Après carnage des civils à Oïcha chef lieu du térritoire de Beni : La société civile locale parle de complicité »
🟥↪️📑Dans cette sortie médiatique, le patron de la communication de l’armée dans la région de Beni avait déclaré « qu’il y avait déjà des informations que l’ennemi que nous venions de bombarder dans la forêt à Ntingwe est en train de venir dans la cité d’oïcha pour venger les leurs, nous avons échangé avec les responsables unités mais malheureusement, au moment où nous on échangeait l’ennemi avait des dispositifs déjà dans la commune d’oïcha grâce à ses collaborateurs qui sont déjà dans cette cité ».
Donc des réactions s’activent pour condamner la sortie médiatique du capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnnel Sokola 1, le lendemain de la tuerie d’au-moins 27 personnes à Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Une déclaration teintée de naïveté selon la société civile d’Oïcha, qui n’écarte pas la version de la complicité, car dit-il, « comment il peut déclarer à la radio qu’il a été informé et qu’il y avait déjà des dispositifs de l’ennemi et de ne rien faire, c’est être complice ».
La société civile pense à cette occasion que « cette sortie médiatique prouve en suffisance qu’il y a vraiment une faiblesse du côté de notre armée.
Un porte-parole qui va déclarer ça, c’est plus grave. Ces messages pareils fâchent la population ».
Tout a réitérant son engagement de collaborer avec l’armée, cette structure citoyenne, estime que le retour de la paix dans la zone doit être un impératif.
Cette attaque des terroristes ADF est considérée par l’armée comme une vengeance faite par l’ennemi pour déstabiliser la coalition FARDC -UPDF, déterminée à le mettre hors d’état de nuire.
« Pour l'armée ; Les opérations de traque contre ces terroristes se poursuivent en profondeur », rassurent plusieurs sources sécuritaires.
Au moins 26 personnes dont des enfants ont péri lors de ces violences.
D’après le bilan provisoire de ce carnage, il y a également la disparition de plusieurs autres.
Cette attaque intervient après plusieurs jours d’accalmie.
De son côté ; Nicolas Kikuku, bourgmestre de la commune d'Oicha, les manifestants ont incendies 5 véhicules des organisations humanitaires parmi lesquels 3 du PAM et 2 autres de Paf-Africa.
Cette situation est tant déplorée par les organisations de la société civile que par les autorités locales qui invitent la population à éviter de se livrer à des actes d’auto-flagellations.
Ces événements ont causé une paralysie des activités socio-économiques et scolaires.
Parailleurs
*Territoire de Beni, Nord Kivu.*
L'administrateur militaire du territoire de Beni appelle tous les agriculteurs, exploitants des bois,... à quitter les brousses des environs de Oicha, Mamove, Mayi Moya,Eringeti,...le temps de permettre à l'armée d'effectuer un travail dans ces brousses.
" Toute personne civile qui sera retrouvée dans ces brousses jusqu'au Mardi 31 Octobre sera pris pour un rebelle ADF " affirme le Colonel Charles Omeonga.
Cette décision tombe 4 jours après la mort de 26 civils dont 12 enfants tués dans une attaque des ADF à Oicha, non loin du bureau de l'administrateur du territoire de Beni.
Qu’est-ce qu’être en bonne santé ?
↪️📑La prévention, atout-clé pour rester en forme et en bonne santé
Être en bonne santé est « un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
Grâce notamment aux progrès de la médecine, la population vit désormais en moyenne beaucoup plus longtemps.
Or, les effets des pollutions et les habitudes de vie néfastes (sédentarité, tabagisme, consommation d’alcool, alimentation trop riche, stress) se traduisent souvent par une mauvaise santé, surtout dans la seconde partie de la vie.
Bonne santé : les clés pour rester en forme et en bonne santé
Être en bonne santé est une notion qui a beaucoup évolué.
Pour rester en forme, nos modes de vie, nos relations sociales, et l’influence de notre environnement jouent un rôle primordial.
Pourquoi les malades chroniques sont-ils aussi nombreux ? Parce que, dans les pays les plus riches, les progrès de la médecine permettent à des personnes dont la santé est gravement altérée (maladies cardio-vasculaires, cancers, hépatites, diabète, etc.) de poursuivre leur vie pendant parfois des décennies.
Certains ont vu dans le génome humain un grand livre où tout serait écrit, les maladies des uns comme la longévité des autres. La réalité laisse davantage la place à la prévention.
Seulement 2 % de nos gènes donnent des instructions de fonctionnement précises aux cellules de notre organisme.
On a longtemps négligé les 98 % restants du génome, qu’on appelait ADN-poubelle parce qu’on ne comprenait pas leur utilité.
On sait aujourd’hui que ces 98 % forment l’épigénome, très sensible à l’environnement et qui est capable de modifier l’expression de nos gènes.
C’est donc lui le chef d’orchestre et il s’adapte à nos comportements, à notre façon de nous nourrir, de faire de l’exercice et de prendre soin de nous-mêmes. C’est dire l’influence de l’environnement sur la santé.
Nous héritons de nos gènes pour toute notre vie, mais nous pouvons modifier notre épigénome. Cela signifie qu’il est possible de combattre par la prévention les vulnérabilités dont nous avons hérité de nos parents et de nous fabriquer une meilleure santé tout au long de la vie !
En 1946, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a proposé une définition de la santé physique qui dépend de la perception de chaque individu, et l’élargit à ses dimensions psychologiques et sociales.
Depuis 1946, la définition de l’OMS sur la bonne santé a continué à s’étoffer.
Au lieu d’en rester à un individu isolé de son contexte de vie, elle a intégré la question de la société et de l’environnement.
Au départ, il s’agissait simplement d’affirmer la nécessité de veiller à la qualité de l’environnement, et notamment de lutter contre la pollution, pour améliorer la santé humaine et éviter de nombreuses maladies.
La santé durable, ou l’influence de l’environnement sur la santé
La notion qui fait consensus actuellement va plus loin, avec le concept de « santé durable ». L’importance et l’influence de l’environnement sur la santé ont émergé en 2002 au sommet de la Terre de Johannesburg, et l’OMS a créé une thématique qui lui est consacrée : « santé et développement durable ».
La formulation actuelle est la suivante : « La santé durable est un état complet de bien-être physique, mental et social atteint et maintenu tout au long de la vie grâce à des conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes et à l’accès à des ressources appropriées, de qualité, utilisées de façon responsable et efficiente. »
Dans cette acception, la santé n’est pas seulement liée à la qualité de l’environnement à l’instant T. Rester en forme et en bonne santé dépend des conditions sociales, économiques et culturelles qui permettent à chacun de vivre dans un environnement bienfaisant (et pas seulement « non néfaste ») et de participer au maintien de ces conditions favorables dans l’avenir pour soi-même et pour ses descendants.
L’environnement, une notion importante pour rester en forme
Pour Hippocrate, au 5e siècle avant J.-C., la maladie est déjà un processus corporel sous l’influence de l’air, de l’eau, des lieux où l’on habite, combiné avec l’alimentation et les habitudes de vie.
Ensuite, dans l’histoire de la médecine, l’influence de l’environnement sur la santé a été parfois oublié, et mis en concurrence avec les mythes ou les religions. Mais l’environnement comme déterminant de notre santé revient en force aujourd’hui avec l’épigénétique.
La bonne santé des populations dépend fortement de l’environnement au sens large. Cela inclut aussi la notion d’un choix individuel, au moins en partie, dans un cadre général imposé (exposition à des polluants, conditions de vie et de travail, accès à la prévention santé, aux soins, aux loisirs, à la culture, etc.).
Dans les dernières années, de nombreuses études ont montré la dangerosité de la pollution, responsable de nombreuses maladies, qui diminuent fortement l’espérance de vie.
La revue scientifique britannique The Lancet a publié en 2017 un rapport qui montre que la contamination de l’air, mais aussi de l’eau et des lieux de travail, cause chaque année 9 millions de morts prématurées, soit 16 % de l’ensemble des décès dans le monde. Cela représente trois fois plus de morts que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis.
L’influence de notre environnement et de nos comportements sur notre santé
Nous vivons plus longtemps, mais sommes-nous en forme et en bonne santé ? On estime que 20 millions de personnes sont des malades chroniques, en France, c’est-à-dire qu’elles ont besoin, pendant une durée supérieure à six mois, de soins médicaux pour vivre.
Localité Niamavi situé en Rdc ; La situation sécuritaire est très tendu ces derniers jours
👆🏿👆🏿👆🏿Localité Niamavi situé dans la chefferie de Bahema Sud vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
↪️📑Selon les informations en notre possession, le fait s'est produit autour de 22h heure de Niamavi, où les victimes ont subi des tortures systématique, selon les victimes les miliciens de la FRPIC, conduite par leur commandant MATONDO, les accusaient de détenir illégalement les armes et cherchaient à démolir la tombe du défunt PAYI PAYI, contacter à ce sujet le Maître MUGISA TIBASIMA EMANUEL avocat des victimes de la FRPI renseigne que c'est suite à l'intervention de la force loyaliste que les 11 personnes et deux vaches ont été libérés tard dans les après midi du lundi 16 octobre 2023.
Ce dernier a fait savoir que ; Présentement, la situation est toujours tendue dans ce village où des activités tournent au ralenti.
Pour lui , tout ces barbaries de la milice FRPIC communément appelé chini ta kikima, c'est le retombés de la lettre du député Nationale PAUL BABANGU qui a adressé la lettre au vice premier ministre ministre de l'intérieur qui précise que, la chefferie des Walendu Bindi ne partage pas la limite avec celle des Bahema sud.
D’après notre source, qui nous livre cette information à partir de Kasenyi chef lieu dela chefferie de Bahema Sud, on parle de plusieurs dégâts matériels qui ont été enregistrés dans ce village lacustre Niamavi.
La même source révèle que ce jour là, 11 personnes sont apportées disparu, 2 vaches pillées et plusieurs biens des valeurs saisis dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 octobre 2023 dans une incursion de la milice FRPIC/Chini ta Kikima à nyamavi groupement Bandikatho secteur des Bahema sud dans la consesion du défunt PAYI PAYI.
Sur base, ces derniers la plupart des habitants de Niamavi ont fui une incursion des miliciens FPIC en pleine nuit, à Niamavi où ils ont assiégé cette localité situé dans la chefferie de Bahema Sud, térritoire d'Irumu, province del'ituri, en République démocratique du Congo.
Ceci avant d’indiquer que plusieurs biens de la population de cette partie de l’Ituri ont été pillés.
Toutes fois, le Maître MUGISA TIBASIMA EMANUEL, invite le gouvernement central d'accélérer le programme de PDDRCS et au gouvernement de l'état de siège de déployer les militaires FARDC sur toutes l'étendue du secteur des Bahema sud, pour que la communauté Hema sud soit protégé.
Il appelle ainsi l’implication des autorités compétentes pour juguler cette situation dans cette région.
Delà on peut noter que, le maître MUGISA TIBASIMA EMANUEL est candidat député Nationale dans la circonscription électorale d'Irumu en Ituri-Rdc.
AVELUMA ; L'UNE DES LOCALITÉS À L'HISTOIRE LONGUE ET RICHE DANS LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI
Aveluma ; L'une des localités ancienne dela chefferie de Walendu-Bindi qui peut revendiquer son histoire dépuis l'époque pré-colonial
🇨🇩 Aveluma : L'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisée en Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
- Le concept « localité » est remplacé par le terme « village ».
* 43 KALINDYE BYANJIRA (D), Introduction d'éducation à la citoyenneté en République Démocratique du Congo Kinshasa, éd de l'Institut Africain droits de l'homme et de la démocratie 2006, P. 86
* 44 TOENGAHO LUKONDO (F). Les institutions de la RDC : de Joseph KASAVUBU à Joseph KABILA. Kinshasa. PUC. 2008. P. 166.
* 45 TOENGAHO LUKONDO. Op.cit.
Le Décret-loi N°031 du 08 Octobre 1997
Ce Décret-loi portant actualisation des dénominations des entités et des autorités administratives n'avaient pas amené des changements ni apports notable.
Il revient donc au dénomination d'avant janvier 1973 en parlant des provinces, districts, territoires, secteurs districts, territoire secteurs, villes, communes à la place des sous régions, zone rural, zone urbaine, collectivité, etc.
La localité en tant qu'entité territoriale reste donc maintenue. Mais, elle devient une subdivision administrative du groupement.
Elle est définie comme étant « toute communauté traditionnelle organisée sur la base de la coutume ou des usages locaux et dont l'unité et la cohésion interne sont principalement sur les liens de la solidarité clanique ou parentale ».
Lorsque nous parlons d'une localité d'Aveluma ; L'enquête participative a précédé les autres méthodes dans la collecte des données générales sur la situation dela localité d'Aveluma en générale, et à Burumba en particulier.
Aperçu historique dela localité aveluma situé justement dans la partie ouest milieu Ìndrŭ, au périphérie du Mont-Hoyo, et Homa.
L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, et réalités politiques, aux diversités d'ordre Socio-culturel.
Aveluma et Eléments géographiques.
a. Limites administratives
D'après certains notables du groupement Boloma contacté pour la cause, ont fait savoir que, localité Aveluma est limité ;
- Àl'Est par : localité Kelenzi
- Au Nord par : localité Bizo, et Barayi.
- À l'Ouest par ; La rivière Loya, et Mont Hoyo
- Au sud par ; Le village Oyina et djoko situé à proximité dela sous localité Mataratara-Burumba.
Le coordonnées 1° 15′ 00″ nord, 30° 01′ 00″ est
Altitude 1 643 m.
Latitude : 1,25° ou 1° 15' nord
Longitude : 30,0167° ou 30° 1' est
Altitude : 1491 mètres (4892 pieds)
Geo Names ID : 220157
La configuration géographique d'Aveluma, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat équatorial de montagne qui lui confère un caractère tempéré.
En tenant compte de cette position en latitude, village Aveluma se situe dans la zone tropical.
Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.
🇨🇩✍Le sol, végétation et hydrographie
La région présente :
Un sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.
Son relief est dominé par des plateux et collines d'une altitude variant entre 1491 et 1600m.
Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées (cuvettes), ruisseaux et rivières.
Le Réseau hydrographique se réduit à deux cours d'eau dont <<Loya>> et « Atolo » qui prend sa source dans une petite montagne connus sous le nom de Mapkungulu, localisé au village Yorowa-Kelenzi.
Les montagnes autour d'Aveluma hébergent des vallées baignées par des rivières et ruisseaux appartenant au bassin du fleuve Congo. C'est une contrée riche en eau.
Le sol est argilo-sabloneux avec prédominance d'argile. Sa capacité de rétention d'eau le prédispose aux cultures maraîchères.
La brousse récupère certaines étendues couvertes jadis par la forêt détruite par l'homme à la recherche des terres cultivables avec l'agriculture sur brûlis et sur un sol apparemment productif situé aux versants des montagnes.
Ces flancs sont érodés et restent moins productifs.
Toutefois, ils sont favorables à l'agroforesterie et au reboisement pour pallier aux problèmes de l'érosion, de l'énergie, ... Les flancs et les sommets des montagnes, collines et plateaux sont constitués des roches et des graviers (carrières des pierres) pour la construction des maisons d'habitations.
Par contre la cuvette est marecagieuse en certains endroits, une végétale et le limon moins fertiles provenant des montagnes, d'une part.
Cette pauvreté du sol explique la faible productivité en produits vivriers dans le milieu.
D'autre part, la cuvette regorge à d'autres endroits de l'argile servant de matière première dans la construction et l'industrie artisanale.
🇨🇩✍Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :
Inyyá, Bosina, Mulawú, Pkowuma, qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers le Nord, Sud, et àl'Ouest du village.
Etant situé entièrement dans la zone sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches.
Le climat est essentiellement déterminé par la situation géographique par rapport à l'équateur.
Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.
Le régime des vents sur cette zone est fort régulier. on assiste généralement à deux catégories principales sur cette cote à savoir :
- Le vent qui prend la direction Est-ouest ;
- Le vent qui souffle du Nord au Sud
Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.
Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.
On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.
🇨🇩✍Points de repère Mont Homa, et le site du Mont Hoyo. Montagne localiser à 22 km dans la partie l'ouest du village, exactement à proximité d'un lieu en face d'Eboyo.
Une autre montagne qui se trouve dans la même zone de l'autre conté dela route N° 4 , couvrant intermittent, à 14 km de Homa, vers l'ouest.
En partant dans l'axe routier Aveba-Mukato-Komanda ; Village Aveluma est localisé àl'aide de GPS et GOOGLE-MAPS, dans la région d'une crête Ouest où se trouve le bassin du fleuve congo dont, les eaux sont collectées part Atolo le ruisseau qui prend principalement sa source dans Mapkungulu, une montagne de Kelenzi localité voisine d'Aveluma, avec elle, toutes les émergences et les fuites possibles et disponibles dans le talweg de son lit, sont collectées jusqu'à attendre rivièere Loya, Ituri, et Lindi, qui les acheminent, dans les eaux du fleuve Congo.
🇨🇩✍Accessibilité ;
Selon le constan fait par notre rédaction, localité Aveluma 5 voies accès terrestre.
Cependant, on peut accéder dans ce village via route-Gety-Kamatsi à l'Est, également part l'axe Nyankunde-Kamatsi au Nord, et à l'Ouest, par le tronçon Komanda vers Mont-Hoyo en passant part rivières Loya, Lowulowu, et Angumé, dont le passage est possible pour tout le monde, même dans quelques villages voisins.
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :
🇨🇩➡- Axe Mapanzu-Bukiringi ;
🇨🇩➡- Axe Bosina-Alumbu ;
🇨🇩➡- Axe Mbaku-Matafu ;
🇨🇩➡- Axe Atelé-Soyo ;
🇨🇩➡- Axe Tchey-Mulongo ;
Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.
À partir de Gety chef-lieu dela colléctivité de Walendu-Bindi, le village se trouve à 25.4 km, vers l'ouest, en passant part Kengeku et Badjanga, 10.3 km de Aveba, et 79.5km au sud-ouest de Bunia chef-lieu dela province, en bordure delà forêt del'Ituri.
Pour un petite histoire
Toute l'étendu de Burumba n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.
Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.
Localité dispose également une étendu des savanes herbeuse arbustive qui conduit à la réussite de l’élevage des bovins et l'agriculture, qui restent les principales activités du secteur primaire dans l'économie de ce lieu.
Par contre, l'élevage moderne communément appelé élevage organisé, amélioré, ne fait pas preuve des grandes performances par rapport au secteur traditionnel.
Le sol est argilo-sablonneux, c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction.
Il est constitué des zones forestières quelques fois à l’Ouest.
Dans ce village, les langues naturel et contruite utilisées sont le Ndruna langue locale pour toute communauté entière, mais difficile à comprendre par les expatriés où étrangers.
Leurs voisins de Kelenzi, et Bizou, partagent en commun les dialectes et langues de communication suivant l'aire géographique donnée.
Le swahili langue national et le français comme langue officiel
La correspondance des missionnaires susmentionnés renseigne également que, la population de Aveluma parlait déjà swahili au xixe siècle.
En effet, l'islam imposé par les Arabes et des esclavagistes arabisés s’infiltra dans la région de Kibali-Ituri, vers 1870, ce qui pourrait expliquer en partie l'usage du swahili en tant que langue véhiculaire de l'époque, sachant que le swahili tire de la langue arabe une bonne partie de son vocabulaire.
L'ancien chef de la région qui precède l'époque colonial étant ;
🇨🇩SEMBE
🇨🇩TIMOWO
🇨🇩ABALI
🇨🇩ABADHU
À l'instance supérieure du village tout entier, les affaires sont conduites par le Kapita donc, chef de Localité.
Son pouvoir est temporel.
Les insignes royaux suivant la tradition
Dépuis l'époque pré-colonial, le chef traditionnel ne possède qu'un nombre très limité d'insignes royaux dont le plus important sont, 12 bagues, une lance sculptée, un tambour royal spécial qui est l'insigne particulier de son commandement.
Toponymie
Village Aveluma doit son nom à Oveniluma, un chef coutumier très influent qui administra cette agglomération avant et après l'arrivée des Blancs.
Par la tradition orale, il nous est parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des autochtones. « Aveluma », lui répondirent-ils.
Mais dans ses notes, le Belge retien « Aveluma » et ce fut dès lors le nom donné à ce village.
La sacralisation de toute parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans plusieurs domaines.
La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté tout entière.
Le village saura sans aucun doute vous offrir une expérience authentique et typique en vous permettant de prendre part aux différentes activités quotidiennes des villageois ou en participant à ses nombreuses activités offertes telles que des soirées de contes et danses traditionnelles, la visibilité d'eucalyptus à quelques mètres del'EP Aveluma, la visite d'un parc animaliers, pkowuma, et des villages voisins.
La région se caractérise par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé, en petits villages, et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles ou cases.
Avec l'évolution de la situation administrative, nous tenons à préciser que, l'étendu de Burumba compte quelques localités et sous localités dont nous avons ;
*Burumba bizo
*Burumba aveluma
*Burumba mbosina
*Burumba kelenzi
*Burumba mukatu
*Burumba mataratara
*Burumba anyatsi
Ces derniers sont d'environ 10 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.
Les habitants et les autres groupes partagent plusieurs traits communs notamment : les traits culturels, économiques et politiques. Néanmoins sur le plan culturel, les habitants de la localité Kelenzi sont fiers d'être considérés comme les premiers occupants dela zone de Burumba.
Les groupes électrogènes et les panneaux solaires sont de nouvelles formes d’énergies qui prennent l’élan d’utilisation dans ce territoire.
Les normes de construction des cases font que l’électricité hydroélectrique n’est pas appropriée pour leurs desservir afin d’éviter divers dangers liés à cette forme d’énergie.
DEMOGRAPHIE
Le milieu de Aveluma est habité par une population d'environ 450 habitants (2007) ; une population essentiellement de la tribu Indru-Ngiti, communément appelé «Indru-Ngiti».
La famille régnante est issue du clan de Nzotodhu, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Abadhu, et Sembedhu.
Du point de vue démographique, localité Aveluma est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger le fils digne de cette contrée.
La population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens protestants del'église Anglicane.
On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.
La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.
Pour une petite histoire
En addition en rapport avec la population, nous avons :
· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda. Leur origine remonte aux migrations des lendu lors de leur déplacement à partir du bassin dela rivière Akobo se trouva au Soudan du Sud vers le XVème siècle.
Souvent, ils vivent de l'agriculture, de la pèche, de la chasse, et d'levage.
Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.
Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.
Eléments sociaux.
· Le standard de vie et les indicateurs sociaux sont en dessous du seuil de viabilité.
Exemples :
- 17% de taux de desserte en eau potable, et moins encore en électricité ;
- Accès très réduit aux soins médicaux ;
- 45,4% de taux de malnutrition chronique ;
- Espérance de vie : 43,7
Nous constatons que les chiffres fournis ne représentent que la moitié de la population, suite aux manques de recensement depuis 1992, voici 17ans à cause des guerres qui se sont succédé à partir de 1911.
PROBLÉMATIQUES
Nous pouvons résumer à deux les problèmes qui accablent les habitants dela localité Aveluma ces jours :
· L'accès difficile aux services sociaux de base : enseignements universitaires, et le moyen de communication, en téléphonie mobile, etc.,
· Et la discrimination raciale dans certains coins de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Situation sociale
Dans le passé l'immigration par contre, a accusé un taux très élevé à cause de l'instabilité orchestré par les miliciens se trouvant à tchey et aux périphéries du village.
L’égalité entre les membres semble être soutenue par deux principes.
Le premier principe est celui de l’égalité mentale restrictive qui, tout en reconnaissant à l’aîné plus de force vitale et la possession de plus de connaissances que le puîné, repose sur la croyance que tous les individus sont semblables et possèdent les mêmes capacités mentales et que celles-ci se développent au fur et à mesure que l’individu avance en âge.
Ce principe semble vouloir rechercher l’équilibre entre les moins doués et les plus doués en préconisant en quelque sorte la modération à ces derniers.
Aussi, l’individu se résigne-t-il à vouloir dépasser en sagesse ses semblables, à prendre des initiatives, à se lancer en aventure dans un domaine encore inexploré ou à s’engager dans des activités compétitives avec les autres.
Le second principe est celui de la possession égale qui fait voir à l’individu qu’il n’est pas bon de vouloir dépasser en biens ou en richesses ses semblables.
Ceci expliquerait l’absence de la concurrence dans la recherche des richesses et justifie la nécessité de distribuer, de partager pour ne pas attirer sur soi les influences maléfiques des autres.
La considération individuelle, prise ici non pas dans le sens de la valorisation de l’individu par rapport à la collectivité, mais en tant que valeur permettant à l’individu d’apprécier ses capacités et de reconnaître ses limites et donc de savoir apprécier aussi celles des autres, serait d’un secours appréciable à une meilleure structuration du moi, de l’intériorité.
Ceci favoriserait l’interdépendance entre les membres de la communauté et permettrait l’établissement d’un équilibre social qui pousse ceux-ci à la modération et au respect mutuel.
Apres traitements des informations et données en notre possession, il ressort ceci ;
🇨🇩➡La population est majoritairement rurale.
On vit selon le rythme du soleil : on se lève avec le soleil et on retourne au village à la tombée de la nuit ou le soir. On danse sous la lune ou on se raconte des contes ou les évènements du jour autour d'un feu de bois.
En observant la population d'Aveluma , l'on peut dire que près de 90 % d'entre elle s'occupe de l'agriculture à petite échelle et de l'élevage suite à la fertilité du sol qui produit des cultures diverses tant vivrières qu'industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance alimentaire, mais également de dégager un excédant commercialisé à l'intérieur et en dehors de village.
Dans le secteur traditionnel, l'élevage est pratiqué par les paysans agriculteurs - éleveurs ayant individuellement un nombre très réduit des têtes de bétail constitué généralement des animaux de race locale.
N'étant pas seulement pour la consommation, cet élevage génère des revenus permettant de payer les frais scolaires, les soins médicaux, les habits pour les membres de la famille, ...
Raison pour la quelle le régime alimentaire des habitants est essentiellement végétarien, qui provient des maniocs, courges, céréales, l'huile de palme et de légumineuse.
La consommation des viandes sauvages est très frénquent, parraport àl'absorbation des poissons du Lac-Albert faible.
La plupart des ménages ont un seul repas par jour.
Aussi, 44% de ménages ne disposent pas de réserves alimentaires, et cette proportion est de 56% dans les centres urbains...
Il s'agit notamment de l'insuffisance de moyens financiers, de l'incapacité à trouver des intrants agricoles et d'appuis techniques, l'accès difficile à l'eau potable, le mauvais état des routes....
Les données statiques en terme de revenu monétaire, bien qu'étant pauvre, montrent clairement une évolution critique du revenu par habitant qui a régressé de plus de 16,5% en terme réel entre 1995 et 2007, soit une baisse d'environ 1,4% chaque année sur cette période, alors que dans le même temps, la population croît chaque année à un rythme d'au moins de 2,8%.
Dans ce térritoire , on pratique l'élevage du gros et du petit bétail ainsi que de la volaille.
Dans l'intérieur l'artisanat semble être l'apanage des paysans à revenu faible.
Mais paraît encourageant et promettant en villes car si nous prenons par exemple la construction d'une maison, à part les maçons, il y a une grande partie de la population qui en bénéficie,...
Ces différentes initiatives prouvent que la population du milieu qui appartient essentiellement à l'ethnie Indru, pouvait évoluer vers une industrialisation n'eussent été certaines contraintes : financières, sécuritaires,...
Infrastructures sociales de base.
Aspect social
Dans le domaine de l'éducation, les frais de scolarisation sont accessibles à la majorité des parents étant donné que depuis un certain temps, en République Démocratique du Congo, les parents s'occupent eux - mêmes de la paie des enseignants et même de la construction des écoles dans l'intérêt de la formation de leurs enfants.
Ce qui entraîne des enfants vulnérables à encadrer malgré l'existence d'un grand nombre d'écoles.
La solidarité doit être prise ici en tant que notion comportant des devoirs réciproques entre les membres et qui donnait droit par exemple à la nourriture gratuite, à un gîte, à une aide désintéressée, à une protection spontanée ou qui obligeait au travail en commun, au partage des peines ou de la joie par la communauté, etc.
Le voyageur ou l’étranger n’avait pas besoin de s’encombrer de charges inutiles : à chaque village où il se présentait il était l’hôtel du chef et recevait ainsi gracieusement l’aide des autres (nourriture, gîte, protection, etc.)...
Les vieillards, les malades (y compris les malades mentaux), les handicapés physiques, les aveugles, les veuves et les orphelins n’étaient jamais abandonnés à eux-mêmes ni réduits à la mendicité comme aujourd’hui.
Sur le plan sanitaire ; Aveluma dispose un poste de santé établissement sanitaires implaté justement à Kamatsi-Bilima, mais le moin equipés pour la lutte contre les différentes maladies qui peuvent réduire la durée de la vie humaine.
Mais d'ici et là, on observe un faible accès aux services sociaux de base.
De fançon irirrégulière ; L'impossibilité d'aller voir un médecin ou de se faire soigner constitue l'une des perceptions les plus marquantes de la pauvreté.
C'est ainsi qu'on observe, surtout dans les milieux ruraux, à une prédominance de l'autonomisation et un recours effréné à la médecine traditionnelle.
On note donc une surmortalité des enfants du milieu rural, notamment à cause de la faible alphabétisation des mères et de la pauvreté.
Tout ceci n'est que le résultat des multiples difficultés auxquelles le secteur de la santé doit faire face dans le pays dont entre autres, la carence majeur en personnel soignant, en équipement, en médicaments et en moyens de fonctionnement.
*La Zs de gety dispose à son tour un hgr en dur et à bon état dont l’année d’acquisition n’est pas connue avec une capacité d’accueil de 45 lits; 16 centres de santé dont 9 en dur et 5 d’entre eux à l’état critique et nécessite la réhabilitation.
Les 7 autres sont en pisé et tous sont à reconstruire et sont confessionnels.
Cette Zs se retrouve dans une zone d’insécurité permanente. L’hgr est confessionnel, et deux parmi les Cs sont publics.
La distance moyenne entre les structures de santé et les ménages est de 7km. Les services organisés dans cette Zs sont : la médecine interne et la gynécologie, et la chirurgie.
Cette Zs dispose de 5 médecins et de 105 infirmiers. Pas de service spécialisé dans la Zs.
Les soins de routine coûtent moins chère sauf que les populations déplacées ne sont pas à mesure de payer les frais de soins.
La Zs s’approvisionne de fois en médicaments sur le marché local de la ville ; actuellement le cadmebu est à pleine construction de son dépôt pharmaceutique dans la ville de Bunia où toutes les Zs sont désormais exigées de s’approvisionner dans cette structure proche des zones de santé du territoire d’Irumu.
La plus part des Cs de cette Zs n’a pas des marmites de stérilisation ni des microscopes pour leurs laboratoires.
Il est également à noter que 8/16 Cs ont été pillés lors des affrontements entre la frdc et la frpi.
La Zs n’a pas de personnel spécialisé mais le staff msf suisse et medair l’appuient par la formation de personnel médical.
La zone a des difficultés d’organiser les références surtout dans les aires de santé de bukiringi, olongba, aveba, maga et bilima suite à l’insécurité mais aussi de mauvais état de la route.
Cependant, l'eau reste encore un sérieux problème dans certains coins de Walendu-Bindi.
Actuellement, ce sont les ONG, les comités locaux de développement et les confessions religieuses qui s'investissent dans les projets d'adduction d'eau potable, d'aménagement et de réhabilitation des sources d'eau potable.
Trois cents soixante six villages ont accès à l’eau potable dans ce territoire.
Source : Enquêtes Caid par chefferie ; Village assainis, Unicef, Service d’énergie.
En térritoire d'Irumu, quelques ménages sont desservis à l’ordre de 21% en eau potable soit 54915 ménages.
Le reste des ménages utilisent soit les eaux de rivière, soit des sources inappropriées, soit traitent de leurs manières les eaux disponibles afin de les purifiées avant la consommation.
Les ménages ont accès à l’eau potable pendant une durée de 12 heures de la journée et desservis pendant huit heures de la journée c.à.d. quatre heures dans la mâtiné et quatre autres heures la soirée, l’horaire prévu par la communauté pour la gestion des points d’eau.
La distance moyenne pour atteindre le point d’eau est de 0.3km avec un temps moyen de quinze munites pour atteindre un point d’eau.
Aveluma Point des passages touristique
Localite Aveluma revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique.
Les Belges firent de ce lieu un carrefour touristique un phénomène lié au voyage, aux loisirs, à la visite de nouveaux espaces, à la découverte de nouvelles cultures, etc...tourné vers une Reseve du Mont-Hoyo, en allant vers Komanda.
Après année 1990, les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.
La population trouve l'apport du site Homa et Hoyo insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où ce lieu touristique n'intervient pas au niveau de chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.
Les routes de desserte agricole se dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Aveba et Kengelu devint un véritable cauchemar pour les usagers.
La crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea village de Aveluma dans une situation économique désastreuse et phénomène FRPI.
Face à cette situation, ainsi, le glissement des populations vers les contrées le mieu peuplées, à été observés.
Après nos enquêtes, sur place, les conflits fonciers ne sont pas fréquents contrairement à ce qui se passe dans d'autres territoires.
Sur le plan économique, la situation de Aveluma est diversifiée.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient la chance, la petite la pêche et l'élevage.
En plus de l'activité agricole, les peuples du territoire d'Irumu en général et du groupement dene Boloma particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.
La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.
En général, l'élevage dans ce village, est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... .
Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage.
Dans le domaine dela chasse, il ya Pkowuma une réserve forestière communautaires de tout Rumbabha. Donc c'est pour les gens de Burumba qui occupent localité Aveluma, Kelenzi, et Bizo.
Le braconnage dans ce territoire est fréquent et l’éspèce la plus visée est l’éléphants à cause de l’ivoire.
D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois, recherchent des nouvelles terres agricole ;....
Cela justifie que nos aires protégées del'Ituri, subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc.
Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas
L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.
Ses feuilles vertes sont consommées sous forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui constituent l'alimentation de base pour la population paysanne.
Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires et des semences non améliorées.
La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposes.
Les champs paysans souvent installées sur des pentes, ne connaissent ni protection contre l'érosion, ni la fertilisation des sols.
La jachère, comme système de régénération des sols, s'impose à l'épuisement du sol.
Ainsi, tout accroissement de la production suppose une extension des superficies emblavées, pourtant devenues de plus en plus rares avec l'accroissement démographique.
L'agriculture « traditionnelle » dans la région est restée au stade primitif. Elle est extensive et vivrière. Elle sert à nourrir les populations qui la pratiquent et n'est que très peu commerciale (seulement localement).
Elle est destinée à l'autoconsommation par les paysans de leur la production ou par les populations locales et a pour but l'autosuffisance alimentaire de ces agriculteurs.
Le travail exclusivement manuel se fait à la houe ou à la machette. La houe est l'outil par excellence le plus commun à tous les cultivateurs sans exception aucune.
L'agriculture familiale, pratiquée par tous les ménage agricoles est un système d'économie domestique caractérisée par la prédominance de l'autosubsistance.
L'expansion agricole est subordonnée à celle des actifs, seule force de production, et d'espace cultivées. La possession d'espaces ou champs de culture est élément centrale de survie des familles.
La mise en place de la culture
Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.
Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes.
Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année.
Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant.
Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.
Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur.
Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues,
CONFLITS FONCIERS ENTRE LE GROUPEMENT BUKIRINGI ET BAHEMA MITEGO EN ITURI-RDC
👆🏿👆🏿👆🏿Une partie du groupement Bukiringi et de Mitego qui sont localisés en térritoire d'Irumu, province del'ituri, en République démocratique du Congo
Dans notre quête de rechercher la vérité et éclairer le quotidien du citoyen ordinaire,…
Avant de rédiger cet article, nos sources renseignent que, les lieux qui posent des problèmes entre groupement Bukiringi et Mitego appartiennent à des espaces collectifs régis par les autorités traditionnelles de Bukiringi, dépuis long temp l'époque du chef Rukome Angalikijana.
Mais côté de Bahema Mitego ce n'est pas le cas.
Entre ces deux entités coutumière ; Le quel peut perdre son identité et son histoire ?
Article détaillé
En raison des restrictions imposées par certains hema à l'accès dans la savane de Mitego, les conflits fonciers entre les Ìndrŭ et les hema s'intensifient.
Mais pour quelle raison ?
C'est puisque les hema disent que mitego n'est pas l'entité coutumière des Ìndrŭ.
Pour certains membres dela communauté hema, interrogés par notre équipe de rédaction à Boga samedi 14 octobre 2023, la déstabilisation dela chefferie de Bahema Mitego par les Ìndrŭ dit ngiti a certainement un but.
Ils ont affirmés que, la pression croissante des Ìndrŭ pour contrôler les terres et les droits d'usage est aujourd'hui une source d'exploitation à bien des égards.
Selon les informations en notre possession, les Hema pensent en disant que, l'objectif dela communauté Ìndrŭ de Bukiringi est de fragiliser davantage cette partie du térritoire, pour le détacher en la rendant ingouvernable au profit des Ìndrŭ.
Pour les Ìndrŭ de Bukiringi, ce n'était pas le cas avant l'arrivée de Rukome au pouvoir à l'époque coloniale.
Les limites marquée par la rivière tsemukoyo et la ruisseau biliito pose toujours des problèmes entre les deux groupements !
Pour eux, la quéstion de se faire occuper facilement une partie du groupement Bukiringi dans cette situation de non Etat, et sera considérer comme la provocation à l,'égard du groupement Bukiringi.
Cependant, on peut voir le long de la route, secondaire N⁰ 431, des champs appartenant aux Ìndrŭ, mais cela ne suffit pas; il devrait également y avoir une sorte de compensation pour les hema.
De son côté Matindru habitants de Bukiringi a raconté également que, les Ìndrŭ possèdent en réalité les sols qu'ils exploitent côté du groupement Mitego dépuis un temp, c'est pourqu' oi les hema leur refusent l'accès aux terres arables pour cultiver des cultures.
"Il a indiqué que, la terre nous aide à cultiver et lors de la récolte, nous mangeons une partie et l’autre est vendue pour permettre aux parents de nous scolariser, de nous nourrir et de nous vêtir, pour que nous puissions bien vivre".
C’est le témoignage d' un enfants du genre masculin, qui a grandi entre village Yogo et Letsé deux localités agropastorale situés à plus de 5 Km de la cité de Bukiringi, où la vie est intimement liée à la terre.
Donc ; La zone est encore loin de connaître la paix tant que des agendas cachés alimenteront les actions des uns et des autres.
La raison est que dépuis 2015 : l'arrivée massif à Mitego des sujets rwandophones en provenance du Nord-Kivu notamment à partir dela chefferie de Bwisha.
Dans cette partie disputée entre les deux parties ;
“Il y a trop de bruit entre les limites du groupement Bukiringi et Mitego dépuis plusieurs années, raison pour laquelle, les Ìndrŭ affirment qu' ils ne peuvent pas accomplir réellement leur rituels traditionnels.
Côté hema il est difficile d'élever des animaux domestiques, comme Ils le faisaient après l'indépendance du Congo qui date du 30 juin 1960.
Au début, le groupement Mitego était calme et paisible,” avoue Bahemuka.
Pour lui, les villageois autochtones qui se disent être les premiers occupants de Mitego sont les plus pauvres, vivent sous le seuil de pauvreté et sont vulnérables.
Le déplacement forcé a affecté le comportement social des hommes traditionnels Ìndrŭ au point que, la famille en souffre.
"Certains d'entre eux deviennent presque irresponsables, ils préfèrent travailler pour un salaire ou vendre des plantains et dépenser de l'argent en alcool," explique un sujet Hema.
Côté Ìndrŭ du groupement Bukiringi, certains membres du clan bhesi interrogés à ce problème affirment que ;
Le décor est donc planté par la communauté hema pour un conflit de grande envergure.
Ils souhaitent que, kinshasa doit parer au plus pressé pour tout débordement.
Fuir ou défendre ses droits est devenu le lot quotidien des villageois entre les deux groupements, situés à l'Est de la République démocratique du Congo, face aux riches propriétaires terriens qui, munis de certificats d'enregistrement, ont parfois recours à la violence pour récupérer des terres.
Dépuis qu' on a commencé à parler de phénomène wa nyabwisha, les conflits fonciers se multiplient entre le groupement Bukiringi et Bahama Mitego.
Quelques fois ; En cas de résistance, les militaires en position peuvent être appeler à la rescousse pour déguerpir les habitants ?
Donc les querelles foncières ont refait surface dans cette partie du térritoire national.
Donc, la province del'ituri n'a pas encore cessé de panser ses plaies qu'elle doit aujourd'hui faire face à un conflit d'une autre nature.
Paysages et vues magnifiques donc qui portent à des kilomètres à la ronde.
🇨🇩━☞ Subdivision administrative
La chefferie de Bahema Mitego compte
trois groupements ci- après ;
BIKIMA chef lieu Bikima
MITEGO chef lieu Mitego
SEMLIKI chef lieu Burasi
À 95% dela population, mitego est
composé des membres dela communauté Hema qui habitent au sud et dans la partie ouest de mitego, et sont majoritairement
élèveurs.
Le Swahili est la langue parlée par la
majorité de la population et dans tous les milieux.
Le kihema est une langue
vernaculaire parlée par une minorité des
autochtone.
SITES TOURISTIQUE
Le groupement Mitego possède un seul site touristique (chutes d’eau localisée sur la rivière Malya-bongo.
La République Démocratique du Congo dispose d’une superficie de 2 345 409 km2 dont 80 millions de terres arables, pour une population estimée à 77 433 744 d’habitants en 2016.
Elle figure ainsi parmi les pays d’Afrique ayant une faible densité.
Cette statistique laisse croire que l’abondance des terres permet à tout Congolais d’en disposer paisiblement et selon leur besoin.
Pourtant, la réalité en est autrement car le secteur foncier se trouve au centre des préoccupations et constitue un problème pour le pays.
En effet, il est signalé que 80% des conflits fonciers soumis aux cours et tribunaux se rapportent, directement ou indirectement, au foncier et l’immobilier.
La prépondérance des conflits relatifs au foncier résulte principalement dans la éfaillance du régime foncier à mettre en cohérence le dualisme juridique entre les textes légaux et règlementaires et les règles coutumières reconnues par la Constitution.
Ces défaillances puisent leurs sources tant dans le vide ou le flou juridique par rapport au régime foncier que dans la mise en application des textes légaux et règlementaires.
En conséquence, l’accessibilité à la terre reste très limitée et constitue souvent une source de conflit au niveau de la société.
Par ailleurs, les défaillances ne contribuent pas à la pacification sociale dans un pays dont la paix reste encore très fragile après des années de guerre civile.
Gety-Rdc ; La zone de santé rurale manque de médicaments
👆🏿👆🏿👆🏿Gety chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé en térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo dépuis 1933
GETY- PAGE-SANTÉ
En zone de santé de Gety ; Les produits pharmaceutiques sont rare ces derniers temp.
En bref ; Gety-Etat est le chef lieu dela chefferie de Walendu-Bindi dépuis 1933, et la plus grande agglomération de cette entité coutumière, qui a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations du point de vue économique, démographique, et culturelles, diversifiée surtout, pour le peuple Ìndrŭ dit Ngiti, avec des bâtiments, des vues panoramiques, dans une savane tellement claire.
Delà ; On peut noter que ;
Ce n’est pas un endroit totalement propre ni relaxant, mais, c’est un lieu mieux sécuriser incroyable de tout le térritoire d'Irumu.
Sur le plan religieux, la population de Gety-Etat et Gety-Mssion est majoritairement chrétienne, les confessions remarquables étant respectivement :
- la confession Catholique : pour la majorité de la population ;
- les confessions protestantes : surtout la communauté anglicane ;
- l'églises metodiste :
- les adventistes du 7e jour et les témoins de Jéhovah.
Dans le même chapitre !
L'historique de la paroisse sainte famille de Gety-Mission remonte à l'époque coloniale belge, quand les Pères Missionnaires Blancs d'Afrique créait cette paroisse au nom de sainte famille, bâtie sur une propriété laissait par l'administration coloniale belge avant l'indépendance du Congo.
Le bâtiment actuel, a été construit en briques, est le deuxième à être construit, car les structures précédentes sont toujours visible.
Désormais, l’église est ouverte aux cultes religieux.
Elle a une « place digne » pour les chrétiens catholique dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Au-delà de ses chrétiens, et il y a le curé et les prêtres qui sont permenant au couvent dela paroisse.
Ils animent au quotidien les activités à caractère religieux et d’ordre social.
On peut encore y voir la première croix sur le toit dela paroisse sainte famille de Gety situé dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Dans la seconde moitié du XIX e siècle (ou 19 e siècle) siècle, plus douze sécteurs suivant ont été créés.
Ici bas dépuis l'époque Congo Belge on avait ;
. 1 - Gety-Etat
. 2 - Djimbira
. 3 - Ruzinga
. 4 - Kabona
. 5 - Bukiringi
. 6 - Boga
. 7 - Zitono
. 8 - Gety-Mission
. 9 - Bogoro
. 10 - AVEBA MUKUBWA
. 11- RUDJOKI
.12 - OPILI
Face aux catholiques, les églises anglicanes et luthériennes prennaient toujours un peu plus de place attirant un peu plus de fidèles.
Parmi les prêtres populaires qui ont fait montrés leur talents à la communauté de la paroisse sainte famille figurent ; le Père Michel, Steves, Serges, Hervé Hamel, curé paroissial à l'époque, Père Malaki et l’abbé Roger Tsorove.
« Jamais la Bible n’a été aussi accessible à tous, dans toutes les langues »
Cependant, sur le plan organisationnel, la paroisse sainte famille a une faible relation avec les nons chrétiens.
Alors que sur le plan individuel il y de très forte relation.
Retenons, cependant que l'activité qui occupe la majeure partie de la population de Gety-Etat reste l'agriculture.
Donc les cultures généralement répandues sont : le manioc, le haricot, le riz, le maïs, le soja et le sorgho.
Au nombre de plus de 250.000 au tournant du XXIe siècle, la langue maternelle reste le ndrǔna, l'une des langues de la branche orientale de la famille nilo-saharienne et sont culturellement et historiquement liés à leurs frères des lendu Bhâle, et Lugbara.
Cependant, l'agglomération de Gety-Etat, Kagaba, Aveba, Bukiringi, et Songolo, sont souvent appelés cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies venu de d'autres villes et térritoires nationale qui y vivent.
Article détaillé
Situation humanitaire
Selon les informations en notre possession, plus au moins cinq aires de santés parmi une dizaine que comptent la zone de santé de Gety appuyé par l'ONG RESCU depuis le début de mois d'octobre encourt il y a environ deux semaines travaillent dans des conditions précaires dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Dans une ronde effectuée par votre rédaction vendredi 13 octobre 2023, certains responsables de ces centres affirment avoir constatés un chiffre élevé des patients soit les manquent de quelques produits pharmaceutiques depuis que ces structures sanitaires ont été pris gratuitement par cette organisation.
Cet appui c'est dans le but d'intervenir aux déplacés vulnérables qui n'ont pas d'accès au soin de santé dans cette partie du térritoire d'irumu.
Les responsables de cet établissement hospitalier affirment que les derniers médicaments ont servi à soigner les patients.
Ces médicaments ont aussi servi pour soigner plusieurs victimes civiles de ces affrontements, indiquent les mêmes sources.
Mais les bénéficiaires des soins sont toujours insolvables. Ce qui ne permet pas à la zone de de santé de s’approvisionner en médicaments.
Cette pénurie de médicaments inquiète les acteurs sociaux et sanitaires locaux.
La société civile de la chefferie de Walendu-Bindi redoute des conséquences de cette pénurie de médicaments pour les habitants de ce secteur.
Elle invite les autorités compétentes à trouver une solution urgente.
De leur côté, les responsables sanitaires craignent la fermeture de ce centre hospitalier dans les prochains jours suite au manque de médicaments.
APERÇU DE LA SITUATION
Outre, l’accès aux soins de santé reste également difficile à cause de la rupture du stock des médicaments dans les structures sanitaires locales.
Dans la zone de santé de Gety, environ 9 500 personnes sont retournées chez elles dans le groupement de Bamuko, Ts'ritsi, Bavi, Zadhu, Bukiringi, Boloma, et entre le 12 avril et le 18 octobre 2022.
Ces personnes déplacées expriment des besoins urgents en vivres, articles ménagers essentiels et santé.
Dépuis 2015, la plupart des rétournés seraient aussi motivés par des conditions de vie difficiles dans les zones de déplacement.
Ces personnes retournées sont confrontées à des conditions de vie précaires avec des besoins prioritaires en sécurité alimentaire, santé et articles ménagers essentiels.
Nande : dit autrement (Yira) ; Constitue un peuple de branche bantou
🇨🇩👆🏿👆🏿👆🏿 Un groupe des sujets Nande qui habitent surtout le térritoire de Beni-Lubero dans la partie Est dela République démocratique du Congo
🇨🇩🗣️✍🏿👁️INTRODUCTION GENERALE.
La méthode historique :
La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.
Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur les les Nande sans pour autant interroger son histoire.
Dépuis plusieurs années, la sédentarisation des Nande apparait comme une marque d'évolution. Cela apparait à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de l'habitat, de l'économie, de l'éducation et de la santé.
Lentement mais progressivement.
Concernant le peuple Nande ; À notre niveau nous pouvons dire que, de toutes les formes explorées, la toponymie est celle qui nous a le plus fourni des informations.
Donc, des toponymes, chez les Nande illustrent à merveille la dynamique historique.
Ils rappellent des situations allant des migrations à la mise en place du peuplement. Ils situent les lieux de départ, indiquent les sites de bataille et précisent les différents itinéraires, tout en mettant en relief les divers soubre sauts que les peuples ont connus.
Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :
Les ( Nande ) ou ( Wanande ) comme on peut prononcer aussi en langue swahili, ou localement wa ( Yira ) ; Sont une population bantoue d'Afrique centrale venant principalement de Kitara en Ouganda, et qui se sont installés dans la région Est de la RDC vers les années 1700 et 1800.
Ils sont le plus entreprenant sur le plan économique vers l'est dela République démocratique du Congo.
Malgré la crise économique qui frappait tout le pays durant le règne de Mobutu, la region de Beni-Lubero et la ville de Butembo ont maintenu une activité économique florissante.
L'économie est dynamique car elle bénéficie d'une politique d'ouverture aux commerces internationaux propice aux affaires.
La vie urbaine a un bon nombre d'attractions à offrir, mais les villes jumelles de Butembo et Beni constituent une étape intéressante.
Et la discrimination raciale se fait quelques fois dans certains coins de la région de Beni-Lubero.
Parallèlement, la génération de ceux qui sont nés de 2010 à nos jours, n'ont pas connu les pratiques de discrimination que faisaient anciens membres dela communauté.
En réalité,...
Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.
C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures du Mont Rwenzori.
Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi, les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.
Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.
La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale.
Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.
D'après Mélanie Gouby notre source
Situation géographique et administrative
Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.
1. Le territoire de Beni
Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.
Démocratique du Congo. Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2. Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri.
À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.
Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches. En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.
Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.
KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.
situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année. La température moyenne oscille entre 25 et 27°.
Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale. Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri.
Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.
Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.
Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes.
Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent.
Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.
Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique.
Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.
2 . Le territoire de Lubero
Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est.
Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.
Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies). Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo.
Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.
Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m. C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.
La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.
MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.
Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.
Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.
Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2.
De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements.
On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.
Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture. De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation.
On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre. Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.
Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.
Actuellement, les Bakonzo à eux seuls comptent environ 7 000 000 personnes avec environ 1 000 000 du côté ougandais de la montagne et 5 000 000 du côté de la République démocratique du Congo et sont plus communément appelés les Banande.
Les Bakonzo et Banande appartiennent tous deux à la communauté Bayira, un peuple parlant bantu. Du côté ougandais, les Bakonzo occupent les montagnes Rwenzururu coupées à travers le district de Kasese, Kabarole et Bundibugyo.
Ceux qui sont au Congo se trouvent dans la province du Nord-Kivu avec Butembo et Beni comme grandes villes. Les Bamba qui sont subdivisés en Babwisi, Babutoku, Vonoma et occupent principalement les plaines du district de Bundibugyo.
Les rébélles du M23 peuvent encore résister face à l'armée et Wazalendu ?
👆🏿👆🏿👆🏿Guillaume Njiko Kaiko le porte parole de FARDC au Nord-Kivu entrain de jumeler les rébélles du M23 en térritoire de Rutshuru
Neuf mois après, ce vendredi 06/10/2023, le territoire de Masisi va passer sa première nuit sans que les bottes du M23 y fassent des bruits.
La RDC accuse son voisin le Rwanda de soutenir ces rebelles, ce qui est corroboré par des experts de l'ONU, les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux, bien que Kigali s'en défende.
Les jeunes résistants patriotes ont, en l’espace de 6 jours, réussit à chasser les rebelles du M23 et son parain le Rwanda, comme le dit quotidiennement le gouvernement congolais, des villages, sous villages, localités de Kilolirwe( Nturo et petit Masisi/ Braza), Rujebeshe, Tebero, Nganjo, Burungu, busumba, Rugogwe, Kirumbu, kibarizo/kasopo, Muhanga, Malanda, Binpfumbi, Kitchanga, Nyakabingu, abalekasha, Magera.
Depuis fin 2021, ils se sont emparés de vastes pans de territoire du Nord-Kivu, provoquant le déplacement de centaines de milliers de personnes.
"Nous voulons un dialogue direct avec le gouvernement, il faut s'attaquer aux racines du conflit", déclare Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du mouvement. Mais il ne précise pas les revendications du M23 (pour "Mouvement du 23 mars"). "On ne peut pas mettre la charrue avant les boeufs", élude-t-il.
Mouvement majoritairement tutsi, en sommeil depuis 2013, le M23 a repris les armes il y a un peu plus d'un an, en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation et la réinsertion de ses combattants.
Rébellion majoritairement tutsi, soutenue par le Rwanda selon diverses sources dont des experts de l’Onu, le M23 s’est emparé depuis l’an dernier de vastes pans de territoire au nord de Goma.
Une trêve fragile s’observe dans les combats entre le M23 et les forces régulières congolaises depuis le déploiement de soldats de la force régionale de l’EAC il y a quelques mois dans la région. Mais des affrontements sporadiques opposent les rebelles à des groupes armés se présentant comme patriotes.
Ces mêmes jeunes résistants Patriotes pourchassent les rebelles dans dans le territoire de Rutshuru, où déjà ils ont réussi à les chasser de Kahe, Muhe, Kihonga et Ngesha dans le groupement de Bishusha, en chefferie de Bwito.
Dans le territoire de Nyiragongo, les combats ont été lancé ce meme vendredi et nous y reviendrons avec détails demain matin.
Notons qu’aux abois, les rebelles du M23, par la bouche des leurs cadres, notamment Bertrand Bisimwa, Laurence KANYUKA, Benjamin MBONIMPA, etc, ne cessent de crier à la violation du cessez-le-feu.
Les rebelles du M23 qui se sont retrouvés à Bwiza fuyant la puissance de feu des résistants Patriotes pourront-ils se réorganiser pour attaquer ? Partiront-ils définitivement du territoire de Masisi ? La question à mille pattes.
Signalons que c’est depuis le 26/01/2023, à 17h heure locale que la cité stratégique de Kitchanga tombait entre les mains des rebelles du M23.
Nande ( peuple ) ; Communement appelée mu ( YIRA ) est une population tellement de racine bantou
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩🇨🇩🇨🇩Un couple des sujets Nande : mu Yira ) photographié à Butembo l'une des villes commerciale dela province du Nord-Kivu situé vers l'est dela République démocratique du Congo
INTRODUCTION GENERALE.
La méthode historique :
La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.
Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur les les Nande sans pour autant interroger son histoire.
Dépuis plusieurs années, la sédentarisation des Nande apparait comme une marque d'évolution. Cela apparait à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de l'habitat, de l'économie, de l'éducation et de la santé.
Lentement mais progressivement.
Concernant le peuple Nande ; À notre niveau nous pouvons dire que, de toutes les formes explorées, la toponymie est celle qui nous a le plus fourni des informations.
Donc, des toponymes, chez les Nande illustrent à merveille la dynamique historique.
Ils rappellent des situations allant des migrations à la mise en place du peuplement. Ils situent les lieux de départ, indiquent les sites de bataille et précisent les différents itinéraires, tout en mettant en relief les divers soubre sauts que les peuples ont connus.
Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :
↪️📑Les ( Nande ) ou ( Wanande ) comme on peut prononcer aussi en langue swahili, ou localement wa ( Yira ) ; Sont une population bantoue d'Afrique centrale venant principalement de Kitara en Ouganda, et qui se sont installés dans la région Est de la RDC vers les années 1700 et 1800.
Ils sont le plus entreprenant sur le plan économique vers l'est dela République démocratique du Congo.
Malgré la crise économique qui frappait tout le pays durant le règne de Mobutu, la region de Beni-Lubero et la ville de Butembo ont maintenu une activité économique florissante.
L'économie est dynamique car elle bénéficie d'une politique d'ouverture aux commerces internationaux propice aux affaires.
La vie urbaine a un bon nombre d'attractions à offrir, mais les villes jumelles de Butembo et Beni constituent une étape intéressante.
Et la discrimination raciale se fait quelques fois dans certains coins de la région de Beni-Lubero.
Parallèlement, la génération de ceux qui sont nés de 2010 à nos jours, n'ont pas connu les pratiques de discrimination que faisaient anciens membres dela communauté.
En réalité,...
Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.
C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures du Mont Rwenzori.
Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi, les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.
Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.
La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale. Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.
D'après Mélanie Gouby notre source
Situation géographique et administrative
Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.
1. Le territoire de Beni
Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.
Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2. Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri.
À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.
Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches. En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.
Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.
KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.
situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année. La température moyenne oscille entre 25 et 27°.
Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale. Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri.
Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.
Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.
Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes.
Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent.
Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.
Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique.
Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.
2 . Le territoire de Lubero
Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est.
Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.
Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies). Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo.
Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.
Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m. C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.
La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.
MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.
Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.
Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.
Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2.
De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements.
On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.
Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture. De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation.
On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre. Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.
Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.
Actuellement, les Bakonzo à eux seuls comptent environ 7 000 000 personnes avec environ 1 000 000 du côté ougandais de la montagne et 5 000 000 du côté de la République démocratique du Congo et sont plus communément appelés les Banande.
Les Bakonzo et Banande appartiennent tous deux à la communauté Bayira, un peuple parlant bantu. Du côté ougandais, les Bakonzo occupent les montagnes Rwenzururu coupées à travers le district de Kasese, Kabarole et Bundibugyo.
Ceux qui sont au Congo se trouvent dans la province du Nord-Kivu avec Butembo et Beni comme grandes villes. Les Bamba qui sont subdivisés en Babwisi, Babutoku, Vonoma et occupent principalement les plaines du district de Bundibugyo.
Changeons de chapitre pour parler aussi dela composition ethnique du Nord-Kivu
La population du Nord-Kivu était estimée à 4.780.170 habitants en 2005.
Densité : 80 habitants/km 2 ; densité sur terres habitables : 250 ha bitants/km
Le dynamisme démographique est remarquable avec un taux de croissance de 3,5% par an.
· Composition ethnique :
- Territoire de Beni : Wanande, Bambuba, Balese,
Babila, Watalinga, Batwa (pygmées), les Bira, les Hema, Lokélé, et Walendu ; Dont nous avons les Bhâles, les Ìndrŭ-Ngiti, et les Lugbara, mais à moindre degré.
- Territoire de Lubero : Wanande, Bapere et Batwa.
Dans ces deux Territoires, les langues utilisées sont le Kinande, le Kimbuba, le Kilese, le Kitalinga, le Twa et le Kipere. Les Wanande se répartissent en douze clans unis par la langue et l'histoire, à savoir les Bamate, Batangi, Baswagha, Bahira, Bashu (Basukali), Bakira, Bahambo, Batike, Bavinga, Bakumbule, Bahumbi et Bito.
- Territoire de Rutshuru : habité par les Hutu, les Tutsi, les Hunde et les Nande, parlant respectivement le Kinyarwanda, le Kihunde, et le Kinande.
Territoires de Masisi et Walikale : Bahunde, Bahutu Batembo, Batutsi et Batwa dans Masisi, tandis que Walikale est essentiellement habité par les Nyanga, les Bakano, les Bakusu, les Bakumu et les Batembo.
- Territoire de Nyiragongo : peuplé par les Bakumu, les Bahunde, les Hutu, les Tutsi et les Batwa.
Origine du peuple Nande
Parlant de l'origine du peuple Nande, la tradition veut que le 17ème et le 18ème siècle, soit le temps où les divers clans Nande auraient commencé, les uns après les autres, à se mouvoir de la vallée, à monter et pénétrer dans la forêt des Mitumba suite à certains facteurs d'ordre climatologique, sécuritaire, sanitaire et peut-être démographique.
En effet, la sécheresse prolongée, les conflits avec les peuples éleveurs (les Hamites) et les maladies devenues endémiques, dont principalement la malaria, auraient contribué à ce déplacement progressif.
Dans le même chapitre ; La sédentarisation du peuple Nande a pris environs trois siècles pour être effective (16e, 17e et 18e Siècle).
Les peuples depuis les migrations, se bousculaient à la recherche des espaces vitaux.
Pour ce qui est de la traite négrière, les populations n'en gardent pas un souvenir dans la région. Cependant, la mémoire évoque avec amertume les incursions suivies d'enlèvements de certaines tribus islamisées du Nord désignés ici au nom de razzias.
Pratiques
Des razzias se pratiquaient en Afrique bien avant l’islam, dès l’époque de l’Égypte antique.
Les biens étaient pillés, les hommes massacrés, et les femmes et les enfants étaient emmenés en esclavage.
Certaines victimes devenaient des esclaves sexuels, les plus âgées et les enfants, des servants.
Ces derniers faisaient irruption dans les villages, prenaient des enfants en otage jusqu'à ce que les parents se présentent aux fins de les embarquer.
Leur passage avait causé une psychose qui a profondément marqué les esprits au point où leur triste souvenir est évoqué avec émotion
C'est au bout de ces deux siècles que la confédération de Nande composée des plusieurs clans dont les Bamate, Basukali, Baswagha, et les Batangi, s'installa dans l'actuelle province du Nord-Kivu précisémentd les territoires de Beni et Lubero.
Pour eux l'homme doit jouir d'un statut privilégié aussi bien au sein de sa famille que de la société en général.
La plupart d'entre eux vivent dans la province du Nord-Kivu, principalement, en térritoires de Beni et de Lubero, qui se caractérisent par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé.
Et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante.
L'HISTOIRE DU PEUPLE BAYIRA DU ROYAUME RWENZURU SITUÉ DANS LA PARTIE OUEST DEL'OUGANDA
Le royaume Rwenzururu, situé dans la région des montagnes Rwenzori dans la partie sud-ouest de l'Ouganda, s'étend en République démocratique du Congo parmi les Bakonzo / Banande, Bamba et Basumba qui habitent la région montagneuse.
À Banya Rwenzururu (le peuple de Rwenzuru) Souvent ; Histoire orale des Bakonjo renseigne que, le terme Banyarwenzurururu désigne les habitants de Rwenzursuru (montagnes Rwenzori).
Banyarwenzururu signifie aussi la montagne recouverte de neige, qui a été renommée par erreur par l'explorateur H. M, Stanely dans le rôle de Ruwenzori – les montagnes de la lune.
Le royaume de Rwenzururu est une monarchie des habitants et des descendants des montagnes Rwenzori.
Les Bakonzo/Banande, Bamba et Basumba sont des groupes ethniques qui vivaient à l'origine et vivent encore sur et autour des montagnes Rwenzururu.
Les Basumba sont divisés et dispersés dans les plaines du district de Bundibugyo. Ils vont et viennent dans la vallée de Semliki dans le district de Bundibugyo.
Comme tout autre groupe de personnes dans le monde vivant sur les montagnes, les Bakonzo, Bamba et Basumba sont courageux, travailleurs, autonomes et hospitaliers.
Les Bakonzo et les Baamba maintenaient des formes de gouvernement basées sur des conseils d'anciens.
Mais avec l’avènement du colonialisme, les Bakonzo et les Bamba furent placés sous la tutelle de leurs voisins, les Batooro, qui disposaient d’un royaume centralisé.
D'après le livre TRIBE : The Hidden history of the Mountains of the Moon de Tom Stacey, les Bakonzo ont lancé un mouvement de résistance, les Rwenzururu, qui, bien que politiques pour reconquérir leur indépendance, sont devenus le puissant point d'alliage culturel du peuple.
Bakonzo. Mais malgré l'incertitude de la direction culturelle, les Bakonzo ont certaines des pratiques culturelles les plus élaborées, comme je l'ai découvert lorsque j'ai interviewé certains Bakonzo et examiné certains ouvrages sur les Bakonzo.
Situation Socio-culturelle
Selon les premiers récits, les noms Banande indiquent les positions familiales
L'un des attributs culturels qui appartiennent exclusivement aux Nandes est la façon dont ils nomment leurs enfants, presque automatiquement si vous le souhaitez.
Au cours des années que Adirodu Roger le bon frère de Nandes qui a vécu en Beni pense que,...
Le critère suivi par les Nandes pour nommer leurs enfants n'est unique qu'à eux seuls en République démocratique du Congo.
Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus.
Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus en République démocratique du Congo.
Les Nandes mâles que nous avez croisés souvent en Beni-Lubero portaient probablement l'un de ces noms :
Paluku/Mumbere, Wambale, Kasereka, Katembo, Kakule, Kambere, Thembo ou Mbusa.
Paluku Issa explique que c'est parce que les Nandes reçoivent des noms en fonction de leur position de naissance dans la famille. Il dit que les noms mentionnés ci-dessus sont les noms standard pour les enfants de sexe masculin.
"Le premier mâle s'appellera automatiquement Paluku ou Mumbere, le deuxième mâle Bwambale et ainsi de suite", explique Paluku.
Les femelles quant à elles ont le choix entre les noms : Masika/Kasoki, Biiro, Kavugho, Mbambu, Kathungu, Kyakimwa et Nziavake.
Les six et sept noms pour les mâles et les femelles forment respectivement les treize noms standard pour le Nande. Cette dénomination suit la ligne de naissance de la femme. "Bien que je ne sois pas le premier-né de mon père, je m'appelle Pakulu.
C'est parce que je suis le premier-né de ma mère", explique Paluku. Cela signifie que si une femme n'aura qu'un seul Baluku, un homme peut avoir autant de Palukus que le nombre de ses épouses.
Être né après un frère ou une sœur décédé est cependant une exception qui se reflète également dans les noms donnés à ces frères et sœurs.
Dans ce cas, un enfant recevra des noms comme Bisiku, qui signifie fibres ou Kiabu, qui signifie dépotoirs. Ces noms expriment la situation insignifiante ou désespérée dans laquelle se trouve la famille en perdant un enfant.
"Cela se fait par peur que peut-être celui-ci mourra aussi", explique Paluku. "La famille ne veut pas placer autant d'espoir dans le prochain enfant pour qu'au cas où eux aussi meurent, il semble que cela était prévu de toute façon", ajoute-t-il.
Les noms de situation incluent des noms tels que Bulemu si l'on met son enfant à nu pendant la guerre, Kyamugagha pour celui qui est né un samedi ou même Mubalami si la mère arrive à accoucher de son enfant lors d'un voyage.
"Si l'un est né après les jumeaux, qu'ils soient féminins ou masculins, ils s'appellent Kitsa, le suivant Kamala, le troisième Kibabala et la dénomination ci-après revient aux noms standard", explique Pakulu.
Muhindo est le nom qui marque un changement de sexe du nouveau-né par rapport à l'enfant précédent. Si le premier-né est Masika et le second est un garçon, alors il s'appellera Muhindo. L'enfant qui vient après lui dans ce cas serait le troisième né donc un Bwambale si c'est un garçon ou un Biiro si c'est une fille.
Alors que se passe-t-il quand on donne naissance à plus de sept filles ou six fils ?
Paluku explique que si le huitième garçon s'appellera Kitahutehina.
Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus.
Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus congolaise.
Comme dans beaucoup d'autres sociétés africaines, lorsqu'il s'agissait de faire la cour et de se marier chez les Nandes, les parents des enfants devaient faire le repérage d'un bon prétendant pour leur enfant.
Après s'être marié, le jeune couple devait avoir des enfants et contrairement aux autres tribus africaines, les Nandes ont une culture de dénomination unique dans laquelle chaque enfant est nommé en fonction de sa position de naissance et de son sexe.
La virginité était très précieuse et les filles qui concevaient avant le mariage étaient tuées.
Pendant le mariage, la famille du garçon devait payer le prix de la mariée et cela consistait principalement en des chèvres et des peaux d'animaux et un bâton à creuser.
Les mariages ne pouvaient être reconnus qu'après que les deux familles avaient organisé et réglé la dot de la mariée qui était normalement payée en chèvres. Le nombre de chèvres donné était basé sur la situation financière des familles. De plus, un bâton à creuser et une peau d'animal ont été fournis.
Aujourd'hui, ils offrent à la mariée d'aujourd'hui une houe et une couverture. À l'époque, les divorces étaient très rares et, le cas échéant, les chèvres qui étaient données comme richesse de la mariée seraient alors restituées. Seules les vierges se mariaient et au cas où une fille serait conçue avant de se marier, elles seraient tuées.
Lorsqu'un enfant est né, d'autres familles avec de jeunes enfants qui voudraient que leur enfant épouse un enfant de cette famille ont apporté des cadeaux à la famille avec un nouveau-né afin de montrer leur intérêt pour le nouveau-né, les parents du nouveau-né l'enfant examinerait attentivement les cadeaux qui lui seraient apportés par d'autres familles afin de déterminer une famille qui pourrait éventuellement prendre son enfant au moment du mariage.
Paluku dit que la polygamie, qui était réservée à ceux qui en avaient les moyens, était une chance pour les hommes de choisir leur propre épouse.
Alors qu'une famille de bonne réputation avait la lourde tâche de choisir un prétendant pour sa fille parmi les différents prétendants, il était difficile pour les familles impopulaires de fiancer leurs enfants.
La beauté physique n'était pas du tout une question de considération. Ces filles fournissaient des secondes épouses aux riches.
"Si une famille était réputée pour avoir des membres mal élevés, aucun parent ne leur donnait ses enfants ni même ne venait réserver ses filles", explique Paluku. Ce sont les filles de ces familles qui ont fourni aux riches le choix des secondes épouses.
Aujourd'hui, bien que cette tradition particulière de mariage des fiançailles ait disparu, le mariage chez les Nandes est toujours utilisé pour renforcer les amitiés familiales. Rituels après la naissance.
Lorsqu'une femme accouche, elle ne dort pas sur son lit conjugal jusqu'à ce que l'hémorragie s'arrête.
"Elle était considérée comme impure pour son lit conjugal", explique Paluku notre source. Pour lui, les choses se compliquent cependant lorsqu'elle donne naissance à des jumeaux.
Tout cela était possible puisque la polygamie était autorisée dans la culture Nandes.
Pendant des décennies, presque tout le monde au Nord-Kivu pouvait parler le kinande à la maison, lors des rassemblements communautaires et des réunions publiques.
Par tradition, les Nande ont transmis leur culture essentiellement par la langue : proverbes, contes et devinettes.
Dans certains village des détenteurs de l’histoire, sont visibles. En même temp, la visite du Kyaghanda est une épopée, une rencontre avec soi et l’histoire.
Ici et là sont encore gardés les gris-gris qui ont du pouvoir sur la nature. On peut arrêter la pluie ou la faire tomber quand on a plus besoin du soleil.
Les normes culturelles Nande et leurs applications
Au premier chapitre, nous avons effleuré que le peuple Nande est très attaché aux coutumes et à la famille.
Dans les milieux ruraux, la civilisation Nande est essentiellement une civilisation de parole, et l'histoire dela société se perçoit mieux à l'intérieur.
Pour ce qui est des traditions orales, leur contribution dans l'historiographie reste assez remarquable.
Ces coutumes regorgent beaucoup d'interdits et/ou sacrilèges. Ceci constitue un code de bonne conduite culturelle et morale. La violation, la transgression ou la non observance de ces normes coutumières est passible des pénalités sociales.
Les parents sont considérés comme des représentants de Dieu Créateur sur terre.
À cet effet, il est opportun d'évoquer particulièrement le rôle des lieux sacrés tels les forêt, les montagnes, et les cours d'eaux... à l'endroit desquels les hommes vouent déférence et humilité.
Dans le même registre, nous avons les ethnonymes et les patronymes. Les premiers désignent généralement des entités quelques fois formées par scissiparité ou par reconstitution d'ensembles, à la suite d'une situation singulière ayant en arrière plan un conflit, une alliance ou un malheur.
Entre autres, les symboles tels les mythes, les rites et les masques tiennent une large place dans l'approche de la société.
Par leur atemporalité et leur dimension sociale, ils sont les moments de communion de la vie collective, et une manifestation de la conscience historique.
En tout état de cause, la tradition orale apparaît comme une grande école de vie. Elle recouvre divers aspects dont une utilisation croisée constitue un appareil critique efficace permettant de confirmer ou d'infirmer certains faits relatés par le récit.
Elle donne aux sources orales toute leur crédibilité dans l'historiographie et constitue par conséquent une voie privilégiée dans la compréhension des relations inter et intra communautaires.
Retenons aussi que ; Les chercheurs se sont ensuite intéressés au métissage des peuples de langues bantoues avec les populations locales qu’ils ont rencontrées.
Les travaux des scientifiques montrent qu’au cours du dernier millénaire, les Bantous se sont en effet mélangés avec des populations d’Afrique centrale de l’Ouest, del' Afrique Australe, des populations dela corne d'Afrique, Afro-Asiatiques d’Afrique de l’Est et enfin avec des populations San d’Afrique du Sud.
Fait surprenant, ces métissages successifs auraient été bénéfiques aux peuples Bantous, en leur permettant d’acquérir des mutations génétiques avantageuses facilitant leur adaptation à leurs nouveaux habitats.
Ainsi, de leur métissage avec d'autres population non bantou, ces dernières ont acquis une nouvelle forme du système « HLA », aidant à la mise en place de la réponse immunitaire en cas d’infection.
Autre exemple de poids : en arrivant à l’est de l’Afrique subsaharienne, les Bantous héritent des populations locales d’une variabilité associée au gène de la lactase, qui permet de continuer à digérer du lait à l’âge adulte.
Phénomène Maï Maï qui qui date de 1996 à nos jours,....
Fort de ce rôle, leur amitié était constamment recherchée car ils pouvaient renverser les alliances à tout moment. Ils se rendaient également utiles dans les pratiques magico-religieuses qui faisaient partie de la stratégie guerrière.
Ils pouvaient par exemple permettre aux combattants de se dédoubler ou de devenir invisibles sur le champ de combat.
Malgré toutes ces guerres, le peuple Nande étaient soudés les uns aux autres grâce aux systèmes d'alliance.
Les guerres concouraient à les rapprocher davantage tout en créant des solidarités nouvelles. Les femmes épousées dans ces conditions avaient particulièrement joué un rôle important dans la mesure où elles rapprochent les belligérants.
Les conséquences de violations de coutumes Nande
Les violations des coutumes chez les Nande ont des conséquences graves selon le degré de parenté et de l'acte posé. Disons que ces conséquences sont liées soit à la violation directe des normes culturelles ou coutumières, soit à la soustraction ou l'usurpation des celles-ci en brisant l'alliance avec les ancêtres et en se frayant son propre chemin.
Une même violation de coutumes peut se manifester à travers différentes maladies ou conséquences selon l'équation individuelle de chacun et leur résolution peut aussi être une pratique unique pour différents type de problème.
Dans les milieux traditionnels Nande, il y a des personnes initiées pour détecter les pathologies, les événements anormaux et les comportements liés aux violations des coutumes et moeurs.
On compte dans cet ordre, les chefs des villages, les devins, les mediums, les guérisseurs traditionnels et les vieux sages.
Mais les victimes comme les fautifs peuvent aussi réaliser après avoir rencontré beaucoup de problèmes ou souffrances que quelque chose serait à la base de leurs difficultés. C'est à ce moment là que l'on recourt soit au conseil familial, soit à la consultation des spécialistes ci-haut cités.
Le diagnostic devrait tenir compte de la conception de la santé chez les Nande.
Comme tous les Bantous, et les peuples soudains répondent à la définition de la sante comme « l'harmonie entre le bien-être physique, mental, social, familial, moral, religieux et même culturel » (Adirodu Roger 2018).
Le diagnostic chez les Nande vient intervenir, parfois et même dans la plupart des cas quand on déplore déjà les morts. Au lieu de diagnostic, c'est plutôt le dépistage pour retracer l'origine de la catastrophe ou de litiges qui ravagent la famille. Mais l'avantage de ce diagnostic, c'est d'arrêter l'opprobre et protéger la progéniture contre la malédiction.
Les vieux sages, ou les devins sont rodés dans cette matière et se rabattent toujours sur la sagesse ancestrale qui est coulée sous forme d'anecdotes.
En quittant la vraie histoire Nande, une pensée vient se poser dans le cœur chagriné. Le Mont Ruwenzori n’a plus de neige d’ antan.
Le réchauffement climatique l’agresse dans sa beauté et son mythe.
À Mutsora la population dit que la montagne des Esprits souffre du manque du sacrifice des chefs…!
. Les savoirs endogènes et l'ethnoscience dans la culture Nande
Les nandes ont leurs propres manières de comprendre et l'utiliser la Science et la Technique. En effet, les activités qui véhiculent l'ethnoscience sont : l'agriculture, l'élevage, la chasse et le commerce. À ces activités s'ajoute la structure sociale dans l'organisation de ses activités et des cérémonies socioculturelles telles que le mariage, l'intronisation du chef, le deuil etc.
. Organisation sociale dépuis l'époque pré-coloniale.
L'homme, à la faveur de la division du travail, s'est vu affecter des activités viriles : chasse, défrichage, abattage des arbres, récolte du miel et des noix de palme, travail du fer et du lithique étaient de son ressort.
La femme est restée le principal agent de l'agriculture et de la poterie en raison de l'analogie que l'on peut établir entre la fertilité du sol et sa fécondité. À cet effet, il lui revenait de semer, d'entretenir et de récolter tout ce que l'on met sous terre.
. L'écologie et l'agriculture
Le peuple Nande est un peuple agriculteur et forestieret ses activités sont faites d'abord pour subvenir aux besoins de la famille et de toute la communauté et âpres pour la conservation de la nature. Les nandes cultivent :
? Dans les régions de montagnes, les Erythrina abyssinicus sont planté à un endroit caractérisé par des érosions pour jouer un rôle écologique.
Aussi, les fortes pentes sont abandonnées et réservées souvent à la chasse ou à la production du bois de chauffage.
? Le bananier dans les plateaux et la cuvette sont des plantes utilisées comme devant jouer un rôle écologique dans la fertilisation du sol et le maintien d'une humidité sur le sol. Il produit aussi de l'ombrage pour l'agriculteur.
L'intérêt porté à cette plante dans les champs se fonde sur le fait que les feuilles mortes sont utilisées comme matelas sur les lits, les feuilles fraîches comme couvercles lors de la préparation de certains repas, les lanières servent à couvrir des cases comme paille.
? Le ricin, « amabono », est souvent planté par les personnes âgées. La tombée de son feuillage contribue à la fertilisation du sol, ses grains sont préférés par les colombes, ce qui permet aux piégeurs d'en profiter pour capturer certains. Ses feuilles et son huile sont utilisées dans le traitement des plaies, des fractures, des empoisonnements, des ulcères,
? Le « kilau », Cupressus lusitanica au bord des chemins pour la production de l'ombre aux passants qui veulent se reposer surtout qu'il s'agit des régions de montagnes et savanicoles.
La plante est également utilisée pour des usages médicaux et sociaux telles que la production des planches en vue de la fabrication des portes, fenêtres, chaises, tables, cercueils etc.
? Les « mikaramba », Eucalyptus citriodora et le « kilima » Acacia mearnsü (decurrens) ces arbres sont utilisés pour diverses fonctions : la production des supports pour les cultures des haricots et les ignames, du bois pour la construction des cases, la fabrication du charbon du bois, et du bois de chauffage, etc.
Sur le plan écologique, ces arbres sont alternés dans des champs avec du millet ou du maïs. Ils enrichissent donc le sol après une certaine durée d'exploitation dans les plateaux et les montagnes, ils freinent les érosions et jouent de ce fait un rôle très important.
· L'élevage : Les animaux les plus élevés sont les poules, les chèvres, les moutons, les cobayes, les chiens, les vaches. Ces animaux peuvent intervenir dans plusieurs cérémonies.
. L'intronisation du chef : Cette cérémonie oblige la présence d'un mouton, un coq, un bouc et une chèvre.
? Le mouton symbole de la paix est destiné à représenter la royauté et les hommes lui fait porter ainsi un bracelet pour imager ce pouvoir de paix. Dans la vie courante, si un mouton crie lors de son abattage, il devient impur et on l'abandonne.
? Le coq doit chanter pour que la population qui n'est pas généralement présente dans les cérémonies d'intronisation sache que le nouveau chef est accepté par les ancêtres. Si le coq ne chante pas, alors le chef est refusé par les ancêtres.
? La chèvre et le bouc symbolise la fécondité d'autant plus que c'est dans la famille du chef que viendra son successeur.
Si le bouc et la chèvre ne sont pas présentés, la génération suivante trouvera des chefs dans d'autres familles à cause de la perturbation de la fécondité dans la famille du chef n'ayant pas présenté la chèvre et le bouc.
? La chair des autres animaux peut être consommée dans la fête mais pas dans le rituel d'intronisation. La présence de l'oncle du nouveau chef est obligatoire puisqu'il est considéré comme témoin de l'accession de son neveu au trône.
Les personnesd à introniser un chef sont culturellement connues et maîtrisent eux même toutes les étapes de rites à la matière. La cérémonie se déroule la nuit.
BIBLIOGRAPHIE
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NGAYIHEMBAKO MUTAHINGA, Samuel, Le déclin des Baghole : Processus d'aliénation sociale des femmes en Afrique centrale. Le cas des Nande du Nord-Kivu en R. D. Congo, Genève, Globethics.net, 2018
À Butembo et Beni à l'époque c’était la gloire et le courage du peuple Nande qui marque.
Malgré l’insécurité, malgré les morts de tous les jours, on travaille, on croit en l’avenir.
Des belles maisons poussent de partout. Les filles et les garçons sont d’une beauté à vendre.
Les mamans et les papas ne jurent que sur le "Buteke", la réussite !
. La lutte contre la faim et la misère
La faim est une carence nutritionnelle chronique ou temporaire. La limite quantitative entre nutrition et malnutrition n'étant pas la même pour les experts et les organisations internationales, il s'ensuit des divergences dans leurs estimations du nombre des gens affamés et sous -alimentés en Afrique.
Les plus prudents avaient calculé qu'n 1985, prés de un tiers de la population africaine (soit cent millions d'individus environs) souffrait de la famine et de malnutrition provenant d'une carence en protéines, mais des études récentes ont montré que pour la majorité consiste à absorber un bon nombre suffisant de calories de diverses origines.
Nous ne pouvons pas ignorés en ces derniers temps les rapports étroits entre la faim et la pauvreté. La faim et la malnutrition s'explique par une ou plusieurs raisons suivantes :
v La faible productivité de la main d'oeuvre familiale dans le cas de l'agriculture de substance
v La production fluctuante par suite de la sécheresse
v Les difficultés d'accès à la terre
v Insuffisances des revenus pour acheter la nourriture indispensable en temps voulu.
La pauvreté qui sévit à travers toute l'Afrique, est la cause majeure de la faim parce qu'elle empêche les gens de se procurer une ration calorique adéquate.
Les pauvres en Afrique sont, pour la plus part, des petits paysans qui pratiquent une agriculture de subsistance à un faible rendement de main-d'oeuvre.
L'un des meilleurs moyens d'augmenter à court terme leurs revenus réels consiste à développer la productivité de leur activité principale qui est la production d'aliment de base.
Cela peut permettre d'augmenter le volume de la production alimentaire nationale dont dispose la population, d'élever les ressources grâce à la vente de l'aliment de base ou de satisfaire les besoins alimentaires familiaux qui nécessiteront moins de terre et de main-d'oeuvre, dégageant ainsi les ressources pour d'autres activités génératrices de revenu comme la culture de coton vu le travail en dehors de la ferme.
Quelques états africains et certains donateurs préfèrent à la notion d'autosuffisance alimentaire de la population, certes séduisante mais propice à l'erreur, celle de sécurité alimentaire en tant qu'objectif stratégique du développement national.
Les Nande sont Myhtiques, de traditionels et modernes.
Selon Magloire Paluku notre source
Par ailleurs, la terre est l'objet de plusieurs enjeux selon les différentes logiques d'acteurs internes et/ou externes. Il s'agit des hommes d'affaires, des paysans, des services publics, des propriétaires terriens et des intermédiaires.
Chaque chef de ménage, membre de la communauté, jouit d'un lopin de terre à transmettre aux générations futures. Une telle gestion des terres est sans doute l'objet des conflits fonciers suite à un taux de croissance démographique élevé non maîtrisé dans le contexte d'un Etat faible. Dans cette optique s'inscrivent plusieurs projets de « glissement des populations » exécutés par des ONGD et des associations confessionnelles.
Histoire
1894: Fondation, dans la plaine de la Semliki, de Beni, chef-lieu du territoire de la Semliki.
Ce territoire n’a pas de limites fixes au Sud: il s’étend jusqu’aux régions où la population coopère avec l’occupant.
1895: est déplacé et installé à Karimi
1897: Karimi est détruit par les soldats Batetela révoltés.
Beni térritoire est aussitôt rétablie
1913: Fondation du poste d'Etat de Luofu, chef-lieu du territoire de la Luholu, comprenant les chefferies Batangi et Bamate, Itala, Mulinda et Ikobo.
3 septembre 1914: Fixation des limites entre les territoires de la Semliki et de la Luholu. Les Baswagha relevant, en principe, du territoire de la Semliki.
1920: Les Belges ouvrent la Zone Minière de Manguredjipa.
1922
Poste d’État à Mutaka, dans le Patanguli (Isale-Beni)
Fondation du Poste d’État de Lubango Hutwe, qui remplace, Luofu comme chef-lieu du territoire de la Luholu
1er mars 1923 : le territoire de la Semliki passe administrativement au district de l’Ituri
Août 1923:
Abandon de Lubango: Luofu redevient chef-lieu du territoire de la Luholu
Recherche d’un nouvel emplacement, et début d’un poste d’État à Matwa, près de Lutunguru, Luenge (en remplacement de Luofu)
1924 :
À partir de cette date, on parle souvent des territoires des Wanande-Nord et des Wanande-Sud; mais cette denomination n’a jamais été reconnue officiellement.
Mars 1924: Misebere devient nouveau chef-lieu du territoire de la Semliki
1er juin 1924 :
Les Baswagha et les Bapere passent du territoire de la Semliki au territoire de la Luholu. Cette situation de fait n’est pas confirmée.
Le territoire de la Luholu passé administrativement au district de l’Ituri. Il abandonne au district du Kivu le Mulinde, le Buitu, l’Ikobo.
Août 1924:
Fondation de Beni-Bungulu
Fondation de Lubero.
Officiellement, Lubango reste chef-lieu du territoire 1er octobre 1926 : confirmation officielle de l’Organisation des territoires existants depuis le 1er juin 1924.
Le territoire de la Semliki devient le territoire de Beni, et le territoire de la Luholu devient le territoire de Lubero.
1er juillet 1935: Les territoires de Beni et de Lubero reviennent au district du Kivu, auxquels ils appartenaient avant 1923.
Du point de vue culturel, il faut remarquer que le territoire de Beni occupé en majorité par les nandes répond aux caractéristiques culturelles dont parlent Muwiri Kakule et Kambalume.
En effet, les nandes occupent un espace constitué de deux blocs, le grand et le petit bloc.
Le grand bloc dans le territoire de Beni est constitué des nandes qui habitent les deux collectivités suivantes : Bashu, avec comme chef lieu Vuhovi et Ruwenzori avec comme chef lieu Mutwanga.
Le petit bloc est constitué des nandes vivant dans le centrenord du territoire de Beni. Ils sont entourés par d'autres peuples.
Dans le petit bloc on trouve le groupement des Nandes-Kainama avec comme chef lieu Kainama.
Par rapport aux autres tribus qui l'entourent, le petit bloc est influencé par les cultures de celles-ci notamment, les Batalinga à l'est, les Bahema-Boga au nord, les Balese Avonkutu à l'ouest et les Bambumba-Kisiki au sud.
Sociologiquement, ils s'identifient aux nande de part leur langue et autres traits caractéristiques.
En somme, la culture des nandes est toujours liée à l'historique de l'implantation cette ethnie découlant de son itinéraire lors de l'immigration.
Selon les propos de certains sujets-Nandes ces jours beaucoup de gens confondent et/ou melangent les clans et les groupements retrouvés dans le Yiraland.
Il est de notre devoir de vous rappeler que la tribu Yira comprend 12 clans repartis dans le territoire de Lubero et Beni. Ici nous pouvons citer: -les Bakira, chef lieu à Kisunga -les Bahira, chef lieu Mulali -les Baswagha, chef lieu Kakowa à Musienene -les Batangi à Mbingi -les Bamate à Hutwe mais le bureau se trouve à Mambasa -les Bahambo à Mbolu -les Basongora à Ighavira (vers Kasindi) -les Banyisanza à Mutwanga -les Bavinga et les autres.
De ces 12 clans, certains sont subdivisés en groupements.
Par exemple, chez les Baswagha on a plusieurs groupements comme. Les Nande, qui constituent dans les territoires de Beni et de Lubero, la population prédominante du point de vue numérique, sont originaires de Muhulungu sur la rive droite proche de la rivière Semliki, et de la côte Ouest du lac Edouard.
D'après la carte ethnique des Zones de Lubero et Beni en République du Zaïre, et celle du Toro en Uganda dans la région du mont Ruwenzori, les Yira, les Nande et les Kondjo sont situés dans une et même région.
Ces termes désignent-ils différentes ethnies ou une seule? Les clans qui constituent ces ou cette ethnie sont frontaliers entre le Zaïre et l'Uganda.
La majorité des membres de ces clans, environ les trois quarts, habite la République du Zaïre où elle a été surnommée Nande.
La majorité qui s'est retrouvé en Uganda après la séparation du groupe ethnique par la frontière coloniale Uganda-Congo a reçu l'appellation Kondjo. Les termes Nande et Kondjo ont pris une large diffusion à l'époque coloniale de sorte que la dénomination Yira, terme par lequel se désignent les anciens de l'ethnie, est ignorée par un bon nombre de chercheurs.
Certains ont tendance à y distinguer trois ethnies différentes et d'autres, se trouvant dans l'embarras, juxtaposent les termes Nande (Kondjo) tout en omettant celui de Yira.
-Groupement Buyora :
chef lieu Misebere situé au Nord-Est de Butembo
-Groupement Luongo
: chef lieu Kimbulu
(auparavant il était à Lubero)
-Groupement Bukenye : chef lieu Lukanga
-Groupement Bweteta : Ngulu
-Groupement Mwenye: Masoya
-Groupement Bulengya: Mambira
Groupement Manzya : Chef lieu à Byambwe.
Chez les Bashu on peut avoir les groupements suivants:
-Isale-bulambo
-Isale-kasongwere
-Isale-vuhovi
-Masiki-vahyana
-Masiki-kalonge
-Le Groupement Malyo
Chez les Bamates nous avons :
-Groupement Thama : chef lieu Luofu
-Hutwe: hutwe
-Vuhimba: Lubango (Manga)
-Luwenge: Limbungu (Alimbongo)
Chez les Batangi nous avons :
-Groupement Musindi à Kaseghe
-Groupement Itala à Kayna
-Groupement Mbulye à kaviru
-Groupement Mulinde à Bunyatenge.
Comme nous venons de vous énumerer les clans et groupements de chez nous, il revient à chacun de savoir identifier son clan, son groupement, sa localité (Omulongo) et sa coline (Amahero).
Ceci vous permettra de vous connaitre vous même et votre identité.
Il n'est pas normal qu'un Yira maîtrise toutes les provinces de la France, tous les états des USA..... sans connaître ses origines.
Aussi, nous devons respecter tant soit peu le discours de feu président Mobutu sur l'authenticité.
Nouvelle génération d’hommes d’affaires
Alors que le reste de la RDC s’enfonce dans la crise économique, une nouvelle génération d’hommes d’affaires de Butembo s’efforce de prolonger le miracle de leur cité rurale, grâce au commerce.
Le contexte n’est pas favorable : la valeur du franc congolais ne cesse de se déprécier face au dollar, l’inflation guette et les investisseurs sont suspendus à l’issue de l’interminable crise politique.
Situation économique des yira-nandes
Les Nande sont un groupe particulièrement soudé et organisé, aussi bien du point de vue économique que social.
Le peuple Nande est connu dans tout le pays et dans les pays voisins (notamment, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie) comme étant un des peuples les plus entreprenants sur le plan économique.
Les hommes d'affaires Nande approvisionnent toute la sous-région et la République Démocratique du Congo, non seulement en produits agricoles (légumes, oignons, pommes de terre, choux, carottes, fruits divers, café,thé, papaïne...) par suite du travail de la terre, son bien le plus précieux, mais également en biens industriels et manufactures provenant des contrées lointaines telles que Emirats Arabes Unis (Dubaï), Europe, Hong Kong, Japon, Nigeria, Taiwan etc...
* 1Cf. ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021
Dans la partie Est quand une ville est gérée par des marchands, elle prospère et échappe à la guerre dépuis le 02 août 1998.
À Butembo, 17 commerçants ont fait fortune durant la guerre du Congo. Ils règnent désormais sur cette ville du Nord-Kivu, loin de la politique et de Kinshasa.
D'après Joan Tilouine notre source ; Au sortir de la guerre, Butembo voit apparaître de grands projets d’infrastructures et de jolies villas à plus de 500 000 dollars.
Et si l’alliance des grands commerçants avec les chefs de guerre est éphémère, l’osmose avec Dieu, elle, est éternelle. Car l’autre pouvoir local est religieux.
« Le secret de Butembo est un capitalisme un peu sauvage et une conscience commune, explique l’évêque Sikuli Paluku Melchisédech.
Certains grands commerçants sont devenus riches par la fraude mais Dieu pardonne. Avec eux et nos frères protestants, on bâtit un autre modèle de développement, unique dans le pays. »
L’association de la foi et des affaires permet d’ériger, en 2003, l’Université catholique du Graben, au milieu d’une forêt qui surplombe la ville. L’équipement a de quoi surprendre : un hôpital doté d’un centre cardiologique, des laboratoires de médecine et d’agriculture, un centre de recherche en pisciculture…
Attirées par le cash accumulé lors de la guerre, les banques de Kinshasa se ruent sur Butembo.
La Raw Bank, la première du pays, réduit les frais de dépôt et de retrait. « Une exception propre à Butembo et taillée sur mesure pour les commerçants nande », s’amuse un banquier de Kinshasa. Mais les hommes d’affaires locaux se piquent de créer leur .
« Butembo souffre mais résiste, bien que l’activité soit réduite de moitié par rapport au temps de la guerre, explique Polycarpe Ndivito, président de la branche locale de la Fédération des entreprises du Congo. Lui rêve de créer une « zone économique spéciale » à la fiscalité avantageuse.
En attendant, John Palos, 45 ans, et ses amis entrepreneurs et fils de millionnaires se démènent. « On sait s’adapter. Pas le choix. Tu sais, nos aînés nous conseillent mais ne nous font pas de cadeaux !
Pour être millionnaire, il fallait bénéficier d’allégement fiscal ou frauder la douane. Mais ça, c’était avant. Et nous, les jeunes, on innove et on bosse », dit-il entre deux appels reçus de Dubaï et de Nairobi.
Figure de proue de la nouvelle génération d’hommes d’affaires, « Palos » est le principal importateur et distributeur de motos chinoises Haojin, robustes et bon marché. Il en écoule près de 30 000 par an dans toute le pays.
Avec ses dix camions, il importe aussi de Chine du tissu wax en grande quantité, des vélos, des produits électroménagers. Mais aussi des générateurs Jangfa, puissants et économes en kérosène, suffisants pour alimenter des petites usines, des moulins et des quartiers de la ville.
« Je vais te montrer un autre produit qui va me rendre encore plus riche », dit-il. Il pousse une porte dans sa maison natale transformée en bureaux et entrepôts. « Voilà, ceux-là viennent de Dubaï et coûtent entre 1 500 et 5 000 dollars.
Ceux-là viennent de Chine et je les vends entre 500 et 1 000 dollars ». Dans ses mains, M. Palos tient des panneaux solaires de toutes tailles.
« C’est le nouveau gros business à Butembo et je l’ai senti très tôt. Mes clients viennent des Kivu mais j’en exporte aussi dans les autres régions du pays », se réjouit-il.
Malgré les fortunes qu’ils ont amassées en temps de guerre, les membres vieillissants du G17 n’ont pas réussi à construire le barrage qui aurait pu enfin fournir de l’électricité à Butembo.
Leurs enfants semblent s’être promis de faire mieux.
Sur le plan économique, la situation de Beni est diversifiée.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie du territoire vient le commerce, puis la petite industrie et la pêche. Pour rappel la pêche se développe sur le lac Edouard qui couvre une superficie de 2.240 km2, dont 1.630 km2 se trouvent au Congo (73 %) et 600 km2 en Ouganda (27 %). Il se trouve dans la zone ouest du Rift africain situé à une altitude de 914 mètres.
LANOTTE, Olivier, République Démocratique du Congo. Guerres sans frontières. De Joseph-Désiré Mobutu à Joseph Kabila, Collection Livres du GRIP, n°266-268, GRIP, Bruxelles, 2003, p.156
HAMULI KABARUZA Baudouin, et al. , La société civile congolaise. Etat des lieux et perspectives, Editions colophon, 2003, p. 18
RENE, François, et DANIEL, Patrick, Archives de documents de la FAO. Les ressources halieutiques du lac Edouard/Idi Amin, Recueil de documents présentés à la Consultation technique des lacs Edouard et Mobutu partagés entre le Zaïre et l'Ouganda, 17-21 septembre 1990, Kampala/Ouganda. Disponible sur : http://www.fao.org/docrep/005/AC758F/AC758F04.htm visité le 15 juin 2008
L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.
De toutes ces cultures, celle du café était la base économique du territoire de Beni, il y a deux décennies.
Malheureusement, les plantations ont été décimées par la trachéomicose. Quelques centres de recherche et Organisations Non Gouvernementales (ONG) cherchent à contourner ce problème en vulgarisant d'autres variétés de caféiers résistant à la maladie.
Il s'agit du Centre de Formation et d'Animation pour un Développement Solidaire (CEFADES) de l'Université Catholique de Graben/Butembo et du Syndicat des Défenses des Intérêts Paysans (SYDIP).
S'agissant du commerce, celui-ci est parti de bases fragiles, car il est fondé sur l'exportation des produits agricoles et forestiers et l'importation des produits élaborés à partir du Moyen Orient.
La quasi-totalité des magasins et boutiques est tenue par les Nandes. Ils ont leur sièges commerciaux à Butembo, une ville proche et située à 54 km de Beni ville. L'importance du territoire de Beni, sur le plan socio-économique, est liée d'une part à l'exportation des cultures industrielles et du bois de la forêt équatoriale, mais également aux usines de café, de papaïne et d'autre part de services publics.
Ce commerce constitue la raison d'implantation de plusieurs services comme l'Office de Douanes et Accises, l'Office congolais de Contrôle, l'Office National du café, ... À ce titre Omer Kambale Mirembe nous décrit ce qui suit :
À cet égard, leur contribution dans la reconstitution de l'histoire des Nandes est appréciable. Ils auront permis d'établir les origines orientales de ce peuple, à partir de la présence dans leurs rites et mythes, du vocabulaire spécifique aux attributs géographiques de cette région qui se manient avec dextérité dans les traditions ancestrales.
Donc, l'empire de kitara fortifiée, rappelle les circonstances mythiques de la traversée d'ishango les noms de leurs premières habitations, font état du climat social ambiant du lac Edouard où est partagés entre l'Ouganda, et la République démocratique du Congo.
Le cas des villages mixtes créés par force en période coloniale reste palpable par la présence des adjectifs nouveaux et anciens, dans la terminologie des agglomérations.
L'attachement des populations Nande à leur passé se manifeste à travers la ré-appropriation de nom Kitara leur nom d'origine.
Écrit par Adirodu Roger avec concours rédactionnel de son conjoint Kavugho Maliro Eveline via le Portail d'Over-Blog à catégorie de Cyber-Notes
Dans la chefferrie de Bashu ; Le nouveau chef de localité de kivuwe le mwami KASEREKA TAVUYA KIHOMWA rigene a pris ses fonctions
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Nouveau chef coutumier dela localité kivuwe le mwami KASEREKA TAVUYA KIHOMWA rigene en République démocratique du Congo
Quelques semaines après sa désignation par la coutume, l'actuel CHEF de la localité de kivuwe le mwami KASEREKA TAVUYA KIHOMWA rigene qui a pris le pouvoir après le decin de son père KIHOMWA KAWA , c'est alors hier samedi 23 septembre 2023 que ce nouveau jeune chef avec une couronne du pouvoir a sa tête a réussi d'organiser une assemblée générale avec tous ses capita de la localité de kivuwe , l'objectif de cette assemblée était de prendre les mécanismes pouvant permettre le bon déroulement de son installation officielle ( inauguration) par les autorités coutumières et administratives de la province du Nord Kivu en passant par le chef de la chefferie de BASHU le mwami ABDOU KALEMIRE.
Étant encore nouveau à la tête de la localité puis éprouvé des moyens ce chef a fait recours au jeune notable de cette localité et candidat à la députation provinciale l'honorable KAKULE KYATUMBA JEAN LOUIS pour assurer la restauration de cette enssemblée , sourire aux lèvres du nouveau mwami a vivement saluer cet acte.
À ce jour, une grande partie de la chefferie de Bashu dans le territoire de Beni est touchée par l’activisme de groupes armés.
Notre source dans cette partie de Beni térritoire révèle que, cette situation est souvent à la base d'un déplacement de plusieurs habitants vers des milieux jugés sécurisés.
Nombreux de ces déplacés ont abandonné leurs champs pour se concentrer dans la ville de Butembo et d'autres agglomérations.
La production baisse et les prix de plusieurs denrées alimentaires ont galopé. D’autres produits agricoles deviennent rares sur le marché.
Une situation qui, selon le directeur de l’organisation paysanne Association des producteurs agricoles de Vuhimba, Deogratias Kambale Kamavu, freine le développement de la région :
« L’insécurité fait que dans la chefferie de Bashu, les gens ne travaillent plus. Par exemple en ce qui nous concerne, en 2020, nous avions des champs de riz au niveau du Graben.
Nous avions entreposé autour de cent tonnes de riz paddy. Mais alors en 2021, nous avions entreposé zéro kilo puisque les paysans n’ont même pas eu le temps d’aller récolter leurs paddy au niveau du Graben.
Donc aujourd’hui, je peux dire que c’est la famine. Un sac de riz blanc nous le vendions à 74 dollars.
Aujourd’hui le même sac de 100 kilos revient à 120 dollars au niveau de Vulambo ».