Nande ( peuple ) ; Communement appelée mu ( YIRA ) est une population tellement de racine bantou
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩🇨🇩🇨🇩Un couple des sujets Nande : mu Yira ) photographié à Butembo l'une des villes commerciale dela province du Nord-Kivu situé vers l'est dela République démocratique du Congo
INTRODUCTION GENERALE.
La méthode historique :
La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.
Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur les les Nande sans pour autant interroger son histoire.
Dépuis plusieurs années, la sédentarisation des Nande apparait comme une marque d'évolution. Cela apparait à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de l'habitat, de l'économie, de l'éducation et de la santé.
Lentement mais progressivement.
Concernant le peuple Nande ; À notre niveau nous pouvons dire que, de toutes les formes explorées, la toponymie est celle qui nous a le plus fourni des informations.
Donc, des toponymes, chez les Nande illustrent à merveille la dynamique historique.
Ils rappellent des situations allant des migrations à la mise en place du peuplement. Ils situent les lieux de départ, indiquent les sites de bataille et précisent les différents itinéraires, tout en mettant en relief les divers soubre sauts que les peuples ont connus.
Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :
↪️📑Les ( Nande ) ou ( Wanande ) comme on peut prononcer aussi en langue swahili, ou localement wa ( Yira ) ; Sont une population bantoue d'Afrique centrale venant principalement de Kitara en Ouganda, et qui se sont installés dans la région Est de la RDC vers les années 1700 et 1800.
Ils sont le plus entreprenant sur le plan économique vers l'est dela République démocratique du Congo.
Malgré la crise économique qui frappait tout le pays durant le règne de Mobutu, la region de Beni-Lubero et la ville de Butembo ont maintenu une activité économique florissante.
L'économie est dynamique car elle bénéficie d'une politique d'ouverture aux commerces internationaux propice aux affaires.
La vie urbaine a un bon nombre d'attractions à offrir, mais les villes jumelles de Butembo et Beni constituent une étape intéressante.
Et la discrimination raciale se fait quelques fois dans certains coins de la région de Beni-Lubero.
Parallèlement, la génération de ceux qui sont nés de 2010 à nos jours, n'ont pas connu les pratiques de discrimination que faisaient anciens membres dela communauté.
En réalité,...
Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.
C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures du Mont Rwenzori.
Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi, les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.
Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.
La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale. Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.
D'après Mélanie Gouby notre source
Situation géographique et administrative
Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.
1. Le territoire de Beni
Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.
Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2. Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri.
À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.
Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches. En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.
Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.
KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.
situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année. La température moyenne oscille entre 25 et 27°.
Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale. Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri.
Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.
Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.
Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes.
Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent.
Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.
Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique.
Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.
2 . Le territoire de Lubero
Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est.
Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.
Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies). Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo.
Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.
Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m. C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.
La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.
MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.
Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.
Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.
Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2.
De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements.
On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.
Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture. De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation.
On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre. Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.
Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.
Actuellement, les Bakonzo à eux seuls comptent environ 7 000 000 personnes avec environ 1 000 000 du côté ougandais de la montagne et 5 000 000 du côté de la République démocratique du Congo et sont plus communément appelés les Banande.
Les Bakonzo et Banande appartiennent tous deux à la communauté Bayira, un peuple parlant bantu. Du côté ougandais, les Bakonzo occupent les montagnes Rwenzururu coupées à travers le district de Kasese, Kabarole et Bundibugyo.
Ceux qui sont au Congo se trouvent dans la province du Nord-Kivu avec Butembo et Beni comme grandes villes. Les Bamba qui sont subdivisés en Babwisi, Babutoku, Vonoma et occupent principalement les plaines du district de Bundibugyo.
Changeons de chapitre pour parler aussi dela composition ethnique du Nord-Kivu
La population du Nord-Kivu était estimée à 4.780.170 habitants en 2005.
Densité : 80 habitants/km 2 ; densité sur terres habitables : 250 ha bitants/km
Le dynamisme démographique est remarquable avec un taux de croissance de 3,5% par an.
· Composition ethnique :
- Territoire de Beni : Wanande, Bambuba, Balese,
Babila, Watalinga, Batwa (pygmées), les Bira, les Hema, Lokélé, et Walendu ; Dont nous avons les Bhâles, les Ìndrŭ-Ngiti, et les Lugbara, mais à moindre degré.
- Territoire de Lubero : Wanande, Bapere et Batwa.
Dans ces deux Territoires, les langues utilisées sont le Kinande, le Kimbuba, le Kilese, le Kitalinga, le Twa et le Kipere. Les Wanande se répartissent en douze clans unis par la langue et l'histoire, à savoir les Bamate, Batangi, Baswagha, Bahira, Bashu (Basukali), Bakira, Bahambo, Batike, Bavinga, Bakumbule, Bahumbi et Bito.
- Territoire de Rutshuru : habité par les Hutu, les Tutsi, les Hunde et les Nande, parlant respectivement le Kinyarwanda, le Kihunde, et le Kinande.
Territoires de Masisi et Walikale : Bahunde, Bahutu Batembo, Batutsi et Batwa dans Masisi, tandis que Walikale est essentiellement habité par les Nyanga, les Bakano, les Bakusu, les Bakumu et les Batembo.
- Territoire de Nyiragongo : peuplé par les Bakumu, les Bahunde, les Hutu, les Tutsi et les Batwa.
Origine du peuple Nande
Parlant de l'origine du peuple Nande, la tradition veut que le 17ème et le 18ème siècle, soit le temps où les divers clans Nande auraient commencé, les uns après les autres, à se mouvoir de la vallée, à monter et pénétrer dans la forêt des Mitumba suite à certains facteurs d'ordre climatologique, sécuritaire, sanitaire et peut-être démographique.
En effet, la sécheresse prolongée, les conflits avec les peuples éleveurs (les Hamites) et les maladies devenues endémiques, dont principalement la malaria, auraient contribué à ce déplacement progressif.
Dans le même chapitre ; La sédentarisation du peuple Nande a pris environs trois siècles pour être effective (16e, 17e et 18e Siècle).
Les peuples depuis les migrations, se bousculaient à la recherche des espaces vitaux.
Pour ce qui est de la traite négrière, les populations n'en gardent pas un souvenir dans la région. Cependant, la mémoire évoque avec amertume les incursions suivies d'enlèvements de certaines tribus islamisées du Nord désignés ici au nom de razzias.
Pratiques
Des razzias se pratiquaient en Afrique bien avant l’islam, dès l’époque de l’Égypte antique.
Les biens étaient pillés, les hommes massacrés, et les femmes et les enfants étaient emmenés en esclavage.
Certaines victimes devenaient des esclaves sexuels, les plus âgées et les enfants, des servants.
Ces derniers faisaient irruption dans les villages, prenaient des enfants en otage jusqu'à ce que les parents se présentent aux fins de les embarquer.
Leur passage avait causé une psychose qui a profondément marqué les esprits au point où leur triste souvenir est évoqué avec émotion
C'est au bout de ces deux siècles que la confédération de Nande composée des plusieurs clans dont les Bamate, Basukali, Baswagha, et les Batangi, s'installa dans l'actuelle province du Nord-Kivu précisémentd les territoires de Beni et Lubero.
Pour eux l'homme doit jouir d'un statut privilégié aussi bien au sein de sa famille que de la société en général.
La plupart d'entre eux vivent dans la province du Nord-Kivu, principalement, en térritoires de Beni et de Lubero, qui se caractérisent par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé.
Et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante.
L'HISTOIRE DU PEUPLE BAYIRA DU ROYAUME RWENZURU SITUÉ DANS LA PARTIE OUEST DEL'OUGANDA
Le royaume Rwenzururu, situé dans la région des montagnes Rwenzori dans la partie sud-ouest de l'Ouganda, s'étend en République démocratique du Congo parmi les Bakonzo / Banande, Bamba et Basumba qui habitent la région montagneuse.
À Banya Rwenzururu (le peuple de Rwenzuru) Souvent ; Histoire orale des Bakonjo renseigne que, le terme Banyarwenzurururu désigne les habitants de Rwenzursuru (montagnes Rwenzori).
Banyarwenzururu signifie aussi la montagne recouverte de neige, qui a été renommée par erreur par l'explorateur H. M, Stanely dans le rôle de Ruwenzori – les montagnes de la lune.
Le royaume de Rwenzururu est une monarchie des habitants et des descendants des montagnes Rwenzori.
Les Bakonzo/Banande, Bamba et Basumba sont des groupes ethniques qui vivaient à l'origine et vivent encore sur et autour des montagnes Rwenzururu.
Les Basumba sont divisés et dispersés dans les plaines du district de Bundibugyo. Ils vont et viennent dans la vallée de Semliki dans le district de Bundibugyo.
Comme tout autre groupe de personnes dans le monde vivant sur les montagnes, les Bakonzo, Bamba et Basumba sont courageux, travailleurs, autonomes et hospitaliers.
Les Bakonzo et les Baamba maintenaient des formes de gouvernement basées sur des conseils d'anciens.
Mais avec l’avènement du colonialisme, les Bakonzo et les Bamba furent placés sous la tutelle de leurs voisins, les Batooro, qui disposaient d’un royaume centralisé.
D'après le livre TRIBE : The Hidden history of the Mountains of the Moon de Tom Stacey, les Bakonzo ont lancé un mouvement de résistance, les Rwenzururu, qui, bien que politiques pour reconquérir leur indépendance, sont devenus le puissant point d'alliage culturel du peuple.
Bakonzo. Mais malgré l'incertitude de la direction culturelle, les Bakonzo ont certaines des pratiques culturelles les plus élaborées, comme je l'ai découvert lorsque j'ai interviewé certains Bakonzo et examiné certains ouvrages sur les Bakonzo.
Situation Socio-culturelle
Selon les premiers récits, les noms Banande indiquent les positions familiales
L'un des attributs culturels qui appartiennent exclusivement aux Nandes est la façon dont ils nomment leurs enfants, presque automatiquement si vous le souhaitez.
Au cours des années que Adirodu Roger le bon frère de Nandes qui a vécu en Beni pense que,...
Le critère suivi par les Nandes pour nommer leurs enfants n'est unique qu'à eux seuls en République démocratique du Congo.
Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus.
Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus en République démocratique du Congo.
Les Nandes mâles que nous avez croisés souvent en Beni-Lubero portaient probablement l'un de ces noms :
Paluku/Mumbere, Wambale, Kasereka, Katembo, Kakule, Kambere, Thembo ou Mbusa.
Paluku Issa explique que c'est parce que les Nandes reçoivent des noms en fonction de leur position de naissance dans la famille. Il dit que les noms mentionnés ci-dessus sont les noms standard pour les enfants de sexe masculin.
"Le premier mâle s'appellera automatiquement Paluku ou Mumbere, le deuxième mâle Bwambale et ainsi de suite", explique Paluku.
Les femelles quant à elles ont le choix entre les noms : Masika/Kasoki, Biiro, Kavugho, Mbambu, Kathungu, Kyakimwa et Nziavake.
Les six et sept noms pour les mâles et les femelles forment respectivement les treize noms standard pour le Nande. Cette dénomination suit la ligne de naissance de la femme. "Bien que je ne sois pas le premier-né de mon père, je m'appelle Pakulu.
C'est parce que je suis le premier-né de ma mère", explique Paluku. Cela signifie que si une femme n'aura qu'un seul Baluku, un homme peut avoir autant de Palukus que le nombre de ses épouses.
Être né après un frère ou une sœur décédé est cependant une exception qui se reflète également dans les noms donnés à ces frères et sœurs.
Dans ce cas, un enfant recevra des noms comme Bisiku, qui signifie fibres ou Kiabu, qui signifie dépotoirs. Ces noms expriment la situation insignifiante ou désespérée dans laquelle se trouve la famille en perdant un enfant.
"Cela se fait par peur que peut-être celui-ci mourra aussi", explique Paluku. "La famille ne veut pas placer autant d'espoir dans le prochain enfant pour qu'au cas où eux aussi meurent, il semble que cela était prévu de toute façon", ajoute-t-il.
Les noms de situation incluent des noms tels que Bulemu si l'on met son enfant à nu pendant la guerre, Kyamugagha pour celui qui est né un samedi ou même Mubalami si la mère arrive à accoucher de son enfant lors d'un voyage.
"Si l'un est né après les jumeaux, qu'ils soient féminins ou masculins, ils s'appellent Kitsa, le suivant Kamala, le troisième Kibabala et la dénomination ci-après revient aux noms standard", explique Pakulu.
Muhindo est le nom qui marque un changement de sexe du nouveau-né par rapport à l'enfant précédent. Si le premier-né est Masika et le second est un garçon, alors il s'appellera Muhindo. L'enfant qui vient après lui dans ce cas serait le troisième né donc un Bwambale si c'est un garçon ou un Biiro si c'est une fille.
Alors que se passe-t-il quand on donne naissance à plus de sept filles ou six fils ?
Paluku explique que si le huitième garçon s'appellera Kitahutehina.
Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus.
Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus congolaise.
Comme dans beaucoup d'autres sociétés africaines, lorsqu'il s'agissait de faire la cour et de se marier chez les Nandes, les parents des enfants devaient faire le repérage d'un bon prétendant pour leur enfant.
Après s'être marié, le jeune couple devait avoir des enfants et contrairement aux autres tribus africaines, les Nandes ont une culture de dénomination unique dans laquelle chaque enfant est nommé en fonction de sa position de naissance et de son sexe.
La virginité était très précieuse et les filles qui concevaient avant le mariage étaient tuées.
Pendant le mariage, la famille du garçon devait payer le prix de la mariée et cela consistait principalement en des chèvres et des peaux d'animaux et un bâton à creuser.
Les mariages ne pouvaient être reconnus qu'après que les deux familles avaient organisé et réglé la dot de la mariée qui était normalement payée en chèvres. Le nombre de chèvres donné était basé sur la situation financière des familles. De plus, un bâton à creuser et une peau d'animal ont été fournis.
Aujourd'hui, ils offrent à la mariée d'aujourd'hui une houe et une couverture. À l'époque, les divorces étaient très rares et, le cas échéant, les chèvres qui étaient données comme richesse de la mariée seraient alors restituées. Seules les vierges se mariaient et au cas où une fille serait conçue avant de se marier, elles seraient tuées.
Lorsqu'un enfant est né, d'autres familles avec de jeunes enfants qui voudraient que leur enfant épouse un enfant de cette famille ont apporté des cadeaux à la famille avec un nouveau-né afin de montrer leur intérêt pour le nouveau-né, les parents du nouveau-né l'enfant examinerait attentivement les cadeaux qui lui seraient apportés par d'autres familles afin de déterminer une famille qui pourrait éventuellement prendre son enfant au moment du mariage.
Paluku dit que la polygamie, qui était réservée à ceux qui en avaient les moyens, était une chance pour les hommes de choisir leur propre épouse.
Alors qu'une famille de bonne réputation avait la lourde tâche de choisir un prétendant pour sa fille parmi les différents prétendants, il était difficile pour les familles impopulaires de fiancer leurs enfants.
La beauté physique n'était pas du tout une question de considération. Ces filles fournissaient des secondes épouses aux riches.
"Si une famille était réputée pour avoir des membres mal élevés, aucun parent ne leur donnait ses enfants ni même ne venait réserver ses filles", explique Paluku. Ce sont les filles de ces familles qui ont fourni aux riches le choix des secondes épouses.
Aujourd'hui, bien que cette tradition particulière de mariage des fiançailles ait disparu, le mariage chez les Nandes est toujours utilisé pour renforcer les amitiés familiales. Rituels après la naissance.
Lorsqu'une femme accouche, elle ne dort pas sur son lit conjugal jusqu'à ce que l'hémorragie s'arrête.
"Elle était considérée comme impure pour son lit conjugal", explique Paluku notre source. Pour lui, les choses se compliquent cependant lorsqu'elle donne naissance à des jumeaux.
Tout cela était possible puisque la polygamie était autorisée dans la culture Nandes.
Pendant des décennies, presque tout le monde au Nord-Kivu pouvait parler le kinande à la maison, lors des rassemblements communautaires et des réunions publiques.
Par tradition, les Nande ont transmis leur culture essentiellement par la langue : proverbes, contes et devinettes.
Dans certains village des détenteurs de l’histoire, sont visibles. En même temp, la visite du Kyaghanda est une épopée, une rencontre avec soi et l’histoire.
Ici et là sont encore gardés les gris-gris qui ont du pouvoir sur la nature. On peut arrêter la pluie ou la faire tomber quand on a plus besoin du soleil.
Les normes culturelles Nande et leurs applications
Au premier chapitre, nous avons effleuré que le peuple Nande est très attaché aux coutumes et à la famille.
Dans les milieux ruraux, la civilisation Nande est essentiellement une civilisation de parole, et l'histoire dela société se perçoit mieux à l'intérieur.
Pour ce qui est des traditions orales, leur contribution dans l'historiographie reste assez remarquable.
Ces coutumes regorgent beaucoup d'interdits et/ou sacrilèges. Ceci constitue un code de bonne conduite culturelle et morale. La violation, la transgression ou la non observance de ces normes coutumières est passible des pénalités sociales.
Les parents sont considérés comme des représentants de Dieu Créateur sur terre.
À cet effet, il est opportun d'évoquer particulièrement le rôle des lieux sacrés tels les forêt, les montagnes, et les cours d'eaux... à l'endroit desquels les hommes vouent déférence et humilité.
Dans le même registre, nous avons les ethnonymes et les patronymes. Les premiers désignent généralement des entités quelques fois formées par scissiparité ou par reconstitution d'ensembles, à la suite d'une situation singulière ayant en arrière plan un conflit, une alliance ou un malheur.
Entre autres, les symboles tels les mythes, les rites et les masques tiennent une large place dans l'approche de la société.
Par leur atemporalité et leur dimension sociale, ils sont les moments de communion de la vie collective, et une manifestation de la conscience historique.
En tout état de cause, la tradition orale apparaît comme une grande école de vie. Elle recouvre divers aspects dont une utilisation croisée constitue un appareil critique efficace permettant de confirmer ou d'infirmer certains faits relatés par le récit.
Elle donne aux sources orales toute leur crédibilité dans l'historiographie et constitue par conséquent une voie privilégiée dans la compréhension des relations inter et intra communautaires.
Retenons aussi que ; Les chercheurs se sont ensuite intéressés au métissage des peuples de langues bantoues avec les populations locales qu’ils ont rencontrées.
Les travaux des scientifiques montrent qu’au cours du dernier millénaire, les Bantous se sont en effet mélangés avec des populations d’Afrique centrale de l’Ouest, del' Afrique Australe, des populations dela corne d'Afrique, Afro-Asiatiques d’Afrique de l’Est et enfin avec des populations San d’Afrique du Sud.
Fait surprenant, ces métissages successifs auraient été bénéfiques aux peuples Bantous, en leur permettant d’acquérir des mutations génétiques avantageuses facilitant leur adaptation à leurs nouveaux habitats.
Ainsi, de leur métissage avec d'autres population non bantou, ces dernières ont acquis une nouvelle forme du système « HLA », aidant à la mise en place de la réponse immunitaire en cas d’infection.
Autre exemple de poids : en arrivant à l’est de l’Afrique subsaharienne, les Bantous héritent des populations locales d’une variabilité associée au gène de la lactase, qui permet de continuer à digérer du lait à l’âge adulte.
Phénomène Maï Maï qui qui date de 1996 à nos jours,....
Fort de ce rôle, leur amitié était constamment recherchée car ils pouvaient renverser les alliances à tout moment. Ils se rendaient également utiles dans les pratiques magico-religieuses qui faisaient partie de la stratégie guerrière.
Ils pouvaient par exemple permettre aux combattants de se dédoubler ou de devenir invisibles sur le champ de combat.
Malgré toutes ces guerres, le peuple Nande étaient soudés les uns aux autres grâce aux systèmes d'alliance.
Les guerres concouraient à les rapprocher davantage tout en créant des solidarités nouvelles. Les femmes épousées dans ces conditions avaient particulièrement joué un rôle important dans la mesure où elles rapprochent les belligérants.
Les conséquences de violations de coutumes Nande
Les violations des coutumes chez les Nande ont des conséquences graves selon le degré de parenté et de l'acte posé. Disons que ces conséquences sont liées soit à la violation directe des normes culturelles ou coutumières, soit à la soustraction ou l'usurpation des celles-ci en brisant l'alliance avec les ancêtres et en se frayant son propre chemin.
Une même violation de coutumes peut se manifester à travers différentes maladies ou conséquences selon l'équation individuelle de chacun et leur résolution peut aussi être une pratique unique pour différents type de problème.
Dans les milieux traditionnels Nande, il y a des personnes initiées pour détecter les pathologies, les événements anormaux et les comportements liés aux violations des coutumes et moeurs.
On compte dans cet ordre, les chefs des villages, les devins, les mediums, les guérisseurs traditionnels et les vieux sages.
Mais les victimes comme les fautifs peuvent aussi réaliser après avoir rencontré beaucoup de problèmes ou souffrances que quelque chose serait à la base de leurs difficultés. C'est à ce moment là que l'on recourt soit au conseil familial, soit à la consultation des spécialistes ci-haut cités.
Le diagnostic devrait tenir compte de la conception de la santé chez les Nande.
Comme tous les Bantous, et les peuples soudains répondent à la définition de la sante comme « l'harmonie entre le bien-être physique, mental, social, familial, moral, religieux et même culturel » (Adirodu Roger 2018).
Le diagnostic chez les Nande vient intervenir, parfois et même dans la plupart des cas quand on déplore déjà les morts. Au lieu de diagnostic, c'est plutôt le dépistage pour retracer l'origine de la catastrophe ou de litiges qui ravagent la famille. Mais l'avantage de ce diagnostic, c'est d'arrêter l'opprobre et protéger la progéniture contre la malédiction.
Les vieux sages, ou les devins sont rodés dans cette matière et se rabattent toujours sur la sagesse ancestrale qui est coulée sous forme d'anecdotes.
En quittant la vraie histoire Nande, une pensée vient se poser dans le cœur chagriné. Le Mont Ruwenzori n’a plus de neige d’ antan.
Le réchauffement climatique l’agresse dans sa beauté et son mythe.
À Mutsora la population dit que la montagne des Esprits souffre du manque du sacrifice des chefs…!
. Les savoirs endogènes et l'ethnoscience dans la culture Nande
Les nandes ont leurs propres manières de comprendre et l'utiliser la Science et la Technique. En effet, les activités qui véhiculent l'ethnoscience sont : l'agriculture, l'élevage, la chasse et le commerce. À ces activités s'ajoute la structure sociale dans l'organisation de ses activités et des cérémonies socioculturelles telles que le mariage, l'intronisation du chef, le deuil etc.
. Organisation sociale dépuis l'époque pré-coloniale.
L'homme, à la faveur de la division du travail, s'est vu affecter des activités viriles : chasse, défrichage, abattage des arbres, récolte du miel et des noix de palme, travail du fer et du lithique étaient de son ressort.
La femme est restée le principal agent de l'agriculture et de la poterie en raison de l'analogie que l'on peut établir entre la fertilité du sol et sa fécondité. À cet effet, il lui revenait de semer, d'entretenir et de récolter tout ce que l'on met sous terre.
. L'écologie et l'agriculture
Le peuple Nande est un peuple agriculteur et forestieret ses activités sont faites d'abord pour subvenir aux besoins de la famille et de toute la communauté et âpres pour la conservation de la nature. Les nandes cultivent :
? Dans les régions de montagnes, les Erythrina abyssinicus sont planté à un endroit caractérisé par des érosions pour jouer un rôle écologique.
Aussi, les fortes pentes sont abandonnées et réservées souvent à la chasse ou à la production du bois de chauffage.
? Le bananier dans les plateaux et la cuvette sont des plantes utilisées comme devant jouer un rôle écologique dans la fertilisation du sol et le maintien d'une humidité sur le sol. Il produit aussi de l'ombrage pour l'agriculteur.
L'intérêt porté à cette plante dans les champs se fonde sur le fait que les feuilles mortes sont utilisées comme matelas sur les lits, les feuilles fraîches comme couvercles lors de la préparation de certains repas, les lanières servent à couvrir des cases comme paille.
? Le ricin, « amabono », est souvent planté par les personnes âgées. La tombée de son feuillage contribue à la fertilisation du sol, ses grains sont préférés par les colombes, ce qui permet aux piégeurs d'en profiter pour capturer certains. Ses feuilles et son huile sont utilisées dans le traitement des plaies, des fractures, des empoisonnements, des ulcères,
? Le « kilau », Cupressus lusitanica au bord des chemins pour la production de l'ombre aux passants qui veulent se reposer surtout qu'il s'agit des régions de montagnes et savanicoles.
La plante est également utilisée pour des usages médicaux et sociaux telles que la production des planches en vue de la fabrication des portes, fenêtres, chaises, tables, cercueils etc.
? Les « mikaramba », Eucalyptus citriodora et le « kilima » Acacia mearnsü (decurrens) ces arbres sont utilisés pour diverses fonctions : la production des supports pour les cultures des haricots et les ignames, du bois pour la construction des cases, la fabrication du charbon du bois, et du bois de chauffage, etc.
Sur le plan écologique, ces arbres sont alternés dans des champs avec du millet ou du maïs. Ils enrichissent donc le sol après une certaine durée d'exploitation dans les plateaux et les montagnes, ils freinent les érosions et jouent de ce fait un rôle très important.
· L'élevage : Les animaux les plus élevés sont les poules, les chèvres, les moutons, les cobayes, les chiens, les vaches. Ces animaux peuvent intervenir dans plusieurs cérémonies.
. L'intronisation du chef : Cette cérémonie oblige la présence d'un mouton, un coq, un bouc et une chèvre.
? Le mouton symbole de la paix est destiné à représenter la royauté et les hommes lui fait porter ainsi un bracelet pour imager ce pouvoir de paix. Dans la vie courante, si un mouton crie lors de son abattage, il devient impur et on l'abandonne.
? Le coq doit chanter pour que la population qui n'est pas généralement présente dans les cérémonies d'intronisation sache que le nouveau chef est accepté par les ancêtres. Si le coq ne chante pas, alors le chef est refusé par les ancêtres.
? La chèvre et le bouc symbolise la fécondité d'autant plus que c'est dans la famille du chef que viendra son successeur.
Si le bouc et la chèvre ne sont pas présentés, la génération suivante trouvera des chefs dans d'autres familles à cause de la perturbation de la fécondité dans la famille du chef n'ayant pas présenté la chèvre et le bouc.
? La chair des autres animaux peut être consommée dans la fête mais pas dans le rituel d'intronisation. La présence de l'oncle du nouveau chef est obligatoire puisqu'il est considéré comme témoin de l'accession de son neveu au trône.
Les personnesd à introniser un chef sont culturellement connues et maîtrisent eux même toutes les étapes de rites à la matière. La cérémonie se déroule la nuit.
BIBLIOGRAPHIE
ANONYME, « L'ethnoscience chez le peuple nande » in https : // www.docplayer.fr visité le 19 juin 2021
ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021
NGAYIHEMBAKO MUTAHINGA, Samuel, Le déclin des Baghole : Processus d'aliénation sociale des femmes en Afrique centrale. Le cas des Nande du Nord-Kivu en R. D. Congo, Genève, Globethics.net, 2018
À Butembo et Beni à l'époque c’était la gloire et le courage du peuple Nande qui marque.
Malgré l’insécurité, malgré les morts de tous les jours, on travaille, on croit en l’avenir.
Des belles maisons poussent de partout. Les filles et les garçons sont d’une beauté à vendre.
Les mamans et les papas ne jurent que sur le "Buteke", la réussite !
. La lutte contre la faim et la misère
La faim est une carence nutritionnelle chronique ou temporaire. La limite quantitative entre nutrition et malnutrition n'étant pas la même pour les experts et les organisations internationales, il s'ensuit des divergences dans leurs estimations du nombre des gens affamés et sous -alimentés en Afrique.
Les plus prudents avaient calculé qu'n 1985, prés de un tiers de la population africaine (soit cent millions d'individus environs) souffrait de la famine et de malnutrition provenant d'une carence en protéines, mais des études récentes ont montré que pour la majorité consiste à absorber un bon nombre suffisant de calories de diverses origines.
Nous ne pouvons pas ignorés en ces derniers temps les rapports étroits entre la faim et la pauvreté. La faim et la malnutrition s'explique par une ou plusieurs raisons suivantes :
v La faible productivité de la main d'oeuvre familiale dans le cas de l'agriculture de substance
v La production fluctuante par suite de la sécheresse
v Les difficultés d'accès à la terre
v Insuffisances des revenus pour acheter la nourriture indispensable en temps voulu.
La pauvreté qui sévit à travers toute l'Afrique, est la cause majeure de la faim parce qu'elle empêche les gens de se procurer une ration calorique adéquate.
Les pauvres en Afrique sont, pour la plus part, des petits paysans qui pratiquent une agriculture de subsistance à un faible rendement de main-d'oeuvre.
L'un des meilleurs moyens d'augmenter à court terme leurs revenus réels consiste à développer la productivité de leur activité principale qui est la production d'aliment de base.
Cela peut permettre d'augmenter le volume de la production alimentaire nationale dont dispose la population, d'élever les ressources grâce à la vente de l'aliment de base ou de satisfaire les besoins alimentaires familiaux qui nécessiteront moins de terre et de main-d'oeuvre, dégageant ainsi les ressources pour d'autres activités génératrices de revenu comme la culture de coton vu le travail en dehors de la ferme.
Quelques états africains et certains donateurs préfèrent à la notion d'autosuffisance alimentaire de la population, certes séduisante mais propice à l'erreur, celle de sécurité alimentaire en tant qu'objectif stratégique du développement national.
Les Nande sont Myhtiques, de traditionels et modernes.
Selon Magloire Paluku notre source
Par ailleurs, la terre est l'objet de plusieurs enjeux selon les différentes logiques d'acteurs internes et/ou externes. Il s'agit des hommes d'affaires, des paysans, des services publics, des propriétaires terriens et des intermédiaires.
Chaque chef de ménage, membre de la communauté, jouit d'un lopin de terre à transmettre aux générations futures. Une telle gestion des terres est sans doute l'objet des conflits fonciers suite à un taux de croissance démographique élevé non maîtrisé dans le contexte d'un Etat faible. Dans cette optique s'inscrivent plusieurs projets de « glissement des populations » exécutés par des ONGD et des associations confessionnelles.
Histoire
1894: Fondation, dans la plaine de la Semliki, de Beni, chef-lieu du territoire de la Semliki.
Ce territoire n’a pas de limites fixes au Sud: il s’étend jusqu’aux régions où la population coopère avec l’occupant.
1895: est déplacé et installé à Karimi
1897: Karimi est détruit par les soldats Batetela révoltés.
Beni térritoire est aussitôt rétablie
1913: Fondation du poste d'Etat de Luofu, chef-lieu du territoire de la Luholu, comprenant les chefferies Batangi et Bamate, Itala, Mulinda et Ikobo.
3 septembre 1914: Fixation des limites entre les territoires de la Semliki et de la Luholu. Les Baswagha relevant, en principe, du territoire de la Semliki.
1920: Les Belges ouvrent la Zone Minière de Manguredjipa.
1922
Poste d’État à Mutaka, dans le Patanguli (Isale-Beni)
Fondation du Poste d’État de Lubango Hutwe, qui remplace, Luofu comme chef-lieu du territoire de la Luholu
1er mars 1923 : le territoire de la Semliki passe administrativement au district de l’Ituri
Août 1923:
Abandon de Lubango: Luofu redevient chef-lieu du territoire de la Luholu
Recherche d’un nouvel emplacement, et début d’un poste d’État à Matwa, près de Lutunguru, Luenge (en remplacement de Luofu)
1924 :
À partir de cette date, on parle souvent des territoires des Wanande-Nord et des Wanande-Sud; mais cette denomination n’a jamais été reconnue officiellement.
Mars 1924: Misebere devient nouveau chef-lieu du territoire de la Semliki
1er juin 1924 :
Les Baswagha et les Bapere passent du territoire de la Semliki au territoire de la Luholu. Cette situation de fait n’est pas confirmée.
Le territoire de la Luholu passé administrativement au district de l’Ituri. Il abandonne au district du Kivu le Mulinde, le Buitu, l’Ikobo.
Août 1924:
Fondation de Beni-Bungulu
Fondation de Lubero.
Officiellement, Lubango reste chef-lieu du territoire 1er octobre 1926 : confirmation officielle de l’Organisation des territoires existants depuis le 1er juin 1924.
Le territoire de la Semliki devient le territoire de Beni, et le territoire de la Luholu devient le territoire de Lubero.
1er juillet 1935: Les territoires de Beni et de Lubero reviennent au district du Kivu, auxquels ils appartenaient avant 1923.
Du point de vue culturel, il faut remarquer que le territoire de Beni occupé en majorité par les nandes répond aux caractéristiques culturelles dont parlent Muwiri Kakule et Kambalume.
En effet, les nandes occupent un espace constitué de deux blocs, le grand et le petit bloc.
Le grand bloc dans le territoire de Beni est constitué des nandes qui habitent les deux collectivités suivantes : Bashu, avec comme chef lieu Vuhovi et Ruwenzori avec comme chef lieu Mutwanga.
Le petit bloc est constitué des nandes vivant dans le centrenord du territoire de Beni. Ils sont entourés par d'autres peuples.
Dans le petit bloc on trouve le groupement des Nandes-Kainama avec comme chef lieu Kainama.
Par rapport aux autres tribus qui l'entourent, le petit bloc est influencé par les cultures de celles-ci notamment, les Batalinga à l'est, les Bahema-Boga au nord, les Balese Avonkutu à l'ouest et les Bambumba-Kisiki au sud.
Sociologiquement, ils s'identifient aux nande de part leur langue et autres traits caractéristiques.
En somme, la culture des nandes est toujours liée à l'historique de l'implantation cette ethnie découlant de son itinéraire lors de l'immigration.
Selon les propos de certains sujets-Nandes ces jours beaucoup de gens confondent et/ou melangent les clans et les groupements retrouvés dans le Yiraland.
Il est de notre devoir de vous rappeler que la tribu Yira comprend 12 clans repartis dans le territoire de Lubero et Beni. Ici nous pouvons citer: -les Bakira, chef lieu à Kisunga -les Bahira, chef lieu Mulali -les Baswagha, chef lieu Kakowa à Musienene -les Batangi à Mbingi -les Bamate à Hutwe mais le bureau se trouve à Mambasa -les Bahambo à Mbolu -les Basongora à Ighavira (vers Kasindi) -les Banyisanza à Mutwanga -les Bavinga et les autres.
De ces 12 clans, certains sont subdivisés en groupements.
Par exemple, chez les Baswagha on a plusieurs groupements comme. Les Nande, qui constituent dans les territoires de Beni et de Lubero, la population prédominante du point de vue numérique, sont originaires de Muhulungu sur la rive droite proche de la rivière Semliki, et de la côte Ouest du lac Edouard.
D'après la carte ethnique des Zones de Lubero et Beni en République du Zaïre, et celle du Toro en Uganda dans la région du mont Ruwenzori, les Yira, les Nande et les Kondjo sont situés dans une et même région.
Ces termes désignent-ils différentes ethnies ou une seule? Les clans qui constituent ces ou cette ethnie sont frontaliers entre le Zaïre et l'Uganda.
La majorité des membres de ces clans, environ les trois quarts, habite la République du Zaïre où elle a été surnommée Nande.
La majorité qui s'est retrouvé en Uganda après la séparation du groupe ethnique par la frontière coloniale Uganda-Congo a reçu l'appellation Kondjo. Les termes Nande et Kondjo ont pris une large diffusion à l'époque coloniale de sorte que la dénomination Yira, terme par lequel se désignent les anciens de l'ethnie, est ignorée par un bon nombre de chercheurs.
Certains ont tendance à y distinguer trois ethnies différentes et d'autres, se trouvant dans l'embarras, juxtaposent les termes Nande (Kondjo) tout en omettant celui de Yira.
-Groupement Buyora :
chef lieu Misebere situé au Nord-Est de Butembo
-Groupement Luongo
: chef lieu Kimbulu
(auparavant il était à Lubero)
-Groupement Bukenye : chef lieu Lukanga
-Groupement Bweteta : Ngulu
-Groupement Mwenye: Masoya
-Groupement Bulengya: Mambira
Groupement Manzya : Chef lieu à Byambwe.
Chez les Bashu on peut avoir les groupements suivants:
-Isale-bulambo
-Isale-kasongwere
-Isale-vuhovi
-Masiki-vahyana
-Masiki-kalonge
-Le Groupement Malyo
Chez les Bamates nous avons :
-Groupement Thama : chef lieu Luofu
-Hutwe: hutwe
-Vuhimba: Lubango (Manga)
-Luwenge: Limbungu (Alimbongo)
Chez les Batangi nous avons :
-Groupement Musindi à Kaseghe
-Groupement Itala à Kayna
-Groupement Mbulye à kaviru
-Groupement Mulinde à Bunyatenge.
Comme nous venons de vous énumerer les clans et groupements de chez nous, il revient à chacun de savoir identifier son clan, son groupement, sa localité (Omulongo) et sa coline (Amahero).
Ceci vous permettra de vous connaitre vous même et votre identité.
Il n'est pas normal qu'un Yira maîtrise toutes les provinces de la France, tous les états des USA..... sans connaître ses origines.
Aussi, nous devons respecter tant soit peu le discours de feu président Mobutu sur l'authenticité.
Nouvelle génération d’hommes d’affaires
Alors que le reste de la RDC s’enfonce dans la crise économique, une nouvelle génération d’hommes d’affaires de Butembo s’efforce de prolonger le miracle de leur cité rurale, grâce au commerce.
Le contexte n’est pas favorable : la valeur du franc congolais ne cesse de se déprécier face au dollar, l’inflation guette et les investisseurs sont suspendus à l’issue de l’interminable crise politique.
Situation économique des yira-nandes
Les Nande sont un groupe particulièrement soudé et organisé, aussi bien du point de vue économique que social.
Le peuple Nande est connu dans tout le pays et dans les pays voisins (notamment, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie) comme étant un des peuples les plus entreprenants sur le plan économique.
Les hommes d'affaires Nande approvisionnent toute la sous-région et la République Démocratique du Congo, non seulement en produits agricoles (légumes, oignons, pommes de terre, choux, carottes, fruits divers, café,thé, papaïne...) par suite du travail de la terre, son bien le plus précieux, mais également en biens industriels et manufactures provenant des contrées lointaines telles que Emirats Arabes Unis (Dubaï), Europe, Hong Kong, Japon, Nigeria, Taiwan etc...
* 1Cf. ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021
Dans la partie Est quand une ville est gérée par des marchands, elle prospère et échappe à la guerre dépuis le 02 août 1998.
À Butembo, 17 commerçants ont fait fortune durant la guerre du Congo. Ils règnent désormais sur cette ville du Nord-Kivu, loin de la politique et de Kinshasa.
D'après Joan Tilouine notre source ; Au sortir de la guerre, Butembo voit apparaître de grands projets d’infrastructures et de jolies villas à plus de 500 000 dollars.
Et si l’alliance des grands commerçants avec les chefs de guerre est éphémère, l’osmose avec Dieu, elle, est éternelle. Car l’autre pouvoir local est religieux.
« Le secret de Butembo est un capitalisme un peu sauvage et une conscience commune, explique l’évêque Sikuli Paluku Melchisédech.
Certains grands commerçants sont devenus riches par la fraude mais Dieu pardonne. Avec eux et nos frères protestants, on bâtit un autre modèle de développement, unique dans le pays. »
L’association de la foi et des affaires permet d’ériger, en 2003, l’Université catholique du Graben, au milieu d’une forêt qui surplombe la ville. L’équipement a de quoi surprendre : un hôpital doté d’un centre cardiologique, des laboratoires de médecine et d’agriculture, un centre de recherche en pisciculture…
Attirées par le cash accumulé lors de la guerre, les banques de Kinshasa se ruent sur Butembo.
La Raw Bank, la première du pays, réduit les frais de dépôt et de retrait. « Une exception propre à Butembo et taillée sur mesure pour les commerçants nande », s’amuse un banquier de Kinshasa. Mais les hommes d’affaires locaux se piquent de créer leur .
« Butembo souffre mais résiste, bien que l’activité soit réduite de moitié par rapport au temps de la guerre, explique Polycarpe Ndivito, président de la branche locale de la Fédération des entreprises du Congo. Lui rêve de créer une « zone économique spéciale » à la fiscalité avantageuse.
En attendant, John Palos, 45 ans, et ses amis entrepreneurs et fils de millionnaires se démènent. « On sait s’adapter. Pas le choix. Tu sais, nos aînés nous conseillent mais ne nous font pas de cadeaux !
Pour être millionnaire, il fallait bénéficier d’allégement fiscal ou frauder la douane. Mais ça, c’était avant. Et nous, les jeunes, on innove et on bosse », dit-il entre deux appels reçus de Dubaï et de Nairobi.
Figure de proue de la nouvelle génération d’hommes d’affaires, « Palos » est le principal importateur et distributeur de motos chinoises Haojin, robustes et bon marché. Il en écoule près de 30 000 par an dans toute le pays.
Avec ses dix camions, il importe aussi de Chine du tissu wax en grande quantité, des vélos, des produits électroménagers. Mais aussi des générateurs Jangfa, puissants et économes en kérosène, suffisants pour alimenter des petites usines, des moulins et des quartiers de la ville.
« Je vais te montrer un autre produit qui va me rendre encore plus riche », dit-il. Il pousse une porte dans sa maison natale transformée en bureaux et entrepôts. « Voilà, ceux-là viennent de Dubaï et coûtent entre 1 500 et 5 000 dollars.
Ceux-là viennent de Chine et je les vends entre 500 et 1 000 dollars ». Dans ses mains, M. Palos tient des panneaux solaires de toutes tailles.
« C’est le nouveau gros business à Butembo et je l’ai senti très tôt. Mes clients viennent des Kivu mais j’en exporte aussi dans les autres régions du pays », se réjouit-il.
Malgré les fortunes qu’ils ont amassées en temps de guerre, les membres vieillissants du G17 n’ont pas réussi à construire le barrage qui aurait pu enfin fournir de l’électricité à Butembo.
Leurs enfants semblent s’être promis de faire mieux.
Sur le plan économique, la situation de Beni est diversifiée.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie du territoire vient le commerce, puis la petite industrie et la pêche. Pour rappel la pêche se développe sur le lac Edouard qui couvre une superficie de 2.240 km2, dont 1.630 km2 se trouvent au Congo (73 %) et 600 km2 en Ouganda (27 %). Il se trouve dans la zone ouest du Rift africain situé à une altitude de 914 mètres.
LANOTTE, Olivier, République Démocratique du Congo. Guerres sans frontières. De Joseph-Désiré Mobutu à Joseph Kabila, Collection Livres du GRIP, n°266-268, GRIP, Bruxelles, 2003, p.156
HAMULI KABARUZA Baudouin, et al. , La société civile congolaise. Etat des lieux et perspectives, Editions colophon, 2003, p. 18
RENE, François, et DANIEL, Patrick, Archives de documents de la FAO. Les ressources halieutiques du lac Edouard/Idi Amin, Recueil de documents présentés à la Consultation technique des lacs Edouard et Mobutu partagés entre le Zaïre et l'Ouganda, 17-21 septembre 1990, Kampala/Ouganda. Disponible sur : http://www.fao.org/docrep/005/AC758F/AC758F04.htm visité le 15 juin 2008
L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.
De toutes ces cultures, celle du café était la base économique du territoire de Beni, il y a deux décennies.
Malheureusement, les plantations ont été décimées par la trachéomicose. Quelques centres de recherche et Organisations Non Gouvernementales (ONG) cherchent à contourner ce problème en vulgarisant d'autres variétés de caféiers résistant à la maladie.
Il s'agit du Centre de Formation et d'Animation pour un Développement Solidaire (CEFADES) de l'Université Catholique de Graben/Butembo et du Syndicat des Défenses des Intérêts Paysans (SYDIP).
S'agissant du commerce, celui-ci est parti de bases fragiles, car il est fondé sur l'exportation des produits agricoles et forestiers et l'importation des produits élaborés à partir du Moyen Orient.
La quasi-totalité des magasins et boutiques est tenue par les Nandes. Ils ont leur sièges commerciaux à Butembo, une ville proche et située à 54 km de Beni ville. L'importance du territoire de Beni, sur le plan socio-économique, est liée d'une part à l'exportation des cultures industrielles et du bois de la forêt équatoriale, mais également aux usines de café, de papaïne et d'autre part de services publics.
Ce commerce constitue la raison d'implantation de plusieurs services comme l'Office de Douanes et Accises, l'Office congolais de Contrôle, l'Office National du café, ... À ce titre Omer Kambale Mirembe nous décrit ce qui suit :
À cet égard, leur contribution dans la reconstitution de l'histoire des Nandes est appréciable. Ils auront permis d'établir les origines orientales de ce peuple, à partir de la présence dans leurs rites et mythes, du vocabulaire spécifique aux attributs géographiques de cette région qui se manient avec dextérité dans les traditions ancestrales.
Donc, l'empire de kitara fortifiée, rappelle les circonstances mythiques de la traversée d'ishango les noms de leurs premières habitations, font état du climat social ambiant du lac Edouard où est partagés entre l'Ouganda, et la République démocratique du Congo.
Le cas des villages mixtes créés par force en période coloniale reste palpable par la présence des adjectifs nouveaux et anciens, dans la terminologie des agglomérations.
L'attachement des populations Nande à leur passé se manifeste à travers la ré-appropriation de nom Kitara leur nom d'origine.
Écrit par Adirodu Roger avec concours rédactionnel de son conjoint Kavugho Maliro Eveline via le Portail d'Over-Blog à catégorie de Cyber-Notes
Dans la chefferrie de Bashu ; Le nouveau chef de localité de kivuwe le mwami KASEREKA TAVUYA KIHOMWA rigene a pris ses fonctions
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Nouveau chef coutumier dela localité kivuwe le mwami KASEREKA TAVUYA KIHOMWA rigene en République démocratique du Congo
Quelques semaines après sa désignation par la coutume, l'actuel CHEF de la localité de kivuwe le mwami KASEREKA TAVUYA KIHOMWA rigene qui a pris le pouvoir après le decin de son père KIHOMWA KAWA , c'est alors hier samedi 23 septembre 2023 que ce nouveau jeune chef avec une couronne du pouvoir a sa tête a réussi d'organiser une assemblée générale avec tous ses capita de la localité de kivuwe , l'objectif de cette assemblée était de prendre les mécanismes pouvant permettre le bon déroulement de son installation officielle ( inauguration) par les autorités coutumières et administratives de la province du Nord Kivu en passant par le chef de la chefferie de BASHU le mwami ABDOU KALEMIRE.
Étant encore nouveau à la tête de la localité puis éprouvé des moyens ce chef a fait recours au jeune notable de cette localité et candidat à la députation provinciale l'honorable KAKULE KYATUMBA JEAN LOUIS pour assurer la restauration de cette enssemblée , sourire aux lèvres du nouveau mwami a vivement saluer cet acte.
À ce jour, une grande partie de la chefferie de Bashu dans le territoire de Beni est touchée par l’activisme de groupes armés.
Notre source dans cette partie de Beni térritoire révèle que, cette situation est souvent à la base d'un déplacement de plusieurs habitants vers des milieux jugés sécurisés.
Nombreux de ces déplacés ont abandonné leurs champs pour se concentrer dans la ville de Butembo et d'autres agglomérations.
La production baisse et les prix de plusieurs denrées alimentaires ont galopé. D’autres produits agricoles deviennent rares sur le marché.
Une situation qui, selon le directeur de l’organisation paysanne Association des producteurs agricoles de Vuhimba, Deogratias Kambale Kamavu, freine le développement de la région :
« L’insécurité fait que dans la chefferie de Bashu, les gens ne travaillent plus. Par exemple en ce qui nous concerne, en 2020, nous avions des champs de riz au niveau du Graben.
Nous avions entreposé autour de cent tonnes de riz paddy. Mais alors en 2021, nous avions entreposé zéro kilo puisque les paysans n’ont même pas eu le temps d’aller récolter leurs paddy au niveau du Graben.
Donc aujourd’hui, je peux dire que c’est la famine. Un sac de riz blanc nous le vendions à 74 dollars.
Aujourd’hui le même sac de 100 kilos revient à 120 dollars au niveau de Vulambo ».
En ituri-Rdc ; Les habitants de la collectivité de Banyali Tchabi peuvent tourner leur dos à la Monusco ?
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Photo dela vie sociale de la collectivité deBanyali Tchabi situé en térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
↪️📑Au cours d'une réunion organisée entre la population et les notables dela collectivité de Banyali Tchabi samedi 23 septembre 2023, la population locale évalue négativement la mission onisienne dans leurs entités situé dans le térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Selon les informations en notre possession, dépuis leur installation dans cette partie rien ne s'est réalisé.
Par exemple nous pouvons citer ces projets de réhabilitation des routes des déserte agricole, la construction des écoles, Antenne réseau, le marché et d'autres, sinon ils restent dans leurs carrés sans la collaboration avec la population.
Paralleur les participants à cette rencontre ont également montrés leurs mécontentement face à ce qu'a fait montre la MONISCO, ils s'expriment l'un après l'autre dans ces écrits pop réalisé par votre reporter.
Notre équipe de rédaction qui ont participé à cette réunion noté que, plus de douze mille déplacés ont regagné depuis le début de cette année leurs villages d'origine dans la chefferie de Banyari Tchabi, à environ 120 kilomètres au sud de Bunia dans le territoire d'Irumu (Ituri).
Selon des sources concordantes, ce retour progressif est du à l'accalmie observée dans la région, à la faveur des opérations militaires conjointes FARDC-armée ougandaise contre les rebelles des ADF, mais aussi grâce à la présence des casques bleus de la MONUSCO.
Cependant, la plupart de ces retournés n’ont pas d’abris. Ceux qu’ils avaient ont été détruits ou incendiés par les groupes armés.
Selon le constat des leaders communautaires locaux, aucune attaque d’hommes armés n'a été enregistrée depuis le début de cette année dans cette entité coutumière.
Cette situation a encouragé le retour progressif des déplacés en provenance de la chefferie voisine de Walendu Bindi, de Komanda à une centaine de kilomètres de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Ces retournés sont estimés à ce jour à plus de douze mille personnes.
Ils sont installés dans trois groupements :
Boyo
Tondoli
Baley.
Les autorités coutumières locales saluent les efforts des forces conjointes FARDC-UDF ainsi que des casques bleus de la MONUSCO pour le rétablissement de la paix au sud d’Irumu.
Elles demandent au Gouvernement de consolider cette paix relative, car la présence des rebelles des ADF est toujours signalée au fond de la foret.
Cette présence empêche ces retournés d’entreprendre les activités agricoles dans les zones reculées.
Elles demandent également au Gouvernement de construire des abris de fortune à certains retournes dont les maisons ont été incendiées par les ADF et aussi de réhabiliter l’hôpital de Tchabi ainsi que des infrastructures scolaires détruits pendant la guerre.
D’autres déplacés de Tchabi qui se disent prêts à retourner dans leurs milieux sollicitent l’appui logistique du gouvernement provincial.
« C’est la présence des forces de la mutualisation UPDF-FARDC qui ont fait un grand travail pour éloigner les groupes armés.
Les incursions, les menaces de tueries ont sensiblement diminué dans la région. Même les pillages des vaches par certains groupes armés ont aussi diminué. Il y a un grand progrès, la stabilité », a fait savoir Mgr William Bahemuka.
Les marchés communautaires de vivres de Busio et de Boga-Centre ainsi que les structures sanitaires fonctionnent normalement et attirent des gens de toutes ces entités et d’ailleurs.
Ce qui favorise la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre les différentes ethnies, rapportent des sources concordantes.
Airtel l'une d'entreprises de télécommunication qui attire le grand public en République démocratique du Congo
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Une maman commerçante d'Airtel agence de Beni situé vers la partie est dela République démocratique du Congo en Afrique centrale
↪️📑En prenant part à un dialogue et à un échange, les jeunes apprennent à influencer de façon constructive le monde qui les entoure » avec Airtel.
Anthony Shiner, directeur commercial du groupe Airtel Africa, a déclaré : « C'est un fait bien connu que les jeunes sont essentiels à la réalisation du potentiel de l'Afrique.
Plus de 60 % de la population africaine a moins de 25 ans - et renforcer cette nouvelle génération va transformer l’avenir du continent.
À travers cette campagne, nous réaffirmons l’engagement d’Airtel Africa à faire progresser les jeunes Africains en leur fournissant la connectivité nécessaire pour transformer chaque situation en opportunité ».
La campagne « Au-delà de l’imagination » souligne le statut d’Airtel Africa en tant que facilitateur des rêves et des ambitions des jeunes, quels qu’ils soient.
À cette fin, la campagne cherche à célébrer l’énergie, la créativité et l’innovation des jeunes africains.
Airtel Africa, l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications et d’argent mobile, présent dans quatorze pays d’Afrique, a lancé une nouvelle campagne de marque axée sur l’établissement d’un lien émotionnel plus profond avec la jeunesse africaine.
La campagne comprend un nouveau slogan pour Airtel Africa : « Au-delà de l’imagination ».
Elle repose sur l’idée qu’en Afrique, l’imagination est la seule qualification qui compte et met en évidence le rôle d’Airtel Africa dans l’exploitation de ce potentiel en fournissant des solutions pertinentes aux consommateurs qui améliorent l’inclusion numérique et financière.
Faire des transactions instantanées
Utilisation de Airtel Money App.
Comment ça marche ?
Envoyer et Recevoir de l'argent
"Envoyer de l'argent avec Airtel Money à partir de son téléphone sans se déplacer… Suivre les instructions qui défilent pour en savoir plus"
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FAQ Self PIN Reset
1. Le service général offert par Airtel
La structure et le fonctionnement des services sont organisés de manière à permettre à cette entreprise de téléphonie cellulaire de réaliser ses objectifs.
Il s'occupe de :
- L'émission et la réception des appels ;
- L'envoi des SMS ;
- L'envoi des messages vocaux ;
- Des appels en conférence ;
- Des appels en groupe ferme ;
- Flex, Pay ;
- Cpourtoi.
Le service client avec autant de possibilité d'information allant de l'actualité au loisir.
Pour une entreprise modeste, les problèmes à résoudre, le gain de temps et la complexité du travail exigent l'existence d'une structure permettant la coordination de différentes parties qui composent l'entreprise.
Ce qui implique une division et parcellisation des tâches et des responsabilités de chaque service.
2. Service Client
Le service client est subdivisé en deux principaux pôles, à savoir :
- Le Walkie : c'est le contact direct avec le client (contact physique)
- Le call center : le contact à travers le téléphone avec les clients.
3. Corporate ou affaires
Ce service s'occupe des grands clients de la société Airtel, qui, non seulement sont eux-mêmes consommateurs des produits Airtel, mais redistribuent à leur tour ces produits.
Les plus en vue sont :
- RADIOCOM ;
- CHRISTIAN YUMBA ;
- Et autres grossistes appelés D.A, dans le jargon Airtel, qui veut dire : « Distributeurs Agréés ».
En dehors des distributeurs agréés, Airtel traite également avec les sociétés de la place. C'est notamment :
- TFM ;
- DCP ;
- MALTA FORREST ;
- OFIDA.
4. Le service Marketing
Le service marketing s'occupe de la publicité et la promotion des produits de la société Airtel, ainsi que des activités consistant à améliorer l'image et la marque au public.
5. La Direction des Finances
Elle représente le tableau de bord de la société en matière des finances.
Elle gère le patrimoine de la société à l'aide de l'outil comptable qui assure le contrôle de tous les biens matériels, autorise les différentes sorties des fonds de la société et s'occupe de la passation des écritures comptables et analyse les différents comptes.
6. Le service technique
Il s'occupe des activités techniques relatives à l'accomplissement de la production, notamment le contrôle de la qualité du service, la maintenance des équipements informatiques et/ou du charroi automobile selon la spécialité du technicien.
La direction des ressources humaines
Elle est la porte d'entrée et de sortie de la société.
Elle s'occupe de :
- L'encadrement du personnel ;
- Le recrutement ;
- L'évaluation du personnel ;
- La motivation du personnel ;
- La rémunération du personnel.
La direction des ressources humaines
Elle est la porte d'entrée et de sortie de la société.
Elle s'occupe de :
- L'encadrement du personnel ;
- Le recrutement ;
- L'évaluation du personnel ;
- La motivation du personnel ;
- La rémunération du personnel.
Description de l'entreprise
CELTEL RDC a été l’une des premières sociétés de télécommunications en RDC introduite en 1999 et a transformé la téléphonie en facilitant l’accès d’une bonne partie de la population au téléphone portable.
En septembre 2007, le Group Celtel a adopté un nouveau nom, Zain (en arabe et cela veut dire «beau, bon et merveilleux») unifiant ses différentes marques dans 22 pays.
Au cours d’un point de presse tenu le 9 décembre 2010 à Kinshasa, le directeur général de Zain Congo, Antoine Pamboro, a annoncé que cette entreprise de téléphonie cellulaire est débaptisée «Airtel».
Les actions africaines du groupe Zain international ont été rachetées par Bharti airtel Limited, un groupe indien.
Début du christianisme dans la chefferie de Walendu-Bindi date dépuis l'époque coloniale ( Congo-Belges )
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Église catholique dela parroisse sainte famille de Gety-Mission localisée dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
Avec l’arrivée des colonisateurs et missionnaires, Européens à l'époque les religions catholique et protestante ont pénétré le territoire, parfois de manière brutale en détruisant les objets de culte traditionnels avec une volonté d’évangélisation des populations locales.
En vue d'aborder l'étude de quelques associations considérées comme ayant la tendance religieuse, il a été nécessaire dans ce chapitre de présenter d'abord le milieu d'étude, puis de passer en revue l'historique du christianisme dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Alors ; Les points suivants peuvent être retenus.
Physiquement ; Actuel chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi est occupé en majorité par les Ìndrŭ, l'une d'ethnies se trouvant à l'Est de la RD. Congo.
Cette entité coutumière quoi qu'étant occupés par un peuple quasi homogène présentent des diversités sur le plan physique, démographique, administratif, social et économique.
Dans leur évangélisation, ils ont connu trois périodes essentielles, chacune ayant des caractéristiques propres.
La période précoloniale marquée par la tradition orale est celle pendant laquelle la population vivait les pratiques religieuses traditionnelles.
Cette période a connu les expéditions de différents explorateurs occidentaux qui se sont intéressés plus à la côte occidentale du Congo dans la recherche des matières premières et la découverte des certains cours d'eau.
Article détaillé
↪️📑Dans ce sens, en chefferrie de Walendu-Bindi le prémisse du christianisme en provenance de l'ouest du Congo Belges, a subi notamment l'influence des missionnaires basés surtout à Léopold ville, actuel Kinshasa, et à Kampala en Ouganda où l'église anglicane a dominé l'ouganda.
Les missionnaires chrétiens introduisirent l’idée que les esprits ancestraux étaient des démons qui devaient être chassés pour que triomphe le véritable Dieu et s’accomplisse le salut promis à travers Jésus-Christ.
En outre, l’administration coloniale belges soutint l’évangélisation missionnaire en promulguant, en 1912, àl' ordonance, qui bannissait les pratiques traditionnelles.
Cependant, malgré la flexibilité et l’ouverture du culte, les obstacles apparus durant la période coloniale freinèrent la pratique qui, bien que ne disparaissant jamais totalement, s’affaiblit en se transférant dans des lieux et à des moments (nocturnes) qui pouvaient lui garantir une certaine confidentialité.
À quoi va s'atteler la nouvelle religion dans la région ?
Trois principaux axes des combat vont préoccuper les nouveaux dirigeants au sein de la chefferie :
- L'implantation et le renforcement du pouvoir et de l'administration coloniaux sur toute l'étendue de la chefferie en étroite collaboration avec l'autorité ecclésiastique mais sans aucune prétention d'annihiler totalement le pouvoir du Mwami et de ses notables ;
- Le démantèlement de toutes les croyances, mythes, pratiques, rites, modèles et invocations « paganistes », « primitives », « sauvages », « sorcières », « indigènes », « païennes et « diaboliques » au sein de toute la population et instauration d'un modèle des croyances axées sur des valeurs chrétiennes strictement européennes.
Ainsi, chaque converti à la nouvelle religion est baptisé sous un nouveau nom, le nom de son saint patron qui guide ses pas sur la terre et qui plaide et plaidera pour que son protégé parvienne au ciel, après sa mort.
C'est cette phase qui a contribué à l'acculturation de Walendu-Bindii.
On lui a ravi à certains niveau : ses croyances, ses modèles, ses chants, ses rites et pratiques, bref, il a perdu son identité et son histoire. Hélas !
-La formation en alphabétisation, en règles d'hygiènes, en méthodes culturales et le tracé des routes : c'est avec la colonisation belge que les premières chapelles-écoles (où l'on apprend à lire, écrire, mémoriser le catéchisme catholique) furent construites ; les premières installations sanitaires, c'est-à-dire des latrines avec orifice circulaire dont la profondeur dépassait rarement deux mètres virent le jour, des champs monoculturales des patates douces surtout et des boisements furent imposées à tous au sein de la chefferie de Walendu-Bindi et que les premières voies de communication routière furent tracées.
Le mandat belge et l’Église catholique
Au début du mandat belge en 1916, l’Administration reprit la politique de «contrôle indirect» sur les sujets Ìndrŭ et continua de s'appuyer sur les autorités en place, c’est-à-dire le mwami et l'aristocratie. Le gouvernement colonial belge confia définitivement à l’Église catholique tout le secteur scolaire et le domaine de la santé.
L’arrivée des prêtres de la Société des Missionnaires d’Afrique, dite des «Pères Blancs», en 1931 vint bouleverser la vie des autochtones, car l’Église catholique entreprit l’évangélisation massive des habitants et tenta d’éliminer toute concurrence.
En réalité, personne ne sait exactement quels sont les adeptes de la religion traditionnelle animiste ; la plupart des Ìndrŭ qui consultent les devins, les faiseurs de pluie, les sorciers, etc., portent des noms chrétiens et ont été baptisés chrétiennement.
Dès leur arrivée, les Pères Blancs introduisirent l'alphabet latin et plus tard, le français et latin devinrent les langues d'enseignement. Grâce à l’étroit contact qu’ils développèrent auprès des populations autochtones, les missionnaires ont vu leur implantation facilitée : en parlant le français et swahili, en s’intégrant aux Ìndrŭ, ils ont réussi à acquérir une très forte influence sociale, économique, mais également politique.
L’appartenance à la religion catholique devint un critère incontournable pour accéder ou rester dans la fonction de chef. Évidemment, beaucoup de «chefs païens» se convertirent à la religion catholique. Signe éclatant de l’implantation du catholicisme à Kibali-Ituri: en vingt ans, plus de 60 % des Ìndrŭ devinrent catholiques.
Le français demeura la langue officielle, car, la plupart des missionnaires étaient francophones (ou wallons).
Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands, d’origine plus modeste que leurs collègues francophones (ou wallons), s’identifia davantage aux Ìndrŭ et entreprit de former une contre-élite au sein dela population locale, et leur apprit le français et swahili.
Ces derniers devinrent les leaders de la «nation Ìndrŭ» et s’impliquèrent dans la politique active.
- La politique linguistique belge
Contrairement à la France qui s'est toujours dotée d’une politique linguistique coloniale élaborée, portant sur l'imposition du français et l'éviction des langues indigènes, la Belgique eut une attitude différente.
La Belgique était un petit pays aux moyens plus limités et sans tradition coloniale.
Pratiquant une administration indirecte («contrôle indirect»), elle accorda aux langues africaines une place importante dans la gestion des colonies et laissa l’entière initiative en matière d'éducation aux missionnaires.
De plus, la Belgique était pays bilingue (français-néerlandais) aux prises avec des populations francophones et néerlandophones, qui s'opposaient à différents points de vue, notamment en éducation et en administration.
C'est le début de l'évangélisation dans cette partie de Kibali-Ituri.
Donc, à vrai dire, la majorité des Ìndrŭ sont des chrétiens, dont 43 % de catholiques et 37 % de protestants. On compte aussi de 10 % d'animistes.
Parmi eux, soixante-cinq pourcent de la population on reçu une formation scolaire.
À plus de celà, le peuple Ìndrŭ est donc monothéiste malgré sa croiyance en l'existance d'une multitude d'esprit (des eaux), des motagnes, des cimetières etc...
🇨🇩.Sorodho de son côté, qui fut le chef spirituel au vu de ses miracles.
Le succès de son syncrétisme était un sérieux obstacles à la propagande du christianisme. Il fut arrêté à plusieurs reprises, dit-on, et réussi plusieurs fois à sortir miraculeusement des prisons.
Ce syncrétisme se rèvéla comme une résistance à la colonisation.
En réalité, personne ne sait exactement quels sont les adeptes de la religion traditionnelle animiste; la plupart des Ìndrŭ qui consultent les devins, les faiseurs de pluie, les sorciers, etc., portent des noms chrétiens et ont été baptisés chrétiennement.
Mais malgré tout ça, l'apport du christianisme et de la colonisation a réussi à transformer cette famille africaine qui est passée du lignage à la conjugalité monogamique considérée aujourd'hui comme base de l'organisation sociale.
Quelques-unes des églises aux quelles ils appartiennent sont !
QUATHOLIQUE, 11e CAC, CECA 20, CE 39, CBCA, NZAMBE MALAMU, TÉMOIN DE JEHOVAT, CNCA, MULIMA-SINAÏ, KAUDISME, CDA.
La République démocratique du Congo est un pays où la religion occupe une place très importante. Il est difficile de chiffrer exactement l’importance des différentes confessions.
Avec la présence des hommes blancs, GETY s'est développé, autour d'un grand centre hospitalier et une paroisse saite famille implantés dans le milieu vers les années 1967 par les missionnaires Catholique venu dela sous région de Bunia, àl'époque colonial, dont le but été d'évangéliser toute population vivant, dans les cinqs groupements, dans cette entité coutumière.
Au début du XX e siècle, les Pères Blancs (Missionnaires d’Afrique) fondent dans la région del' ITURI, de nombreux postes missionnaires, avec écoles et dispensaires.
Ce sont, principalement des chrétiens, convertis, par les missionnaires des colons belges, à partir des années 1934.
Au début du XXe siècle, environ 80 % de la population du Plateau Central (et bande côtière) était christianisée ; des villages séparés pour catholiques, protestants et non-chrétiens étaient formés partout.
Une partie croissante des jeunes chrétiens fréquentait des écoles missionnaires et apprenait le swahili, et le français langue officiel del'administration belges.
Dans presque tous les villages enquêtés, par notre équipe de rédaction, il a été reconnu la présence d'une ou plusieurs confessions religieuses dans ou à proximité du village.
Ces églises ont pour rôles : d'enseigner l'évangile et la morale divine, adoucir les moeurs, promouvoir des microprojets de développement, surtout dans le domaine de la santé et de l'éducation.
Car les quelques écoles et structures sanitaires identifiés dans le milieu émanent, de ces confessions religieuses et ONG.
La première mission catholique en chefferie de Walendu-Bindi fut implantée à Gety-Mission en 1934.
Mais, il faudrait savoir que, la plus part des Ìndrŭ, se sont attachés, aux cultes traditionnel sous pré-textes dela danse d'un dieu de SORODHO un ancien vieux sage du peuple ÌNDRŬ, qui a préfèrés, le Dieu noir, bienveillant.
La culture des Africains était la principale cible de l'oeuvre missionnaire qui y avait repéré une barrière qu'il fallait absolument briser en vue de mieux asseoir sa domination.
Toutefois, il convient de relever que, les Ìndrŭ contrairement aux Bantou, n'avaient pas adhéré au message évangélique de façon massive en raison de la solidité de leur système religieux contre lequel les missionnaires avaient engagé une croisade.
Il faut rappeler que tout cela se faisait par contrainte, sur base des coups des fouets et des brimades.
Beaucoup d'hommes perdurent leurs vies au cours de ces travaux forcés.
La période coloniale, par contre est marquée par la concurrence des missionnaires catholiques et protestants.
Les uns se sont heurtés aux difficultés climatiques qui ont occasionné leur mort massive, alors que les autres, considérés comme étrangers, ont connu des difficultés liées non seulement à la marginalisation financière par le pouvoir colonial mais aussi au leadership.
Durant cette période, dans le Kibali-ituri et en térritoire d'Irumu en particulier, les oeuvres missionnaires catholiques ont été débutées essentiellement par les missionnaires de Sacré-Coeur de Jésus.
Abandonnées par ceux-ci, à cause des diverses difficultés rencontrées, elles ont été poursuivies par les pères assomptionnistes.
Du côté protestant, les missionnaires semblent aussi avoir gagné du térrain par rapport aux autres.
La période postcoloniale est marquée par les crises sociales, économiques et politiques auxquelles les missionnaires ont été confrontés.
Elles ont été causées par le pouvoir dictatorial régnant dans les années 60 et 70. Ces églises classiques dirigées par des missionnaires concurrents, se sont retrouvées défiées par les mouvements messianiques, les églises évangéliques ou de réveil.
Dans les territoires d'Irumu les églises évangéliques C.E.E ou de réveil sont portées par les agents de l'administration publique qui proviennent de l'ouest du pays.
Outre les différentes mesures liées au programme d'ajustement structurel des années 80, les crises sociales, économiques et politiques de la deuxième république sont également évoquées parmi les causes de l'éveil du mouvement associatif au Congo.
En ituri et surtout dans la chefferie de Walendu-Bindi, cela a été renforcé par l'oubli du pouvoir central qui a presque tout abandonné à la population, mais celle-ci a été épaulée par les confessions religieuses et les oeuvres réalisées par ces dernières.
Ce qui marque pour nous le début effectif des activités de la société civile dans ces deux territoires.
L’ATTITUDE DES AUTOCHTONES À L’EGARD DES MISSIONNAIRES CATHOLIQUES
L’accueil des missionnaires par les autochtones était favorable mais pas totalement, surtout que les chefs coutumiers et villagois se sont faits baptisés mais avec la résistance.
Pour parler del'église catholique par-exemple !
Le christianisme catholique
- Le rôle de l'Église catholique
L’Église combattit aussitôt la religion traditionnelle (païenne) basée sur le culte des ancêtres et mit tout en œuvre pour affaiblir, puis supprimer la théocratie des paysans.
Adoptant les pratiques des autorités civiles belges, l'Église catholique favorisa les considérés comme les «élites» du pays.
Elle assura leur «conversion» au catholicisme en leur enseignant qu’ils formaient surtout les hema «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les les Ìndrŭ et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination.
En somme, culturellement homogénéisés et biologiquement mélangés, les deux groupes vivaient dans une certaine complémentarité sociale, certes quelque peu inégale, mais maintenue dans une certaine cohésion nationale dynamique.
Par ailleurs, situé à l’écart des grandes voies naturelles de communication, les Ìndrŭ, échappa aux raids des chasseurs d’esclaves (ce qui explique aujourd'hui la grande densité de la population) et, jusqu’au XIXe siècle, aux grands explorateurs européens.
C’est à l’époque colonial belges, en 1934, que les premiers missionnaires catholiques s’installent dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Nos sources entre-coupeé renseignement que, les « pères blancs » établissent la première paroisse, celle de Gety-Mission, après la première guerre mondiale 50 ans plus tard.
On peut encore y voir la première croix dela chefferie de Walendu-Bindi
Les paysans ne vont vraiment se convertir au christianisme que beaucoup plus tardivement, après la seconde guerre mondiale, sous l’occupation belge. En 1922, il n’y avait que 14 500 baptisés, en 1937 on en comptera 25000 et en 1957 selon l'église catholique implaté dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Sous la domination écransate des belges, l’église catholique, par ses missionnaires et son clergé, a vigoureusement combattu la religion traditionnelle du pays, considérée comme barbare, puis a élargi son influence grâce à ses activités éducatives, sociales et sanitaires.
Elle a été en charge de l’enseignement primaire dès 1934, et a fait bâtir dispensaires, orphelinats etc.
Sa présence reste aujourd’hui encore très forte et très visible. Il y a dans chaque, village ou petit bourg du fin fond des collines au moins une église, une vie paroissiale, et souvent un dispensaire, une école catholique, etc.
Une grande partie des habitants se rend à la messe tous les jours, à la pause du midi ou le soir en sortant du travail ; le dimanche, ce sont des foules nombreuses qui se dirigent vers les églises.
Le protestantisme a pu se développer grâce à l’apport de riches congrégations européennes ou américaines ; il n’avait pas connu pareil soutien durant l’époque coloniale.
C’est après l’indépendance, notamment pendant la guerre et les années 1996, qu’il a connu un important essor en résistant à la politique de Zaïrinisation du président dictateur Mobutu Sese Seseko.
Félix Tsisekedi l’actuel président dela République démocratique du Congo, est un catholique fervent et l’on assiste aujourd’hui à un retour de la religion dans la sphère politique. Son slogan de campagne, en 2018, était « Totonga Mboka na biso na Nguya ya Nzambe en Lingala », ce qui signifie « construisons notre pay par la grâce de Dieu ».
Les croyances anciennes
Asili est souvent traduit par « dieu », mais ce n’est pas tout à fait exact, le mot représente surtout la puissance divine.
Pendant la période monarchique et avant la venue des colonisateurs, les Ìndrŭ adoraient cette puissance divine et créatrice que l’on célébrait par différents cultes, notamment celui de kagawa le plus connu.
Les évangélisateurs, pour leur part, emploieront plutôt le mot swahili de « Mungu » pour parler de Dieu.
Dans certaines régions, des pratiques de sorcellerie sont encore relativement présentes.
Si les religions monothéistes les ont, bien sûr, vigoureusement combattues, de nombreux habitants de Walendu-Bindi continuent à s’y adonner, notamment dans la région de encêtres.
Un bon nombre de Ìndrǔs sont christianisés dépuis le 19 siècle sous l'influence de missionnaires catholiques et protestants, et portent des prénoms bibliques.
Malgré cette situation, le mode de vie traditionnel joue toujours un rôle important dans de nombreuses communautés Ìndrŭ.
Les Ìndrŭ sont christianisés, mais beaucoup conservent croyances et pratiques traditionnelles, dont un culte à la déesse créatrice du monde.
D'après divers documents culturels, chez les Ìndrŭ, prénom que porte un garçon ou une fille n'est pas le résultat d'un libre choix des parents mais est fixé en fonction des circonstances de la naissance de l'enfant.
Donc, les prénoms sont déterminés par les circonstances accompagnant la naissance, notamment le jour de naissance, le sexe de l'enfant, le rang dans la lignée, l'heure de naissance, la gémellité, voire la présentation céphalique ou caudale de l'enfant, l'existence ou non de fausses couches ou de mort-nés auparavant chez la mère.
De toute les façons, avant même l'arrivée du père Michel, Steves, St. Serges, Malaki, et Hamel dans la paroisse de Gety-Mission, les missionnaires s’occupaient de la pastorale et de l’évangélisation dela population autochtones.
Il y avait surtout des Pères blancs et des prêtres du Sacré dans la paroisse où ils exerçaient leur apostolat.
On pouvait également voir des prêtres venus de Bunia, des religieux et religieuses, des couples représentant les familles en provenance du diocèse de Bunia.
S’adressant souvent aux chrétiens, ils les a invitées à se nourrir de la prière quotidienne, l'amour, la méditation de la Parole de Dieu et le bon témoignage pour renforcer leur foi, afin de devenir réellement une Eglise domestique qui annonce la Bonne Nouvelle.
Àl'époque le père Michel était considérée par certains chrétiens comme Philosophe de formation missionnaire catholique.
Ils affirment que, le père Michel leur disait ce qui suit ; Le sacrement du mariage est une vocation ; d’où la nécessité d’une bonne préparation avant de s’y engager car ce sacrement n’est pas une convention ou un simple consentement ; il s’agit plutôt d’un plan de Dieu.
Lui et ses équipes poursuivaient les objectifs qu’ils se sont fixés : réconcilier les communautés et retrouver une cohésion sociale.
À travers les activités sportives et les rencontres en tout genre, il s’est agit de rassembler les habitants autour du vivre ensemble, de la cohésion sociale ; appeler à marcher ensemble sous des banderoles pour réclamer la paix.
La question des relations entre la population et l’Église à l'époque ne devrait tenir compte de tous ces éléments qui s’entremêlaient étroitement.
Le père Michel lui-même en était très conscient.
Il faut également noter que, la prière en famille et le dialogue sincère, le pardon et la réconciliation, l’éducation des enfants à la vocation au sacrement du mariage dès le jeune âge, était aussi souhaitée par les pères blancs d'Afrique.
De son côté ; Hervé Hamel ; Le curé de la parroisse sainte famille de Gety dans l'ancien temp, invitaient tous les chrétiens à répondre massivement dans la messe.
La dimension œcuménique est très importante pour donner aux jeunes générations des exemples concrets de dialogue entre chrétiens.
Le dialogue interreligieux et celui avec les non-croyants catholique offrent l’opportunité d’expérimenter l’amitié sociale à laquelle le Pape Jean Paul II nous invité.
Pour lui, l’expérience du passé montre qu’il y a même la présence des amis d’autres Confessions chrétiennes.
Selon les récits de maman Jeannette Androsi coriste dans l'ancien temp à la cheppelle de localité Matafu, révèlent que, dès l’époque coloniale, il était normal de respecter celui qui portait une soutane. Aux moines et aux prêtres étaient réservés un accueil spécial et un plus grand respect.
Dans ses propos recueillis à Matafu par Adirodu Roger son enfant dans les années 1994 ; Elle, avait dit que, comme pour les moines et les frères, les vêtements des sœurs aussi varient en fonction de la congrégation religieuse d’appartenance.
GETY-MISSION, UNE PLACE DE CHOIX
Dépuis sa création, la parroisse sainte famille de Gety-Mission dépend du diocèse de Bunia.
Elle fut la deuxième en territoire d'Irumu après celle de Badiya fondée en 1931 selon l'église catholique.
Jusqu’en 1957, elle était la seule la plus proche du chef-lieu du térritoire Gety-Etat à l'époque.
Ainsi les missionnaires contactaient plus aisément l’autorité coloniale.
Mais pourquoi le choix de Gety-Mission avant Gety-Etat ?
Certaines sources contacté à ce sujet pensent qu, le centre de Gety-Mission avait été un moment le lieu de recrutement d’ouvriers de mine selon les informations en notre possession.
C’est pourquoi le tronçon Gety-Mission-Bavi était qualifié de “ route des mines.
”. Les ouvriers recrutés allaient à Mbogu, Olongba, Opili pendant que les prospections se poursuivent dans les contrées du groupement Bavi.
La position géographique, le climat et la démographie furent des indicateurs positifs de l’implantation del'église catholique.
Végétation
La forêt de montagne qui existait a cédé place à une végétation d'Eucalyptus plantés et quelques arbres ornementaux comme le sopin, le cèdre ainsi que d'autres arbres fruitiers. Il est planté pour ses fruits délicieux.
Ainsi les tournées furent multipliées dans les villages environnants. Ce poste de mission situé dans la partie Ouest de Gety-Etat à 1.5km du chef-lieu dela chefferie de Walendu-Bindi portera le nom de “ Paroisse sainte famille ”.
Les Pères du Sacré-Cœur
La première mission fondée par eux au Congo date de 1897 à Kisangani : la Mission St Gabriel. Ils avaient pour mission d’évangéliser la région comprenant les bassins du Lualaba, de l’Aruwimi actuel rivière ituri, de la Lindi jusqu’au pied du mont Ruwenzori.
Les prêtres du Sacré – Cœur, premiers pionniers de l’évangélisation du milieu étaient, certes, attirés par la démographie et le climat.
Une fois relevés par les pères blancs d'Afrique, leurs rapports et leurs projets serviront de base aux nouveaux venus. Ceux-ci ne tarderont pas à s’y installer.
Avant de s’installer définitivement à Gety Mission, les pères auraient plusieurs fois ramené la terre du village Munobi à Gety-Mission, peut-être pour des raisons d’étude de pédologie !
Tout compte fait, elle était fertile et bonne pour les briques. Ils entameront les travaux de construction en durable grâce à la presse-brique empruntée à l’administrateur du térritoire juste après l’érection d’un hangar non loin des latrines de l’E.P Anjikye.
Selon certaines sources del'église catholique qui nous livre cette information, la toute première église catholique a vue le jour à Munobi !
Il fut un centre d’accueil des candidats à la conversion, des fidèles des contrées lointaines pendant les moments des fêtes religieuses.
Grâce à l’aide des missionnaires, la paroisse Sainte Famille de Gety-Mission a ouvert des écoles un peu partout, pas pour des enfants autochtones en travers la chefferie de Walendu-Bindi.
- Le rôle de l'Église catholique
L’Église combattit aussitôt la religion traditionnelle (païenne) basée sur le culte des ancêtres et mit tout en œuvre pour affaiblir, puis supprimer la théocratie des paysans.
Adoptant les pratiques des autorités civiles belges, l'Église catholique favorisa les considérés comme les «élites» du pays. Elle assura leur «conversion» au catholicisme en leur enseignant qu’ils formaient les «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les Ìndrŭ et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination.
En somme, culturellement homogénéisés et biologiquement mélangés, les deux groupes vivaient dans une certaine complémentarité sociale, certes quelque peu inégale, mais maintenue dans une certaine cohésion nationale dynamique.
Dépuis sa création, la paroisse compte également beaucoup d’agents pastoraux suivants ;
Les communautés sacerdotales du grand séminaire à l'époque les pères (Croisiers) prêtent mains fortes à la pastorale paroissiale.
La structure paroissiale organise trois conseils : paroissial, pastoral et pédagogique, et cinq commissions : développement, famille, justice et paix, intellectuels, finances et autofinancement et caritas.
L’Union de la Jeunesse Catholique (U.J.C.) encadrant les jeunes de 13-35ans organise différents groupes et mouvements d’action catholique qui sont : la légion de Marie, la Croisade Eucharistique, les Kiro, les Xaveri, le Renouveau Charsmatique, les scouts, les Chorales, le mouvement Marial, la jeunesse ouvrière catholique, les Anges du ciel, les Vélites de Marie, les Couronnes de Marie, le club Unité, l’Union Fait la Force, le J.E.D., les saint Vincent de Paul…
. La Paroisse Sainte Famille de Gety-Mission, fondée par les Pères blancs d'Afrique, et a été longtemps dirigée par eux.
Bunia a même été un centre d’apprentissage du Kiswahili à tous les pères Assomptionniste venant de l’Europe pour travailler dans le diocèse apostolique de Bunia, et même dans toute sous région del'ituri à l'époque.
En cet effet mr Adirodu Roger Androzo présente à ses aimables lecteurs et lectrices quelques données en matière du bâtiment del' église dela parroisse sainte famille de Gety-Mission. Mais aussi ; Il y en a encore beaucoup qui manquent dans notre archive.
Ainsi par la fondation de dela parroisse de Gety-Mission, l’évangélisation rapprochée de la population collaborait facilement avec l’Etat dans la gestion du bien-être indigène.
En effet, les missionnaires catholiques ont été les premières à s’occuper des constructions d'hôpital, des écoles, des lazarets et même des centres de santé.
Mais souvent, plus de 80 % du personnel d'hôpital de la place sont composés des religieux de la paroisse.
. LA FONDATION DE GETY-MISSION
À la suite de la campagne de regroupement des villages mise en application dans la région de Kibali-ituri entre 1915-1933, sous l’administration coloniale, les villages Karatsi, Tsede, Nyarara, Munobi, Longowi, Gamba, Nima, Ndangu, Isura,Tsadhu, Mbasa, … avaient formé une population importante.
Ce fut un facteur favorable à l’évangélisation surtout qu’ils se rapprochaient juste à quelques 1.5 km d’eux, un centre extra-coutumier se développait sous le nom de Gety-Etat.
Contexte
La construction de l’église actuelle ne tarda pas. On avait d’abord construire une église modeste.
Autrefois, il y avait une bonne place.
C’est là que les catholiques priaient à l’époque.
Mais tout de suite après on changea d’opinion, on en construisit une qui pouvait recevoir un grand nombre des chrétiens.
Puis, vers les années 1967, les fidèles catholiques se sont tournés vers l’église de la paroisse de Gety-Mission qui venait d’être créée.
Le grand travail consistait en des tournées dans la brousse pour visiter les chrétiens éloignés du centre paroissial en l’instruction rassemblés à la mission pour une préparation intensive aux sacrements.
Le catéchuménat dans l'ancien temp
Le cheminement catéchuménal : temps et étapes

Le chemin du catéchuménat est balisé par trois célébrations-étapes qui introduisent progressivement à l’apprentissage de la vie chrétienne.
Chacune de ces étapes témoigne de ce qui a été vécu lors du temps précédent et ouvre au temps suivant.
Ces étapes balisent le chemin de l’initiation chrétienne et donnent une coloration spécifique à chacun des quatre temps que sont le temps de la première évangélisation, le temps du catéchuménat, le temps de la purification et de l’illumination et le temps de la mystagogie.
Présentation du cheminement catéchuménal

Le chemin catéchuménal et ses rites
Le cheminement catéchuménal permet un apprentissage progressif de la vie chrétienne : faire l'expérience de l'amour de Dieu qui nous sauve et réclame notre amour.
Dans ce cheminement, il y a d'abord une initiative de Dieu puis une réponse de l'homme. Et les rites qui y sont vécus se font l'écho du processus de croissance qui est en train de se réaliser.
Le missionnaire faisait tout pour installer des catéchistes dans les différends villages. (Ceux-ci, dans l’histoire de l’évangélisation dela chefferie de Walendu-Bindi ont en général été des précieux auxiliaires des missionnaires).
Le recrutement se faisait par les catéchistes qui inscrivaient les sympathisants dans leur cahier d’appel.
Le catéchiste y inscrivait les présences à la prière et enseignement quotidien assurés par lui au village.
Signalons que de chants de louange entrecoupaient les exposés pour que ces derniers ne fatiguent pas les auditeurs !
Ce cahier était présenté au missionnaire lors de sa tournée dans différends villages. Les directives de 1958 exigeaient un total de 650 présences (environ deux ans) avant l’admission du sympathisant au statut de catécuménat.
D’où, la première préparation se faisait au village par le catéchiste.
Le nombre des présences totalisé, le missionnaire admettait communiquait la date du début de la préparation intensive à la Paroisse même de tous les sympathisants enregistrés dans les villages où il venait de faire ses tournées.
Ils venaient loger dans les locaux prévus pour eux durant six mois. Ceux de très loin, rentraient hebdomadairement chez eux pour se ravitailler.
D’autres venaient carrément avec leurs épouse et enfants s’installer à la mission.
Ce qui entraînait des lourdes charges pour les nourrir. Pour contribuer à leur survie durant le séjour de la mission, le travail manuel était organisé à la mission même et alternait avec des heures de catéchisme.
Pendant ce séjour, le catéchisme était enseigné par un catéchiste suivi de l’enseignement doctrinal du père (il n’était strictement interdit aux catéchistes d’enseigner la doctrine).
Le baptême était administré un mois avant la fin du séjour de six mois prévu.
Le dernier mois était consacré à parachever l’enseignement, mais surtout il constituait une occasion aux nouveaux chrétiens de pratiquer, de prendre l’habitude pour vivre leur baptême en participant à la messe (acquérir de bonnes habitudes chrétiennes).
Pendant les grandes fêtes, il était recommandé aux chrétiens vivant très loin de la mission de venir à la mission pour s’acquitter de leur devoir de chrétiens.
La cérémonie de confirmation, mariage, alliance, même le baptême est impressionnante mais, les candidats de baptême basé souvent sur le genre, doivent complètement raser leur cheveux, et doivent de sorte que l’eau puisse toucher leur corps ; ils recevaient un habit blanc.
Ils se faisaient conduire par leurs parrains et admis sur les sièges de ceux qui devaient communier.
L’acceptation du message
Nous ne savons pas exactement les facteurs de décision pour adhérer au message. Selon certaines sources, le missionnaire avait eu beaucoup de gens puisqu’ils trouvaient en lui protection contre les tracasseries des agents de l’Etat qui étaient implantés à Gety-Mission.
Un autre élément d’attraction était les petits cadeaux que les missionnaires pouvaient donner à certains chrétiens qui allaient faire leur propagande.
Les personnes âgées demeurées récalcitrants à l’égard de la foi chrétienne, acceptaient le baptême souvent sur leur lit de mort.
Le catéchiste restait attentif à de tels cas et venait dire au concerné qu’il irait à sa perte s’il ne se faisait pas baptiser.
En cas de guérison, il restait pratiquant, vu que beaucoup d’autres avaient déjà accepté le baptême.
Parfois le recrutement se faisait par force. Il s’agit des enfants qui devaient aller à l’école.
On passait à travers les villages pour en attraper et les acheminer à la mission pour l’école où ils recevaient l’instruction religieuse aussi et les sacrements.
L’histoire ne trouve pas sa finitude dans le présent. Elle s’ouvre à l’avenir qui la continue et la complète.
Ces quelques lignes traçant les aspects essentiels et réels de la paroisse de Gety-Mission sont loin de clore l’histore mais elles ouvrent horizon à tout esprit épris par les recherches historiques.
Mis à jour sur internet par Adirodu-Roger Androzo
Les Ìndrŭ constituent un peuple ( de racine lendu), qui mene un mode de vie culturelle diversifiée
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Quelques membres du peuple Ìndrŭ photographié à matafu l'une des localités du groupement Bukiringi, situé dans la chefferie de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela Rdc
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Comme de nombreuses autres chefferies, entité coutumière des Walendu-Bindi, tire son nom à un ancêtre du clan Bindi.
C'est la plus grande chefferie rurale du territoire d' Irumu, du point de vue de la superficie.
Son chef-lieu est la grande agglomération de Gety-Etat.
C'est un est lieu et le centre de nombreuses opérations importantes
Notamment: des institutions administratives sanitaires, éducatives, économique, et religieuses,...
De nombreux genres transmis au départ par la tradition orale sont désormais diffusés à la fois par les vecteurs oraux traditionnels mais aussi par le biais de supports écrits et de médias comme la radio, la téléphonie et Internet.
En plus de l’immersion dans la grande savane, la découverte d’un peuple Ìndrŭ vous permettra de partager des moments magiques, mais quelques fois d'une allure peu puissante.
Souvent on peut noter qu' un bon nombre, des Ìndrŭ sont à la taille haute, et bas.
Aux traits fins, ils ont de lointaines parentés surtout avec les Bhâle lendu qui habitent le territoire de djugu, et les Lugbara qui sont localisés en territoire d' Aru.
Mais aussi ; L’appellation Ìndrŭ leur permet de se différencier des autres Lendu qui sont ;
Lugbara et Bhâle !
Alors ; Les points suivants peuvent être retenus.
Physiquement ; Actuel chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est occupé en majorité par les Ìndrŭ, l'une d'ethnies se trouvant à l'Est de la RD. Congo.
Cette entité coutumière quoi qu'étant occupés par un peuple quasi homogène présentent des diversités sur le plan physique, géographique, démographique, administratif, social et économique.
Situation géographique
a. Limites géographiques :
La Chefferie de Walendu-Bindi est limité :
- Au Nord par la Chefferie d' Andisoma ;
- Au Sud par la Chefferie de Bahema Mitego
- A l'Est par une partie dela rivière semliki, et la chefferie de Bahema Sud ;
- A l'Ouest par la Chefferie de Walese-Vonkutu.
b. Coordonnées géographiques :
La configuration géographique de la chefferie de Walendu-Bindi, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat tropical de montagne qui lui confère un caractère tempéré.
Elle est situé entre latitude 11°13'00"Nord et longitude 30°06'51"Est, et s' étend environ sur 2.226 km m2, donnés obtenu dans le quadrillage de logiciel Google Earth, avec une altitude moyenne de 800 m au dessus de la mer.
Hydrographie
La chefferie de Walendu-Bindi fait partie de deux bassins hydrographiques du fleuve Congo, et du Nil.
Au bassin du Nil ; De nombreux cours d'eaux sont acheminées par la rivière semliki et se deversent dans le lac Albert, et Nil Albert, et se dirigent vers le fleuve Nil-Victoria au Nord.
Mais le plus important sont :
alisé, alimo, ikpa, lamatsé, asimbé, ndera, mbilito et anjikye dont les potentialités pourront être plus tard exploitées pour la production d'énergie hydroélectrique.
Et d'autres drainent les eaux dans la rivière, Ituri et loya, qui font partie du bassin du fleuve Congo.
De là, on peut avoir les rivières suivantes ;
talulu, avini, ambata, angumé, lowu, tsemukoyo, libala, et lowulowu.
Parmi ces rivières, il y a quelques unes qui sont poissonneuses avec des poissons d'espèces variés.
Au point de vue administratif
La chefferie de Walendu-bindi qui conserve les tombeaux de la plupart de ses souverains et leaders d'opinion public d'une longue date, fût créé suivant le PV N⁰ 00 85 du 03 décembre 1931, par l'administrateur territoire d' Irumu, à l'époque colonial. l'AT Halleux qui trace la carte des 5 chefferies réunifiées et la délimitation des enclaves d'une localité Lagabo, Lakpa, et Nombe, avec comme Chef-lieu Gety-Etat.
La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre provincial Honoraire del'ituri, que nous saluons sa mémoire Osée Didi Angaika au cours d'un débat consacrés à la page socio-culturel et histoire dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec un groupe des diplômés originaires dela chefferie de walendu-bindi, via Forum Gety Infos Total à partir de Bunia.
Pour lui, ces dernières ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.
Donc pour plus de précision, c'est un document tiré dans les archives dela notabilité de Walendu-Bindi, grâce à Osée Didi Angaika.
D'une manière légal avec la loi colonial Belge, le PV cité ci-haut avait mis fin aux cinq Chefferies créés aux subdivisions administratives, des royaumes traditionnels Ìndrŭs ont été préservés avec une autonomie limitée, essentiellement culturelle par certains clans majoritaires à partir de 1915.
Nos sources contactés pour la cause précisent que, le 05 décembre 1933 est considérée comme la date de la création officielle de la Chefferie de Walendu-Bindi.
Mais aussi ; Avant l'époque pré-colonial, les Ìndrŭ n'ont pas connu de pouvoir politique centralisé.
C'est pour dire que, le pouvoir s'est limité aux familles au sein desquelles les guerriers ont joué un rôle de premier ordre car ils garantissaient la paix dans la contrée.
À l'époque de la pénétration arabisée et plus tard lors de l'occupation belges firent face à la résistance farouche des Ìndrŭ, dirigés par leurs principaux guerriers.
🇨🇩━☞ Subdivision administrative
La chefferie de Walendu-Bindi compte six groupements dont ;
Bukiringi, Baviba, Boloma, Ts'ritsi, Zadhu, et Bamuko, fut crée par une vague migratoire, qui date du XVI et XVII siècle.
CONNAISSANCE GENERALE DES ENTITES COUTUMIERES DE LA PROVINCE D’ITURI
▶️https://www.congovirtuel.com/page_province_ituri.php
À cela s'ajoute ; 200 villages, qui sont beaucoup plus tranquilles, en ce qui concerne la situation sécuritaire qui se normalise jour et nuit.
Et puis, l’ensemble des informations recueillies au près des villageois qui sont la plupart des clairvoyants indiquent que ;
Dans un mode de production basé sur le travail collectif, ces gens là donc les Ìndrŭ, sont comme des machines ; Au motif, ils peuvent travailler tout le temps, et ils épuisent rapidement les sols, où éliminer très vite, les broussailles d'une étendue de terre, considérée du point de vue de sa surface, de sa propriété et de son affectation.
🇨🇩━☞ ACCÈSSIBILITE ET VOIES DE COMMUNICATION
Donc ; Walendu est une entité coutumière, divisé en deux parties del'Est à l'ouest, par la route N⁰ 431 d'intérêt provincial, situé sur la crête du fleuve Congo, et du Nil.
Les grands axes d'échanges commerciaux sont :
1) Au Nord: Axe Walendu - Bindi - Bunia-Kasenyi-Chomia : cet axe est utilisé par des véhicules pour les transports des produits commerciaux.
2) A l'Est : Axe Walendu-Bindi - Buguma : cet axe n'est pas utilisé par les véhicules. Il faut demi journée de marche à pied pour y atteindre les destinations.
3) Au Sud : Axe : Walendu-Bindi- chefferie de Bahema- Mitego, Bahema - Boga, Banyali-Tchabi, et celle du nord Kivu ; cet axe procure la chefferie en bétail d'abattage notamment les vaches, les moutons, chèvres et poules.
À l'Ouest : Axe : Walendu -Bindi - Andisoma-Komanda qui échangent des produits commerciaux aux marchés du groupement Bavi.
La principale route qui permet l’entrée et la sortie dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi c’est la RS N⁰431 route secondaire qui part de Bogoro, en passant par Kagaba, Badjanga, Bukiringi, Mitego, Boga, Tchabi, Kainama, jusqu' à Eringeti. (C'est une route qui connecte la chefferie à d'autres entités dela province del'Ituri, celle du Nord-Kivu, et même del' Ouganda, via Burasi à la frontière congolo-ougandaise.
Les activités commerciales et les échanges sont fréquents et réguliers, car, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi de par sa position, se trouve intégré à des circuits d’échanges transfrontaliers importants, avec l’Ouganda.
Les marchandise arrivent et quittent par voie maritime, aérienne, routière, d’intérêt interprovincial.
Car ces réseaux sont très important pour l'évacuation des produits agricoles, permettant de désenclaver les zones de production.
La chefferie dispose également des rivières qui le traverse dont la navigabilité est possible seulement pour les pécheurs et qui le relient à quelques villages voisins.
Cependant, on peut aussi accéder dans ce territoire via le lac Albert sur lequel on retrouve un bon nombre des pirogues motorisées qui font des navettes et de trafic frontalier entre Ouganda et Kasenyi mais aussi entre les villages frontaliers.
Dans le territoire, les routes sont en bon état car entretenue par le gouvernement provincial, la Monusco, le Foner et l’office des routes.
Les routes des désertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.
Souvent les grands sentiers vous fera vivre plusieurs aventures et les villages avec des cases très traditionnelles.
Donc les communications sont diverses formes car les routes relient les villages et localités voisines et l'extérieure, en toute saison.
Sur la fin du trajet, on décide de quitter la route pour prendre un “raccourci” en terre battue, un choix qu’on ne regrette pas tant les pistes sont de plus en plus belles.
En plus, sur la route, et pu se tenir un pied dans chaque hémisphère !
N’hésitez pas à visiter les petits villages et les centres culturels, où vous serez accueilli chaleureusement.
Quelques fois, on vous racontera l’histoire des habitants Ìndrŭ primitifs, localement, dangereux, isolés, et belliqueux, qui trouvent leurs origine dans les deux pays limitrophes de la RDC, entre autres, l'Ouganda et surtout, dans le Soudan du Sud.
Les routes sont les voies de communication les plus utilisées.
Malheureusement, suite au manque d'entretien et des pluies diluviennes continuelles quelques fois, elles sont souvent en mauvais état.
Par ailleurs, il existe des ponts dont certains sont en état de délabrement posant ainsi d'énormes difficultés lors des traversées et d'autres impraticables du fait qu'ils sont inachevés.
Le transport fluvial est assuré dans une partie de la rivière Semliki qui est seulement navigable en aval du Lac-Albert, jusqu'à Nyanzigo.
En plus des routes, la chefferie de Walendu-Bindi dispose l'aérodrome qui reçoivent seulement des petits porteurs à Aveba, mais aussi nous sommes sans ignorer qu'à l’époque, les petits aéronefs Antonove atterrissaient à Gety pour faciliter les activités de ces derniers.
À ce jour, un seul piste d' Aveba est opérationnelle.
Il convient de signaler que, la chefferie de Walendu-Bindi compte deux pistes d’atterrissage, l’une à Aveba qui peut se mesurer à plus de 600m de L, et 25 m de largeur.
Il appartient à la communauté C.E, et autre est localisé à Gety-Mission, appartenant aux missionnaires catholique, avec une piste de 880 m qui peut accueillir des petits avions comme LET 410.
Source : nos enquêtes sur le terrain
Article détaillé
Les ìndrǔs constituent un peuple de branche lendu que l'on trouve en Afrique centrale, province del'Ituri, territoire d' Irumu, plus particulièrement dans la chefferie des Walendu-Bindi, où beaucoup sont attachés à leur terre qu'ils se sont appropriés en créant des véritables foyers qui jouent un rôle des lieux pour la communauté, à l'extrême Nord Est dela République Démocratique du Congo.
ils vivent surtout sur les montagnes, également sur les plateaux versant est-ouest du lac Albert, de 800, 1200, jusqu'à 1600 mètres d'altitude au dessus de la mer !
La grande concentration d'autochtones Ìndrǔ se trouve dans la chefferie des Walendu-Bindi, une région de hauts plateaux parsemée d’une grande savane mais aussi des paysages de montagnes.
Composition religieuse
Christianisme ; Depuis 19 ième siècle jusqu'à' hui, à peu près de 80 % des chrétiens sont la plupart des catholiques et les protestants.
Le reste dela population est Animisme ; Environ 10 %
Ethnonymie
Selon les sources et le contexte, on observe de multiples variantes :
Ci-dessous nous avons
Ndrǔay-Bhale, ou les gens parlent d'eux-mêmes comme les ìndrǔ, (Ba-ìndrǔ) au pluriel, parfois simplement Ndrǔ, une seul personne humaine.
Caractéristiques anthropologiques et sociologiques
Les Ìndrŭ ont une taille normale, mais on peut trouver ceux qui sont élancés et ceux de petite taille, avec le teint surtout sombre.
Ils sont estimés aujourd'hui à environ 150.000 sujets, contre 100.000 Nombre de locuteurs (en 1991 (en) Constance Kutsch Lojenga : A Central-Sudanic Language of Zaire, Cologne, Rüdiger Köppe Verlag, coll.
« Nilo-Saharan: linguistic analyses and documentation » (no 9), 1994, 517 p. (ISBN 978-3-927620-71-1)
Avertissement : Nous ne pouvons pas garantir que les informations sur cette page sont correctes à 100%.
Selon la considération qui varie en fonction dela communauté, nous avons donc conclus en disant que, le terme Ìndrŭ ' dont nous parlons, est considéré comme un facteur d’identité, et désigne à la fois la langue, la tradition culturelle, et la civilisation.
En raison de la place que celles-ci occupent dans une histoire qu'on tient des ancêtres d'au moins deux groupes de parenté.
Donc du coté de la mère et père biologiques , à partir des grand-parents suivants :
A . FUNZI
B . BINDI
C. NYIPIRI
D. MULEGE
Les renseignements recueillis auprès des Ìndrŭs et les documents écrits témoignent que, leur origine est très ancienne, remontant au soudan du sud.
Histoire ancienne rendu publique par notable notable Didi Angaika Osée révèle que
La première cause de leur migration vers le royaume nyoro est probablement due aux contacts violents avec les razzias au début du XVIe siècle, à l’époque des marchands d’esclaves arabes, dans la région d' Akobo, le nom d' un lieu qui se situe dans l'État de Jonglei, vers la partie nord du Soudan du Sud, près de la frontière internationale entre le Soudan du Sud et l'Éthiopie.
La deuxième cause de leur immigration dans l' Ituri actuel, était les calamités, la famine, guerre, la rareté des terres fertiles, et la crise économique dans le royaume nyoro en Ouganda occidental.
À l'époque ; La révélation faites par notable Osée Didi Angaika raconte que, toute population appelé lendu soudanais ont quitté le plateau situé entre l'Éthiopie et le Soudan du Sud vers le 14 au 15 e siècle pour s'installer au Soudan central et oriental.
De là, suite à la pression démographique, des lwo et les nilotiques et rareté de terres arables, ceux du centre donc peuple bhâle lendu, et lugbara .....) se dirigèrent vers Aru, et Djugu, dans une région qui se localise justement dans la partie nord dela République démocratique du Congo, et couverte surtout dela savane.
Donc, l'augmentation de la population avait entraînait des besoins supplémentaires en ressources naturelles.
Face à cette situation, ceux de l'Oriental allèrent vers l'est et longerent la rive est du lac Albert pour séjourner pendant une longue période dans la région de Bunyoro en Ouganda d'où, ils furent poussés par les autochtones pour traverser la rivière Semlikipar la lègue de Bambous - Ongoro et s'installèrent dans la région qu' Ils peuplent actuellement.
Les sols où ils arrivèrent était déjà occupées, par éleveurs lwo et nyoro essentiellement des nilotiques.
Les Ìndrŭ majoritairement agriculteurs, subissent la discrimination, l'ostracisme, du tribalisme, de la xénophobie et de l'aversion raciale dela part d'autochtones lwo et les nyoro.
Pendant ce temp là, la sécheresse et la guerre avec le royaume voisin de ganda, font rage au XVI et XVII, et les Ìndrŭ doivent faire face à de grandes difficultés.
Ces derniers sont contraints d’adopter un style de vie semi-nomade, en raison des luttes continuelles.
Leurs légende raconte qu' en fuyant ils se sont divisés en de nombreuses clans.
Au milieu du XVII ième siècle, les Ìndrŭ dépourvus des terres et bétails se trouvent dans l’obligation de prendre la direction de Ituri actuel.
Âges
Espérance de vie à la naissance 75,3 ans souvent en (2020)
Hommes : 73,9 ans
Femmes : 54,7 ans
Âge médian 36,8 ans
(2020)
Hommes : 34,5 ans
Femmes : 36,1 ans
Structure par âge 0-14 ans : 39,89 %
15-64 ans : 56,72 %
65 ans et plus : 3,39 %
Sur le plan linguistique
Les Ìndrŭ parlent majoritairement le ndrŭna.
L'une des langues plus souvent apparentées, et incompréhensibles, avec Bhaledha langue des lendu Bhâle qui sont essentiellement en territoire de Djugu.
De toute les façons ; Les Ìndrŭ appartiennent au groupe dela population lendu uni surtout par les éléments anthropologiques, caractères socio-culturelle, sans oublier les trois clans énumérés ici bas.
Delà on peut avoir :
les Tsiritsi, les Rutsi, et les Bindi, qui ont leur propre dialectes.
Donc, le ndrǔna est la langue maternelle des Ìndrǔ.
Au nombre de plus de 150.000 au tournant du XXIe siècle, ils parlent une langue ndrǔna de la branche orientale de la famille nilo-saharienne et sont culturellement et historiquement liés à leurs frères des lendu Bhâle, et Lugbara.
Ils parlent la langue ndrǔna qui est étroitement liée et hautement intelligible à la langue Bâaledha, Kilubgara, et à toutes les autres langues du groupe nilo-saharienne, de sorte qu'ils peuvent facilement comprendre toutes les autres langues cité ci-haut.
Ces dernières constituent un groupe de langues rattachées aux langues soudaniques orientales, à l'intérieur de l'ensemble nilo - saharienne.
Le ndrǔna est la seul langue naturel pour toute la communauté entière, mais difficile à comprendre souvent par les nouveaux, expatriés où étrangers.
C'est une langue parler par des « être humains », qui appartiennent au peuple ìndrǔ, vivant en société, et unies par des liens socio-culturels, leur langage articulé, caractérisée par un riche système de préfixes attachés aux racines, et l'intelligence développée, conformément à la nature linguistique.
Du point de vue démographique, la chefferie de Walendu-Bindi est habité à 95 % par les Ìndrǔ dit Ngiti.
Cependant, l'agglomération de Gety-Etat, Kagaba, Aveba, Bukiringi, et Songolo, sont souvent appelés cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies venu de d'autres villes et territoires nationale qui y vivent.
Mais aussi pour les personnes déplacées par les violences armées, le salut vient souvent de la mine, alternative locale à la migration vers une ville lointaine.
Donc selon certains Ìndrǔ ; Walendu-Bindi est l'une des chefferie du territoire d' Irumu connu comme la terre des personnes à cœur dur qui abrite un groupe ethnique et de nombreuses traditions culturelles riches.
LE SWAHILI
Le swahili (appelé aussi kiswahili) n'a aucun statut juridique dans la chefferie de Walendu-Bindi, mais cette langue demeure importante, notamment dans les petites entreprises commerciales, alors qu'elle sert de langue véhiculaire.
En fait, le swahili est la langue véhiculaire la plus importante de la région des Grands Lacs, et ce, d'autant plus que c'est la langue africaine comptant le plus grand nombre de locuteurs en Afrique de l'Est.
Le français
Dans les écoles publiques, à partir de la quatrième année du primaire, le français remplace progressivement le swahili mais le maître peut à tout moment expliquer les notions difficiles en kiswahili.
Au secondaire et dans tout l'enseignement supérieur, le français demeure la principale langue d’enseignement, en dépit de l'article 81 de la loi n° 1/19 du 10 septembre 2013.
Cependant, lorsque les enfants commencent à fréquenter l’école primaire, il n’est pas dit qu’ils termineront leurs études.
En effet, seulement la moitié de la population mâle (52% des garçons) termine ses études primaires, alors que c’est 32% pour les filles, parfois moins.
Au secondaire, quelque 10% des garçons commencent leurs études secondaires, et seulement 3,6% pour les filles.
À la suite des événements dramatiques dela guerre civile qui ont secoué la chefferie de Walendu-Bindi depuis plusieurs années (surtout de 1999-2015), le système scolaire s'est en grande partie effondré.
Beaucoup d’écoles ont été détruites ou sérieusement endommagées, les autres ne fonctionnant que de façon partielle en raison des dégâts matériels (par exemple, le mobilier scolaire ayant été utilisé pour le chauffage) et de l’insécurité de la population.
Souvent, les bâtiments scolaires ont été «réquisitionnés» par les milliers de personnes déplacées à la recherche d'un abri.
Une bonne partie de la population était réfugiée dans les collines et s'est cachée durant des années, et dans ce contexte de nombreux parents ont été réticents à envoyer leurs enfants à l’école.
Pendant plus d'une décennie, environ un enfant sur deux n'a pas fréquenté l’école primaire et il semble que les fillettes aient été encore plus exposées à ce genre d’exclusion.
De plus, bien que la contribution financière demandée aux parents pour l'école primaire soit relativement accessible — quelque 1500 à 2000 francs congolais (un dollar américain s’échangeant au taux officiel —c’était encore trop pour ceux qu’on appelle les «indigents».
Toutes ces difficultés ont entraîné une sous-scolarisation. Il en est résulté que seulement 35,3 % des enfants de Walendu-Bindi ont été alphabétisés, soit l’un des plus bas de toute l’Afrique.
Catégories éthniques en territoire d' Irumu
Fonctionnant depuis l’époque coloniale comme un entité administrative déconcentrée à Gety, puis devenu territoire en 1920, Irumu compose en présent 12 chéfferies, à savoir : Andisoma, Babelebe, Baboa Bokoe, Basili, Mobala, Bahema d’Irumu, Bahema Mitego , Banyali Tshabi, Walendu Bindi, Walese Vonkutu, Bahema Sud, et Bahema Boga.
Le territoire d’Irumu est imposé par 6 tribus dont : Les pygmées, les Lesse, les Nyali Tchabi, les Ìndrŭ dit contrairement ( ngiti ) les Hema et les Bira.
-Les pygmées. L’histoire nous relate que ces derniers sont les premiers peuples à habiter la RDC et, ceux se retrouvant dans le territoire d’Irumu sont appelés Mbuti.
Depuis le 15 ème siècle, ils se sont retiré vers l’Ouest où ils s’installent actuellement dans la forêt d’Irumu, aux alentours du Mont-Hoho en chefferie des Walesse Vonkutu, dans la chefferie des Banyali Dhabi et le long de l’axe routier reliant Komanda à Béni(au Nord-Kivu).
– Les Lesse pratiquent l’agriculture, la chasse et la pèche. L’exploitation forestière et l’élevage sont également pratiqués par ce peuple.
– Les Nyali Tchabi, les pratiquants de l’agriculture. Le peuple Nyali élève uniquement les chèvres, les poules et les chiens comme des animaux domestiques.
C’est un peuple forgeron, fabricant des houes à longs manches, les haches ainsi que les serpes, mais également les flèches et lances.
– Les ìndrǔ, mal connus à une appellation ngiti sont principalement un peuple agriculteur, éleveur à certains niveau, et pêcheur.
Ils pratiquent également l’exploitation artisanale de l’or et le commerce à petite échelle.
– Les Hema, un peuple pratiquant l’élévage à grande échelle.
– Les Bira est un peuple agriculteur.
Il convient de souligner que la ville de Bunia se trouve également dans le territoire d’Irumu et est bâtie sur les entités Bira.
Problème des limites avec certaines chefferies voisines
Depuis 1911 à l'époque colonial belge, l'Ituri a connu des violences interethniques récurrentes, en particulier dans l'arène politique qui, à son tour, s'est propagée à la société dans son ensemble en faisant de nombreuses victimes au cours des décennies.
Notre source renseigne que, l'administration coloniale belge a favorisés certaines communautés au détriment des autres.
Au niveau de l'église catholique par-exemple, nos sources indiquent que, les belges formaient surtout les hema «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les les lendu/Ìndrŭ et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination.
Et les dynamiques ethniques entre Lendu et Hema ont particulièrement façonné l'histoire et la politique ituriene, et sont devenues un objet d'étude majeur par les universitaires.
Données historiques à ce sujet
Les cicatrices de l’histoire
Les Ìndrŭ et les Hema sont essentiellement actifs en territoire d' Irumu.
L'une des territoire de la province de l’Ituri marqué de longue date par les violences et les tensions communautaires, essentiellement entre les groupes ethniques Hema et Lendu.
Cet héritage a façonné des inégalités, notamment dans l’attribution des terres et du pouvoir politique, et continue à avoir de profonds effets jusqu’à aujourd’hui.
Après l’indépendance, la marginalisation économique et politique de la communauté lendu s’est poursuivie, notamment au cours de la « zaïrianisation », processus par lequel le régime de Mobutu a redistribué les biens appartenant à des étrangers dans les années 1990.
Dans le cas de Djugu, des exploitations agricoles ont notamment été obtenues par des Hema influents.
Après l’effondrement du régime de Mobutu, et lors de la deuxième guerre du Congo (1998-2003), actuel province del'ituri a échappé au contrôle de Kinshasa, et est devenu le théâtre d’un conflit extrêmement meurtrier entre groupes armés à base communautaire.
Parmi eux, on peut citer le Front des nationalistes intégrationnistes (FNI, FRPI essentiellement composé dela communauté Lendu) et l’Union des patriotes congolais (UPC) essentiellement des Hema et Gegere.
Le Rwanda et l’Ouganda, en conflit entre-eux, ont également contribué à alimenter la violence en soutenant des groupes armés opposés.
Selon le constat de notre équipe de rédaction dans le Nord-Est du pay vivent un bon nombre des peuples congolais, aux côtés des Ìndrŭ peuple des montagnes et les Hema qui sont essentiellement des éleveurs qui occupent grande partie du lac Albert, plaine de Semliki, et 5 km environ la partie sud du groupement Bukiringi.
. Dans cette région particulièrement instable, ces deux ethnies cohabitent dans des conditions économiques, sociales et sanitaires très difficiles, et entretiennent des relations compliquées, souvent tendues pour des questions de territoire ou de bétail.
. Les tensions ont continué à se développer au cours des années passées à la mesure que, les menaces entre les deux parties se poursuivaient.
Problèmes des limites administrative dela chefferie de Walendu-Bindi et celle de Bahema Sud !
Malgré des actions régulières menés de part et d'autres, les démarches sont encore longues et compliquées indiquent certaines sources mardi 22 janvier 2024 à partir de Gety-Etat.
. Pourtant, bien que la guerre ait pris fin en 2016, beaucoup ont constaté que leurs terres avaient été revendiquées par des investisseurs privés, des écologistes et le gouvernement pendant leur absence.
. Les luttes se sont poursuivies, car il y avait une autre lutte sur les droits fonciers sur les terres des Ìndrŭ qui se produisent concernant appellation dela rivière Tsemukoyo, et Biliito, simultanément localisée dans le village voisin de Mitego, qui divise toujours les autorités coutumière du groupement Bukiringi, et ceux de Bahema.
. Ceux qui vivaient sur le terrain avant le conflit n'avaient aucun document pour prouver la propriété parce que leur terrain était sous tenure coutumière sans titres formels.
. Les peuples autochtones des Ìndrŭ vivant entre le groupement Bukiringi et Mitego sont l'un des peuples qui ont lutté contre les droits de leurs terres ancestrales depuis l'époque coloniale.
. Le gouvernement essaie actuellement de modifier la Constitution afin qu'elle puisse acquérir rapidement des terres dans des cas tels que la leur où la rémunération et la propriété sont contestées.
. En résistant à la dépossession et en sortant la violence de l'État, les petits paysans pauvres ont réitéré la saillance politique des luttes sociales rurales et ont souligné l'importance des questions terrestres et agraires.
. Donc ; Les difficultés sociales sur le contrôle, l'accès et l'utilisation des terres et les relations sociales existantes - les régimes de propriété et de travail - sont au cœur des saisies de terres contemporaines et de la résistance paysanne.
Discrimination de certains membres
Les informations en notre possession, révèlent que, certains Ìndrŭ sont victimes de nombreuses discriminations sans motif valable, observés dans certains coins de la région.
C'est pourquoi ces derniers affirment que, la dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis année 1980, à partir de Bunia mais ethnonyme exact utilisé par les autochtones est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭ au pluriel.
Par ailleurs, l'orthographe « Ngiti » est contestée par ce « peuple », dont le mot approprié serait Ìndrǔ couramment utilisé dans leurs expressions.
Mais aussi Elite MULINDO CLAVER avait noté que, le terme Ìndrŭ est culturel tandis que Bindi est administratif.
Selon histoire ancienne, la première étape de la pénétration du peuple Ìndrŭ en Ouganda, se déroule du x e au xve siècle, et la deuxième au xvie siècle.
Au xviie siècle, devenus nombreux, les Ìndrŭ se dispersent sur le plateau Ouest, du lac Albert jusqu' à la rive droite de la rivière Loya.
Aspect politique et administration
À ce sujet : les Ìndrǔ sont regroupés en plusieurs royautés souveraines.
Dans la gestion de son pouvoir, le chef coutumier/mwami est secondé par un conseil de sages, un parlement représentant non seulement sa cour, mais aussi chacun des groupements composant sa royauté.
Pour l'administration courante, chaque royauté est divisé en groupement.
En guise d'exemple, est constitué chaque groupement est dirigé par un représentant du Mwami, un chef de groupement, qui exerce son pouvoir.
Le groupement est à son tour subdivisé en villages, dont chacun est dirigé aussi par un représentant du Mwami.
Le rôle de l'église dans la communauté
C'est pour dire que,...
D'une manière générale en République démocratique du Congo, l'histoire du christianisme s'inscrit dans des contextes en évolution.
Nous pouvons évoquer d'une part le contexte colonial du Congo-Belges à l'époque.
Pour parler de l'église catholique par-exemple !
Un bon nombre de Ìndrǔs sont christianisés depuis le 19 siècle sous l'influence de missionnaires catholiques et protestants, et portent des prénoms bibliques.
Le rapprochement entre les autochtones et les missionnaires
Le missionnaire dans sa quête d'âmes était porteur d'un message spirituel qui, au plan humain, trouvait sa formulation dans la convention des droits de l'homme.
Malgré cette situation, le mode de vie traditionnel joue toujours un rôle important dans de nombreuses communautés Ìndrŭ.
Les Ìndrŭ sont christianisés, mais beaucoup conservent croyances dont un culte à la déesse.
D'après divers documents culturels, chez les Ìndrŭ, prénom que porte un garçon ou une fille n'est pas le résultat d'un libre choix des parents mais est fixé en fonction des circonstances de la naissance de l'enfant.
Donc, les prénoms sont déterminés par les circonstances accompagnant la naissance, notamment le jour de naissance, le sexe de l'enfant, le rang dans la lignée, l'heure de naissance, la gémellité, voire la présentation céphalique ou caudale de l'enfant, l'existence ou non de fausses couches ou de mort-nés auparavant chez la mère.
Sur le plan économique, la situation de Walendu-Bindi est diversifiée.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient le commerce, puis la petite élevage et la pêche.
L'échange s'effectue en monnaie locale, le franc congolais, en dollar américain, ou en shilling ougandais.
Indicateurs de développement humain
. Le peuple Ìndrŭ a également produit une élite intellectuelle qui s’est distinguée dans tous les domaines de la vie nationale et internationale, et particulièrement :
– dans la société civile et les ONG de développement;
– dans les partis politiques;
– dans la gestion publique du pays;
– dans l’église catholique et protestante;
– dans l’enseignement supérieur et universitaire;
– dans les arts; etc.
Depuis l'ouverture de l'axe routier qui part d' Eringeti, en passant par Kainama, Tchabi, Boga, Bukiringi, Aveba, Kagaba, et Nombe jusqu'à Bunia, la progression du nombre de visiteurs bat tous les records dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Entre 1999 à 2016 ; Les conditions de vie dans la région Ìndrǔ se sont détériorées du fait de plusieurs facteurs liés les uns aux autres, par exemple les conditions climatiques difficiles, l'insécurité, la marginalisation, l'illettrisme, la pauvreté du système de santé publique, et le chaumage observée dans plusieurs localités.
Habillement
Dans les zones urbaines, les habitants de Walendu-Bindi portent souvent des vêtements similaires à ceux portés en Occident, et dans les zones rurales, de nombreux agriculteurs portent des jeans coupés comme vêtements de travail.
Traditionnellement, les femmes portent de longues jupes en coton enroulées autour de la taille, associées à des chemises colorées.
Les hommes choisissent fréquemment une chemise et un pantalon en coton, et certains portent des chaussures brodées.
La cuisine dela communauté ethnique Ìndrŭ est typique de l'Afrique centrale et porte des influences européennes.
Les aliments de base comprennent le
foufou, sorgho, le millet, le riz, le maïs, patate douce, les pommes de terre, les haricots, et les ignames.
Les familles plus riches peuvent manger du mouton et du bœuf.
Cependant, dans les villages, la viande est remplacée par du poisson ou des œufs à la coque.
Les ìndrǔ apprécient également les tomates, les carottes, les oignons et les épinards, ainsi que les fraises, les papayes, les mangues et une variété de bananes, ... qu'ils utilisent pour créer des plats salés et sucrés.
Organisation sociale
L’organisation sociale repose sur la famille élargie, à tendance matrilinéaire, mais devenue patrilinéaire.
Environ 80 % de la population vit en zones rurales de la chefferie des W/Bindi qui a une population jeune issue de nombreux clans très diversifiées.
Les traditions et les cultures distinctes y prospèrent.
La polygamie est une pratique courante, en particulier chez les nobles.
Le peuple Ìndrǔ est composé des clans, qui sont différents niveaux de parenté désignés par le terme qui est polysémique en langue ndrǔna, (peuple, tribu et clan).
Plusieurs clans différents cohabitent sur leur étendu tout en conservant leur mode de vie propre qui se traduit par de nombreuses pratiques spécifiques comme les danses, les musiques, l’habitat, l’artisanat et divers arts formant ainsi un patrimoine humain et culturel unique.
Ces derniers sont organisés dans un système féodal décentralisé.
Ainsi chaque ménage est détenteur d'un terrain sur lequel il établit sa résidence et y pratique les cultures nécessaires pour sa subsistance.
Nos sources renseignent que, chaque clan du peuple Ìndrŭ semble avoir traditionnellement été identifié par des signes corporels.
Les guerriers portaient des scarifications sur le visage ainsi que des boucles d'oreilles spécifiques, comme certains sacrificateurs traditionnels du sacerdoce.
Des cicatrices sur la joue gauche ou droite identifiaient les membres du peuple Ìndrŭ et des sous-ethnies.
De nos jours à cause de la mondialisation et du christianisme ces cicatrices et ces signes d'identification ont presque disparu.
La culture
Les Ìndrŭ ont une culture différente de celle des autres tribus de la Rdc en général et celle de tribus de la province del'Ituri en particulier par leurs données linguistiques et leurs croyances.
Depuis plusieurs années, ils utilisent l’art corporel fait de tatouages ainsi que de tresses de cheveux particulières.
L’art graphique se manifestait également dans des objets du quotidien comme les couteaux, flèches, Arc, Lance, les tambours ou les pagaies.
La lutte traditionnelle communément appelée (Lumba) était combat de confrontation favori dans plusieurs villages et était un rituel d’initiation des enfants afin de les préparer à l’âge de la majorité.
C’est ainsi que de nombreux ancêtres n’hésitent pas à comparer la chefferie des Walendu-Bindi à Sparte de la Grèce antique dont les enfants étaient initiés trop tôt à l’art de la guerre, en cas de légitime défense.
Toutefois, on reconnaît dans la culture Ìndrŭ l'existence de la mort, mais on n'accepte souvent que celle qui vient de Dieu.
Dans les cas contraire, s'il y a des doutes sur la mort d'une personne, les ancêtres peuvent être consulter à la demande dela famille du défunt surtout dans certains villages.
Mort et enterrement
Lorsqu'une une personne morte parmi les Ìndrŭ tout les villageois - ses se réunissent dans le composé et faire du feu au milieu pour indiquer que le défunt était le propriétaire de la maison et plus tard placé dans le cercueil au milieu du salon, le corps passerait la nuit et serait emmené sur les terres ancestrales pendant le temps de l'inhumation.
Littérature orale
Dans les milieux ruraux, la civilisation des Ìndrŭ est essentiellement une civilisation de parole, et l'histoire dela société se perçoit mieux à l'intérieur.
Pour ce qui est des traditions orales, leur contribution dans l'historiographie reste assez remarquable.
La transmission orale des traditions et des légendes est très importante chez les ìndrǔ, enseignée auprès des adolescents par les personnes les plus âgées et en particulier les femmes par le moyen de chants, de comptines.
La langue est encore essentiellement orale et transmise par les femmes.
Elles véhiculent l'histoire du peuple, ses exploits, ses rites et ses vertus.
Goût prononcé pour les langues, la poésie, les louanges, les épopées (joutes verbales, d'une littérature.
Dans cette transmission orale des traditions, n'oublions pas de mentionner le rôle important que jouent les griots (historiens).
Les chansons restent l'une des formes d'expression couramment utilisées dans la société.
Des cérémonies rituelles, aux réjouissances populaires en passant par l'invocation du courage ou la gestion du temps mort, le chant intervient toujours.
Mais à toute personne visiteur
Dit - on que, le meilleur moyen de s’immerger dans la culture des ìndrŭ est d’aller passer du temps dans un village.
Explications en 1994 de Mangelé Ezéckias d' heureuse mémoire pour le grand père biologique d' Adirodu Roger
Patrimoine culturel exceptionnel
Les Bindi, qui constituent la plus grande clan dela chefferie, ont une histoire riche et sont connus pour leurs danses, leur musique et leur art traditionnels.
Parmi les autres clans figurent les Kerengebha, les Adabha, les Boloma, les Mukobha, et les Zadhu, chacune ayant ses propres coutumes et traditions.
Leur mode de vie propre se traduit par de nombreuses pratiques spécifiques comme les danses, les musiques, l’habitat, l’artisanat et divers arts formant ainsi un patrimoine humain et culturel unique.
Le processus de production de type domestique obéit à des règles, du partage des terres à la division des tâches et du temps de travail de chaque membre selon l’âge et le sexe.
Sur le plan de la division sociale du travail, l’homme et la femme s’acquittent l’un et l’autre des travaux agricoles mais les tâches ménagères demeurent l’apanage des femmes.
L’ensemble de la force de travail et des ressources dont dispose la famille étendue est mobilisé pour la culture du champ commun ("Alita") à l'époque.
Du point de vue de l’organisation du travail, chez les Ìndrŭ, une grande partie de la semaine (en général quatre ou cinq jours) est réservée au travail sur le champ collectif.
Le reste du temps est réservé au repos et au travail dans les champs de ménage et individuels.
Les produits des champs familiaux servent à nourrir la famille, à payer les frais de premier mariage de chaque homme, à acheter les équipements collectifs et résoudre les autres problèmes collectifs.
Cette économie agricole peu mécanisée, nécessite de nombreux bras.
Le travail des femmes et des enfants est donc très important.
Explications en 1987 de Woyo Ambroise voir la famille régnante de loc Matafu paix à son âme
Convoler en justes noces
En en chefferie de Walendu-Bindi, de nombreux mariages perpétuent les traditions : polygamie, dot, union forcée…
Ainsi, chez le clan Mukobha, Bolomabha, Kerengebha, Adabha, Zadhu, . . .par-exemple ;
On ne peut guère épouser une personne appartenant au clan de son père ou de sa mère.
L’âge légal du mariage a été fixé à 18 ans par le législateur.
Le droit coutumier reste néanmoins prégnant dans la mesure où un tiers des congolaise est marié avant d’avoir atteint la majorité.
Dans les principaux centres urbains, les pratiques mentionnées ci-dessus s’estompent et font fréquemment place aux mœurs occidentales : libre choix de son partenaire, possibilité de divorcer…
Signalons, incidemment, que les Ìndrŭ est une société patrilinéaire, c’est-à-dire que la filiation est fondée sur la seule ascendance paternelle.
D’une façon générale, le droit et la pratique coutumiers refusent à la femme l’égalité en matière de propriété, d’héritage et de mariage.
L’épouse emménage chez son mari, mais n’hérite pas de ses biens.
Explications en 1990 de Mbado Angaika notable hon de W-Bindi paix à son âme
Élevage depuis l'époque colonial
La plupart des Ìndrǔ en milieu rural sont essentiellement d' éleveurs et leur mode de vie est rythmé par les besoins saisonniers d'élevage.
Selon le service vétérinaire de Walendu-Bindi notre source, l'élevage du grand et petit bétail et même de volaille continu à être pratiqué.
Notamment ; les vaches, chèvres, moutons, porcs, chiens, cobayes, poules, canards, dindons, et rarement d'oies, des pigeons sont élevés dans les conditions pas moins bonnes.
La vache tient une grande place, non seulement dans l'alimentation et l'économie des ménages, mais aussi dans les relations sociales et dans la mythologie.
Mais aussi, la colonisation a entraîné une sorte de confusion sur l'économie pastorale.
La vache fut considérée comme un animal de prestige par les Occidentaux puisque chaque famille tentait d'en avoir le plus possible et refusait de s'en séparer comme bêtes à viande, c'est-à-dire d'entrer dans une « économie rationnelle », de marché.
Cependant, depuis un certains temps, celui-ci est bloqué et ralenti par la dévastation causée par la guerre au profit des forces de résistance (rébellion).
ENVIRONNEMENT ET UNE FAUNE VARIÉE
La richesse faunique de la chefferie des Walendu-Bindi est la grande savane verdoyantes ancêtrale, qui abrite de reptiles, d’oiseaux, de mammifères sauvages, les rivières et fonds marins qui regorgent de nombreux animaux aquatiques, sans oublier galeries forestières et prairies, qui constituent l’essentiel de la végétation en chefferie des Walendu-Bindi.
C'est une entité idéale pour les personnes voulant aller à la découverte de la faune sauvage, et les grands espaces, loin des flots touristiques.
Parmi les lieux les plus emblématiques figure l'église catholique dela paroisse Sainte Famille de Gety, construit en pleine centre de Gety-Mission, en localité Nzigo.
La chute nyawu est la plus grande attraction touristique de la chefferie des Walendu-Bindi.
Ses eaux cristallines fascinent et font l’objet de nombreuses légendes contées par les riverains.
Delà on doit aller à Kagaba où histoire de grotte situé sur le mont nyata se raconte.
Avec la civilisation qui s’y est développée, plusieurs millénaires auparavant, a légué à la postérité d' un site archéologiques qui attestent le travail des métaux avant l’ère chrétienne.
Ces chaises composés de blocs de pierre dressés verticalement alimentent les débats entre archéologues et historiens sur les liens entre les premiers occupants de Kagaba.
La zone sud-est est également riche en faune, y compris la nature des paysages escarpés à la beauté rare et unique.
Ces escarpements de pics sculptés par l’érosion depuis des milliers d’années et hauts de plusieurs dizaines de mètres, peuvent hypnotiser surtout les visiteurs.
Les randonneurs peuvent s'aventurer dans ce canyon pour une exploration de plusieurs jours, où les points de vue offrent des panoramas sans fin sur ce paysage sculpté par des millions d'années d'érosion.
Les grimpeurs et les amoureux de la nature sont attirés par ses formes étranges et ses gravures rupestres anciennes.
Les couleurs changent du jaune doré au rouge profond au coucher du soleil, offrant un spectacle visuel qui enchante les photographes et les artistes.
À cause de son originalité, Walendu Bindi est une entité coutumière magique, qui s’est récemment révélé être une formidable destination pour les touristes.
Elle se distingue par sa faune emblématiques et ses réserves fauniques, qui abritent une impressionnante variété d’animaux sauvages dans la partie sud-est et sud-ouest qui sont très riche en mammifères sauvage de toutes tailles et en insectes, dont certaines espèces sont endémiques.
Le meilleur moment pour les observer est pendant la saison sèche.
§ La saison sèche qui va de janvier à février et de juin à Août ; Lorsque les animaux sont concentrés autour de sources d'eau prévisibles.
Et voici les sept grands mammifères emblématiques qui cohabitent en chefferie traditionnelle des Walendu-Bindi.
Ces animaux de grandes importance sont
l’éléphant, le buffle, le gnou, Gazelle, le léopard, zèbre, et la girafe.
L’Éléphant : Vous pouvez aussi découvrir le plus grand animal terrestre au monde.
Avec un poids allant jusqu’à 6 tonnes, l’éléphant d’Afrique est le plus imposant que, l’on peut observer en savane ou en forêt.
Le Buffle : Ces bovidés à la puissante carrure se déplacent en vastes troupeaux dans les zones herbeuses, où ils assouvissent leur soif dans les nombreux points d’eau.
Le Gnou : Les gnous sont des espèces d'antilope ; ils sont herbivores et vivent en troupeaux en Afrique.
Ce sont des mammifères ongulés.
Ils vivent généralement 20 ans et pèsent environ 250 kilogrammes.
Ces derniers sont sédentaires sauf si la nourriture devient insuffisante. Ils effectuent alors des migrations saisonnières importantes.
Le Léopard : C’est le félin le plus secret d’Afrique. Très farouche, il passe la journée à l’ombre, allongé sur une branche, pour ne sortir qu’à la tombée du jour.
Bien qu’assez commun, le léopard fait partie des animaux les plus difficiles à observer.
Antilopes et Gazelles: Les gazelles sont des mammifères, de la famille des bovidés, principalement de la sous-famille des antilopinés, vivant dans les steppes d'Afrique et d'Asie.
Elles sont des petites antilopes élancées, agiles et très rapides à la course.
Les Zèbres: Ces équidés rayés forment de magnifiques tableaux lorsqu’ils se déplacent en groupes à travers les plaines.
Girafes: Toujours élégantes et majestueuses, les girafes se dressent fièrement au-dessus des acacias, se repaissant de leur feuillage inaccessible aux autres herbivores.
On les trouve principalement dans la grande savanes boisée.
Notamment dans les réserves dela chasse communautaire de Kyagudhu Tsombe Musimbé Musege Pkowuma et Nguja.
Ces réserves de chasse présentent une grande diversité de mammifères poissons, amphibiens et reptiles dont certains sont endémiques comme phacochères et serpents.
Hippopotames et Crocodiles: Les cours d’eau, comme le lac Albert et rivière Semliki, sont le théâtre de la vie de ces mammifères semi-aquatiques et de ces reptiles préhistoriques.
Oiseaux
Le touraco géant : souvent considéré comme l’un des plus bels oiseaux d’Afrique...
Son espérance de vie
Le touraco a une espérance de vie de 9 ans environ dans son milieu naturel.
Mais en captivité, il peut vivre jusqu’à 30 ans et parfois même plus.
Le cri du touraco
Le cri du touraco consiste en une série régulière de sons cawr-cawr.
Il a un cri perçant. Un oiseau qui chante incite généralement ceux qui sont à proximité à l’imiter, ce qui provoque souvent une véritable cacophonie.
Le marabout
Oiseau solitaire, il règne en maître sur un territoire d'environ 5 km².
Se nourrissant principalement de poissons, serpents et petits oiseaux.
Les espèces citées ne sont pas exhaustives car notre séjour était bref ce qui ne nous a pas permis d'interviewer tous les chasseurs, piègeurs pêcheurs ou d'observer toutes les espèces capturées.
➤ 🔴 Article des Révues Périodique intitulé !
Les Ìndrŭ constituent un peuple ( de racine lendu), qui mene un mode de vie culturelle diversifiée
Via le Portail de https://adiroduroger-rdc.over-blog.com/ à catégorie de Cyber-Notes de 19 septembre 2023
Ndalya-Rdc ; Plusieurs centaines des personnes ont déjà été sauvées des griffes des ADF dans la province de l’Ituri et du Nord-Kivu, au cours del'opperation ( Shujaa )
👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe des otages congolais libertés par les militaires Fardc, et Updf au village ndalya situé au sud d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
↪️📑Selon les informations en notre possession ; Sous pression, les rébélles du groupe ADF relâchent des civils à Ndalya localité situé dans le sud d'Irumu indique une source del'armée en République démocratique du Congo.
Grâce aux opérations menées conjointement par les deux armées dans cette partie, 94 otages enlevés par ces assaillants depuis près de 6 mois ont été libérés.
Il s’agit d’après le colonel Make Hazukay porte-parole des ces opérations militaires, il s’agit des personnes qui ont profité de la pression militaire pour prendre fuite.
Selon lui, parmi elles figurent 29 femmes.
Des opérations de traque se poursuivent contre les terroristes ADF dans la province de l’Ituri.
Menées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et leur partenaire Ougandais de l’UPDF, ces opérations visent entre autres à endiguer ce mouvement terroristes y compris ses supplétifs qui sèment terreur et désolation au sein de la population civile.
Ces opérations qui font un succès dans le territoire de Beni, spécialement dans le secteur de Rwenzori et la chefferie de Bashu, ont tourné leur jalon vers le territoire d’Irumu où l’ennemi fait des représailles agissant contre les pertes subies à Rwenzori et Bashu.
« 94 compatriotes dont 29 femmes, kidnappés depuis près de 6 mois par les Adf-MTM se sont échappés des griffes des terroristes à Ndalia ( Route Luna – Komanda), suite aux pressions des forces de la coalition FARDC-UPDF.
Ils sont ressortissants de Kisangani, Bunia, Beni, Butembo , etc… », a-t-il précisé.
Pour une paix durable dans la région de Beni-Rdc, les casques bleus dela Monusco sont là jour et nuit
GÉNÉRAL ENOCK NTONYA : « NOUS FAISONS BEAUCOUP, CHAQUE JOUR, POUR LE RETOUR DE LA PAIX DANS L’EST DE LA RDC »
Le général Enock Ntonya, commandant sortant de la Brigade d’intervention de la MONUSCO (FIB), a fait cette déclaration vendredi 8 septembre 2023, quelques minutes avant de quitter Beni pour Goma d’où il s'est envolé pour son pays, le Malawi.
L’officier estime que la plupart des actions de la Brigade d’intervention de la MONUSCO ne sont pas portées à la connaissance du public et ne peuvent pas l’être. « Nous avons à notre actif énormément de réalisations. Nos troupes ne dorment pas.
Au moment où je vous parle, nos troupes sont en opération dans la province de l’Ituri et, cela, depuis trois voire quatre semaines.
« Contrairement à ce que certains pensent, nous faisons beaucoup, chaque jour, et même en dehors de la région de Beni, pour le retour de la paix dans l’est de la RDC ».
Elles y sont pour traquer les groupes armés. Cela, la population ne le sait pas, si on ne le lui dit pas. Or, dans notre métier, tout ne peut être dit, pour ne pas favoriser l’ennemi », a-t-il expliqué.
Actions quotidiennes, avec ou sans les FARDC et la population
Le général Enock Ntonya salue également la collaboration dont il a bénéficié de la part de l’armée congolaise et des populations locales durant son mandat à la tête de la FIB.
Pour lui, sans cette collaboration, il serait difficile voire impossible de gagner la guerre contre les groupes armés qui écument la région.
« Nous avons réalisé beaucoup d’activités et d’opérations conjointement avec les FARDC, mais aussi avec les communautés locales.
Nous avions planifié plusieurs opérations d’attaque contre les rebelles des ADF, pas seulement dans le territoire de Beni, mais aussi dans la province de l’Ituri.
Nous avons beaucoup fait pour faire avancer la cause de la paix dans cette région, et cela n’a été possible que grâce à la bonne coordination et la bonne coopération avec les FARDC ainsi qu'avec la population locale », a-t-il souligné.
Faire confiance aux forces de défense et de sécurité.
S’il dit comprendre les critiques de certains face à l’activisme des groupes armés, le général Ntonya demande à la population de ne pas se résigner. Et, surtout, de renforcer sa collaboration avec les forces de sécurité et la MONUSCO.
Tout en décourageant toute collaboration avec l‘ennemi, il invite la population à faire remonter les alertes en temps réel. « Mon message à la population, c’est de leur demander de nous faire confiance et de nous accompagner en nous donnant la vraie information.
Parfois, les ADF font incursion dans des villages un peu éloignés et nous n’avons pas l’information.
Mais, si la population voit un mouvement suspect de ces gens et nous alerte, notre réaction rapide est possible. Nous devons nous soutenir mutuellement », a-t-il rappelé.
Et d’ajouter : « Donnez-nous l’appui que nous voulons et nous vous défendrons mieux.
Je crois que si nous continuions à travailler en étroite collaboration : communautés, chefs, autorités, FARDC, MONUSCO, tout sera facile, car l’information c’est le pouvoir. Donnez-nous la vraie information et non des informations erronées pour nous permettre de planifier des opérations afin de neutraliser ces groupes armés ».
Le général malawite quitte la RDC après 14 mois à la tête de la Brigade d’intervention de la MONUSCO. En attendant son remplacement, le commandement de la FIB sera assuré par son adjoint, le colonel sud-africain Johannes Kwena Moraka.
La FIB est constituée de troupes de cinq pays - Afrique du Sud, Tanzanie, Malawi, Kenya et Népal - qui assurent, de manière tournante, son commandement pendant douze mois d'affilée.
Le monde doit promouvoir la paix selon Antonio Guterres
La paix est notre tâche fondamentale - António Guterres le G.E des Nations Unies !
Paix et sécurité
Le Secrétaire général a souligné l’interdépendance de la paix avec le bien-être de l’humanité et de l’environnement, et l’a décrite comme le moyen de relever des défis allant de la pauvreté et des inégalités à la perte de biodiversité.
Aujourd’hui, « la paix est attaquée » dans les communautés, les pays et les régions, a déclaré mercredi le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, soulignant la nécessité d’une solidarité mondiale et d’une confiance mutuelle.
« Renouvelons notre engagement en faveur d’un monde où la paix et la sécurité sont une réalité pour tous », a-t-il dit.
Le chef de l'ONU a lancé cet appel lors d’une cérémonie commémorant la Journée internationale de la paix, célébrée chaque année le 21 septembre.
« Pour les peuples comme pour la planète, nous pouvons – et nous devons – faire pression pour la paix », a déclaré M. Guterres.
La promotion de la paix, a-t-il poursuivi, englobe non seulement la prévention des conflits, mais aussi la lutte contre la discrimination, le soutien au développement durable et l’élargissement des opportunités pour les femmes et les filles.
Cela signifie également accélérer la lutte contre le changement climatique, mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles et adopter les énergies renouvelables.
« Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de solidarité mondiale, d’action collective, d’engagement et de confiance mutuelle. Engageons-nous tous à participer à cet effort pour la paix », a-t-il dit.
Les deux faces d’une même pièce
Dennis Francis, Président de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a également pris la parole, réitérant l’importance de la paix pour le développement durable.
« Nous savons que le développement durable – et la paix durable – sont les deux faces d’une même pièce, l’un ne peut être réalisé sans l’autre », a-t-il déclaré.
Avant le débat général annuel de la semaine prochaine, M. Francis a exhorté le monde entier à renouveler son engagement en faveur des objectifs de développement durable (ODD).
Ruzinga-Rdc ; Trois morts dont deux éléments de FRPI, et un enseignant ont trouvés la mort dans la chefferrie de Walendu-Bindi
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Ruzinga l'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé dans le térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
📑↪️En térritoire d'Irumu province del'ituri, l'Information à provenance de ruzinga mdogo/kanyangabi situé dans le groupement autoproclamé de Mbala nous parle de ce que, dans la soirée de dimanche un garçon qui est troublé par mauvais ésprit de frimason qu'il est allé chercher a tué 2 éléments de FRPI par l'arme qu'il a récupéré dela main de ces éléments d'FRPI qui était venu pour calmer ce gar qui dérangeait fort sa famille.
Notre source qui nous livre cette information révèle que, comme ces éléments du groupe FRPI étaient venu suite à l'appel de grand frère de ce gar qui ambruillait fort la famille, vu 2 de leurs amis ont perdu la vie, ces FRPI avaient jugé bon de tuer le grand frère de ce gar car c'est lui qui était parti les appeler pour intervenir et si ce n'était pas son appel, leurs amis ne pourrons pas mourir.
La même source ajoute que, le lundi 11 septembre 2023 le grand frère de ce gara été tué par les éléments de FRPI.
Selon les informations en notre possession, la victime était un enseignant du primaire aveluma du nom de maître DUBATSO donc un monsieur qui a seulement un œil. Il était habitant de la localité Ruzinga.
Aussi ce garçon qui avait commencé le premier à tuer 2 éléments FRPI était tiré aussi par balle et était dépêché à l'hôpital.
Mais les FRPI en colère voulaient à ce qu'ils puissent aller tué ce garçon aussi de l'hôpital.
Vraiment suite à cet effet, beaucoup des bien dela population se trouvent au lieu de drame sont pillé par FRPI.
Nous ne savons pas où est arrivé la suite car je ne suis pas sur place sur le lieu.
Dans le nord-est de la République démocratique du Congo, la FRPI, Force de résistance patriotique de l'Ituri, y a remplacé l'Etat et l'armée depuis l'échec de son désarmement fin 2020.
Pour s'y rendre, il faut quitter la capitale provinciale, Bunia, et prendre plein sud une piste de sable jaune et de rocailles qui serpente entre les collines.
Après trente kilomètres et quatre péages illégaux tenus par des soldats congolais, des chambres à air tendues entre deux piquets marquent l'entrée de la zone sous contrôle de la FRPI. Un jeune homme en habits civils, Kalachnikov au pied, ouvre la barrière. On pénètre dans la chefferie de Walendu Bindi.
Depuis fin 2020, par vagues successives, des déplacés par milliers arrivent dans cette collectivité large d'une cinquantaine de km, venant chercher la protection, même relative, des miliciens de la FRPI.
Ils ont fui les massacres perpétrés dans les chefferies voisines de Boga et Tchabi par les ADF (Forces démocratiques alliées), groupe armé qui a prêté serment d'allégeance à l'organisation Etat islamique, et leurs alliés issus de la communauté Hutu installée dans la zone.
La FRPI est une milice de plus d'un millier d'hommes, créée à la fin des années 90 pour "chasser l'armée ougandaise qui envahissait l'Ituri", explique le "colonel" Munobi, porte-parole du mouvement, en marge d'une cérémonie d'inauguration d'école.
En février 2020, la FRPI signait un accord de démobilisation avec l'Etat mais sept mois plus tard, à la suite de provocations réciproques, le processus capotait.
↪️Du point de vue démographique, localité Ruzinga est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger.
Ce dernier pense que, la population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens del'église C. E, et catholique.
On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.
La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.
Pour une petite histoire
En addition en rapport avec la population, nous avons :
· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda. Leur origine remonte aux migrations des lendu lors de leur déplacement à partir du bassin dela rivière Akobo se trouva au Soudan du Sud vers le XVème siècle.
Souvent, ils vivent de l'agriculture, pêche, chasse, et d'elèvage.
Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.
Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.