À Zunguluka-térritoire d'Irumu ; La population accuse souvent les rébélles du groupe ADF d’être à la base del'Insécurité dans cette partie situé en Ituri, en Rdc
👆🏿👆🏿👆🏿Zunguluka village situé dans la chefferie traditionnelle de Walese Vonkuku, térritoire d'Irumu province del'Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
🔴🇨🇩🗣️✍🏿Zunguluka ; Un village dela chefferie de Walese-Vonkutu également détruit, dépeuplé, aujourd'hui et appauvri par une seri d'attaques attribuées aux rébélles du groupe ADF ces derniers mois à Zunguluka situé en térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Le lundi 24 avril 2023, c’est ce qu’ont rapportent certains habitants locales de Bukiringi qui condamnent l’inaction de l’armée qui pourtant aurait été alerté quatre jours au paravant sur la présence de l’ennemi ADF à Zunguluka.
« Pour eux, nous recommandons aux autorités politico-administratives et militaires de ne pas chaque fois négliger les alertes.
Selon notre source qui nous livre cette information à partir de Bukiringi, le village Zunguluka présente le visage d’une entité fantôme après le déplacement des habitants qui craignent d’autres représailles de rebelles.
« La population de Zunguluka est encore en fuite là où elle s’était réfugiée notamment à Bukiringi indique la même source.
« La population est en train de craindre la présence des rebelles tout au tour de Zunguluka. C’est pourquoi elle s’est massivement déplacée », a-t-il ajouté.
Pendant ce temps, un calme apparent s’observe à Zunguluka envahi par la grande forêt et la savane.
Il faut également retenir que, ces habitants restent sceptiques et attendent voir l’armée passer directement à l’action. « Pour nous, c’est une assurance oui de l’armée mais nous restons sceptiques parce qu’il faut voir d’abord l’armée à l’œuvre » ajoutent-ils.
Il sied de noter que la pression exercée sur les rebelles par la force conjointe FARDC-UPDF ces derniers jours, a permis le relâchement des plusieurs otages par les assaillants, qui subissent des bombardements de cette coalition dans de nombreuses zones des territoires de Beni et Irumu.
Pour une petite histoire,...
Village Zunguluka fut créé avant l'époque colonial par la population lese considérée comme les premiers habitants !
Origine du peuple Ìese
Parlant de l'origine du peuple lese, la tradition veut que le 16ème et le 17ème siècle, soit le temps où les divers clans auraient commencé, les uns après les autres, à se mouvoir et pénétrer la forêt équatoriale, dans suite à certains facteurs d'ordre climatologique, sécuritaire, et peut-être démographique.
En effet, la sécheresse prolongée, les conflits avec les peuples éleveurs (les Hamites) et les maladies devenues endémiques, dont principalement la malaria, auraient contribué à ce déplacement progressif à partir de l'Ouganda.
Communément, le peuple des forêts d’Afrique centrale sont considérés comme appartenant à trois grands groupes des Semi-Bantous.
Ils vivent dans la forêt del’Ituri (au nord-est de la République démocratique du Congo).
Ils représentent environ un tiers de la population vivant à l’intérieur de la réserve spéciale du Mont Hoyo. On pense qu’ils sont les plus anciens habitants de la région, leur mode de vie semi-nomade n’ayant pratiquement pas changé depuis des millénaires.
En raison de leur extraordinaire connaissance de la forêt, ils jouent un rôle fondamental dans tous les projets scientifiques, de conservation de la nature et de tourisme, contribuant ainsi à préserver l’élément central de leur propre culture, la forêt.
Malgré cette situation, le mode de vie traditionnel joue toujours un rôle important dans de nombreuses communautés Lese.
Dans le passé, ces groupes vivaient dans des campements temporaires établis en fonction des saisons, des différentes techniques de pêche et de l’importance des différentes activités. Ils utilisaient les différentes parties du palmier de Raphia, en particulier sa sève pour faire du vin de palme.
Vivant au ralenti, les familles ont toujours cultivé des champs, leurs principales cultures étant le manioc, le maïs, l’arachide et la banane plantain. Sur le plan linguistique, les lese appartiennent au groupe des Semi-Bantous, mais chaque clan a son propre dialecte.
En général, ces populations ont une connaissance globale des dialectes Lese et des langues de leurs voisins, comme le Mbuba, et les Pygmées.
Avant l’immigration d’autres peuples dans la région, il existait une relation commerciale traditionnelle entre les Ìndrŭ et Lese, qui échangeaient leurs produits respectifs.
Les lese ont vécu donc pendant longtemps dans cet animisme qui a régulé, façonné leurs vies, leurs modes de comportement, leurs us et valeurs.
Dans toutes les circonstances de la vie, ils adressaient dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec tout espoir et avec toute conviction que seul Dieu pouvait répondre favorablement à leurs préoccupations et demandes.
Si les données recueillies ont permis de mettre à jour les données de référence sur le village, elles ont également permis de prendre la mesure des bouleversements importants qui s’étaient produits dans l’univers sociopolitique villageois dépuis notre premier contact avec le village Zunguluka en 2003 et 2006.
La beauté de ses paysages naturels, la richesse de sa faune et de sa culture donnent a Zunguluka, de la découverte de ses sites historiques à l'aventure dans ses sites naturels, qui sont très attrayant.
Une forêt vierge et hostile, peuplée de serpents, de grenouilles venimeuses et de jaguars.
Avec des espaces naturels particulièrement moin conservés, Zunguluka, est sans aucun doute l’un des villages les plus emblématiques et reconnus pour l’observation des gorille dans la chefferie traditionnelle de Walese Vonkuku.
On retrouve le sens du temps, on se laisse bercer par cette cadence régulière. On croise oiseaux colorés, caméléons et varans, on pique une tête dans l’eau douce.
Sur les rives, les paysans travaillent leurs lopins de terre, à la main, au rythme du jour.
On retrouve le sens du temps, on se laisse bercer par cette cadence régulière. On croise oiseaux colorés, caméléons et varans, on pique une tête dans l’eau douce.
Également
La faune joue un rôle fondamental pour les habitants de la région, puisqu'il fournit en eau plus de deux millions de personnes.
À pied, on part traverser ses forêts afro-alpines, ses zones humides et on longe ses rivières à la rencontre de plusieurs dizaines d'espèces endémiques de plantes, de mammifères et d'oiseaux.
Aspect dela santé
Au plan de la santé, diocèse del'Eglise Anglicane du Congo implaté à Boga détient un quasi monopole sur le système sanitaire particulièrement au village Zunguluka.
Village Zunguluka compte un seul centre de santé supervisé par la zone de santé rurale ( de Boga Il s'agit de centre de santé de Zunguluka.
- Les groupes vulnérables de zone sont : les enfants orphelins, les veuves, les personnes de 3eme Age, les personnes vivants avec handicapes, les femmes enceintes, les malades chroniques, les femmes chefs de Ménages.
L’Etat a déployé de gros efforts ces dernières années pour former de nouveaux médecins et construit des centres de santé en milieu rural.
Cette politique n’a pas atteint ses objectifs d’accessibilité des populations aux soins de santé primaire à cause du départ, de plus en plus nombreux, des médecins et infirmiers.
Les médecins traditionnels, eux, ne s’intéressent pas aux conditions de travail et de rémunération à l’exterieur de Walese Vonkuku.
Selon les statistiques officielles, 60% des Ougandais consultent un médecin traditionnel avant de se rendre dans un centre de santé. En outre, presque tous ont recours à la médecine traditionnelle. Surtout si les traitements dispensés dans les hôpitaux ne leur donnent pas satisfaction.
Pressions démographiques et conflits fonciers
Dépuis l'époque colonial, village Zunguluka était peuplé esssensielement des leses.
Mais aussi des migrations antérieures et plus récentes dues à la pression démographique, ainsi que la résurgence de plus en plus fréquente de conflits fonciers entre chefs locaux et populations.
Avec les Ìndrŭ dit ngiti, leur étude révèle en outre que le métissage né des rencontres successives avec les populations locales ont permis aux lese d’acquérir des mutations génétiques ayant favorisé leur adaptation à leurs nouveaux environnements.
Secteur agricole :
Avec un sol potentiellement riche comme son sous-sol, car toutes les cultures s'y adaptent facilement sans toutefois recourir aux produits ou engrains chimiques.
L'agriculture constitue l'activité principale de la population, car un grand nombre des congolais s'y lancent.
Mais malheureusement, la production agricole est insignifiante à Zunguluka, car, d'une part, la production elle est vivrière (production familiale : on produit pour manger) et non industrielle.
- Agriculture vivrière
Les cultures vivrières les plus manifestes, par ordre d'importance, sont le bananier, le manioc, , la patate douce, le haricot, le maïs, le sorgho, les légumes, l'igname, la colocase, le soja, la canne à sucre, l'arachide, la pomme de terre, le petit pois, les cultures maraichères.
La culture de ces denrées se fait au village autour des cases tandis que les cultures maraichères se font dans les marais.
Avec l'explosion démographique, l'espace cultivable s'est rétréci et les habitants ont recouru à l'exploitation des marais (des espaces marécageux et non habités et le plus souvent appartenant à des chefs coutumiers ou au mwami).
La population Lese qui sont les premiers occupants de Zunguluka ont vécu donc pendant longtemps dans cet animisme qui a régulé, façonné leurs vies, leurs modes de comportement, leurs us et valeurs.
L'élevage
Il porte essentiellement sur les caprins (chèvre, moutons), porcins (porcs) et la volaille.
Tous ces animaux sont laissés en divagation pour leur alimentation. Ils ne bénéficient pas aussi d'un abri à l'exception de la volaille. En effet, certains poulets dorment dans les recoins des cuisines ainsi que les canards.
Les produits de cet élevage sont essentiellement destinés aux cérémonies traditionnelles (mariages, deuils, funérailles, fêtes religieuses...) et à la réception des visiteurs de marque. La vente n'intervient qu'occasionnellement.
Les croyances ancestrales
En effet, les communautés locales avaient les propriétés privées des terres qu'elles occupent de façon individuelle ou collective où elles exerçaient certaines activités, notamment l'agriculture, l'élevage, la pêche, etc. La terre avait une considération mythique et ancestrale si bien qu'il ne fallait pas la vendre.
Les pratiques traditionnelles des animistes sont encore très présentes dans les campagnes. C’est aussi le cas dans le chef lieu Ofayi mais de manière un peu plus confidentielle.
Comme c’est le cas partout sur le continent africain, les sorciers en contact avec les esprits sont énormément consultés par la population pour des raisons diverses et varier.
Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les sorcier vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.
À cela s’ajoutent des problèmes reliés surtout aux transformations de l’organisation sociale et de la structure familiale. En effet, les activités agricoles et d’élevage s’effectuaient auparavant dans le cadre d’une exploitation dirigée par un seul chef de famille, lequel avait à son service une main d’œuvre nombreuse.
Aveba-Ituri ; Distribution des semences et matériels de culture agricole aux personnes vulnérables vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
Un groupe des bénéficiaires photographié au cours de distribution spécial qui a eu lieu le 31 mars 2023 à Aveba Ituri-Rdc
Au total 3243 ménages sur 6135 attendus dans 4 aire de santé que couvre le projet"aide d'urgence sécurité alimentaire aux populations touchées par le conflit à l'est de la RDC" dans la zone de santé rurale de Gety, bénéficient des kits pour la semence et la culture agricoles depuis les après midi de ce vendredi 31 mars 2023 à Aveba, village situé au sud d'Irumu.
Pour Monsieur Jérémie chef du projet, cette distribution sera officiellement lancé demain samedi faute de retard causé par la signature des certains documents au chef lieu du territoire d'Irumu, ayant perturbé le programme de lancement bien établi pour ce vendredi 31 mars.
Ces kits sont composé de bash, bêche, houe, jambières, râteau, aroseoire, haricot, maïs, choux, obergine...
Ce prononçant hors micro, ce dernier invite la population par village à s'emprunter ces kits pour accompagné ce projet qui ne dure qu'une année.
Signalons que ce projet est financé par l'USAID et exécuté par MAVUNO et TEARFUND, qui interviendra dans la construction des sources d'eau dans ces aires de santé de : Aveba, bilima, maga et Bukiringi, en chefferie des Walendu Bondi.
À notre source d'ajouter que,...
Apporter des vivres aux personnes démunies est depuis longtemps la pierre angulaire de l'action du Programme alimentaire mondial.
Bien que, certaines ONGS internationaux ont modifiés leur approche au cours de la dernière décennie - de l'aide alimentaire directe à l'assistance alimentaire sous forme de transferts monétaires - la fourniture de vivres en nature demeure un élément fondamental de notre travail et constitue souvent la meilleure solution dans les situations de précarité ou de crise.
Après une catastrophe naturelle, pendant les saisons creuses, ou dans des situations de conflit ou de déplacement, lorsque les populations sont coupées de leurs sources normales de subsistance et n'ont pas accès à une alimentation suffisante pour répondre à leurs besoins, l'aide alimentaire en nature du WFP cherche à compenser cette insuffisance.
Pour cela, ils distribuent une sélection d'aliments spécialement choisis pour prévenir la malnutrition et répondre aux besoins énergétiques des populations que nous aidons. Les vivres peuvent être distribués à tous les habitants d'une zone géographique ou d'un camp (on parle alors de distribution générale) ou à des individus ou groupes spécifiques considérés comme particulièrement vulnérables (distribution ciblée).
L'aide alimentaire en nature peut être de courte durée et inclut une stratégie de diminution graduelle qui permet son interruption dès que les communautés retrouvent leur autonomie ou peuvent être aidées par le biais d'autres interventions.
Ressources et activités
La population exploite la terre pour l'agriculture ainsi que l'élevage. De part sa position géographique, Boloma constitue aussi un véritable grenier de Walendu-Bindi ;
C'est l'ensemble des activités destinées à tire de la terre de la production des animaux et végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire.
Elle tire ses origines à la naissance de la sédentarisation de l'homme par la domestication des plantes et des animaux est célà à l'époque préhistorique.
Dans le groupement Boloma
Ce secteur occupe la plupart des activités de la population qui sont vivent essentiellement del'agriculture et l'élevage.
Elle occupe une grande partie de la population de Boloma. Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenu pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....)
· Patate douce (Ipomoea batatas l.) : elle est très répandue et intervient en grande partie dans l'alimentation humaine et des animaux (porc, chèvre, cochon d'inde, lapin.....).
Dans sa consommation, elle s'accompagne surtout du haricot, feuille de manioc, riz,... Soit en elle seule.
· Riz : Est une culture cultivé dans la région du rift value (Grand ben). Elle est une culture prépondérante cultivé dans cette région et constitue une base économique des populations de ces régions.
· Les autres cultures : la tomate ; le Brassila deracea L (chou de chine et chou rouge), oignon (Allicum capal L), aubergine (Solanum melangene), ail, carotte, épinard,....
Le bananier (Musa L) est une culture qui se cultive dans les localités de basse et hautes altitudes en température moyennement élevée.
On en distingue les variétés suivantes :
- Bananiers plantains ;
- Le Musa spientium ;
- Le Musa paraditiala qui est l'une des variétés prédominantes à cause de son intervention pour la production de la boisson locale « bière MONGE KASIKSI » en y extrayant du jus qui est ensuite soumis à une Fermentation.
Hubert Ndodhu BINGI depuis Aveba au compte de la RCA.