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Adirodu-Roger Cyber-Notes

KELENZI ; L'UNE DES LOCALITÉS DELA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI SITUÉ VERS LE NORD-EST DELA RDC

29 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

 👆🏿👆🏿👆🏿 Localité Kelenzi localiser sur la carte dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi se trouvant dans la province del'Ituri térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo 

👆🏿👆🏿👆🏿 Localité Kelenzi localiser sur la carte dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi se trouvant dans la province del'Ituri térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo 

KELENZI ; L'UNE DES LOCALITÉS DELA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI SITUÉ VERS LE NORD-EST DELA RDC
 

 

PRESENTATION DU VILLAGE KELENZI 🇨🇩🇨🇩🇨🇩

 

l.1. L'histoire 

 

i.2. Les origines et l'identité de différents clans 

 

I.3. La structure sociale 

 

I.4. La culture 

 

i.5. Les données linguistiques 

 

l.6. Les croyances et Réligion

 

I.7. Organisation Coutumière 

 

I.8. L'aspect économique 

 

I.9. La situation géographique 

 

2.10. L'habitat 

 

I.11 . Végétation 

 

I.12. Les reliefs et climat 

 

I.13. Hydrographie 

 

I.14. Conclusion partielle 

 

🇨🇩🇨🇩🇨🇩 Aperçu historique du milieu Ìndrŭ-dit (Ngiti)

 

L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, culturel et réalités politiques, aux diversités d'ordre social, en térritoire d'Irumu situé dans le nord-est dela République démocratique du Congo, où les Ìndru sont identifiés sous plusieurs dénominations.

 

Kelenzi est une localité totalement rurale, se trouvant dans l'axe routier Badjanga-Aveluma, et caractérisée par un habitat plus ou moins concentré, et offrant une forme de vie communautaire », avec la pauvreté perçue comme un manque de facteur de production qui empêche d'exploiter les produits existants, dans la province del'ituri térritoire d'Irumu groupement de Boloma de trouvant dans l'extrême nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

Coordonnées ; 1.23264, 30.03844

 

Région d'Afrique centrale

 

🇨🇩 Relief du sol et végétation

 

Localité présente ; Une petite étendu des terres également encadré par la chaine des montagnes, plateaux, à 1600m d'altitude qui sont essentiellement composées de sol argilo-argileux, c'est-à-dire sablonneux et caillouteux à certains endroits, sablonneuses, est couvert par une savane arborisant qui attire l'attention et abrite aussi les matériaux de construction : le sable, et les pierres calcaires,...

 

Le relief est très morcelé, surplombé de collines entrecoupées par des vallées, del'est au sud, qui sont réservés àl'agriculture.

 

Les sols de bas-fonds sont des sols très fertiles.

 

Leur fertilité est conditionnée par l'apport des nutriments provenant de l'érosion pluviale des versants de collines.

 

Les profils de ces types de sols présentent :

 

-L'horizon A, de couleur noir foncé. Son épaisseur est d'environ 14cm.

 

Leur profil montre les horizons suivants :

 

-L'horizon A, superficiel de couleur brun rougeâtre ou brun sombre avec une épaisseur de 6 à 12cm. Il renferme très peu de matières organiques.

 

-L'horizon B, profond de couleur brun vif et d'une épaisseur de 14 à 18cm. Il est constitué de grains de sable et de petits cailloux.

 

🇨🇩 Limites territoriales ;

 

> A l'Est par la localité Avalu et rivière Angumé

 

> Au Sud Est par localité Mapanzu et Mususa.

 

> Au Nord par localité Barahi et Bilima.

 

> A l'Ouest par les localités Aveluma et Mukato.

 

L'est est également encadré par la chaine de montagne.

 

🇨🇩 Le village

 

Le Village est situé à environ 1.5 km vers l'est de Aveluma localité voisine, et couvre une superficie d'environ 2,03 Km2 à notre observation sur place, avec une densité sur terres habitables éstimé à moin de 1 ha bitants/km.

 

Plus grande partie du nord-est et sud-est est une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles.

 

La fertilité de son sol, la douceur de son climat, l'esprit de paix et de fraternité sont des atouts que les habitants préserve jalousement.

 

Son centre, au sommet de la colline, est l'ancienne zone naturel d'herbages et de savanes boisées, choisie pour l'Élevages traditionnels rependus dans la plupart des pays sous-développés et qui se pratiquent par les paysans éleveurs.

 

Et qui peuvent aussi abriter des zones humides et peuvent être caractérisées par un micro-climat plus froid et/ou plus venteux, et une flore et une faune particulière (tourbières, marais, roselières, forêt alluviale, ripisylves, etc.).

 

Type de climat

 

La température du territoire est en général caractérisée par un climat temperé ayant certaines variations dues à l'altitude.

 

Le village appartient à la zone climatique des hauts plateaux de l'Ouest de Walendu-Bindi.

 

Cette zone est caractérisée par des précipitations abondantes (1600 mm de pluies) et des températures moyennes variant de 18 à 25°C.

 

Le climat de est déterminé par les éléments qui suivent : les précipitations, la température, les vents, l'humidité et l'altitude.

 

La température du territoire est en général caractérisée par un climat temperé ayant certaines variations dues à l'altitude.

 

Mais deux d'entre eux donnent les grands traits du climat de l'Ituri.

 

Il s'agit des précipitations et de la température.

 

Température

 

La température moyenne annuelle, selon MESSENS, oscille entre 20° et 23° dans son ensemble.

 

Il arrive que l'on atteigne 18° voire plus de 25°c.

 

Toutefois ; certains secteurs comme la plai et celui de bassin de Angumé connaissent respectivement de valeurs supérieures et inférieures aux températures susmentionnées.

 

Elles sont fortement influencées par l'altitude.

 

Dans cette entité, le climat est étroitement lié au relief.

 

La température varie entre 15°et 30°C ; l'altitude comprise entre 800m et 1600m.

 

En effet, il ne suffit pas de voir que les précipitations augmentent avec l'altitude ou considérer les quantités de pluies mais plutôt sa répartition au cours de l'année.

 

Une telle analyse permet de déterminer les mois pluvieux et secs, le début et la fin de la saison sèche.

 

La pluviosité : le territoire étant divisé en deux régions climatiques, la région basse et la région montagneuse, les précipitations y sont relatives.

 

La région basse est la moins arrosée tandis que celle montagneuse connaît de fortes précipitations à cause de sa situation en altitude.

 

L'alternance des saisons : Kelenzi connaît deux sortes de saisons :

 

· Une pluviosité allant de septembre à décembre et du 15 février au 15 mai ; soit plus ou moins 8mois des pluies.

 

· Une sèche allant du 15 mai au 30 aout et du 1er janvier au 15 février soit plus au moins 4mois.

 

La saison pluvieuse : elle est la plus longue.

 

Dans cette saison c'est une période de culture.

 

🇨🇩 Aspect hydrographique

 

Kelenzi est traversé par plusieurs rivières et affluents dont les plus importants sont ; Atolo, Tratru, et Angumé se trouvant sur la crête ouest, où les rivières se déversent dans les afluants du fleuve Congo.

 

🇨🇩 Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :

 

Mapkungulú, Rubhu, Mbilikangba, Munziya, Pkanawú Munzelé, Djongolopí, Alungupé, Kalangé, Mbeyimbé, Ngyegú, d' une grande importance socio-économique, et joue également un rôle culturel et spirituel important dans la vie des populations locales a pratiquent une agriculture de subsistance et l' utilisation des forêts pour compléter leurs moyens de subsistance.

 

À court terme : la montagne Ngyegu, où le gibier et la chasse présentent un intérêt économique majeur, et / où la faune est susceptible, sans inconvénient sensible pour les autres secteurs, d'être portée à un niveau aussi élevé que possible, en vue de son étude scientifique ou de son exploitation rationnelle à des fins touristiques et cynégétiques.

 

La topographie du terrain ne comporte pas de difficulté particulière pourvu que vous pensiez à vous hydrater régulièrement.

 

Vu sa grande diversités qui entourent le confluent des rivières Angume et Dhuwamba où tout les visiteurs confondu peuvent se livrer à l'observation de paysage naturel, des espèces végétales dominant par les l'arbres, oiseaux, principalement à moyenne altitude humides à feuillage persistant à semi - feuilles caduques forêt.

 

Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais, après analyse des données collectées ou observables sur le terrain, la plupart des données écologiques disponibles portent sur un lieu à une biodiversité exceptionnelle, notamment :

 

en raison de ses variations d’altitude (de 150 m) de pluviométrie, et de nature de sols, et possède une très grande diversité et biodiversité abritant diverses arbres, plantes geante, à rosette, animaux herbivores sauvages, et une espèce d'oiseaux africain, des singes, serpents, et la densité de biomasse, qui le mettent au premier rang dans ce lieu.

 

🇨🇩 À basse altitude abritent :

 

La forêt abrite une grande part de la biodiversité soit pour la régénération forestière, soit pour la protection du sol, aux pied dela montagne Ngyegu, qui comprend une forêt dense humide ; c'est-à-dire la fameuse forêt vierge la meilleur pour des recherches scientifiques avec des nombreuses espèces dela savane, et des plantes géantes à rosette.

 

Les principales menaces à contenir sont : l’abattage illégal des arbres, chasse, et les pratiques agricoles.

 

🇨🇩 À haute altitude :

 

On observe la forêt claire est la forêt où le paysage est clair. Les arbres et herbes ne sont pas serrés. Ces forêts permettent une bonne aération des être qui y vivent.

 

🇨🇩 À Moyenne altitude :

 

Est recouvert d'une formation végétale à basse d'arbres ou d'arbustes aptes à fournir des produits forestiers, abriter la faune sauvage et exercer un effet direct ou indirect sur le sol, le climat ou le régime des eaux.

 

Mais à la lecture de Mangélé Ezekia mon grand père biologique et digne fils bien connus à Kelenzi que nous saluons sa mémoire, nous a laissé entendre que, les forêts marécageuses : ou riveraines se trouvant au bord des rivières Angumé qui prend sa source au pied du village Rungi compte tenu de sa position géographique, est alimenté par différentes rivières entre autre :

 

Dhuwamba, Mbaku, Mbiseyidha, où sur le sol continuellement inondé, et aussi d’une végétation afro-alpine de fougères arborescentes et de lobélies, et leurs pentes, sont des lieux d’une beauté naturelle exceptionnelle.

 

 

🇨🇩 Accessibilité de Kelenzi et les pistes rurales

 

Veut dire que, accessibilité du village s'observe seulement par la voi terrestre

 

Donc les communications sont diverses formes car les routes relient les villages et localités voisines et l'extérieur.

 

C'est une voie étroite, généralement tracée par l'homme ou marquée par le passage répété des gens ou du bétail.

 

À cette occasion, les grands sentiers localisés sur les tronçons ci-après sont :

 

- Axe Aveluma-Mukato ;

 

- Axe Mbaku-Matafu

 

- Axe Barayi-Niankunde ;

 

- Axe Mapanzu-Bukiringi ;

 

- Axe Bizo-Atelé ;

 

Le village est entourés par d'autres localités qui sont :

 

Aveluma, Bizo, Barayi, Bilima, Avalu, Mbaku, Mususa, Mapanzu, et Djoko.

 

Certains originaires de Kelenzi, avant de choisir sa destination de voyage, l'observation de la nature sous les cris des oiseaux permet de comprendre que, le désir de préserver les ressources naturelles s'est manifestent dans les sociétés ancestrales, beaucoup plutôt qu'on ne l'admet dans un monde vivant et réel, mais la plupart sont des anciens étendu des champs, abandonnés dépuis long temp, àla basse d'une agriculture est dite traditionnelle basée sur une technologie archaïque à très faible productivité, héritée de plusieurs générations.

 

Avec le rétour progressif des certains déplacés à la vie normale, les habitations d'ancienne époque présente des huttes construites de même manière en feuilles de marantacées assemblées sur un treillis ancré en terre et arqué de force en forme de tonnelle.

 

🇨🇩 Du point de vue histoire-socio-politique

 

Dépuis la période pré-coloniale localité kelenzi vit une situation d'éloignement par rapport aux principaux centres de décision dela Chefferie de Walendu-Bindi.

 

Par la question de savoir qui étaient les premiers habitants de ces villages : nos enquêtés ont répondu à l'unanimité que ce village ont été créés par les indru et que c'est eux qui l' habitaient depuis lors.

 

Avec l'absence de dinamique communautaire, le groupe humain formant actuel Kelenzi était une population venu de Badjanga et Aveba, appelés communement Awibha réputées comme « autochtones », qui regroupait souvent les hommes mûrs du village (plus de 40 ans), considérés comme les guerriers du village.

 

Mais il convient toutefois d'accepter que cette population serait issue des Semi-Bantous, qui tirent leurs origines à la naissance de la sédentarisation du peuple Indru, par la domestication des plantes et des animaux est cela à l'époque pré-colonial, affirment nos sources sur place à Kelenzi.

 

La terre étant à l'époque un bien qui ne se vendait pas, le droit foncier traditionnel fonctionnait selon un modèle qui bien qu'inéquitable permet à chacun d'exploiter un champ pour gagner le moyen de subsistance.

 

Toute étendue défrichée appartenait à celui qui l'a mise en valeur jusqu'à ce qu'elle atteigne une autre étendue appropriée par quelqu'un d'autre :

 

La région n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.

 

Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.

 

Bien avant àl'issu de nos enquêtes, il s'est avéré que, par la dignité humaine : d'abord kelenzi été sous localité contrôlé par le chef Aveluma.

 

Àla grande surprise des plusieurs habitants, localité Kelenzi fût créé officiellement en 1915 par l'arrêt Royal Belge, lorsque le regroupement forcés devait naturellement mécontenter les gens, surtout les petits chefs, qui avaient désormais des comptes à rendre à rendre aux chefs supérieur.

 

Avant l'arrivée des colons belges, les Indru étaient habitués à vivre en petite communautés autonomes ; en clans, ou en linages.

 

Face à cette situation, AVELUMA a été l'un des mecontents les irréductibles.

 

Depuis le XVIIIe siècle au moins, Aveluma fut une puissance d'une civilisation est un héritage de croyances, de coutumes et de connaissances, lentement acquises au cours des siècles, difficiles parfois à justifier par la logique, mais qui se justifient d'elles-mêmes, comme des chemins, s'ils conduisent quelque part, puisqu'elles ouvrent à l'homme son étendue intérieure.

 

À son apogée, au 19 e siècle, son hégémonie se fait sentir dans le chef lieu du térritoire d'Irumu.

 

Plus grande partie du site été une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles sans connaître la supériorité del'administration Belge.

 

🇨🇩 À partir de 1915, plusieurs chefs non encore lister dans votre rédaction ont eu à diriger cette localité jusqu' à nos jours).

 

Quelques localités et sous localités

 

Burumba bizo

 

Burumba aveluma

 

Burumba bosina

 

Burumba kelenzi

 

Burumba mukatu

 

Burumba mataratara

 

Burumba anyatsi

 

🇨🇩 Actuellement la localité Kelenzi est dirigé par le Chef Ové Ndiratsi.

 

Il doit être désigner selon la coutume et veillant à ce que celle-ci soit respectée et appliquée dans une société qui requit le système de la chefferie, autour de laquelle se structure toute société de sa jurudiction.

 

Son caractère sacré, obtenu suite à l'accomplissement correct des cérémonies rituelles du pouvoir en utilisant les symboles exigés à l'occasion.

 

Pour accéder au pouvoir dans la société traditionnelle, il n'y avait ni élection, ni désignation ou nomination.

 

La communauté elle-même se soumettait progressivement à un individu au regard de ses qualités telles qu'observées dans sa vie quotidienne.

 

Il s'agit des qualités ci-après :

 

- La capacité de bien accueillir et de nourrir les membres de la famille ;

 

- Un sens de partage éprouvé ;

 

- Un esprit d'équité et un sens social bien développé ;

 

- Le respect de la personne humaine, de tous les membres de la famille sans exception et l'obéissance aux personnes âgées et la classe dirigeante ;

 

- La connaissance de la tradition et le respect des règles de la coutume dans son ensemble,

 

- Les qualités morales, parfois physiques,

 

🇨🇩 L'investiture proprement dite

 

Pour parler de l'investiture d'un Chef politique il faudra évoquer deux périodes distinctes à savoir la période précoloniale et la période coloniale.

 

Concernant la période précoloniale, il sied de préciser qu'il n'existait pas des cérémonies d'investitures d'un chef.

 

Du vivant du chef, son successeur était déjà pressenti à cause de son comportement envers les membres de la famille du clan.

 

Son charisme faisait en sorte que tous les membres de la famille ou du clan se soumettent à lui et le considèrent comme leur représentant.

 

Lorsqu'il y a persistance des calamités ou des malheurs causés au clan par des personnes malveillantes identifiées ou non, la personne initiée du clan recourt à l'invocation pour arrêter les fléaux.

 

À cet effet, il se rend dans la partie de la forêt où ont été enterrés la plupart des ancêtres. Il commence par décliner son identité en citant tous les noms de ses aïeux en mémoire.

 

Il expose ensuite les problèmes qui se posent et sollicite leur intervention pour y mettre fin.

 

C'est ainsi qu'à la mort du chef, ce dernier lui succédait automatiquement et cela sans cérémonie.

 

Mais à l'époque coloniale, et avec les contacts des avec le peuple de savane qui voncerant le Kapita est que l'on vénère, les ont commencé à abandonner leur coutume en cette matière en optant pour la cérémonie d'investiture du chef.

 

Cette cérémonie est actuellement faite en présence de l'autorité territoriale.

 

🇨🇩 ➡Notions sur le chef coutumier

 

Selon un chef coutumier est un initié qui exerce un pouvoir mystico-religieux sur sa communauté.

 

Il est également le notable placé à la tête d'une communauté et investi selon la tradition.

 

Le pouvoir de la divinité est respecté et craint par le peuple tout entier ; hommes, femmes et enfants lui sont soumis sans conditions et cela en tout temps et en toute circonstance.

 

Rythme de sa vie vis-à-vis des autres membres de la tribu !

 

Les habitants considèrent un chef de localité comme un homme parfait par son comportement exemplaire et son respect strict des règles sociales.

 

C`est ainsi qu'un homme qui s'illustre par des actes indécents, sera obligé à devenir Mwami afin de subir une transformation l'amenant ainsi à devenir un modèle dans la société.

 

🇨🇩 La tenue

 

On donne au chef un sac appelé contenant des objets de toute nature. On y trouve des éléments végétaux, animaux, minéraux (feuilles, fibres, champignons, os, crânes, coquilles, griffes, cauris, quartz...), mais aussi des objets tels des petits masques (le plus souvent portés sur l'épaule comme insigne), des figurines, des cuillères, des mortiers, des sifflets... et des couvre-chefs comme nous les avons vu, généralement portées.

 

Tout cela transmet un message ; ces objets ont une signification particulière.

 

Le collier porté autour du cou est composé de dents de léopard et symbolise la puissance qu'incarne ce félin.

 

Bâton remis au chef du clan, pour signifier, qu'il est désormais le conducteur ou le dirigeant, d'un grand nombre de personnes. C'est grâce à ce bâton qu'il est réellement chef coutumier.

 

On lui donne aussi certaines figurines. Les figurines tiennent une place importante.

 

Les petites figurines anthropomorphes (semblables à celle représentée ci-contre) ou zoomorphes, en os ou en ivoire, les « oyuuku », ont un rôle protecteur.

 

Tous les notables membres du conseil coutumier sont déjà présents, on voit le griot, courir vers l'assistance, annonçant l'arrivée de l'incomparable chef coutumier.

 

C'est le chef coutumier qui répartit les biens, il commande non seulement les hommes mais également les forces invisibles. C'est lui qui est autrement appelé chef traditionnel.

 

🇨🇩 La structure foncière.

 

À cause d'une faible densité de sa population, le village est caractérisé par un paysage de bocage qui traduit la forte appropriation de la terre.

 

Tout le monde, sans tenir compte de l'âge, du sexe et même de l'origine tribale peut devenir propriétaire d'un terrain à Kelenzi, même chose à Aveluma, et aussi à Bizo.

 

Donc autrement ; L'achat se négocie directement avec le propriétaire du terrain. Pour des grandes superficies, l'administration aussi intervient.

 

D'une manière traditionnel, le village offre un habitat pour des populations appréciables et compte en moyenne 3 à 7 ménages selon les propos des habitants enquêtés sur place.

 

La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté qui représente un système au sein duquel des organismes vivants partagent un environnement commun et interagissent.

 

🇨🇩 Du point de vue démographique, kelenzi est habité en général par les Indru réparti en quatre clans important suivants qui sont ;

 

Androdhu, Mbaradhu, Tsubinadu, Samungodu, qui répondent aux caracteristiques culturelles, la tradition, la civilisation du peuple.

 

De par ces critères, le rôle du chef du clan qui est aussi un chef coutumier était de protéger, de nourrir, d'encadrer, de contrôler, de diriger et de guider sa population.

 

Le chef du clan est un rassembleur, un unificateur, un pacificateur etc...

 

Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.

 

Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.

 

🇨🇩 La langue utilisée localement c'est le Ndrŭna parlés presque à % par la plus part des personnes au village.

 

Avec la colonisation, le Swahili, et Français ont été appliqués au cours del'occupation européenne, après avoir chassé les Arabes, les autorités de l'Etat Indépendant du Congo, se sont référées à cette catégorie des chefs dits coutumiers pour organiser les toutes premières chefferies et désigner les chefs à la tête de celles-ci.

 

Toutefois, c'est pendant l'époque coloniale que toutes les structures ancestrales seront détruites suite à la répartition et au regroupement des populations en chefferies et ce, de façon arbitraire et de manière superficielle.

 

 

🇨🇩 Au niveau familial.

 

Tous les enfants d'une même famille (concession) se réunissent chaque année (congrès familial) pour discuter et résoudre les problèmes qui existent au sein de la famille.

 

C'est aussi une occasion de retrouvailles pour les membres de la famille qui vivent généralement dispersés dans les différentes villes du pays.

 

Selon un document d'une enquête de terrain que nous avons effectuée en novembre 2007, la population est homogène : constituée de % de l'ethnie Indru.

 

Cette homogénéité fait que les gens se connaissent, se fréquentent en fonction de leur appartenance au village, au métier, à la région,...

 

Les renseignements recueillis auprès des habitants témoignent que, les familles vivent séparément tout en reconnaissant l'autorité de l'ancêtre ou chef du clan.

 

🇨🇩 Facteurs socio-culturels del'Éducation

 

L'infrastructure scolaire est peu développée ; on y rencontre des élèves qui parcourent surtout 1 km pour atteindre leurs écoles.

 

Malheureusement, l'exode rural  incessante font défaut ;

 

À l'égard des enseignants qualifiés car ils fuient à cause du mauvais payement, revenu familial trop faible, insécurité dans les années antérieures.

 

🇨🇩 Facteurs socio-culturels

 

-L'analphabétisme est fréquent, notamment parmi les mamans avec un taux de fécondité estimé à environ six enfants par femmes.

 

- Le niveau d'études a une grande influence sur la pratique de chefs de ménage dans ce village.

 

La majorité de chefs de ménage n'a pas étudié, soit 65,7 % ; 25,7% sont du niveau primaire et 8,6% sont du niveau secondaire. Sur les 42 Chefs de ménage qui n'ont pas été au CS, 28 soit 40,6% est sans niveau d'études.

 

- Le niveau d'études a une grande influence sur la pratique de chefs de ménage à Kelenzi. La majorité de chefs de ménage n'a pas étudié, soit 65,7 % ; 25,7% sont du niveau primaire et 8,6% sont du niveau secondaire.

 

Sur les 42 Chefs de ménage qui n'ont pas été au CS, 28 soit 40,6% est sans niveau d'études.

 

L’entrée dans la vie adulte

 

Elle est marquée surtout par des rites initiatiques. Ici l’action éducative est plus consciente. L’adolescent est éprouvé et endurci pour la vie dure qui l’attend ; il doit ainsi se plier sous « l’autorité de fer » qui s’impose à lui.

 

Il apprend un ou plusieurs métiers et, petit à petit, les adultes lui confient les secrets de la famille, du clan, de l’ethnie.

 

À travers les épreuves, les jeux et les cérémonies initiatiques se créent des liens d’amitié et de solidarité aussi bien avec les pairs, les initiés et les aînés qu’avec les autres membres du groupe.

 

Le résultat le plus important de l’initiation est que le jeune qui en sort est homme complet ; il a de sa vie et de sa société une idée nette et cohérente, il sait ce que les autres attendent de lui et ce qu’il peut attendre d’eux.

 

🇨🇩 Début de la socialisation

 

Entre 7 et 14-15 ans, l’action éducative devient quelque peu plus explicite : on défend, on gronde, on stimule, on encourage, on explique, on sensibilise l’enfant à un idéal de conduite accepté par le groupe.

 

Les agissements des adultes, leurs altitudes mentales, les pensées qu’ils expriment devant lui marquent profondément la personnalité de l’enfant et font qu’il devienne entièrement ce que son entourage veut bien qu’il soit.

 

L’enfant est soumis à un système de répression pour les fautes graves et d’encouragement pour lbe bien.

 

L’apprentissage est pragmatique et se caractérise par une participation plus active de l’enfant aux différentes activités de la famille et du groupe.

 

Entre 10 et 15 ans, la séparation des sexes est de plus en plus nette : les garçons commencent à être intégrés dans l’intimité des hommes et les filles dans l’intimité des femmes.

 

Ils participent aux diverses activités du groupe et sont ainsi préparés progressivement à l’autonomie, à la responsabilité.

 

🇨🇩 Les contes

 

Ils sont enseignés aux enfants le soir, autour du feu et cela parce que la journée est réservée aux travaux divers.

 

Leur contenu, très riche et très varié, touche à la fois à plusieurs disciplines : la langue, le langage, le chant, la zoologie, la psychologie, la morale, etc.

 

Les contes jouent ainsi un rôle à la fois formateur (donnent à l’enfant un certain nombre de connaissances sur son environnement physique et social) et moralisateur (montrent souvent à l’enfant comment le mal est puni et le bien récompensé).

 

 

🇨🇩 Les légendes

 

Elles ont aussi un contenu très riche et très varié.

 

À travers elles l’enfant acquiert les connaissances diverses telles que transmises par les contes, mais en plus il apprend l’histoire de la famille, du clan, de l’ethnie, la localisation spatiale de celle-ci, les itinéraires suivis lors des migrations, les coure ; d’eau ou fleuves traversés, l’origine du monde, etc...

 

(L’enfant apprend ainsi à la fois la généalogie, l’histoire, la géographie, la cosmogonie, etc.).

 

🇨🇩 Les devinettes

 

Elles sont à la fois un jeu et un exercice d’esprit. Elles supposent une connaissance très large du milieu : noms des personnages illustres, les parties du corps humain et leurs caractéristiques, les caractéristiques des animaux et des plantes, les phénomènes naturels, etc.

 

Elles font appel à la mémoire, à l’imagination, à l’esprit d’observation et reposent sur les principes éducatifs suivants :

 

le pédocentrisme : l’enfant est considéré comme agent principal de l’enseignement car c’est lui seul qui doit été éduquer de plus...

 

🇨🇩 Sécteur de la santé

 

Les structures sanitaires sont desservis par la zone de santé de GETY.

 

Des centres de santé et dispensaires avec les postes de santé sont représentées dans les localités et villages qui font partie de ces groupements.

 

🇨🇩 Les femmes femmes fréquent plus les services de santé que les hommes. La plus part des habitants qui ne s'intéressent pas à la recherche des services de santé sont d'un âge avancé.

 

L'âge étant un facteur qui influence l'aptitude de connaître l'importance de la santé et de s'intéresser à la fréquentation de services de santé lorsqu'on est malade.

 

Les célibataires fréquentent rarement les services de santé. La plupart de veuf (ve) n'ont pas accès au soins de santé parce que n'ayant pas des responsables qui paieraient pour eux.

 

De même que les mariés polygames car ils ont une lourde responsabilité.

 

 

🇨🇩 Facteurs socio-culturels

 

Ils utilisent la médecine traditionnelle (plantes médicinales) pour le soulagement de quelques pathologies et soignent les plaies grâce aux écorces d'arbres.

 

Compte tenu de ce qui précède, la peur et la méfiance vis-à-vis des pratiques dites modernes, complémentarité de l'homme et de la femme dans tous les domaines, premier recours aux thérapies traditionnelles en cas de maladie, forte croyance aux valeurs traditionnelles et à la sorcellerie (la maladie étant considérée dans l'imaginaire comme un mauvais sort).

 

Le niveau d'instruction a une énorme incidence sur l'état de santé et l'utilisation de services de santé.

 

On constate que la maladie est une des sources d'appauvrissement et de leur décroissance démographique non sensible (4,94 en 2001 2008 à 4,75 en) par rapport aux autres populations.

 

Donc les conditions sanitaires des habitants  sont défavorables.

 

L'équité d'accès aux soins de santé n'est toujours pas résolue. Elle s'est même aggravée dans plusieurs cas contribuant à l'augmentation de la pauvreté.

 

Certainement ; Les sorciers.sont des gens doués de pouvoirs surnaturels. La population leur impute la responsabilité de nombreux cas de décès et de malheurs dans le village.

 

Donc les inégalités de santé et d'accès aux soins demeurent considérables dans la région.

 

L'échec d'accès à la santé est caractérisé par l'absence d'informations,  l'absence de motivation et l'ignorance du besoin.

 

Hormis les limites des ressources disponibles en matière de soins, la distance à parcourir pour se rendre à l'hôpital pourrait être un obstacle dans la réalisation de l'accès universel aux soins de santé.

 

Le comportement des individus face à la maladie ou encore face à la prévention et au planning familial, ne peut être négligé parmi les facteurs qui influencent l'utilisation des services de santé.

 

🇨🇩 Croyances et Religion

 

Le christianisme est bien connu pour avoir, depuis des siècles, donné lieu à une activité missionnaire par moment intense, conduisant à la propagation de l'Evangile sur tous les continents.

 

Mais à Kelenzi tout les habitans sont des protestants.

 

Donc  il ya une seul église Anglicane qui s'attache à la simplicité des chrétiens.

 

La religion carholique et autres sont absentent !

 

D'autres mouvements issus du christianisme sont connus pour leurs activités en matière de propagation de leur foi.

 

Parmi eux, Quatholiques, les Témoins de Jéhovah, qui se rendent de porte en porte présenter leur doctrine religieuse.

 

Pour tout membre de ce mouvement, la propagation de ses croyances est une obligation hebdomadaire.

 

Un phénomène appréhendé avec méfiance

 

La diffusion des croyances par des individus auprès de leurs pairs est souvent appréhendée avec une certaine méfiance, tant par les opinions que par les autorités publiques.

 

Plusieurs raisons expliquent cette méfiance.

 

Il y a d'une part, d'après nous, un lourd héritage du passé, qui fait que l'on associe aujourd'hui encore « religion » à « intolérance », et à « conversion forcée ».

 

 Il est vrai que l'histoire est riche en épisodes de violence générés ou amplifiés par l'intolérance religieuse, et que la liberté religieuse et le pluralisme religieux au sein d'une société sont des phénomènes relativement récents.

 

Les conséquences de la propagation des croyances: la destruction du pluralisme religieux ?

 

Ce passé encore pesant est marqué bien sûr par les terribles guerres de religion, mais aussi, par le souvenir de certaines pratiques « missionnaires » menées en parallèle à la colonisation.

 

Ce passé pèse dans la mémoire de certains qui associent la liberté religieuse à un prosélytisme agressif et destructeur, qui vient bousculer l'autre dans sa croyance, sa culture, son être, en faisant usage de procédés manipulateurs et de chantage, en aliénant ainsi indûment sa conscience.

 

L’animisme ou “religion de l’âme et des esprits” n’est pas une religion universaliste, à l’opposé de la plupart des grandes religions du monde.

 

Chaque peuple, voire chaque village, chaque clan, possède son propre animisme, basé sur une tradition spécifique, originale, possédant des analogies avec les cultes voisins mais bien différents dans leur élaboration.

 

La constitution du 18 février 2006 consacre que la République Démocratique du Congo est un État laïc. Il n’existe donc pas en théorie de religion d’État.

 

D’une manière générale, la religion catholique et protestante, le Kimbanguisme et l’Islam sont présents partout au Congo. La population n’a toutefois pas renoncé de manière absolue aux cultes traditionnels.

 

Le fétiche n’est pas la représentation d’un dieu mais il est le lien entre la Nature et le Sacré, entre le clan et le monde des ancêtres et des esprits.

 

Ainsi, le rituel des peuples animistes ne prend de réalité que parce qu’il cimente la société et que dans leurs rapports à l’irréel, à travers la magie, les animistes vivent bien dans le réel.

 

À kelenzi si une personnes s'oppose au concept de liberté religieuse comprenant un droit au prosélytisme, c'est parce que ceci « impose non seulement aux religions africaines de devoir rentrer en compétition avec celles qui évangélisent les autres dans leur marche vers l'universalisme - une tâche à laquelle une croyance qui historiquement ne joue pas dans le registre du prosélytisme ni de la compétition n'est pas préparée -, mais encore protège ces dernières.

 

Dans le contexte de la liberté religieuse, le privilège accordé par ce régime de droit à la compétition des idées sur le droit de ne pas subir d'invasion culturelle (...)

 

🇨🇩 Dans ce village ; Les traditions sont tenaces.

 

Tout au long du voyage nous partons à pied à la rencontre des habitants fiers et riches d'une identité profondément racinée sur leurs terres protectrices.

 

Donc à notre obsérvation, changer les habitudes dela population n’est pas moindre chose.

 

Donc votre rédaction a constanté que, localité Kelenzi se caractérise par son organisation en plusieurs menages avec un habitat moin groupés et représentés par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles, qui représente une volonté des valeurs traditionnelles, ou cases.

 

Cette dernière est d'environ 50 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.

 

Un paysage obscure apparaissent actuellement dans des petites maisons en pissées favorisant ainsi diverses maladies faute d'entretien qui est sauvant difficile.

 

Les cases et les huttes sont construites de pailles, de bambous, de bois et des lianes ; certaines qui possèdent un entrelacs de perches et de lianes sont enduites de terre rouge argileuse mêlée de paille pour en faire de l’adobe.

 

Les bois (entiers ou en morceaux) sont rangés pour former les murs sur lesquels on projette une couche de terre argileuse brute que l’on peut lisser à l’eau par la suite.

 

La paille sert de couverture de toiture, soutenue par un canevas de branches souples.

 

L'eau de pluie ne pénètre pas la toiture des cases par une technique de construction en cascade des couches de paille.

 

La paille a une durée de vie limitée qui oblige les villageois à la renouveler constamment. Cette matière est très exposée à la destruction par ses plus grands ennemis : la vermine, les insectes, l'humidité et le feu.

 

D'après mr Adirodu-Roger le fils digne de cet village, il est facile de trouver ici 5 ménages au km2.

 

À l'intérieur de la case règne une fraîcheur qui paraît délicieuse lorsqu'on vient du dehors embrasé.

 

Au-dessus de la porte, semblable à quelque énorme trou de serrure, une sorte de columbarium étagère, où sont disposés des vases et des objets de ménage.

 

Dans un demi-jour de tombe étrusque, la famille vit là, durant les plus chaudes heures du jour ; la nuit, le bétail vient la rejoindre : boeufs, chèvres et poules ; chaque bête a son coin réservé, et tout reste à sa place, tout est propre, exact, ordonné.

 

Aucune communication avec l'extérieur, aussitôt que la porte est close. On est chez soi..."

 

Les habitants se couchent en général après le repas du soir dans la soirée, mais ils se lèvent avec le soleil.

 

 

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Après carnage des civils à Oïcha chef lieu du térritoire de Beni : La société civile locale parle de complicité »

28 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿Commune d'Oicha en couleur rouge sur la carte dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿Commune d'Oicha en couleur rouge sur la carte dela République démocratique du Congo

🟥↪️📑Dans cette sortie médiatique, le patron de la communication de l’armée dans la région de Beni avait déclaré « qu’il y avait déjà des informations que l’ennemi que nous venions de bombarder dans la forêt à Ntingwe est en train de venir dans la cité d’oïcha pour venger les leurs, nous avons échangé avec les responsables unités mais malheureusement, au moment où nous on échangeait l’ennemi avait des dispositifs déjà dans la commune d’oïcha grâce à ses collaborateurs qui sont déjà dans cette cité ».

 

Donc des réactions s’activent pour condamner la sortie médiatique du capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnnel Sokola 1, le lendemain de la tuerie d’au-moins 27 personnes à Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni, au Nord-Kivu.

 

Une déclaration teintée de naïveté selon la société civile d’Oïcha, qui n’écarte pas la version de la complicité, car dit-il, « comment il peut déclarer à la radio qu’il a été informé et qu’il y avait déjà des dispositifs de l’ennemi et de ne rien faire, c’est être complice ».

 

La société civile pense à cette occasion que « cette sortie médiatique prouve en suffisance qu’il y a vraiment une faiblesse du côté de notre armée.

 

Un porte-parole qui va déclarer ça, c’est plus grave. Ces messages pareils fâchent la population ».

 

Tout a réitérant son engagement de collaborer avec l’armée, cette structure citoyenne, estime que le retour de la paix dans la zone doit être un impératif.

 

Cette attaque des terroristes ADF est considérée par l’armée comme une vengeance faite par l’ennemi pour déstabiliser la coalition FARDC -UPDF, déterminée à le mettre hors d’état de nuire.

 

« Pour l'armée ; Les opérations de traque contre ces terroristes se poursuivent en profondeur », rassurent plusieurs sources sécuritaires.

 

Au moins 26 personnes dont des enfants ont péri lors de ces violences.

 

D’après le bilan provisoire de ce carnage, il y a également la disparition de plusieurs autres.

 

Cette attaque intervient après plusieurs jours d’accalmie.

 

De son côté ; Nicolas Kikuku, bourgmestre de la commune d'Oicha, les manifestants ont incendies 5 véhicules des organisations humanitaires parmi lesquels 3 du PAM et 2 autres de Paf-Africa.

 

Cette situation est tant déplorée par les organisations de la société civile que par les autorités locales qui invitent la population à éviter de se livrer à des actes d’auto-flagellations.

 

Ces événements ont causé une paralysie des activités socio-économiques et scolaires.

 

Parailleurs

 

*Territoire de Beni, Nord Kivu.* 

 

L'administrateur militaire du territoire de Beni appelle tous les agriculteurs, exploitants des bois,... à quitter les brousses des environs de Oicha, Mamove, Mayi Moya,Eringeti,...le temps de permettre à l'armée d'effectuer un travail dans ces brousses. 

 

" Toute personne civile qui sera retrouvée dans ces brousses jusqu'au Mardi 31 Octobre sera pris pour un rebelle ADF " affirme le Colonel Charles Omeonga.

 

Cette décision tombe 4 jours après la mort de 26 civils dont 12 enfants tués dans une attaque des ADF à Oicha, non loin du bureau de l'administrateur du territoire de Beni.

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Qu’est-ce qu’être en bonne santé ? 

20 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

🇨🇩👆🏿👆🏿👆🏿Un jeune homme congolais en bonne santé en ville de Beni-Rdc

🇨🇩👆🏿👆🏿👆🏿Un jeune homme congolais en bonne santé en ville de Beni-Rdc

↪️📑La prévention, atout-clé pour rester en forme et en bonne santé

 

Être en bonne santé est « un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

 

Grâce notamment aux progrès de la médecine, la population vit désormais en moyenne beaucoup plus longtemps.

 

Or, les effets des pollutions et les habitudes de vie néfastes (sédentarité, tabagisme, consommation d’alcool, alimentation trop riche, stress) se traduisent souvent par une mauvaise santé, surtout dans la seconde partie de la vie.

 

Bonne santé : les clés pour rester en forme et en bonne santé
Être en bonne santé est une notion qui a beaucoup évolué.

 

Pour rester en forme, nos modes de vie, nos relations sociales, et l’influence de notre environnement jouent un rôle primordial.

 

Pourquoi les malades chroniques sont-ils aussi nombreux ? Parce que, dans les pays les plus riches, les progrès de la médecine permettent à des personnes dont la santé est gravement altérée (maladies cardio-vasculaires, cancers, hépatites, diabète, etc.) de poursuivre leur vie pendant parfois des décennies.



Certains ont vu dans le génome humain un grand livre où tout serait écrit, les maladies des uns comme la longévité des autres. La réalité laisse davantage la place à la prévention.

 

Seulement 2 % de nos gènes donnent des instructions de fonctionnement précises aux cellules de notre organisme.

 

On a longtemps négligé les 98 % restants du génome, qu’on appelait ADN-poubelle parce qu’on ne comprenait pas leur utilité.

 

On sait aujourd’hui que ces 98 % forment l’épigénome, très sensible à l’environnement et qui est capable de modifier l’expression de nos gènes.

 

C’est donc lui le chef d’orchestre et il s’adapte à nos comportements, à notre façon de nous nourrir, de faire de l’exercice et de prendre soin de nous-mêmes. C’est dire l’influence de l’environnement sur la santé.

 

Nous héritons de nos gènes pour toute notre vie, mais nous pouvons modifier notre épigénome. Cela signifie qu’il est possible de combattre par la prévention les vulnérabilités dont nous avons hérité de nos parents et de nous fabriquer une meilleure santé tout au long de la vie !


En 1946, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a proposé une définition de la santé physique qui dépend de la perception de chaque individu, et l’élargit à ses dimensions psychologiques et sociales.

Depuis 1946, la définition de l’OMS sur la bonne santé a continué à s’étoffer.

 

Au lieu d’en rester à un individu isolé de son contexte de vie, elle a intégré la question de la société et de l’environnement.

 

Au départ, il s’agissait simplement d’affirmer la nécessité de veiller à la qualité de l’environnement, et notamment de lutter contre la pollution, pour améliorer la santé humaine et éviter de nombreuses maladies.

 

La santé durable, ou l’influence de l’environnement sur la santé
La notion qui fait consensus actuellement va plus loin, avec le concept de « santé durable ». L’importance et l’influence de l’environnement sur la santé ont émergé en 2002 au sommet de la Terre de Johannesburg, et l’OMS a créé une thématique qui lui est consacrée : « santé et développement durable ».

 

La formulation actuelle est la suivante : « La santé durable est un état complet de bien-être physique, mental et social atteint et maintenu tout au long de la vie grâce à des conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes et à l’accès à des ressources appropriées, de qualité, utilisées de façon responsable et efficiente. »

 

Dans cette acception, la santé n’est pas seulement liée à la qualité de l’environnement à l’instant T. Rester en forme et en bonne santé dépend des conditions sociales, économiques et culturelles qui permettent à chacun de vivre dans un environnement bienfaisant (et pas seulement « non néfaste ») et de participer au maintien de ces conditions favorables dans l’avenir pour soi-même et pour ses descendants.

 

L’environnement, une notion importante pour rester en forme
Pour Hippocrate, au 5e siècle avant J.-C., la maladie est déjà un processus corporel sous l’influence de l’air, de l’eau, des lieux où l’on habite, combiné avec l’alimentation et les habitudes de vie.

 

Ensuite, dans l’histoire de la médecine, l’influence de l’environnement sur la santé a été parfois oublié, et mis en concurrence avec les mythes ou les religions. Mais l’environnement comme déterminant de notre santé revient en force aujourd’hui avec l’épigénétique.

 

La bonne santé des populations dépend fortement de l’environnement au sens large. Cela inclut aussi la notion d’un choix individuel, au moins en partie, dans un cadre général imposé (exposition à des polluants, conditions de vie et de travail, accès à la prévention santé, aux soins, aux loisirs, à la culture, etc.).

 

Dans les dernières années, de nombreuses études ont montré la dangerosité de la pollution, responsable de nombreuses maladies, qui diminuent fortement l’espérance de vie.

 

La revue scientifique britannique The Lancet a publié en 2017 un rapport qui montre que la contamination de l’air, mais aussi de l’eau et des lieux de travail, cause chaque année 9 millions de morts prématurées, soit 16 % de l’ensemble des décès dans le monde. Cela représente trois fois plus de morts que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis.

 

L’influence de notre environnement et de nos comportements sur notre santé


Nous vivons plus longtemps, mais sommes-nous en forme et en bonne santé ? On estime que 20 millions de personnes sont des malades chroniques, en France, c’est-à-dire qu’elles ont besoin, pendant une durée supérieure à six mois, de soins médicaux pour vivre.

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Localité Niamavi situé en Rdc ; La situation sécuritaire est très tendu ces derniers jours

19 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿Localité Niamavi situé dans la chefferie de Bahema Sud vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿Localité Niamavi situé dans la chefferie de Bahema Sud vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

↪️📑Selon les informations en notre possession, le fait s'est  produit autour de 22h heure de Niamavi, où les victimes ont subi des tortures systématique, selon les victimes les miliciens de la FRPIC, conduite par leur commandant MATONDO, les accusaient de détenir illégalement les armes et cherchaient à démolir la tombe du défunt PAYI PAYI, contacter à ce sujet le Maître MUGISA TIBASIMA EMANUEL avocat des victimes de la FRPI renseigne que c'est suite à l'intervention de la force loyaliste que les 11 personnes et deux vaches ont été libérés tard dans les après midi du lundi 16 octobre 2023.

 

Ce dernier a fait savoir que ; Présentement, la situation est toujours tendue dans ce village où des activités tournent au ralenti. 

 

Pour lui , tout ces barbaries de la milice FRPIC communément appelé chini ta kikima,  c'est le retombés de la lettre du député Nationale PAUL BABANGU qui a adressé la lettre au vice premier ministre ministre de l'intérieur qui précise que, la chefferie des Walendu Bindi ne partage pas la limite avec celle des Bahema sud. 

 

D’après notre source, qui nous livre cette information à partir de Kasenyi chef lieu dela chefferie de Bahema Sud, on parle de plusieurs dégâts matériels qui ont été enregistrés dans ce village lacustre Niamavi.


La même source révèle que ce jour là, 11 personnes sont apportées disparu, 2 vaches pillées et plusieurs biens des valeurs saisis dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 octobre 2023 dans une incursion de la milice FRPIC/Chini ta Kikima à nyamavi groupement Bandikatho secteur des Bahema sud dans la consesion du défunt PAYI PAYI. 


Sur base, ces derniers la plupart des habitants de Niamavi ont fui une incursion des miliciens FPIC en pleine nuit, à Niamavi où ils ont assiégé cette localité situé dans la chefferie de Bahema Sud, térritoire d'Irumu, province del'ituri, en République démocratique du Congo.


Ceci avant d’indiquer que plusieurs biens de la population de cette partie de l’Ituri ont été pillés.


Toutes fois, le Maître MUGISA TIBASIMA EMANUEL, invite le gouvernement central d'accélérer le programme de PDDRCS et au gouvernement de l'état de siège de déployer les militaires FARDC sur toutes l'étendue du secteur des Bahema sud, pour que la communauté Hema sud soit protégé.


Il appelle ainsi l’implication des autorités compétentes pour juguler cette situation dans cette région.


Delà on peut noter que, le maître MUGISA TIBASIMA EMANUEL est candidat député Nationale dans la circonscription électorale d'Irumu en Ituri-Rdc.

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AVELUMA ; L'UNE DES LOCALITÉS À L'HISTOIRE LONGUE ET RICHE DANS LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI

18 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

Aveluma ; L'une des localités ancienne dela chefferie de Walendu-Bindi qui peut revendiquer son histoire dépuis l'époque pré-colonial

Aveluma ; L'une des localités ancienne dela chefferie de Walendu-Bindi qui peut revendiquer son histoire dépuis l'époque pré-colonial

🇨🇩 Aveluma : L'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisée en Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

- Le concept « localité » est remplacé par le terme « village ».

 

* 43 KALINDYE BYANJIRA (D), Introduction d'éducation à la citoyenneté en République Démocratique du Congo Kinshasa, éd de l'Institut Africain droits de l'homme et de la démocratie 2006, P. 86

* 44 TOENGAHO LUKONDO (F). Les institutions de la RDC : de Joseph KASAVUBU à Joseph KABILA. Kinshasa. PUC. 2008. P. 166.

* 45 TOENGAHO LUKONDO. Op.cit.

 

Le Décret-loi N°031 du 08 Octobre 1997


Ce Décret-loi portant actualisation des dénominations des entités et des autorités administratives n'avaient pas amené des changements ni apports notable.

 

Il revient donc au dénomination d'avant janvier 1973 en parlant des provinces, districts, territoires, secteurs districts, territoire secteurs, villes, communes à la place des sous régions, zone rural, zone urbaine, collectivité, etc.

 

La localité en tant qu'entité territoriale reste donc maintenue. Mais, elle devient une subdivision administrative du groupement.

 

Elle est définie comme étant « toute communauté traditionnelle organisée sur la base de la coutume ou des usages locaux et dont l'unité et la cohésion interne sont principalement sur les liens de la solidarité clanique ou parentale ».

 

Lorsque nous parlons d'une localité d'Aveluma ; L'enquête participative a précédé les autres méthodes dans la collecte des données générales sur la situation dela localité d'Aveluma en générale, et à Burumba en particulier. 
 

Aperçu historique dela localité aveluma situé justement dans la partie ouest milieu Ìndrŭ, au périphérie du Mont-Hoyo, et Homa.

 

L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, et réalités politiques, aux diversités d'ordre Socio-culturel.

 

Aveluma et Eléments géographiques.

 

a. Limites administratives

 

D'après certains notables du groupement Boloma contacté pour la cause, ont fait savoir que, localité Aveluma est limité ;

 - Àl'Est par : localité Kelenzi

 

- Au Nord par : localité Bizo, et Barayi.

 

- À l'Ouest par ; La rivière Loya, et Mont Hoyo

 

- Au sud par ; Le village Oyina et djoko situé à proximité dela sous localité Mataratara-Burumba.

 

Le coordonnées 1° 15′ 00″ nord, 30° 01′ 00″ est

 

Altitude 1 643 m.

Latitude : 1,25° ou 1° 15' nord

Longitude : 30,0167° ou 30° 1' est

Altitude : 1491 mètres (4892 pieds)

Geo Names ID : 220157

 

La configuration géographique d'Aveluma, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat équatorial de montagne qui lui confère un caractère tempéré. 

 

En tenant compte de cette position en latitude, village Aveluma se situe dans la zone tropical.

 

Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.

 

🇨🇩✍Le sol, végétation et hydrographie

 

La région présente :

 

Un sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.

 

Son relief est dominé par des plateux et collines d'une altitude variant entre 1491 et 1600m.

 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées (cuvettes), ruisseaux et rivières. 

 

Le Réseau hydrographique se réduit à deux cours d'eau dont <<Loya>> et « Atolo » qui prend sa source dans une petite montagne connus sous le nom de Mapkungulu, localisé au village Yorowa-Kelenzi.

 

 Les montagnes autour d'Aveluma hébergent des vallées baignées par des rivières et ruisseaux appartenant au bassin du fleuve Congo. C'est une contrée riche en eau. 

 

Le sol est argilo-sabloneux avec prédominance d'argile. Sa capacité de rétention d'eau le prédispose aux cultures maraîchères. 

 

La brousse récupère certaines étendues couvertes jadis par la forêt détruite par l'homme à la recherche des terres cultivables avec l'agriculture sur brûlis et sur un sol apparemment productif situé aux versants des montagnes. 

 

Ces flancs sont érodés et restent moins productifs. 

 

Toutefois, ils sont favorables à l'agroforesterie et au reboisement pour pallier aux problèmes de l'érosion, de l'énergie, ... Les flancs et les sommets des montagnes, collines et plateaux sont constitués des roches et des graviers (carrières des pierres) pour la construction des maisons d'habitations. 

 

Par contre la cuvette est marecagieuse en certains endroits, une végétale et le limon moins fertiles provenant des montagnes, d'une part. 

 

Cette pauvreté du sol explique la faible productivité en produits vivriers dans le milieu. 

 

D'autre part, la cuvette regorge à d'autres endroits de l'argile servant de matière première dans la construction et l'industrie artisanale.

 

🇨🇩✍Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :

 

Inyyá, Bosina, Mulawú, Pkowuma, qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers le Nord, Sud, et àl'Ouest du village.

 

Etant situé entièrement dans la zone sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches.

 

Le climat est essentiellement déterminé par la situation géographique par rapport à l'équateur.

 

Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.

 

Le régime des vents sur cette zone est fort régulier. on assiste généralement à deux catégories principales sur cette cote à savoir :

- Le vent qui prend la direction Est-ouest ;

 

- Le vent qui souffle du Nord au Sud

 

Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.

 

Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.

 

On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.

 

🇨🇩✍Points de repère Mont Homa, et le site du Mont Hoyo. Montagne localiser à 22 km dans la partie l'ouest du village, exactement à proximité d'un lieu en face d'Eboyo.

 

Une autre montagne qui se trouve dans la même zone de l'autre conté dela route N° 4 , couvrant intermittent, à 14 km de Homa, vers l'ouest.

 

En partant dans l'axe routier Aveba-Mukato-Komanda ; Village Aveluma est localisé àl'aide de GPS et GOOGLE-MAPS, dans la région d'une crête Ouest où se trouve le bassin du fleuve congo dont, les eaux sont collectées part Atolo le ruisseau qui prend principalement sa source dans Mapkungulu, une montagne de Kelenzi localité voisine d'Aveluma, avec elle, toutes les émergences et les fuites possibles et disponibles dans le talweg de son lit, sont collectées jusqu'à attendre rivièere Loya, Ituri, et Lindi, qui les acheminent, dans les eaux du fleuve Congo.

 

🇨🇩✍Accessibilité ; 

 

Selon le constan fait par notre rédaction, localité Aveluma 5 voies accès terrestre.
 


Cependant, on peut accéder dans ce village via route-Gety-Kamatsi à l'Est, également part l'axe Nyankunde-Kamatsi au Nord, et à l'Ouest, par le tronçon Komanda vers Mont-Hoyo en passant part rivières Loya, Lowulowu, et Angumé, dont le passage est possible pour tout le monde, même dans quelques villages voisins.


 
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :
 
🇨🇩➡- Axe Mapanzu-Bukiringi ;
 
🇨🇩➡- Axe Bosina-Alumbu ;
 
🇨🇩➡- Axe Mbaku-Matafu ;
 
🇨🇩➡- Axe Atelé-Soyo ;
 
🇨🇩➡- Axe Tchey-Mulongo ;
 
Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.


 
À partir de Gety chef-lieu dela colléctivité de Walendu-Bindi, le village se trouve à 25.4 km, vers l'ouest, en passant part Kengeku et Badjanga, 10.3 km de Aveba, et 79.5km au sud-ouest de Bunia chef-lieu dela province, en bordure delà forêt del'Ituri.


 
Pour un petite histoire


 
Toute l'étendu de Burumba n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.


 
Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.


 
Localité dispose également une étendu des savanes herbeuse arbustive qui conduit à la réussite de l’élevage des bovins et l'agriculture, qui restent les principales activités du secteur primaire dans l'économie de ce lieu.


 
Par contre, l'élevage moderne communément appelé élevage organisé, amélioré, ne fait pas preuve des grandes performances par rapport au secteur traditionnel.

 

Le sol est argilo-sablonneux, c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction.


 
Il est constitué des zones forestières quelques fois à l’Ouest.
 


Dans ce village, les langues naturel et contruite utilisées sont le Ndruna langue locale pour toute communauté entière, mais difficile à comprendre par les expatriés où étrangers.

 

Leurs voisins de Kelenzi, et Bizou, partagent en commun les dialectes et langues de communication suivant l'aire géographique donnée.

 

Le swahili langue national et le français comme langue officiel

 
La correspondance des missionnaires susmentionnés renseigne également que, la population de Aveluma parlait déjà swahili au xixe siècle.

 

En effet, l'islam imposé par les Arabes et des esclavagistes arabisés s’infiltra dans la région de Kibali-Ituri, vers 1870, ce qui pourrait expliquer en partie l'usage du swahili en tant que langue véhiculaire de l'époque, sachant que le swahili tire de la langue arabe une bonne partie de son vocabulaire.

 

L'ancien chef de la région qui precède l'époque colonial étant ;
 
🇨🇩SEMBE
 
🇨🇩TIMOWO
 
🇨🇩ABALI
 
🇨🇩ABADHU
 
À l'instance supérieure du village tout entier, les affaires sont conduites par le Kapita donc, chef de Localité.

 

Son pouvoir est temporel.
 


Les insignes royaux suivant la tradition


 
Dépuis l'époque pré-colonial, le chef traditionnel ne possède qu'un nombre très limité d'insignes royaux dont le plus important sont, 12 bagues, une lance sculptée, un tambour royal spécial qui est l'insigne particulier de son commandement.


 
Toponymie


 
Village Aveluma doit son nom à Oveniluma, un chef coutumier très influent qui administra cette agglomération avant et après l'arrivée des Blancs.
 


Par la tradition orale, il nous est parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des autochtones. « Aveluma », lui répondirent-ils.


 
Mais dans ses notes, le Belge retien « Aveluma » et ce fut dès lors le nom donné à ce village.
 

 

La sacralisation de toute parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans plusieurs domaines.

 


La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté tout entière.
 

 

Le village saura sans aucun doute vous offrir une expérience authentique et typique en vous permettant de prendre part aux différentes activités quotidiennes des villageois ou en participant à ses nombreuses activités offertes telles que des soirées de contes et danses traditionnelles, la visibilité d'eucalyptus à quelques mètres del'EP Aveluma, la visite d'un parc animaliers, pkowuma, et des villages voisins.
 


La région se caractérise par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé, en petits villages, et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles ou cases.


 
Avec l'évolution de la situation administrative, nous tenons à préciser que, l'étendu de Burumba compte quelques localités et sous localités dont nous avons ;

*Burumba bizo

*Burumba aveluma

*Burumba mbosina

*Burumba kelenzi

*Burumba mukatu

*Burumba mataratara

*Burumba anyatsi

 

Ces derniers sont d'environ 10 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.
 


Les habitants et les autres groupes partagent plusieurs traits communs notamment : les traits culturels, économiques et politiques. Néanmoins sur le plan culturel, les habitants de la localité Kelenzi sont fiers d'être considérés comme les premiers occupants dela zone de Burumba. 

 

Les groupes électrogènes et les panneaux solaires sont de nouvelles formes d’énergies qui prennent l’élan d’utilisation dans ce territoire.

 

Les normes de construction des cases font que l’électricité hydroélectrique n’est pas appropriée pour leurs desservir afin d’éviter divers dangers liés à cette forme d’énergie.

 

DEMOGRAPHIE

 

Le milieu de Aveluma est habité par une population d'environ 450 habitants (2007) ; une population essentiellement de la tribu Indru-Ngiti, communément appelé «Indru-Ngiti». 

 

La famille régnante est issue du clan de Nzotodhu, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Abadhu, et Sembedhu.

 

Du point de vue démographique, localité Aveluma est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger le fils digne de cette contrée.
 


La population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens protestants del'église Anglicane.
 


On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.


 
La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.

 

Pour une petite histoire

 

En addition en rapport avec la population, nous avons :

 

· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda. Leur origine remonte aux migrations  des lendu lors de leur déplacement à partir du bassin dela rivière Akobo se trouva au Soudan du Sud vers le XVème siècle. 

 

Souvent, ils vivent de l'agriculture, de la pèche, de la chasse, et d'levage.

 

Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.

 

Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.

 

Eléments sociaux.

 

 
· Le standard de vie et les indicateurs sociaux sont en dessous du seuil de viabilité.
 
Exemples :
 
- 17% de taux de desserte en eau potable, et moins encore en électricité ;
- Accès très réduit aux soins médicaux ;
- 45,4% de taux de malnutrition chronique ;
- Espérance de vie : 43,7
 
Nous constatons que les chiffres fournis ne représentent que la moitié de la population, suite aux manques de recensement depuis 1992, voici 17ans à cause des guerres qui se sont succédé à partir de 1911.

 

PROBLÉMATIQUES

 

Nous pouvons résumer à deux les problèmes qui accablent les habitants dela localité Aveluma ces jours :

 

· L'accès difficile aux services sociaux de base : enseignements universitaires, et le moyen de communication, en téléphonie mobile, etc.,

 

· Et la discrimination raciale dans certains coins de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
 


Situation sociale
 


Dans le passé l'immigration par contre, a accusé un taux très élevé à cause de l'instabilité orchestré par les miliciens se trouvant à tchey et aux périphéries du village.
 


L’égalité entre les membres semble être soutenue par deux principes.
 


Le premier principe est celui de l’égalité mentale restrictive qui, tout en reconnaissant à l’aîné plus de force vitale et la possession de plus de connaissances que le puîné, repose sur la croyance que tous les individus sont semblables et possèdent les mêmes capacités mentales et que celles-ci se développent au fur et à mesure que l’individu avance en âge.


 
Ce principe semble vouloir rechercher l’équilibre entre les moins doués et les plus doués en préconisant en quelque sorte la modération à ces derniers.


 
Aussi, l’individu se résigne-t-il à vouloir dépasser en sagesse ses semblables, à prendre des initiatives, à se lancer en aventure dans un domaine encore inexploré ou à s’engager dans des activités compétitives avec les autres.

 

Le second principe est celui de la possession égale qui fait voir à l’individu qu’il n’est pas bon de vouloir dépasser en biens ou en richesses ses semblables.
 

Ceci expliquerait l’absence de la concurrence dans la recherche des richesses et justifie la nécessité de distribuer, de partager pour ne pas attirer sur soi les influences maléfiques des autres.

 
La considération individuelle, prise ici non pas dans le sens de la valorisation de l’individu par rapport à la collectivité, mais en tant que valeur permettant à l’individu d’apprécier ses capacités et de reconnaître ses limites et donc de savoir apprécier aussi celles des autres, serait d’un secours appréciable à une meilleure structuration du moi, de l’intériorité.
 

Ceci favoriserait l’interdépendance entre les membres de la communauté et permettrait l’établissement d’un équilibre social qui pousse ceux-ci à la modération et au respect mutuel.

 

Apres traitements des informations et données en notre possession, il ressort ceci ;
 

 

🇨🇩➡La population est majoritairement rurale.

 

On vit selon le rythme du soleil : on se lève avec le soleil et on retourne au village à la tombée de la nuit ou le soir. On danse sous la lune ou on se raconte des contes ou les évènements du jour autour d'un feu de bois.


En observant la population d'Aveluma , l'on peut dire que près de 90 % d'entre elle s'occupe de l'agriculture à petite échelle et de l'élevage suite à la fertilité du sol qui produit des cultures diverses tant vivrières qu'industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance alimentaire, mais également de dégager un excédant commercialisé à l'intérieur et en dehors de village.

 
Dans le secteur traditionnel, l'élevage est pratiqué par les paysans agriculteurs - éleveurs ayant individuellement un nombre très réduit des têtes de bétail constitué généralement des animaux de race locale.
 


N'étant pas seulement pour la consommation, cet élevage génère des revenus permettant de payer les frais scolaires, les soins médicaux, les habits pour les membres de la famille, ...
 

Raison pour la quelle le régime alimentaire des habitants est essentiellement végétarien, qui provient des maniocs, courges, céréales, l'huile de palme et de légumineuse.


 
La consommation des viandes sauvages est très frénquent, parraport àl'absorbation des poissons du Lac-Albert faible.

 

La plupart des ménages ont un seul repas par jour.


 
Aussi, 44% de ménages ne disposent pas de réserves alimentaires, et cette proportion est de 56% dans les centres urbains...


 
Il s'agit notamment de l'insuffisance de moyens financiers, de l'incapacité à trouver des intrants agricoles et d'appuis techniques, l'accès difficile à l'eau potable, le mauvais état des routes....

 

Les données statiques en terme de revenu monétaire, bien qu'étant pauvre, montrent clairement une évolution critique du revenu par habitant qui a régressé de plus de 16,5% en terme réel entre 1995 et 2007, soit une baisse d'environ 1,4% chaque année sur cette période, alors que dans le même temps, la population croît chaque année à un rythme d'au moins de 2,8%.
 

 

Dans ce térritoire , on pratique l'élevage du gros et du petit bétail ainsi que de la volaille.

 


Dans l'intérieur l'artisanat semble être l'apanage des paysans à revenu faible.

 


Mais paraît encourageant et promettant en villes car si nous prenons par exemple la construction d'une maison, à part les maçons, il y a une grande partie de la population qui en bénéficie,...


Ces différentes initiatives prouvent que la population du milieu qui appartient essentiellement à l'ethnie Indru, pouvait évoluer vers une industrialisation n'eussent été certaines contraintes : financières, sécuritaires,...
 

Infrastructures sociales de base.


Aspect social


Dans le domaine de l'éducation, les frais de scolarisation sont accessibles à la majorité des parents étant donné que depuis un certain temps, en République Démocratique du Congo, les parents s'occupent eux - mêmes de la paie des enseignants et même de la construction des écoles dans l'intérêt de la formation de leurs enfants.
 


Ce qui entraîne des enfants vulnérables à encadrer malgré l'existence d'un grand nombre d'écoles.
 


La solidarité doit être prise ici en tant que notion comportant des devoirs réciproques entre les membres et qui donnait droit par exemple à la nourriture gratuite, à un gîte, à une aide désintéressée, à une protection spontanée ou qui obligeait au travail en commun, au partage des peines ou de la joie par la communauté, etc.


 
Le voyageur ou l’étranger n’avait pas besoin de s’encombrer de charges inutiles : à chaque village où il se présentait il était l’hôtel du chef et recevait ainsi gracieusement l’aide des autres (nourriture, gîte, protection, etc.)...


 
Les vieillards, les malades (y compris les malades mentaux), les handicapés physiques, les aveugles, les veuves et les orphelins n’étaient jamais abandonnés à eux-mêmes ni réduits à la mendicité comme aujourd’hui.


 
Sur le plan sanitaire ; Aveluma dispose un poste de santé établissement sanitaires implaté justement à Kamatsi-Bilima, mais le moin equipés pour la lutte contre les différentes maladies qui peuvent réduire la durée de la vie humaine.


 
Mais d'ici et là, on observe un faible accès aux services sociaux de base.


 
De fançon irirrégulière ; L'impossibilité d'aller voir un médecin ou de se faire soigner constitue l'une des perceptions les plus marquantes de la pauvreté.
 
C'est ainsi qu'on observe, surtout dans les milieux ruraux, à une prédominance de l'autonomisation et un recours effréné à la médecine traditionnelle.

 

On note donc une surmortalité des enfants du milieu rural, notamment à cause de la faible alphabétisation des mères et de la pauvreté.


 
Tout ceci n'est que le résultat des multiples difficultés auxquelles le secteur de la santé doit faire face dans le pays dont entre autres, la carence majeur en personnel soignant, en équipement, en médicaments et en moyens de fonctionnement.
 


*La Zs de gety dispose à son tour un hgr en dur et à bon état dont l’année d’acquisition n’est pas connue avec une capacité d’accueil de 45 lits; 16 centres de santé dont 9 en dur et 5 d’entre eux à l’état critique et nécessite la réhabilitation.


 
Les 7 autres sont en pisé et tous sont à reconstruire et sont confessionnels.
 

Cette Zs se retrouve dans une zone d’insécurité permanente. L’hgr est confessionnel, et deux parmi les Cs sont publics.
 


La distance moyenne entre les structures de santé et les ménages est de 7km. Les services organisés dans cette Zs sont : la médecine interne et la gynécologie, et la chirurgie.
 


Cette Zs dispose de 5 médecins et de 105 infirmiers. Pas de service spécialisé dans la Zs.


 
Les soins de routine coûtent moins chère sauf que les populations déplacées ne sont pas à mesure de payer les frais de soins.
 


La Zs s’approvisionne de fois en médicaments sur le marché local de la ville ; actuellement le cadmebu est à pleine construction de son dépôt pharmaceutique dans la ville de Bunia où toutes les Zs sont désormais exigées de s’approvisionner dans cette structure proche des zones de santé du territoire d’Irumu.


 
La plus part des Cs de cette Zs n’a pas des marmites de stérilisation ni des microscopes pour leurs laboratoires.


 
Il est également à noter que 8/16 Cs ont été pillés lors des affrontements entre la frdc et la frpi.


 
La Zs n’a pas de personnel spécialisé mais le staff msf suisse et medair l’appuient par la formation de personnel médical.
 


La zone a des difficultés d’organiser les références surtout dans les aires de santé de bukiringi, olongba, aveba, maga et bilima suite à l’insécurité mais aussi de mauvais état de la route.
 

 

Cependant, l'eau reste encore un sérieux problème dans certains coins de Walendu-Bindi.

 

Actuellement, ce sont les ONG, les comités locaux de développement et les confessions religieuses qui s'investissent dans les projets d'adduction d'eau potable, d'aménagement et de réhabilitation des sources d'eau potable.

 

Trois cents soixante six villages ont accès à l’eau potable dans ce territoire.

 

Source : Enquêtes Caid par chefferie ; Village assainis, Unicef, Service d’énergie.

 

En térritoire d'Irumu, quelques ménages sont desservis à l’ordre de 21% en eau potable soit 54915 ménages.

 

Le reste des ménages utilisent soit les eaux de rivière, soit des sources inappropriées, soit traitent de leurs manières les eaux disponibles afin de les purifiées avant la consommation.

 

Les ménages ont accès à l’eau potable pendant une durée de 12 heures de la journée et desservis pendant huit heures de la journée c.à.d. quatre heures dans la mâtiné et quatre autres heures la soirée, l’horaire prévu par la communauté pour la gestion des points d’eau.

 

La distance moyenne pour atteindre le point d’eau est de 0.3km avec un temps moyen de quinze munites pour atteindre un point d’eau.

 

 

 

Aveluma Point des passages touristique

 

Localite Aveluma revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique.

 

Les Belges firent de ce lieu un carrefour touristique un phénomène lié au voyage, aux loisirs, à la visite de nouveaux espaces, à la découverte de nouvelles cultures, etc...tourné vers une Reseve du Mont-Hoyo, en allant vers Komanda.

 

Après année 1990, les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.

 

La population trouve l'apport du site Homa et Hoyo insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où ce lieu touristique n'intervient pas au niveau de chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.

 

Les routes de desserte agricole se dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Aveba et Kengelu devint un véritable cauchemar pour les usagers.

 

La crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea village de Aveluma dans une situation économique désastreuse et phénomène FRPI.

 

Face à cette situation, ainsi, le glissement des populations vers les contrées le mieu peuplées, à été observés.

 

Après nos enquêtes, sur place, les conflits fonciers ne sont pas fréquents contrairement à ce qui se passe dans d'autres territoires.

 

 

Sur le plan économique, la situation de Aveluma est diversifiée.

 

Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient la chance, la petite la pêche et l'élevage.

 

En plus de l'activité agricole, les peuples du territoire d'Irumu en général et du groupement dene Boloma particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.

 

La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.

 

En général, l'élevage dans ce village, est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... .

 

Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage.

 

Dans le domaine dela chasse, il ya Pkowuma une réserve forestière communautaires de tout Rumbabha. Donc c'est pour les gens de Burumba qui occupent localité Aveluma, Kelenzi, et Bizo.

 

Le braconnage dans ce territoire est fréquent et l’éspèce la plus visée est l’éléphants à cause de l’ivoire.

 

D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois, recherchent des nouvelles terres agricole ;....

 

Cela justifie que nos aires protégées del'Ituri, subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc.

 

Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas

 

L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.

 

Ses feuilles vertes sont consommées sous forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui constituent l'alimentation de base pour la population paysanne.

 

 

Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires et des semences non améliorées.

 

La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposes.

 

Les champs paysans souvent installées sur des pentes, ne connaissent ni protection contre l'érosion, ni la fertilisation des sols.

 

La jachère, comme système de régénération des sols, s'impose à l'épuisement du sol.

 

Ainsi, tout accroissement de la production suppose une extension des superficies emblavées, pourtant devenues de plus en plus rares avec l'accroissement  démographique.

 

L'agriculture « traditionnelle » dans la région est restée au stade primitif. Elle est extensive et vivrière. Elle sert à nourrir les populations qui la pratiquent et n'est que très peu commerciale (seulement localement).

 

Elle est destinée à l'autoconsommation par les paysans de leur la production ou par les populations locales et a pour but l'autosuffisance alimentaire de ces agriculteurs.

 

Le travail exclusivement manuel se fait à la houe ou à la machette. La houe est l'outil par excellence le plus commun à tous les cultivateurs sans exception aucune.

 

L'agriculture familiale, pratiquée par tous les ménage agricoles est un système d'économie domestique caractérisée par la prédominance de l'autosubsistance.

 

L'expansion agricole est subordonnée à celle des actifs, seule force de production, et d'espace cultivées. La possession d'espaces ou champs de culture est élément centrale de survie des familles.

 

La mise en place de la culture

 

Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.

 

Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes.

 

Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année.

 

Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant.

 

Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.

 

Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur.

 

Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, 


 

 

 

 

 

 

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CONFLITS FONCIERS ENTRE LE GROUPEMENT BUKIRINGI ET BAHEMA MITEGO EN ITURI-RDC

15 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿Une partie du groupement Bukiringi et de Mitego qui sont localisés en térritoire d'Irumu, province del'ituri, en République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿Une partie du groupement Bukiringi et de Mitego qui sont localisés en térritoire d'Irumu, province del'ituri, en République démocratique du Congo

Dans notre quête de rechercher la vérité et éclairer le quotidien du citoyen ordinaire,…

 

Avant de rédiger cet article, nos sources renseignent que, les lieux qui posent des problèmes entre groupement Bukiringi et Mitego appartiennent à des espaces collectifs régis par les autorités traditionnelles de Bukiringi, dépuis long temp l'époque du chef Rukome Angalikijana.

 

Mais côté de Bahema Mitego ce n'est pas le cas.

 

Entre ces deux entités coutumière ; Le quel peut perdre son identité et son histoire ?

 

Article détaillé

 

En raison des restrictions imposées par certains hema à l'accès dans la savane de Mitego, les conflits fonciers entre les Ìndrŭ et les hema s'intensifient. 

 

Mais pour quelle raison ?

 

C'est puisque les hema disent que mitego n'est pas l'entité coutumière des Ìndrŭ. 

 

Pour certains membres dela communauté hema, interrogés par notre équipe de rédaction à Boga samedi 14 octobre 2023, la déstabilisation dela chefferie de Bahema Mitego par les Ìndrŭ dit ngiti a certainement un but. 


Ils ont affirmés que, la pression croissante des Ìndrŭ pour contrôler les terres et les droits d'usage est aujourd'hui une source d'exploitation à bien des égards. 


Selon les informations en notre possession, les Hema pensent en disant que, l'objectif dela communauté Ìndrŭ de Bukiringi est de fragiliser davantage cette partie du térritoire, pour le détacher en la rendant ingouvernable au profit des Ìndrŭ. 


Pour les Ìndrŭ de Bukiringi, ce n'était pas le cas avant l'arrivée de Rukome au pouvoir à l'époque coloniale.


Les limites marquée par la rivière tsemukoyo et la ruisseau biliito pose toujours des problèmes entre les deux groupements !


Pour eux, la quéstion de se faire occuper facilement une partie du groupement Bukiringi dans cette situation de non Etat, et sera considérer comme la provocation à l,'égard du groupement Bukiringi. 

 

Cependant, on peut voir le long de la route, secondaire N⁰ 431, des champs appartenant aux Ìndrŭ, mais cela ne suffit pas; il devrait également y avoir une sorte de compensation pour les hema. 

 

De son côté Matindru habitants de Bukiringi a raconté également que, les Ìndrŭ possèdent en réalité les sols qu'ils exploitent côté du groupement Mitego dépuis un temp, c'est pourqu' oi les hema leur refusent l'accès aux terres arables pour cultiver des cultures.

 

"Il a indiqué que, la terre nous aide à cultiver et lors de la récolte, nous mangeons une partie et l’autre est vendue pour permettre aux parents de nous scolariser, de nous nourrir et de nous vêtir, pour que nous puissions bien vivre". 

 

C’est le témoignage d' un enfants du genre masculin, qui a grandi entre village Yogo et Letsé  deux localités agropastorale situés à plus de 5 Km de la cité de Bukiringi, où la vie est intimement liée à la terre.

 

Donc ; La zone est encore loin de connaître la paix tant que des agendas cachés alimenteront les actions des uns et des autres.

 

La raison est que dépuis 2015 : l'arrivée massif à Mitego des sujets rwandophones en provenance du Nord-Kivu notamment à partir dela chefferie de Bwisha. 


Dans cette partie disputée entre les deux parties ;


“Il y a trop de bruit entre les limites du groupement Bukiringi et Mitego dépuis plusieurs années, raison pour laquelle, les Ìndrŭ affirment qu' ils ne peuvent pas accomplir réellement leur rituels traditionnels. 


Côté hema il est difficile d'élever des animaux domestiques, comme Ils le faisaient après l'indépendance du Congo qui date du 30 juin 1960. 


Au début, le groupement Mitego était calme et paisible,” avoue Bahemuka.


Pour lui, les villageois autochtones qui se disent être les premiers occupants de Mitego sont les plus pauvres, vivent sous le seuil de pauvreté et sont vulnérables.


Le déplacement forcé a affecté le comportement social des hommes traditionnels Ìndrŭ au point que, la famille en souffre.


"Certains d'entre eux deviennent presque irresponsables, ils préfèrent travailler pour un salaire ou vendre des plantains et dépenser de l'argent en alcool," explique un sujet Hema.


Côté Ìndrŭ du groupement Bukiringi, certains membres du clan bhesi interrogés à ce problème affirment que ;


Le décor est donc planté par la communauté hema pour un conflit de grande envergure. 


Ils souhaitent que, kinshasa doit parer au plus pressé pour tout débordement.


Fuir ou défendre ses droits est devenu le lot quotidien des villageois entre les deux groupements, situés à l'Est de la République démocratique du Congo, face aux riches propriétaires terriens qui, munis de certificats d'enregistrement, ont parfois recours à la violence pour récupérer des terres. 


Dépuis qu' on a commencé à parler de phénomène wa nyabwisha, les conflits fonciers se multiplient entre le groupement Bukiringi et Bahama Mitego. 


Quelques fois ; En cas de résistance, les militaires en position peuvent être appeler à la rescousse pour déguerpir les habitants ?


Donc les querelles foncières ont refait surface dans cette partie du térritoire national. 


Donc, la province del'ituri n'a pas encore cessé de panser ses plaies qu'elle doit aujourd'hui faire face à un conflit d'une autre nature. 

 

Paysages et vues magnifiques donc qui portent à des kilomètres à la ronde. 

 

🇨🇩━☞ Subdivision administrative

La chefferie de Bahema Mitego compte


trois groupements ci- après ;

 

BIKIMA chef lieu Bikima

 

MITEGO chef lieu Mitego

 

SEMLIKI chef lieu Burasi

 

À 95% dela population, mitego est
composé des membres dela communauté Hema qui habitent au sud et dans la partie ouest de mitego, et sont majoritairement
élèveurs.

 

Le Swahili est la langue parlée par la
majorité de la population et dans tous les milieux.  

 

Le kihema est une langue
vernaculaire parlée par une minorité des
autochtone.

SITES TOURISTIQUE

Le groupement Mitego possède un seul site touristique (chutes d’eau localisée sur la rivière Malya-bongo.

 

La République Démocratique du Congo dispose d’une superficie de 2 345 409 km2 dont 80 millions de terres arables, pour une population estimée à 77 433 744 d’habitants en 2016.

 

Elle figure ainsi parmi les pays d’Afrique ayant une faible densité. 


Cette statistique laisse croire que l’abondance des terres permet à tout Congolais d’en disposer paisiblement et selon leur besoin.


Pourtant, la réalité en est autrement car le secteur foncier se trouve au centre des préoccupations et constitue un problème pour le pays.


En effet, il est signalé que 80% des conflits fonciers soumis aux cours et tribunaux se rapportent, directement ou indirectement, au foncier et l’immobilier. 


La prépondérance des conflits relatifs au foncier résulte principalement dans la  éfaillance du régime foncier à mettre en cohérence le dualisme juridique entre les textes légaux et règlementaires et les règles coutumières reconnues par la Constitution. 


Ces défaillances puisent leurs sources tant dans le vide ou le flou juridique par rapport au régime foncier que dans la mise en application des textes légaux et règlementaires. 


En conséquence, l’accessibilité à la terre reste très limitée et constitue souvent une source de conflit au niveau de la société. 


Par ailleurs, les défaillances ne  contribuent pas à la pacification sociale dans un pays dont la paix reste encore très fragile après des années de guerre civile.

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Gety-Rdc ; La zone de santé rurale manque de médicaments

14 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿Gety chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé en térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo dépuis 1933

👆🏿👆🏿👆🏿Gety chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé en térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo dépuis 1933

GETY- PAGE-SANTÉ 

 

En zone de santé de Gety ; Les produits pharmaceutiques sont rare ces derniers temp.


En bref ; Gety-Etat est le chef lieu dela chefferie de Walendu-Bindi dépuis 1933, et la plus grande agglomération de cette entité coutumière, qui a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations du point de vue économique, démographique, et culturelles, diversifiée surtout, pour le peuple Ìndrŭ dit Ngiti, avec des bâtiments, des vues panoramiques, dans une savane tellement claire.


Delà ; On peut noter que ;


Ce n’est pas un endroit totalement propre ni relaxant, mais, c’est un lieu mieux sécuriser incroyable de tout le térritoire d'Irumu.


Sur le plan religieux, la population de Gety-Etat et Gety-Mssion est majoritairement chrétienne, les confessions remarquables étant respectivement :


- la confession Catholique : pour la majorité de la population ;


- les confessions protestantes : surtout la communauté anglicane ;


- l'églises metodiste : 


- les adventistes du 7e jour et les témoins de Jéhovah.


Dans le même chapitre ! 


L'historique de la paroisse sainte famille de Gety-Mission remonte à l'époque coloniale belge, quand les Pères Missionnaires Blancs d'Afrique créait cette paroisse au nom de sainte famille, bâtie sur une propriété laissait par l'administration coloniale belge avant l'indépendance du Congo. 


Le bâtiment actuel, a été construit en briques, est le deuxième à être construit, car les structures précédentes sont toujours visible. 


Désormais, l’église est ouverte aux cultes religieux.


Elle a une « place digne » pour les chrétiens catholique dans la chefferie de Walendu-Bindi.


Au-delà de ses chrétiens, et il y a le curé et les prêtres qui sont permenant au couvent dela paroisse.  


Ils animent au quotidien les activités à caractère religieux et d’ordre social.


On peut encore y voir la première croix sur le toit dela paroisse sainte famille de Gety situé dans la chefferie de Walendu-Bindi. 


Dans la seconde moitié du XIX e siècle (ou 19 e siècle) siècle, plus douze sécteurs suivant ont été créés.


Ici bas dépuis l'époque Congo Belge on avait ;

. 1 - Gety-Etat

. 2 - Djimbira 

. 3 - Ruzinga 

. 4 - Kabona 

. 5 - Bukiringi 

. 6 - Boga 

. 7 - Zitono

. 8 - Gety-Mission 

. 9 - Bogoro

. 10 - AVEBA MUKUBWA

. 11- RUDJOKI

.12 - OPILI

Face aux catholiques, les églises anglicanes et luthériennes prennaient toujours un peu plus de place attirant un peu plus de fidèles.

 

Parmi les prêtres populaires qui ont fait montrés leur talents à la communauté de la paroisse sainte famille figurent ; le Père Michel, Steves, Serges, Hervé Hamel, curé paroissial à l'époque, Père Malaki et l’abbé Roger Tsorove.


« Jamais la Bible n’a été aussi accessible à tous, dans toutes les langues »


Cependant, sur le plan organisationnel, la paroisse sainte famille a une faible relation avec les nons chrétiens. 


Alors que sur le plan individuel il y de très forte relation. 


Retenons, cependant que l'activité qui occupe la majeure partie de la population de Gety-Etat reste l'agriculture. 


Donc les cultures généralement répandues sont : le manioc, le haricot, le riz, le maïs, le soja et le sorgho.


Au nombre de plus de 250.000 au tournant du XXIe siècle, la langue maternelle reste le ndrǔna, l'une des langues de la branche orientale de la famille nilo-saharienne et sont culturellement et historiquement liés à leurs frères des lendu Bhâle, et Lugbara. 


Cependant, l'agglomération de Gety-Etat, Kagaba, Aveba, Bukiringi, et Songolo, sont souvent appelés cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies venu de d'autres villes et térritoires nationale qui y vivent. 


Article détaillé


Situation humanitaire


Selon les informations en notre possession, plus au moins cinq aires de santés parmi une dizaine que comptent la zone de santé de Gety appuyé par l'ONG RESCU depuis le début de mois d'octobre encourt il y a environ deux semaines travaillent dans des conditions précaires dans la chefferie de Walendu-Bindi.

       
Dans une ronde effectuée par votre rédaction vendredi 13 octobre 2023, certains responsables de ces centres affirment avoir constatés un chiffre élevé des patients soit les manquent de quelques produits pharmaceutiques depuis que  ces structures sanitaires ont été pris gratuitement par cette organisation.


Cet appui c'est dans le but d'intervenir aux déplacés vulnérables qui n'ont pas d'accès au soin de santé dans cette partie du térritoire d'irumu.

 

Les responsables de cet établissement hospitalier affirment que les derniers médicaments ont servi à soigner les patients.


Ces médicaments ont aussi servi pour soigner plusieurs victimes civiles de ces affrontements, indiquent les mêmes sources.


Mais les bénéficiaires des soins sont toujours insolvables. Ce qui ne permet pas à la zone de de santé de s’approvisionner en médicaments.


Cette pénurie de médicaments  inquiète les acteurs sociaux et sanitaires locaux.


La société civile de la chefferie de Walendu-Bindi redoute des conséquences de cette pénurie de médicaments pour les habitants de ce secteur. 


Elle invite les autorités compétentes à trouver une solution urgente.


De leur côté, les responsables sanitaires craignent la fermeture de ce centre hospitalier dans les prochains jours suite au manque de médicaments.

 

APERÇU DE LA SITUATION


Outre, l’accès aux soins de santé reste également difficile à cause de la rupture du stock des médicaments dans les structures sanitaires locales. 


Dans la zone de santé de Gety, environ 9 500 personnes sont retournées chez elles dans le groupement de Bamuko, Ts'ritsi, Bavi, Zadhu, Bukiringi, Boloma, et entre le 12 avril et le 18 octobre 2022. 


Ces personnes déplacées expriment des besoins urgents en vivres, articles ménagers essentiels et santé.


Dépuis 2015, la plupart des rétournés seraient aussi motivés par des conditions de vie difficiles dans les zones de déplacement. 


Ces personnes retournées sont confrontées à des conditions de vie précaires avec des besoins prioritaires en sécurité alimentaire, santé et articles ménagers essentiels. 

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Nande : dit autrement (Yira) ; Constitue un peuple de branche bantou

11 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

🇨🇩👆🏿👆🏿👆🏿 Un groupe des sujets Nande qui habitent surtout le térritoire de Beni-Lubero dans la partie Est dela République démocratique du Congo

🇨🇩👆🏿👆🏿👆🏿 Un groupe des sujets Nande qui habitent surtout le térritoire de Beni-Lubero dans la partie Est dela République démocratique du Congo

🇨🇩🗣️✍🏿👁️INTRODUCTION GENERALE.

 

La méthode historique :

 

La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.

 

Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur les les Nande sans pour autant interroger son histoire.

 

Dépuis plusieurs années, la sédentarisation des Nande apparait comme une marque d'évolution. Cela apparait à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de l'habitat, de l'économie, de l'éducation et de la santé.

 

Lentement mais progressivement.

 

Concernant le peuple Nande ; À notre niveau nous pouvons dire que, de toutes les formes explorées, la toponymie est celle qui nous a le plus fourni des informations. 

 

Donc, des toponymes, chez les Nande illustrent à merveille la dynamique historique.

 

Ils rappellent des situations allant des migrations à la mise en place du peuplement. Ils situent les lieux de départ, indiquent les sites de bataille et précisent les différents itinéraires, tout en mettant en relief les divers soubre sauts que les peuples ont connus.

 

Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :

 

Les ( Nande ) ou ( Wanande ) comme on peut prononcer aussi en langue swahili, ou localement wa ( Yira ) ; Sont une population bantoue d'Afrique centrale venant principalement de Kitara en Ouganda, et qui se sont installés dans la région Est de la RDC vers les années 1700 et 1800.

 

Ils sont le plus entreprenant sur le plan économique vers l'est dela République démocratique du Congo. 

 

Malgré la crise économique qui frappait tout le pays durant le règne de Mobutu, la region de Beni-Lubero et la ville de Butembo ont maintenu une activité économique florissante.

 

L'économie est dynamique car elle bénéficie d'une politique d'ouverture aux commerces internationaux propice aux affaires. 

 

La vie urbaine a un bon nombre d'attractions à offrir, mais les villes jumelles de Butembo et Beni constituent une étape intéressante.

 

Et la discrimination raciale se fait quelques fois dans certains coins de la région de Beni-Lubero.

 

Parallèlement, la génération de ceux qui sont nés de 2010 à nos jours, n'ont pas connu les pratiques de discrimination que faisaient anciens membres dela communauté.

 

En réalité,...

 

Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.

 

C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures du Mont Rwenzori.

 

Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi, les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.

 

Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.

 

La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale.

 

Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.

 

D'après Mélanie Gouby notre source

 

Situation géographique et administrative

 

Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.

 

1. Le territoire de Beni

 

Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.

 

Démocratique du Congo. Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2. Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri. 

 

À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.

 

Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches. En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.

 

Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.

 

KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.

 

situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année. La température moyenne oscille entre 25 et 27°.

 

Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale. Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri. 

 

Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.

 

Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.

 

Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu. 

 

À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.

 

La principale ville de ce territoire est celle de Beni.

 

 À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.

 

La principale ville de ce territoire est celle de Beni.

 

Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes. 

 

Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent. 

 

Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.

 

Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique. 

 

Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.

 

2 . Le territoire de Lubero

 

Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est. 

 

Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.

 

Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies). Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo. 

 

Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.

 

Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m. C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.

 

La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.

 

MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.

 

Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.

 

Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.

 

Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2. 

 

De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements. 

 

On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.

 

Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture. De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation. 

 

On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre. Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.

 

Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.

 

Actuellement, les Bakonzo à eux seuls comptent environ 7 000 000 personnes avec environ 1 000 000 du côté ougandais de la montagne et 5 000 000 du côté de la République démocratique du Congo et sont plus communément appelés les Banande.

 

Les Bakonzo et Banande appartiennent tous deux à la communauté Bayira, un peuple parlant bantu. Du côté ougandais, les Bakonzo occupent les montagnes Rwenzururu coupées à travers le district de Kasese, Kabarole et Bundibugyo. 

 

Ceux qui sont au Congo se trouvent dans la province du Nord-Kivu avec Butembo et Beni comme grandes villes. Les Bamba qui sont subdivisés en Babwisi, Babutoku, Vonoma et occupent principalement les plaines du district de Bundibugyo.

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Les rébélles du M23 peuvent encore résister face à l'armée et Wazalendu ?

10 Octobre 2023 , Rédigé par Équipe des Webmasters

👆🏿👆🏿👆🏿Guillaume Njiko Kaiko le porte parole de FARDC au Nord-Kivu entrain de jumeler les rébélles du M23 en térritoire de Rutshuru

👆🏿👆🏿👆🏿Guillaume Njiko Kaiko le porte parole de FARDC au Nord-Kivu entrain de jumeler les rébélles du M23 en térritoire de Rutshuru

Neuf mois après, ce vendredi 06/10/2023, le territoire de Masisi va passer sa première nuit sans que les bottes du M23 y fassent des bruits.

 

La RDC accuse son voisin le Rwanda de soutenir ces rebelles, ce qui est corroboré par des experts de l'ONU, les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux, bien que Kigali s'en défende.

 

Les jeunes résistants patriotes ont, en l’espace de 6 jours, réussit à chasser les rebelles du M23 et son parain le Rwanda, comme le dit quotidiennement le gouvernement congolais, des villages, sous villages, localités de Kilolirwe( Nturo et petit Masisi/ Braza), Rujebeshe, Tebero, Nganjo, Burungu, busumba, Rugogwe, Kirumbu, kibarizo/kasopo, Muhanga, Malanda, Binpfumbi, Kitchanga, Nyakabingu, abalekasha, Magera.

 

Depuis fin 2021, ils se sont emparés de vastes pans de territoire du Nord-Kivu, provoquant le déplacement de centaines de milliers de personnes.

 

"Nous voulons un dialogue direct avec le gouvernement, il faut s'attaquer aux racines du conflit", déclare Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du mouvement. Mais il ne précise pas les revendications du M23 (pour "Mouvement du 23 mars"). "On ne peut pas mettre la charrue avant les boeufs", élude-t-il.

 

Mouvement majoritairement tutsi, en sommeil depuis 2013, le M23 a repris les armes il y a un peu plus d'un an, en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation et la réinsertion de ses combattants. 

 

Rébellion majoritairement tutsi, soutenue par le Rwanda selon diverses sources dont des experts de l’Onu, le M23 s’est emparé depuis l’an dernier de vastes pans de territoire au nord de Goma.

 

Une trêve fragile s’observe dans les combats entre le M23 et les forces régulières congolaises depuis le déploiement de soldats de la force régionale de l’EAC il y a quelques mois dans la région. Mais des affrontements sporadiques opposent les rebelles à des groupes armés se présentant comme patriotes.

 

Ces mêmes jeunes résistants Patriotes pourchassent les rebelles dans dans le territoire de Rutshuru, où déjà ils ont réussi à les chasser de Kahe, Muhe, Kihonga et Ngesha dans le groupement de Bishusha, en chefferie de Bwito.

 

Dans le territoire de Nyiragongo, les combats ont été lancé ce meme vendredi et nous y reviendrons avec détails demain matin.

 

Notons qu’aux abois, les rebelles du M23, par la bouche des leurs cadres, notamment Bertrand Bisimwa, Laurence KANYUKA, Benjamin MBONIMPA, etc, ne cessent de crier à la violation du cessez-le-feu.

 

Les rebelles du M23 qui se sont retrouvés à Bwiza fuyant la puissance de feu des résistants Patriotes pourront-ils se réorganiser pour attaquer ? Partiront-ils définitivement du territoire de Masisi ? La question à mille pattes.

 

Signalons que c’est depuis le 26/01/2023, à 17h heure locale que la cité stratégique de Kitchanga tombait entre les mains des rebelles du M23.

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