Butembo-Nord-Kivu ; Les habitants vivent dans des pyscauses après l'invasion des détenus à la prison centrale de Kapkangura vers l'est dela République démocratique du Congo
👆🏿👆🏿👆🏿 Ville commercial de Butembo en couleur rouge sur la carte dela province du Nord-Kivu en Rép démocratique du Congo
🔴👁️🗣️✍🏿Selon une source sécuritaire en ville commercial de Butembo, vers 02h mercredi 10 août 2022, des centaines de détenus de la prison de Butembo, se sont échappés après que l'établissement a été attaqué par un groupe armé pendant la nuit, ont déclaré les autorités locales.
La même source ajoute que, l’attaque a été menée aux allures d'un film hollywoodien.
Les assaillants, venus du territoire de Beni, ont surgi en surnombre, avec plus de 80 hommes lourdement armés, selon le porte-parole des forces armées dans la région, le capitaine Anthony Mwalushay qui affirme que, la prison centrale de Kakwangura, situé dans la ville de Butembo, a été la cible d’une attaque attribués aux rébélle du groupe ADF.
La prison de Kakwangura qui se situe dans l'un des périmètres les plus sécurisés de la ville de Butembo. Mais après quinze minutes, les assaillants ont enfoncé les portes de la prison et ouvert les cellules.
Des échanges de tirs ont eu lieu avec une dizaine de policiers. L’armée reconnaît être intervenue avec retard : à son arrivée, les cellules étaient déjà vides.
Par ailleurs, d'autres sources concordantes révèlent que, la prison de Kakwangura à Butembo (Nord-Kivu) a été attaquée par des miliciens et rebelles lourdement armés.
Au moins 700 détenus, dont des condamnés à mort et des combattants de groupes armés, sont recherchés.
Deux policiers de garde et un assaillant ont été tués. L’armée a d’abord attribué l'attaque aux miliciens maï-maï avant d'indiquer qu'elle a été montée et exécutée par les combattants de l’ADF avec quelques renforts des miliciens locaux.
Donc, sur 874 détenus, plus de 600 se seraient évadés.
L’armée annonce que 817 prisonniers se sont échappés, mais dans la journée 115 ont été repris.
L'effectif de l'ennemi, évalué à plus de 80 éléments, a opéré pendant 15 minutes
Selon Anthony Mwalushay
Cette attaque, une première des ADF à Butembo et dans le territoire de Lubero, avait un double objectif. Selon les autorités militaires, les rebelles sont venus libérer un de leurs compagnons et douze épouses de leurs commandants qui croupissaient dans les cachots.
Ces prisonniers étaient sur le point d’être transférés vers d’autres provinces. L’autre objectif, toujours selon l’armée, est le recrutement. Les combattants ADF profitent de ce genre d’opérations pour endoctriner les captifs afin de renforcer leurs rangs.
Les autorités disent avoir enclenché des opérations afin de capturer les 700 fugitifs.
D’après plusieurs témoins, les assaillants se sont retirés de la ville. Certains transportant des blessés, d’autres pillant sur leur passage des chèvres, des moutons et des poules. Dans la foulée, la population a lynché trois assaillants.
Selon un bilan provisoire dressé par le capitaine Anthony Mualushayi, l’armée a "neutralisé cinq terroristes ADF MTM, récupéré trois armes de type AK47, capturé deux terroristes ADF MTM qui sont en train d'être auditionnés."
Il ajoute que "du côté des forces de l'ordre, nous avons perdu deux policiers qui étaient de garde."
Selon un bilan provisoire dressé par le capitaine Anthony Mualushayi, l’armée a "neutralisé cinq terroristes ADF MTM, récupéré trois armes de type AK47, capturé deux terroristes ADF MTM qui sont en train d'être auditionnés."
Climat de peur
Cette attaque ADF, la première dans cette ville commerciale, a suscité des inquiétudes au sein de la population.
Le président de la société civile de Butembo, le pasteur Mathe Saanane, demande au gouvernement de sécuriser la ville :
"Nous appelons le gouvernement à mettre sur place un système sécuritaire efficace.
Nous demandons aussi à la population d'être vigilante parce que nous croyons que la coopération entre les civils et les militaires est importante et qu’elle s'impose."
C'est par des coups de feu que les riverains de la prison centrale de Kakwangura, dans la ville de Butembo à l'est de la RDC, ont été réveillés ce mercredi matin (10.08).
Pillages
Une bonne partie des prisonniers libérés pourraient en effet être intégrés dans les troupes des ADF.
Après l’attaque de la prison, refluant dans la vallée de Mughalika, dans le Bashu, les ADF ont pillé des maisons et boutiques et ont enlevé des civils pour leur servir de porteurs.
Venus de la périphérie de la ville pour attaquer l’établissement pénitentiaire, les assaillants ont utilisé des armes lourdes dont les détonations ont effrayé la population. Butembo n’ayant jusqu’alors subi aucune attaque terroriste.
Le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole de l'armée dans le secteur opérationnel Sokola1 Grand Nord, attribue cette attaque au groupe rebelle ADF qui opère dans la région.
Il explique que "la prison centrale de Butembo a été attaquée par les terroristes ADF MTM, aidés par leurs supplétifs, pour mener les opérations qui consistent à recruter par la force."
Deux policiers ont été tués et une partie de la prison a été endommagée par un incendie lors de l'attaque des miliciens Maï-Maï, a déclaré Antony Mwalushayi, porte-parole des opérations de l'armée contre les groupes armés dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo.
Donc, la situation est redevenue calme et des dispositions sécuritaires sont prises pour retrouver les prisonniers évadés indiquent les Sources sécuritaires qui ajoutent précisent que sur les 874 détenus, 57 ont refusé de suivre les assaillants, 115 ont été capturés dans la matinée alors que 702 détenus sont toujours recherchés.
L'attaque de la prison centrale de Butembo a eu lieu près de deux ans après celle de Beni, où les ADF avaient fait évader plusieurs de leurs combattants pour les ramener en brousse afin de renforcer leurs effectifs.
La prison de Butembo n'a pas été la cible d’une attaque similaire parce que les ADF qui y étaient incarcérés ont été transférés dans d'autres prisons dans l'ouest du pays, a expliqué un officier militaire.
Le Mont-Rwenzorie ; C'est aussi une réserve animalière unique, à découvrir en empruntant les dizaines de kilomètres de sentiers de marche qui le serpentent
👆🏿👆🏿👆🏿⛰️Le Mont Rwenzorie est situé le long dela frontière congolo-ougandaise en Afrique subsaharienne
🇨🇩Rdc-🇺🇬Ouganda
Montagnes du Ruwenzori
Randonnée safari aux montagnes du Rwenzori
Le parc national des Monts Rwenzori, à la frontière de l'Ouganda et de la République démocratique du Congo, fait partie des plus grands joyaux naturels du pays. Classé à l'Unesco pour son incroyable écosystème, il fournit plus de 2 millions d'habitants en eau grâce à son glacier et ses nombreuses rivières.
Un endroit reculé et méconnu perché à plus de 5000 mètres d'altitude pour les montagnes les plus hautes.
Les montagnes de Rwenzorie font partie des endroits les plus humides du continent africain.
Pour éviter les grosses pluies, mieux vaudra partir l'explorer en janvier, février, juillet et août. Ce sera l'occasion de découvrir les différents écosystèmes du parc : des pelouses alpines, des forêts, des glaciers et des zones humides, toutes habitées d'espèces endémiques de faune et de flore.
On peut notamment y observer le céphalophe rouge, mammifère proche des caprins et des antilopes, ainsi que le chimpanzé, le léopard du Ruwenzori et l’éléphant des forêts pour n'en citer que quelques-uns.
Le massif du Ruwenzori, long de 100 kilomètres pour 40 kilomètres de large, abrite une vingtaine de sommets perchés à plus de 45 00 mètres, ainsi que le troisième plus haut sommet africain : le mont Stanley, culminant à 5109 mètres d'altitude.
Gravi pour la première fois au début du 20e siècle, il est depuis grimpé chaque année par des centaines de voyageurs. Il faut d'abord marcher plusieurs kilomètres en pleine jungle avant de suivre les sentiers de marche sur les flancs abrupts de la montagne.
L'ascension est fatigante mais assez peu technique. Plusieurs refuges permettent de se reposer en route et des guides et porteurs peuvent vous accompagner.
Ouganda
Parc National de Rwenzorie
Nos Voyages en Ouganda »
L'exceptionnelle biodiversité du Parc national de Rwenzorie.
C'est perché entre 2000 et 5000 mètres d'altitude que le Parc national de Rwenzori et ses près de 1000 km2 de superficie dévoile l'un des écosystèmes les plus riches du continent africain.
Situé à la frontière avec la République Démocratique du Congo, il est isolé, en dehors des itinéraires touristiques. Et c'est une bonne nouvelle, car vous profiterez de ses sentiers de marche rien que pour vous, ou presque.
L'occasion unique d'admirer un ensemble de glaciers, de lacs et de cascades habités de nombreuses espèces rares de faune et de flore.
Le Parc national de Rwenzori joue un rôle fondamental pour les habitants de la région, puisqu'il fournit en eau plus de deux millions de personnes. À pied, on part traverser ses forêts afro-alpines, ses zones humides et ses glaciers et on longe ses rivières et ses lacs, à la rencontre de plusieurs dizaines d'espèces endémiques de plantes, de mammifères et d'oiseaux.
Dans ce décor à couper le souffle, le randonneur croise au fil de ses pas des éléphants, des primates, des caméléons, des damans, des jacanas, des nectarins de Johnston… Autant d'espèces rares qui profitent de l'équilibre - malheureusement fragile - du parc.
Le Parc national de Rwenzori s'ouvre peu à peu au tourisme, même si les visiteurs étrangers restent rares. C'est pourtant le moment d'aller le visiter, puisque l'impact du réchauffement climatique se fait lourdement ressentir dans la région.
Le recul des glaciers, la raréfaction des espèces et la déforestation font actuellement l'objet d'un projet de grande envergure par le WWF qui entend bien sauver ce véritable joyau naturel de la disparition.
Le visiter permet donc de soutenir activement et directement les finances du site nécessaires à la conservation de l'écosystème et de la biodiversité de cet incroyable parc national.
VOYAGE OUGANDA ENVIES MAGAZINE GUIDE
L'Ouganda en bref
Un guide de voyage en Ouganda pour plonger dans un monde où la nature règne. Pile sur la ligne de l’équateur, retrouver notre juste place d’homme, petit maillon de la grande chaîne de la vie.
Ici, on comprend ce qu’est l’harmonie. Sur les eaux du lac Mutanda, on monte sur une pirogue. On ralentit. La rame unique de notre guide semble caresser l’eau, un coup à droite, un coup à gauche, schlah, schlah.
On retrouve le sens du temps, on se laisse bercer par cette cadence régulière. On croise oiseaux colorés, caméléons et varans, on pique une tête dans l’eau douce.
Sur les rives, les paysans travaillent leurs lopins de terre, à la main, au rythme du jour.
Dans le parc national de Kibale, on piste les chimpanzés. Quels acrobates ! Ils semblent aussi légers que les papillons géants qui virevoltent dans la jungle.
Reprendre la route jusqu’au parc National Elizabeth. Entre forêt et savane, on débusquera lions, grandes gazelles et crocodiles, et des centaines d’oiseaux.
Il ne manque rien ? On vous a gardé le meilleur pour la fin : pénétrer la forêt impénétrable de Bwindi pour voir nos cousins géants, les gorilles de montagne au dos argenté, dans leur milieu naturel. Emotion pure. 
MODE D'EMPLOI
Ouganda
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Au pays des milles collines ou au cœur de la forêt impénétrable, une rencontre avec les gorilles des montagnes dans l’Afrique des grands lacs !
6 heures, le jour se lève sur les monts de la Lune, les volcans et les milles collines environnantes sont noyées dans la brume.
Nous partons à pied à travers la forêt de bambous, sur les flancs des volcans, à près de 3000 mètres d’altitude. La végétation dense, les fourrés de lianes enchevêtrées rendent parfois notre progression difficile.
Mais soudain, après trois heures de marche, nous apercevons à travers les branchages une forme noire, un visage, des yeux qui nous fixent ! Et plus loin, une femelle, allongée sur le dos, serrant son bébé dans les bras ! Nous faisons silence, des branches craquent, un, puis deux gorilles passent dans la clairière. Et, vite, nous découvrons toute une famille !