible grâce à l'arrivée des sociétés de télécommunication qui sont venues dépuis 2010 pendant les guerres.
Il s'agit de VODACOM, AIRTEL.
La technologie faite par les maisons Airtel, et Vodacom fait à ce qu'il ait une intense communication.
Airtel Oui
Vodacom Oui
Vodacom couvre environ 70% du groupement, au côté d'Airtel qui couvre plus ou moins 20% du territoire avec une bonne qualité du réseau et des produits disponibles partout.
Media Locale
Enfin, la communication auditive est assurée par les radios locales. Ici, on a une seul station de la radio ; Radio télévision Amani ( privée).
Le groupement Boloma est ainsi arrosé par les radios locales, nationales et internationales à l'estard de la radio OKAPI, DIGITAL, BBC, VOA, DW, CONGO, RTNC, R.F.I .......
On doit aussi noter que, l'aglommeration d'Aveba est un carrefour sanitaire et commercial .
C'est pour dire que, Aveba revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique del'église dela communauté CEE, et aussi, à l'implantation d'une base dela Monusco Missions des Nations Unies en République démocratique du Congo dépuis 2003.
La correspondance des missionnaires CEE, communauté Emmanuel, susmentionnéss renseigne également que, les autorités compétentes ont placé ce lieu à un carrefour sanitaire et commercial, tourné vers Bunia, Nyankunde, Chomia, Kasenyi, et Komanda.
Quelques fois, on parle aussi de la pauvreté à Aveba.
La plupart des gens que nous avons contactés sur terrain ont estimé qu'à la base de la pauvreté dans le groupement Boloma, on trouve le chômage. Beaucoup n'ont pas où travailler pour satisfaire leurs besoins primaires.
Pour eux, la couche qui travaille, petite soit-elle, touche un salaire insignifiant ou carrément ne reçoit rien. C'est le cas d'un agent du groupement Boloma illustre non moins cette affirmation.
Cet employé nous a confirmé qu'il a travaillé pendant plus de six mois sans rien toucher comme rémunération.
À lui d'ajouter que, dépuis 1990 à 2010, la crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi dans une situation économique désastreuse.
· Commerce
Le petit commerce, tourné exclusivement vers les produits de première nécessité, est en vogue dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Il permet à certains habitants d'assurer la scolarité de leurs enfants, de se préoccuper de l'habillement de ces derniers, ainsi que de leurs soins de santé.
Tout compte fait, cette activité est, dans bien des cas, exercée par les indru et autres tribus environnantes. On observe malheureusement la dollarisation du milieu, la flambée des prix due essentiellement à l'enclavement de l'entité de Walendu-Bindi.
Sur le plan économique, le groupement Boloma est axé sur l'agriculture actuellement.
On constate ainsi une certaine inversion sur le plan économique.
ACTIVITES ECONOMIQUES
Taux de change flottant appliqué au 31 janvier 2021
Vendeur : 1$ = 2000 FC Acheteur : 1$ 2100FC
Nombre d’opérateurs économiques non disponible
Poissons (frais, salés et séchés)
Champignons
Sauterelles
Chenilles
Le lac Albert qui est l’un des lacs les plus poissonneux du monde fournit des poissons pour la consommation des ménages. Ces poissons sont consommés soit frais, séchés ou salés.
Les Champignons, les sauterelles, les chenilles, etc...sont prélevés périodiquement dans les forêts et consommés presque partout dans le groupement.
En outre, on rencontre des pharmacies, moulins, restaurants et autres activités telle que les salons de coiffure, sécretariat public, lieux de réparation radio, téléphone, déc, antenne parabolique, ordinateur, des vélos et moto.
Activités principales
Les activités économiques de Boloma, sont pour la plupart, à caractère individuel et familial. La population autochtone vit principalement de travaux agricoles, d'élevage, de pêche et de commerce. De nombreux jeunes s'orientent vers les travail de mototaxi.
Les produits commercialisés sont :
· Les denrées alimentaires, produits de pêche, d'élevage et de la chasse, sont vendus aux différents marchés publics organisés par l'administration nationale.
Principales activités des opérateurs économiques
Vente des produits vivriers et manufacturés
Vente des produits pétroliers
Distribution des boissons
Transports
Principales sources d’énergie
Bois : 100%
Pétrole : 90%
Energie solaire : 0.3%
Pendant la journée comme le soir, les différentes structures utilisent des groupes électrogènes fonctionnant avec du pétrole.
Notons également une tendance grandissante de l’utilisation des panneaux solaires dans les ménages.
La totalité de ménages utilisent le bois (bois de chauffe et braise) pour la cuisine.
Structure des marchés
Souvent sur les différents marchés de Kengelu, Silawuka, Aveba et Kabona, des produits ou des biens ne se ressemblent pas tous. Sur certains marchés, on y trouve un bon nombre d'acheteurs et quelques vendeurs ; sur d'autres, il y a quelques vendeurs et quelques acheteurs et parfois même un vendeur et un acheteur.
Ainsi suivant le nombre d'acheteurs et vendeurs intervenant sur le marché, les différents types des marchés peuvent se présenter.
. L'agriculture :
Ressources et activités
La population exploite la terre pour l'agriculture ainsi que l'élevage. De part sa position géographique, Boloma constitue aussi un véritable grenier de Walendu-Bindi ;
C'est l'ensemble des activités destinées à tire de la terre de la production des animaux et végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire.
Elle tire ses origines à la naissance de la sédentarisation de l'homme par la domestication des plantes et des animaux est célà à l'époque préhistorique.
Dans le groupement Boloma
Ce secteur occupe la plupart des activités de la population qui sont vivent essentiellement del'agriculture et l'élevage.
Elle occupe une grande partie de la population de Boloma. Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenu pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....)
· Patate douce (Ipomoea batatas l.) : elle est très répandue et intervient en grande partie dans l'alimentation humaine et des animaux (porc, chèvre, cochon d'inde, lapin.....).
Dans sa consommation, elle s'accompagne surtout du haricot, feuille de manioc, riz,... Soit en elle seule.
· Riz : Est une culture cultivé dans la région du rift value (Grand ben). Elle est une culture prépondérante cultivé dans cette région et constitue une base économique des populations de ces régions.
· Les autres cultures : la tomate ; le Brassila deracea L (chou de chine et chou rouge), oignon (Allicum capal L), aubergine (Solanum melangene), ail, carotte, épinard,....
Le bananier (Musa L) est une culture qui se cultive dans les localités de basse et hautes altitudes en température moyennement élevée.
On en distingue les variétés suivantes :
- Bananiers plantains ;
- Le Musa spientium ;
- Le Musa paraditiala qui est l'une des variétés prédominantes à cause de son intervention pour la production de la boisson locale « bière MONGE KASIKSI » en y extrayant du jus qui est ensuite soumis à une Fermentation.
Secteur culturel
Dans le domaine de la culture et Art, du groupement Boloma regorge d'une multitude des divers artistes : sculpteurs, peintres, cachetteries, courtiers, bijouteries, menuiseries, coiffeurs, réparateurs, mécaniciens, cordonniers, ferrailleurs, ....
Il existe des ,des secrétariats publics, des discothèques, centre de formation.
Concernant les maisons de culture, nous avons des salles de cinéma, des salles polyvalentes, stadium de football, des buvettes, bars, et hôtels.
Sports et loisirs
Le sport est une activité culturelle très populaire, avec des fans soutenant leurs équipes de football.
Dans ce registre sportif, le groupement Boloma compte pas moins de 10 clubs de football suivant ;
BOLOMVU qui cherche à s'engager au CEFIBIA, Agapé qui est devenu Cinquantaine, Nouveau Junior de Ruzinga, Mbala, Union d'Aveba, Foudre noire d'Aveba État, Okapi d'Ozoba, TP Avezu, ...
Donc Aveba abrite aussi l'un des plus grands stades sportifs de la chefferie de Walendu-Bindi achevé à la fin des années 1970.
La boxe karaté et la lutte sont également extrêmement populaires.
D'après Serges Aveba notre source
Le secteur d'enseignement
À ce propos, le groupement Boloma regorge plusieurs écoles primaires et secondaires reparties dans les différentes localités dont ;
EP ISUDO, KASWARA , KABONA, FUNGUSA, AVELUMA, RUZINGA, AVEBA, et AMBATA :
SÉCONDAIRES : INSTITUT, BADJANGA, AVELUMA, MONT AWI, et AVEBA.
Au côté de plusieurs autres,... qui sont implantés en travers la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Nous distinguons;
EP G, EP F, ISURA, GETY ÉTAT, ISUDO, TCHYEKELE, TUMAINI, ARAVA, AVELUMA, RUZINGA, MATAFU, et AMBATA :
SÉCONDAIRES : INSTITUT DE GETY, SAIT ALFONSE, ISURA, BADJANGA, SONGOLO, ABAKA, BUKIRINGI, et KAGABA.
Mais à partir de 1999, les calendriers scolaire sont souvent perturbés, suite àl'insécurité d'attaques ciblées.
En effet, d’après l’histoire, les premières écoles ont vu jour dans le Sud du Territoire d’Irumu vers les années 1940 avec l’arrivée des premiers missionnaires Catholiques.
Dès lors, le nombre d’écoles ne cesse de galoper au même rythme que l’accroissement démographique de la population qui, pour la seule Chefferie des Walendu-Bindi, où se situe l’ISP/Gety, est estimé à 258 écoles dont 166 écoles primaires, 84 écoles secondaires et 8 écoles maternelles avec un effectif de 64.763 apprenants répartis comme suit : 452 écoliers du maternel, 52.352 écoliers du primaire et 11 959 élèves du secondaire.
Cependant, il sied à noter que, dans la majorité des écoles secondaires, la plupart des enseignants sont des diplômés d’Etat, et par conséquent des sous-qualifiés pour les enseignements secondaires.
En dehors de la problématique de la sous qualification des enseignants, la région de Gety est restée pendant plus de deux décennies une zone en perpétuelle insécurité et dont les conséquences sont assez fâcheuses sur les tissus socioéconomiques de la population.
C’est dans cette optique que le projet de création de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP Gety) a été initié par quelques élites et notables de l’entité où est implantée l’ISP et placé sous la gestion de l’Association des Jeunes pour le Developpement Communautaire.
Sécteur sanitaire du groupement Boloma
Sur le plan structurel, dela santé nous trouvons trois centres de santé fonctionnant en groupement Boloma ;
il s'agit de :
Centre de santé d'Aveba
Centre de santé de Bilima
Centre de santé de Maga
Le département de la santé assure le relais entre les zones de santé et l'inspection provinciale de la santé publique sous la coordination du médecin chef de district sanitaire.
Dans des différentes correspondances émanant de Mateso Rusa Léonard qui en est, le responsable sécouriste au poste de santé dela localité Matafu en groupement de Bukiringi à partir du quel, il nous à informé de ce qui suit.
L'hôpital général de référence de GETY- HGRG : avec 16 centre de santé, avec chaqun une capacité moyenne d' accueil de 15 lits : Bukiringi, Bilima, Aveba, Singo, Olongba, Soke, Maga, Tchyekele, Nombe, Kagaba, Kinyo Mubaya, Zitono, Kagoro, Isura, Gety-État.
Les postes des santés qui se localisent dans la zone de risque notamment : Kabona, Kazana, Avenyuma, Sukpa, Bahura, Koga, Atsuka, Buguma, Momvu, Kanyamagaro, Androzo, Kaguma, Lagabho, Bhunga, Kanyoro, Medhu, Sorodo :
Les habitats de d'autres coins recculés, sont obligés de se déplacer à des longues distances pour accéder aux soins de santé primaires.
Cette distance varie selon notre tableau de 5 à 25km.
Ce qui conditionne un taux élevé de mortalité, d'auto médication en s'approvisionnant chez les pharmaciens ambulants et le recours à la phyto thérapie.
L'élevage
Le développement de l'élevage dans la chefferie de Walendu-Bindi a été favorisé par les vastes étendues de pâturage naturel qui couvrent la chefferie de Walendu-Bindi.
Il ressort des informations que pendant la période précoloniale, l'autochtone vivait de l'agriculture, de la pêche, de la chasse et de l'élevage du petit bétail.
C'est le colon qui l'a initié à l'élevage moderne du gros bétail qui s'est développé davantage avec l'arrivé des immigrants à majorité des Hema venus principalement del'ouganda.
L'élevage occupe une place de choix dans l'économie dela chefferie de Walendu-Bindi, en ce sens qu'il est pratiqué presque par tous les villages, un petit cheptel de caprins (chèvres, porcs, moutons) ou d'animaux de basse cours (coqs, pigeons, poules, canards, perdrix) qui vivent en liberté autour des cases.
Chaque famille dispose en moyenne de deux ou trois têtes de petit bétail qui se nourrissent sans utilisation de technique d'élevage particulière.
En plus de l'activité agricole, les peuples du groupement de Boloma en général et dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi en particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.
La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.
En général, l'élevage dans les terroirs du groupement Boloma est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... .
Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, .....
En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage.
En fin, l'élevage du groupement Boloma est perçu comme une pratique productrice des ressources et richesse au niveau de la base, mais les problèmes d'insécurité, de manque d'encadreurs, d'espace,....
Font que la production diminue. En plus de la vache, la chèvre, la poule, le canard ; le dindon ; le lapin, le cobaye, qui sont aussi élevés en territoire d'Irumu, mais surtout les races locales.
Le chien, bénéficiaire d'aliment et de soins de la plupart du maître, est principalement élevé pour la chasse, tandis que la poule, la chèvre et le mouton tiennent lieu surtout d'animaux de sacrifice dans de nombreuses circonstances, cérémonies religieuses ou magico-religieuses, rites de guérison, rassemblement des liens, réparation des injures en l'endroit d'un supérieur, ...
Il est bon de signaler que, suite à la guerre (conflits armés), aujourd'hui dans beaucoup des villages, on ne trouve plus ces bétails, ils sont exterminés par des pillages, l'instabilité de la population et le déplacement de la population d'un endroit à un autre.
Autres ressources
Le groupement Boloma regorge des pierres précieuses. Exploitées de manière artisanale et sans aucune organisation formelle dela (société minière), les sites d'extraction ont été, surtout de ces dernières années des lieux d'affrontements entre divers groupes armés.
De fois ; C'est la beauté de ces paysages abritant une profusion d'animaux sauvages et une flore aussi luxuriante que variée qui poussa la beauté de ses paysages naturels, la richesse de sa faune et de sa culture.
Au sud-est et sud-ouest, de boloma on trouve dans celui-ci des forets qui comportent des arbres géants qui approvisionnent la ville de Bunia en planches pour la construction des maisons, la fabrication des meubles et en braise.
On y trouve certaines espèces comme les d'oiseaux et de papillons, ainsi que plusieurs espèces menacées, dont éléphant, gnous, buffles, gazelles, antilopes, senguliers, phacochères, zèbres, babouins, singes, léopard, serpent, loups, pythons, et beaucoup d'autres espèces animales et végétales intéressantes pour les recherches scientifiques.
Il possède une faune riche avec des espèces deversifiés. Sa flore est également richement peuplée.
· La chasse
La chasse fut dans le temps une activité très importante quand les forêts furent encore denses et conservaient beaucoup d'animaux, à la réserve naturelle communautaire de Kyagudhu, Musege et Pkowuma.
Elle produisait beaucoup de viande dont une partie était destinée à la vente et une autre à la consommation familiale.
Avec l'intensification de la chasse au fusil et l'exploitation abusive des animaux sauvages par la population, beaucoup d'espèces animales ont disparu.
· La pêche et la pisciculture
L'Activité de la pêche comble les déficiences alimentaires. La pêche est aussi une activité traditionnelle, sa rentabilité est fonction des périodes.
La pêche est facilitée par la présence des rivières Asingyé, Loya, Lowulowu ainsi que par leurs affluents.
La pratique de la pèche se fait sans distinction de sexe, et cela durant la période de crue ou d'étiage.
À cela, la saison sèche reste la saison la plus favorable pour la pèche.
Durant cette période, les riverains organisent des expéditions de deux à trois mois dans des (maquis).
· Chronologie et histoire ancienne
C'est pour dire que,......
Les Ìndrŭs sont un peuple qui forme un groupe humain ayant en commun un héritage culturel comprenant la langue, la culture et l'histoire, mais qui n'est pas nécessairement uni par une autorité commune.
Situation sociale
De plus, les filles peuvent hériter des biens de leurs parents décédés, tout comme le conjoint survivant (l'homme comme la femme) a le droit d'hériter des biens de son conjoint décédé.
🇨🇩Les types de ménages.
Ø La monogamie.
C'est le lot des jeunes couples et des maris qui ont une bonne morale religieuse.
Certains attendent d'avoir assez de moyens pour prendre une autre femme.
L'habitation est constituée d'une seule maison.
🇨🇩🇨🇩🗣️✍🏿Les formes des solidarités, mutuelles traditionnelles
Avant la colonisation, il existait déjà des mutuelles (solidarités) primitives : c'est au cours de cette période qu'on peut énumérer certaines pratiques qui ont existé chez le peuple les indrus.
Le Kilimba ou est une pratique d'exécution de grands et lourds travaux champêtres ainsi que de construction observée encore aujourd'hui en milieu rural.
Ces travaux se font en commun, à tour de rôle, entre les membres qui ont souscrit à la même pratique.
Cette pratique présente l'avantage également de renforcer les liens entre les membres du groupe. Cependant, elle recèle également des limites.
En effet, c'est une mutuelle ou firme de solidarité souvent ouverte à tous sans précisions sur le nombre et la qualité des membres qui la composent.
L'expérience démontre que lorsque le nombre augmente, la mutuelle devient inefficace pour satisfaire tous les membres dans la satisfaction des membres.
Sur le plan agricole, par exemple, étant donné que le groupe consacre toute la journée à travailler dans un seul champ d'un membre, plus on est nombreux, plus il va falloir des jours pour boucler le cercle alors que le calendrier agricole a aussi ses exigences.
Par ailleurs, l'homme étant un facteur de production avec des moyens et capacités limités (sa force est limitée), il n'est pas sûr de cultiver de cultiver toutes de manière identique les étendues des champs tour à tour.
Du point de vue météorologique, les membres sont obligés d'obéir aux aléas du climat. Quand il pleut, le travail doit être interrompu.
Une autre limite qui peut être évoqué est l'acheminement d'un membre (malade ou autres) qui bouleverse énormément le calendrier des travaux.
Mais aussi, les membres peuvent prendre des compromis pour éviter ces désagréments.
Malheureusement, ces compromis n'ont pas souvent des bases solides.
- Le Onyutse ou grainier en français a été dans le temps une pratique par laquelle la communauté constitue une banque agricole de la récolte obtenue dans le but d'utiliser la quantité collectionnée à des fins circonstancielles, mariage, deuil, disette, prévoyance de semence.
Propos de Mbodina Byaletsu
ASPECTS POLITICO ADMINISTRATIVES
Voici les chefs des Boloma selon leur ordre de succession :
1.chef Fanda, chef de la chefferie de Boloma.
Groupement
1.Kabona 1910-1933
2.Mukoale1933-?
3.Zadhu Ludovico
4.Omvunga Athanase
5.BadjangaTheodore
6.Tsera Fanda 1986-1992
7.Androzo Kabona1992-2017
8.Byaletsu Fanda 2017-
NB : Que celui qui a une précision de date l'ajoute pour aider les chercheurs.
Muno Gérard avait fait l'intérim de Badjanga, Dani avait fait l'intérim de Tsera, Bahati Kabona et pasteur Munobi avaient fait l'intérim de Androzo Kabona Ngayoyo en cas de suspension.
Bolo a été à l'intérim durant 9ans.
Selon les propos du prof Bahati Ozunza le DG del'ISP/GETY notre source
Dans son organisation administrative actuelle, le groupement Boloma compte 52 de localités.
1. Kanyoro
2. Ruzinga
3. Aveba Mukubwa
4. Djimo
5. Ngongi-B
6. Fungusa
7. Bunga
8. Kamatsi Mudogo
9. Kaswara
10. Anyaga
11. Modhiro
12. Mogbe
13. Luba
14. Mbise
15. Mbalagu
16. Opuku
17. Kelenzi
18. Aveluma
19. Bizo
20. Avalu
21. Avezu
22. Badjanga
23. Ozoba
24. Katorogo
25. Mawara
26. Maga
27. Kolu
28. Koho
29. Heru
30. Atelé
31. Kabona
32. Kyenga
33. Nyarara
34. Batumbi
35. Senya
36. Luba
37. Mukato
38. Nyasona
39. Mambangu
40. Awuva
41. Kima
42. Longi
43. Mbogu
44. Mahimbi
45. Kabyangabi
46. Omina
47. Muhigi
48 . Aveba Mudogo
49 . Ngongi-A ( Dit Tali )
50 . Tsandi
51 . Avegi
52 . Djawi
Groupement Boloma est une entité certainement fragile selon nos sources locales.
Au motif, les facteurs de fragilité incluent : le manque de cohésion sociale, la concentration du pouvoir politique, les disparités sociales et régionales, l'accaparement et la mauvaise gestion par l'élite des ressources naturelles, et un état d'insécurité durable alimenté par un système régional de conflit.
Les institutions dans plusieurs villages et localités sont faibles, puisque les citoyens ont un accès insuffisant aux services de base, le manque d'infrastructures est sévère, la violence basée sur le genre (VBG) est généralisée et le tissu social s’est détérioré entre 1999 et 2014.
Le climat politique reste polarisé et les tensions avec la communauté du groupement auto-proclamé ( mbala ) persistent en raison de l'évolution de la situation géopolitique, et la relocalisation initié par le nouveau, chef de Walendu-Bindi, Fidèle Bangadjuna au début août 2020 devraient contribuer à la paix et à la stabilité.
Les progrès du dialogue avec certains groupes armés sont essentiels pour faire avancer le programme de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement.
La stabilisation durable des zones touchées par le conflit nécessite le rétablissement de la présence de l'État.
La conception du pouvoir coutumier dans le groupement de Boloma.
La conception du pouvoir coutumier dans les chefferies est intimement liée à celle de l'autorité et de l'influence de chefs coutumiers.
a) De l'autorité
D'après Musaki, ancien employeur du groupement Boloma, il existe trois types d'autorités : traditionnelle, charismatique et juridico-rationnelle ou bureaucratique.
B). Autorité traditionnelle
Celle-ci est l'autorité par laquelle les subordonnés acceptent de se conformer aux directives de leurs supérieurs et justifient ces directives en raison du fait qu'elles ont été toujours justifiées et acceptées dans le passé.
La population reconnait l'autorité des chefs coutumiers du fait qu'elle a été toujours soumise à ceux-ci.
C). Autorité juridico-rationnelle ou bureaucratique
Adirodu Roger qualifie de bureaucratique l'autorité par laquelle les subordonnés acceptent les instructions de leurs supérieurs parce que ces instructions sont conformes à des règles qu'eux subordonnés considèrent comme légitimes.
Dans le groupement, double pour les unes et triple acte pour les autres renforce cette autorité considérée comme légitime.
Il s'agit d'abord de l'intronisation coutumière après désignation du successeur par un comité patriarcal restreint de la famille régnante.
Cette intronisation est constituée par un ensemble de cérémonies.
En suite la décision administrative de nomination. Et en fin l'octroi de numéro matricule comme fonctionnaire de l'Etat.
Le peuple Ìndrû a une considération très particulière vis-à-vis de son Chef.
Ainsi, l'autorité du chef repose sur son respect et son attachement à la coutume.
Les gardiens de coutume {masadhu} jouent des rôles importants dans la légitimation du pouvoir coutumier.
Le rôle politique de ceux-ci n'est pas moins négligeable. Ils font pratiquement le pont entre le chef et la population.
À titre indicatif, les masadhu sont chargés de :
ü Eduquer et encadrer les enfants du Chef dès leur bas âge ;
ü Délibérer et décider sur le choix du candidat coopté dans le cas ou le chef n'aurait pas indiqué son successeur pendant son vivant;
ü Conseiller le Chef dans ses fonctions ;
ü Juger les délits conformément à la loi coutumière en la matière;
ü Initier et investir le nouveau Chef ;
ü Etc.
b) Influence de la religion sur le pouvoir traditionnel.
La conversion de plusieurs Chefs coutumiers dans différentes religions modernes se comprend par les convaincus de la coutume traditionnelle comme étant une trahison à la coutume.
C'est vrai qu'aujourd'hui, l'enseignement de la Bible a permis à beaucoup de chefs de se débarrasser de plus part de objets, des pratiques et des habitudes du pouvoir traditionnel contraires aux valeurs chrétiennes ( les amulettes, les rites croyances,...).
Tandis que centaines habitudes traditionnelles trouvent leur justification dans le système de l'exercice du pouvoir traditionnel de Boloma.
La polygamie du Chef permet non seulement au Chef de prendre soin de tous ses visiteurs, mais aussi pour plusieurs d'autres raisons : service, représentation sociale, résolution de conflit ou diplomatie.
Service de la chefferie : le Chef a le devoir de recevoir et de mettre à l'aise et de résoudre les problèmes de ses visiteurs.
Selon la coutume du groupement Boloma, les visiteurs ne doivent pas rentrer affamer chez eux.
Pour cela, tout un service existe pour approvisionner les chefs en différents produits vivriers.
Les femmes outre leur taches (ménagère) sont tenus d'offrit en manger aux visiteurs du Chef.
La représentation de la population : les impératifs de l'intégration sociale poussent souvent les chefs traditionnels à épouser les femmes appartenant aux différents groupes sociaux composant la chefferie.
Dans ce cas, les femmes sont plus ou moins comme des représentantes de leur milieu d'origine auprès du pouvoir de chef.
Elles influencent peuvent influencer le chef à prendre des décisions dans l'un ou l'autre sens, en faveur de leur milieu d'origine.
Méthode de résolution de conflit : les contestations que le chef rencontre auprès de certaines populations l'amènent à épouser autant de femmes appartenant à la communauté qui constitue l'obstacle à l'épanouissement de son autorité sur l'ensemble de la chefferie.
Ainsi, il établit son autorité coutumière sur la terre des ancêtres. Le respect vis-à-vis de la belle famille est une qualité non moins négligeable dans la coutume du groupement Boloma.
Les enfants qui sont nés dans cette condition permettent aux chefs d'établir l'amitié entre les deux familles et par conséquent de chercher à trouver un compromis entre le chef et les familles en révolte.
🇨🇩🔴GUERRE CIVILE ET SITUATION SÉCURITAIRE DÉPUIS 1911!
Durant des décennies, nous pouvons dire que, la République Démocratique du Congo a été le théâtre des conflits cruels et dévastateurs qui n'ont épargné personne.
Donc dépuis plusieurs années, la province de l’Ituri est secouée par les conflits inter-ethniques, dont le plus connu est celui entre les communautés Hema et Lendu.
Ces deux peuples originaires du territoire de Djugu et de Irumu, sont en guerre, et cette guerre met en danger la population de la province de l’Ituri et touche même d’autres communautés voisines qui subissent les dommages collatéraux de ce conflit.
L’histoire, écrite de ces deux peuples ressegne que, ils se disputent les limites des terres.
Curieusement ce conflit foncier s’est vite transformé en guerre tribal faisant de nombreuses victimes.
Le peuple Lendu est connu comme agriculteur et chasseur pendant que les Hema sont considérés comme un peuple de pasteurs à la recherche de terres et de pâturages.
Le nouveau conflit débute en juin 1999, lorsqu'un petit nombre d'Hema auraient tenté d'acheter des autorités locales, afin qu'elles modifient les registres de propriété foncière en leur faveur dans la zone de Walendu Pitsi qui fait partie du district de Djugu d'Ituri.
Ils auraient utilisé les faux papiers pour expulser les habitants Lendu de leurs terres comme le pensent certains Lendu du coin.
Ces Lendu ont décidé de riposter.
Comprenons par là, que le conflit est d'abord foncier et local. En l'absence d'une autorité locale forte, l'incident a rapidement viré à une confrontation entre les ressources et ainsi devenir ensuite, un conflit internationalisé.
Face à cette situation, l'opinion dela chefferie de Walendu-Bindi découvre une organisation militaire paraétatique.
À la veil du 30 juin 1999, Bernard-Kakado dit recevoir une vision divine, lui ordonnant d'aller apporter des protéctions pour les Indru, des messages enverti concernant un danger, apporté par les autorités du RCD àl'époque, en Colléctivité de Lendu-Bindi.
<< Bernard Kakado >>
Un vieux spirituel du peuple INDRU, est apparut avec ses oeuvres miraculeuses d'une héritage dela part des Ancêtres.
Lors de leurs propagande et que ces derniers leur ont servi de guide dans leur progression et parfois d'éclaireurs lors des différentes campagnes guerrières gagnés à 80%.
Pendant ce temp là, les propos de Bernard-Kakado commençant à se tourner vers des discours, contre Ernest Wamba dia Wamba, ce qui a inquièté les autorités de Bunia et leurs alliés ougandais, qui ont déployés des millitaires pour la première fois, à Aveba, dans le but de traquer Kakado et ses millices, mais sans succès.
C'est après avoir d'aller se rendre comtpe dela situation sécuritaire au village Nombe, Bernard-Kakado était accompagné de ses colaborateurs et aussi des miliciens qui viennent d'être appelés au service militaire au côté des civils, qui étaientt essentiellement équipée d'armes traditionnelles telles que machettes, lances, couteaux, et haches.
Selon des témoins del'événement, aussitôt arrivé sur le lieu de rencotre avec les Lendu du Nord leur mission principale sera insister sur les griefs historiques de son peuple et a appelé «tous les Lendu à résister à l'agression et à toutes les formes de domination qui ont fait partie de l'histoire lendu.»
Avec le début de son enseignement, Kakado revendique la réputation, de rendre la vue aux aveugles, de faire parler les sourds et muets, de faire marcher les paralytiques.
Il était surnommé en langue Ndruna, Yesu-Ngba qui signifie « L’envoyé de notre Seigneur Jésus-Christ ».
🇨🇩⏱✍🏻L’autodéfense
Selon Katanga, il n’existait qu’un seul centre de santé à Aveba, créé par son père en 1986.
Pour un (...).
Selon le récit de Jonathan, le plus jeune frère de Germain Katanga, « à l’arrivée des Ougandais en août 1998, il n’y avait pas de combattants, les gens protégeaient leurs familles avec des lances ».
Mais rapidement, les jeunes Ngiti d’Aveba et tous ceux qui en avaient la possibilité physique se mobilisèrent, organisant sous la conduite des groupes d’autodéfense, instaurant des tours de veille et installant des guettEteurs sur les collines.
« Ils criaient “Maï ! Maï ! [phon.]”, ce qui signifiait qu’ils ne pouvaient pas être atteints par les balles des armes à feu (...).
Dans ces conditions, l’essentiel de l’armement provenait, insistent les témoins, de la protection apportée aux guerriers par Kasaki : des herbes protectrices mais aussi des onguents, distribués lors de cérémonies, protections très puissantes et capables, à la condition expresse de respecter certains interdits, de rendre les combattants invulnérables selon la « tradition maï-maï » – dont l’écho des hauts faits court à travers tout l’est du Congo (Mathieu & Mafikiri Tsongo 1998).
En plus de se ceindre le corps d’herbes, les combattants s’enduisaient d’un onguent, un composé d’huile mêlée de substances d’arbres et de peaux d’animaux sauvages.
Les cris et les chants s’ajoutaient à l’arsenal du combat.
Des témoins ayant été victimes des attaques ngiti et lendu ont attesté au procès du fait que les guerriers ngiti poussaient le cri « Maï maï » lors de leurs attaques, parmi d’autres chants – souvent des chants à teneur eschatologique (sortie d’Égypte, retour à Sion…) de l’une des Églises évangéliques locales à laquelle appartenait le père de Katanga, mais aussi fréquentée occasionnellement par Kasaki et Kakado :
Germain Katanga : — Certains ne faisaient que chanter. C’était par manque de… d’armes. Donc, c’est pour cela qu’ils faisaient beaucoup de bruit pour voir si cela pouvait, peut-être, faire peur.
Ils chantaient ceci : « Si je pouvais avoir les ailes comme les anges / Si je pouvais aller chercher le pays de Sion. »
Le procureur : — Y avait-il d’autres chants ?
Germain Katanga : — Oui, il y avait d’autres chansons, mais c’était comme de bruit.
Ce que je viens de vous donner, c’étaient les paroles claires que j’ai entendues.
Pour moi, c’était une surprise.
Comment est-ce qu’une personne qui allait à la guerre pouvait chanter de cette manière-là ? C’est la seule chanson que j’ai pu retenir mot à mot.
Mais le combat restait fortement asymétrique, l’armée ougandaise utilisant des armes lourdes et des soldats formés, tandis que les Ngiti n’étaient toujours équipés que de lances et de flèches.
Katanga décrit ce rapport de force lorsqu’il rallie, fin 1998 ou début 1999, les groupes d’autodéfense d’Aveba et de la collectivité de Walendu-Bindi.
Il s’y fait une place grâce à la formation qu’il a reçue auprès de la garde civile, à sa connaissance du maniement des armes automatiques, et à sa parfaite connaissance du swahili local (le kingwana) – que les Ngiti apprenaient à l’école quand il y avait des écoles – et du lingala, la « langue des militaires ».
Ainsi les femmes, les vieillards et les enfants pouvaient-ils fuir et se cacher « dans les brousses », comme le firent le père, l’épouse, et les enfants de Germain Katanga.
Les jeunes hommes tenaient alors la garde des villages du groupement, se défendant des incursions ougandaises au moyen de lances et de flèches.
Toutefois, durant l’année 1999, la violence s’intensifia. Il était fréquent, au cours d’incursions dans les quartiers de villages, que les Ougandais incendient les maisons, faites de paille, de branches et de terre, volent du bétail, tirent sur les habitants, pourchassent et enlèvent des filles et des femmes, et se livrent à des pillages, notamment au centre de santé.
Dans leur entreprise de terrorisation, ils tiraient dépuis leurs convois de manière indifférenciée sur la population locale de la collectivité de Walendu-Bindi : il suffisait d’être ngiti pour être visé.
Beaucoup d’écoles de village durent fermer leurs portes, mais Katanga avait été admis dans l’une des écoles protestantes encore ouverte, une école anglicane (Meyer 2004 ; Wild-Wood 2008), l’institut Badjanga, que les Ougandais visèrent aussi. Tous les villages en bord de route se vidèrent de leurs habitants.
Fondateur du groupe armé Force de résistance patriotique de l'Ituri, Bernard-Kakado après avoir servi ses millices pendant des certainnes années, il est allé se rendre avec une partie de ses collaborateurs, au millitaires Fardc basé dans la localité de Sorodho, Chefferie de Lendu-Bindi, en 2007.
Arrivée là bas, il a été transferé à Boga, puis à Bunia, où il serait audionné et condamné le 9 août 2010 à Bunia par un tribunal militaire à la prison à perpétuité, à 87 ans, pour crimes de guerre perpétrés par sa milice, notamment pour des massacres en 2002 et d'autres crimes en 2006 et 2007 selon la cour.
L'ONG Avocats sans frontières s'est engagée pour « défendre les droits des victimes » dans le procès, mais malheureusement, l'incriminé Bernard-Kakado est décédé en prison après avoir purgé san peine quelques années après.
Dans ce cas, pendant la guerre les populations vivaient souvent dans les conditions économiques et sanitaires déplorables, notamment dans les régions de l'Est où des bandes rebelles armées sèment terreur et désolation.
Les personnes vulnérables qui ont été le plus touchées sont les vieillards, les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui sont soit fragiles, soit ont les moyens de défense limitée.
Relevant les conséquences sociales, les cas suivants sont observés :
- accentuation du taux de maladie sexuellement transmissible ;
- destruction des infrastructures sanitaires et scolaires ;
- destruction des logements de la population
- non paiement des salaires et augmentation du taux de chômage ;
- beaucoup d'enfants enrôlés de force dans l'armée et pour certain par goût d'aventure et plusieurs ont connu la mort ;
- perte des parents, et certains enfants deviennent enfants de la rue à la merci des organismes humanitaires ;
- divorces, séparations des époux, des enfants avec leurs parents, etc.
· la persistance des crises politiques à tous les niveaux, des conflits armés et de l'insécurité ;
· l'insuffisance alimentaire ;
· la carence des emplois et le chômage généralisé ;
· les difficultés d'accès au système éducatif ;
· la précarité de la santé des populations en général, et en particulier celle des mères et enfants ;
· l'absence d'un environnement durable et d'un cadre de vie viable ;
· la prévalence de l'épidémie à VIH/SIDA et la malaria ;
· le faible respect du genre, les violences sexuelles faites aux femmes et la faible protection sociale des groupes vulnérables.
Ces problèmes auraient pour causes principales :
> la mauvaise gouvernance sur le plan politique, administratif, judiciaire et économique ;
> les guerres à répétition et la persistance des ex ; combattants sur le territoire congolais ; > la non implication/participation de la population à la gestion de la chose publique;
Un sujet toujours douloureux
Témoignage P-279, T-144, p. 48, audience du 20 mai 2010 à la Haye au pay-bas.
Àlire sur l'adresse, https://adiroduroger-rdc.over-blog.com/2022/06/boloma-l-un-des-groupements-qui-compose-la-chefferie-traditionnelle-de-walendu-bindi-situation-sociale-et-historique.html