Au-moins 40 personnes sont tués en térritoire de Beni et Irumu en deux jours dans l'est dela République démocratique du Congo
👆🏿👆🏿👆🏿Térritoire de Beni et Irumu en proie des massacres attribués aux rébélles du groupe ADF au Nord Kivu et en Ituri, vers l'est dela République démocratique du Congo
Selon les informations en notre possession, une seri d' attaques sont menées par les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) contre plusieurs villages dans la province troublée de l'Ituri, dans le nord-est de la RDCongo, a-t-on appris jeudi et vendredi derniers de source locale.
Extension du périmètre des attaques des rébélles du groupe ADF ADF souvent en térritoire de Beni et Irumu en proie des massacres attribués aux rébélles d'origine ougandaise.
Les derniers massacres d'envergure attribués aux rebelles des ADF dans l'Est de la RDC remontent au-moins 40 personnes ont été tuées dans un cycle de violences perpétrées par les rebelles d’Allied Démocratic Forces (ADF), jeudi et vendredi à Beni, une entité située dans la province du Nord-Kivu et à Irumu en Ituri.
Au Nord-Kivu, ces assaillants ont massacré au-moins 26 personnes au village Katula vers Kavaseghwe c’est dans le territoire de Beni. D’après le gouverneur en sursi, Nzanzu Kasivita Carly, ces personnes ont été tuées vendredi dans une soirée de deuil.
« Nous déplorons la mort de 26 personnes tuées et plus de 6 blessés graves par les présumés ADF au village Katula vers Kavaseghwe.
Ces victimes étaient dans une soirée de deuil hier et vendredi », explique notre source qui pense que, «l’intensification des opérations militaires est une nécessité pour arrêter ce phénomène mortel ».
Cependant, dans le territoire d’Irumu, l’on déplore les massacres d’ au-moins 13 civils.
La Convention pour le Respect des Droits de l’Homme (CRDH), qui a donné ce bilan, révèle que ces personnes ont été zigouillées dans une seule journée de jeudi. La CRDH plaide pour les opérations militaires sérieuses.
« Aucune opération militaire de traque contre ces gens circulent dans ces forêts et ce sont les populations qui sont en train d’être tués », déplore Christophe Munyanderu son coordonnateur.
Comme le Nord-Kivu, l'Ituri est placé depuis un an sous état de siège, une mesure exceptionnelle qui a donné plein pouvoir aux militaires mais n'a pas permis jusqu'à présent de mettre fin aux violences.
La partie orientale de la RDC (les régions du Kivu et de l'Ituri notamment) est en proie aux violences depuis près de 25 ans en raison de la présence de nombreux groupes armés locaux et étrangers.
Les attaques perpétrées contre des civils par des groupes armés se sont poursuivies dans deux provinces en proie aux conflits dans l’est de la République démocratique du Congo, depuis que le gouvernement a imposé l’état de siège en mai 2021, a déclaré Human Rights Watch.
L’évolution de l’informatique a toujours été une course à la puissance et à la miniaturisation
En Science Informatique !
L’équipe de recherche, dirigée par Pierre Deymier, est parvenue à créer un dispositif qui imite le comportement d’un qubit, mais à une échelle beaucoup plus grande. Pour cela, ils ont assemblé trois barres d’aluminium et ont utilisé des haut-parleurs pour créer des vibrations à une extrémité de l’assemblage.
Cependant, il est important de souligner que cette approche n’est encore qu’à ses débuts. Comme le souligne Deymier, « nous avons beaucoup de flexibilité dans ce que nous pouvons faire ici.
Et c’est un système tellement nouveau que nous n’avons pas encore découvert ses limites ». Il est donc essentiel de continuer à explorer et à tester ce système pour comprendre pleinement son potentiel et ses limites.
Ce que l’on peut en déduire en fin de compte, c’est que bien que les propriétés à comportement quantique obtenues par l’acoustique puissent ne pas suffire à remplacer un système purement quantique, elles pourraient servir de tremplin pour une meilleure compréhension de cette technologie révolutionnaire, voire d’extension pour en améliorer la stabilité.
En effet, en explorant de nouvelles façons d’imiter les propriétés quantiques, nous pourrions être en mesure de surmonter certains des défis actuels de cette technologie et de la rapprocher de son application pratique.
En ajustant les fréquences sonores, ils ont réussi à former des « morceaux » de son localisés dans les barres, qu’ils ont appelés « phi-bits ». Ces phi-bits pourraient être utilisés pour encoder de l’information, tout comme les qubits. Leurs expériences ont été présentées le 12 mai lors d’une réunion de l’Acoustical Society of America à Chicago, dans l’Illinois.
L’innovation majeure de cette approche est que ces phi-bits peuvent exister simultanément et ne sont pas indépendants les uns des autres, ce qui signifie qu’ils peuvent être forcés dans un état de superposition, tout comme les qubits.
De plus, l’équipe a développé des méthodes pour effectuer des opérations simples permettant le calcul, comme passer l’état d’un phi-bit de 1 à 0, et a créé des états plus complexes qui partagent certaines propriétés avec les particules intriquées des systèmes quantiques.
Cependant, il est important de noter que cette approche n’est pas véritablement de l’informatique quantique. Comme l’explique Gerd Leuchs de l’Université d’Erlangen-Nuremberg en Allemagne, il existe des limites fondamentales à la mesure dans laquelle un système non quantique peut imiter un système quantique.
Les objets quantiques ont des propriétés ondulatoires, ce qui signifie que certaines de leurs caractéristiques, comme la formation de superpositions, peuvent être imitées par d’autres ondes, comme le son.
Cependant, les objets quantiques ont également des modes de réponse aux interactions qui sont uniques et qui pourraient être indispensables pour obtenir tous les avantages de l’informatique quantique.
Une porte qui s’ouvre plutôt qu’une avancée majeure ?
Bien que l’approche de Deymier et de son équipe ne remplace pas les ordinateurs quantiques, elle offre une nouvelle voie pour l’exploration et la compréhension de la mécanique quantique.
En imitant certaines propriétés des qubits, ils ont créé un système qui pourrait servir de passerelle vers une meilleure compréhension de l’informatique quantique et de ses applications potentielles.
Les ordinateurs quantiques utilisent des qubits, qui, contrairement aux bits classiques, peuvent exister dans de nombreux états superposés, en plus des états 1 et 0.
Cette superposition permet aux ordinateurs quantiques de traiter une quantité massive d’informations simultanément, faisant toute leur puissance potentielle, tant convoitée. Cependant, maintenir cette superposition est un défi de taille, car la moindre perturbation de l’environnement peut la détruire.
Les vibrations sonores peuvent coder et traiter l’information comme le font les ordinateurs quantiques
Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une révolution technologique qui pourrait changer la donne : l’ordinateur quantique. Cependant, la fragilité de ces systèmes et leur besoin d’isolation extrême posent des défis majeurs.
Une équipe de chercheurs de l’Université de l’Arizona propose une approche alternative : l’utilisation de l’acoustique pour imiter certaines propriétés des ordinateurs quantiques.
L’acoustique, en tant que moyen d’imiter les propriétés quantiques, présente plusieurs avantages. Tout d’abord, elle est moins fragile que les systèmes quantiques « classiques », ce qui signifie qu’elle peut fonctionner dans des conditions plus variées et moins contrôlées.
De plus, elle permet de réaliser des calculs analogues à ceux des ordinateurs quantiques à température ambiante et sur de longues périodes de cohérence. Cela pourrait ouvrir la voie à des applications pratiques de l’informatique quantique dans des environnements moins contrôlés.
Nande ( peuple ) appeler localement Mu-Yira
👆🏿👆🏿👆🏿Jeunesse du peuple Nande appeler localement Mu-Yira dans la région de Beni-Lubero situé au Nord-Kivu, à l'est dela République démocratique du Congo
🇨🇩🗣️✍🏿👁️INTRODUCTION GENERALE.
La méthode historique :
La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.
Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur les les Nande sans pour autant interroger son histoire.
Dépuis plusieurs années, la sédentarisation des Nande apparait comme une marque d'évolution. Cela apparait à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de l'habitat, de l'économie, de l'éducation et de la santé.
Lentement mais progressivement.
Concernant le peuple Nande ; À notre niveau nous pouvons dire que, de toutes les formes explorées, la toponymie est celle qui nous a le plus fourni des informations.
Donc, des toponymes, chez les Nande illustrent à merveille la dynamique historique.
Ils rappellent des situations allant des migrations à la mise en place du peuplement. Ils situent les lieux de départ, indiquent les sites de bataille et précisent les différents itinéraires, tout en mettant en relief les divers soubre sauts que les peuples ont connus.
Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :
Les ( Nande ) ou ( Wanande ) comme on peut prononcer aussi en langue swahili, ou localement wa ( Yira ) ; Sont une population bantoue d'Afrique centrale venant principalement de Kitara en Ouganda, et qui se sont installés dans la région Est de la RDC vers les années 1700 et 1800.
Ils sont le plus entreprenant sur le plan économique vers l'est dela République démocratique du Congo.
Malgré la crise économique qui frappait tout le pays durant le règne de Mobutu, la region de Beni-Lubero et la ville de Butembo ont maintenu une activité économique florissante.
L'économie est dynamique car elle bénéficie d'une politique d'ouverture aux commerces internationaux propice aux affaires.
La vie urbaine a un bon nombre d'attractions à offrir, mais les villes jumelles de Butembo et Beni constituent une étape intéressante.
Et la discrimination raciale se fait quelques fois dans certains coins de la région de Beni-Lubero.
Parallèlement, la génération de ceux qui sont nés de 2010 à nos jours, n'ont pas connu les pratiques de discrimination que faisaient anciens membres dela communauté.
En réalité,...
Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.
C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures du Mont Rwenzori.
Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi, les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.
Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.
La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale. Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.
D'après Mélanie Gouby notre source
Situation géographique et administrative
Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.
1. Le territoire de Beni
Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.
Démocratique du Congo. Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2. Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri.
À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.
Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches. En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.
Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.
KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.
situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année. La température moyenne oscille entre 25 et 27°.
Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale. Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri.
Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.
Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.
Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes.
Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent.
Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.
Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique.
Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.
2 . Le territoire de Lubero
Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est.
Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.
Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies). Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo.
Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.
Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m. C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.
La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.
MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.
Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.
Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.
Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2.
De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements.
On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.
Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture. De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation.
On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre. Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.
Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.
Actuellement, les Bakonzo à eux seuls comptent environ 7 000 000 personnes avec environ 1 000 000 du côté ougandais de la montagne et 5 000 000 du côté de la République démocratique du Congo et sont plus communément appelés les Banande.
Les Bakonzo et Banande appartiennent tous deux à la communauté Bayira, un peuple parlant bantu. Du côté ougandais, les Bakonzo occupent les montagnes Rwenzururu coupées à travers le district de Kasese, Kabarole et Bundibugyo.
Ceux qui sont au Congo se trouvent dans la province du Nord-Kivu avec Butembo et Beni comme grandes villes. Les Bamba qui sont subdivisés en Babwisi, Babutoku, Vonoma et occupent principalement les plaines du district de Bundibugyo.
Changeons de chapitre pour parler aussi dela composition ethnique dela province du Nord-Kivu !
La population du Nord-Kivu était estimée à 4.780.170 habitants en 2005.
Densité : 80 habitants/km 2 ; densité sur terres habitables : 250 ha bitants/km
Le dynamisme démographique est remarquable avec un taux de croissance de 3,5% par an.
· Composition ethnique :
- Territoire de Beni : Wanande, Bambuba, Balese,
Babila, Watalinga, Batwa (pygmées), les Bira, les Hema, Lokélé, et Walendu ; Dont nous avons les Bhâles, les Ìndrŭ-Ngiti, et les Lugbara, mais à moindre degré.
- Territoire de Lubero : Wanande, Bapere et Batwa.
Dans ces deux Territoires, les langues utilisées sont le Kinande, le Kimbuba, le Kilese, le Kitalinga, le Twa et le Kipere. Les Wanande se répartissent en douze clans unis par la langue et l'histoire, à savoir les Bamate, Batangi, Baswagha, Bahira, Bashu (Basukali), Bakira, Bahambo, Batike, Bavinga, Bakumbule, Bahumbi et Bito.
- Territoire de Rutshuru : habité par les Hutu, les Tutsi, les Hunde et les Nande, parlant respectivement le Kinyarwanda, le Kihunde, et le Kinande.
Territoires de Masisi et Walikale : Bahunde, Bahutu Batembo, Batutsi et Batwa dans Masisi, tandis que Walikale est essentiellement habité par les Nyanga, les Bakano, les Bakusu, les Bakumu et les Batembo.
- Territoire de Nyiragongo : peuplé par les Bakumu, les Bahunde, les Hutu, les Tutsi et les Batwa.
Origine du peuple Nande
Parlant de l'origine du peuple Nande, la tradition veut que le 17ème et le 18ème siècle, soit le temps où les divers clans Nande auraient commencé, les uns après les autres, à se mouvoir de la vallée, à monter et pénétrer dans la forêt des Mitumba suite à certains facteurs d'ordre climatologique, sécuritaire, sanitaire et peut-être démographique.
En effet, la sécheresse prolongée, les conflits avec les peuples éleveurs (les Hamites) et les maladies devenues endémiques, dont principalement la malaria, auraient contribué à ce déplacement progressif.
Dans le même chapitre ; La sédentarisation du peuple Nande a pris environs trois siècles pour être effective (16e, 17e et 18e Siècle).
Les peuples depuis les migrations, se bousculaient à la recherche des espaces vitaux.
Pour ce qui est de la traite négrière, les populations n'en gardent pas un souvenir dans la région. Cependant, la mémoire évoque avec amertume les incursions suivies d'enlèvements de certaines tribus islamisées du Nord désignés ici au nom de razzias.
Pratiques
Des razzias se pratiquaient en Afrique bien avant l’islam, dès l’époque de l’Égypte antique.
Les biens étaient pillés, les hommes massacrés, et les femmes et les enfants étaient emmenés en esclavage.
Certaines victimes devenaient des esclaves sexuels, les plus âgées et les enfants, des servants.
Ces derniers faisaient irruption dans les villages, prenaient des enfants en otage jusqu'à ce que les parents se présentent aux fins de les embarquer. Leur passage avait causé une psychose qui a profondément marqué les esprits au point où leur triste souvenir est évoqué avec émotion
C'est au bout de ces deux siècles que la confédération de Nande composée des plusieurs clans dont les Bamate, Basukali, Baswagha, et les Batangi, s'installa dans l'actuelle province du Nord-Kivu précisémentd les territoires de Beni et Lubero.
Pour eux l'homme doit jouir d'un statut privilégié aussi bien au sein de sa famille que de la société en général.
La plupart d'entre eux vivent dans la province du Nord-Kivu, principalement, en térritoires de Beni et de Lubero, qui se caractérisent par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé.
Et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante.
L'HISTOIRE DU PEUPLE BAYIRA DU ROYAUME RWENZURU SITUÉ DANS LA PARTIE OUEST DEL'OUGANDA
Le royaume Rwenzururu, situé dans la région des montagnes Rwenzori dans la partie sud-ouest de l'Ouganda, s'étend en République démocratique du Congo parmi les Bakonzo / Banande, Bamba et Basumba qui habitent la région montagneuse.
À Banya Rwenzururu (le peuple de Rwenzuru) Souvent ; Histoire orale des Bakonjo renseigne que, le terme Banyarwenzurururu désigne les habitants de Rwenzursuru (montagnes Rwenzori).
Banyarwenzururu signifie aussi la montagne recouverte de neige, qui a été renommée par erreur par l'explorateur H. M, Stanely dans le rôle de Ruwenzori – les montagnes de la lune.
Le royaume de Rwenzururu est une monarchie des habitants et des descendants des montagnes Rwenzori. Les Bakonzo/Banande, Bamba et Basumba sont des groupes ethniques qui vivaient à l'origine et vivent encore sur et autour des montagnes Rwenzururu.
Les Basumba sont divisés et dispersés dans les plaines du district de Bundibugyo. Ils vont et viennent dans la vallée de Semliki dans le district de Bundibugyo.
Comme tout autre groupe de personnes dans le monde vivant sur les montagnes, les Bakonzo, Bamba et Basumba sont courageux, travailleurs, autonomes et hospitaliers.
Constat de notre rédaction
Sur Internet ; Les utilisateurs de Facebook du monde entier auraient été confrontés à un problème étrange sur la plateforme
Un groupe d'utilisateurs de Facebook congolais photographié durant la journée dela fête du 01 janvier et 2022 à Beni-Rdc
Facebook : Avant le 13 mai 2923 selon les informations en notre possession, tous les utilisateurs qui avaient pris l’habitude de consulter secrètement le profil de quelqu’un ont rapidement déchanté, lorsque leur pire ennemi ou même pire s’est retrouvé avec une demande d’ami de leur part.
Donc, un bug étrange envoie une requête d’ami à tous les profils que vous consultez.

Les utilisateurs de Facebook ont été surpris par un “bug” qui enverrait automatiquement une demande d'ami à tout profil sur lequel vous cliquez. L’entreprise a rapidement été au courant du problème, et s’en est excusée publiquement.
Ceux-ci affirment que Facebook envoie de manière inattendue des « demandes d'amis automatiques » aux profils qu’ils visitent.
Des centaines de personnes ont déclaré sur les réseaux sociaux avoir été informées que des inconnus avaient accepté des demandes d'amis sur Facebook alors qu'elles affirmaient ne pas les avoir envoyées et craignaient de s’être trompés en ajoutant leur profil, ou pire, d’avoir été piratés.
FACEBOOK A CORRIGÉ RAPIDEMENT LE PROBLÈME
Dès les premiers signalements sur les réseaux sociaux, l’entreprise s’est rapidement affairée à régler le problème.
Depuis, Meta s'est publiquement excusée. « Nous avons corrigé un bug lié à une récente mise à jour de l'application qui provoquait l'envoi par erreur de certaines demandes d'amis Facebook », a déclaré vendredi un porte-parole de Meta à différents médias.
« Nous avons empêché que cela se produise et nous nous excusons pour les désagréments que cela a pu causer ».
Cependant, le mal est fait. Plusieurs utilisateurs se sont retrouvés dans des situations embarrassantes à cause de ce problème. Ceux-ci ont reçu des notifications d’acceptation de demandes d’amis de la part de personnes dont ils avaient juste consulté le profil, mais dont ils n’étaient pas les amis.
Si vous avez été touché par ce bug, n’hésitez pas à nous le dire dans les commentaires, car l’Europe semble avoir été relativement épargnée.
Heureusement, les bugs de ce type ne sont pas très courants sur les réseaux sociaux. Il y a quelques mois, Facebook avait été confronté à un autre problème puisque des utilisateurs signalaient des vagues de blocages de profils, à la suite de violations des conditions d’utilisation.
Identité religieuse dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, a une grande importance dans le quotidien de la population, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
👆🏿👆🏿👆🏿 Église catholique dela parroise sainte famille de Gety-Mission situé dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
Aperçu historique de la chefferie de Walendu-Bindi et voici quelques données historiques à notre connaissance !
C'est pour dire qu'officiellement, Walendu-Bindi est une entité coutumière, d'une chefferie traditionnelle situé sur les hauts plateaux del'Ituri, localisé sur la ligne de séparation des eaux du Congo et du Nil, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo, mais aussi au cœur de la région des Grands Lacs.
Elle a un caractère laïc et, c'est ce qui explique une multitude des religions et croyance.
Pour une petite histoire en ce qui concerne appellation de Walendu-Bindi.
La chefferie de Walendu-bindi qui conserve les tombeaux de la plupart de ses souverains et leaders d'opinion public d'une longue date, fût créé suivant le PV N⁰ 00 85 du 03 décembre 1931, par l'administrateur térritorial d'Irumu, à l'époque colonial. l'AT Halleux qui trace la carte des 5 chefferies réunifiées et la délimitation des enclaves d'une localité Lagabo, Lakpa, et Nombe, avec comme Chef-lieu Gety-Etat.
La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre provincial Honoraire del'ituri, que nous saluons sa mémoire Osée Didi Angaika au cours d'un débat consacrés à la page socio-culturel et histoire dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec un groupe des diplômés originaires dela chefferie de walendu-bindi à partir de Bunia.
Pour lui, ces dernières ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.
Nos sources contactés pour la cause précisent que, le 05 décembre 1933 est considérée comme la date de la création officielle de la Chefferie de Walendu-Bind.
Gety-Etat a donc grandi comme le chef lieu dela chefferie dont beaucoup de bâtiments survivent encore, tels que la prison centrale de Gety-Etat, construite en 1931, les tombes de différentes autorités coutumière et l'emplacement du bureau administratif dela chefferie de Walendu-Bindi.
Avec la présence des hommes blancs, GETY s'est développé, autour d'un grand centre hospitalier et une paroisse Sainte famille implantés dans le milieu vers les années 1934 par les missionnaires Catholique venu dela sous région de Bunia, àl'époque colonial, dont le but été d'évangéliser toute population vivant, dans les cinqs groupements, dans cette entité coutumière.
Ainsi, le christianisme est la religion plus dominante et est pratiquée concurremment avec d'autres religions entre autre et d'autres croyances au culte des ancêtres (la magie et aux forces de la nature et surnaturelle).
Comme un peu partout sur le continent africain, la religion en République démocratique du Congo est d’une très grande importance dans le quotidien d’une population très croyante et très pratiquante.
Il suffit de passer devant une église un dimanche, vous serez frappés par la ferveur qui se dégage des offices.
C’est encore plus le cas pour les grandes fêtes comme par exemple Noël, fête de Nouvel An, et Pâques.
Les hommes, les femmes et les enfants portent leurs plus beaux habits, se rendent au lieu de culte le plus proche pour assister à des messes qui peuvent durer plusieurs heures. Je conseille même aux non-croyants d’observer ce spectacle hebdomadaire.
Souvent ; Les pasteurs catholique du Diocèse de Bunia encourage les fidèles à approfondir le sens et le bénéfice de la communion spirituelle, à intensifier la prière en famille, à pratiquer la visite au Saint Sacrement ou l’adoration du Saint Sacrement.
Quant aux prêtres, ils sont exhortés à sensibiliser constamment des fidèles sur les principes pastoraux fondamentaux.Cette petite part du paysage religieux est incroyablement riche et variée.
Face aux catholiques, les églises anglicanes et luthériennes prennent toujours un peu plus de place attirant un peu plus de fidèles.
Le phénomène n’est cependant pas aussi visible que dans d’autres pays africains.
Pour finir de décrire le panel religieux, le chef lieu Gety abrite des communautés surtout catholique, qui constitue même la plus grande part de fidèles dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Donc nos sources indiquent que, dans presque tous les villages enquêtés, il a été reconnu la présence d'une ou plusieurs confessions religieuses dans ou à proximité du village.
Ces églises ont pour rôles : d'enseigner l'évangile et la morale divine, adoucir les moeurs, promouvoir des microprojets de développement, surtout dans le domaine de la santé et de l'éducation.
Car les quelques écoles et structures sanitaires identifiés dans le milieu émanent, de ces confessions religieuses et ONG.
Les missionnaires chrétiens introduisirent l’idée que les esprits ancestraux étaient des démons qui devaient être chassés pour que triomphe le véritable Dieu et s’accomplisse le salut promis à travers Jésus-Christ.
En outre, l’administration coloniale belges soutint l’évangélisation missionnaire en promulguant, en 1912, àl' ordonance, qui bannissait les pratiques traditionnelles.
Cependant, malgré la flexibilité et l’ouverture du culte, les obstacles apparus durant la période coloniale freinèrent la pratique qui, bien que ne disparaissant jamais totalement, s’affaiblit en se transférant dans des lieux et à des moments (nocturnes) qui pouvaient lui garantir une certaine confidentialité.
À quoi va s'atteler la nouvelle religion dans la région ?
Trois principaux axes des combat vont préoccuper les nouveaux dirigeants au sein de la chefferie :
- L'implantation et le renforcement du pouvoir et de l'administration coloniaux sur toute l'étendue de la chefferie en étroite collaboration avec l'autorité ecclésiastique mais sans aucune prétention d'annihiler totalement le pouvoir du Mwami et de ses notables ;
- Le démantèlement de toutes les croyances, mythes, pratiques, rites, modèles et invocations « paganistes », « primitives », « sauvages », « sorcières », « indigènes », « païennes et « diaboliques » au sein de toute la population et instauration d'un modèle des croyances axées sur des valeurs chrétiennes strictement européennes.
Ainsi, chaque converti à la nouvelle religion est baptisé sous un nouveau nom, le nom de son saint patron qui guide ses pas sur la terre et qui plaide et plaidera pour que son protégé parvienne au ciel, après sa mort.
C'est cette phase qui a contribué à l'acculturation de Walendu-Bindii. On lui a ravi tout : ses croyances, ses modèles, ses chants, ses rites et pratiques, bref, il a perdu son identité et son histoire. Hélas !
-La formation en alphabétisation, en règles d'hygiènes, en méthodes culturales et le tracé des routes : c'est avec la colonisation belge que les premières chapelles-écoles (où l'on apprend à lire, écrire, mémoriser le catéchisme catholique) furent construites ; les premières installations sanitaires, c'est-à-dire des latrines avec orifice circulaire dont la profondeur dépassait rarement deux mètres virent le jour, des champs monoculturales des patates douces surtout et des boisements furent imposées à tous au sein de la chefferie de Walendu-Bindi et que les premières voies de communication routière furent tracées.
Il faut rappeler que tout cela se faisait par contrainte, sur base des coups des fouets et des brimades. Beaucoup d'hommes perdurent leurs vies au cours de ces travaux forcés.
Et aujourd'hui, quelques-unes des églises aux quelles appartiennent les Ìndrŭ et non Ìndrŭ sont !
QUATHOLIQUE, 11e CAC, CECA 20, CE 39, CBCA, NZAMBE MALAMU, TÉMOIN DE JEHOVAT, CNCA, MULIMA-SINAÏ, KAUDISME, CDA.
La République démocratique du Congo est un pays où la religion occupe une place très importante. Il est difficile de chiffrer exactement l’importance des différentes confessions.
LE CHRISTIANISME
Avec l’arrivée des Européens et des missionnaires, les religions catholique et protestante ont pénétré le territoire, parfois de manière brutale en détruisant les objets de culte traditionnels avec une volonté d’évangélisation des populations locales.
Les différentes religions
Pour décrire de façon un peu plus précise le paysage religieux que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de votre voyage en Walendu-Bindi, il convient de savoir qu’un peu plus de 85% de la population est chrétienne, et le reste se divisant entre les animistes et d’autres communautés religieuses.
Les chrétiens se divisent en parts à peu près égales entre catholiques et protestants.
Cependant, comme un peu partout sur le continent africain, il a été observé ces dernières années une véritable montée des évangélistes, des adventistes, des baptistes, des méthodistes, des pentecôtistes et autres témoins de Jéhovah.
Quelle que soit leur confession, les Ìndrŭ pratiquent leur foi avec une grande ferveur.
Vous vous en apercevrez principalement pendant les grandes fêtes religieuses du calendrier, mais si vous vous trouvez sur place un dimanche, n’hésitez pas à assister à une messe même si vous n’êtes pas très croyants.
Ce jour, les hommes comme les femmes comme les enfants portent leurs plus beaux habits pour se rendre à des offices qui peuvent durer plusieurs heures et dont les chants s’échappent jusque dans les rues.
Le mandat belge et l’Église catholique
Au début du mandat belge en 1916, l’Administration reprit la politique de «contrôle indirect» sur les sujets Ìndrŭ et continua de s'appuyer sur les autorités en place, c’est-à-dire le mwami et l'aristocratie Ìndrŭ. Le gouvernement colonial belge confia définitivement à l’Église catholique tout le secteur scolaire et le domaine de la santé.
L’arrivée des prêtres de la Société des Missionnaires d’Afrique, dite des «Pères Blancs», en 1931 vint bouleverser la vie des autochtones, car l’Église catholique entreprit l’évangélisation massive des habitants et tenta d’éliminer toute concurrence.
Dès leur arrivée, les Pères Blancs introduisirent l'alphabet latin et plus tard, le français qui devinrent les langues d'enseignement.
Grâce à l’étroit contact qu’ils développèrent auprès des populations autochtones, les missionnaires ont vu leur implantation facilitée: en parlant le français et swahili, en s’intégrant aux Ìndrŭ, ils ont réussi à acquérir une très forte influence sociale, économique, mais également politique.
L’appartenance à la religion catholique devint un critère incontournable pour accéder ou rester dans la fonction de chef.
Évidemment, beaucoup de «chefs païens» se convertirent à la religion catholique. Signe éclatant de l’implantation du catholicisme en Walendu-Bindi en vingt ans, plus de 60 % des Ìndrŭ devinrent catholiques.
Le français demeura la langue officielle, car, la plupart des missionnaires étaient francophones (ou wallons). Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands, d’origine plus modeste que leurs collègues francophones (ou wallons), s’identifia davantage aux Ìndrŭ et entreprit de former une contre-élite au sein dela population locale, et leur apprit le français et swahili.
Ces derniers devinrent les leaders de la «nation Ìndrŭ» et s’impliquèrent dans la politique active.
Le Swahili
Le swahili (appelé aussi kiswahili) n'a aucun statut juridique dans la chefferie de Walendu-Bindi mais cette langue demeure importante, notamment dans les petites entreprises commerciales, alors qu'elle sert de langue véhiculaire. En fait, le swahili est la langue véhiculaire la plus importante de la région des Grands Lacs, et ce, d'autant plus que c'est la langue africaine comptant le plus grand nombre de locuteurs en Afrique de l'Est.
Les prélats doivent prêcher en langue Swahili à l'intérêt des chrétiens qui sont la plupart des Swahiliphones.
ils sensibilisent constamment des fidèles sur les principes pastoraux fondamentaux, et au respect mutuel entre les hauts cadres del'église et les chrétiens.
L'histoire del'Église n’a pas été sans heurts.
C’est ce que nous lisons souvent dans les journaux et correspondances des missionnaires qui font référence à des textes d'Évangile comparant l'Église à un bateau sur une mer agitée !
Il y avait les rivalités avec les adeptes de la religion traditionnelle, avec les anglicans et les catholique.
Malheureusement, ces rivalités et cette compétition finissaient en conflits armés : d’abord les chrétiens (catholiques et anglicans) avec les musulmans contre les adeptes de la religion traditionnelle en 1888.
Toutes ces guerres ont laissé derrière elles des plaies sociales et spirituelles qui n’ont jamais vraiment guéri.
La religion est devenue un facteur économique et politique qui continue encore aujourd’hui d'influencer, consciemment ou inconsciemment, les comportements des adeptes de ces différentes communautés de foi.
Les Pères fondateurs de l’Église catholique
Trois Instituts missionnaires classiques sont les fondateurs spirituels de cette Église.
Dans plusieurs zones dela Rdc, ce sont les Missionnaires d'Afrique, plus connus dans ce pays comme « Pères Blancs »
Aujourd'hui, ces zones géographiques d'évangélisation attribuées à différentes familles missionnaires n'existent plus.
La croissance de l'église locale et le nombre croissant des membres de ces instituts expliquent en grande partie ce changement.
L'Association des religieux en Rdc, dont ils sont également membres, a un certain nombre d'activités communes dans les domaines de formation initiale et permanente, la promotion de justice et paix, etc.
Et d’abord le renforcement de l'Église locale
Les Pères Blancs ont d’emblée donné la priorité à la construction et au renforcement de l'église locale sur la fondation du clergé local et sur l'institution des catéchistes.
Cette orientation a été conforme à l'instruction de leur fondateur leur disant que « les vrais missionnaires de l'Afrique seront les Africains eux-mêmes ».
On a créé très tôt des séminaires, et les premiers prêtres ont été ordonnés en 1913, 5 ans seulement après l'arrivée des premiers missionnaires.
L'institution des catéchistes avait commencé plus tôt, à Munobi, Nyarara, et à Gety-Mission, qui a été leur premier centre de formation.
Évangélisation intégrale
Outre leur préoccupation spirituelle et morale, les missionnaires se sont rapidement impliqués dans les secteurs de l'éducation et de la santé.
Chez la communauté catholique par-exemple ; dépuis l'indépendance du Congo à nos jours, les prêtes catholique qui arrivent souvent dans la chefferie de Walendu-Bindi encouragent les fidèles à approfondir le sens et le bénéfice de la communion spirituelle, à intensifier la prière en famille, à pratiquer la visite au Saint Sacrement ou l’adoration du Saint Sacrement.
L'église catholique pense que, l'intrusion dans l’espace politique, qui n’est pas nouvelle pour ceux qui connaissent l’histoire du peuple Ìndrŭ, ne vise pas à soutenir tel ou tel autre camp engagé dans la compétition politique.
Dit-on en grande partie par la volonté de l’Église catholique d’œuvrer pour la paix et la stabilité des États en s’attaquant aux ressorts politiques, sociaux et économiques qui déterminent les conflits et les troubles sociaux dans la région.
La communauté catholique ajoute que, la compétitions de départ et efforts de collaboration à mi-parcours, la dynamique chrétienne est résolument en marche dans ce pays qui est marqué par une diversité ethno-régionale.
En effet, avec la période d’occupation européenne, l’expansion chrétienne en Ituri est encadrée, réglementée, ceci sans doute afin de contenir les velléités d’affrontements entre missions et/ou obédiences, ou mieux encore en vue d’assainir une atmosphère déjà polluée par des tensions sur fonds de compétition religieuse, et pour certains, du fait de l’imposition des zones d’influence missionnaire.
- La politique linguistique belge
Contrairement à la France qui s'est toujours dotée d’une politique linguistique coloniale élaborée, portant sur l'imposition du français et l'éviction des langues indigènes, la Belgique eut une attitude différente.
La Belgique était un petit pays aux moyens plus limités et sans tradition coloniale.
Pratiquant une administration indirecte («contrôle indirect»), elle accorda aux langues africaines une place importante dans la gestion des colonies et laissa l’entière initiative en matière d'éducation aux missionnaires.
De plus, la Belgique était pays bilingue (français-néerlandais) aux prises avec des populations francophones et néerlandophones, qui s'opposaient à différents points de vue, notamment en éducation et en administration.
C’est à l’époque colonial belges, en 1934, que les premiers missionnaires catholiques s’installent dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Nos sources entre-coupeé renseignement que, les « pères blancs » établissent la première paroisse, celle de Gety-Mission, après la première guerre mondiale 20 ans plus tard.
On peut encore y voir la première croix de Walendu-Bindi. Les paysans ne vont vraiment se convertir au christianisme que beaucoup plus tardivement, après la seconde guerre mondiale, sous l’occupation belge. En 1922, il n’y avait que 1450 baptisés, en 1937 on en comptera 2500 et pas moin de 4000 en 1957 selon l'église catholique implaté dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Sous la domination écransate des belges, l’église catholique, par ses missionnaires et son clergé, a vigoureusement combattu la religion traditionnelle du pays, considérée comme barbare, puis a élargi son influence grâce à ses activités éducatives, sociales et sanitaires. Elle a été en charge de l’enseignement primaire dès 1928, et a fait bâtir dispensaires, orphelinats etc.
Sa présence reste aujourd’hui encore très forte et très visible. Il y a dans chaque, village ou petit bourg du fin fond des collines au moins une église, une vie paroissiale, et souvent un dispensaire, une école catholique, etc.
Une grande partie des habitants se rend à la messe tous les jours, à la pause du midi ou le soir en sortant du travail ; le dimanche, ce sont des foules nombreuses qui se dirigent vers les églises.
Le protestantisme a pu se développer grâce à l’apport de riches congrégations européennes ou américaines ; il n’avait pas connu pareil soutien durant l’époque coloniale.
C’est après l’indépendance, notamment pendant la guerre et les années 1996, qu’il a connu un important essor en résistant à la politique de Zaïrinisation du président dictateur Mobutu Sese Seseko.
Félix Tsisekedi le président dela République démocratique du Congo, est un catholique fervent et l’on assiste aujourd’hui à un retour de la religion dans la sphère politique. Son slogan de campagne, en 2018, était « Totonga Mboka na biso na Nguya ya Nzambe en Lingala », ce qui signifie « construisons notre pay par la grâce de Dieu ».
Les croyances anciennes
Asili est souvent traduit par « dieu », mais ce n’est pas tout à fait exact, le mot représente surtout la puissance divine.
Pendant la période monarchique et avant la venue des colonisateurs, les Ìndrŭ adoraient cette puissance divine et créatrice que l’on célébrait par différents cultes, notamment celui de kagawa le plus connu.
Les évangélisateurs, pour leur part, emploieront plutôt le mot swahili de « Mungu » pour parler de Dieu.
Delà, on peut noter que, dans certaines régions, des pratiques de sorcellerie sont encore relativement présentes.
Si les religions monothéistes les ont, bien sûr, vigoureusement combattues, de nombreux habitants de Walendu-Bindi continuent à s’y adonner, notamment dans la réligion de encêtres.
Donc, l’animisme joue aussi un rôle important dans le quotidien des paysans, mais surtout dans les zones rurales. Dans les campagnes, il est plus fréquent de consulter le sorcier qu’un prêtre ou qu’un médecin. Pour de bonnes récoltes, conjurer un mauvais sort ou soigner un mal, ce sont les ancêtres et les esprits qui sont priés.
Les croyances ancestrales
Les pratiques traditionnelles des animistes sont encore très présentes dans les campagnes. C’est aussi le cas dans le chef lieu Gety mais de manière un peu plus confidentielle.
Comme c’est le cas partout sur le continent africain, les sorciers en contact avec les esprits sont énormément consultés par la population pour des raisons diverses et varier.
Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les sorcier vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.
Selon les statistiques officielles, 16% des Ìndrŭ consultent un médecin traditionnel avant de se rendre dans un centre de santé. En outre, presque tous ont recours à la médecine traditionnelle. Surtout si les traitements dispensés dans les hôpitaux ne leur donnent pas satisfaction. (apic/ibc/pr)
Selon un récent rapport sur les pratiques religieuses, “six 6000 membres dela communauté Ìndrŭ croient en la sorcellerie”, révèle Adirodu Roger Androzo chercheur/blogueur.
Ce dernier pense que, cette tendance est alimentée par les leaders politiques, qui se tournent vers cette pratique afin de gagner des voix. “L’appât du gain est la principale cause de la montée en puissance de la sorcellerie.
C’est une tragédie de voir nos responsables politiques croire en des forces occultes”, a déclaré le ministre provincial del'Ituri et de l’Intégrité, à l’occasion d’un rassemblement des différentes composantes religieuses de la région des Grands lacs qui s’est tenu, fin avril, à Bunia.
L’ANIMISME
Dès leur arrivée au pays, les missionnaires ou les prosélytes tentèrent farouchement de combattre l’animisme jugé par les uns comme une non-religion, par les autres comme une religion primitive.
L’animisme ou “religion de l’âme et des esprits” n’est pas une religion universaliste, à l’opposé de la plupart des grandes religions du monde.
Chaque peuple, voire chaque village, chaque clan, possède son propre animisme, basé sur une tradition spécifique, originale, possédant des analogies avec les cultes voisins mais bien différents dans leur élaboration.
Le fétiche n’est pas la représentation d’un dieu mais il est le lien entre la Nature et le Sacré, entre le clan et le monde des ancêtres et des esprits.
Ainsi, le rituel des peuples animistes ne prend de réalité que parce qu’il cimente la société et que dans leurs rapports à l’irréel, à travers la magie, les animistes vivent bien dans le réel.
Souvent les serviteurs de Dieu pensent que, nos frères doivent apprendre à écouter le Seigneur pour arriver à mourir en soi ; à ne pas se laisser emporter par la convoitiser de notre monde actuel mais de concentrer plutôt tout leur être sur Jésus Christ à travers leur vie communautaire et apostolique. Il leur rappelait aussi que par leur engagement, ils sont appelés à découvrir et à faire la volonté de Dieu grâce au silence intérieur, la prière et la lectio divina.
La République démocratique du Congo est l’un des pays d’Afrique central où la paix sociale est encore non assurée surtout dans sa partie orientale.
Mais aussi ; Dépuis 1911 à l'époque colonial belge, l'Ituri a connu des violences interethniques récurrentes, en particulier dans l'arène politique qui, à son tour, s'est propagée à la société dans son ensemble en faisant de nombreuses victimes au cours des décennies.
Les dynamiques ethniques entre Lendu et Hema ont particulièrement façonné l'histoire del'Ituri, et la politique et sont devenues un objet d'étude majeur par les universitaires.
Devant la répression des mouvements pacifiques, elle a pris fait et cause pour la société civile. Elle offre ses bons offices dans les foyers de crise tout en condamnant publiquement la partie dont les agissements hypothéqueraient les chances d’un rétablissement de la paix.
En dehors de cette problématique, la province del'Ituri et la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi sont restés pendant plus de deux décennies dans une zone en perpétuelle insécurité dont les conséquences sont assez fâcheuses sur les tissus socioéconomiques de la population.
Pour l’évêque de Bunia, Dieudonné Uringi, la société ituriene vit jusqu’à ce jour avec les mêmes blessures que les missionnaires ont trouvé dans le pays. «Nous avons encore des mariages précoces dans toutes nos tribus.
Nous avons encore l’esclavage, dls unions polygames, les accusations de sorcellerie et la chasse aux sorcières qui, malheureusement, dans certains cas, conduit à tuer des innocents», a-t-il dénoncé.
«Nous avons encore des enfants qui n’ont pas accès à l’école, en raison de longues distances à parcourir et du manque d’infrastructures, les femmes et les jeunes filles se livrent à la prostitution pour joindre les deux bouts», a déploré encore l'église catholique (cath.ch-
Dans son homélie, l’Evêque de Bunia s’est étonné de voir la situation sécuritaire de l’Ituri s’empirer davantage malgré l’Etat de Siège.
« Quel Etat au monde peut-il accepter qu’une milice fasse loi sur son Térritoire cinq ans durant sans prendre des mesures conséquentes en vue de le mettre hors d’état de nuire ? Qu’est-ce qui manque au Gouvernement congolais pour imposer la paix ? Qu’est-ce qui se cache derrière le massacre des civils innocents à Djugu et Irumu ? … », telles sont les questions que Mgr Dieudonné Uringi s’est posé avant d’appeler les fils et filles de l’Ituri à une prise de conscience car personne, dit-il, ne viendra instaurer la paix en Ituri, si ce n’est que l’iturien lui-même.
Journée spéciale de prière pour la paix en Ituri, que retenir du discours de l’Evêque de Bunia.
Dans son discours de clôture, Son Excellence Mgr l’Evêque du Diocèse de Bunia a rappelé que le vendredi 25 mars 2022, à l’initiative du Pape François et en communion avec lui, l’on célébrait la consécration solennelle de la Russie, de l’Ukraine et de la République Démocratique du Congo au cœur de l’immaculée de Marie, Reine de la paix.
Cette célébration, dit l’Evêque de Bunia, nous a fait prendre conscience que rien n’est impossible si nous nous adressons à Dieu dans la prière, car tous, nous pouvons être des artisans de paix. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, l’initiative avait été prise pour consacrer la Province de l’Ituri au cœur immaculé de Marie pour demander la paix et la réconciliation.
Dans le même ordre d’idée, Mgr Dieudonné Uringi affirme que l’Eglise ne pouvait rester indifférente face au drame de la violence qui sévit en Ituri depuis 2017, car, offrir la paix demeure une des missions que le Christ a confiées à son Eglise.
À cause des conflits armés, a ainsi martelé l’Evêque de Bunia, des vies humaines ont été fauchées, créant des veuves et des orphelins inconsolables. Des populations ont été obligés d’abandonner leurs maisons, leurs biens et leurs terres en devenant de déplacés ou de réfugiés.
Il ajoute encore : « Des infrastructures ont été détruites et de villages entiers ont aujourd’hui disparu de la carte de l’Ituri à cause de la méchanceté du cœur de l’homme qui s’est détourné de son créateur.
Bien que la première responsabilité revienne aux politiciens, pour Mgr Dieudonné Uringi, le retour de la paix en Ituri dépend de l’effort de chaque fils et fille de l’Ituri. Tous, ils sont concernés par le combat pour le retour de la paix.
Pour nous chrétiens, dit-il, la prière reste une arme puissante dans la recherche de la paix.
C’est la raison-même de cette journée spéciale de prière. En portant haut, le cri de douleur de ceux qui souffrent, nous implorons le Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, pour que cesse la violence et qu’un avenir de paix s’ouvre pour l’Ituri.
Et nous avons l’assurance que le Seigneur ne restera pas insensible à notre prière, puisqu’il prête toujours une attention particulière à la voix de Marie. Mais la prière appelle aussi un engagement ferme et résolu de la part de chacun en faveur de la paix.
Cet engagement, ajoute-t-il, commence par la conversion et le désarmement des cœurs des ituriens. La paix, en effet, est le fruit de la réconciliation et du pardon ; et il n’y a pas de pardon sans l’amour vrai et sincère.
S’adressant à la foule en ces termes : « Si nous acceptons de désarmer nos cœurs, alors, nous arriverons à régler nos problèmes de façon non violente et notre vivre-ensemble retrouvera son harmonie », l’Evêque du Diocèse pense tout de même que l’engagement en faveur de la paix exige aussi que les ituriens doivent se mobiliser tous ensembles comme fils d’une même province et parler le même langage. Pour ce faire, dit Monseigneur l’Evêque, l’iturien doit bannir les discours de haine et de division. Il doit ensuite sortir de la logique de stigmatisation et de communautarisme à outrance.
Enfin, Il doit dépasser la recherche des intérêts égoïstes.
« Seule l’unité fera la force de l’Ituri. Si nous voulons que cette journée fasse œuvre utile, engageons-nous tous à devenir artisans de paix », a ainsi conclu son message, Son Excellence Monseigneur Dieudonné Uringi, l’Evêque du Diocèse à l’espace vert EPO-Ville, avant de répondre aux questions de journalistes qui se sont joints à l’événement.
Communication Caritas Bunia
Présentation du peuple Ìndrŭ
Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantatés progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.
Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie.
Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.
Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vache et leur régime est patriarcal. Le jeune marié est le responsable et garant de toute la famille.
Milieu socio-économique
L'économie comprend trois secteurs essentiels : le primaire, le secondaire et le tertiaire.
Le secteur primaire
Ce secteur occupe la plupart des activités de la population de Butembo
qui sont essentiellement l'agriculture et l'élevage.
a) L'agriculture
Elle occupe une grande partie de la population de Walendu-Bindi.
Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....) et d'autre part, des produits de l'industrie destinés à l'exportation (café, ...).
Donc, la chefferie de Walendu-Bindi qui présente d'énormes potentialités économiques dans la province del'Ituri.
La population locale vit de l'autre part de l'agriculture et l'élevage: leur alimentation de base est le haricot, sorgho, pomme de terre, patate douce, manioc et les bananes.
Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux.
Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pomme de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux (Bunia, Niankunde, Chomia,.. ;) où le surplus exporté vers le pay voisins (Ouganda).
b) Elevage
L'élevage de petit bétail est pratiqué dans la chefferie de Walendu-Bindi, il s'agit de l'élevage des caprins, lapins et porcs, Elevage de gros bétail représenté par les bovins et pratiqué par les personnes surtout ceux qui y ont investi.
Cependant, depuis un certains temps, celui-ci est bloqué et ralenti par la dévastation causée par la guerre au profit des forces de résistance (rébellion).
c) Éducation et développement social
Il existe divers types de développement parmi lesquels nous retenons quelques-uns.
Le développement social consiste à améliorer le bien-être de la personne dans le milieu où elle vit. C'est un processus qui permet aux populations de passer d'un état malsain à un état sain, qui touche les aspects de leur vie quotidienne (éducation, eau potable, soins de santé,...).
Signalons que le développement social c'est le niveau de scolarisation. Ce que nous visons ici c'est l'hygiène, électricité, soins de santé et l'éducation qu'un membre d'une société doit suivre pour l'accroissement de ses compétences.
Les types d'écoles dans la chefferie de Walendu-Bindi
On distingue quatre types d’écoles : les écoles publiques dites d'État, les écoles publiques «sous convention», les écoles privées etl es écoles consulaires.
Les écoles publiques d'État sont celles qui sont sous la responsabilité de l’État en ce qui concerne les infrastructures et les équipements, le salaire du personnel et l’approvisionnement en matériel pédagogique comme les manuels scolaires.
Les écoles publiques «sous convention» sont des écoles publiques administrées par les congrégations religieuses, mais l’État conserve la responsabilité du personnel enseignant.
Jusqu’ à présent, cinq congrégations religieuses ont signé une convention avec l’État : l'Église catholique, l’Église anglicane, la Communauté Emmanuel C.E.E, Nzambe Malamu traduit en français un bon Dieu, et l'Église CECA 20.
Quant aux écoles privées, elles sont gérées par des institutions privées et sont normalement reconnues à la suite d'inspections réglementaires par les services habilités au sein du ministère del'Éducation.
Cette reconnaissance officielle repose sur la conformité avec les programmes publics, sauf que la langue d'enseignement peut être le français, l'anglais ou le swahili.
Dans l’enseignement primaire, les écoles privées ne représentent qu'environ 2 % de toutes les écoles, soit une quarantaine d'établissements.
Contrairement aux écoles dites «sous convention» qui sont réparties sur tout le pays, les écoles privées sont presque toutes localisées dans la chefferie de Walendu-Bindi (87,5 %).
Cependant, lorsque les enfants commencent à fréquenter l’école primaire, il n’est pas dit qu’ils termineront leurs études. En effet,seulement la moitié de la population mâle (52% des garçons) termine ses études primaires, alors que c’est 32% pour les filles, parfois moins.
Au secondaire, quelque 10% des garçons commencent leurs études secondaires, et seulement 3,6% pour les filles.
Quelques dates historiques:
* 14e au 17 e siècle : Arrivée progressive et installation des Ìndru dans la région de gety.
À partir de 1890 : période de razzia par les Arabes ;
Plusieurs expéditions de pillage des bêtes par les Banyoro/Hema de l'Ouganda par: Kabalega, Kasegame, Mugera, Kutehimba, Bomera, le dernier, assassiné en décembre 1911.
1912-1914: répression de la mort de Bomera chez par les colons
1914 : réhabilitation des 5 chefferies :
Bangajduna/Zadu, Bahinduka/ Bamuko, Fanda/Boloma, Bahura/Baviba, Kamatsi/ Bukiringi résultats de l'enquête de viabilité de l'AT Halleux Mataratara.
Le 28 mai 1914 : élaboration de la première carte dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Le 5 mai 1918: le chef Tsupu de Libi cède une partie de son entité, Bigoro à l'AIM/ CECA20.
1922 : début effectif de l'administration coloniale chez les WB qui jusqu'à là continuaient à résister.
1928: les belges décident la réunification des 5 chefferies en une seule pour les dompter.
Jusque là les chefs Fanda s'est révolté, arrêté et relégué en prison à Biasa.
1933 : réunification forcée de ches 5 chefferies avec à sa tête, Nyanza qui devint le premier chef dela chefferie de Walendu-Bindi réunifiés.
TOUT CECI, APRES AVOIR LU LES CONTENUES DE PLUSIEURS LOIS SUR LA DÉCENTRALISATION.
Les interventions de notre invité, Excellence Monsieur le Ministre provincial Honoraire del'Ituri, Osée Didi Angaika.
Alors avec l'organisation de l'administration à partir de 1933 nous avons:
1. Nyanza qui règne de 1933 à 1936: assassiné par son frère Lyanda,
2. Kobvu, régent de 1936 à 1952;
3. Zitono de 1952 à 1958 il est empoisonné par son frère Karona ;
Bandru : de 1958 a 1968, régne puis député provincial coopté ;
Munaza Kalyaki : de 1968 à 1979;
Akobi TchoTchomi : 1979 de à 2011 ;
Peke Olivier de 2011 à 2020;
Et Mongaliema Bangajduna Fidèle de 2020,...
Avant 1910, l'actuelle Chefferie de Walendu-Bindi était subdivisée en CLANS et gérée par les Chefs de Clans.
En 1910, une organisation Administrative s'impose au Congo Belge, ainsi les WALENDU-SUD, l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi bénéficie de 4 Chefferies, dont LA CHEFFERIE DES KAMATSI MUKUBWA/BUKIRINGI, CHEFFERIE DES FANDA FATAKI/BOLOMA, CHEFFERIE DES BAHENDUKA/BAMUKO, LA CHEFFERIE DES BAHURA/BAVIBA.
En 1914, il y a eu la création de territoire de GETY, qui s'étendait de GORO (l'actuel BOGORO) jusqu'à ERENGETY (Nord-Kivu).
Le 05 Avril 1920, il y a la création de la Chefferie des Walendu TS'RITS' RUTS'.
En 1925, la Chefferie des BAHENDUKA sera cindée à 2 Chefferies qui sont BAHENDUKA/BAMUKO et BANGADJUNA qui est l'actuelle ZADHU. À retenir la toute dernière Chefferie à être créé est celle des ZADHU qui, malheureusement n'a fonctionné que 8 ans avant la réunification.
La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est defacile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre Honoraire lors de débat de la fois dernière ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.
Aspect économique
La chefferie de Walendu-Bindi qui présente d'énormes potentialités économiques dans la province del'Ituri.
Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux. Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pomme de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux (Bunia, Niankunde, Chomia,.. ;) où le surplus exporté vers le pay voisins ( Ouganda).
La population locale vit de l'autre part de l'agriculture et l'élevage : leur alimentation de base est le haricot, sorgho, pomme de terre, patate douce, manioc et les bananes. Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vache et leur régime est patriarcal. Le jeune marié est le responsable et garant de toute la famille.