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Adirodu-Roger Cyber-Notes

Aveluma ; L'une des localités à l'histoire longue et riche dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi

13 Juin 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Aveluma : L'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisée en Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Aveluma : L'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisée en Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

Dans cette section, nous présentons la localité d'Aveluma qui reste notre champs d'investigation ; c'est elle le cadre spécial de notre enquête.

 

Notre intérêt a porté sur ce sujet à travers plusieurs motivations :

 

Dans le temps ; ce sujet de recherche vise à analyser la situation des . 

 

Nos recherches de terrain ont été effectuées pendant la période allant de 2007 à 2015. 

 

La méthode d'enquête type MARP (Méthode Accélérée de Recherche Participative):

 

Grace à laquelle nous avons eu une présence plus ou moins attentive, un contact direct avec le sujet et le milieu concret de notre recherche. 

 

Lorsque nous parlons d'une localité d'Aveluma ; L'enquête participative a précédé les autres méthodes dans la collecte des données générales sur la situation dela localité d'Aveluma en générale, et à Burumba en particulier. 

 

Les enquêtés se sentaient partie prenante à la recherche, car ils ont trouvé un cadre approprié pour canaliser ses desideratas.

 

La méthode historique :

 

La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.

 

Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur la localité d'Aveluma sans pour autant interroger son histoire.

 

Techniques utilisées.

 

Ces sont des outils auxquels la méthode fait recours pour l'aboutissement de la recherche. Pour rendre nos méthodes opérationnelles, nous avons utilisé les techniques ci - dessous :

 

L'observation libre non dirigée.

 

Comme outil de la méthode d'enquête, rien ne peut remplacer le contact direct de l'enquêteur avec son terrain d'investigation. 

 

Cette technique nous a facilité la récolte des données psycho sociales, les connaissances, les pratiques et traitements réservés aux habitants qui par le reste de la communauté.

 

Interview

 

Tout au long du cheminement et de l'élaboration du présent travail et au cours des diverses descentes effectuées sur le terrain ; nous nous entretenions avec différentes catégories des personnes concernées par notre travail.

 

Ainsi donc, nous nous sommes entretenus avec les différentes autorités politico administratives et coutumières d'Aveluma, les membres de la communauté dans leurs villages respectifs et quelques responsables d'organisations non gouvernementales accompagnant.

 

Le questionnaire d'enquête.

 

Constitué par une série des questions auxquelles les interrogés devraient répondre ; il nous a permis de collecter les informations utiles auprès des villages enquêtés.

 

Aperçu historique dela localité aveluma situé justement dans la partie ouest milieu Ìndru, au périphérie du Mont-Hoyo, et Homa.

 

L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, et réalités politiques, aux diversités d'ordre Socio-culturel.

 

Aveluma et Eléments géographiques.

 

a. Limites administratives

 

D'après certains notables du groupement Boloma contacté pour la cause, ont fait savoir que, localité Aveluma est limité ;

 - Àl'Est par : localité Kelenzi

 

- Au Nord par : localité Bizo, et Barayi.

 

- À l'Ouest par ; La rivière Loya, et Mont Hoyo

 

- Au sud par ; Le village Oyina et djoko situé à proximité dela sous localité Mataratara-Burumba.

 

Le coordonnées 1° 15′ 00″ nord, 30° 01′ 00″ est

 

Altitude 1 643 m.

Latitude : 1,25° ou 1° 15' nord

Longitude : 30,0167° ou 30° 1' est

Altitude : 1491 mètres (4892 pieds)

Geo Names ID : 220157

 

La configuration géographique d'Aveluma, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat équatorial de montagne qui lui confère un caractère tempéré. 

 

En tenant compte de cette position en latitude, village Aveluma se situe dans la zone tropical.

 

Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.

 

🇨🇩✍Le sol, végétation et hydrographie

 

La région présente :

 

Un sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.

 

Son relief est dominé par des plateux et collines d'une altitude variant entre 1491 et 1600m.

 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées (cuvettes), ruisseaux et rivières. 

 

Le Réseau hydrographique se réduit à deux cours d'eau dont <<Loya>> et « Atolo » qui prend sa source dans une petite montagne connus sous le nom de Mapkungulu, localisé au village Yorowa-Kelenzi.

 

 Les montagnes autour d'Aveluma hébergent des vallées baignées par des rivières et ruisseaux appartenant au bassin du fleuve Congo. C'est une contrée riche en eau. 

 

Le sol est argilo-sabloneux avec prédominance d'argile. Sa capacité de rétention d'eau le prédispose aux cultures maraîchères. 

 

La brousse récupère certaines étendues couvertes jadis par la forêt détruite par l'homme à la recherche des terres cultivables avec l'agriculture sur brûlis et sur un sol apparemment productif situé aux versants des montagnes. 

 

Ces flancs sont érodés et restent moins productifs. 

 

Toutefois, ils sont favorables à l'agroforesterie et au reboisement pour pallier aux problèmes de l'érosion, de l'énergie, ... Les flancs et les sommets des montagnes, collines et plateaux sont constitués des roches et des graviers (carrières des pierres) pour la construction des maisons d'habitations. 

 

Par contre la cuvette est marecagieuse en certains endroits, une végétale et le limon moins fertiles provenant des montagnes, d'une part. 

 

Cette pauvreté du sol explique la faible productivité en produits vivriers dans le milieu. 

 

D'autre part, la cuvette regorge à d'autres endroits de l'argile servant de matière première dans la construction et l'industrie artisanale.

 

🇨🇩✍Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :

 

Inyyá, Bosina, Mulawú, Pkowuma, qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers le Nord, Sud, et àl'Ouest du village.

 

Etant situé entièrement dans la zone sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches.

 

Le climat est essentiellement déterminé par la situation géographique par rapport à l'équateur.

 

Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.

 

Le régime des vents sur cette zone est fort régulier. on assiste généralement à deux catégories principales sur cette cote à savoir :

- Le vent qui prend la direction Est-ouest ;

 

- Le vent qui souffle du Nord au Sud

 

Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.

 

Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.

 

On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.

 

🇨🇩✍Points de repère Mont Homa, et le site du Mont Hoyo. Montagne localiser à 22 km dans la partie l'ouest du village, exactement à proximité d'un lieu en face d'Eboyo.

 

Une autre montagne qui se trouve dans la même zone de l'autre conté dela route N° 4 , couvrant intermittent, à 14 km de Homa, vers l'ouest.

 

En partant dans l'axe routier Aveba-Mukato-Komanda ; Village Aveluma est localisé àl'aide de GPS et GOOGLE-MAPS, dans la région d'une crête Ouest où se trouve le bassin du fleuve congo dont, les eaux sont collectées part Atolo le ruisseau qui prend principalement sa source dans Mapkungulu, une montagne de Kelenzi localité voisine d'Aveluma, avec elle, toutes les émergences et les fuites possibles et disponibles dans le talweg de son lit, sont collectées jusqu'à attendre rivièere Loya, Ituri, et Lindi, qui les acheminent, dans les eaux du fleuve Congo.

 

🇨🇩✍Accessibilité ; 

 

Selon le constan fait par notre rédaction, localité Aveluma 5 voies accès terrestre.
 


Cependant, on peut accéder dans ce village via route-Gety-Kamatsi à l'Est, également part l'axe Nyankunde-Kamatsi au Nord, et à l'Ouest, par le tronçon Komanda vers Mont-Hoyo en passant part rivières Loya, Lowulowu, et Angumé, dont le passage est possible pour tout le monde, même dans quelques villages voisins.


 
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :
 
🇨🇩➡- Axe Mapanzu-Bukiringi ;
 
🇨🇩➡- Axe Bosina-Alumbu ;
 
🇨🇩➡- Axe Mbaku-Matafu ;
 
🇨🇩➡- Axe Atelé-Soyo ;
 
🇨🇩➡- Axe Tchey-Mulongo ;
 
Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.
 
À partir de Gety chef-lieu dela colléctivité de Walendu-Bindi, le village se trouve à 25.4 km, vers l'ouest, en passant part Kengeku et Badjanga, 10.3 km de Aveba, et 79.5km au sud-ouest de Bunia chef-lieu dela province, en bordure delà forêt del'Ituri.


 
Pour un petite histoire


 
Toute l'étendu de Burumba n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.


 
Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.


 
Localité dispose également une étendu des savanes herbeuse arbustive qui conduit à la réussite de l’élevage des bovins et l'agriculture, qui restent les principales activités du secteur primaire dans l'économie de ce lieu.


 
Par contre, l'élevage moderne communément appelé élevage organisé, amélioré, ne fait pas preuve des grandes performances par rapport au secteur traditionnel.

 

Le sol est argilo-sablonneux, c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction.


 
Il est constitué des zones forestières quelques fois à l’Ouest.
 


Dans ce village, les langues naturel et contruite utilisées sont le Ndruna langue locale pour toute communauté entière, mais difficile à comprendre par les expatriés où étrangers.

 

Leurs voisins de Kelenzi, et Bizou, partagent en commun les dialectes et langues de communication suivant l'aire géographique donnée.

 

Le swahili langue national et le français comme langue officiel


 
La correspondance des missionnaires susmentionnés renseigne également que, la population de Aveluma parlait déjà swahili au xixe siècle.

 

En effet, l'islam imposé par les Arabes et des esclavagistes arabisés s’infiltra dans la région de Kibali-Ituri, vers 1870, ce qui pourrait expliquer en partie l'usage du swahili en tant que langue véhiculaire de l'époque, sachant que le swahili tire de la langue arabe une bonne partie de son vocabulaire.


 
L'ancien chef de la région qui precède l'époque colonial étant ;
 
🇨🇩SEMBE
 
🇨🇩TIMOWO
 
🇨🇩ABALI
 
🇨🇩ABADHU
 
À l'instance supérieure du village tout entier, les affaires sont conduites par le Kapita donc, chef de Localité.

 

Son pouvoir est temporel.
 


Les insignes royaux suivant la tradition


 
Dépuis l'époque pré-colonial, le chef traditionnel ne possède qu'un nombre très limité d'insignes royaux dont le plus important sont, 12 bagues, une lance sculptée, un tambour royal spécial qui est l'insigne particulier de son commandement.


 
Toponymie


 
Village Aveluma doit son nom à Oveniluma, un chef coutumier très influent qui administra cette agglomération avant et après l'arrivée des Blancs.
 


Par la tradition orale, il nous est parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des autochtones. « Aveluma », lui répondirent-ils.


 
Mais dans ses notes, le Belge retien « Aveluma » et ce fut dès lors le nom donné à ce village.
 


La sacralisation de toute parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans plusieurs domaines.


 
La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté tout entière.
 

 

Le village saura sans aucun doute vous offrir une expérience authentique et typique en vous permettant de prendre part aux différentes activités quotidiennes des villageois ou en participant à ses nombreuses activités offertes telles que des soirées de contes et danses traditionnelles, la visibilité d'eucalyptus à quelques mètres del'EP Aveluma, la visite d'un parc animaliers, pkowuma, et des villages voisins.
 


La région se caractérise par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé, en petits villages, et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles ou cases.


 
Avec l'évolution de la situation administrative, nous tenons à préciser que, l'étendu de Burumba compte quelques localités et sous localités dont nous avons ;

*Burumba bizo

*Burumba aveluma

*Burumba mbosina

*Burumba kelenzi

*Burumba mukatu

*Burumba mataratara

*Burumba anyatsi

 

Ces derniers sont d'environ 10 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.
 


Les habitants et les autres groupes partagent plusieurs traits communs notamment : les traits culturels, économiques et politiques. Néanmoins sur le plan culturel, les habitants de la localité Kelenzi sont fiers d'être considérés comme les premiers occupants dela zone de Burumba. 


 
Les groupes électrogènes et les panneaux solaires sont de nouvelles formes d’énergies qui prennent l’élan d’utilisation dans ce territoire.


 
Les normes de construction des cases font que l’électricité hydroélectrique n’est pas appropriée pour leurs desservir afin d’éviter divers dangers liés à cette forme d’énergie.

 

DEMOGRAPHIE

 

Le milieu de Aveluma est habité par une population d'environ 450 habitants (2007) ; une population essentiellement de la tribu Indru-Ngiti, communément appelé «Indru-Ngiti». 

 

La famille régnante est issue du clan de Nzotodhu, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Abadhu, et Sembedhu.

 

Du point de vue démographique, localité Aveluma est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger le fils digne de cette contrée.
 


La population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens protestants del'église Anglicane.
 


On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.


 
La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.

 

Pour une petite histoire

 

En addition en rapport avec la population, nous avons :

 

· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda. Leur origine remonte aux migrations  des lendu lors de leur déplacement à partir du bassin dela rivière Akobo se trouva au Soudan du Sud vers le XVème siècle. 

 

Souvent, ils vivent de l'agriculture, de la pèche, de la chasse, et d'levage.

 

Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.

 

Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.


 

Eléments sociaux.


 
· Le standard de vie et les indicateurs sociaux sont en dessous du seuil de viabilité.
 
Exemples :
 
- 17% de taux de desserte en eau potable, et moins encore en électricité ;
- Accès très réduit aux soins médicaux ;
- 45,4% de taux de malnutrition chronique ;
- Espérance de vie : 43,7
 
Nous constatons que les chiffres fournis ne représentent que la moitié de la population, suite aux manques de recensement depuis 1992, voici 17ans à cause des guerres qui se sont succédé à partir de 1911.

 

PROBLÉMATIQUES

 

Nous pouvons résumer à deux les problèmes qui accablent les habitants dela localité Aveluma ces jours :

 

· L'accès difficile aux services sociaux de base : enseignements universitaires, et le moyen de communication, en téléphonie mobile, etc.,

 

· Et la discrimination raciale dans certains coins de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
 


Situation sociale
 


Dans le passé l'immigration par contre, a accusé un taux très élevé à cause de l'instabilité orchestré par les miliciens se trouvant à tchey et aux périphéries du village.
 


L’égalité entre les membres semble être soutenue par deux principes.
 


Le premier principe est celui de l’égalité mentale restrictive qui, tout en reconnaissant à l’aîné plus de force vitale et la possession de plus de connaissances que le puîné, repose sur la croyance que tous les individus sont semblables et possèdent les mêmes capacités mentales et que celles-ci se développent au fur et à mesure que l’individu avance en âge.


 
Ce principe semble vouloir rechercher l’équilibre entre les moins doués et les plus doués en préconisant en quelque sorte la modération à ces derniers.


 
Aussi, l’individu se résigne-t-il à vouloir dépasser en sagesse ses semblables, à prendre des initiatives, à se lancer en aventure dans un domaine encore inexploré ou à s’engager dans des activités compétitives avec les autres.

 

Le second principe est celui de la possession égale qui fait voir à l’individu qu’il n’est pas bon de vouloir dépasser en biens ou en richesses ses semblables.
 

Ceci expliquerait l’absence de la concurrence dans la recherche des richesses et justifie la nécessité de distribuer, de partager pour ne pas attirer sur soi les influences maléfiques des autres.

 
La considération individuelle, prise ici non pas dans le sens de la valorisation de l’individu par rapport à la collectivité, mais en tant que valeur permettant à l’individu d’apprécier ses capacités et de reconnaître ses limites et donc de savoir apprécier aussi celles des autres, serait d’un secours appréciable à une meilleure structuration du moi, de l’intériorité.
 

Ceci favoriserait l’interdépendance entre les membres de la communauté et permettrait l’établissement d’un équilibre social qui pousse ceux-ci à la modération et au respect mutuel.

 

Apres traitements des informations et données en notre possession, il ressort ceci ;
 

 

🇨🇩➡La population est majoritairement rurale.

 

On vit selon le rythme du soleil : on se lève avec le soleil et on retourne au village à la tombée de la nuit ou le soir. On danse sous la lune ou on se raconte des contes ou les évènements du jour autour d'un feu de bois.


En observant la population d'Aveluma , l'on peut dire que près de 90 % d'entre elle s'occupe de l'agriculture à petite échelle et de l'élevage suite à la fertilité du sol qui produit des cultures diverses tant vivrières qu'industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance alimentaire, mais également de dégager un excédant commercialisé à l'intérieur et en dehors de village.

 
Dans le secteur traditionnel, l'élevage est pratiqué par les paysans agriculteurs - éleveurs ayant individuellement un nombre très réduit des têtes de bétail constitué généralement des animaux de race locale.
 


N'étant pas seulement pour la consommation, cet élevage génère des revenus permettant de payer les frais scolaires, les soins médicaux, les habits pour les membres de la famille, ...
 


Raison pour la quelle le régime alimentaire des habitants est essentiellement végétarien, qui provient des maniocs, courges, céréales, l'huile de palme et de légumineuse.


 
La consommation des viandes sauvages est très frénquent, parraport àl'absorbation des poissons du Lac-Albert faible.
 


La plupart des ménages ont un seul repas par jour.


 
Aussi, 44% de ménages ne disposent pas de réserves alimentaires, et cette proportion est de 56% dans les centres urbains...


 
Il s'agit notamment de l'insuffisance de moyens financiers, de l'incapacité à trouver des intrants agricoles et d'appuis techniques, l'accès difficile à l'eau potable, le mauvais état des routes....

 

Les données statiques en terme de revenu monétaire, bien qu'étant pauvre, montrent clairement une évolution critique du revenu par habitant qui a régressé de plus de 16,5% en terme réel entre 1995 et 2007, soit une baisse d'environ 1,4% chaque année sur cette période, alors que dans le même temps, la population croît chaque année à un rythme d'au moins de 2,8%.
 

 

Dans ce térritoire , on pratique l'élevage du gros et du petit bétail ainsi que de la volaille.

 


Dans l'intérieur l'artisanat semble être l'apanage des paysans à revenu faible.

 


Mais paraît encourageant et promettant en villes car si nous prenons par exemple la construction d'une maison, à part les maçons, il y a une grande partie de la population qui en bénéficie,...


Ces différentes initiatives prouvent que la population du milieu qui appartient essentiellement à l'ethnie Indru, pouvait évoluer vers une industrialisation n'eussent été certaines contraintes : financières, sécuritaires,...
 

Infrastructures sociales de base.


Aspect social


Dans le domaine de l'éducation, les frais de scolarisation sont accessibles à la majorité des parents étant donné que depuis un certain temps, en République Démocratique du Congo, les parents s'occupent eux - mêmes de la paie des enseignants et même de la construction des écoles dans l'intérêt de la formation de leurs enfants.
 


Ce qui entraîne des enfants vulnérables à encadrer malgré l'existence d'un grand nombre d'écoles.
 


La solidarité doit être prise ici en tant que notion comportant des devoirs réciproques entre les membres et qui donnait droit par exemple à la nourriture gratuite, à un gîte, à une aide désintéressée, à une protection spontanée ou qui obligeait au travail en commun, au partage des peines ou de la joie par la communauté, etc.


 
Le voyageur ou l’étranger n’avait pas besoin de s’encombrer de charges inutiles : à chaque village où il se présentait il était l’hôtel du chef et recevait ainsi gracieusement l’aide des autres (nourriture, gîte, protection, etc.)...


 
Les vieillards, les malades (y compris les malades mentaux), les handicapés physiques, les aveugles, les veuves et les orphelins n’étaient jamais abandonnés à eux-mêmes ni réduits à la mendicité comme aujourd’hui.


 
Sur le plan sanitaire ; Aveluma dispose un poste de santé établissement sanitaires implaté justement à Kamatsi-Bilima, mais le moin equipés pour la lutte contre les différentes maladies qui peuvent réduire la durée de la vie humaine.


 
Mais d'ici et là, on observe un faible accès aux services sociaux de base.


 
De fançon irirrégulière ; L'impossibilité d'aller voir un médecin ou de se faire soigner constitue l'une des perceptions les plus marquantes de la pauvreté.
 
C'est ainsi qu'on observe, surtout dans les milieux ruraux, à une prédominance de l'autonomisation et un recours effréné à la médecine traditionnelle.

 

On note donc une surmortalité des enfants du milieu rural, notamment à cause de la faible alphabétisation des mères et de la pauvreté.


 
Tout ceci n'est que le résultat des multiples difficultés auxquelles le secteur de la santé doit faire face dans le pays dont entre autres, la carence majeur en personnel soignant, en équipement, en médicaments et en moyens de fonctionnement.
 


*La Zs de gety dispose à son tour un hgr en dur et à bon état dont l’année d’acquisition n’est pas connue avec une capacité d’accueil de 45 lits; 16 centres de santé dont 9 en dur et 5 d’entre eux à l’état critique et nécessite la réhabilitation.


 
Les 7 autres sont en pisé et tous sont à reconstruire et sont confessionnels.
 
Cette Zs se retrouve dans une zone d’insécurité permanente. L’hgr est confessionnel, et deux parmi les Cs sont publics.
 


La distance moyenne entre les structures de santé et les ménages est de 7km. Les services organisés dans cette Zs sont : la médecine interne et la gynécologie, et la chirurgie.
 


Cette Zs dispose de 5 médecins et de 105 infirmiers. Pas de service spécialisé dans la Zs.


 
Les soins de routine coûtent moins chère sauf que les populations déplacées ne sont pas à mesure de payer les frais de soins.
 


La Zs s’approvisionne de fois en médicaments sur le marché local de la ville ; actuellement le cadmebu est à pleine construction de son dépôt pharmaceutique dans la ville de Bunia où toutes les Zs sont désormais exigées de s’approvisionner dans cette structure proche des zones de santé du territoire d’Irumu.


 
La plus part des Cs de cette Zs n’a pas des marmites de stérilisation ni des microscopes pour leurs laboratoires.


 
Il est également à noter que 8/16 Cs ont été pillés lors des affrontements entre la frdc et la frpi.


 
La Zs n’a pas de personnel spécialisé mais le staff msf suisse et medair l’appuient par la formation de personnel médical.
 


La zone a des difficultés d’organiser les références surtout dans les aires de santé de bukiringi, olongba, aveba, maga et bilima suite à l’insécurité mais aussi de mauvais état de la route.
 

 

Cependant, l'eau reste encore un sérieux problème dans certains coins de Walendu-Bindi.

 

Actuellement, ce sont les ONG, les comités locaux de développement et les confessions religieuses qui s'investissent dans les projets d'adduction d'eau potable, d'aménagement et de réhabilitation des sources d'eau potable.

 

Trois cents soixante six villages ont accès à l’eau potable dans ce territoire.

 

Source : Enquêtes Caid par chefferie ; Village assainis, Unicef, Service d’énergie.

 

En térritoire d'Irumu, quelques ménages sont desservis à l’ordre de 21% en eau potable soit 54915 ménages.

 

Le reste des ménages utilisent soit les eaux de rivière, soit des sources inappropriées, soit traitent de leurs manières les eaux disponibles afin de les purifiées avant la consommation.

 

Les ménages ont accès à l’eau potable pendant une durée de 12 heures de la journée et desservis pendant huit heures de la journée c.à.d. quatre heures dans la mâtiné et quatre autres heures la soirée, l’horaire prévu par la communauté pour la gestion des points d’eau.

 

La distance moyenne pour atteindre le point d’eau est de 0.3km avec un temps moyen de quinze munites pour atteindre un point d’eau.

 

Aveluma Point des passages touristique

 

Localite Aveluma revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique.

 

Les Belges firent de ce lieu un carrefour touristique un phénomène lié au voyage, aux loisirs, à la visite de nouveaux espaces, à la découverte de nouvelles cultures, etc...tourné vers une Reseve du Mont-Hoyo, en allant vers Komanda.

 

Après année 1990, les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.

 

La population trouve l'apport du site Homa et Hoyo insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où ce lieu touristique n'intervient pas au niveau de chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.

 

Les routes de desserte agricole se dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Aveba et Kengelu devint un véritable cauchemar pour les usagers.

 

La crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea village de Aveluma dans une situation économique désastreuse et phénomène FRPI.

 

Face à cette situation, ainsi, le glissement des populations vers les contrées le mieu peuplées, à été observés.

 

Après nos enquêtes, sur place, les conflits fonciers ne sont pas fréquents contrairement à ce qui se passe dans d'autres territoires.

 

 

Sur le plan économique, la situation de Aveluma est diversifiée.

 

Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient la chance, la petite la pêche et l'élevage.

 

En plus de l'activité agricole, les peuples du territoire d'Irumu en général et du groupement dene Boloma particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.

 

La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.

 

En général, l'élevage dans ce village, est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... .

 

Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage.

 

Dans le domaine dela chasse, il ya Pkowuma une réserve forestière communautaires de tout Rumbabha. Donc c'est pour les gens de Burumba qui occupent localité Aveluma, Kelenzi, et Bizo.

 

Le braconnage dans ce territoire est fréquent et l’éspèce la plus visée est l’éléphants à cause de l’ivoire.

 

D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois, recherchent des nouvelles terres agricole ;....

 

Cela justifie que nos aires protégées del'Ituri, subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc.

 

Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas

 

L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.

 

Ses feuilles vertes sont consommées sous forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui constituent l'alimentation de base pour la population paysanne.

 

Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires et des semences non améliorées.

 

La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposes.

 

Les champs paysans souvent installées sur des pentes, ne connaissent ni protection contre l'érosion, ni la fertilisation des sols.

 

La jachère, comme système de régénération des sols, s'impose à l'épuisement du sol.

 

Ainsi, tout accroissement de la production suppose une extension des superficies emblavées, pourtant devenues de plus en plus rares avec l'accroissement  démographique.

 

L'agriculture « traditionnelle » dans la région est restée au stade primitif. Elle est extensive et vivrière. Elle sert à nourrir les populations qui la pratiquent et n'est que très peu commerciale (seulement localement).

 

Elle est destinée à l'autoconsommation par les paysans de leur la production ou par les populations locales et a pour but l'autosuffisance alimentaire de ces agriculteurs.

 

Le travail exclusivement manuel se fait à la houe ou à la machette. La houe est l'outil par excellence le plus commun à tous les cultivateurs sans exception aucune.

 

L'agriculture familiale, pratiquée par tous les ménage agricoles est un système d'économie domestique caractérisée par la prédominance de l'autosubsistance.

 

L'expansion agricole est subordonnée à celle des actifs, seule force de production, et d'espace cultivées. La possession d'espaces ou champs de culture est élément centrale de survie des familles.

 

La mise en place de la culture

 

Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.

 

Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes.

 

Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année.

 

Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant.

 

Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.

 

Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur.

 

Exploitation Forestière

 

La forêt équatoriale couvre la majeure partie de l'étendue nationale. En Ituri, elle occupe tout le territoire de Mambasa, l'Ouest et le Sud-Ouest de territoire d'Irumu et l'Ouest du territoire de Djugu.

 

Le tronçon routier d'une importance vitale reliant la chefferie de Wakendu-Bindi à Kisangani devint impraticable, et très dangereux car non entretenu et occupé par endroits par des coupeurs de route, des miliciens FRPI venant de certains villages de Walendu-Bondi et delà Collectivité d'Andisoma.

 

Sur place à Mukato ; Son exploitation a toujours été l'apanage des commerçants locaux.

 

D'après les témoignages recueillis au près des riverains à Heru village voisin de Mukato d'après notre observation dirigée effectuée sur terrain, nous avons réuni des données telles qu'après leur analyse et traitement, notre constat se résume aux points suivants:

 

Ceux-ci ont installé des scieries ça et là dans la forêt et vendent les bois de toute sorte soit sur place soit dans leurs dépôts au village ou encore à Bunia (centre urbain).

 

Quelques activités d'un commerce informel des usagers del'axe routier Aveluma-Komanda dépendent beaucoup plus du pouvoir d'achat des clients.

 

Les activités sont réalisées dans un environnement physique peu propice à la conservation de produit.

 

Les infrastructures de transport ne favorisent pas une évacuation rapide à cause des mauvais états des routes de désertes agricoles (RDA).

 

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.

 

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.

 

C'est essentiellement l'explication de la multiplication de nombre d'intermédiaires pour les produits périssables. Il n'y a donc pas de véritables commerçants des fruits.

 

transport et communication

 

Le village étant l'un des groupements chevauchants sur la route qui est la seule route principale de la région, l'enclavement des routes de desserte en produits agricoles laisse à ce que le dos soit le seul moyen d'évacuation des produits agricoles et parfois le vélo et la tortinete qui conduit à la diminution de l'espérance de vie des populations suite aux fatigues causes par les longs trajets de marches.

 

 Le pétit commerce

 

Cette activité est pratiquée partout dans le district de l'Ituri, à différents niveaux.

 

Ainsi, on assiste à une fluctuation de prix de produit qui suscite la marge commerciale d'un marché a un autre qui est lie aux différents frais.

 

Les marchandises vendues en gros ou en demi-gros dans le centre urbain sont détaillées de village en village selon les besoins et les moyens des autochtones.

 

Cette activité est influencée surtout par la stabilité du pays, le pouvoir d'achat des clients, le prix du carburant à la pompe, l'état des routes et aussi les différentes taxes imposées par l'administration locale.

 

De toutes ces cultures, celle du café était la base économique du térritoire d'Irumu, il y a deux décennies.

 

Du point de vue commercial, le territoire d'Irumu dépend des commerces situés dans la ville de Bunia et de Burasi àla frontière avec l'Ouganda voisin, qui sont depuis ces deux dernières décennies en pleine croissance.

 

Agriculture : 80%

Elevage et Pèche : 12%

Commerce générale (divers) : 6%

Cueillette et ramassage : 2% faite essentiellement par les pygmées.

 

Les principales activités du territoire sont : l’agriculture, la pèche et l’élevage.

 

Le commerce n’est qu’une activité supplémentaire.

 

Ressources et activités

 

D'après divers documents culturels, localité Aveluma est à vocation agro-pastorale. 

 

Donc, la population exploite la terre pour l'agriculture ainsi que l'élevage. De part sa position géographique, Aveluma peut constituer un véritable grenier d'Aveba, Gety, Kagaba et de la République Ougandaise ; ce qui permet à sa population de s'ouvrir au commerce.

 

L'agriculture

 

Compte tenu de son climat et de son sol, localité Aveluma est favorable aux cultures vivrières et industrielles. Comme cultures vivrières, on y cultive le haricot, les mais, l'arachide, le sorgho, les bananiers, le manioc etc. Quand aux cultures industrielles, il y a le caféier, le cotonnier, le palmier à huile remarquable à Mukato sous localité d'aveluma.

 

La plupart des cultures sont vivrières, et une bonne partie de récoltes sert à l'autoconsommation.

 

Certainement la plupart des cultures sont vivrières, et une bonne partie de récoltes sert à l'autoconsommation.

 

À Mukato village voisin de Aveluma les palmeraies supplantèrent les caféiers, mais l'huile de palme est une production moins rentable que ne l'était le café vert.

 

Le développement de la culture de cet oléagineux a permis de rendre la région autosuffisante et de la voir ainsi se passer de Kisangani et d'Isiro jusqu'alors grandes pourvoyeuses de cette huile, mais contrairement au café vert, l'huile de palme n'est pas exportée.

 

Quelques années plus tard, les agriculteurs de Burumba en géneral trouvèrent une alternative en se reconvertissant dans la culture du cacao.

 

L'élevage

 

On pratique l'élevage du petit bétail comme la chèvre, le mouton, le porc, la volaille etc. et celui du gros bétail, notamment les bovins.

 

Le développement de l'élevage dans cette entité coutumière a été favorisé par les vastes étendues de pâturage naturel qui couvrent pratiquement les trois quart sur localité Aveluma Il ressort des informations que pendant la période précoloniale, l'autochtone vivait de l'agriculture, de la pêche, de la chasse et de l'élevage du petit bétail. C'est le colon qui l'a initié à l'élevage du gros bétail qui s'est développé davantage avec l'arrivé des immigrants Hema venus principalement del'ouganda. 

 

Déjà en 1977, le rapport du groupement Boloma àl'époque à donne le nombre de 250 tètes de gros bétail.

 

Absence de la paix

 

La situation de conflit et de guerre que la RDC en général et l'Ituri en particulier traverse depuis des décennies a eu un impact négatif sur le bien être des populations, notamment sur le plan psychologique.

 

La pauvreté est également identifiée aux déplacements continuels et à la perte des biens provoqués par le conflit. Cette situation, la population de l'Ituri la connait depuis bien longtemps.

 

CAUSES IMMEDIATES

 

Si depuis les migrations les peuples habitant la région de l'Ituri cohabitaient dans la paix et la quiétude, l'arrivée de l'homme blanc a changé la donne.

 

La qualité de supériorité octroyée aux Hema créa un climat malsain dans les relations entre les deux peuples.

 

Cette situation bien entretenue par les colons a suscité les frustrations qui ont donné lieu à la haine qui s'est engrangée au fil des ans dans la communauté Lendu.

 

Il faut cependant souligner que l'arrivée des hema en Ituri aurait eu lieu sous forme d'infiltration vers entre 1880 et 1889 avec les invasions des troupes venues de l' Ouganda, sous la direction du commandant du tribut Hema connue sous le nom de Kabalega l' un des lieutenants de la couronne britannique.

 

Il mourut pendant les affrontements entre les Hema, et Lendu et fut remplacé par un autre lieutenant Kasegama, ce dernier mourra également lors d'une expédition en 1891.

 

Le chef hema Bomera succédera à Kasegama la même année. Les tueries, les massacres, les viols et les pillages se succédaient dela part des envahiseurs hema aux Villages des Lendu cours de l'expédition de Bomera ce qui poussa les Lendu à conspirer la fin physique de ce chef Hema Bomera, assassiné en 1911 par les combats locaux du chef Aveluma à Badjanga dans la chefferie de Walendu-Bindi, en térritoire d'Irumu.

 

Les affrontements qui se suivinrent se propagèrent jusque dans l'actuel territoire de djugu. Lors de la colonisation, dans la région de l'Ituri, les Lendu se montrèrent hostile au pouvoir coloniale.

 

Une attitude qui fut à la base de diverses confrontations avec l'administration, l'église et les colons. Conséquence directe de cette situation, les Lendu connurent la discrimination et la ségrégation tribale entretenue par les colons.

 

Des réactions qui avaient abouti à des affrontements sanglants en 1966, 1971, 1979, 1981 et 1992.

 

Comme la majorité des victimes se retrouvent dans des milieux périphériques, nous étions obligée d'effectuer des très longs trajets pour une bonne conversation.

 

Ces déverses attitudes de la victime face à son état de santé exigent des intervenants un esprit de discernement et forte observation, en vue de déterminer l'attitude exacte pour que leurs interventions ne plongent pas la bénéficiaire dans sa dépression ou culpabilité.

 

Ce qui risque d'aggraver son état de santé physique et psychique.

 

D'après le rapport du Human Rights Watch 2003, plus de 3,5 millions de morts dans le pays entier et plus de 50.000 morts dans le district de l'Ituri par l'effet multiples des guerres.

 

Les personnes vulnérables qui ont été le plus touchées sont les vieillards, les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui sont soit fragiles, soit ont les moyens de défense limitée. Relevant les conséquences sociales, les cas suivants sont observés :

 

- accentuation du taux de maladie sexuellement transmissible ;

 

- destruction des infrastructures sanitaires et scolaires ;

 

- destruction des logements de la population

 

- non paiement des salaires et augmentation du taux de chômage ;

 

- beaucoup d'enfants enrôlés de force dans l'armée et pour certain par goût d'aventure et plusieurs ont connu la mort ;

 

- perte des parents, et certains enfants deviennent enfants de la rue à la merci des organismes humanitaires ;

 

- divorces, séparations des époux, des enfants avec leurs parents, etc.

 

En définitive, les conflits en Ituri Ils ont contribué à la destruction des champs, des fermes et des infrastructures de base.

 

Face à cette situation, village Aveluma est resté aujourd’hui l’ombre de lui-même après la guerre civil qui a secoué la Chefferie de Walendu-Bondi pendant 20 ans.

 

Plus de 500 000 personnes ont été contraintes de quitter leur maison en Ituri, se trouvant souvent confrontées à une autre violence au cours de leur fuite.

 

« Les nombreuses victimes des atrocités commises dans le contexte du conflit en ituri méritent que justice leur soit finalement rendue.

 

Signalons que nous avons suivi une formation assurée par les agents spécialisés pour que notre façon de nous entretenir avec les victimes ne puisse pas constituer un autre problème pouvant les enfoncer dans les situations de choc ou pour certaines au retour à des situations stressantes précédentes.

 

Comme la majorité des victimes se retrouve dans des milieux périphériques, nous étions obligée d'effectuer des très longs trajets pour une bonne conversation.

 

Ces déverses attitudes de la victime face à son état de santé exigent des intervenants un esprit de discernement et forte observation, en vue de déterminer l'attitude exacte pour que leurs interventions ne plongent pas la bénéficiaire dans sa dépression ou culpabilité.

 

Ce qui risque d'aggraver son état de santé physique et psychique.

 

Du point de vue d'un régime foncier

dépuis l'époque pré-colonial, en suivant la tradition

 

Dans ce village Aveluma, le régime foncier est caractérisé par un système de gestion coutumière traditionnelle des terres, qui consiste à payer annuellement une redevance du propriétaire terrien par le vassal.

 

Aujourd'hui, le système traditionnel de gestion foncière tend à disparaître en faisant place à la cession définitive par vente du terrain avec comme conséquence la suppression de la redevance coutumière.

 

Depuis l'époque précoloniale, la terre constituait la source principale de richesse.

 

Telle est la tradition, la coutume d'Aveluma en matière de la gestion du pouvoir politique.

 

Il n'avait pas ni droits ni avantages particuliers sous forme de tribut. Bref, sa vie doit être au service de la communauté, et non l'inverse.

 

Pour accéder au pouvoir dans la société des Rumbabha traditionnelle, il n'y avait ni élection, ni désignation ou nomination.

 

Il s'agit des qualités ci-après :

 

- La capacité de bien accueillir et de nourrir les membres de la famille ;

 

- Un sens de partage éprouvé ;

 

- Un esprit d'équité et un sens social bien développé ;

 

- Le respect de la personne humaine, de tous les membres de la famille sans exception et l'obéissance aux personnes âgées et la classe dirigeante ;

 

- La connaissance de la tradition et le respect des règles de la coutume dans son ensemble,

 

- Les qualités morales, parfois physiques,

 

🇨🇩✍Si nous suivons la lignée principale qu'aboutit à Aveluma, la généalogie ci de sous représentée ne donne que les noms des chefs qui ont regnes dépuis l'époque TIMOWU à AVUNGU.

 

Les fils direct se SEMBE n'ont pas été déterminés.

 

La lignée de BASINA à ABOZO semble en réalité étrangère à la famille de AVUNGU.

 

En effet, les noms soulignés sont ceux des Capitas qui ont dirigés leurs villages respectifs lorsque la colonisation organisait ceux-ci comme des entités de base vers 1915.

 

BOZO ne peut être que, BIZO l'homme originaire de Awiale et non un Rumbalé.

 

La principale lignée des Rumbabha est celle de AVUNGU établie à AVELUMA, qui détient le pouvoir coutumier du lignage.

 

Lorsque les nouvelles chefferie et sous-chefferie sont créés en 1915, AVELUMA est investi chef d'une sous-chefferie Burumba dans la chefferie de Boloma.Cette chefferie englobe aussi, deux villages pour les Awibha : notamment Bizo, et Kelenzi.

 

Avant l'arrivée des colons belges, les Indru étaient habitués à vivre en petite communautés autonomes ; en clans, ou en linages.

 

Le regroupement forcés dépuis 1915, devait naturellement mécontenter les gens, surtout les petits chefs, qui avaient désormais des 'comptes à rendre' à rendre aux chefs supérieur.

 

AVELUMA a été l'un des mecontents les irréductibles.

 

Il convier d'ajouter que c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens royaumes sont devenus actuels groupements, établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers.

 

Depuis le XVIIIe siècle au moins, Aveluma est une puissance incontournable de Burumba en générale.

 

À son apogée, au 19 e siècle, son hégémonie se fait sentir dans toute entendu du térritoire d'Irumu.

 

Plus grande partie du site était une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles sans connaître la supériorité del'administration Belge.

 

Donc pour le chef Aveluma, l’esprit de lois, africain se conformait aux traditions, aux mœurs, à la réglementation sociale de son groupe.

 

Il n’y avait pas de prison ni tout l’appareil judiciaire mis en place par les colonisateurs pourtant il régnait dans le groupe un climat d’ordre et de justice estimable.

 

Le vol était presqu’inexistant : une simple écorce d’arbre ou un assemblage de feuillage servait de porte dans le but d’empêcher les animaux domestiques de pénétrer dans la maison ; il n’y avait pas de cadenas, pas de serrures, pas de portes en fer, pas d’antivols ni tous les autres dispositifs ingénieux que nous voyons aujourd’hui et qui ne réussissent pas à contenir les voleurs ni à endiguer le mal devenu un véritable fléau social.

 

L’esprit de lois qui était dans l’âme de l’Africain est une valeur dans la mesure où l’individu connaissait les limites de nos droits et devoirs, il avait de sa vie et de sa société une idée claire et précise :

 

chacun avait sa foi pour surveiller sa conscience.

 

Enfin les relations avec le monde des invisibles se caractérisaient par des échanges entre les vivants et les morts.

 

Ces derniers jouent le rôle d’intermédiaire entre les divinités et les hommes.

 

Ainsi la famille africaine n’etait pas composée uniquement des vivants, elle s’étend jusqu’aux morts, aux invisibles.

 

De nombreux rapports des administrateurs territoriaux, mentionnent que, AVELUMA n'a cessé d'entretenir un esprit de rébellion parmi sa population, contre son chef KABONA et contre les colonisateurs.

 

En 1939, trois faits lui sont reprochés. D'abord de vaines réclamations pour recevoir la contre valeur couturière de tribut porté au chef de clan ( KABONA) en pionte d'Ivoire et d'une peau de Léopard.

 

De là serait née une animosité et ressentiment en vers KABONA.

 

En juillet 1939, une incursion policière venus de KABONA pour Burumba, en l'absence d' AVELUMA qui se trouveait à Irumu est ressenti comme une provocation les habitants de Rumba.

 

Il eut flèches tirées et des policiers cassés. En fin en septembre 1939, l'Administration Territorial détaché dans la région, Monsieur WINDELIX se rendit visiter les cultures vivrières sur place à AVELUMA, et ayant constatés tout les champs sans aucun entretien.

 

Là il ordonne ses hommes d'arrêté le chef AVELUMA et fit fouetter.

 

'Les femmes et les enfants ameutent par leurs cris. Les hommes du village leurs hameaux ( ...) les menaces des morts se précisent ey au passage d'un tt ruisseau, tous assaillant, la caravane.

 

Quelques jours après, le chef AVELUMA sera arrêté et condamné à un an de servitude pénale. Son térritoire occupé millitairement le 09 octobre 1939.

 

Le 26 octobre 1939, l'Administration du térritoire, Monsieur DOPONT leva cette occupation millitaire et souligne dans son rapport que, 'la vraie cause directe de ces explosions est le fait qu'AVELUMA a, plus que d'autres, cru que le moment était venu pour faire preuve del'independance absolue...

 

Un autres personnage célèbre delà famille d'AVELUMA fut SORODHO. 

 

Donc dans les années 1920, il fonda un mouvement syncrétisme qui eut de succès retentissant dans les couches des populations que cette réligion est resté inconnu.

 

Le culte été à la danse et l'invocation de Sorodho-Bha-Kagawa' ( le dieu de Sorodho).

 

Ce syncrétisme se rèvéla comme une résistance à la colonisation.

 

 Sorodho avait une indépendance spirituelle. Parfois, ils n'obéissaient pas aux normes édictées par les colonisateurs.

 

Le succès de son syncrétisme fut un sérieux obstacles à la propagande du christianisme.

 

Tout cela attira sur lui, la colère des colonisateurs.

 

Il fut arrêté à plusieurs reprises, dit-on, et réussi plusieurs fois à sortir miraculeusement des prisons.

 

Il aurait ressuscité des morts et guerrier des maladies incurrables...

 

Il mourut comme tout les mortels, dans la prison de de KABONA et ses cecte disparut avec lui.

 

À la base de cette logique se trouve le mépris profond de l’homme noir, de sa culture, de sa volonté, de ses aspirations, de son bien, de son bonheur, de ses intérêts.

 

Créé par Satan, il devait d’ailleurs se désafricaniser et s’européaniser pour devenir civilisé. Il recevait alors l’immatriculation et pouvait alors bénéficier de certains droits réservés uniquement aux blancs.

 

C’était la politique de l’assimilationnisme. La condition de l’octroi de cette faveur était que le candidat puisse “justifier par sa formation et sa manière de vivre d’un état de civilisation impliquant l’aptitude à jouir des droits et à remplir les devoirs prévus par la législation civile”.

 

L’immatriculation n’était conférée qu’à la suite d’une procédure longue et compliquée.

 

Les belges se considéraient comme les tuteurs des noirs. Il y a eu des discriminations raciales dans tous les domaines: domaine de la propriété foncière.

 

Un noir ne pouvait pas acquérir une propriété comme un blanc et lorsqu’il l’avait acquise, il était traité comme un enfant mineur: s’il voulait aliéner son bien, il devait au préalable faire homologuer sa décision par le Tribunal de Première Instance.

 

Ségrégation de l’enseignement, comme nous l’avons dit plus haut.

 

Discrimination dans l’emploi; inégalité devant la justice et discrimination dans toutes les relations sociales.

 

“Aujourd’hui les aspirations nationales se font jour. En soi, elles sont légitimes mais l’impulsivité des noirs peut faire facilement dépasser les limites de la justice et de la prudence.

 

Les noirs prennent insensiblement conscience qu’ils font partie d’un groupe ethnique devenu important.

 

La politique de division

 

Incapable de résoudre le problème de la diversité congolaise, tant sur le plan social que sur celui des structures traditionnelles, la Belgique prit le pari de s’en servir.

 

Et dans cette voie, elle excella. Mobilisant et parfois créant des oppositions entre ethnies, tribus et particularismes, elle tendit à empêcher l’éclosion de tout mouvement susceptible d’unir et d’unifier les oppositions, les revendications, les aspirations et les exaspérations.

 

Voici les noms des chefs locaux qui se sont succédés aux villages de BURUMBA ; Notamment à AVELUMA, BIZO, et KELENZI dépuis l'époque pré-colonial.

 

🇨🇩➡SEMBE

🇨🇩➡TIMOWU

🇨🇩➡ABALI

🇨🇩➡ABADHU

 

🇨🇩➡AWINGI

🇨🇩➡ABA

🇨🇩➡KERE

🇨🇩➡AGO

🇨🇩➡TSUBULE

🇨🇩➡LOKOMA

🇨🇩➡DHENGEWU

 

🇨🇩➡WENGE

🇨🇩➡NYAWEWE

🇨🇩➡AVUNGU

 

🇨🇩➡BAZIMA

🇨🇩➡DZIKUDHU

🇨🇩➡OVO

🇨🇩➡SORODHO

🇨🇩➡BOZO

 

🇨🇩➡SALIRA

🇨🇩➡RUDJUMBA

🇨🇩➡NZOTO

🇨🇩➡AVELUMA

 

🇨🇩➡ADI

🇨🇩➡RUGAMBO

🇨🇩➡SOMA

🇨🇩➡MOZO

🇨🇩➡MUKATO

 

Article des revues périodiques/ tiré d'une carnet des voyages mèné par Adirodu-Roger 2008

 

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Walendu-Bindi ; Une chefferie qui abrite la diversité des villages, et la savane incroyable

10 Juin 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Village Tsadhu situé dans le groupement Bamuko chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, localisée dans le térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Village Tsadhu situé dans le groupement Bamuko chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, localisée dans le térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

Présentation de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi 

 

Article détaillé

 

La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est l'une des entités coutumière localisée  dans la province del'Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République Démocratique du Congo. 

 

Elle est principalement formé de hautes montagnes, des plaines, des plateaux et collines.

 

. Situation géographique

 

a. Limites géographiques :

 

La Chefferie de Walendu-Bindi est limité :

 

- Au Nord par la Chefferie d'Andisoma ;

 

- Au Sud par la Chefferie de Bahema Mitego

 

- A l'Est par une partie dela rivière semliki, et la chefferie de Bahema Sud ;

 

- A l'Ouest par la Chefferie de Walese-Vonkutu.

 

b. Coordonnées géographiques :

 

La chefferie de Walendu-Bindi s'étend environ sur 2.226 km2 entre 1° 13 00 nord, 30° 12 00 est Altitude 1 531 1 m 0°50' et 1° la latitude Nord et entre 29 et 30°, selon un document géographique, consulté en 2009, au près d'une équipe engagé au Bureau dela traduction Ndrǔna à Bunia.

 

━☞ Subdivision administrative

 

La chefferie de Walendu-Bindi compte six groupements dont ;

 

Bukiringi, Baviba, Boloma, Ts'ritsi, Zadhu, et Bamuko, fut crée par une vague migratoire, qui date du XVI et XVII siècle.

 

CONNAISSANCE GENERALE DES ENTITES COUTUMIERES DE LA PROVINCE D’ITURI

 

▶️https://www.congovirtuel.com/page_province_ituri.php

 

🇨🇩👉🏿Grandes agglomérations ;

 

Bukiringi, Aveba, Gety, Olongba, Songolo, et Kagaba

 

- Fuseau Horaire ; UTC+2 ; Région d'Afrique centrale 

 

À cela s'ajoute ; 200 villages, qui sont beaucoup plus tranquilles, en ce qui concerne la situation sécuritaire qui se normalise jour et nuit, et multiples cultures, traditions et religions qui s'entremêlent, dont : de tolérance et de respect, bien que la pauvreté et les problèmes économiques préoccupe la plus part des paysans, mais les Ìndrŭ sont bénis avec  un sol riche, et fertile. 

 

🇨🇩➡LE TERRITOIRE D'IRUMU

 

Situé au Sud-est du district, le territoire d'Irumu est le plus important. Deuxième de par sa superficie qui est de 8, 730 km2, le territoire d'Irumu a le privilège de porter en son sein la ville chef lieu du district de l'Ituri, la Ville de Bunia. Il compte par ailleurs douze collectivités dont la plus part sont occupés par les peuples hema. 

 

On distingue les collectivités de :

 

· Andisoma

· Babelebe

· Baboa-Bakoe

· Bahema boga

· Bahema d'Irumu

· Bahema mitego

· Bahema sud

· Banyari tchabi

· Basili basumu

· Mobala

· Walendu Bindi

· Walese vonkutu

 

Et en térritoire d' Irumu, quant à la densité par chefferie, nous avons celle de Walendu Bindi qui est la plus peuplée. 

 

Mais aussi de leurs conté,  les Bira ont plus des 3 chefferies et les Hema sont minoritaires.

 

Comme on peut le constater, le rattachement de la chefferie de Bahema-Sud à celle de Walendu-Bindi a résulté de l'arbitraire du pouvoir colonial dont le souci a été cette fois basé sur le découpage de l'espace et non plus en tenant compte des affinités culturelles.

 

Souvent, elle ne fait pas partie des destinations touristiques les plus fréquentées, et pourtant son potentiel est immense, indiquent les mêmes sources.

 

Les ressources du sol et du sous-sol

 

Les différentes vallées étant arrosées des cours d'eaux sont occupées par un sol alluvionnaire c'est-à-dire un sol sédimentaire formé des boues, du sable, des cailloux apportés par des eaux.

 

La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est verdoyante

 

La savane herbeuse attire l'attention parce qu'elle couvre toute la nature faisant ainsi de ce dernier l'un des plus beaux del'Ituri.

 

Végétation et sol Naturel :

 

La végétation de dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est caractérisée par une savane herbeuse. Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais, après analyse des données collectées ou observables sur le terrain, la plupart des données écologiques disponibles portent sur un lieu à une biodiversité exceptionnelle.

 

Celle-ci pousse sur des étendues favorisant ainsi une meilleure production agricole à partir des jardins des cultures maraîchères, vivrières, plantation des arbres fruitiers et autres.

 

La coquette de notre chefferie de Walendu-Bindi se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.

 

Sur cette photo, les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté. 

 

Le gazon pasplume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.es arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues en travers Walendu-Bindi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

 

La savane herbeuse

 

La savane herbeuse se trouve dans les vallées drainées par des cours d'eaux et la savane arborée sur flancs des montagnes et des collines.

 

Ces deux savanes sont victimes des feux de brousse pendant la saison sèche.

 

Quant à la végétation des montagnes, elle est étagée. 

 

Elle est composée par une savane arborée puis une forêt ombrophile suivie d'une forêt des bambous et enfin des bruyères.

 

Le sous-sol est également très riche :

 

Et alors même, qu’à l’instar de d’autres chefferies, les potentialités de Walendu-Bindi sont énormes en termes d’atouts naturels : présence de différents écosystèmes très riches (forêts, grottes, hodoos, escarpements, savanes…), hydrographie importante, fertilité accrue du sol, richesse du sous-sol en minerais et pierres précieuses…

 

On trouve des gisements des minerais non encore exploités jusque là. 

 

Comme, le fer, le diamant, l'or, le mercure, l'uranium, le perle, le coltat, au côté du pétrole nouvellement découvert mais non encore exploité par les grandes puissances.

 

Cependant, le peuple Ìndrŭ offre un paradis terrestre de paix, de bonheur, d'hospitalité et de bénédictions tant, pour ses fils et filles, que pour leurs prochains qui viendraient de l'intérieur du pays ou de l'étranger afin de se mettre ensemble après les sacrifices des animaux domestique, pour l'exploitation et la mise en valeur de ses nombreuses richesses naturelles. 

 

Présentation du peuple Ìndrŭ 

 

Les Ìndrŭ sont un peuple du groupe ethnique essentiellement des lendu fidèles à leur patrie communautaire, où beaucoup sont attachés à leur terre qu'ils se sont appropriés en créant des véritables foyers qui jouent un rôle des lieux pour la communauté.

 

Ethnonymie

 

Selon les sources et le contexte, on observe de multiples variantes : .

 

La dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis la période coloniale, mais l'ethnonyme exact utilisé par la population est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭ au pluriel.

 

Sur le plan linguistique, les Ìndrŭ appartiennent au groupe des lendu mais chaque clan a son propre dialecte.

 

La langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, mais permettent aussi d’édifier leur avenir. 

 

Historiquement, les Ìndrŭ se sont forgé une réputation de « guerriers

».

Habituellement Ils sont un peuple uni et soudain, au point de vue de leurs systèmes du pensée dans le processus de découpage de leur patrie actuelle à une époque de conflit généralisé et sous la pression économique des envahisseurs européens et des marchands d'esclaves au XVIII et XIXᵉsiècles.

 

L’appellation Ìndrŭ leur permet de se différencier des autres Lendu qui sont ;

 

Lugbara et Bhâle

 

Dans un article intitulé « Ìndrŭ peuple mal connus à une appellation Ngiti publié par Adirodu Roger Androzo, montre qu'au fil de l'histoire – notamment coloniale – le mot « Ngiti», très utilisé, n'a cessé de désigner des réalités imprécises et fluctuantes, tantôt flatteuses, tantôt méprisantes, imaginées ou manipulées

 

D'un point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Bhâle, et Lugbara, avec lesquels ils ont des liens historiques.

 

.Données Socio-culturelles

 

A. Composition Ethniques :

 

En remontant dans l'histoire de la culture ìndrǔ, est un peuple qui habite en majorité, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, qui a aussi une population dense et cosmopolite.

 

 Les ethnies dominantes sont les suivantes :

 

·  ìndrǔ

 

· Nande

 

· Nyali

 

· Bhale-Lendu

 

B. Dans les groupements comme dans toute localité,  les gens ont des dialectes différents selon les clans, ou Ethnies, mais la langue la plus prédominante et la plus rependue c'est le Ndrǔna , et Swahili.

 

Rayonnement culturel

 

Au fil des contacts avec différentes cultures, l'habillement, les Ìndrŭ intègre des apports divers. 

 

De nos jours, les vêtements à l'européenne ou à l'américaine côtoient les vêtements traditionnels.

 

Les Ìndrŭ ont beaucoup de points communs avec les Bhâle et Lugbara qui serait sûrement le même peuple ayant migrer plutôt .

 

À ce sujet, nous tenons à préciser que, la langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, sur le mode de vie, mais permettent aussi d’édifier leur avenir. 

 

Elle le dispose des valeurs culturelles riches et variées. 

 

Notons que dans la tradition Ìndrŭ, il y a certains fétiches qui rendent un homme « immortel ». Selon les pratiquants, l'initié à ce fétiche est rendu invulnérable à toute mort de mains des hommes. Néanmoins, la tribu `' Ìndrŭ  dit ngiti '' reste dominante et compte les principaux clans ci-après :

 

Mukobha, Bolomabha, Kerengebha, Adabha, Zadhu, Nyasidhu, Mugadhu, Omvudhu, Sodhu, Ndurudhu, Kagorodhu, Kyakudhu, Zadhu, Nyararadhu, Kadjidhu, Androdhu, Zudhu, Kusudhu, Ayingudhu, et autres . . .

 

Leur savoir se transmet de génération en génération, qui fait d'eux, les gardiens de la tradition orale.

 

D'après Mangele Ezechias mon grand père biologique l'organisation politique sociale la plus élevée chez les Ìndrŭ était le clan. 

 

Pour lui, tous les membres d'un même clan prétendaient descendre d'un ancêtre commun auquel ils étaient paternellement liés. Tous les anciens du clan exerçaient une influence sur les affaires politiques et sociales et ils avaient le pouvoir de maudire et de punir n'importe lequel de leurs subordonnés. 

 

Chaque homme marié doit avoir l'autorité sur ses femmes et ses enfants et même après que ses fils se soient mariés, il avait encore du pouvoir sur eux et leurs enfants.

 

La polygamie est une pratique courante, en particulier chez les nobles.

 

Dans mon village Kelenzi situé en groupement Boloma par-exemple 

 

Après l'accouchement, la mère restait enfermée pendant trois à quatre jours selon le sexe de l'enfant. 

 

De plus, elle s'abstenait de manger certains aliments et pouvait recevoir quelques visiteurs car certains pouvaient avoir de mauvaises intentions et pouvaient nuire à la santé de l'enfant ou même causer sa mort. 

 

Ces noms de clans sont devenus aussi des noms des lieux, des villages et même des personnes tels que :

 

Aveba, Kagaba, Nombe, Mbogu, Olongba, Avenyuma, Kabona, Zitono, Kagaba, Nyabiri, Opili, Nyabiri, Anyozo, Badjanga, Kaswara, Batumbi, Tsanda, Isura, Tsadhu, Nyarara, Sisa, Munobi, Nyarara, Kabona, Buguma, Aveluma, Mukato, Heru, Atelé, Maga, Omina, Arava, Kelenzi, Bizo, Barayi, Ngasu, Mbalagu, Fungusa, Kerenge, Badjanga, Kazana, Sorodo, Oyina, Zoko, Nyasinga, Abori, Amori, Avengu, Ruwali, Ngereza, Nyawanda, Tsaki, Mangala, Matafu, Mbobi, Mbaraza, Mawara, Katorogo, Ozoba, Avezu, Chyekele, Awuva, Kamatsi, Avalu, Aloka, Kawangu, Alumbu, Ruzinga, Mogbe, Modhiro,Anyaga, Tsatsi, Songokoyi, Mbogu, Tradhadhi, Nyagba, Luba, Ngawu Kombi, Kagoro, Koga, Nima, Tarama, Longowi, Katoto, Karambu, Nyayigo, Gomboro, Letsudo, Mukorodo, Mukondru, Janda, Kisodjo, Awembe, Tawayidjo, Tsamulipa, Nyamagaru, Nyasona, Mambangu, Tolé, Hogo, Singo, Joli, Nyawu, Kolu, Mogo, Muranzali, Kigo, Senya, Munobi, Karatsi, Soki,......etc.

 

Les noms claniques ou ethniques ont des provenances extrêmement variables. Il y a ainsi beaucoup ; 

Ex; Ndalubha c'est-à-dire les "gens de ; 

Ici bas dans le même sujet, on peut aussi entendre parler de Kamatsi-Bhale niwo, c'est-à-dire, les "gens de Kamatsi" où autres,... auxquelles correspondent diverses expressions pour désigner des populations par référence à un nom d'un chef ou de lieu.

 

Ces dénominations sont parfois anciennes, mais il s'en est créé à toutes les époques et il s'en crée encore.

 

Souvent, l’histoire des Ìndrŭ est racontée et chantée de manière informelle autour du feu et au cours d’activités collectives comme la fabrication d’objets artisanaux, le gardiennage du bétail, les conteurs expérimentés transmettant la tradition aux jeunes participants, à caractère socio-culturelle.

 

Elle facilite ainsi la transmission de valeurs et de savoir-faire entre générations au cours d’un partage d’actions, de sagesse, de divertissement et d‘apprentissage. 

 

En plus de l’immersion dans la grande savane majestueuses, la découverte d’un peuple Ìndrŭ vous permettra de partager des moments magiques.

 

D'après nos informateurs, les noms des lieux des forêts ou des rivières rappellent l'existence des anciens villages qui étaient habités par des membres d'un même clan. 

 

Et cet ancien village peut devenir un cimetière ou une forêt où les membres du clan vont se ravitailler en ressources vitales.

 

Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut.

 

Sur laquelle les familles vivent d'une héritage qui restent dans leurs cercles culturels, tout est fonction du passé, de l'ancien et donc de l'héritage des ancêtres. 

 

Organisation socio-politique 

 

Toute l'organisation coutumière est basée sur la terre.

 

Et donc, le chef de sous localité est considéré gardien des limites de toute la sphère de son entité. Le droit de propriété n'est un droit de brève ou longue occupation selon ce que veut le « chef de localité».

 

C'est de la terre que les paysans attend toute satisfaction des se besoins tant primaires que secondaires. 

 

Comme détenteur de la maitrise foncière, le chef de localité « Kapita » peut l'utiliser directement ou la faire travailler par ses membres de famille. C'est ce qui est appelé « mode de faire valoir direct ».

 

Quand à la distribution des terres, c'est le « Kapita » chef de localité qui distribue celles non occupées.

 

Le bénéficiaire n'a pas le droit de la vendre ni de la louer à une tierce personne. Pour occuper un champ abandonné, on devait demander l'autorisation du notable afin d'éviter tout conflit avec le premier occupant ou les héritiers dela dite terre. 


La famille est une chose fondamentale pour les Ìndrŭ. 


Elle est la base de la vie sociale. 


Dans un pays en voie de développement où l’État n’a pas les moyens financiers pour organiser un système de protection sociale, ce sont les solidarités traditionnelles qui assurent les individus contre les aléas de la vie. 


L’élément principal de ces solidarités s’exprime dans la vie familiale.


La famille en tant qu'unité de production agricole


Le processus de production de type domestique obéit à des règles, du partage des terres à la division des tâches et du temps de travail de chaque membre selon l’âge et le sexe. 

 

Mais aussi ; Sur le plan de la division sociale du travail, l’homme et la femme s’acquittent l’un et l’autre des travaux agricoles mais les tâches ménagères demeurent l’apanage des femmes.

 

L’ensemble de la force de travail et des ressources dont dispose la famille étendue est mobilisé pour la culture du champ commun ("Alita"). 


Du point de vue de l’organisation du travail, en pays Ìndrŭ, une grande partie de la semaine (en général quatre ou cinq jours) est réservée au travail sur le champ collectif. 


Le reste du temps est réservé au repos et au travail dans les champs de ménage et individuels. Les produits des champs familiaux servent à nourrir la famille, à payer les frais de premier mariage de chaque homme, à acheter les équipements collectifs et résoudre les autres problèmes collectifs. 


Cette économie agricole peu mécanisée, nécessite de nombreux bras. Le travail des femmes et des enfants est donc très important.

 

En bref, un séjour dans cette entité coutumière sera également une belle opportunité de découvrir la culture locale. 

 

Selon certaines sources contacté à ce sujet, par notre équipe de rédaction, jeudi 08 juin 2023, n’hésitez pas à visiter les petits villages et les centres culturels, où vous serez accueilli chaleureusement. 

 

Si vous êtes intéresser, on vous racontera l’histoire des Ìndrŭ du et son mode de vie, et vous pourrez apprendre le karingbayi, et de la culture de manioc surtout au côté des agriculteurs. Tout cela ne pourra que vous laisser des souvenirs inoubliables !

 

Un séjour est l’occasion de découvrir la richesse de la grande savane, mais aussi l’agitation des villages et l’authenticité des campagnes.

 

Nos ami-es du groupement Bamuko pensent que, les conditions de sécurité sont bonnes chez les Ìndrŭ, même s’il vous faudra respecter quelques consignes.

 

Pour eux, votre adaptation au contexte local ne rencontreront aucune difficulté.

 

Vous y trouverez des villages plus au moins calme en ce qui concerne la situation sécuritaire.

 

Les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté, même au sommet des montagnes tel que ; AWI, OMI, SURA, et ALIMO, que vous pourrez admirer les plus beaux panoramas !

 

La société traditionnelle Ìndrŭ fait tout ce qui est possible pour lutter pour la survie. 

 

Commerce

 

Le petit commerce, tourné exclusivement vers les produits de première nécessité, est en vogue dans la chefferie de Walendu-Bindi. 

 

Il permet à certains habitants d'assurer la scolarité de leurs enfants, de se préoccuper de l'habillement de ces derniers, ainsi que de leurs soins de santé. Tout compte fait, cette activité est, dans bien des cas, exercée par les Ìndrŭ et autres tribus environnantes. 

 

On observe malheureusement la dollarisation du milieu, la flambée des prix due essentiellement à l'enclavement dela province du Haut Congo. Les articles n'arrivent dans le territoire que par voie aérienne.

 

· Elevage

 

L'élevage occupe une place de choix dans l'économie de Walendu-Bindi, en ce sens qu'il est pratiqué presque par tous les villages.

 

Mort et enterrement

 

Lorsqu'une personne mourait parmi les Ìndrŭ tout le village se rassemblait dans le composé et faire du feu au milieu pour indiquer que le défunt était le propriétaire de la maison et plus tard placé dans le cercueil au milieu du salon, le corps passerait la nuit et serait emmené sur les terres ancestrales pendant le temps de l'inhumation.

 

S'il était un enfant qui est mort, peu de gens sont informés de la mort et les gens ne sont pas censés pleurer et le corps est enterré dans des vêtements enveloppés.

 

À Walendu Bindi, quand un gourou ou toute personne majeure meurt, il n’ y pas d’activité champêtre dans tout le village. Après l’enterrement, la famille de l’illustre disparu sous la conduite des vieux sages, chefs coutumiers se retrouvent en une série de réunions localement appelée « Kuko » ou « Koko» pour discuter de la richesse, dettes, … du défunt ou défunte. Ce qui peut prendre même une semaine, selon la valeur de la personne décédée.

 

Les différentes religions

 

Pour décrire de façon un peu plus précise le paysage religieux que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de votre voyage en Walendu-Bindi, il convient de savoir qu’un peu plus de 85% de la population est chrétienne, et le reste se divisant entre les animistes et d’autres communautés religieuses.

 

Les chrétiens se divisent en parts à peu près égales entre catholiques et protestants. 

 

Cependant, comme un peu partout sur le continent africain, il a été observé ces dernières années une véritable montée des évangélistes, des baptistes, des méthodistes, des pentecôtistes et autres témoins de Jéhovah.

 

Quelle que soit leur confession, les Ìndrŭ pratiquent leur foi avec une grande ferveur. Vous vous en apercevrez principalement pendant les grandes fêtes religieuses du calendrier, mais si vous vous trouvez sur place un dimanche, n’hésitez pas à assister à une messe même si vous n’êtes pas très croyants. 

 

Ce jour, les hommes comme les femmes comme les enfants portent leurs plus beaux habits pour se rendre à des offices qui peuvent durer plusieurs heures et dont les chants s’échappent jusque dans les rues.

 

Les croyances ancestrales


Les pratiques traditionnelles des animistes sont encore très présentes dans les campagnes. C’est aussi le cas dans le chef lieu Gety mais de manière un peu plus confidentielle. 

 

Comme c’est le cas partout sur le continent africain, les sorciers en contact avec les esprits sont énormément consultés par la population pour des raisons diverses et varier.

 

Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les sorcier vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.


Religion traditionnelle

 

Dans la religion traditionnelle Ìndrŭ, Dieu est appelé Kagawa. Dieu étant trop élevé pour l'invoquer directement, les ancêtres et les esprits sont les entités auxquels les prières sont adressées ; ils constituent les intermédiaires entre dieu et les hommes. 

 

Dieu est présent dans la totalité de la création.

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Chefferie de Walendu-Bindi en Ituri, la farine de manioc redore son image vers le Nord-Est dela Rdc 

5 Juin 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Un groupe des mamans commerçantes photographié en 2016 au marché centrale de Gety-Etat chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé en térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Un groupe des mamans commerçantes photographié en 2016 au marché centrale de Gety-Etat chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé en térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

Pour une petite histoire socio-politique 

 

La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi dans sa forme actuelle n'a pas toujours existé.


Dans l'espace actuellement occupé les Ìndrŭ dit ngiti 


La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, y était établis des royaumes, parmi lesquels les plus importants sont ;


Zadhu, Bamuko, Boloma, Bukiringi, et Bavi.


Histoire orale renseigne que, les Ìndrŭ s'organisèrent en chefferies indépendantes, des sortes de tribus. 

 

Mais d'abord 

 

Les Ìndrŭ sont le peuple dela savane le mieux connu à leur mode de vie est étroitement lié à la savane et même dans la forêt, où ils trouvent leur nourriture (viande, fruits, miel, racines, etc.) et les produits médicinaux traditionnels dont ils sont des experts reconnus. 

 
C'est un peuple uni et soudain, au point de vue de leurs systèmes du pensée dans le processus de découpage de leur patrie actuelle à une époque de conflit généralisé et sous la pression économique des envahisseurs européens et des marchands d'esclaves au XVIII et XIXᵉ siècles.
 
 
La population tant composée majoritairement de peuples de la tribu Ìndrŭ qui est un peuple non bantoue, c'est pourqu'oi, le Ndruna reste une langue prédominante pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, les Ìndrŭ s'adonnent à la langue nationale parlée à l'Est du Congo : le Swahili.
 
 
 
La langue nationale de liaison est le Swahili. Mais aussi le français, est considérés comme langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite. 
 
 
 
La langue locale est : Le Ndruna parlé par les Ìndrŭ ou ngiti ;
 
 

La littérature orale Ìndrŭ est très riche, en contes, proverbes et autres maximes, qui traduisent, le mode de pensée, les rites et traditions Ìndrŭ. 


La musique occupe également une place importante, avec des chansons et des rythmes adaptés à toutes les circonstances de la vie : la mort, la naissance, le mariage ou encore les grandes cérémonies.


D'un point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Bhâle, et Lugbara, avec lesquels ils ont des liens historiques.


À ce sujet, nous tenons à préciser que, la langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, sur le mode de vie, mais permettent aussi d’édifier leur avenir. 


Elle le dispose des valeurs culturelles riches et variées. 


En observant l'importante de Walendu-Bindi est une chefferie traditionnelle avec ses ressources minières ainsi que son écosystème a un avenir de Cocagne.


Le sous-sol est également très riche :

 

Et alors même, qu’à l’instar de d’autres chefferies, les potentialités de Walendu-Bindi sont énormes en termes d’atouts naturels : présence de différents écosystèmes très riches (forêts, grottes, hodoos, escarpements, savanes…), hydrographie importante, fertilité accrue du sol, richesse du sous-sol en minerais et pierres précieuses…


On trouve des gisements des minerais non encore exploités jusque là. 


Comme, le fer, le diamant, l'or, le mercure, l'uranium, le perle, le coltat, au côté du pétrole nouvellement découvert mais non encore exploité par les grandes puissances.


Cependant, le peuple Ìndrŭ offre un paradis terrestre de paix, de bonheur, d'hospitalité et de bénédictions tant, pour ses fils et filles, que pour leurs prochains qui viendraient de l'intérieur du pays ou de l'étranger afin de se mettre ensemble après les sacrifices des animaux domestique, pour l'exploitation et la mise en valeur de ses nombreuses richesses naturelles. 


Situation économique


La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi regorge des ressources naturelles incommensurables, allant des ligneuses et espèces animales, aux ressources agricoles et minières de très grande valeur.

 

Les sources majeures de revenus dans cette chefferie, sont l'exploitation artisanale des minerais, l'artisanat, l'agriculture, le petit commerce, l'élevage et la pêche.

 

· Mines

 

Hormis ses richesses naturelles du sol, en Walendu-Bindi regorge aussi d'immenses ressources du sous - sol :  

aujourd'hui aucune société n'oeuvre dans cette chefferie, la population s'adonne à l'exploitation artisanale des minerais.

 

L'exploitation minière emploie très faiblement la main d'oeuvre active, exclusivement masculine, étant donné que le travail fait appel à la force musculaire faisant défaut à la femme, cette activité procure un petit revenu pour la subsistance de quelques familles.


En République démocratique du Congo l'Organisation nationale de recherche agricole, essaient de trouver de nouveaux marchés pour les producteurs de manioc dans le pays. 

 

Cette farine est obtenue à partir d’une farine non fermentée à la fin d’un certain nombre d’étapes, dont le pelage, le lavage, le râpage, le pressage, le séchage, l’usinage et le tamisage.


« Les aliments stars de l’Afrique ». 


La racine, longtemps cantonnée à être bouillie pour servir de base à l’alimentation, trouve désormais sa place en farine dans la fabrication de pains, de gâteaux ou de cookies. Un marché qui pourrait bien aider la population à faire face à l’inflation.


marchés pour les producteurs.


« Quand il y a une large récolte, une grande partie sera jetée, parce qu’on l’utilise aujourd’hui seulement comme aliment, mais si on invente des produits de valeur ajoutée, on crée aussi un marché stable et continu. Et les producteurs seront assurés d’avoir un retour sur leur investissement », promet les autorités compétentes dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.


Si le bioplastique n’est pas encore sur le marché, plusieurs entreprises ont déjà investi dans l’éthanol de manioc, notamment depuis la période du Covid-19 pour produire des désinfectants.

 

Au point de vue de certains notables et tous les leaders Bindi.

 

Voici les Constants dont nous devons prendre le courage de sensibiliser nos population à comprendre le moment où nous sommes arrivés sur tout le plan et   leurs 'enseigner;{ que faire pour reosser le niveau économique de la chefferie de Walendu Bindi}. 

 

Aujourdhui les marchés dans Walendu Bindi fonctionnent dans chaque groupement àl'aide d'un seul produit agricole qui est le consepte des manics; dont l'exportation se fait au moin à 700 tones le mois et cette farine de manioc est consommée dans la ville de Bunia et dans des centres de grande aglomération.

 

En effet, nous avons des espaces non cultiver dont nous sommes méchant sur  l'accord de la communauté,donc ouvrons nos oriseaus pour l'occupation de nos sols au moyen de la houe. 

 

Nos frères nandes sont venus  chez nous avec la vision des projets à long et à moyen terme sur tout le plan et ils sont à l'attente d'une simple autorisation pour occuper nos espaces vierges.

 

Vu les surpeuplement des  populations visiteurs incontrôlé dans nos villages frontaliers qui augmente jour aux jours avec l'effectif très élevé ;nous la population autochtone, ( ngiti)nous risquons d'être encore les perdants de nos terrains après une opportunité de la recuperation très facile maintenant.

 

Nous demandons aux jeunes qui chôment dans des ronds- Points de Bindi du matin au soir,de chercher comment s'organiser ,car cette fasson de rester ne produira rien dans l'économie Bindi et l'économie de nos ménages ne restera que en souffrance.Manager économiste, Notable: MBAPBIRI NYANZA KASORA DAVID DOLLARD.

 

🇨🇩⏱✍🏻 L'agriculture ; s'organise au tour del'agriculture, qui constitue leurs principale source des nourritures ils croient que leurs ancêtres les a confié son propre produits del'agricultureafin qu'ils s'en occupent. 


La richesse d'un Indru est déterminée, par le champ et quelques petit et gros bétails que possède quelques familles à plus de 50%, se trouve dans une savane herbeuse, ce qui favorise l’élevage des bovins.


🇨🇩⁠━⁠☞L'agriculture


Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....) et d'autre part, des produits de l'industrie destinés à l'exportation (café, huile de palme, et cacao, ...).


Alors les cultivateurs parcourent des longues distances pour pratiquer l'agriculture. D'où les grandes agglomérations sont alimentée en produits agricoles venant essentiellement des milieux ruraux périphériques  ( Mukato, Atelé, Janda, Alumbu, Letsudo, Karambu, Nyayigo, Nyamagaru, Tolé, Nyawanda, Mukorodo, Mukondru, Kisodjo, Mukato, Ogolô, Heru, Iya, Katoto, Matafu, Mbombi, Mbaraza, Sorodo, Mangala, Oyina, Zoko, Nyasinga, Arava, Teseni...)


La chefferie de Walendu-Bindi a la vocation agricole et emploie une frange de la population. Il s'agit d'une agriculture de subsistance, donc de type traditionnel (sans machines, matériels aratoires, ni engrais et utilise des techniques et méthodes archaïques de brulis et de jachère).
 

· Elevage

 

L'élevage occupe une place de choix dans l'économie de Walendu-Bindi, en ce sens qu'il est pratiqué presque par tous les villages, un petit cheptel de caprins (chèvres, porcs, moutons) ou d'animaux de basse cours (coqs, pigeons, poules, canards, perdrix) qui vivent en liberté autour des cases. Chaque famille dispose en moyenne de deux ou trois têtes de petit bétail qui se nourrissent sans utilisation de technique d'élevage particulière.

 

🇨🇩━⁠☞L'artisanat

 

🇨🇩━☞ACTIVITES CULTURELES ET ARTISTIQUES


L'artisanat joue aussi un rôle important dans la création de revenus en milieu rural. La population fabrique des chaises, des grabats, des lits, des nattes, des paniers en matériaux locaux... Nous classons également les tireurs de vin et les fabricants d'alcool qui sont nombreux à travers la chefferie de Walendu-Bindi.

 

Les réparateurs des appareils électroniques, des motos et vélos sont disséminés à travers Walendu-Bindi et ont une ampleur particulière vu la densité de la population et le nombre croissant des motos et bicyclettes.


La forge sert à la fabrication des flèches, des lances, des couteaux, des bracelets, des anneaux à travers la préparation du fer du cuivre ou du bronze.


Et l'artisanat, surtout dela forge, sont aussi pratiqués chez les (Indru), surtout, dans le groupement de Bukiringi, au Sud dela colléctivité. 


Dans le milieu, nous retrouvons aussi la menuiserie, la couture, la cordonnerie, la forge, qui constituent dans le domaine artisanal une source de revenu non négligeable dans le secteur informel.


Les activités de menuiserie, de scierie, de tissage, de vannerie, de sculpture sont bien connues dans le territoire et sont exercées avec un goût raffiné (Art indru). Fort malheureusement, ces activités ne sont pas en pleine expansion par manque d'encadrement des artisans.


L'homme et la femme s'adonnent selon le cas, à des diverses activités. L'on remarque que les hommes s'attèlent à la menuiserie, la scierie, la vannerie, la sculpture, ... tandis que la femme s'emploie davantage dans le tissage.
 

L'artisanat est exercé avec finesse et procure un petit revenu de subsistance aux artistes.


Par ailleurs, l'on constate que l'artisanat, une fois recadrer, redynamiser et restructurer, ouvrirait la chefferie au tourisme et procurerait des ressources considérables aux exploitations d'oeuvres d'art et partant, assurerait un revenu en plus à l'Etat.


🇨🇩━☞La VANNERIE ; est pratiquée est exercée pour la production et d'ustenstensiles d'usage courant ou des objects décoratifs très raffinés. Les hommes fabrique des objets d'usages masculin tels que les nasses, tandis que les femmes produisent les paniers, les nattes, les corbeilles, les hottes qui sont d'usage domestique, culinaire ou agricole.


🇨🇩⁠━⁠☞LA POTRIE ; est généralement pratiquées par les femmes sur la base de l'argile extraite par les hommes. les femmes façonnent des objects d'usage domestique comme les pots, les gobelets, les cales basses, etc.


🇨🇩⁠━⁠☞LE TISAGE du raphia sert à la production des étoffes et d'autres objects pour satisfaire certains besoins vitaux.

 

Se basant sur les différents rapports crédible, néanmoins, les gens sont restés engagées dans l'agriculture, l'entreprenariat, des commerces ouvert à un seul pay l'Ouganda, mais leurs actions restent surtout, à certains niveau des classes moyenne de certains domaines économique malgré,. . . àla base, l'absence de certaines Banques nationaux et internationaux.


Avec leurs système de vie du passé, certains Indru, ont été longtemps considéré comme sous-homme, blessé dans leurs sous développement, pour cause, certaines, personnes engagaient les membres de leurs famille et ces derniers doivent travailler comme des salariés dans les champs, des autres.


C'est après des années d'une longue marche en arrière avec la plus part des certains ouvriers agricoles venus travailler, dans les plantations faisaient non seulement subir aux une forte discrimination.


C'est acause d'une pauvreté, la plus extrême, squattant au delà des limites d’un territoire qui était autrefois le leur, ils sont devenus dépendants de la mendicité et du travail à bas salaire pour des tiers.


Moyens de subsistance: Difficulté d’accès au moyen de subsistance, travaux journaliers très limités. Risques : Accentuation de la vulnérabilité, sexe de survie, malnutrition, etc.


Cette misère qui les empirés, s’accompagnait de la diminution de leur capacité à défendre leurs droits.


Aujourd'hui, la plus part des commerçants et salariés disent que, la rigueur des structures ethniques est telle bien à creuser les disparités entre groupes ethniques dans la mesure où certains d'entre eux sont favorisés par rapport à d'autres.


Ils annoncent des actions social planifier, pour mieux sauver future génération humaine dans leurs société. 


À ce point là, il doivent toujours souhaités que pour se faire enttendre, ils réviennent d'une sorte d’annulation de l’autre tout en voulant obtenir de lui paradoxalement.


C'est aussi avec l'entrée en jeux de nouvelle génération, quelques hommes d’affaires, dans le reste du térritoire d'Irumu, sont frappés par la crise économique, ce qui poussent certains opérateurs économiques de s'efforcer de prolonger de maniere miracle leurs cité rurale, grâce au petit commerces. 

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Penser à l’éclairage d’ambiance dans votre maison 

4 Juin 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩L’une des sublimes lampes de chevet dans un salon d'une famille totalement riche en République démocratique du Congo Rdc 

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩L’une des sublimes lampes de chevet dans un salon d'une famille totalement riche en République démocratique du Congo Rdc 

Vous voulez créer un véritable cocon dans votre chambre ? Un refuge accueillant et douillet pour les soirs d’hiver ? Pour cela, rien de plus simple : redoublez le nombre d’éclairages ! Pensez à ajouter une lampe sur votre coiffeuse, à installer une guirlande lumineuse sur votre tête de lit ou des appliques murales près d’une étagère.

 

Comment éclairer une chambre : nos 8 conseils pour bien choisir ses luminaires.


Vous venez d’emménager dans votre nouvelle maison ? Vous souhaitez simplement changer votre décoration ? Vous devez donc vous occuper de l’éclairage de votre chambre et vous ne savez pas par où commencer ? Pas de panique, il existe de nombreux modèles et autant d’astuces pour créer un espace cocooning et agréable. 

 

Pour dénicher le modèle qui vous convient, vous pouvez commencer par faire un tour sur Internet. Le web regorge de tous les styles possibles et imaginables, capables de s’adapter à n’importe quelle déco.

 

À commencer par luminaire.fr, un site ecommerce spécialisé dans le domaine de l’éclairage depuis plus de 10 ans. Cette enseigne allemande sérieuse vous propose des luminaires pour éclairer chaque pièce de votre maison et possède certainement le plus grand catalogue de luminaires disponible sur le web.

 

Elle vous présente également différents accessoires pour équiper l’ensemble de votre logement comme des ampoules classiques, à LED, des spots, des luminaires sur rails ou sur câble etc. Enfin, vous trouverez des objets et luminaires connectés pour contrôler votre domicile à distance !

 

Retrouvez dans cet article nos 8 conseils pour bien choisir vos luminaires !


Miser sur l’éclairage principal
Même si la chambre n’est pas une véritable pièce de vie, vous y passez tout de même beaucoup de temps, surtout si vous y avez installé un dressing ! C’est pourquoi, les luminaires de votre chambre doivent être adaptés à vos activités. Lampe sur pied, lampe boule, lampe de chevet (sans fil ou non), lampe tactile, il y a pléthore de choix pour sublimer une chambre d’ado comme d’adulte. 


Il est essentiel d’illuminer la pièce dans son ensemble pour vous repérer facilement. Mais comment bien choisir cet éclairage principal ?


Une chambre à coucher avec des spots intégrés dans le plafond et deux suspensions design qui font office de lampe de chevet


Choisir ses luminaires selon le volume de la pièce.


Vous hésitez entre un plafonnier, un lustre ou plusieurs suspensions ? Pour faire votre choix, n’oubliez pas de prendre en compte les dimensions et le volume de la pièce. 

 

Ainsi, si vous profitez d’une belle hauteur sous plafond, vous pouvez choisir des luminaires imposants et volumineux pour habiller l’espace. En revanche, si votre chambre se situe sous une mezzanine par exemple, installez des suspensions plus petites et plus modestes, comme les modèles équipés d’ampoules à filaments. 

 

Acheter des modèles adaptés à votre décoration intérieure.


Pour bien choisir l’éclairage de votre chambre, pensez également à votre décoration actuelle ou à celle que vous souhaitez adopter.

 

Pour une ambiance exotique et bohème, vous pouvez trouver des luminaires en rotin pour un charme shabby chic. Pour une atmosphère contemporaine et moderne, optez plutôt pour des suspensions en métal. 

 

Choisir la bonne ampoule 


Quand on parle des luminaires, on parle également des ampoules ! Pour un éclairage performant, rien de tel que les modèles équipés de LED. Ces ampoules consomment très peu d’énergie et durent ainsi bien plus longtemps que les modèles traditionnels. 

 

Pour l’éclairage principal de votre chambre, évitez les lumières froides ou neutres et préférez plutôt le blanc chaud. Vous obtiendrez ainsi une chambre plus chaleureuse et plus agréable. 

 

En revanche pour votre lampe liseuse, sélectionnez, de préférence, une lumière blanche froide pour pouvoir lire facilement, sans plisser les yeux. 

 

Ce qu’il faut retenir 

 

Lorsque vous aménagez votre chambre, l’éclairage est un aspect essentiel, car garant de votre confort ! Vous devez donc choisir des luminaires performants, fonctionnels et adaptés à toutes vos activités. Si vous ne savez pas comment choisir l’éclairage de votre chambre, pensez à suivre ces 8 conseils ! Vous trouverez forcément le modèle qui vous convient. 

 

Ainsi, vous éclairez chaque recoin de la pièce et vous profitez d’une lumière douce et agréable pour vous relaxer. 

 

Opter pour des lampes de chevet
Pour compléter la décoration de votre chambre, n’oubliez pas les lampes de chevet ! Elles diffusent une lumière tamisée et créent une atmosphère plus intime et chaleureuse. Par ailleurs, grâce aux lampes de chevet, vous pouvez régler votre éclairage sans avoir à vous lever et donc à vous réveiller. 

 

Sachez que si la pièce est trop étroite, vous pouvez choisir des suspensions que vous disposerez de chaque côté de votre lit. Vous gagnerez donc de la place tout en bénéficiant d’une décoration tendance et design. 


L’ambiance d’abord avec cette chambre à coucher dont les lumières sont tamisées.


Penser à éclairer votre dressing 
S’il y a bien un endroit où vous passez beaucoup de temps, c’est bien dans votre dressing ! Cependant, lorsque vous êtes en retard au travail, vous ne pouvez pas perdre plusieurs heures avant de trouver la tenue idéale. Vous devez donc choisir un éclairage fonctionnel et performant pour vous repérer en quelques minutes ! Pour cela, vous pouvez installer : 

plusieurs spots à LED équipés de détecteurs de mouvement ;
des rubans à LED adhésifs que vous placez sur vos étagères et dans la penderie ;
un rail avec des spots que vous fixez en haut du dressing. 


Trouver des abat-jour adaptés


Les abat-jour sont des accessoires indispensables que vous retrouvez sur de nombreux modèles de lampes et de lampadaires. Ils servent notamment à diffuser la lumière dans toute la pièce.

 

Limitez donc les abat-jour opaques qui restreignent votre champ de vision et privilégiez plutôt les modèles en forme de tambour ou de cylindre. Vous pouvez également prendre des abat-jour larges pour éclairer à la fois le haut et le bas de votre chambre. 

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Musege ; Un androit dela chasse communautaire du groupement Bukiringi reconnue pour son éco-système diversifié surtout à sa population d'éléphants 

2 Juin 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Un groupe d'éléphants photographié dans la faune sauvage du groupement Bukiringi situé dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi en térritoire d'Irumu province del'Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo Rdc

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Un groupe d'éléphants photographié dans la faune sauvage du groupement Bukiringi situé dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi en térritoire d'Irumu province del'Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo Rdc

Selon notre enquête sur place qui date dépuis 2016, c'est un espace naturel dans lequel la flore et la faune sont uniques, et où il est possible chasser, piéger, et même vivre dans une rencontre avec les grands mammifères.

 

Mais aussi ; On peut s’émerveiller devant la grande diversité des paysages. Entre autres les forêts, la savane, les montagnes embrumées ou les zones marécageuses, de Musege fait défiler devant vos yeux une palette de couleurs.

 

Au même optique, vous pouvez observer d’incroyables espèces d’oiseaux qui font de Musege un véritable paradis pour les ornithologues.

 

Entre les espèces de savanes et les oiseaux des forêts, il est possible de rencontrer et de photographier de magnifiques oiseaux.

 

Géographiquement ; Musege est situé à environ 18 km du centre commercial de Bukiringi dans une zone éloigné et préservé pour la chasse communautaire du groupement Bukiringi, au sud-est dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

Particulièrement dans la Walendu-Bindi, qui est une chefferie traditionnelle de hauts plateaux (1800-2000 mètres) parsemée d’une grands paysages surtout dela savane. 

 

L'absence de conflits internes est dus à la politique dans quelques rares conseils des sages dans la société.

 

Climat, végétation et sol

 

La Faune sud jouit d'un climat équatorial caractérisé par une température beaucoup plus élevée à cause de son altitude très faible, à travers une variété d'habitats allant de la savane boisée à la forêt riveraine. 

 

Le sol est généralement sablonneux, favorable à la production agricole. Le sol rencontré dans certains milieux contient du sel mais très fertile dans la plaine.

 

Ce sol se chauffe rapidement à cause de la forte température du milieu, ce qui permet le développement des cultures vivrières.

 

Les inondations sont fréquentes durant la saisons pluvieuses. 

 

Les températures vont de 18 à 30 °C avec relativement peu de variations dans la journée.

 

Le climat est chaud et humide dans la région du bassin fluvial, et plus sec et plus frais vers le sud, et bénéficie, généralement, de deux saisons, c'est-à-dire sèche et pluie. 

 

La savane change rapidement de visage, qui présente un environnement avec ses différentes couches de forêts et végétation de type tropical alpin.

 

La végétation y est beaucoup moins dense et moins luxuriante.

 

Elle est essentiellement constituée de petits arbres ressemblant à de petits bouleaux, mais dont les racines sont géantes et qui s’entremêlent à hauteur d'homme.

 

Les principaux habitats sont les forêts ouvertes d'acacia-combretum et la savane herbeuse, entrecoupées de parcelles de forêt de palmiers borassus, ainsi que d'importantes ceintures de forêts riveraines le long les principaux cours d'eau.

 

Les renseignements recueillis aux près des villageois et certains chasseurs par notre équipe de rédaction entre 2015 et 2016, révèlent que, musege et ses alentours sont une destination extrêmement enrichissante pour tous les amoureux de la nature.

 

Ce camp exclusif vous permettra de séjourner au milieu de la faune qui réside ici en tout liberté. Vous pourrez alors apercevoir des éléphants se baigner dans la rivière asingyé ou encore des buffles.

 

C'est une zone marécageuse qui abrite plusieurs espèces d’oiseaux. 

 

Au cœur de l’Afrique Centrale, le groupement Bukiringi vous permet de réaliser de magnifiques dans la faune, en traversant de somptueux paysages tout au long de votre itinéraire. Sur les traces des éléphants et des babuins, chimpanzés, arrêtez-vous également à la rencontre des girafes pour assurer un voyage hors du commun, à la hauteur de vos exigences !

 

À proximité, vous aurez l’occasion d’observer des milliers d’oiseaux aux couleurs vives, des troupeaux à la recherche d’eau, se chauffant au soleil...

 

Nous avons tout loisir de les voir vivre, dans leur grande famille élargie : voir les mères avec leurs petits, les mâles faire de l'intimidation, les jeunes faire les andouilles.

 

Si le groupe bouge, on les suit, parfois durant plusieurs heures. 


Vous apprécierez voir tous ces singes s’amuser et se quereller au-dessus de votre tête dans les arbres fruitiers. Vous pouvez vous attendre à voir au moins deux ou trois autres types de primates tels que les mangabey à joues blanches ou encore les singes.

 

Le meilleur moment pour les observer est pendant la saison sèche.

 

§ La saison sèche qui va de janvier à février et de juin à Août ; Lorsque les animaux sont concentrés autour de sources d'eau prévisibles. 

 

§ La saison pluvieuse qui s'étend entre mars à mai et de septembre à décembre,aux quels, ces animaux peuvent être suivie; cependant, ils ne sont pas très habitués, donc les observations sont très aléatoires. 

 

Car leurs traces sont omniprésentes, ils craignent pourtant l'homme en raison d'un braconnage important.


Nous n'en verrons aucun. Ils savent que nous sommes là, et il faudrait rester calme et silencieux pendant de nombreux jours avant qu'ils n'acceptent de se montrer.


Leurs cris distinctifs peuvent souvent être entendus de loin.


Certaines routes deviennent impraticables après de fortes pluies.

 

C'est pour cette raison que, le groupement Bukiringi est une destination d’exception pour les amoureux de nature sauvage et de promenade dans la faune.

 

Au cœur de l’Afrique Centrale, Bukiringi est une destination exceptionnelle grâce à ses forêts tropicales jalousement préservée pour la chasse communautaire dans le groupement Bukiringi ancienne, et moderne.


Diversité incroyable de paysages : entre montagnes, plaines, jungle, ruisseaux, et zones désertiques.

 

Vous aurez la chance d’apercevoir d’autres espèces animales telles que des éléphants, des buffles, des sengiliers, ou encore des phacochères.

 

Vivez un spectacle haut en couleurs à musege  : l’un des meilleurs endroits aussi dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi pour observer ces animaux sauvages.

 

 

La chasse

 

La chasse fut dans le temps une activité très importante quand les forêts furent encore denses et conservaient beaucoup d'animaux. Elle produisait beaucoup de viande dont une partie était destinée à la vente et une autre à la consommation familiale. Avec l'intensification de la chasse au fusil et l'exploitation abusive des animaux sauvages par la population, beaucoup d'espèces animales ont disparu.


Qu'est-ce que le big 5 ?


À l’origine, le terme Big 5 était tristement associé à la chasse. En effet, il fait référence à 5 animaux d’Afrique qui furent, pendant longtemps, la cible des chasseurs de trophée en raison de leur grande taille et de leur difficulté à être tués à pied. Le Big 5 comprend l'éléphant d'Afrique, le lion, le léopard, le buffle d'Afrique et le rhinocéros. 


Menacés par la chasse, le braconnage, la guerre de l’ivoire, le trafic de cornes de rhinocéros, de peaux de léopard ainsi que la destruction des habitats naturels, les animaux du Big 5 ont été, pendant de longues années, décimés à grande échelle. 

Fort heureusement, ces grands mammifères d’Afrique font désormais l’objet de mesures de protection par les États et les associations. 

 

Si l’on utilise encore aujourd’hui le terme de Big 5, ce n’est plus dans le cadre de la chasse mais plutôt dans le cadre de safaris animaliers en Afrique. 

 

Dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, l'éléphant d’Afrique vit principalement dans les savanes, ou  vous pourrez voir d'éléphants dans les plus grands réserves dela chasse de savane, à savoir :


Tsombé, Nguja, Musimbé, Kyagudu,bet Kpowuma

 

Après les éléphants, place au second félin du Big 5 : le léopard. Animal timide et nocturne, c’est le membre du Big 5 le plus insaisissable et le plus difficile à repérer. Il trouve refuge dans les habitats boisés et rocheux et réserves forestières de Walendu-Bindi.

 

Lors d'un voyage en Afrique en Walendu-Bindi, les léopards peuvent être observés dans plusieurs parcs et réserves du pays : 


Où voir des buffles en Walendu-Bindi ?
 

Méfiez-vous des apparences ! Bien qu'il ne soit pas le plus gros de la bande, le buffle d’Afrique fait partie des animaux les plus redoutables des espèces de gibier d’Afrique. 

 

C’est pour cette raison qu’il figure parmi le Big 5. Réputé pour son incroyable puissance, il est encore plus impressionnant lorsqu’on l’observe en troupeau.

 

Le buffle affectionne les grandes plaines herbeuses, les clairières dans les zones boisées et les savanes arbustives. En Walendu-Bindi, le buffle africain vit principalement en grands troupeaux dans la savane et en petits troupeaux dans les zones forestières.  


À la périphérie de la vallée du Grand Rift, dans le sud-est du groupement Bukiringi, les forêts équatoriales abritent plus de quatre cents gorilles des montagnes, ce qui en fait le lieu protégeant la plus grande population de gorilles au monde.

 

Ces intelligents primates ne vivent que dans les jungles denses de Musege et le fameux  ces trois derniers s’étendant tout au long de la vallée dela rivière Semliki.

 

Quelque chose d’idyllique émane de ces collines vertes émaillées de champs dorés.

 

Au loin, les vagues sombres de la forêt pénétrable créent un contraste saisissant avec ces paysages tranquilles de terres cultivées.

 

Des premières sources coutumières et civiles renseignement que, les habitants du sud-est du groupement Bukiringi véritablement de la tribu Ìndrŭ au sens clair, est un Groupe humain rassemblant plusieurs familles sous l'autorité d'un même chef et sur un territoire donné, où se licalise l'espace musege sont majoritairement des petits paysans immigrés qui dépendent des forêts situées le long des rivières pour couvrir leurs besoins vitaux en eau, matériaux de construction, médicaments et bois de chauffage. 


Ces forêts communautaires abritent de précieuses espèces d’arbre qui fournissent du bois de construction, des poteaux et d’autres produits sylvicoles autres que le bois, ainsi que les plantes herbacées et les arbrisseaux médicinaux qui peuvent constituer une source de revenus conséquente pour la communauté.

 

De plus, ces forêts préservent les seules sources existantes et font le lien entre les différents espaces ce qui créé un corridor biologique de migration pour les animaux sauvages tels que l'éléphant, léopard, girafe, Zébra, panthère, etc.

 

Longtemps menacés, les éléphants sont actuellement de plus en plus nombreux. 

 

Il n’est pas rare de voir la route des voyageurs momentanément interrompue par le passage d’une famille ou d’un groupe d’éléphants. 

 

Ces colossaux animaux sont tout simplement fascinants à observer.

 

Les tout-petits seront éblouis par le contraste entre leur mouvement silencieux, leur taille impressionnante, leur caractère plutôt grincheux et la puissance qu’ils dégagent.

 

En plus des espèces terrestres, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi regorge de nombreux d’espèces sauvage.
 

Les villages voisins tel que kalondro, teseni, nyawanda et tôle, tirent bénéfice de la popularité dela faune auprès des touristes : on y crée de plus en plus d’éco-auberges qui offrent de nombreuses attractions à leurs visiteurs, à la fois culturelles et sportives. Faire une promenade dans la région, en compagnie d’un guide qui vous en dira plus sur les coutumes locales et les défis auxquels fait face aux paysans, vaut vraiment le détour. 

 

Et de ce fait, nous, les touristes, avons une opportunité de participer à des initiatives écotouristiques menées par les habitants.

 

Dans ces villages les chefs offrent un emploi aux adultes sans aucune expérience professionnelle. 

 

Musege est aussi la patrimoine des Ìndrŭ, qui sont les plus vieux habitants de la région des Grands Lacs de l’Afrique Centrale. 

 

Ces groupes des villageois Ìndrŭ ont une culture riche et profonde qu’ils sont très heureux de partager. Vous pourrez rendre visite à leur communauté, qui est sans doute l’une des expériences culturelles des plus uniques.

 

Autour de Musege, les anciens de la tribut Ìndrŭ, peuvent servir de guides aux visiteurs lors de la randonnée dans la forêt, au long du sentier, expliquant comment leur tribu utilise les plantes médicinales selon une tradition ancestrale.


Après le petit-déjeuner, vous recevrez des consignes de votre guide quant au repérage des gorilles. Ces excursions débutent chaque matin à partir de 8 heures et demi.


Les éléphants que vous suivrez à la trace appartiennent à un des groupes familiaux ‘habitués’ aux rébélles du village Nyawanda, au sud, et dans la chute d'eau dela rivière anjikye, au Nord. 


Pendant plusieurs années, chaque groupe a subi un processus extrêmement délicat qui les a progressivement habitués à la présence des humains. Des guides expérimentés vous accompagneront durant cette excursion, beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs été impliqué dans ce processus. 


Cette rencontre sauvage avec ces primates sera certainement l’expérience la plus inoubliable de votre séjour en groupement Bukiringi.

 

Les produits procurés par les forêts des groupements habités par les Ìndrù sont :

 

Gibiers, médicaments, champignons, chenilles, fruits, lianes pour la construction des maisons et pour les métiers artistiques, miel naturel, minerais, bois de chauffe, paille pour couvrir les cases, Stick d'arbres pour la construction des maisons, résines, etc.

 

Alors que la chefferie de Walendu-Bindi est passée par des crises sociopolitiques multiformes qui ont anéanti son économie et détérioré les conditions de vie de sa population, ramenée au stade de la chasse et de la cueillette, la pêche a constitué un réflexe de survie pour des milliers de ménages agglutinés sur les rives du grand lac, et quelques rivières.

 

🇨🇩━☞EN SÉCTEUR DE TOURISME 

 

 Walendu-Bindi est une chefferie touristique par excellence de par sa variété de faune et flore, mais aussi de son relief accidenté parsemé d'un lac albert et des rivières. Il faut signaler que les routes sont dans la dégradation totale. De ce fait l'accès aux différents sites touristiques est difficile.

 

CONCLUSION


Sur la base de la discussion qui précède, les recommandations suivantes sont proposées à titre préliminaire:

 

• Formuler et mettre en œuvre des politiques ou des réglementations unifiées ou comparables à travers les limites administratives des réserves naturelles.

 

• Etudier et planifier avec soin la gestion des «zones tampons» et élaborer les plans d’utilisation des terres intégrés correspondants sur la base des conditions physiques, des espèces animales et végétales présentes, des conditions sociales et économiques et des besoins et des modes d’utilisation des ressources naturelles des communautés adjacentes.

 

• Définir clairement les fonctions et le rôle des départements gérant les réserves, en matière de développement communautaire et de gestion communautaire des forêts.

 

• Renforcer les capacités de gestion intégrée (aux plans social, économique et de la gestion des ressources) des communautés adjacentes. 


Le rôle des femmes dans la gestion des réserves naturelles et des ressources connexes devrait également être renforcé.

 

• Mettre en place des filières pour garantir les échanges entre la réserve naturelle et les communautés, et perfectionner les systèmes d’incitation pour favoriser la participation des communautés à la gestion des réserves.

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