Dans le sécteur de Rwenzorie vers l'est dela Rdc, la population vit encore à l'insécurité
👆🏿👆🏿👆🏿Une partie du sécteur de Rwenzorie situé vers l'est du térritoire de Beni province du Nord Kivu, en République démocratique du Congo
🟥🇨🇩🗣️✍🏿👁️Reconnaissant ces derniers jours la précarité de la situation sécuritaire dans cette région, Meleki Mulala croit en l'implication de tout un chacun pour éradiquer ce fléau qui endeuille la population de cette partie de la RDC.
Pour lui, la fréquentation des zones non contrôlées par les FARDC comme les marchés, stades, églises, écoles, parkings et cafétérias devrait être réduite, contrôlée mais aussi protégée par les services compétents.
Tenez, après plusieurs frappes dans leurs bastions, les ADF s'apprennent ces derniers jours aux populations civiles profitant à pièger et exploser des bombes dans les attroupements. Les cas les plus récents sont ceux de Kasindi dans le territoire de Beni et un autre dans le quartier Macampagne en ville de Beni.
La nouvelle société civile du secteur Ruwenzori appelle la population à la vigilance et à dénoncer tout suspect.
La Nouvelle Société Civile Congolaise du secteur Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-kivu appelle la population à une grande vigilance et à dénoncer toute personne suspecte.
Meleki Mulala, son coordonnateur, l'a dit lors d'une interview accordée, ce vendredi 27 janvier, à votre rédaction.
«Compte tenu de ce que nous traversons dans le territoire de Beni et à Beni-ville, nous appelons la population à une grande vigilance surtout à dénoncer toute personne suspecte. Nous appelons la population du groupement Basongora, Kasindi, Bulongo, Lume, Mwenda, Mutwanga, Nzenga, Kabasha, Kalunguta à une forte mobilisation parce que l'ennemi vient d'adopter un nouveau système. Nous croyons que cela est peut-être dû aux frappes que les FARDC conjointement avec l'UPDF infligent à l'ennemi.
Vous voyez l'ennemi commence à se balader à un petit groupe (deux ou une personnes) pour endeuiller de plus la population. Alors, il faut être vigilant et ne pas croire à toute personne même si c'est un proche.»
En outre, cet activiste des droits humains instruit les populations de Beni à ne pas aborder et toucher toute chose étrange.
«Il ne faut pas laisser tout entre les mains des services de sécurité car eux aussi sont entrain de faire leur part. C'est à nous donc de nous protéger d'abord» a ajouté Meleki Mulala.
Delà, Il faut signaler que plusieurs attaques ADF ont été signalées dans cette partie l’année 2020 avec comme conséquence, le déplacement de la population qui fouillaient des nouvelles exactions.
Toutes les activités mêmes champêtres ne fonctionnent plus suite à cette situation.
« C’est depuis le 17 février 2020 que les premiers villages qui ont été attaqués par les ADF, sont isolés, ces villages attaqués sont notamment Ulebu, Chochora, Ntoma, Kinyambaore, Manzalau, Kanana, Makisabo, Vyerere, Mihende, Kinyambore, Muntobo, Mabondo, Mulwa et aussi Mwenda, Baatsa, Loselose.
Ils sont arrivés jusqu’à Mutwanga Loselose, voilà les villages déjà attaqués par les ADF et sont vidés de leurs habitants et désenclavés, sinistrés, il y a plus des personnes et les activités commerciales non plus, les activités champêtres non plus », a expliqué notre source qui demande aux autorités de rétablir la paix durable et protéger les villages susdits.
Face à cette situation maccabre, le service de sécurité rassure en outre que les efforts sont fournis pour le rétablissement de la situation sécuritaire dans les milieux d’origine desdites écoles.
« Mais au fur et à mesure que nous évoluons, pendant que nous sommes en train de renforcer nos capacités par rapport à la sécurisation de l’agglomération, ils sont en train de comprendre progressivement que les choses vont bien marcher par rapport à la fois passée, où au moins un trimestre ne pouvait pas passer sans qu’il n’y ait pas destruction du tissu sécuritaire », a fait savoir le bourgmestre de la commune de Bulongo.
À kitshanga et ses environs au Nord Kivu ; La plus part des civils se déplacent après un combat qui a opposé l'armée aux rébélles du M23 vers l'est dela Rdc
👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe des personnes de kitshanga fuyant un combat qui a opposé l'armée aux rébélles du M23 mardi 24 janvier 2023 en térritoire de Masisi, vers l'est dela République démocratique du Congo Nord Kivu
🟥🇨🇩👁️🗣️✍🏿Les informations en notre possession révèlent que, des affrontements entre les FARDC et le M23 aux alentours de Kitshanga à la base des déplacements des populations.
Rébellion pro-Kigali vaincue en 2013, le M23 a conquis au cours des derniers mois de vastes pans du territoire du Nord-Kivu, province congolaise frontalière du Rwanda, progressant jusqu'à quelques dizaines de kilomètres de Goma.
Cette offensive a ravivé les tensions historiques entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir et de combattre à côté de M23. Ce que Kigali dément, accusant à son tour l'armée congolaise de collusion avec les FDLR, rébellion hutu rwandaise.
La société civile du territoire de Masisi qui nous a livré cette information, renseigne que « la grande partie de la population s’est déplacée, l’une a pris la direction de Mweso, et d’autres ont emprunté diverses destinations ».
Telesphore Motondeke, rapporteur de cette structure citoyenne fait également savoir que l’armée régulière, FARDC, a résisté farouchement à ces assauts hostiles, qu’elles ont réussis à repousser dans les profondeurs du parc national des Virunga.
Il invite les autorités congolaises à ne plus céder à ce qu’il qualifie d’hypocrisie du pays agresseur de la RDC, le Rwanda, et de lancer plutôt des opérations d’envergure contre les terroristes du M23 en vue de les ramener dans leur pays d’origine.
Des tirs à l’arme lourde et légère ont été entendus dans les alentours de la cité de Kitshanga, en territoire de Masisi, province du Nord-Kivu. Il s’est agi des attaques lancées depuis le matin de ce mardi 24 janvier 2023, par les terroristes du M23, contre différentes positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dans les localités de Nkola et Kihango, dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru.
Cette situation a occasionné une panique généralisée dans le chef de la population de Kitshanga, chefferie de Bashali, territoire de Masisi. Depuis les heures matinales, il a été observé des mouvements de déplacement massif des habitants, qui quittaient la cité pour des milieux estimés sécurisés.
*KITCHANGA EST HORS DANGER*
Il était 12h50, à présent la situation est sous contrôle des FARDC.
Tôt le matin, du mardi 24 janvier 2023, les rebelles RDF M23 Rwanda ont tenté coupé la route au niveau de Rushebeshe. Ces rebelles ont été vus dans un milieu où se situe le tunk d'eau potable CICR.
Pour sécuriser la population, les FARDC ont demandé aux chauffeurs de retourner afin que la force loyale puisse s'occuper des ennemis du peuple.
Ce sont les chauffeurs en panique qui envoient des messages relayés dans des réseaux sociaux que l'ennemi en profiterait pour paniquer tout le monde.
L'équipe ayant la meilleure défense, peut facilement avoir la meilleure attaque, nous demandons au président FATSHI commandant suprême des FARDC d'ordonner aux FARDC d'aller en attaque au lieu d'être surpris chaque fois par l'ennemi.
La diplomatie ne résoudra rien, n'attendez pas qu'il y ait plusieurs morts pour passer en offensif.
Certes, la guerre cause des morts mais nous pourrons chaque jour à l'Est de la RDC, qu'on en finisse une fois avec cette putain de guerre, ceux qui survivront construiront ce pays au lieu d'être humilié par des petits pays comme le Rwanda et l'Ouganda.
Nous sommes en guerre depuis plus de deux décennies, c'est maintenant où jamais.
Soit nous acceptons d'être éternellement esclaves du Rwanda, soit battons-nous pour nous libérer et sauver ce pays.
Vive les FARDC
Il convient de rappeler qu’il s’agit d’une énième tentative de prise d’assaut du territoire de Masisi par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.
Cette situation a fait l’objet de plusieurs alertes non seulement du gouvernement congolais mais également de l’armée nationale.
Pour l’instant un calme apparent s’observe, bien que la zone est encore menacée, à en croire nos sources sur place.
Dans une communication officielle faite cette même soirée, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo font savoir que la situation de Kitshanga reste sous leur contrôle.
Lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole des FARDC dans la 34ème région militaire, indique que les combats se sont déroulés à une dizaine de kilomètres de la cité, voilà ce qui a créé une panique.
L’insécurité qui touche la ville et le territoire de Beni impacte directement le niveau de production agricole vers l'est dela Rdc
👆🏿👆🏿👆🏿 Produits des tomates stockés dans un dépôt central d'Oicha chef lieu du térritoire de Beni ! Où la population dépend souvent del'agriculture vers l'est dela République démocratique du Congo
🟥🇨🇩🗣️✍🏿👁️La production agricole dans la région de Beni en forte baisse en raison de l’insécurité persistante.
Afrique Eco nous amène ce matin dans l'est de la République démocratique du Congo.
Cela fait près de neuf ans que le territoire de Beni connait régulièrement des massacres, attribués aux rebelles ougandais de l'ADF.
Comment vit-on sans pouvoir aller aux champs, quand on ne peut plus accéder aux concessions de bois et aux palmeraies, dans un territoire essentiellement agricole ?
La situation ne fait qu’empirer depuis la recrudescence des activités des groupes locaux maï-maï et étrangers ADF. Selon Kambale Ngeleza, expert en production agricole à Beni ville, la baisse de la production agricole est la conséquence logique de l’insécurité qui sévit dans la région.
« J’en ai les larmes aux yeux parce que la situation va de mal en pis en ce qui concerne l’économie, notamment la production agricole. J’ai toujours travaillé avec les planteurs producteurs mais aujourd’hui, c’est difficile de cultiver ou de marchander au niveau des villes et territoires. L’insécurité a un impact négatif sur tous les plans, de la production à la distribution », explique l’expert agricole.
Ce dernier souligne également l’impact non négligeable pour le budget RD congolais d’une telle situation. « L’État est en train de perdre beaucoup au niveau des rentrées fiscales. Qui va payer les taxes alors qu’il y a de l’insécurité et donc pas ou peu de production agricole ? », s’interroge-t-il.
En territoire de Beni, un certain nombre d’habitants qui vivaient de l’agriculture sont partis vivre en ville, là où la situation sécuritaire est un peu moins mauvaise.
Conséquence : « la province du Nord-Kivu qui est à dominante agricole fait face à la fermeture de centaines d’entreprises du secteur », explique Kambale Ngeleza. Et « ceux qui essaient de continuer leur production malgré cette insécurité prennent le risque de voir leurs cultures récoltées par les hommes en armes qui contrôlent ces zones. C’est malheureusement », conclut-il, dépité, « très fréquemment le cas ».
Les cultures pérennes : Café, Cacao, palmier à huile.
Les fruits : Mangue, Avocat, Goyave, Papaye, Citron.
Plantations abandonnées : Il existe des plantations de palmier à huile, de cacao et de café abandonnées dans le territoire.
Problèmes recensés :
• Manque des semences de qualité,
• Manque d’infrastructures de stockage et de transformation,
• Manque de crédit agricole,
• Manque d'appareils modernes et adaptés à la collecte des données statistiques, météorologiques
• Le délabrement des routes des dessertes agricoles.
Principaux Produits Agricoles :
– Banane plantain (41.9%)
– Riz (18.6%)
– Manioc (14.7%)
– Huile de palme (12.3%)
– Haricot (12.2%)
La banane plantain produit dans tous les secteurs du territoire de Béni et destinée à la consommation. La production annuelle du territoire est de 746 200 tonnes, dont 131 000 tonneaux premier semestre et 86 872 tonnes deuxième semestre pour l’année 2014.
Le Riz est également produit en très grande quantité dont la production annuelle en 2014 est de 332 330 tonnes.
Le Manioc est produit en quantité suffisante soit 262 600 tonnes produit en 2014, il est consommé soit en chichwangue soit en cossettes pour la fabrication de la farine.
L’huile de palme est aussi produite en quantité suffisante (219 200 tonnes) en 2014. Il est utilisé pour la consommation locale et pour la fabrication de savons.
Le Haricot est aussi produit en quantité suffisante soit 131 000 tonnes pour le premier semestre et 86 872 tonnes pour le deuxième semestre, au total 217 872 tonnes produit en 2014. Il est destiné à la consommation.
L’Agriculture est axée : sur les cultures vivrières : riz, bananes, haricot, maïs, soja, manioc, patate – douce, pomme de terre, choux, oignons, poireaux et sur les cultures pérennes : cacao, caféiers, papayer, reboisement, le palmier à huile.
L’élevage : Elle repose sur les bovidés, ovidés, caprins, la volaille, suidés, les lapins et les cobayes.
Une bonne nouvelle pour l’avenir : l’Afrique converge.
En ces temps compliqués, marqués par l’inflation, le changement climatique, les pandémies et les tensions géopolitiques, on ne peut qu’être préoccupé par la situation des économies les plus pauvres, notamment en Afrique.
À juste titre, l’insécurité alimentaire, les pertes en capital humain, l’adaptation au changement climatique, les conflits et les déséquilibres macroéconomiques reçoivent une attention prioritaire de la part des citoyens, des gouvernements et des institutions de développement.
Avec, sans nul doute, un refrain « d’Afro-pessimisme » : confrontés à de trop nombreux problèmes, les pays africains ne s’extrairont jamais du piège de la pauvreté.
Il y a toutefois des raisons d’être optimiste : une analyse récente sur les inégalités de revenus en Afrique suggère que, depuis l’an 2000, les économies des pays pauvres ont systématiquement crû plus rapidement, en termes de PIB par habitant, que les pays riches - un phénomène jamais observé depuis la vague des indépendances des années 60.
En conséquence, les inégalités entre pays ont fortement décru, une tendance confirmée par le déclin marqué de la moyenne pondérée par la population des coefficients de Gini entre pays Africains : de 0,44 en 2000 à 0,39 en 2020.
L’observation des inégalités au sein de chaque pays, suggérant une faible décroissance au cours de la même période, est en comparaison moins uniforme et moins claire, et sa mesure, plus délicate.
Mais le déclin des inégalités entre pays est tel qu’il est fort probable que les inégalités de revenus entre citoyens africains ont diminué une fois la population de chaque pays prise en compte.
Plusieurs facteurs peuvent potentiellement expliquer ce développement positif : l’adoption de meilleures politiques économiques et sociales, une priorité grandissante accordée par les institutions financières internationales aux pays les plus pauvres, et des fondamentaux économiques qui impliquent un retour sur investissement plus élevé dans les pays les moins capitalisés.
Mais il est également probable que les efforts d’intégration régionale (et globale) accomplis en Afrique depuis 2000 aient significativement contribué à ce développement, permettant aux économies les plus pauvres d’accéder à de plus grands marchés, et d’attirer plus de ressources humaines, financières et technologiques pour soutenir leur développement.
Dépuis 2000, la part du commerce intra régional dans le commerce de l’Afrique a doublé, les biens et services échangés au sein du continent possèdent plus de valeur ajoutée que ceux échangés avec le reste du monde , en raison, notamment, du développement des infrastructures de connectivité, de transport, d’électricité, digitales, des marchés financiers régionaux et des efforts de facilitation du commerce transfrontalier.
De fait, même s’il est difficile de le vérifier pour des raisons méthodologiques, la convergence des revenus par habitant est ce qu’on est en droit d’attendre de l’intégration régionale, comme observé par exemple au sein de l’Union Européenne.
Internet en Afrique ; Avec la mutation rapide des réseaux mobiles, l’accès à Internet s’est démocratisé de manière soutenue
👆🏿👆🏿👆🏿Une jeune fille de nationalité congolaise qui aime souvent l'internet sur iPad, où le secteur a connu une véritable révolution avec l’arrivée des géants privés du numérique qui, en moins de dix ans, sont parvenus à grappiller de larges parts de marché en Afrique
🗣️✍🏿👁️🖥️💻⌨️Internet en Afrique : dix ans d’évolution, d’impact sur la vie de millions de personnes, mais aussi des défis.
Le passage de la 2G à la 3G, puis à la 4G, et enfin l’avènement de la 5G, ont mis relativement moins de temps en Afrique qu’en Europe et aux États-Unis où il a fallu attendre près de 20 ans.
Dans son rapport de mobilité de novembre 2021, Ericsson, indique que la technologie 4G représentait déjà 19% des abonnements mobiles à la fin de 2021 contre 43% pour la 3G et 32% pour la 2G. La 5G a déjà quelques abonnés, bien que négligeables pour le moment.
Ces avancées enregistrées au fil de la dernière décennie sont le fruit des investissements conséquents consentis dès 2010 par les opérateurs télécoms dans l’infrastructure réseau.
Sous le contrôle des gouvernements
L’émergence d’Internet a certes permis aux Africains d’avoir accès aux diverses plateformes web, mais certains gouvernements détiennent le monopole de son utilisation.
Internet, c’est aussi l’essor des réseaux sociaux qui ont contribué à une nouvelle forme de commerce en ligne, ainsi qu’à plus grande mobilisation pour la défense des intérêts communs.
D'ici 2025, Google et la Société financière internationale (SFI) estiment dans leur rapport conjoint « e-Conomy Africa 2020 » qu’Internet associé au développement économique a le potentiel de contribuer pour 180 milliards $ au Produit intérieur brut de l’Afrique.
La data est un levier sur lequel il faudra compter pour atteindre les Objectif de développement durables (ODD) des Nations Unies.
Dans son rapport intitulé « Contribution économique du large bande, de la généralisation du numérique et de la réglementation des TIC. Modélisation économétrique pour l’Afrique » publié en 2019, l’Union internationale des télécommunications (UIT) soutient que l’accroissement du taux de pénétration du haut débit de 10% a comme incidence une augmentation de 2,5% du Produit intérieur brut (PIB) par habitant.
Aujourd’hui, le continent est déjà connecté à une vingtaine de systèmes sous-marins internationaux de fibre optique. De nouveaux câbles, à l’instar du Equiano de Google, du PEACE, du Ellalink, du 2Africa sont en cours de déploiement par des consortiums d’entreprises et seront prêts au service d’ici 2023.
En tout, près 1,1 million de kilomètres de fibre optique parcourent déjà l’Afrique, selon la Société financière internationale (IFC). Près de 50% de cette infrastructure télécoms à haut débit est porté par des opérateurs privés tels qu’Orange, Liquid Telecom, Seacom, MainOne, MTN, ou Vodacom. L’autre moitié appartient aux Etats à travers des entreprises publiques.
Près de 50% de cette infrastructure télécoms à haut débit est porté par des opérateurs privés tels qu’Orange, Liquid Telecom, Seacom, MainOne, MTN, ou Vodacom. L’autre moitié appartient aux Etats à travers des entreprises publiques.
Pour renforcer davantage la qualité de la connectivité, les points d’échanges internet (IXP) ont été multipliés à travers le continent. Ces infrastructures qui réunissent différents fournisseurs d’accès Internet, notamment les opérateurs télécoms, qui échangent du trafic entre leurs réseaux de systèmes autonomes et améliorent ainsi la qualité locale de la connectivité, sont passées d’une dizaine en 2011 à 46 actifs dans 34 pays en 2020, selon l’Association africaine des points d’échange internet (African Association IXP). L’Afrique du Sud est le pays qui détenait le plus d’IXP, six ; suivie par la Tanzanie qui en avait quatre et le Nigéria trois.
Le satellite a aussi connu un regain d’intérêt des opérateurs télécoms qui y investissent massivement depuis les six dernières années afin d’élargir leur couverture réseau. Plus d’une centaine d’accords de service ont été signés à cet effet entre les opérateurs de téléphonie mobile et les opérateurs de services télécoms par satellites comme Eutelsat, Intelsat, Yahsat, SES, OneWeb, etc.
En tout, c’est plus de 15 milliards $ qui ont été injectés au cours des dix dernières années par les sociétés télécoms dans la modernisation et l’extension du réseau télécoms en Afrique afin de soutenir l’accès à Internet mobile à haut débit à travers lequel les populations accèdent aujourd’hui à une large gamme de services à valeur ajoutée.
Un monde de possibilités
Le haut débit, surtout mobile, a eu un impact significatif sur les conditions de vie de millions de personnes en Afrique.
La multiplication des startups spécialisées dans des domaines stratégiques tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, la finance, la logistique, le commerce et le financement croissant qu’elles mobilisent chaque année depuis 6 ans, témoigne d’ailleurs du dynamisme que l’Internet a apporté dans ces différents secteurs.
Dans son « rapport sur la numérisation de l’agriculture africaine 2018–2019 », le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), organisme soutenu par plusieurs acteurs internationaux dont l’Union européenne, l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), la Fondation Bill et Melinda Gates, révèle que 33 millions de petits agriculteurs et de pasteurs étaient déjà abonnés à des solutions d’agriculture numérique en Afrique en 2019 à travers 390 solutions numériques fournissant des services financiers, du conseil et de l’information, la gestion de la chaîne d’approvisionnement, de l’accès au marché.
70% de ces acteurs produisaient déjà des recettes selon CTA qui estimait le chiffre d’affaires potentiel de l’agriculture numérique à plus de 5,3 milliards d’euros. L’organisme indique que c’est 200 millions de petits agriculteurs et pasteurs qui peuvent voir leur revenu s’améliorer d’ici 2030.
Dans son rapport « The High Tech Health: Exploring the E-health Startup Ecosystem Report 2020 », Disrupt Africa note que l’e-santé a connu un développement rapide en Afrique de janvier 2019 à juin 2020.
Pour le seul premier semestre 2020, les startups engagées dans l’e-santé ont recueilli plus de 90 millions de dollars $ représentant la moitié des fonds alloués à ce secteur depuis cinq ans. La pandémie de coronavirus a également fait progresser à 56,5% le nombre de startups actives dans le domaine des technologies de la santé sur le continent de 2018 à 2020.
Au point de vue social ; Tu peux très bien rêver de fonder une famille. Mais,...
👆🏿👆🏿👆🏿Une famille congolaise bien organisé au point de vue social en Beni ville Rdc. Donc, s'il y a encore beaucoup de réfractaires, la majorité des gens acceptent que la maternité n'a pas un seul visage, une seule fonction ou un seul rôle.
🗣️✍🏿👁️De l’avis pour la plus part des congolais de fonder une famille est l’étape logique qui suit le mariage.
Il peut y avoir une pression de la part de la famille et de la société pour fonder rapidement une famille. Mais c’est une grande décision que toi et ta ou ton partenaire doivent considérer après mûre réflexion.
Quel est le meilleur moment pour avoir des enfants ? Comment la grossesse va-t-elle changer votre relation ? Quel sera la conséquence d’avoir un bébé pour votre mariage ? Comment allez-vous trouver l’argent pour satisfaire à tous les nouveaux besoins ? Quelle en sera la conséquence pour vos carrières ? Pouvez-vous assumer la responsabilité d’une autre personne ? Il y a des tas de questions qui font réfléchir. Si tu n’as pas eu de grossesse non désirée, voici quelques conseils avant de concevoir un enfant :
Installez-vous bien dans cette nouvelle relation avant de penser à avoir un enfant
Flirter, avoir des rendez-vous, ce n’est pas la même chose qu’être marié. Assure-toi que ta relation est solide avant d’agrandir la famille.
Mais il reste encore des barrières culturelles à abattre, comme le montrent les réactions auxquelles sont confrontés les parents de même sexe.
L'expérience de ce que l'on appelle la maman "non-biologique" ou "non-porteuse" est un peu différente de celle de la majorité des mamans, surtout au cours des neuf premiers mois.
La maternité en tant que concept reste principalement liée à la grossesse, que la mère qui ne porte pas son enfant ne connaît pas ; l'expérience la plus proche de celle de la mère qui ne porte pas son enfant est donc celle de la paternité.
Mais il est évidemment ridicule de suggérer que porter un enfant est la seule façon d'être mère. La biologie n'est pas ce qui fait un parent, mais cela peut sembler difficile à comprendre pour certains.
Si tu as des problèmes ou soucis au sein de ton mariage, parles-en avec elle ou lui avant de vouloir faire un enfant. Ne crois surtout pas au dicton « avoir un bébé vous rapprochera ». Ça peut apporter un nouveau stress et avoir l’effet opposé.
Discutez ensemble des soins de l’enfant
Qui va prendre soin de l’enfant ? Et si les deux partenaires travaillent ? Les grands-parents pourront-ils prendre les soins sur eux, ou devez-vous prendre une baby-sitter ? Pouvez-vous vous permettre tout ça ?
Parle avec ta ou ton partenaire des idées concernant le fait d’avoir un enfant
On ne sait jamais, parfois vous avez des concepts différents. Ça signifie la même chose pour vous deux ? Êtes-vous prêts tous les deux pour assumer ce changement de vie ? N’allez pas plus loin avant d’avoir eu des réponses convaincantes à ces questions.
Pensez aux finances
Grossesse signifie dépenses. Il faudra aller souvent chez le gynécologue, il y aura des frais d’hôpital. S’il n’y a pas de congé maternité, il y aura un manque de revenus, ne pas l’oublier. Sans compter l’argent nécessaire pour le bébé quand il sera là.
Lisez, apprenez comment on fait un bébé
Découvrez des conseils pour tomber enceinte. Découvrez comment le bébé se développe pendant la grossesse et consultez les principaux conseils de santé destinés à la mère et au bébé.
Parlez à vous amis ou à ceux dans la famille qui ont des enfants
Demandez-leur quels sont les plus grands défis, afin de vous préparer psychologiquement.
Fais attention à ta santé et à celle de ta ou ton partenaire.
Tu pourras plus facilement tomber enceinte si tu es en forme, et ton bébé le sera aussi.
Prends-soin de ta santé, fais des exercices.
Si tu voulais perdre un peu de poids, c’est le moment de t’y mettre.
Arrête de fumer et de boire
Si tu veux être enceinte, du devrais arrêter de fumer et ne plus boire d’alcool. La fumée est désastreuse pour toi et pour ton bébé.
Boire peut avoir des effets négatifs pour le bébé dans l’utérus. Et il est plus difficile de tomber enceinte si tu fumes ou bois (c’est valable pour la femme comme pour l’homme).
Écoute ton cœur et laisse-toi aller
Si tu es sûr au plus profond de toi que vous voulez tous les deux un petit nouveau dans la famille, alors vas-y ! Et vis pleinement ce processus. Ne stresse pas trop pour la conception. 85% des femmes qui veulent être enceintes le sont dans la première année.
Sois relax, patiente et les résultats suivront. Faites l’amour. Attends 18 mois avant de penser à faire un test de fertilité.
De toute les façons ; Il est vrai que, de toute la RDC, la province du Nord Kivu est parmi les plus touchées par la guerre et les conflits
👆🏿👆🏿👆🏿La guerre civile qui se vit au Nord Kivu a fait beaucoup des morts côté civils vers l'est dela République démocratique du Congo
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L’insécurité permanente continue de forcer les civils congolais dans la région instable du Nord-Kivu à fuir leurs villages en quête de sécurité et à rejoindre l’un des nombreux camps de déplacés, comme à Rutshuru, Beni, et Masisi.
Durant des années il y a de combats généralisés dans la province de l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Toutefois des affrontements sporadiques continuent entre des groupes armés rivaux et la violence contre les civils n’a jamais cessé, les femmes et les filles étant fréquemment victimes d’abus.
Les « communautés » et la crise identitaire au Nord Kivu
Le problème du Nord Kivu reste donc tout entier. Toutes les fois que quelqu'un prend le pouvoir, qu'il soit politique, administratif, judiciaire ou même militaire, la première des choses à faire est de s'entourer des membres de sa communauté.
Pour quelles raisons ; peut être pour se protéger contre les autres envers lesquels on n'a pas confiance car ils ne sont pas de sa communauté, peut être pour bien travailler sur comment rendre des comptes aux autres communautés, peut être parce que l'on ne peut bien s'entendre qu'avec les membres de sa communauté...
Ces derniers mois, les affrontements entre l’armée et ses alliés contre le groupe rebelle du M23, ont forcé quotidiennement la population civile à fuir leurs villages.
Ces combats incessants ont mené, dépuis le second semestre de l’année 2022, à l’établissement de nouvelles installations spontanées de déplacés. Cette situation a aggravé les conditions de vie de toute la population, et les déplacés internes ont besoin en continu d’assistance et de protection.
« Même si nous recevons de temps en temps l’appui des agences humanitaires, cela ne suffit pas pour nourrir toute la famille », a expliqué Justine, une veuve âgée de 54 ans avec six enfants à Kiwanja. « Nous sommes obligés de trouver d’autres moyens pour nous en sortir. »
Ces activités se résument généralement en des contrats journaliers dans les champs de particuliers et également la vente du bois de chauffe.
Les déplacés internes constituent ainsi une cible facile pour les hommes en armes. Le travail forcé, les viols et les pillages sont courants.
Fuir tout le temps, est-ce une vie ça ?
Maombi, âgé de 27 ans
De plus, les camps de déplacés font l’objet d’incursions répétées d’hommes armés. « Ces situations sont fréquentes », a expliqué Justine. « Les groupes armés viennent parfois en votre absence et ils emportent tout. »
Du fait de l’insécurité croissante qui s'observe dans le térritoire de Rutshuru, Masisi et Beni, de plus en plus de personnes qui étaient rentrées dans leurs villages d’origine durant une période plus calme fuient de nouveau vers les camps. De plus, le travail humanitaire dans les camps de cette région a été limité.
« L’insécurité entrave la protection et la mise en oeuvre des solutions durables à l’attention des déplacés internes, notamment celles relatives au retour volontaire dans leurs foyers d’origine ou de choix », a expliqué Guy-Rufin Guernas, fonctionnaire du HCR en charge de la protection basé à Goma, au Nord-Kivu.
La réalité est telle que celui qui réfléchit sur cette base se trompe à tous les coups. C'est d'ailleurs ce qui fait que lorsque les uns accèdent au pouvoir, ils font de leur mieux pour opprimer les autres. Ces derniers lorsqu'ils y seront également, ils feront de même pour prendre leur revanche et le cycle continuera ainsi au point de rendre du Nord Kivu une terre sans paix.
Face à ces problèmes à répétition, il convient de s'interroger sur la problématique de la pacification du Nord Kivu étant considérés tous les aspects précédemment indiqués.
En effet, chaque être humain aspire à la paix. Celle-ci constitue une valeur pour toute personne et un droit inaliénable et imprescriptible pour chacun.
Et pour la mériter, il faut fournir d'énormes efforts. Les romains disaient à leur temps civis pace para belum pour dire celui qui veut la paix prépare la guerre. Cette dernière est multiforme et elle dépend d'une société à une autre, d'une approche à une autre, d'un problème à un autre et d'une personne à l'autre.
Si pour les rwandais il a été question d'organiser le génocide pour prétendre régler des problèmes, il ne peut en être nullement le cas pour la RDC et plus particulièrement le Nord Kivu, une province cosmopolite et qui a vocation à recevoir tout le monde.
Sans vouloir en refaire toute l'histoire, disons cependant que la province du Nord Kivu connaît des conflits divers et souvent sanglants entre groupes sociaux qui l'occupent. Aux frustrations créées par la colonisation et la mauvaise gestion de la deuxième République s'ajoutent les diverses oppressions et violences de deux dernières guerres qui ont pris origine dans la province.
D'une façon simpliste, sans tenir compte des dimensions exogènes de ces conflits, il y a lieu de considérer qu'il s'agit essentiellement de conflits identitaires et fonciers.
Effectivement ce sont ces brèches internes qui frayent un chemin aux adversaires extérieurs. Donc la consolidation des structures internes, qui peuvent être traditionnelles, doit intéresser actuellement les animateurs de paix.
Outre les conséquences matérielles et humaines qui sont aujourd'hui difficiles à estimer (évaluer), cette succession de guerre en RDC a provoqué le déplacement des masses paysannes.
Certains peuples sont réfugiés, d'autres sont déplacés à l'intérieur de la province. De nombreux villages sont devenus déserts, d'autres occupés par des milices. Cette situation n'est pas sans créer d'autres conflits qui paraissent secondaires mais qui peuvent devenir dévastateurs si l'on n'y fait pas attention.
Dans la province du Nord Kivu, les Bami ont été la cible de plusieurs groupes armés et milices. Des politiciens mal intentionnés en ont profité pour leurs objectifs politiques. C'est ainsi que, s'il faut considérer seulement les territoires de Walikale, Masisi, Rutshuru et Nyiragongo qui comprennent huit collectivités, cinq d'entre elles connaissent des problèmes coutumiers et plus de 70% des Bami, qu'ils soient au niveau des collectivités comme au niveau des groupes, sont déplacés et vivent dans la ville de Goma ou ailleurs.
On observe maintenant une situation malheureuse, car la ville devient alors un lieu d'affrontement entre clans; surtout pour des rivalités de succession. Le replacement des Bami à l'intérieur des territoires sans aucune procédure coutumière de succession oppose les clans.
Si nous en revenons à l'histoire proche, nous devons retenir que les conflits inter-groupes au Nord Kivu datent de mars 1993 avec les affrontements de Ntoto et Buoye à la limite entre Walikale et Masisi. Ces conflits opposent le peuple d'expression rwandaise à ceux dits « autochtones ».
Et depuis cette date plusieurs déplacements internes et externes des populations ont été enregistrés. Ces mouvements de déplacements des peuples ont entraîné de sérieux problèmes fonciers dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo. Nous dénombrons six catégories de problèmes :
- On identifie des familles qui ont vendu régulièrement leurs champs lors de la fuite causée par les hostilités. Mais quand une accalmie revient, elles comptent récupérer leurs champs de gré ou de force, en utilisant leurs enfants qui sont devenus militaires ou par d'autres moyens ;
- Des familles qui ont vendu leurs champs à un prix dérisoire soit sous la pression d'un groupe dominant du milieu soit en cherchant une provision pendant la fuite.
Ces familles sont en train de réclamer aussi leurs droits ;
- On a aussi des familles qui ont tout simplement abandonné leurs champs mais qui, au retour, retrouvent leurs champs occupés ou vendus par ceux qui n'ont pas fui les hostilités ;
- Il faut aussi identifier des familles qui n'avaient pas de champs mais qui étaient locataires dans certaines concessions auprès des Bami avant les hostilités. Quand ces familles reviennent, ces concessions ont été redistribuées à d'autres personnes ou vendues.
- Conflits entre éleveurs et agriculteurs.
- Il faut signaler aussi des concessions occupées par la force, surtout par des familles de militaires.
En térritoire de territoire de Beni-Rdc ; La monusco se dit aussi prête à une reprise de collaboration de plus, avec la population, et les Autorités compétente
👆🏿👆🏿👆🏿Photo dela famille entre un groupe dela Monusco et les Autorités compétente du térritoire de Beni à Oicha le 20 janvier 2023
🗣️✍🏿👁️Dans la région de Beni situé vers l'est dela République démocratique du Congo, Est ce que ; La MONUSCO, reste encore un partenaire incontournable dela population pour arriver à ce point se posent la quéstion certains analystes politique à ce sujet.
LES INFORMATIONS EN NOTRE REVELLEN QUE, LA MONUSCO, L’ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE ET LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉFLÉCHISSENT « COMMENT ILS PEUVENT RENOUVELER ENCORE LA CONFIANCE MUTUELLE ENTRE LES TROIS PARTIES »
Pour le colonel Charles Ehuta Omeonga, administrateur de territoire de Beni, la MONUSCO reste un partenaire incontournable du gouvernement congolais, « libre de circuler partout » à travers sa juridiction. Il en veut pour preuve le fait que la délégation de la Mission des Nations Unies se soit retrouvée ce jour à Oicha à une trentaine de kilomètres de Beni.
« Nous collaborons très bien avec la MONUSCO. D’ailleurs, son mandat a été renouvelé pour une année, avec le consentement du chef de l’Etat.
Nous sommes toujours derrière l’esprit et la lettre du chef de l’Etat, garant de la nation. Nous comptons collaborer étroitement avec la MONUSCO, la MONUSCO est libre de circuler. Elle est là pour nous appuyer, pour accompagner le gouvernement congolais », a déclaré l’administrateur du territoire de Beni.
La société civile du territoire de Beni, la MONUSCO et l’administrateur du territoire ont convenu de renouer le dialogue rompu suite à la montée, depuis quelques mois, d’un sentiment anti-MONUSCO au sein d’une partie de la population de ce territoire du Nord-Kivu.
Le 19 janvier 2023, ces trois partenaires se sont retrouvés à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, pour renouer le dialogue - même si celui-ci n’avait véritablement jamais été rompu.
La MONUSCO a réitéré sa disponibilité à appuyer les autorités et la société civile dans leurs efforts pour le retour de la paix dans le territoire de Beni. Au cours des échanges, la MONUSCO a exprimé son regret de se voir dans l’impossibilité de mettre totalement en application son mandat à cause du sentiment anti-MONUSCO entretenu par la désinformation et la manipulation de certaines couches de la population locale.
Le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO à Beni, Abdourahamane Ganda, a saisi cette opportunité pour demander à l’administrateur du territoire, garant de la sécurité de tous, de prendre ses responsabilités afin de permettre à la mission onusienne de travailler sans entraves.
Le colonel Ehuta Meonga a aussi remercié la délégation de la MONUSCO pour les efforts déployés afin de renforcer l'autorité de l'Etat ; il a salué les réalisations de la MONUSCO qui permettent d’apporter des solutions aux problèmes de la région de Beni, notamment la construction et l'équipement du commissariat de police ou encore du bâtiment du cadastre. Il s’est enfin engagé à sensibiliser les jeunes à renouveler leur collaboration avec la MONUSCO, un partenaire de la République.
La société civile veut renouer avec la MONUSCO
La société civile du territoire de Beni se dit aussi prête à une reprise de collaboration avec la MONUSCO. Tout en regrettant « les manipulations politiciennes » qui ont conduit aux violences anti-MONUSCO l’année dernière et à la méfiance de la population locale.
Ce sentiment de méfiance est causé, entre autres, par la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC ou plus récemment par l'attaque à la bombe à Kasindi le 15 janvier 2023.
La société civile du territoire de Beni a annoncé pendant les échanges l’organisation dans les prochains jours de consultations de la population afin de définir de nouvelles modalités de collaboration avec la MONUSCO.
« Bientôt, nous allons consulter la population et nous saurons comment réagir par rapport à l’attitude du gouvernement congolais.
Nous, société civile, accompagnons le gouvernement et nous connaissons déjà sa position : il a pris acte du renouvellement du mandat de la MONUSCO » a martelé Richard Kirimba, premier vice-président de la société civile du territoire de Beni.
Un certain intérêt pour des projets de la MONUSCO
La société civile se dit particulièrement intéressée quant à mieux comprendre le nouveau mandat de la MONUSCO, son plan de transition, mais aussi les modalités de mise en œuvre des projets à impact rapide et de réduction de la violence communautaire ainsi que l'organisation de sessions de renforcement des capacités de ses membres.
Pour conclure, la MONUSCO a souligné qu’il est important de reprendre cette collaboration avec une société civile intégrée pour discuter, en partenariat avec les autorités locales, des moyens communs de réduire l’insécurité, en s'attaquant aux causes profondes, dont le chômage des jeunes. Pour Abdourahamane Ganda, « c'est dans un cadre de confiance mutuelle et d'efforts collectifs conjoints que l'insécurité pourra être contenue ».
Pourqu'oi les femmes sont plus sensibles au froid que les hommes ?
👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe des jeunes femmes congolaises photographié au cours d'une manifestation du 08 mars 2018 à Beni-Rdc
Science : Voici pourquoi les femmes sont les plus sensibles au froid.
Il est courant que les femmes aient tendance à être plus sensibles au froid que les hommes, mais pourquoi en est-il ainsi ?
Bien qu’il n’y ait pas de réponse définitive à cette question, la recherche a révélé quelques explications potentielles derrière la différence apparente entre les sexes dans la tolérance aux températures froides.
Les schémas de circulation :
Une autre raison pour laquelle les femmes peuvent se sentir plus froides que les hommes est due aux différences de circulation.
Des études montrent que le système circulatoire des femmes est plus efficace pour évacuer la chaleur du centre du corps, ce qui fait qu’elles ont plus froid même si elles adoptent des comportements actifs de réchauffement comme le frisson ou l’exercice.
De plus, les recherches suggèrent que la peau des femmes a tendance à être plus fine que celle des hommes, ce qui la rend moins efficace pour retenir la chaleur interne et créer une barrière contre les températures froides provenant de sources extérieures.
Les phénomènes psychologiques :
Enfin, des études indiquent que des facteurs psychologiques peuvent également jouer un rôle dans la façon dont les gens perçoivent le froid.
Les femmes ont tendance à avoir des niveaux d’anxiété et de stress plus élevés que les hommes, ce qui peut contribuer à une sensibilité accrue lorsqu’elles sont exposées à des environnements froids.
De plus, les normes culturelles qui façonnent les attentes relatives aux rôles des hommes et des femmes peuvent nous amener à nous comporter différemment dans des situations où nous avons froid ; les femmes peuvent être plus enclines à exprimer leur malaise, tandis que les hommes peuvent rester stoïques bien qu’ils soient également affectés par le froid.
Est-ce le moment de considérer un confort thermique entre les deux sexes dans tous les espaces ?
Les résultats d’une étude menée en 1972 par trois chercheurs scandinaves suggèrent qu’il est possible de trouver une température idéale qui pourrait satisfaire les besoins de confort des hommes et des femmes.
L’étude a été menée dans deux classes de lycée, et les conclusions ont été que la température « optimale » devrait être fixée à 24,3 °C.
Ce point a été identifié comme étant le point d’équilibre entre le nombre de filles qui avaient trop froid et le nombre de garçons qui avaient trop chaud – ce qui signifie que 16 % des filles et des garçons respectivement se considéraient comme mal à l’aise à cette température.
L’étude souligne qu’il est souvent plus facile de s’adapter à des températures plus froides en ajoutant des vêtements, plutôt qu’en enlevant des couches si la chaleur devient inconfortable. Cela peut contribuer à réduire la dépense énergétique supplémentaire liée à la régulation de la température corporelle si vous vous trouvez dans un environnement aux températures fluctuantes.
Il est donc clair, sur la base de cette expérience, qu’il n’est pas impossible de créer un niveau de confort égal pour les hommes et les femmes, mais qu’il suffit de tenir compte des différences subtiles de préférence lors du réglage des systèmes de climatisation ou de chauffage.
* Presse Santé s' efforce de transmettre la connaissance santé dans un langage accessible à tous. En AUCUN CAS, les informations données ne peuvent remplacer l' avis d'un profesionel de santé.
Cet article explore ces raisons et explique comment le fait d’en prendre conscience peut aider les hommes et les femmes à mieux adapter leurs vêtements et leur environnement afin de maximiser leur confort et de rester en bonne santé.
Des différences biologiques, comme la composition corporelle, aux facteurs socioculturels, comme les tendances de la mode, de nombreux éléments critiques entrent en jeu lorsqu’il s’agit de se sentir plus frileux que ses semblables. Plongeons dans les raisons de notre vulnérabilité potentielle et donnons des conseils pour rester au chaud, même pendant les jours les plus froids !
Quant aux hommes, les scientifiques ont démontré que la testostérone a un impact majeur sur la thermogenèse et la capacité des individus à ressentir le froid ambiant. Cela est dû à son rôle dans l’inhibition du canal protéique TRPM8, qui se trouve dans les terminaisons nerveuses situées sous la peau.
Cette inhibition réduit la sensibilité de ces terminaisons nerveuses aux changements de température, ce qui signifie que les hommes éprouveront moins de sensations que les femmes lorsqu’ils sont exposés à des températures froides.
En d’autres termes, des niveaux plus élevés de testostérone dans le corps masculin entraînent une diminution de la sensibilité aux sensations liées à la température, comme la sensation de froid.
Les femmes sont plus sensibles au froid que les hommes pour diverses raisons, toutes étayées par des preuves scientifiques.
La composition corporelle :
Les femmes ont tendance à avoir un pourcentage de graisse corporelle plus élevé, ce qui isole le corps et aide à mieux retenir la chaleur. En effet, la graisse a un taux métabolique plus faible que le tissu musculaire, ce qui signifie qu’elle produit moins de chaleur lors d’activités physiques.
En outre, le corps des femmes présente un rapport surface/volume plus élevé que celui des hommes, ce qui entraîne une perte de chaleur plus rapide. Cela signifie que par temps froid, les femmes ressentent les effets du froid avant les hommes et se refroidissent plus rapidement après un effort.
Les influences hormonales :
En outre, certaines recherches suggèrent que les changements hormonaux du métabolisme féminin peuvent également affecter leur sensibilité au froid. Les œstrogènes sont connus pour réduire les niveaux de tissu adipeux brun (BAT) dans le corps, qui aide à générer de la chaleur.
Une étude menée par des chercheurs de l’Université d’État de l’Ohio a révélé que les rats femelles auxquels on avait administré des œstrogènes présentaient des niveaux de TAB nettement inférieurs à ceux des rats mâles, ce qui les rendait plus sensibles au froid que les mâles.
Cependant, cet effet a été réduit lorsque les niveaux d’œstrogènes ont été rétablis à la normale, ce qui suggère que les fluctuations hormonales peuvent jouer un rôle important dans la régulation de l’homéostasie thermique chez les femelles.
La situation sécuritaire préoccupe les autorités politico-administrative du groupement Bukiringi après une attaque des rébélles ADF au village Janda situé vers la partie ouest del'agglomération de Bukiringi-Centre
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👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩🗣️✍🏿👁️Localité de Janda ponté en couleur rouge sur la carte géographique dela République démocratique du Congo, justement dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, province del'Ituri, en térritoire d'Irumu
🟥🇨🇩🗣️✍🏿👁️
Au village Janda situé au sud del'Ituri, térritoire d'Irumu chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, la situation sécuritaire reste préoccupante après une attaque sanglante des rébélles ADF qui a fait deux morts côté civils mardi 17 janvier 2023 selon plusieurs sources concordantes qui nous livrent cette information.
Les mêmes sources ajoutent qu'après avoir tiré plusieurs coups de feu, ils ont tué deux civils à l’arme blanche.
De son côté, un acteur de la société civile locale, qui nous livre cette information, pense qu'il s’agit-là d’un bilan provisoire car plusieurs autres personnes sont portées disparues.
Dans le même registre sécuritaire face à cette situation,...
" La plupart des habitants contactés pour la cause disent avoir regretter la manière dont le gouvernement congolais gère la situation des ADF", ont commentés les gens du groupement Bukiringi, en s'étonnant que ces rebelles puissent continuer leurs exactions alors que, selon lui, "ils sont bien identifiés et leurs positions bien localisées".
Par contre, certaines sources proche de l'armée rassurent que, les millitaires FARDC sont intervenues et poursuivent l’ennemi dans sa fuite.
La société civile forces vives dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi dénonce une deuxième incursion des rébélles ADF dans le groupement justement au village Janda, mardi 17/01/2023. Le bilan provisoire côté civils est de deux morts (mamans) ramener tard à 21heures dans leurs villages et plusieurs otages dont le nombre non encore connu.
Malgré l'intervention de la FRPI, n'a pas réussi à libérer tout les otages car la majorité d'eux étaient ligotés.
Les victimes sont ceux-là qui ont quittés leurs villages pour s'installer au champ depuis des bons jours et vivent là.
On nous parle de 11 personnes apportée mais 2 femmes tués sur place dont 2 jeunes garçons ce sont échappé et jusqu'à maintenant 7personnes reste encore disparu.
DANS UN AUTRE CHAPITRE
Sous une organisation plus centralisée et plus puissante, le symbole culturel des Ìndrŭ est un léopard avant même l'époque coloniale.
C'est pour dire aussi qu'ils sont dangereux et guerriers.
On doit se rappeler à une chose mauvaise dans laquelle ils excellent, c'est la pratique magique selon certaines sources concordantes.
C'est pourqu' oi à certain niveau, l'opinion publique décrit les Ìndrŭ comme des méchants.
Mais quand-même un bon nombre de la population souriante présente, aussi un accueille chalereux aux visiteurs avec beaucoup de gentillesse.
Donc, les Ìndrŭ sont un peuple qui a longtemps vécu entre eux e tprotégés par la savane, qui était à la fois leur habitat, leur père spirituelle et leur source d’alimentation.
Ici dessous, vous pouvez certainement comprendre que, la société Ìndrŭ est fondée sur le partage ; C'est pour dire que, personne ne manque jamais de rien car la nature, et plus particulièrement la savane et la forêt, offrent généreusement les ressources que l'on peut échanger et partager, pour un avenir durable.
Notre enquête a également révélé qu'à travers les contes et légendes, nous remarquons que, la culture qui montre entièrement leur rapport de tradition à la nature où savane ancestrale, ne peut pas être sous estimé. (...) puisqu'ils tenaient une place considérable dans la culture des autochtones.
À certaines périodes de sa récente histoire, la plupart des personnes vivant dans la chefferie de Walendu-bindi évoquent souvent leurs lieu comme une partie naturel du monde primordial important, pour la superposition de traditions anciennes et modernes qui doit épargner lac ommunauté de toute genre d'agression extérieur considérable.
C'est pour cela que, le pouvoir de guérison pour se mettre à l'abri des dangers est traditionnellement transmis par le père à celui de ses fils qu’ils jugent le plus sage pour en hériter.
Face à cette situation, certaines sources entre-coupée précisent que,
les parents trouvent de plus en plus que, leurs fils sont capables d’assumer une telle responsabilité. Ces derniers pensent que, ceux-ci maîtrisent plus la savane et la forêt assez bien, avec les connaissances et les secrets qui leurs sont liés, à grande vitesse,d`une façon légale à la prophetie de Bernard Kakado
Une valeurs culturelles propres aux populations Ìndrŭ.
Quelques fois sous l'oeil attentif dela population, l'opinion publique finira par accepter et croire que, le peuple Ìndrŭ a une bénédiction spéciale de Dieu et ses ancêtres, nous renseignent un grand nombre des habitants de la chefferie de Walendu-Bindi.
Ainsi, après avoir fait des très longues marches, des guerres entre éthnies, les ìndrǔs sont habités d’une joie de vivre incontestable, contrairement à d'autres petites tributs, à part quelques cas isolés rapporter dans certains villages.
La société Ìndrŭ est solidaire dans le bonheur comme dans le malheur qui frappe la famille.
Malgré l’animation qui y règne, une ambiance paisible et douce convaincre fort souvent le voyageur d’y rester plus longtemps que prévu.
La société civile forces vives dela chefferie
traditionnelle de Walendu-Bindi dénonce une deuxième incursion des rébélles ADF dans le groupement justement au village Janda, mardi 17/01/2023. Le bilan provisoire côté civils est de deux morts (mamans)r amener tard à 21heures dans leurs villages et plusieurs otages dont le nombre non encore connu.
Malgré l'intervention de la FRPI, n'a pas réussi à libérer tout les otages car la majorité d'eux étaient ligotés.
Les victimes sont ceux-là qui ont quittés leurs villages pour s'installer au champ depuis des bons jours et vivent là.
On nous parle de 11 personnes apportée mais 2 femmes tués sur place dont 2 jeunes garçons ce sont échappé et jusqu'à maintenant 7 personnes reste encore disparu.
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Nande ( peuple ) connus aussi à une appellation de mu yira d'une manière locale, est une population qui habite largement le térritoire de Beni et Lubero, vers l'est dela Rdc
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👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Un groupe des sujets Nande au cours d'une manifestation anti Monusco qui a eu lieu à Oicha chef lieu du térritoire de Beni, vers l'est dela République démocratique du Congo
🇨🇩🗣️✍🏿👁️Les Nande constituent un peuple bantoue d'Afrique centrale, qui se sont installés largement dans le térritoire de Beni et Lubero, situés dans la province du Nord Kivu, vers l'est de la République démocratique du Congo.
En réalité,...
Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.
C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures du Mont Rwenzori.
Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi, les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.
Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.
La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale. Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.
D'après Mélanie Gouby notre source
Situation géographique et administrative
Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.
1. Le territoire de Beni
Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.
Démocratique du Congo. Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2. Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri.
À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.
Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches. En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.
Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.
KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.
situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année. La température moyenne oscille entre 25 et 27°.
Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale. Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri.
Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.
Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.
Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo. La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes.
Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent.
Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.
Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique.
Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.
2 . Le territoire de Lubero
Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est.
Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.
Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies). Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo.
Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.
Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m. C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.
La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.
MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.
Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.
PALUKU KITAKYA, Anselme, Interactions entre la gestion foncière et l'économie locale en région de Butembo, Nord Kivu, République Démocratique du Congo, thèse de docteur en sciences sociales, morphologie géophysique, la région présente un relief très contrasté, hérité de la tectonique des plaques qui s'est traduite par l'écartement des plaques africaines et somaliennes.
Cette différenciation morphologique permet de distinguer quatre zones d'altitude : le fossé tectonique (850-1000 m), les hautes terres fraîches (2000-3100 m), les hautes terres tièdes (1400-2000m) et le plateau occidental (900-1400 m). Ce qui conduit à distinguer trois zones édaphiques et climatiques : les hautes terres, les terres moyennes et les basses terres.
Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.
Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2.
De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements.
On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.
Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture. De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation.
On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre. Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.
Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.
Actuellement, les Bakonzo à eux seuls comptent environ 7 000 000 personnes avec environ 1 000 000 du côté ougandais de la montagne et 5 000 000 du côté de la République démocratique du Congo et sont plus communément appelés les Banande.
Les Bakonzo et Banande appartiennent tous deux à la communauté Bayira, un peuple parlant bantu. Du côté ougandais, les Bakonzo occupent les montagnes Rwenzururu coupées à travers le district de Kasese, Kabarole et Bundibugyo.
Ceux qui sont au Congo se trouvent dans la province du Nord-Kivu avec Butembo et Beni comme grandes villes. Les Bamba qui sont subdivisés en Babwisi, Babutoku, Vonoma et Babila occupent principalement les plaines du district de Bundibugyo.
L'accroissent démographique et le chômage
La population qui ne cesse d'augmenter implique de sérieuses répercussions sur les possibilités d'emploi. S'il arrive que la croissance démographique rapide s'accompagne normalement d'un accroissement proportionnel de la population active, cela signifie que le rythme de création d'emplois doit correspondre au rythme de multiplication de la population active.
Contrairement, on note qu'en Afrique, le taux d'augmentation de la population active dépasse la création d'emplois, ce qui se traduit par une augmentation rapide du taux de chômage.
A dit, le nombre de demandeur d'emplois s'accroit plus rapide que le nombre d'emplois existants.
Deux situations de grandes envergures touchent alors les travailleurs africains que le secteur économique moderne n'arrive pas à absorber à cause du nombre sans cesse croisant de la population. Ils se voient assigner soit, des services non productifs, soit des fonctions traditionnelles à faible productivité et a revenu de subsistance très bas.
Cette forte proportion de main-d'oeuvre tend à entraver le développement technologique et industrialisation se trouve ainsi ralentie par une pauvreté généralisée qui de son côté réduit la demande relative des biens manufacturiers.
Puisque les africains ont un pouvoir d'achat faible, il en résulte que des épargnes et des niveaux de compétences soient faibles. Ceci défavorise l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles dans certains pays africains.
Ainsi, la pauvreté généralisée, la faible productivité de la population active, la demande croissante en produits vivriers et l'industrialisation affectent le commerce international des pays africains.
* 1- P. KOUEVI Louis, les mots de notre engagement, Kinshasa, RDC, Afrique Espoir, 2005
. La population élevée et conflits politique.
L'insatisfaction de ces demandes contribue à l'apparition de la violence. Etant donné que les fortes proportions de jeunes, en particulier ceux en demande d'emplois ou en chômage ou ceux qui ont un avenir incertains risquent de se transformer en une force politique subversive et éventuellement explosive.
Un programme de planification
Si l'enfant en Afrique est considéré comme un prestige, il faut passer par l'éducation pour donner une nouvelle vision ; et il faut donc réduire la croissance démographique pour réaliser un développement durable.
Car un fort taux de croissance démographique contrarie généralement les efforts en vue d'une meilleure répartition des ressources parce qu'il est difficile d'améliorer le sort des pauvres tout en essayant de faire face à une augmentation considérable de la population il peut y avoir un développement au moment même avec une augmentation de la population.
Mandline et Laphalin ont bien démontré qu' « une planification familiale bien conçue alliée à un bon programme de développement exercent de par effet conjugué, une influence indéniable sur l'indice de fécondité».
Changeons de chapitre pour parler aussi dela composition ethnique du Nord-Kivu
La population du Nord-Kivu était estimée à 4.780.170 habitants en 2005.
Densité : 80 habitants/km 2 ; densité sur terres habitables : 250 ha bitants/km
Le dynamisme démographique est remarquable avec un taux de croissance de 3,5% par an.
· Composition ethnique :
- Territoire de Beni : Wanande, Bambuba, Balese,
Babila, Watalinga, Batwa (pygmées), les Bira, les Hema, Lokélé, et Walendu ; Dont nous avons les Bhâles, les Ìndrŭ-Ngiti, et les Lugbara, mais à moindre degré.
- Territoire de Lubero : Wanande, Bapere et Batwa.
Dans ces deux Territoires, les langues utilisées sont le Kinande, le Kimbuba, le Kilese, le Kitalinga, le Twa et le Kipere. Les Wanande se répartissent en douze clans unis par la langue et l'histoire, à savoir les Bamate, Batangi, Baswagha, Bahira, Bashu (Basukali), Bakira, Bahambo, Batike, Bavinga, Bakumbule, Bahumbi et Bito.
- Territoire de Rutshuru : habité par les Hutu, les Tutsi, les Hunde et les Nande, parlant respectivement le Kinyarwanda, le Kihunde, et le Kinande.
Territoires de Masisi et Walikale : Bahunde, Bahutu Batembo, Batutsi et Batwa dans Masisi, tandis que Walikale est essentiellement habité par les Nyanga, les Bakano, les Bakusu, les Bakumu et les Batembo.
- Territoire de Nyiragongo : peuplé par les Bakumu, les Bahunde, les Hutu, les Tutsi et les Batwa.
Origine du peuple Nande
Parlant de l'origine du peuple Nande, la tradition veut que le 16ème et le 17ème siècle, soit le temps où les divers clans Nande auraient commencé, les uns après les autres, à se mouvoir de la vallée, à monter et pénétrer dans la forêt des Mitumba suite à certains facteurs d'ordre climatologique, sécuritaire, sanitaire et peut-être démographique.
En effet, la sécheresse prolongée, les conflits avec les peuples éleveurs (les Hamites) et les maladies devenues endémiques, dont principalement la malaria, auraient contribué à ce déplacement progressif.
Dans le même chapitre ; La sédentarisation du peuple Nande a pris environs trois siècles pour être effective (16e, 17e et 18e Siècle). C'est au bout de ces trois siècles que la confédération de Nande composée des plusieurs clans dont les Bamate, Basukali, Baswagha, et les Batangi, s'installa dans l'actuelle province du Nord-Kivu précisémentd les territoires deBeni et Lubero.
Pour eux l'homme doit jouir d'un statut privilégié aussi bien au sein de sa famille que de la société en général.
La plupart d'entre eux vivent dans la province du Nord-Kivu, principalement, en térritoires de Beni et de Lubero, qui se caractérisent par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé.
Et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante.
L'HISTOIRE DU PEUPLE BAYIRA DU ROYAUME RWENZURU SITUÉ DANS LA PARTIE OUEST DEL'OUGANDA
Le royaume Rwenzururu, situé dans la région des montagnes Rwenzori dans la partie sud-ouest de l'Ouganda, s'étend en République démocratique du Congo parmi les Bakonzo / Banande, Bamba et Basumba qui habitent la région montagneuse.
À Banya Rwenzururu (le peuple de Rwenzuru) Souvent ; Histoire orale des Bakonjo renseigne que, le terme Banyarwenzurururu désigne les habitants de Rwenzursuru (montagnes Rwenzori).
Banyarwenzururu signifie aussi la montagne recouverte de neige, qui a été renommée par erreur par l'explorateur H. M, Stanely dans le rôle de Ruwenzori – les montagnes de la lune.
Le royaume de Rwenzururu est une monarchie des habitants et des descendants des montagnes Rwenzori. Les Bakonzo/Banande, Bamba et Basumba sont des groupes ethniques qui vivaient à l'origine et vivent encore sur et autour des montagnes Rwenzururu.
Les Basumba sont divisés et dispersés dans les plaines du district de Bundibugyo. Ils vont et viennent dans la vallée de Semliki dans le district de Bundibugyo.
Comme tout autre groupe de personnes dans le monde vivant sur les montagnes, les Bakonzo, Bamba et Basumba sont courageux, travailleurs, autonomes et hospitaliers.
Dans une immense région verdoyante !
Constat de notre rédaction
Situation Socio-culturelle
Selon les premiers récits, les noms Banande indiquent les positions familiales
L'un des attributs culturels qui appartiennent exclusivement aux Nandes est la façon dont ils nomment leurs enfants, presque automatiquement si vous le souhaitez.
Au cours des années que Adirodu Roger le bon frère de Nandes qui a vécu en Beni pense que,...
Le critère suivi par les Nandes pour nommer leurs enfants n'est unique qu'à eux seuls en République démocratique du Congo.
Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus.
Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus en République démocratique du Congo.
Les Nandes mâles que nous avez croisés souvent en Beni-Lubero portaient probablement l'un de ces noms :
Paluku/Mumbere, Wambale, Kasereka, Katembo, Kakule, Kambere, Thembo ou Mbusa.
Paluku Issa explique que c'est parce que les Nandes reçoivent des noms en fonction de leur position de naissance dans la famille. Il dit que les noms mentionnés ci-dessus sont les noms standard pour les enfants de sexe masculin.
"Le premier mâle s'appellera automatiquement Paluku ou Mumbere, le deuxième mâle Bwambale et ainsi de suite", explique Paluku.
Les femelles quant à elles ont le choix entre les noms : Masika/Kasoki, Biiro, Kavugho, Mbambu, Kathungu, Kyakimwa et Nziavake.
Les six et sept noms pour les mâles et les femelles forment respectivement les treize noms standard pour le Nande. Cette dénomination suit la ligne de naissance de la femme. "Bien que je ne sois pas le premier-né de mon père, je m'appelle Pakulu.
C'est parce que je suis le premier-né de ma mère", explique Paluku. Cela signifie que si une femme n'aura qu'un seul Baluku, un homme peut avoir autant de Palukus que le nombre de ses épouses.
Être né après un frère ou une sœur décédé est cependant une exception qui se reflète également dans les noms donnés à ces frères et sœurs.
Dans ce cas, un enfant recevra des noms comme Bisiku, qui signifie fibres ou Kiabu, qui signifie dépotoirs. Ces noms expriment la situation insignifiante ou désespérée dans laquelle se trouve la famille en perdant un enfant.
"Cela se fait par peur que peut-être celui-ci mourra aussi", explique Paluku. "La famille ne veut pas placer autant d'espoir dans le prochain enfant pour qu'au cas où eux aussi meurent, il semble que cela était prévu de toute façon", ajoute-t-il.
Un autre Munande Asuman Bisika, confère que de tels noms sont aussi un signe de deuil pour l'enfant décédé.
"Je comprends qu'un étranger trouve ces noms grossiers mais je le comprends comme un simple signe de deuil", déclare-t-il dans une interview. Si Kiabu ou Bisiku vit cependant, la dénomination revient à la forme standard mais le nom du défunt ne peut jamais être donné à un autre enfant de cette même lignée.
Si le défunt devait s'appeler Kakule ou Mbambu, un quatrième né, alors celui après le Bisika sera Thembo ou Kathungu, noms du cinquième né.
Paluku explique cependant que la tradition de donner aux enfants des noms comme Bisiku est en train de disparaître.
"Les gens ne voient plus l'importance de donner à leurs enfants des noms aussi regrettables, alors ils optent pour des noms situationnels dans de telles circonstances", dit-il.
Les noms de situation incluent des noms tels que Bulemu si l'on met son enfant à nu pendant la guerre, Kyamugagha pour celui qui est né un samedi ou même Mubalami si la mère arrive à accoucher de son enfant lors d'un voyage.
"Si l'un est né après les jumeaux, qu'ils soient féminins ou masculins, ils s'appellent Kitsa, le suivant Kamala, le troisième Kibabala et la dénomination ci-après revient aux noms standard", explique Pakulu.
Muhindo est le nom qui marque un changement de sexe du nouveau-né par rapport à l'enfant précédent. Si le premier-né est Masika et le second est un garçon, alors il s'appellera Muhindo. L'enfant qui vient après lui dans ce cas serait le troisième né donc un Bwambale si c'est un garçon ou un Biiro si c'est une fille.
Alors que se passe-t-il quand on donne naissance à plus de sept filles ou six fils ?
Paluku explique que si le huitième garçon s'appellera Kitahutehina.
Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus.
Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus congolaise.
Comme dans beaucoup d'autres sociétés africaines, lorsqu'il s'agissait de faire la cour et de se marier chez les Nandes, les parents des enfants devaient faire le repérage d'un bon prétendant pour leur enfant.
Après s'être marié, le jeune couple devait avoir des enfants et contrairement aux autres tribus africaines, les Nandes ont une culture de dénomination unique dans laquelle chaque enfant est nommé en fonction de sa position de naissance et de son sexe.
La virginité était très précieuse et les filles qui concevaient avant le mariage étaient tuées.
Pendant le mariage, la famille du garçon devait payer le prix de la mariée et cela consistait principalement en des chèvres et des peaux d'animaux et un bâton à creuser.
Les mariages ne pouvaient être reconnus qu'après que les deux familles avaient organisé et réglé la dot de la mariée qui était normalement payée en chèvres. Le nombre de chèvres donné était basé sur la situation financière des familles. De plus, un bâton à creuser et une peau d'animal ont été fournis.
Aujourd'hui, ils offrent à la mariée d'aujourd'hui une houe et une couverture. À l'époque, les divorces étaient très rares et, le cas échéant, les chèvres qui étaient données comme richesse de la mariée seraient alors restituées. Seules les vierges se mariaient et au cas où une fille serait conçue avant de se marier, elles seraient tuées.
Lorsqu'un enfant est né, d'autres familles avec de jeunes enfants qui voudraient que leur enfant épouse un enfant de cette famille ont apporté des cadeaux à la famille avec un nouveau-né afin de montrer leur intérêt pour le nouveau-né, les parents du nouveau-né l'enfant examinerait attentivement les cadeaux qui lui seraient apportés par d'autres familles afin de déterminer une famille qui pourrait éventuellement prendre son enfant au moment du mariage.
Paluku dit que la polygamie, qui était réservée à ceux qui en avaient les moyens, était une chance pour les hommes de choisir leur propre épouse.
Alors qu'une famille de bonne réputation avait la lourde tâche de choisir un prétendant pour sa fille parmi les différents prétendants, il était difficile pour les familles impopulaires de fiancer leurs enfants.
La beauté physique n'était pas du tout une question de considération. Ces filles fournissaient des secondes épouses aux riches.
"Si une famille était réputée pour avoir des membres mal élevés, aucun parent ne leur donnait ses enfants ni même ne venait réserver ses filles", explique Paluku. Ce sont les filles de ces familles qui ont fourni aux riches le choix des secondes épouses.
Aujourd'hui, bien que cette tradition particulière de mariage des fiançailles ait disparu, le mariage chez les Nandes est toujours utilisé pour renforcer les amitiés familiales. Rituels après la naissance.
Lorsqu'une femme accouche, elle ne dort pas sur son lit conjugal jusqu'à ce que l'hémorragie s'arrête.
"Elle était considérée comme impure pour son lit conjugal", explique Paluku notre source. Pour lui, les choses se compliquent cependant lorsqu'elle donne naissance à des jumeaux.
Tout cela était possible puisque la polygamie était autorisée dans la culture Nandes.
Pendant des décennies, presque tout le monde au Nord-Kivu pouvait parler le kinande à la maison, lors des rassemblements communautaires et des réunions publiques.
Par tradition, les Nande ont transmis leur culture essentiellement par la langue : proverbes, contes et devinettes.
Dans certains village des détenteurs de l’histoire, sont visibles. En même temp, la visite du Kyaghanda est une épopée, une rencontre avec soi et l’histoire.
Ici et là sont encore gardés les gris-gris qui ont du pouvoir sur la nature. On peut arrêter la pluie ou la faire tomber quand on a plus besoin du soleil.
En quittant la vraie histoire Nande, une pensée vient se poser dans le cœur chagriné. Le Mont Ruwenzori n’a plus de neige d’ antan.
Le réchauffement climatique l’agresse dans sa beauté et son mythe.
À Mutsora la population dit que la montagne des Esprits souffre du manque du sacrifice des chefs…!
. Les savoirs endogènes et l'ethnoscience dans la culture Nande
Les nandes ont leurs propres manières de comprendre et l'utiliser la Science et la Technique. En effet, les activités qui véhiculent l'ethnoscience sont : l'agriculture, l'élevage, la chasse et le commerce. À ces activités s'ajoute la structure sociale dans l'organisation de ses activités et des cérémonies socioculturelles telles que le mariage, l'intronisation du chef, le deuil etc.
. Organisation sociale dépuis l'époque pré-coloniale
Bien que diverses et variées, les activités économiques des Nande et ainsi que les techniques d'acquisition des biens s'articulaient autour de la subsistance.
En dépit de la mobilité due à l'insécurité qui a prévalu, la chasse, la pêche et la cueillette prirent le dessus sur l'agriculture qui était reléguée au rang d'activité secondaire.
Toute une gamme de techniques de chasse émergèrent dans le Beni-Lubero au point où Kambale, émerveillé, signale que :
Leur panoplie est si riche que l'on pourrait croire que toutes les techniques du piégeage se sont données rendez-vous dans en Beni-Lubero.
L'homme, à la faveur de la division du travail, s'est vu affecter des activités viriles : chasse, défrichage, abattage des arbres, récolte du miel et des noix de palme, travail du fer et du lithique étaient de son ressort.
La femme est restée le principal agent de l'agriculture et de la poterie en raison de l'analogie que l'on peut établir entre la fertilité du sol et sa fécondité. À cet effet, il lui revenait de semer, d'entretenir et de récolter tout ce que l'on met sous terre.
Une terre du reste prélevée pour la fabrique des canaris et marmites indispensables à la conservation et à la cuisson des aliments.
Elle pratiquait aussi la vannerie et le tissage.
L'élevage étaient relativement pratiqué et le troc réglementait les échanges inter et intra-communautaires.
. L'écologie et l'agriculture
Le peuple Nande est un peuple agriculteur et forestieret ses activités sont faites d'abord pour subvenir aux besoins de la famille et de toute la communauté et âpres pour la conservation de la nature. Les nandes cultivent :
? Dans les régions de montagnes, les Erythrina abyssinicus sont planté à un endroit caractérisé par des érosions pour jouer un rôle écologique.
Aussi, les fortes pentes sont abandonnées et réservées souvent à la chasse ou à la production du bois de chauffage.
? Le bananier dans les plateaux et la cuvette sont des plantes utilisées comme devant jouer un rôle écologique dans la fertilisation du sol et le maintien d'une humidité sur le sol. Il produit aussi de l'ombrage pour l'agriculteur.
L'intérêt porté à cette plante dans les champs se fonde sur le fait que les feuilles mortes sont utilisées comme matelas sur les lits, les feuilles fraîches comme couvercles lors de la préparation de certains repas, les lanières servent à couvrir des cases comme paille.
? Le ricin, « amabono », est souvent planté par les personnes âgées. La tombée de son feuillage contribue à la fertilisation du sol, ses grains sont préférés par les colombes, ce qui permet aux piégeurs d'en profiter pour capturer certains. Ses feuilles et son huile sont utilisées dans le traitement des plaies, des fractures, des empoisonnements, des ulcères,
? Le « kilau », Cupressus lusitanica au bord des chemins pour la production de l'ombre aux passants qui veulent se reposer surtout qu'il s'agit des régions de montagnes et savanicoles.
La plante est également utilisée pour des usages médicaux et sociaux telles que la production des planches en vue de la fabrication des portes, fenêtres, chaises, tables, cercueils etc.
? Les « mikaramba », Eucalyptus citriodora et le « kilima » Acacia mearnsü (decurrens) ces arbres sont utilisés pour diverses fonctions : la production des supports pour les cultures des haricots et les ignames, du bois pour la construction des cases, la fabrication du charbon du bois, et du bois de chauffage, etc.
Sur le plan écologique, ces arbres sont alternés dans des champs avec du millet ou du maïs. Ils enrichissent donc le sol après une certaine durée d'exploitation dans les plateaux et les montagnes, ils freinent les érosions et jouent de ce fait un rôle très important.
· L'élevage : Les animaux les plus élevés sont les poules, les chèvres, les moutons, les cobayes, les chiens, les vaches. Ces animaux peuvent intervenir dans plusieurs cérémonies.
. L'intronisation du chef : Cette cérémonie oblige la présence d'un mouton, un coq, un bouc et une chèvre.
? Le mouton symbole de la paix est destiné à représenter la royauté et les hommes lui fait porter ainsi un bracelet pour imager ce pouvoir de paix. Dans la vie courante, si un mouton crie lors de son abattage, il devient impur et on l'abandonne.
? Le coq doit chanter pour que la population qui n'est pas généralement présente dans les cérémonies d'intronisation sache que le nouveau chef est accepté par les ancêtres. Si le coq ne chante pas, alors le chef est refusé par les ancêtres.
? La chèvre et le bouc symbolise la fécondité d'autant plus que c'est dans la famille du chef que viendra son successeur.
Si le bouc et la chèvre ne sont pas présentés, la génération suivante trouvera des chefs dans d'autres familles à cause de la perturbation de la fécondité dans la famille du chef n'ayant pas présenté la chèvre et le bouc.
? La chair des autres animaux peut être consommée dans la fête mais pas dans le rituel d'intronisation. La présence de l'oncle du nouveau chef est obligatoire puisqu'il est considéré comme témoin de l'accession de son neveu au trône.
Les personnesd à introniser un chef sont culturellement connues et maîtrisent eux même toutes les étapes de rites à la matière. La cérémonie se déroule la nuit.
BIBLIOGRAPHIE
ANONYME, « L'ethnoscience chez le peuple nande » in https : // www.docplayer.fr visité le 19 juin 2021
ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021
NGAYIHEMBAKO MUTAHINGA, Samuel, Le déclin des Baghole : Processus d'aliénation sociale des femmes en Afrique centrale. Le cas des Nande du Nord-Kivu en R. D. Congo, Genève, Globethics.net, 2018
À Butembo et Beni à l'époque c’était la gloire et le courage du peuple Nande qui marque.
Malgré l’insécurité, malgré les morts de tous les jours, on travaille, on croit en l’avenir.
Des belles maisons poussent de partout. Les filles et les garçons sont d’une beauté à vendre.
Les mamans et les papas ne jurent que sur le "Buteke", la réussite !
. La lutte contre la faim et la misère
La faim est une carence nutritionnelle chronique ou temporaire. La limite quantitative entre nutrition et malnutrition n'étant pas la même pour les experts et les organisations internationales, il s'ensuit des divergences dans leurs estimations du nombre des gens affamés et sous -alimentés en Afrique.
Les plus prudents avaient calculé qu'n 1985, prés de un tiers de la population africaine (soit cent millions d'individus environs) souffrait de la famine et de malnutrition provenant d'une carence en protéines, mais des études récentes ont montré que pour la majorité consiste à absorber un bon nombre suffisant de calories de diverses origines.
Nous ne pouvons pas ignorés en ces derniers temps les rapports étroits entre la faim et la pauvreté. La faim et la malnutrition s'explique par une ou plusieurs raisons suivantes :
v La faible productivité de la main d'oeuvre familiale dans le cas de l'agriculture de substance
v La production fluctuante par suite de la sécheresse
v Les difficultés d'accès à la terre
v Insuffisances des revenus pour acheter la nourriture indispensable en temps voulu
La pauvreté qui sévit à travers toute l'Afrique, est la cause majeure de la faim parce qu'elle empêche les gens de se procurer une ration calorique adéquate.
Les pauvres en Afrique sont, pour la plus part, des petits paysans qui pratiquent une agriculture de subsistance à un faible rendement de main-d'oeuvre.
L'un des meilleurs moyens d'augmenter à court terme leurs revenus réels consiste à développer la productivité de leur activité principale qui est la production d'aliment de base.
Cela peut permettre d'augmenter le volume de la production alimentaire nationale dont dispose la population, d'élever les ressources grâce à la vente de l'aliment de base ou de satisfaire les besoins alimentaires familiaux qui nécessiteront moins de terre et de main-d'oeuvre, dégageant ainsi les ressources pour d'autres activités génératrices de revenu comme la culture de coton vu le travail en dehors de la ferme.
Quelques états africains et certains donateurs préfèrent à la notion d'autosuffisance alimentaire de la population, certes séduisante mais propice à l'erreur, celle de sécurité alimentaire en tant qu'objectif stratégique du développement national.
Les Nande sont Myhtiques, Traditionels et Modernes.
Selon Magloire Paluku notre source
Pour rappel, la terre demeure sous un régime foncier communautaire. Chaque chef de ménage, membre de la communauté, jouit d'un lopin de terre à transmettre aux générations futures. Une telle gestion des terres est sans doute l'objet des conflits fonciers suite à un taux de croissance démographique élevé non maîtrisé dans le contexte d'un Etat faible.
Par ailleurs, la terre est l'objet de plusieurs enjeux selon les différentes logiques d'acteurs internes et/ou externes. Il s'agit des hommes d'affaires, des paysans, des services publics, des propriétaires terriens et des intermédiaires.
Dans cette optique s'inscrivent plusieurs projets de « glissement des populations » exécutés par des ONGD et des associations confessionnelles.
Il s'agit de projets qui consistent à sensibiliser les populations des Hautes Terres de Lubero, considérées comme région surpeuplée, à migrer vers les Basses Terres, territoire de Beni et le Sud-Ouest de Lubero où l'accès à la terre serait encore plus facile.
Histoire
1894: Fondation, dans la plaine de la Semliki, de Beni, chef-lieu du territoire de la Semliki.
Ce territoire n’a pas de limites fixes au Sud: il s’étend jusqu’aux régions où la population coopère avec l’occupant.
1895: est déplacé et installé à Karimi
1897: Karimi est détruit par les soldats Batetela révoltés.
Beni térritoire est aussitôt rétabli
1913: Fondation du poste d'Etat de Luofu, chef-lieu du territoire de la Luholu, comprenant les chefferies Batangi et Bamate, Itala, Mulinda et Ikobo.
3 septembre 1914: Fixation des limites entre les territoires de la Semliki et de la Luholu. Les Baswagha relevant, en principe, du territoire de la Semliki.
1920: Les Belges ouvrent la Zone Minière de Manguredjipa.
1922
Poste d’État à Mutaka, dans le Patanguli (Isale-Beni)
Fondation du Poste d’État de Lubango Hutwe, qui remplace, Luofu comme chef-lieu du territoire de la Luholu
1er mars 1923 : le territoire de la Semliki passe administrativement au district de l’Ituri
Août 1923:
Abandon de Lubango: Luofu redevient chef-lieu du territoire de la Luholu
Recherche d’un nouvel emplacement, et début d’un poste d’État à Matwa, près de Lutunguru, Luenge (en remplacement de Luofu)
1924 :
À partir de cette date, on parle souvent des territoires des Wanande-Nord et des Wanande-Sud; mais cette denomination n’a jamais été reconnue officiellement.
Mars 1924: Misebere devient nouveau chef-lieu du territoire de la Semliki
1er juin 1924 :
Les Baswagha et les Bapere passent du territoire de la Semliki au territoire de la Luholu. Cette situation de fait n’est pas confirmée
Le territoire de la Luholu passé administrativement au district de l’Ituri. Il abandonne au district du Kivu le Mulinde, le Buitu, l’Ikobo.
Août 1924:
Fondation de Beni-Bungulu
Fondation de Lubero.
Officiellement, Lubango reste chef-lieu du territoire 1er octobre 1926 : confirmation officielle de l’Organisation des territoires existants depuis le 1er juin 1924.
Le territoire de la Semliki devient le territoire de Beni, et le territoire de la Luholu devient le territoire de Lubero.
1er juillet 1935: Les territoires de Beni et de Lubero reviennent au district du Kivu, auxquels ils appartenaient avant 1923.
Du point de vue culturel, il faut remarquer que le territoire de Beni occupé en majorité par les nandes répond aux caractéristiques culturelles dont parlent Muwiri Kakule et Kambalume.
En effet, les nandes occupent un espace constitué de deux blocs, le grand et le petit bloc.
Le grand bloc dans le territoire de Beni est constitué des nandes qui habitent les deux collectivités suivantes : Bashu, avec comme chef lieu Vuhovi et Ruwenzori avec comme chef lieu Mutwanga.
Le petit bloc est constitué des nandes vivant dans le centrenord du territoire de Beni. Ils sont entourés par d'autres peuples.
Dans le petit bloc on trouve le groupement des Nandes-Kainama avec comme chef lieu Kainama.
Par rapport aux autres tribus qui l'entourent, le petit bloc est influencé par les cultures de celles-ci notamment, les Batalinga à l'est, les Bahema-Boga au nord, les Balese Avonkutu à l'ouest et les Bambumba-Kisiki au sud.
Sociologiquement, ils s'identifient aux nande de part leur langue et autres traits caractéristiques.
En somme, la culture des nandes est toujours liée à l'historique de l'implantation cette ethnie découlant de son itinéraire lors de l'immigration.
Selon les propos de certains sujets-Nandes ces jours beaucoup de gens confondent et/ou melangent les clans et les groupements retrouvés dans le Yiraland.
Il est de notre devoir de vous rappeler que la tribu Yira comprend 12 clans repartis dans le territoire de Lubero et Beni. Ici nous pouvons citer: -les Bakira, chef lieu à Kisunga -les Bahira, chef lieu Mulali -les Baswagha, chef lieu Kakowa à Musienene -les Batangi à Mbingi -les Bamate à Hutwe mais le bureau se trouve à Mambasa -les Bahambo à Mbolu -les Basongora à Ighavira (vers Kasindi) -les Banyisanza à Mutwanga -les Bavinga et les autres.
De ces 12 clans, certains sont subdivisés en groupements.
Par exemple, chez les Baswagha on a plusieurs groupements comme. Les Nande, qui constituent dans les territoires de Beni et de Lubero, la population prédominante du point de vue numérique, sont originaires de Muhulungu sur la rive droite proche de la rivière Semliki, et de la côte Ouest du lac Edouard.
D'après la carte ethnique des Zones de Lubero et Beni en République du Zaïre, et celle du Toro en Uganda dans la région du mont Ruwenzori, les Yira, les Nande et les Kondjo sont situés dans une et même région.
Ces termes désignent-ils différentes ethnies ou une seule? Les clans qui constituent ces ou cette ethnie sont frontaliers entre le Zaïre et l'Uganda.
La majorité des membres de ces clans, environ les trois quarts, habite la République du Zaïre où elle a été surnommée Nande.
La majorité qui s'est retrouvé en Uganda après la séparation du groupe ethnique par la frontière coloniale Uganda-Congo a reçu l'appellation Kondjo. Les termes Nande et Kondjo ont pris une large diffusion à l'époque coloniale de sorte que la dénomination Yira, terme par lequel se désignent les anciens de l'ethnie, est ignorée par un bon nombre de chercheurs.
Certains ont tendance à y distinguer trois ethnies différentes et d'autres, se trouvant dans l'embarras, juxtaposent les termes Nande (Kondjo) tout en omettant celui de Yira.
-Groupement Buyora :
chef lieu Misebere situé au Nord-Est de Butembo
-Groupement Luongo
: chef lieu Kimbulu
(auparavant il était à Lubero)
-Groupement Bukenye : chef lieu Lukanga
-Groupement Bweteta : Ngulu
-Groupement Mwenye: Masoya
-Groupement Bulengya: Mambira
Groupement Manzya : Chef lieu à Byambwe.
Chez les Bashu on peut avoir les groupements suivants:
-Isale-bulambo
-Isale-kasongwere
-Isale-vuhovi
-Masiki-vahyana
-Masiki-kalonge
-Le Groupement Malyo
Chez les Bamates nous avons :
-Groupement Thama : chef lieu Luofu
-Hutwe: hutwe
-Vuhimba: Lubango (Manga)
-Luwenge: Limbungu (Alimbongo)
Chez les Batangi nous avons :
-Groupement Musindi à Kaseghe
-Groupement Itala à Kayna
-Groupement Mbulye à kaviru
-Groupement Mulinde à Bunyatenge.
Comme nous venons de vous énumerer les clans et groupements de chez nous, il revient à chacun de savoir identifier son clan, son groupement, sa localité (Omulongo) et sa coline (Amahero).
Ceci vous permettra de vous connaitre vous même et votre identité.
Il n'est pas normal qu'un Yira maîtrise toutes les provinces de la France, tous les états des USA..... sans connaître ses origines.
Aussi, nous devons respecter tant soit peu le discours de feu président Mobutu sur l'authenticité.
Nouvelle génération d’hommes d’affaires
Alors que le reste de la RDC s’enfonce dans la crise économique, une nouvelle génération d’hommes d’affaires de Butembo s’efforce de prolonger le miracle de leur cité rurale, grâce au commerce.
Le contexte n’est pas favorable : la valeur du franc congolais ne cesse de se déprécier face au dollar, l’inflation guette et les investisseurs sont suspendus à l’issue de l’interminable crise politique.
Situation économique des yira-nandes
Les Nande sont un groupe particulièrement soudé et organisé, aussi bien du point de vue économique que social.
Le peuple Nande est connu dans tout le pays et dans les pays voisins (notamment, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie) comme étant un des peuples les plus entreprenants sur le plan économique.
Les hommes d'affaires Nande approvisionnent toute la sous-région et la République Démocratique du Congo, non seulement en produits agricoles (légumes, oignons, pommes de terre, choux, carottes, fruits divers, café,thé, papaïne...) par suite du travail de la terre, son bien le plus précieux, mais également en biens industriels et manufactures provenant des contrées lointaines telles que Emirats Arabes Unis (Dubaï), Europe, Hong Kong, Japon, Nigeria, Taiwan etc...
* 1Cf. ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021
La ville de Butembo regorge 4 communes : KIMEMI, MUSUSA, BULAMBA, BULENGERA)
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Celle de Beni a également 4 communes : BUNGULU, BEU, MULEKERA ET RUWENZORI.
Beni et Butembo, anciennes Cités des Territoires de Beni et Lubero, ont pris les statuts de ville en date du 23 septembre 1999 par l'arrêté no 001/001/BUS/CAB/GP-N-K/99 portant création de ville de Beni et de Butembo en Province du Nord - Kivu par le Président du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, Mouvement de Libération (RCD/K-ML) conformément au décret no 041/2003 du 28/03/2003.
Dans la partie Est quand une ville est gérée par des marchands, elle prospère et échappe à la guerre dépuis le 02 août 1998.
À Butembo, 17 commerçants ont fait fortune durant la guerre du Congo. Ils règnent désormais sur cette ville du Nord-Kivu, loin de la politique et de Kinshasa.
D'après Joan Tilouine notre source ; Au sortir de la guerre, Butembo voit apparaître de grands projets d’infrastructures et de jolies villas à plus de 500 000 dollars.
Et si l’alliance des grands commerçants avec les chefs de guerre est éphémère, l’osmose avec Dieu, elle, est éternelle. Car l’autre pouvoir local est religieux.
« Le secret de Butembo est un capitalisme un peu sauvage et une conscience commune, explique l’évêque Sikuli Paluku Melchisédech.
Certains grands commerçants sont devenus riches par la fraude mais Dieu pardonne. Avec eux et nos frères protestants, on bâtit un autre modèle de développement, unique dans le pays. »
L’association de la foi et des affaires permet d’ériger, en 2003, l’Université catholique du Graben, au milieu d’une forêt qui surplombe la ville. L’équipement a de quoi surprendre : un hôpital doté d’un centre cardiologique, des laboratoires de médecine et d’agriculture, un centre de recherche en pisciculture…
Attirées par le cash accumulé lors de la guerre, les banques de Kinshasa se ruent sur Butembo.
La Raw Bank, la première du pays, réduit les frais de dépôt et de retrait. « Une exception propre à Butembo et taillée sur mesure pour les commerçants nande », s’amuse un banquier de Kinshasa. Mais les hommes d’affaires locaux se piquent de créer leur .
« Butembo souffre mais résiste, bien que l’activité soit réduite de moitié par rapport au temps de la guerre, explique Polycarpe Ndivito, président de la branche locale de la Fédération des entreprises du Congo. Lui rêve de créer une « zone économique spéciale » à la fiscalité avantageuse.
En attendant, John Palos, 45 ans, et ses amis entrepreneurs et fils de millionnaires se démènent. « On sait s’adapter. Pas le choix. Tu sais, nos aînés nous conseillent mais ne nous font pas de cadeaux !
Pour être millionnaire, il fallait bénéficier d’allégement fiscal ou frauder la douane. Mais ça, c’était avant. Et nous, les jeunes, on innove et on bosse », dit-il entre deux appels reçus de Dubaï et de Nairobi.
Figure de proue de la nouvelle génération d’hommes d’affaires, « Palos » est le principal importateur et distributeur de motos chinoises Haojin, robustes et bon marché. Il en écoule près de 30 000 par an dans toute le pays.
Avec ses dix camions, il importe aussi de Chine du tissu wax en grande quantité, des vélos, des produits électroménagers. Mais aussi des générateurs Jangfa, puissants et économes en kérosène, suffisants pour alimenter des petites usines, des moulins et des quartiers de la ville.
« Je vais te montrer un autre produit qui va me rendre encore plus riche », dit-il. Il pousse une porte dans sa maison natale transformée en bureaux et entrepôts. « Voilà, ceux-là viennent de Dubaï et coûtent entre 1 500 et 5 000 dollars.
Ceux-là viennent de Chine et je les vends entre 500 et 1 000 dollars ». Dans ses mains, M. Palos tient des panneaux solaires de toutes tailles.
« C’est le nouveau gros business à Butembo et je l’ai senti très tôt. Mes clients viennent des Kivu mais j’en exporte aussi dans les autres régions du pays », se réjouit-il.
Malgré les fortunes qu’ils ont amassées en temps de guerre, les membres vieillissants du G17 n’ont pas réussi à construire le barrage qui aurait pu enfin fournir de l’électricité à Butembo.
Leurs enfants semblent s’être promis de faire mieux.
Sur le plan économique, la situation de Beni est diversifiée.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie du territoire vient le commerce, puis la petite industrie et la pêche. Pour rappel la pêche se développe sur le lac Edouard qui couvre une superficie de 2.240 km2, dont 1.630 km2 se trouvent au Congo (73 %) et 600 km2 en Ouganda (27 %). Il se trouve dans la zone ouest du Rift africain situé à une altitude de 914 mètres.
LANOTTE, Olivier, République Démocratique du Congo. Guerres sans frontières. De Joseph-Désiré Mobutu à Joseph Kabila, Collection Livres du GRIP, n°266-268, GRIP, Bruxelles, 2003, p.156
HAMULI KABARUZA Baudouin, et al. , La société civile congolaise. Etat des lieux et perspectives, Editions colophon, 2003, p. 18
RENE, François, et DANIEL, Patrick, Archives de documents de la FAO. Les ressources halieutiques du lac Edouard/Idi Amin, Recueil de documents présentés à la Consultation technique des lacs Edouard et Mobutu partagés entre le Zaïre et l'Ouganda, 17-21 septembre 1990, Kampala/Ouganda. Disponible sur : http://www.fao.org/docrep/005/AC758F/AC758F04.htm visité le 15 juin 2008
L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.
De toutes ces cultures, celle du café était la base économique du territoire de Beni, il y a deux décennies.
Malheureusement, les plantations ont été décimées par la trachéomicose. Quelques centres de recherche et Organisations Non Gouvernementales (ONG) cherchent à contourner ce problème en vulgarisant d'autres variétés de caféiers résistant à la maladie.
Il s'agit du Centre de Formation et d'Animation pour un Développement Solidaire (CEFADES) de l'Université Catholique de Graben/Butembo et du Syndicat des Défenses des Intérêts Paysans (SYDIP).
S'agissant du commerce, celui-ci est parti de bases fragiles, car il est fondé sur l'exportation des produits agricoles et forestiers et l'importation des produits élaborés à partir du Moyen Orient.
La quasi-totalité des magasins et boutiques est tenue par les Nandes. Ils ont leur sièges commerciaux à Butembo, une ville proche et située à 54 km. L'importance du territoire de Beni, sur le plan socio-économique, est liée d'une part à l'exportation des cultures industrielles et du bois de la forêt équatoriale, mais également aux usines de café, de papaïne et d'autre part de services publics.
Ce commerce constitue la raison d'implantation de plusieurs services comme l'Office de Douanes et Accises, l'Office congolais de Contrôle, l'Office National du café, ... À ce titre Omer Kambale Mirembe nous décrit ce qui suit :
« En plus Beni a l'avantage de se trouver sur la route menant à la frontière de Kasindi, principale porte d'entrée pour cette partie du Congo. Mais si les opérations de dédouanement se font à Beni et Kasindi la plupart des cargaisons, particulièrement les importations sont destinées à Butembo. [...] Seuls 10 à 20% des importations sont destinées à Beni, et il s'agit principalement des produits pétroliers, le reste constitue des importations en transit vers Butembo.
Cependant, Beni réalise une quote-part plus importante des exportations : plus de 60% du tonnage. »
C'est également à Beni qu'est situé l'aérodrome Wageni dans l'enceinte de l'entreprise ENRA (Enzymes-Raffiners Association). Cet aérodrome accueille plusieurs avions cargos de moyen tonnage pour le commerce régional.
Sur le plan industriel, l'activité tourne principalement autour de quelques produits. Il s'agit à titre illustratif de47 :
46 KAMABALE MIREMBE, Omer, op.ci., p.99.
47 Emmanuel MUSONGORA SYASAKA, « le rôle du marché dans la synergie agriculture et industries agroalimentaires du territoire de Beni et Lubero », Le marché. Parcours et initiatives, Centre de Recherches Interdisciplinaires du Graben, U.C.G-Butembo.
Du point de vue commercial, le territoire de Lubero dépend des commerces situés dans la ville de Butembo qui sont depuis ces deux dernières décennies en pleine croissance.
En effet, en 2001-2002, comme le dit Mirembe dans son étude, on pouvait compter plus ou moins 1200 boutiques et magasins dont la plupart sont des entreprises individuelles ou familiales, 160 officines pharmaceutiques, de nombreux métiers artisanaux et plusieurs micro-unités marchandes.
Ces commerçants sont issus du paysannat dont ils gardent les traits de comportement. Ils effectuent souvent des échanges transnationaux : avec par exemple, l'Ouganda, le Kenya, le Moyen Orient, ...
Nous pensons ainsi avoir donné un aperçu général sur les territoires de Beni et de Lubero. C'est dans ce même cadre qu'il faudra passer en revue l'historique du christianisme et de la société civile.
Écrit par Adirodu Roger avec concours rédactionnel de son conjoint Kavugho Maliro Eveline via le Portail d'Over-Blog à catégorie de Cyber-Notes