En ituri-Rdc ; Les habitants de la collectivité de Banyali Tchabi peuvent tourner leur dos à la Monusco ?
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Photo dela vie sociale de la collectivité deBanyali Tchabi situé en térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
↪️📑Au cours d'une réunion organisée entre la population et les notables dela collectivité de Banyali Tchabi samedi 23 septembre 2023, la population locale évalue négativement la mission onisienne dans leurs entités situé dans le térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Selon les informations en notre possession, dépuis leur installation dans cette partie rien ne s'est réalisé.
Par exemple nous pouvons citer ces projets de réhabilitation des routes des déserte agricole, la construction des écoles, Antenne réseau, le marché et d'autres, sinon ils restent dans leurs carrés sans la collaboration avec la population.
Paralleur les participants à cette rencontre ont également montrés leurs mécontentement face à ce qu'a fait montre la MONISCO, ils s'expriment l'un après l'autre dans ces écrits pop réalisé par votre reporter.
Notre équipe de rédaction qui ont participé à cette réunion noté que, plus de douze mille déplacés ont regagné depuis le début de cette année leurs villages d'origine dans la chefferie de Banyari Tchabi, à environ 120 kilomètres au sud de Bunia dans le territoire d'Irumu (Ituri).
Selon des sources concordantes, ce retour progressif est du à l'accalmie observée dans la région, à la faveur des opérations militaires conjointes FARDC-armée ougandaise contre les rebelles des ADF, mais aussi grâce à la présence des casques bleus de la MONUSCO.
Cependant, la plupart de ces retournés n’ont pas d’abris. Ceux qu’ils avaient ont été détruits ou incendiés par les groupes armés.
Selon le constat des leaders communautaires locaux, aucune attaque d’hommes armés n'a été enregistrée depuis le début de cette année dans cette entité coutumière.
Cette situation a encouragé le retour progressif des déplacés en provenance de la chefferie voisine de Walendu Bindi, de Komanda à une centaine de kilomètres de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Ces retournés sont estimés à ce jour à plus de douze mille personnes.
Ils sont installés dans trois groupements :
Boyo
Tondoli
Baley.
Les autorités coutumières locales saluent les efforts des forces conjointes FARDC-UDF ainsi que des casques bleus de la MONUSCO pour le rétablissement de la paix au sud d’Irumu.
Elles demandent au Gouvernement de consolider cette paix relative, car la présence des rebelles des ADF est toujours signalée au fond de la foret.
Cette présence empêche ces retournés d’entreprendre les activités agricoles dans les zones reculées.
Elles demandent également au Gouvernement de construire des abris de fortune à certains retournes dont les maisons ont été incendiées par les ADF et aussi de réhabiliter l’hôpital de Tchabi ainsi que des infrastructures scolaires détruits pendant la guerre.
D’autres déplacés de Tchabi qui se disent prêts à retourner dans leurs milieux sollicitent l’appui logistique du gouvernement provincial.
« C’est la présence des forces de la mutualisation UPDF-FARDC qui ont fait un grand travail pour éloigner les groupes armés.
Les incursions, les menaces de tueries ont sensiblement diminué dans la région. Même les pillages des vaches par certains groupes armés ont aussi diminué. Il y a un grand progrès, la stabilité », a fait savoir Mgr William Bahemuka.
Les marchés communautaires de vivres de Busio et de Boga-Centre ainsi que les structures sanitaires fonctionnent normalement et attirent des gens de toutes ces entités et d’ailleurs.
Ce qui favorise la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre les différentes ethnies, rapportent des sources concordantes.
Airtel l'une d'entreprises de télécommunication qui attire le grand public en République démocratique du Congo
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Une maman commerçante d'Airtel agence de Beni situé vers la partie est dela République démocratique du Congo en Afrique centrale
↪️📑En prenant part à un dialogue et à un échange, les jeunes apprennent à influencer de façon constructive le monde qui les entoure » avec Airtel.
Anthony Shiner, directeur commercial du groupe Airtel Africa, a déclaré : « C'est un fait bien connu que les jeunes sont essentiels à la réalisation du potentiel de l'Afrique.
Plus de 60 % de la population africaine a moins de 25 ans - et renforcer cette nouvelle génération va transformer l’avenir du continent.
À travers cette campagne, nous réaffirmons l’engagement d’Airtel Africa à faire progresser les jeunes Africains en leur fournissant la connectivité nécessaire pour transformer chaque situation en opportunité ».
La campagne « Au-delà de l’imagination » souligne le statut d’Airtel Africa en tant que facilitateur des rêves et des ambitions des jeunes, quels qu’ils soient.
À cette fin, la campagne cherche à célébrer l’énergie, la créativité et l’innovation des jeunes africains.
Airtel Africa, l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications et d’argent mobile, présent dans quatorze pays d’Afrique, a lancé une nouvelle campagne de marque axée sur l’établissement d’un lien émotionnel plus profond avec la jeunesse africaine.
La campagne comprend un nouveau slogan pour Airtel Africa : « Au-delà de l’imagination ».
Elle repose sur l’idée qu’en Afrique, l’imagination est la seule qualification qui compte et met en évidence le rôle d’Airtel Africa dans l’exploitation de ce potentiel en fournissant des solutions pertinentes aux consommateurs qui améliorent l’inclusion numérique et financière.
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1. Le service général offert par Airtel
La structure et le fonctionnement des services sont organisés de manière à permettre à cette entreprise de téléphonie cellulaire de réaliser ses objectifs.
Il s'occupe de :
- L'émission et la réception des appels ;
- L'envoi des SMS ;
- L'envoi des messages vocaux ;
- Des appels en conférence ;
- Des appels en groupe ferme ;
- Flex, Pay ;
- Cpourtoi.
Le service client avec autant de possibilité d'information allant de l'actualité au loisir.
Pour une entreprise modeste, les problèmes à résoudre, le gain de temps et la complexité du travail exigent l'existence d'une structure permettant la coordination de différentes parties qui composent l'entreprise.
Ce qui implique une division et parcellisation des tâches et des responsabilités de chaque service.
2. Service Client
Le service client est subdivisé en deux principaux pôles, à savoir :
- Le Walkie : c'est le contact direct avec le client (contact physique)
- Le call center : le contact à travers le téléphone avec les clients.
3. Corporate ou affaires
Ce service s'occupe des grands clients de la société Airtel, qui, non seulement sont eux-mêmes consommateurs des produits Airtel, mais redistribuent à leur tour ces produits.
Les plus en vue sont :
- RADIOCOM ;
- CHRISTIAN YUMBA ;
- Et autres grossistes appelés D.A, dans le jargon Airtel, qui veut dire : « Distributeurs Agréés ».
En dehors des distributeurs agréés, Airtel traite également avec les sociétés de la place. C'est notamment :
- TFM ;
- DCP ;
- MALTA FORREST ;
- OFIDA.
4. Le service Marketing
Le service marketing s'occupe de la publicité et la promotion des produits de la société Airtel, ainsi que des activités consistant à améliorer l'image et la marque au public.
5. La Direction des Finances
Elle représente le tableau de bord de la société en matière des finances.
Elle gère le patrimoine de la société à l'aide de l'outil comptable qui assure le contrôle de tous les biens matériels, autorise les différentes sorties des fonds de la société et s'occupe de la passation des écritures comptables et analyse les différents comptes.
6. Le service technique
Il s'occupe des activités techniques relatives à l'accomplissement de la production, notamment le contrôle de la qualité du service, la maintenance des équipements informatiques et/ou du charroi automobile selon la spécialité du technicien.
La direction des ressources humaines
Elle est la porte d'entrée et de sortie de la société.
Elle s'occupe de :
- L'encadrement du personnel ;
- Le recrutement ;
- L'évaluation du personnel ;
- La motivation du personnel ;
- La rémunération du personnel.
La direction des ressources humaines
Elle est la porte d'entrée et de sortie de la société.
Elle s'occupe de :
- L'encadrement du personnel ;
- Le recrutement ;
- L'évaluation du personnel ;
- La motivation du personnel ;
- La rémunération du personnel.
Description de l'entreprise
CELTEL RDC a été l’une des premières sociétés de télécommunications en RDC introduite en 1999 et a transformé la téléphonie en facilitant l’accès d’une bonne partie de la population au téléphone portable.
En septembre 2007, le Group Celtel a adopté un nouveau nom, Zain (en arabe et cela veut dire «beau, bon et merveilleux») unifiant ses différentes marques dans 22 pays.
Au cours d’un point de presse tenu le 9 décembre 2010 à Kinshasa, le directeur général de Zain Congo, Antoine Pamboro, a annoncé que cette entreprise de téléphonie cellulaire est débaptisée «Airtel».
Les actions africaines du groupe Zain international ont été rachetées par Bharti airtel Limited, un groupe indien.
Début du christianisme dans la chefferie de Walendu-Bindi date dépuis l'époque coloniale ( Congo-Belges )
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Église catholique dela parroisse sainte famille de Gety-Mission localisée dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
Avec l’arrivée des colonisateurs et missionnaires, Européens à l'époque les religions catholique et protestante ont pénétré le territoire, parfois de manière brutale en détruisant les objets de culte traditionnels avec une volonté d’évangélisation des populations locales.
En vue d'aborder l'étude de quelques associations considérées comme ayant la tendance religieuse, il a été nécessaire dans ce chapitre de présenter d'abord le milieu d'étude, puis de passer en revue l'historique du christianisme dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Alors ; Les points suivants peuvent être retenus.
Physiquement ; Actuel chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi est occupé en majorité par les Ìndrŭ, l'une d'ethnies se trouvant à l'Est de la RD. Congo.
Cette entité coutumière quoi qu'étant occupés par un peuple quasi homogène présentent des diversités sur le plan physique, démographique, administratif, social et économique.
Dans leur évangélisation, ils ont connu trois périodes essentielles, chacune ayant des caractéristiques propres.
La période précoloniale marquée par la tradition orale est celle pendant laquelle la population vivait les pratiques religieuses traditionnelles.
Cette période a connu les expéditions de différents explorateurs occidentaux qui se sont intéressés plus à la côte occidentale du Congo dans la recherche des matières premières et la découverte des certains cours d'eau.
Article détaillé
↪️📑Dans ce sens, en chefferrie de Walendu-Bindi le prémisse du christianisme en provenance de l'ouest du Congo Belges, a subi notamment l'influence des missionnaires basés surtout à Léopold ville, actuel Kinshasa, et à Kampala en Ouganda où l'église anglicane a dominé l'ouganda.
Les missionnaires chrétiens introduisirent l’idée que les esprits ancestraux étaient des démons qui devaient être chassés pour que triomphe le véritable Dieu et s’accomplisse le salut promis à travers Jésus-Christ.
En outre, l’administration coloniale belges soutint l’évangélisation missionnaire en promulguant, en 1912, àl' ordonance, qui bannissait les pratiques traditionnelles.
Cependant, malgré la flexibilité et l’ouverture du culte, les obstacles apparus durant la période coloniale freinèrent la pratique qui, bien que ne disparaissant jamais totalement, s’affaiblit en se transférant dans des lieux et à des moments (nocturnes) qui pouvaient lui garantir une certaine confidentialité.
À quoi va s'atteler la nouvelle religion dans la région ?
Trois principaux axes des combat vont préoccuper les nouveaux dirigeants au sein de la chefferie :
- L'implantation et le renforcement du pouvoir et de l'administration coloniaux sur toute l'étendue de la chefferie en étroite collaboration avec l'autorité ecclésiastique mais sans aucune prétention d'annihiler totalement le pouvoir du Mwami et de ses notables ;
- Le démantèlement de toutes les croyances, mythes, pratiques, rites, modèles et invocations « paganistes », « primitives », « sauvages », « sorcières », « indigènes », « païennes et « diaboliques » au sein de toute la population et instauration d'un modèle des croyances axées sur des valeurs chrétiennes strictement européennes.
Ainsi, chaque converti à la nouvelle religion est baptisé sous un nouveau nom, le nom de son saint patron qui guide ses pas sur la terre et qui plaide et plaidera pour que son protégé parvienne au ciel, après sa mort.
C'est cette phase qui a contribué à l'acculturation de Walendu-Bindii.
On lui a ravi à certains niveau : ses croyances, ses modèles, ses chants, ses rites et pratiques, bref, il a perdu son identité et son histoire. Hélas !
-La formation en alphabétisation, en règles d'hygiènes, en méthodes culturales et le tracé des routes : c'est avec la colonisation belge que les premières chapelles-écoles (où l'on apprend à lire, écrire, mémoriser le catéchisme catholique) furent construites ; les premières installations sanitaires, c'est-à-dire des latrines avec orifice circulaire dont la profondeur dépassait rarement deux mètres virent le jour, des champs monoculturales des patates douces surtout et des boisements furent imposées à tous au sein de la chefferie de Walendu-Bindi et que les premières voies de communication routière furent tracées.
Le mandat belge et l’Église catholique
Au début du mandat belge en 1916, l’Administration reprit la politique de «contrôle indirect» sur les sujets Ìndrŭ et continua de s'appuyer sur les autorités en place, c’est-à-dire le mwami et l'aristocratie. Le gouvernement colonial belge confia définitivement à l’Église catholique tout le secteur scolaire et le domaine de la santé.
L’arrivée des prêtres de la Société des Missionnaires d’Afrique, dite des «Pères Blancs», en 1931 vint bouleverser la vie des autochtones, car l’Église catholique entreprit l’évangélisation massive des habitants et tenta d’éliminer toute concurrence.
En réalité, personne ne sait exactement quels sont les adeptes de la religion traditionnelle animiste ; la plupart des Ìndrŭ qui consultent les devins, les faiseurs de pluie, les sorciers, etc., portent des noms chrétiens et ont été baptisés chrétiennement.
Dès leur arrivée, les Pères Blancs introduisirent l'alphabet latin et plus tard, le français et latin devinrent les langues d'enseignement. Grâce à l’étroit contact qu’ils développèrent auprès des populations autochtones, les missionnaires ont vu leur implantation facilitée : en parlant le français et swahili, en s’intégrant aux Ìndrŭ, ils ont réussi à acquérir une très forte influence sociale, économique, mais également politique.
L’appartenance à la religion catholique devint un critère incontournable pour accéder ou rester dans la fonction de chef. Évidemment, beaucoup de «chefs païens» se convertirent à la religion catholique. Signe éclatant de l’implantation du catholicisme à Kibali-Ituri: en vingt ans, plus de 60 % des Ìndrŭ devinrent catholiques.
Le français demeura la langue officielle, car, la plupart des missionnaires étaient francophones (ou wallons).
Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands, d’origine plus modeste que leurs collègues francophones (ou wallons), s’identifia davantage aux Ìndrŭ et entreprit de former une contre-élite au sein dela population locale, et leur apprit le français et swahili.
Ces derniers devinrent les leaders de la «nation Ìndrŭ» et s’impliquèrent dans la politique active.
- La politique linguistique belge
Contrairement à la France qui s'est toujours dotée d’une politique linguistique coloniale élaborée, portant sur l'imposition du français et l'éviction des langues indigènes, la Belgique eut une attitude différente.
La Belgique était un petit pays aux moyens plus limités et sans tradition coloniale.
Pratiquant une administration indirecte («contrôle indirect»), elle accorda aux langues africaines une place importante dans la gestion des colonies et laissa l’entière initiative en matière d'éducation aux missionnaires.
De plus, la Belgique était pays bilingue (français-néerlandais) aux prises avec des populations francophones et néerlandophones, qui s'opposaient à différents points de vue, notamment en éducation et en administration.
C'est le début de l'évangélisation dans cette partie de Kibali-Ituri.
Donc, à vrai dire, la majorité des Ìndrŭ sont des chrétiens, dont 43 % de catholiques et 37 % de protestants. On compte aussi de 10 % d'animistes.
Parmi eux, soixante-cinq pourcent de la population on reçu une formation scolaire.
À plus de celà, le peuple Ìndrŭ est donc monothéiste malgré sa croiyance en l'existance d'une multitude d'esprit (des eaux), des motagnes, des cimetières etc...
🇨🇩.Sorodho de son côté, qui fut le chef spirituel au vu de ses miracles.
Le succès de son syncrétisme était un sérieux obstacles à la propagande du christianisme. Il fut arrêté à plusieurs reprises, dit-on, et réussi plusieurs fois à sortir miraculeusement des prisons.
Ce syncrétisme se rèvéla comme une résistance à la colonisation.
En réalité, personne ne sait exactement quels sont les adeptes de la religion traditionnelle animiste; la plupart des Ìndrŭ qui consultent les devins, les faiseurs de pluie, les sorciers, etc., portent des noms chrétiens et ont été baptisés chrétiennement.
Mais malgré tout ça, l'apport du christianisme et de la colonisation a réussi à transformer cette famille africaine qui est passée du lignage à la conjugalité monogamique considérée aujourd'hui comme base de l'organisation sociale.
Quelques-unes des églises aux quelles ils appartiennent sont !
QUATHOLIQUE, 11e CAC, CECA 20, CE 39, CBCA, NZAMBE MALAMU, TÉMOIN DE JEHOVAT, CNCA, MULIMA-SINAÏ, KAUDISME, CDA.
La République démocratique du Congo est un pays où la religion occupe une place très importante. Il est difficile de chiffrer exactement l’importance des différentes confessions.
Avec la présence des hommes blancs, GETY s'est développé, autour d'un grand centre hospitalier et une paroisse saite famille implantés dans le milieu vers les années 1967 par les missionnaires Catholique venu dela sous région de Bunia, àl'époque colonial, dont le but été d'évangéliser toute population vivant, dans les cinqs groupements, dans cette entité coutumière.
Au début du XX e siècle, les Pères Blancs (Missionnaires d’Afrique) fondent dans la région del' ITURI, de nombreux postes missionnaires, avec écoles et dispensaires.
Ce sont, principalement des chrétiens, convertis, par les missionnaires des colons belges, à partir des années 1934.
Au début du XXe siècle, environ 80 % de la population du Plateau Central (et bande côtière) était christianisée ; des villages séparés pour catholiques, protestants et non-chrétiens étaient formés partout.
Une partie croissante des jeunes chrétiens fréquentait des écoles missionnaires et apprenait le swahili, et le français langue officiel del'administration belges.
Dans presque tous les villages enquêtés, par notre équipe de rédaction, il a été reconnu la présence d'une ou plusieurs confessions religieuses dans ou à proximité du village.
Ces églises ont pour rôles : d'enseigner l'évangile et la morale divine, adoucir les moeurs, promouvoir des microprojets de développement, surtout dans le domaine de la santé et de l'éducation.
Car les quelques écoles et structures sanitaires identifiés dans le milieu émanent, de ces confessions religieuses et ONG.
La première mission catholique en chefferie de Walendu-Bindi fut implantée à Gety-Mission en 1934.
Mais, il faudrait savoir que, la plus part des Ìndrŭ, se sont attachés, aux cultes traditionnel sous pré-textes dela danse d'un dieu de SORODHO un ancien vieux sage du peuple ÌNDRŬ, qui a préfèrés, le Dieu noir, bienveillant.
La culture des Africains était la principale cible de l'oeuvre missionnaire qui y avait repéré une barrière qu'il fallait absolument briser en vue de mieux asseoir sa domination.
Toutefois, il convient de relever que, les Ìndrŭ contrairement aux Bantou, n'avaient pas adhéré au message évangélique de façon massive en raison de la solidité de leur système religieux contre lequel les missionnaires avaient engagé une croisade.
Il faut rappeler que tout cela se faisait par contrainte, sur base des coups des fouets et des brimades.
Beaucoup d'hommes perdurent leurs vies au cours de ces travaux forcés.
La période coloniale, par contre est marquée par la concurrence des missionnaires catholiques et protestants.
Les uns se sont heurtés aux difficultés climatiques qui ont occasionné leur mort massive, alors que les autres, considérés comme étrangers, ont connu des difficultés liées non seulement à la marginalisation financière par le pouvoir colonial mais aussi au leadership.
Durant cette période, dans le Kibali-ituri et en térritoire d'Irumu en particulier, les oeuvres missionnaires catholiques ont été débutées essentiellement par les missionnaires de Sacré-Coeur de Jésus.
Abandonnées par ceux-ci, à cause des diverses difficultés rencontrées, elles ont été poursuivies par les pères assomptionnistes.
Du côté protestant, les missionnaires semblent aussi avoir gagné du térrain par rapport aux autres.
La période postcoloniale est marquée par les crises sociales, économiques et politiques auxquelles les missionnaires ont été confrontés.
Elles ont été causées par le pouvoir dictatorial régnant dans les années 60 et 70. Ces églises classiques dirigées par des missionnaires concurrents, se sont retrouvées défiées par les mouvements messianiques, les églises évangéliques ou de réveil.
Dans les territoires d'Irumu les églises évangéliques C.E.E ou de réveil sont portées par les agents de l'administration publique qui proviennent de l'ouest du pays.
Outre les différentes mesures liées au programme d'ajustement structurel des années 80, les crises sociales, économiques et politiques de la deuxième république sont également évoquées parmi les causes de l'éveil du mouvement associatif au Congo.
En ituri et surtout dans la chefferie de Walendu-Bindi, cela a été renforcé par l'oubli du pouvoir central qui a presque tout abandonné à la population, mais celle-ci a été épaulée par les confessions religieuses et les oeuvres réalisées par ces dernières.
Ce qui marque pour nous le début effectif des activités de la société civile dans ces deux territoires.
L’ATTITUDE DES AUTOCHTONES À L’EGARD DES MISSIONNAIRES CATHOLIQUES
L’accueil des missionnaires par les autochtones était favorable mais pas totalement, surtout que les chefs coutumiers et villagois se sont faits baptisés mais avec la résistance.
Pour parler del'église catholique par-exemple !
Le christianisme catholique
- Le rôle de l'Église catholique
L’Église combattit aussitôt la religion traditionnelle (païenne) basée sur le culte des ancêtres et mit tout en œuvre pour affaiblir, puis supprimer la théocratie des paysans.
Adoptant les pratiques des autorités civiles belges, l'Église catholique favorisa les considérés comme les «élites» du pays.
Elle assura leur «conversion» au catholicisme en leur enseignant qu’ils formaient surtout les hema «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les les Ìndrŭ et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination.
En somme, culturellement homogénéisés et biologiquement mélangés, les deux groupes vivaient dans une certaine complémentarité sociale, certes quelque peu inégale, mais maintenue dans une certaine cohésion nationale dynamique.
Par ailleurs, situé à l’écart des grandes voies naturelles de communication, les Ìndrŭ, échappa aux raids des chasseurs d’esclaves (ce qui explique aujourd'hui la grande densité de la population) et, jusqu’au XIXe siècle, aux grands explorateurs européens.
C’est à l’époque colonial belges, en 1934, que les premiers missionnaires catholiques s’installent dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Nos sources entre-coupeé renseignement que, les « pères blancs » établissent la première paroisse, celle de Gety-Mission, après la première guerre mondiale 50 ans plus tard.
On peut encore y voir la première croix dela chefferie de Walendu-Bindi
Les paysans ne vont vraiment se convertir au christianisme que beaucoup plus tardivement, après la seconde guerre mondiale, sous l’occupation belge. En 1922, il n’y avait que 14 500 baptisés, en 1937 on en comptera 25000 et en 1957 selon l'église catholique implaté dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Sous la domination écransate des belges, l’église catholique, par ses missionnaires et son clergé, a vigoureusement combattu la religion traditionnelle du pays, considérée comme barbare, puis a élargi son influence grâce à ses activités éducatives, sociales et sanitaires.
Elle a été en charge de l’enseignement primaire dès 1934, et a fait bâtir dispensaires, orphelinats etc.
Sa présence reste aujourd’hui encore très forte et très visible. Il y a dans chaque, village ou petit bourg du fin fond des collines au moins une église, une vie paroissiale, et souvent un dispensaire, une école catholique, etc.
Une grande partie des habitants se rend à la messe tous les jours, à la pause du midi ou le soir en sortant du travail ; le dimanche, ce sont des foules nombreuses qui se dirigent vers les églises.
Le protestantisme a pu se développer grâce à l’apport de riches congrégations européennes ou américaines ; il n’avait pas connu pareil soutien durant l’époque coloniale.
C’est après l’indépendance, notamment pendant la guerre et les années 1996, qu’il a connu un important essor en résistant à la politique de Zaïrinisation du président dictateur Mobutu Sese Seseko.
Félix Tsisekedi l’actuel président dela République démocratique du Congo, est un catholique fervent et l’on assiste aujourd’hui à un retour de la religion dans la sphère politique. Son slogan de campagne, en 2018, était « Totonga Mboka na biso na Nguya ya Nzambe en Lingala », ce qui signifie « construisons notre pay par la grâce de Dieu ».
Les croyances anciennes
Asili est souvent traduit par « dieu », mais ce n’est pas tout à fait exact, le mot représente surtout la puissance divine.
Pendant la période monarchique et avant la venue des colonisateurs, les Ìndrŭ adoraient cette puissance divine et créatrice que l’on célébrait par différents cultes, notamment celui de kagawa le plus connu.
Les évangélisateurs, pour leur part, emploieront plutôt le mot swahili de « Mungu » pour parler de Dieu.
Dans certaines régions, des pratiques de sorcellerie sont encore relativement présentes.
Si les religions monothéistes les ont, bien sûr, vigoureusement combattues, de nombreux habitants de Walendu-Bindi continuent à s’y adonner, notamment dans la région de encêtres.
Un bon nombre de Ìndrǔs sont christianisés dépuis le 19 siècle sous l'influence de missionnaires catholiques et protestants, et portent des prénoms bibliques.
Malgré cette situation, le mode de vie traditionnel joue toujours un rôle important dans de nombreuses communautés Ìndrŭ.
Les Ìndrŭ sont christianisés, mais beaucoup conservent croyances et pratiques traditionnelles, dont un culte à la déesse créatrice du monde.
D'après divers documents culturels, chez les Ìndrŭ, prénom que porte un garçon ou une fille n'est pas le résultat d'un libre choix des parents mais est fixé en fonction des circonstances de la naissance de l'enfant.
Donc, les prénoms sont déterminés par les circonstances accompagnant la naissance, notamment le jour de naissance, le sexe de l'enfant, le rang dans la lignée, l'heure de naissance, la gémellité, voire la présentation céphalique ou caudale de l'enfant, l'existence ou non de fausses couches ou de mort-nés auparavant chez la mère.
De toute les façons, avant même l'arrivée du père Michel, Steves, St. Serges, Malaki, et Hamel dans la paroisse de Gety-Mission, les missionnaires s’occupaient de la pastorale et de l’évangélisation dela population autochtones.
Il y avait surtout des Pères blancs et des prêtres du Sacré dans la paroisse où ils exerçaient leur apostolat.
On pouvait également voir des prêtres venus de Bunia, des religieux et religieuses, des couples représentant les familles en provenance du diocèse de Bunia.
S’adressant souvent aux chrétiens, ils les a invitées à se nourrir de la prière quotidienne, l'amour, la méditation de la Parole de Dieu et le bon témoignage pour renforcer leur foi, afin de devenir réellement une Eglise domestique qui annonce la Bonne Nouvelle.
Àl'époque le père Michel était considérée par certains chrétiens comme Philosophe de formation missionnaire catholique.
Ils affirment que, le père Michel leur disait ce qui suit ; Le sacrement du mariage est une vocation ; d’où la nécessité d’une bonne préparation avant de s’y engager car ce sacrement n’est pas une convention ou un simple consentement ; il s’agit plutôt d’un plan de Dieu.
Lui et ses équipes poursuivaient les objectifs qu’ils se sont fixés : réconcilier les communautés et retrouver une cohésion sociale.
À travers les activités sportives et les rencontres en tout genre, il s’est agit de rassembler les habitants autour du vivre ensemble, de la cohésion sociale ; appeler à marcher ensemble sous des banderoles pour réclamer la paix.
La question des relations entre la population et l’Église à l'époque ne devrait tenir compte de tous ces éléments qui s’entremêlaient étroitement.
Le père Michel lui-même en était très conscient.
Il faut également noter que, la prière en famille et le dialogue sincère, le pardon et la réconciliation, l’éducation des enfants à la vocation au sacrement du mariage dès le jeune âge, était aussi souhaitée par les pères blancs d'Afrique.
De son côté ; Hervé Hamel ; Le curé de la parroisse sainte famille de Gety dans l'ancien temp, invitaient tous les chrétiens à répondre massivement dans la messe.
La dimension œcuménique est très importante pour donner aux jeunes générations des exemples concrets de dialogue entre chrétiens.
Le dialogue interreligieux et celui avec les non-croyants catholique offrent l’opportunité d’expérimenter l’amitié sociale à laquelle le Pape Jean Paul II nous invité.
Pour lui, l’expérience du passé montre qu’il y a même la présence des amis d’autres Confessions chrétiennes.
Selon les récits de maman Jeannette Androsi coriste dans l'ancien temp à la cheppelle de localité Matafu, révèlent que, dès l’époque coloniale, il était normal de respecter celui qui portait une soutane. Aux moines et aux prêtres étaient réservés un accueil spécial et un plus grand respect.
Dans ses propos recueillis à Matafu par Adirodu Roger son enfant dans les années 1994 ; Elle, avait dit que, comme pour les moines et les frères, les vêtements des sœurs aussi varient en fonction de la congrégation religieuse d’appartenance.
GETY-MISSION, UNE PLACE DE CHOIX
Dépuis sa création, la parroisse sainte famille de Gety-Mission dépend du diocèse de Bunia.
Elle fut la deuxième en territoire d'Irumu après celle de Badiya fondée en 1931 selon l'église catholique.
Jusqu’en 1957, elle était la seule la plus proche du chef-lieu du térritoire Gety-Etat à l'époque.
Ainsi les missionnaires contactaient plus aisément l’autorité coloniale.
Mais pourquoi le choix de Gety-Mission avant Gety-Etat ?
Certaines sources contacté à ce sujet pensent qu, le centre de Gety-Mission avait été un moment le lieu de recrutement d’ouvriers de mine selon les informations en notre possession.
C’est pourquoi le tronçon Gety-Mission-Bavi était qualifié de “ route des mines.
”. Les ouvriers recrutés allaient à Mbogu, Olongba, Opili pendant que les prospections se poursuivent dans les contrées du groupement Bavi.
La position géographique, le climat et la démographie furent des indicateurs positifs de l’implantation del'église catholique.
Végétation
La forêt de montagne qui existait a cédé place à une végétation d'Eucalyptus plantés et quelques arbres ornementaux comme le sopin, le cèdre ainsi que d'autres arbres fruitiers. Il est planté pour ses fruits délicieux.
Ainsi les tournées furent multipliées dans les villages environnants. Ce poste de mission situé dans la partie Ouest de Gety-Etat à 1.5km du chef-lieu dela chefferie de Walendu-Bindi portera le nom de “ Paroisse sainte famille ”.
Les Pères du Sacré-Cœur
La première mission fondée par eux au Congo date de 1897 à Kisangani : la Mission St Gabriel. Ils avaient pour mission d’évangéliser la région comprenant les bassins du Lualaba, de l’Aruwimi actuel rivière ituri, de la Lindi jusqu’au pied du mont Ruwenzori.
Les prêtres du Sacré – Cœur, premiers pionniers de l’évangélisation du milieu étaient, certes, attirés par la démographie et le climat.
Une fois relevés par les pères blancs d'Afrique, leurs rapports et leurs projets serviront de base aux nouveaux venus. Ceux-ci ne tarderont pas à s’y installer.
Avant de s’installer définitivement à Gety Mission, les pères auraient plusieurs fois ramené la terre du village Munobi à Gety-Mission, peut-être pour des raisons d’étude de pédologie !
Tout compte fait, elle était fertile et bonne pour les briques. Ils entameront les travaux de construction en durable grâce à la presse-brique empruntée à l’administrateur du térritoire juste après l’érection d’un hangar non loin des latrines de l’E.P Anjikye.
Selon certaines sources del'église catholique qui nous livre cette information, la toute première église catholique a vue le jour à Munobi !
Il fut un centre d’accueil des candidats à la conversion, des fidèles des contrées lointaines pendant les moments des fêtes religieuses.
Grâce à l’aide des missionnaires, la paroisse Sainte Famille de Gety-Mission a ouvert des écoles un peu partout, pas pour des enfants autochtones en travers la chefferie de Walendu-Bindi.
- Le rôle de l'Église catholique
L’Église combattit aussitôt la religion traditionnelle (païenne) basée sur le culte des ancêtres et mit tout en œuvre pour affaiblir, puis supprimer la théocratie des paysans.
Adoptant les pratiques des autorités civiles belges, l'Église catholique favorisa les considérés comme les «élites» du pays. Elle assura leur «conversion» au catholicisme en leur enseignant qu’ils formaient les «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les Ìndrŭ et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination.
En somme, culturellement homogénéisés et biologiquement mélangés, les deux groupes vivaient dans une certaine complémentarité sociale, certes quelque peu inégale, mais maintenue dans une certaine cohésion nationale dynamique.
Dépuis sa création, la paroisse compte également beaucoup d’agents pastoraux suivants ;
Les communautés sacerdotales du grand séminaire à l'époque les pères (Croisiers) prêtent mains fortes à la pastorale paroissiale.
La structure paroissiale organise trois conseils : paroissial, pastoral et pédagogique, et cinq commissions : développement, famille, justice et paix, intellectuels, finances et autofinancement et caritas.
L’Union de la Jeunesse Catholique (U.J.C.) encadrant les jeunes de 13-35ans organise différents groupes et mouvements d’action catholique qui sont : la légion de Marie, la Croisade Eucharistique, les Kiro, les Xaveri, le Renouveau Charsmatique, les scouts, les Chorales, le mouvement Marial, la jeunesse ouvrière catholique, les Anges du ciel, les Vélites de Marie, les Couronnes de Marie, le club Unité, l’Union Fait la Force, le J.E.D., les saint Vincent de Paul…
. La Paroisse Sainte Famille de Gety-Mission, fondée par les Pères blancs d'Afrique, et a été longtemps dirigée par eux.
Bunia a même été un centre d’apprentissage du Kiswahili à tous les pères Assomptionniste venant de l’Europe pour travailler dans le diocèse apostolique de Bunia, et même dans toute sous région del'ituri à l'époque.
En cet effet mr Adirodu Roger Androzo présente à ses aimables lecteurs et lectrices quelques données en matière du bâtiment del' église dela parroisse sainte famille de Gety-Mission. Mais aussi ; Il y en a encore beaucoup qui manquent dans notre archive.
Ainsi par la fondation de dela parroisse de Gety-Mission, l’évangélisation rapprochée de la population collaborait facilement avec l’Etat dans la gestion du bien-être indigène.
En effet, les missionnaires catholiques ont été les premières à s’occuper des constructions d'hôpital, des écoles, des lazarets et même des centres de santé.
Mais souvent, plus de 80 % du personnel d'hôpital de la place sont composés des religieux de la paroisse.
. LA FONDATION DE GETY-MISSION
À la suite de la campagne de regroupement des villages mise en application dans la région de Kibali-ituri entre 1915-1933, sous l’administration coloniale, les villages Karatsi, Tsede, Nyarara, Munobi, Longowi, Gamba, Nima, Ndangu, Isura,Tsadhu, Mbasa, … avaient formé une population importante.
Ce fut un facteur favorable à l’évangélisation surtout qu’ils se rapprochaient juste à quelques 1.5 km d’eux, un centre extra-coutumier se développait sous le nom de Gety-Etat.
Contexte
La construction de l’église actuelle ne tarda pas. On avait d’abord construire une église modeste.
Autrefois, il y avait une bonne place.
C’est là que les catholiques priaient à l’époque.
Mais tout de suite après on changea d’opinion, on en construisit une qui pouvait recevoir un grand nombre des chrétiens.
Puis, vers les années 1967, les fidèles catholiques se sont tournés vers l’église de la paroisse de Gety-Mission qui venait d’être créée.
Le grand travail consistait en des tournées dans la brousse pour visiter les chrétiens éloignés du centre paroissial en l’instruction rassemblés à la mission pour une préparation intensive aux sacrements.
Le catéchuménat dans l'ancien temp
Le cheminement catéchuménal : temps et étapes

Le chemin du catéchuménat est balisé par trois célébrations-étapes qui introduisent progressivement à l’apprentissage de la vie chrétienne.
Chacune de ces étapes témoigne de ce qui a été vécu lors du temps précédent et ouvre au temps suivant.
Ces étapes balisent le chemin de l’initiation chrétienne et donnent une coloration spécifique à chacun des quatre temps que sont le temps de la première évangélisation, le temps du catéchuménat, le temps de la purification et de l’illumination et le temps de la mystagogie.
Présentation du cheminement catéchuménal

Le chemin catéchuménal et ses rites
Le cheminement catéchuménal permet un apprentissage progressif de la vie chrétienne : faire l'expérience de l'amour de Dieu qui nous sauve et réclame notre amour.
Dans ce cheminement, il y a d'abord une initiative de Dieu puis une réponse de l'homme. Et les rites qui y sont vécus se font l'écho du processus de croissance qui est en train de se réaliser.
Le missionnaire faisait tout pour installer des catéchistes dans les différends villages. (Ceux-ci, dans l’histoire de l’évangélisation dela chefferie de Walendu-Bindi ont en général été des précieux auxiliaires des missionnaires).
Le recrutement se faisait par les catéchistes qui inscrivaient les sympathisants dans leur cahier d’appel.
Le catéchiste y inscrivait les présences à la prière et enseignement quotidien assurés par lui au village.
Signalons que de chants de louange entrecoupaient les exposés pour que ces derniers ne fatiguent pas les auditeurs !
Ce cahier était présenté au missionnaire lors de sa tournée dans différends villages. Les directives de 1958 exigeaient un total de 650 présences (environ deux ans) avant l’admission du sympathisant au statut de catécuménat.
D’où, la première préparation se faisait au village par le catéchiste.
Le nombre des présences totalisé, le missionnaire admettait communiquait la date du début de la préparation intensive à la Paroisse même de tous les sympathisants enregistrés dans les villages où il venait de faire ses tournées.
Ils venaient loger dans les locaux prévus pour eux durant six mois. Ceux de très loin, rentraient hebdomadairement chez eux pour se ravitailler.
D’autres venaient carrément avec leurs épouse et enfants s’installer à la mission.
Ce qui entraînait des lourdes charges pour les nourrir. Pour contribuer à leur survie durant le séjour de la mission, le travail manuel était organisé à la mission même et alternait avec des heures de catéchisme.
Pendant ce séjour, le catéchisme était enseigné par un catéchiste suivi de l’enseignement doctrinal du père (il n’était strictement interdit aux catéchistes d’enseigner la doctrine).
Le baptême était administré un mois avant la fin du séjour de six mois prévu.
Le dernier mois était consacré à parachever l’enseignement, mais surtout il constituait une occasion aux nouveaux chrétiens de pratiquer, de prendre l’habitude pour vivre leur baptême en participant à la messe (acquérir de bonnes habitudes chrétiennes).
Pendant les grandes fêtes, il était recommandé aux chrétiens vivant très loin de la mission de venir à la mission pour s’acquitter de leur devoir de chrétiens.
La cérémonie de confirmation, mariage, alliance, même le baptême est impressionnante mais, les candidats de baptême basé souvent sur le genre, doivent complètement raser leur cheveux, et doivent de sorte que l’eau puisse toucher leur corps ; ils recevaient un habit blanc.
Ils se faisaient conduire par leurs parrains et admis sur les sièges de ceux qui devaient communier.
L’acceptation du message
Nous ne savons pas exactement les facteurs de décision pour adhérer au message. Selon certaines sources, le missionnaire avait eu beaucoup de gens puisqu’ils trouvaient en lui protection contre les tracasseries des agents de l’Etat qui étaient implantés à Gety-Mission.
Un autre élément d’attraction était les petits cadeaux que les missionnaires pouvaient donner à certains chrétiens qui allaient faire leur propagande.
Les personnes âgées demeurées récalcitrants à l’égard de la foi chrétienne, acceptaient le baptême souvent sur leur lit de mort.
Le catéchiste restait attentif à de tels cas et venait dire au concerné qu’il irait à sa perte s’il ne se faisait pas baptiser.
En cas de guérison, il restait pratiquant, vu que beaucoup d’autres avaient déjà accepté le baptême.
Parfois le recrutement se faisait par force. Il s’agit des enfants qui devaient aller à l’école.
On passait à travers les villages pour en attraper et les acheminer à la mission pour l’école où ils recevaient l’instruction religieuse aussi et les sacrements.
L’histoire ne trouve pas sa finitude dans le présent. Elle s’ouvre à l’avenir qui la continue et la complète.
Ces quelques lignes traçant les aspects essentiels et réels de la paroisse de Gety-Mission sont loin de clore l’histore mais elles ouvrent horizon à tout esprit épris par les recherches historiques.
Mis à jour sur internet par Adirodu-Roger Androzo
Les Ìndrŭ constituent un peuple ( de racine lendu), qui mene un mode de vie culturelle diversifiée
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Quelques membres du peuple Ìndrŭ photographié à matafu l'une des localités du groupement Bukiringi, situé dans la chefferie de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela Rdc
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Comme de nombreuses autres chefferies, entité coutumière des Walendu-Bindi, tire son nom à un ancêtre du clan Bindi.
C'est la plus grande chefferie rurale du territoire d' Irumu, du point de vue de la superficie.
Son chef-lieu est la grande agglomération de Gety-Etat.
C'est un est lieu et le centre de nombreuses opérations importantes
Notamment: des institutions administratives sanitaires, éducatives, économique, et religieuses,...
De nombreux genres transmis au départ par la tradition orale sont désormais diffusés à la fois par les vecteurs oraux traditionnels mais aussi par le biais de supports écrits et de médias comme la radio, la téléphonie et Internet.
En plus de l’immersion dans la grande savane, la découverte d’un peuple Ìndrŭ vous permettra de partager des moments magiques, mais quelques fois d'une allure peu puissante.
Souvent on peut noter qu' un bon nombre, des Ìndrŭ sont à la taille haute, et bas.
Aux traits fins, ils ont de lointaines parentés surtout avec les Bhâle lendu qui habitent le territoire de djugu, et les Lugbara qui sont localisés en territoire d' Aru.
Mais aussi ; L’appellation Ìndrŭ leur permet de se différencier des autres Lendu qui sont ;
Lugbara et Bhâle !
Alors ; Les points suivants peuvent être retenus.
Physiquement ; Actuel chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est occupé en majorité par les Ìndrŭ, l'une d'ethnies se trouvant à l'Est de la RD. Congo.
Cette entité coutumière quoi qu'étant occupés par un peuple quasi homogène présentent des diversités sur le plan physique, géographique, démographique, administratif, social et économique.
Situation géographique
a. Limites géographiques :
La Chefferie de Walendu-Bindi est limité :
- Au Nord par la Chefferie d' Andisoma ;
- Au Sud par la Chefferie de Bahema Mitego
- A l'Est par une partie dela rivière semliki, et la chefferie de Bahema Sud ;
- A l'Ouest par la Chefferie de Walese-Vonkutu.
b. Coordonnées géographiques :
La configuration géographique de la chefferie de Walendu-Bindi, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat tropical de montagne qui lui confère un caractère tempéré.
Elle est situé entre latitude 11°13'00"Nord et longitude 30°06'51"Est, et s' étend environ sur 2.226 km m2, donnés obtenu dans le quadrillage de logiciel Google Earth, avec une altitude moyenne de 800 m au dessus de la mer.
Hydrographie
La chefferie de Walendu-Bindi fait partie de deux bassins hydrographiques du fleuve Congo, et du Nil.
Au bassin du Nil ; De nombreux cours d'eaux sont acheminées par la rivière semliki et se deversent dans le lac Albert, et Nil Albert, et se dirigent vers le fleuve Nil-Victoria au Nord.
Mais le plus important sont :
alisé, alimo, ikpa, lamatsé, asimbé, ndera, mbilito et anjikye dont les potentialités pourront être plus tard exploitées pour la production d'énergie hydroélectrique.
Et d'autres drainent les eaux dans la rivière, Ituri et loya, qui font partie du bassin du fleuve Congo.
De là, on peut avoir les rivières suivantes ;
talulu, avini, ambata, angumé, lowu, tsemukoyo, libala, et lowulowu.
Parmi ces rivières, il y a quelques unes qui sont poissonneuses avec des poissons d'espèces variés.
Au point de vue administratif
La chefferie de Walendu-bindi qui conserve les tombeaux de la plupart de ses souverains et leaders d'opinion public d'une longue date, fût créé suivant le PV N⁰ 00 85 du 03 décembre 1931, par l'administrateur territoire d' Irumu, à l'époque colonial. l'AT Halleux qui trace la carte des 5 chefferies réunifiées et la délimitation des enclaves d'une localité Lagabo, Lakpa, et Nombe, avec comme Chef-lieu Gety-Etat.
La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre provincial Honoraire del'ituri, que nous saluons sa mémoire Osée Didi Angaika au cours d'un débat consacrés à la page socio-culturel et histoire dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec un groupe des diplômés originaires dela chefferie de walendu-bindi, via Forum Gety Infos Total à partir de Bunia.
Pour lui, ces dernières ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.
Donc pour plus de précision, c'est un document tiré dans les archives dela notabilité de Walendu-Bindi, grâce à Osée Didi Angaika.
D'une manière légal avec la loi colonial Belge, le PV cité ci-haut avait mis fin aux cinq Chefferies créés aux subdivisions administratives, des royaumes traditionnels Ìndrŭs ont été préservés avec une autonomie limitée, essentiellement culturelle par certains clans majoritaires à partir de 1915.
Nos sources contactés pour la cause précisent que, le 05 décembre 1933 est considérée comme la date de la création officielle de la Chefferie de Walendu-Bindi.
Mais aussi ; Avant l'époque pré-colonial, les Ìndrŭ n'ont pas connu de pouvoir politique centralisé.
C'est pour dire que, le pouvoir s'est limité aux familles au sein desquelles les guerriers ont joué un rôle de premier ordre car ils garantissaient la paix dans la contrée.
À l'époque de la pénétration arabisée et plus tard lors de l'occupation belges firent face à la résistance farouche des Ìndrŭ, dirigés par leurs principaux guerriers.
🇨🇩━☞ Subdivision administrative
La chefferie de Walendu-Bindi compte six groupements dont ;
Bukiringi, Baviba, Boloma, Ts'ritsi, Zadhu, et Bamuko, fut crée par une vague migratoire, qui date du XVI et XVII siècle.
CONNAISSANCE GENERALE DES ENTITES COUTUMIERES DE LA PROVINCE D’ITURI
▶️https://www.congovirtuel.com/page_province_ituri.php
À cela s'ajoute ; 200 villages, qui sont beaucoup plus tranquilles, en ce qui concerne la situation sécuritaire qui se normalise jour et nuit.
Et puis, l’ensemble des informations recueillies au près des villageois qui sont la plupart des clairvoyants indiquent que ;
Dans un mode de production basé sur le travail collectif, ces gens là donc les Ìndrŭ, sont comme des machines ; Au motif, ils peuvent travailler tout le temps, et ils épuisent rapidement les sols, où éliminer très vite, les broussailles d'une étendue de terre, considérée du point de vue de sa surface, de sa propriété et de son affectation.
🇨🇩━☞ ACCÈSSIBILITE ET VOIES DE COMMUNICATION
Donc ; Walendu est une entité coutumière, divisé en deux parties del'Est à l'ouest, par la route N⁰ 431 d'intérêt provincial, situé sur la crête du fleuve Congo, et du Nil.
Les grands axes d'échanges commerciaux sont :
1) Au Nord: Axe Walendu - Bindi - Bunia-Kasenyi-Chomia : cet axe est utilisé par des véhicules pour les transports des produits commerciaux.
2) A l'Est : Axe Walendu-Bindi - Buguma : cet axe n'est pas utilisé par les véhicules. Il faut demi journée de marche à pied pour y atteindre les destinations.
3) Au Sud : Axe : Walendu-Bindi- chefferie de Bahema- Mitego, Bahema - Boga, Banyali-Tchabi, et celle du nord Kivu ; cet axe procure la chefferie en bétail d'abattage notamment les vaches, les moutons, chèvres et poules.
À l'Ouest : Axe : Walendu -Bindi - Andisoma-Komanda qui échangent des produits commerciaux aux marchés du groupement Bavi.
La principale route qui permet l’entrée et la sortie dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi c’est la RS N⁰431 route secondaire qui part de Bogoro, en passant par Kagaba, Badjanga, Bukiringi, Mitego, Boga, Tchabi, Kainama, jusqu' à Eringeti. (C'est une route qui connecte la chefferie à d'autres entités dela province del'Ituri, celle du Nord-Kivu, et même del' Ouganda, via Burasi à la frontière congolo-ougandaise.
Les activités commerciales et les échanges sont fréquents et réguliers, car, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi de par sa position, se trouve intégré à des circuits d’échanges transfrontaliers importants, avec l’Ouganda.
Les marchandise arrivent et quittent par voie maritime, aérienne, routière, d’intérêt interprovincial.
Car ces réseaux sont très important pour l'évacuation des produits agricoles, permettant de désenclaver les zones de production.
La chefferie dispose également des rivières qui le traverse dont la navigabilité est possible seulement pour les pécheurs et qui le relient à quelques villages voisins.
Cependant, on peut aussi accéder dans ce territoire via le lac Albert sur lequel on retrouve un bon nombre des pirogues motorisées qui font des navettes et de trafic frontalier entre Ouganda et Kasenyi mais aussi entre les villages frontaliers.
Dans le territoire, les routes sont en bon état car entretenue par le gouvernement provincial, la Monusco, le Foner et l’office des routes.
Les routes des désertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.
Souvent les grands sentiers vous fera vivre plusieurs aventures et les villages avec des cases très traditionnelles.
Donc les communications sont diverses formes car les routes relient les villages et localités voisines et l'extérieure, en toute saison.
Sur la fin du trajet, on décide de quitter la route pour prendre un “raccourci” en terre battue, un choix qu’on ne regrette pas tant les pistes sont de plus en plus belles.
En plus, sur la route, et pu se tenir un pied dans chaque hémisphère !
N’hésitez pas à visiter les petits villages et les centres culturels, où vous serez accueilli chaleureusement.
Quelques fois, on vous racontera l’histoire des habitants Ìndrŭ primitifs, localement, dangereux, isolés, et belliqueux, qui trouvent leurs origine dans les deux pays limitrophes de la RDC, entre autres, l'Ouganda et surtout, dans le Soudan du Sud.
Les routes sont les voies de communication les plus utilisées.
Malheureusement, suite au manque d'entretien et des pluies diluviennes continuelles quelques fois, elles sont souvent en mauvais état.
Par ailleurs, il existe des ponts dont certains sont en état de délabrement posant ainsi d'énormes difficultés lors des traversées et d'autres impraticables du fait qu'ils sont inachevés.
Le transport fluvial est assuré dans une partie de la rivière Semliki qui est seulement navigable en aval du Lac-Albert, jusqu'à Nyanzigo.
En plus des routes, la chefferie de Walendu-Bindi dispose l'aérodrome qui reçoivent seulement des petits porteurs à Aveba, mais aussi nous sommes sans ignorer qu'à l’époque, les petits aéronefs Antonove atterrissaient à Gety pour faciliter les activités de ces derniers.
À ce jour, un seul piste d' Aveba est opérationnelle.
Il convient de signaler que, la chefferie de Walendu-Bindi compte deux pistes d’atterrissage, l’une à Aveba qui peut se mesurer à plus de 600m de L, et 25 m de largeur.
Il appartient à la communauté C.E, et autre est localisé à Gety-Mission, appartenant aux missionnaires catholique, avec une piste de 880 m qui peut accueillir des petits avions comme LET 410.
Source : nos enquêtes sur le terrain
Article détaillé
Les ìndrǔs constituent un peuple de branche lendu que l'on trouve en Afrique centrale, province del'Ituri, territoire d' Irumu, plus particulièrement dans la chefferie des Walendu-Bindi, où beaucoup sont attachés à leur terre qu'ils se sont appropriés en créant des véritables foyers qui jouent un rôle des lieux pour la communauté, à l'extrême Nord Est dela République Démocratique du Congo.
ils vivent surtout sur les montagnes, également sur les plateaux versant est-ouest du lac Albert, de 800, 1200, jusqu'à 1600 mètres d'altitude au dessus de la mer !
La grande concentration d'autochtones Ìndrǔ se trouve dans la chefferie des Walendu-Bindi, une région de hauts plateaux parsemée d’une grande savane mais aussi des paysages de montagnes.
Composition religieuse
Christianisme ; Depuis 19 ième siècle jusqu'à' hui, à peu près de 80 % des chrétiens sont la plupart des catholiques et les protestants.
Le reste dela population est Animisme ; Environ 10 %
Ethnonymie
Selon les sources et le contexte, on observe de multiples variantes :
Ci-dessous nous avons
Ndrǔay-Bhale, ou les gens parlent d'eux-mêmes comme les ìndrǔ, (Ba-ìndrǔ) au pluriel, parfois simplement Ndrǔ, une seul personne humaine.
Caractéristiques anthropologiques et sociologiques
Les Ìndrŭ ont une taille normale, mais on peut trouver ceux qui sont élancés et ceux de petite taille, avec le teint surtout sombre.
Ils sont estimés aujourd'hui à environ 150.000 sujets, contre 100.000 Nombre de locuteurs (en 1991 (en) Constance Kutsch Lojenga : A Central-Sudanic Language of Zaire, Cologne, Rüdiger Köppe Verlag, coll.
« Nilo-Saharan: linguistic analyses and documentation » (no 9), 1994, 517 p. (ISBN 978-3-927620-71-1)
Avertissement : Nous ne pouvons pas garantir que les informations sur cette page sont correctes à 100%.
Selon la considération qui varie en fonction dela communauté, nous avons donc conclus en disant que, le terme Ìndrŭ ' dont nous parlons, est considéré comme un facteur d’identité, et désigne à la fois la langue, la tradition culturelle, et la civilisation.
En raison de la place que celles-ci occupent dans une histoire qu'on tient des ancêtres d'au moins deux groupes de parenté.
Donc du coté de la mère et père biologiques , à partir des grand-parents suivants :
A . FUNZI
B . BINDI
C. NYIPIRI
D. MULEGE
Les renseignements recueillis auprès des Ìndrŭs et les documents écrits témoignent que, leur origine est très ancienne, remontant au soudan du sud.
Histoire ancienne rendu publique par notable notable Didi Angaika Osée révèle que
La première cause de leur migration vers le royaume nyoro est probablement due aux contacts violents avec les razzias au début du XVIe siècle, à l’époque des marchands d’esclaves arabes, dans la région d' Akobo, le nom d' un lieu qui se situe dans l'État de Jonglei, vers la partie nord du Soudan du Sud, près de la frontière internationale entre le Soudan du Sud et l'Éthiopie.
La deuxième cause de leur immigration dans l' Ituri actuel, était les calamités, la famine, guerre, la rareté des terres fertiles, et la crise économique dans le royaume nyoro en Ouganda occidental.
À l'époque ; La révélation faites par notable Osée Didi Angaika raconte que, toute population appelé lendu soudanais ont quitté le plateau situé entre l'Éthiopie et le Soudan du Sud vers le 14 au 15 e siècle pour s'installer au Soudan central et oriental.
De là, suite à la pression démographique, des lwo et les nilotiques et rareté de terres arables, ceux du centre donc peuple bhâle lendu, et lugbara .....) se dirigèrent vers Aru, et Djugu, dans une région qui se localise justement dans la partie nord dela République démocratique du Congo, et couverte surtout dela savane.
Donc, l'augmentation de la population avait entraînait des besoins supplémentaires en ressources naturelles.
Face à cette situation, ceux de l'Oriental allèrent vers l'est et longerent la rive est du lac Albert pour séjourner pendant une longue période dans la région de Bunyoro en Ouganda d'où, ils furent poussés par les autochtones pour traverser la rivière Semlikipar la lègue de Bambous - Ongoro et s'installèrent dans la région qu' Ils peuplent actuellement.
Les sols où ils arrivèrent était déjà occupées, par éleveurs lwo et nyoro essentiellement des nilotiques.
Les Ìndrŭ majoritairement agriculteurs, subissent la discrimination, l'ostracisme, du tribalisme, de la xénophobie et de l'aversion raciale dela part d'autochtones lwo et les nyoro.
Pendant ce temp là, la sécheresse et la guerre avec le royaume voisin de ganda, font rage au XVI et XVII, et les Ìndrŭ doivent faire face à de grandes difficultés.
Ces derniers sont contraints d’adopter un style de vie semi-nomade, en raison des luttes continuelles.
Leurs légende raconte qu' en fuyant ils se sont divisés en de nombreuses clans.
Au milieu du XVII ième siècle, les Ìndrŭ dépourvus des terres et bétails se trouvent dans l’obligation de prendre la direction de Ituri actuel.
Âges
Espérance de vie à la naissance 75,3 ans souvent en (2020)
Hommes : 73,9 ans
Femmes : 54,7 ans
Âge médian 36,8 ans
(2020)
Hommes : 34,5 ans
Femmes : 36,1 ans
Structure par âge 0-14 ans : 39,89 %
15-64 ans : 56,72 %
65 ans et plus : 3,39 %
Sur le plan linguistique
Les Ìndrŭ parlent majoritairement le ndrŭna.
L'une des langues plus souvent apparentées, et incompréhensibles, avec Bhaledha langue des lendu Bhâle qui sont essentiellement en territoire de Djugu.
De toute les façons ; Les Ìndrŭ appartiennent au groupe dela population lendu uni surtout par les éléments anthropologiques, caractères socio-culturelle, sans oublier les trois clans énumérés ici bas.
Delà on peut avoir :
les Tsiritsi, les Rutsi, et les Bindi, qui ont leur propre dialectes.
Donc, le ndrǔna est la langue maternelle des Ìndrǔ.
Au nombre de plus de 150.000 au tournant du XXIe siècle, ils parlent une langue ndrǔna de la branche orientale de la famille nilo-saharienne et sont culturellement et historiquement liés à leurs frères des lendu Bhâle, et Lugbara.
Ils parlent la langue ndrǔna qui est étroitement liée et hautement intelligible à la langue Bâaledha, Kilubgara, et à toutes les autres langues du groupe nilo-saharienne, de sorte qu'ils peuvent facilement comprendre toutes les autres langues cité ci-haut.
Ces dernières constituent un groupe de langues rattachées aux langues soudaniques orientales, à l'intérieur de l'ensemble nilo - saharienne.
Le ndrǔna est la seul langue naturel pour toute la communauté entière, mais difficile à comprendre souvent par les nouveaux, expatriés où étrangers.
C'est une langue parler par des « être humains », qui appartiennent au peuple ìndrǔ, vivant en société, et unies par des liens socio-culturels, leur langage articulé, caractérisée par un riche système de préfixes attachés aux racines, et l'intelligence développée, conformément à la nature linguistique.
Du point de vue démographique, la chefferie de Walendu-Bindi est habité à 95 % par les Ìndrǔ dit Ngiti.
Cependant, l'agglomération de Gety-Etat, Kagaba, Aveba, Bukiringi, et Songolo, sont souvent appelés cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies venu de d'autres villes et territoires nationale qui y vivent.
Mais aussi pour les personnes déplacées par les violences armées, le salut vient souvent de la mine, alternative locale à la migration vers une ville lointaine.
Donc selon certains Ìndrǔ ; Walendu-Bindi est l'une des chefferie du territoire d' Irumu connu comme la terre des personnes à cœur dur qui abrite un groupe ethnique et de nombreuses traditions culturelles riches.
LE SWAHILI
Le swahili (appelé aussi kiswahili) n'a aucun statut juridique dans la chefferie de Walendu-Bindi, mais cette langue demeure importante, notamment dans les petites entreprises commerciales, alors qu'elle sert de langue véhiculaire.
En fait, le swahili est la langue véhiculaire la plus importante de la région des Grands Lacs, et ce, d'autant plus que c'est la langue africaine comptant le plus grand nombre de locuteurs en Afrique de l'Est.
Le français
Dans les écoles publiques, à partir de la quatrième année du primaire, le français remplace progressivement le swahili mais le maître peut à tout moment expliquer les notions difficiles en kiswahili.
Au secondaire et dans tout l'enseignement supérieur, le français demeure la principale langue d’enseignement, en dépit de l'article 81 de la loi n° 1/19 du 10 septembre 2013.
Cependant, lorsque les enfants commencent à fréquenter l’école primaire, il n’est pas dit qu’ils termineront leurs études.
En effet, seulement la moitié de la population mâle (52% des garçons) termine ses études primaires, alors que c’est 32% pour les filles, parfois moins.
Au secondaire, quelque 10% des garçons commencent leurs études secondaires, et seulement 3,6% pour les filles.
À la suite des événements dramatiques dela guerre civile qui ont secoué la chefferie de Walendu-Bindi depuis plusieurs années (surtout de 1999-2015), le système scolaire s'est en grande partie effondré.
Beaucoup d’écoles ont été détruites ou sérieusement endommagées, les autres ne fonctionnant que de façon partielle en raison des dégâts matériels (par exemple, le mobilier scolaire ayant été utilisé pour le chauffage) et de l’insécurité de la population.
Souvent, les bâtiments scolaires ont été «réquisitionnés» par les milliers de personnes déplacées à la recherche d'un abri.
Une bonne partie de la population était réfugiée dans les collines et s'est cachée durant des années, et dans ce contexte de nombreux parents ont été réticents à envoyer leurs enfants à l’école.
Pendant plus d'une décennie, environ un enfant sur deux n'a pas fréquenté l’école primaire et il semble que les fillettes aient été encore plus exposées à ce genre d’exclusion.
De plus, bien que la contribution financière demandée aux parents pour l'école primaire soit relativement accessible — quelque 1500 à 2000 francs congolais (un dollar américain s’échangeant au taux officiel —c’était encore trop pour ceux qu’on appelle les «indigents».
Toutes ces difficultés ont entraîné une sous-scolarisation. Il en est résulté que seulement 35,3 % des enfants de Walendu-Bindi ont été alphabétisés, soit l’un des plus bas de toute l’Afrique.
Catégories éthniques en territoire d' Irumu
Fonctionnant depuis l’époque coloniale comme un entité administrative déconcentrée à Gety, puis devenu territoire en 1920, Irumu compose en présent 12 chéfferies, à savoir : Andisoma, Babelebe, Baboa Bokoe, Basili, Mobala, Bahema d’Irumu, Bahema Mitego , Banyali Tshabi, Walendu Bindi, Walese Vonkutu, Bahema Sud, et Bahema Boga.
Le territoire d’Irumu est imposé par 6 tribus dont : Les pygmées, les Lesse, les Nyali Tchabi, les Ìndrŭ dit contrairement ( ngiti ) les Hema et les Bira.
-Les pygmées. L’histoire nous relate que ces derniers sont les premiers peuples à habiter la RDC et, ceux se retrouvant dans le territoire d’Irumu sont appelés Mbuti.
Depuis le 15 ème siècle, ils se sont retiré vers l’Ouest où ils s’installent actuellement dans la forêt d’Irumu, aux alentours du Mont-Hoho en chefferie des Walesse Vonkutu, dans la chefferie des Banyali Dhabi et le long de l’axe routier reliant Komanda à Béni(au Nord-Kivu).
– Les Lesse pratiquent l’agriculture, la chasse et la pèche. L’exploitation forestière et l’élevage sont également pratiqués par ce peuple.
– Les Nyali Tchabi, les pratiquants de l’agriculture. Le peuple Nyali élève uniquement les chèvres, les poules et les chiens comme des animaux domestiques.
C’est un peuple forgeron, fabricant des houes à longs manches, les haches ainsi que les serpes, mais également les flèches et lances.
– Les ìndrǔ, mal connus à une appellation ngiti sont principalement un peuple agriculteur, éleveur à certains niveau, et pêcheur.
Ils pratiquent également l’exploitation artisanale de l’or et le commerce à petite échelle.
– Les Hema, un peuple pratiquant l’élévage à grande échelle.
– Les Bira est un peuple agriculteur.
Il convient de souligner que la ville de Bunia se trouve également dans le territoire d’Irumu et est bâtie sur les entités Bira.
Problème des limites avec certaines chefferies voisines
Depuis 1911 à l'époque colonial belge, l'Ituri a connu des violences interethniques récurrentes, en particulier dans l'arène politique qui, à son tour, s'est propagée à la société dans son ensemble en faisant de nombreuses victimes au cours des décennies.
Notre source renseigne que, l'administration coloniale belge a favorisés certaines communautés au détriment des autres.
Au niveau de l'église catholique par-exemple, nos sources indiquent que, les belges formaient surtout les hema «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les les lendu/Ìndrŭ et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination.
Et les dynamiques ethniques entre Lendu et Hema ont particulièrement façonné l'histoire et la politique ituriene, et sont devenues un objet d'étude majeur par les universitaires.
Données historiques à ce sujet
Les cicatrices de l’histoire
Les Ìndrŭ et les Hema sont essentiellement actifs en territoire d' Irumu.
L'une des territoire de la province de l’Ituri marqué de longue date par les violences et les tensions communautaires, essentiellement entre les groupes ethniques Hema et Lendu.
Cet héritage a façonné des inégalités, notamment dans l’attribution des terres et du pouvoir politique, et continue à avoir de profonds effets jusqu’à aujourd’hui.
Après l’indépendance, la marginalisation économique et politique de la communauté lendu s’est poursuivie, notamment au cours de la « zaïrianisation », processus par lequel le régime de Mobutu a redistribué les biens appartenant à des étrangers dans les années 1990.
Dans le cas de Djugu, des exploitations agricoles ont notamment été obtenues par des Hema influents.
Après l’effondrement du régime de Mobutu, et lors de la deuxième guerre du Congo (1998-2003), actuel province del'ituri a échappé au contrôle de Kinshasa, et est devenu le théâtre d’un conflit extrêmement meurtrier entre groupes armés à base communautaire.
Parmi eux, on peut citer le Front des nationalistes intégrationnistes (FNI, FRPI essentiellement composé dela communauté Lendu) et l’Union des patriotes congolais (UPC) essentiellement des Hema et Gegere.
Le Rwanda et l’Ouganda, en conflit entre-eux, ont également contribué à alimenter la violence en soutenant des groupes armés opposés.
Selon le constat de notre équipe de rédaction dans le Nord-Est du pay vivent un bon nombre des peuples congolais, aux côtés des Ìndrŭ peuple des montagnes et les Hema qui sont essentiellement des éleveurs qui occupent grande partie du lac Albert, plaine de Semliki, et 5 km environ la partie sud du groupement Bukiringi.
. Dans cette région particulièrement instable, ces deux ethnies cohabitent dans des conditions économiques, sociales et sanitaires très difficiles, et entretiennent des relations compliquées, souvent tendues pour des questions de territoire ou de bétail.
. Les tensions ont continué à se développer au cours des années passées à la mesure que, les menaces entre les deux parties se poursuivaient.
Problèmes des limites administrative dela chefferie de Walendu-Bindi et celle de Bahema Sud !
Malgré des actions régulières menés de part et d'autres, les démarches sont encore longues et compliquées indiquent certaines sources mardi 22 janvier 2024 à partir de Gety-Etat.
. Pourtant, bien que la guerre ait pris fin en 2016, beaucoup ont constaté que leurs terres avaient été revendiquées par des investisseurs privés, des écologistes et le gouvernement pendant leur absence.
. Les luttes se sont poursuivies, car il y avait une autre lutte sur les droits fonciers sur les terres des Ìndrŭ qui se produisent concernant appellation dela rivière Tsemukoyo, et Biliito, simultanément localisée dans le village voisin de Mitego, qui divise toujours les autorités coutumière du groupement Bukiringi, et ceux de Bahema.
. Ceux qui vivaient sur le terrain avant le conflit n'avaient aucun document pour prouver la propriété parce que leur terrain était sous tenure coutumière sans titres formels.
. Les peuples autochtones des Ìndrŭ vivant entre le groupement Bukiringi et Mitego sont l'un des peuples qui ont lutté contre les droits de leurs terres ancestrales depuis l'époque coloniale.
. Le gouvernement essaie actuellement de modifier la Constitution afin qu'elle puisse acquérir rapidement des terres dans des cas tels que la leur où la rémunération et la propriété sont contestées.
. En résistant à la dépossession et en sortant la violence de l'État, les petits paysans pauvres ont réitéré la saillance politique des luttes sociales rurales et ont souligné l'importance des questions terrestres et agraires.
. Donc ; Les difficultés sociales sur le contrôle, l'accès et l'utilisation des terres et les relations sociales existantes - les régimes de propriété et de travail - sont au cœur des saisies de terres contemporaines et de la résistance paysanne.
Discrimination de certains membres
Les informations en notre possession, révèlent que, certains Ìndrŭ sont victimes de nombreuses discriminations sans motif valable, observés dans certains coins de la région.
C'est pourquoi ces derniers affirment que, la dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis année 1980, à partir de Bunia mais ethnonyme exact utilisé par les autochtones est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭ au pluriel.
Par ailleurs, l'orthographe « Ngiti » est contestée par ce « peuple », dont le mot approprié serait Ìndrǔ couramment utilisé dans leurs expressions.
Mais aussi Elite MULINDO CLAVER avait noté que, le terme Ìndrŭ est culturel tandis que Bindi est administratif.
Selon histoire ancienne, la première étape de la pénétration du peuple Ìndrŭ en Ouganda, se déroule du x e au xve siècle, et la deuxième au xvie siècle.
Au xviie siècle, devenus nombreux, les Ìndrŭ se dispersent sur le plateau Ouest, du lac Albert jusqu' à la rive droite de la rivière Loya.
Aspect politique et administration
À ce sujet : les Ìndrǔ sont regroupés en plusieurs royautés souveraines.
Dans la gestion de son pouvoir, le chef coutumier/mwami est secondé par un conseil de sages, un parlement représentant non seulement sa cour, mais aussi chacun des groupements composant sa royauté.
Pour l'administration courante, chaque royauté est divisé en groupement.
En guise d'exemple, est constitué chaque groupement est dirigé par un représentant du Mwami, un chef de groupement, qui exerce son pouvoir.
Le groupement est à son tour subdivisé en villages, dont chacun est dirigé aussi par un représentant du Mwami.
Le rôle de l'église dans la communauté
C'est pour dire que,...
D'une manière générale en République démocratique du Congo, l'histoire du christianisme s'inscrit dans des contextes en évolution.
Nous pouvons évoquer d'une part le contexte colonial du Congo-Belges à l'époque.
Pour parler de l'église catholique par-exemple !
Un bon nombre de Ìndrǔs sont christianisés depuis le 19 siècle sous l'influence de missionnaires catholiques et protestants, et portent des prénoms bibliques.
Le rapprochement entre les autochtones et les missionnaires
Le missionnaire dans sa quête d'âmes était porteur d'un message spirituel qui, au plan humain, trouvait sa formulation dans la convention des droits de l'homme.
Malgré cette situation, le mode de vie traditionnel joue toujours un rôle important dans de nombreuses communautés Ìndrŭ.
Les Ìndrŭ sont christianisés, mais beaucoup conservent croyances dont un culte à la déesse.
D'après divers documents culturels, chez les Ìndrŭ, prénom que porte un garçon ou une fille n'est pas le résultat d'un libre choix des parents mais est fixé en fonction des circonstances de la naissance de l'enfant.
Donc, les prénoms sont déterminés par les circonstances accompagnant la naissance, notamment le jour de naissance, le sexe de l'enfant, le rang dans la lignée, l'heure de naissance, la gémellité, voire la présentation céphalique ou caudale de l'enfant, l'existence ou non de fausses couches ou de mort-nés auparavant chez la mère.
Sur le plan économique, la situation de Walendu-Bindi est diversifiée.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient le commerce, puis la petite élevage et la pêche.
L'échange s'effectue en monnaie locale, le franc congolais, en dollar américain, ou en shilling ougandais.
Indicateurs de développement humain
. Le peuple Ìndrŭ a également produit une élite intellectuelle qui s’est distinguée dans tous les domaines de la vie nationale et internationale, et particulièrement :
– dans la société civile et les ONG de développement;
– dans les partis politiques;
– dans la gestion publique du pays;
– dans l’église catholique et protestante;
– dans l’enseignement supérieur et universitaire;
– dans les arts; etc.
Depuis l'ouverture de l'axe routier qui part d' Eringeti, en passant par Kainama, Tchabi, Boga, Bukiringi, Aveba, Kagaba, et Nombe jusqu'à Bunia, la progression du nombre de visiteurs bat tous les records dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Entre 1999 à 2016 ; Les conditions de vie dans la région Ìndrǔ se sont détériorées du fait de plusieurs facteurs liés les uns aux autres, par exemple les conditions climatiques difficiles, l'insécurité, la marginalisation, l'illettrisme, la pauvreté du système de santé publique, et le chaumage observée dans plusieurs localités.
Habillement
Dans les zones urbaines, les habitants de Walendu-Bindi portent souvent des vêtements similaires à ceux portés en Occident, et dans les zones rurales, de nombreux agriculteurs portent des jeans coupés comme vêtements de travail.
Traditionnellement, les femmes portent de longues jupes en coton enroulées autour de la taille, associées à des chemises colorées.
Les hommes choisissent fréquemment une chemise et un pantalon en coton, et certains portent des chaussures brodées.
La cuisine dela communauté ethnique Ìndrŭ est typique de l'Afrique centrale et porte des influences européennes.
Les aliments de base comprennent le
foufou, sorgho, le millet, le riz, le maïs, patate douce, les pommes de terre, les haricots, et les ignames.
Les familles plus riches peuvent manger du mouton et du bœuf.
Cependant, dans les villages, la viande est remplacée par du poisson ou des œufs à la coque.
Les ìndrǔ apprécient également les tomates, les carottes, les oignons et les épinards, ainsi que les fraises, les papayes, les mangues et une variété de bananes, ... qu'ils utilisent pour créer des plats salés et sucrés.
Organisation sociale
L’organisation sociale repose sur la famille élargie, à tendance matrilinéaire, mais devenue patrilinéaire.
Environ 80 % de la population vit en zones rurales de la chefferie des W/Bindi qui a une population jeune issue de nombreux clans très diversifiées.
Les traditions et les cultures distinctes y prospèrent.
La polygamie est une pratique courante, en particulier chez les nobles.
Le peuple Ìndrǔ est composé des clans, qui sont différents niveaux de parenté désignés par le terme qui est polysémique en langue ndrǔna, (peuple, tribu et clan).
Plusieurs clans différents cohabitent sur leur étendu tout en conservant leur mode de vie propre qui se traduit par de nombreuses pratiques spécifiques comme les danses, les musiques, l’habitat, l’artisanat et divers arts formant ainsi un patrimoine humain et culturel unique.
Ces derniers sont organisés dans un système féodal décentralisé.
Ainsi chaque ménage est détenteur d'un terrain sur lequel il établit sa résidence et y pratique les cultures nécessaires pour sa subsistance.
Nos sources renseignent que, chaque clan du peuple Ìndrŭ semble avoir traditionnellement été identifié par des signes corporels.
Les guerriers portaient des scarifications sur le visage ainsi que des boucles d'oreilles spécifiques, comme certains sacrificateurs traditionnels du sacerdoce.
Des cicatrices sur la joue gauche ou droite identifiaient les membres du peuple Ìndrŭ et des sous-ethnies.
De nos jours à cause de la mondialisation et du christianisme ces cicatrices et ces signes d'identification ont presque disparu.
La culture
Les Ìndrŭ ont une culture différente de celle des autres tribus de la Rdc en général et celle de tribus de la province del'Ituri en particulier par leurs données linguistiques et leurs croyances.
Depuis plusieurs années, ils utilisent l’art corporel fait de tatouages ainsi que de tresses de cheveux particulières.
L’art graphique se manifestait également dans des objets du quotidien comme les couteaux, flèches, Arc, Lance, les tambours ou les pagaies.
La lutte traditionnelle communément appelée (Lumba) était combat de confrontation favori dans plusieurs villages et était un rituel d’initiation des enfants afin de les préparer à l’âge de la majorité.
C’est ainsi que de nombreux ancêtres n’hésitent pas à comparer la chefferie des Walendu-Bindi à Sparte de la Grèce antique dont les enfants étaient initiés trop tôt à l’art de la guerre, en cas de légitime défense.
Toutefois, on reconnaît dans la culture Ìndrŭ l'existence de la mort, mais on n'accepte souvent que celle qui vient de Dieu.
Dans les cas contraire, s'il y a des doutes sur la mort d'une personne, les ancêtres peuvent être consulter à la demande dela famille du défunt surtout dans certains villages.
Mort et enterrement
Lorsqu'une une personne morte parmi les Ìndrŭ tout les villageois - ses se réunissent dans le composé et faire du feu au milieu pour indiquer que le défunt était le propriétaire de la maison et plus tard placé dans le cercueil au milieu du salon, le corps passerait la nuit et serait emmené sur les terres ancestrales pendant le temps de l'inhumation.
Littérature orale
Dans les milieux ruraux, la civilisation des Ìndrŭ est essentiellement une civilisation de parole, et l'histoire dela société se perçoit mieux à l'intérieur.
Pour ce qui est des traditions orales, leur contribution dans l'historiographie reste assez remarquable.
La transmission orale des traditions et des légendes est très importante chez les ìndrǔ, enseignée auprès des adolescents par les personnes les plus âgées et en particulier les femmes par le moyen de chants, de comptines.
La langue est encore essentiellement orale et transmise par les femmes.
Elles véhiculent l'histoire du peuple, ses exploits, ses rites et ses vertus.
Goût prononcé pour les langues, la poésie, les louanges, les épopées (joutes verbales, d'une littérature.
Dans cette transmission orale des traditions, n'oublions pas de mentionner le rôle important que jouent les griots (historiens).
Les chansons restent l'une des formes d'expression couramment utilisées dans la société.
Des cérémonies rituelles, aux réjouissances populaires en passant par l'invocation du courage ou la gestion du temps mort, le chant intervient toujours.
Mais à toute personne visiteur
Dit - on que, le meilleur moyen de s’immerger dans la culture des ìndrŭ est d’aller passer du temps dans un village.
Explications en 1994 de Mangelé Ezéckias d' heureuse mémoire pour le grand père biologique d' Adirodu Roger
Patrimoine culturel exceptionnel
Les Bindi, qui constituent la plus grande clan dela chefferie, ont une histoire riche et sont connus pour leurs danses, leur musique et leur art traditionnels.
Parmi les autres clans figurent les Kerengebha, les Adabha, les Boloma, les Mukobha, et les Zadhu, chacune ayant ses propres coutumes et traditions.
Leur mode de vie propre se traduit par de nombreuses pratiques spécifiques comme les danses, les musiques, l’habitat, l’artisanat et divers arts formant ainsi un patrimoine humain et culturel unique.
Le processus de production de type domestique obéit à des règles, du partage des terres à la division des tâches et du temps de travail de chaque membre selon l’âge et le sexe.
Sur le plan de la division sociale du travail, l’homme et la femme s’acquittent l’un et l’autre des travaux agricoles mais les tâches ménagères demeurent l’apanage des femmes.
L’ensemble de la force de travail et des ressources dont dispose la famille étendue est mobilisé pour la culture du champ commun ("Alita") à l'époque.
Du point de vue de l’organisation du travail, chez les Ìndrŭ, une grande partie de la semaine (en général quatre ou cinq jours) est réservée au travail sur le champ collectif.
Le reste du temps est réservé au repos et au travail dans les champs de ménage et individuels.
Les produits des champs familiaux servent à nourrir la famille, à payer les frais de premier mariage de chaque homme, à acheter les équipements collectifs et résoudre les autres problèmes collectifs.
Cette économie agricole peu mécanisée, nécessite de nombreux bras.
Le travail des femmes et des enfants est donc très important.
Explications en 1987 de Woyo Ambroise voir la famille régnante de loc Matafu paix à son âme
Convoler en justes noces
En en chefferie de Walendu-Bindi, de nombreux mariages perpétuent les traditions : polygamie, dot, union forcée…
Ainsi, chez le clan Mukobha, Bolomabha, Kerengebha, Adabha, Zadhu, . . .par-exemple ;
On ne peut guère épouser une personne appartenant au clan de son père ou de sa mère.
L’âge légal du mariage a été fixé à 18 ans par le législateur.
Le droit coutumier reste néanmoins prégnant dans la mesure où un tiers des congolaise est marié avant d’avoir atteint la majorité.
Dans les principaux centres urbains, les pratiques mentionnées ci-dessus s’estompent et font fréquemment place aux mœurs occidentales : libre choix de son partenaire, possibilité de divorcer…
Signalons, incidemment, que les Ìndrŭ est une société patrilinéaire, c’est-à-dire que la filiation est fondée sur la seule ascendance paternelle.
D’une façon générale, le droit et la pratique coutumiers refusent à la femme l’égalité en matière de propriété, d’héritage et de mariage.
L’épouse emménage chez son mari, mais n’hérite pas de ses biens.
Explications en 1990 de Mbado Angaika notable hon de W-Bindi paix à son âme
Élevage depuis l'époque colonial
La plupart des Ìndrǔ en milieu rural sont essentiellement d' éleveurs et leur mode de vie est rythmé par les besoins saisonniers d'élevage.
Selon le service vétérinaire de Walendu-Bindi notre source, l'élevage du grand et petit bétail et même de volaille continu à être pratiqué.
Notamment ; les vaches, chèvres, moutons, porcs, chiens, cobayes, poules, canards, dindons, et rarement d'oies, des pigeons sont élevés dans les conditions pas moins bonnes.
La vache tient une grande place, non seulement dans l'alimentation et l'économie des ménages, mais aussi dans les relations sociales et dans la mythologie.
Mais aussi, la colonisation a entraîné une sorte de confusion sur l'économie pastorale.
La vache fut considérée comme un animal de prestige par les Occidentaux puisque chaque famille tentait d'en avoir le plus possible et refusait de s'en séparer comme bêtes à viande, c'est-à-dire d'entrer dans une « économie rationnelle », de marché.
Cependant, depuis un certains temps, celui-ci est bloqué et ralenti par la dévastation causée par la guerre au profit des forces de résistance (rébellion).
ENVIRONNEMENT ET UNE FAUNE VARIÉE
La richesse faunique de la chefferie des Walendu-Bindi est la grande savane verdoyantes ancêtrale, qui abrite de reptiles, d’oiseaux, de mammifères sauvages, les rivières et fonds marins qui regorgent de nombreux animaux aquatiques, sans oublier galeries forestières et prairies, qui constituent l’essentiel de la végétation en chefferie des Walendu-Bindi.
C'est une entité idéale pour les personnes voulant aller à la découverte de la faune sauvage, et les grands espaces, loin des flots touristiques.
Parmi les lieux les plus emblématiques figure l'église catholique dela paroisse Sainte Famille de Gety, construit en pleine centre de Gety-Mission, en localité Nzigo.
La chute nyawu est la plus grande attraction touristique de la chefferie des Walendu-Bindi.
Ses eaux cristallines fascinent et font l’objet de nombreuses légendes contées par les riverains.
Delà on doit aller à Kagaba où histoire de grotte situé sur le mont nyata se raconte.
Avec la civilisation qui s’y est développée, plusieurs millénaires auparavant, a légué à la postérité d' un site archéologiques qui attestent le travail des métaux avant l’ère chrétienne.
Ces chaises composés de blocs de pierre dressés verticalement alimentent les débats entre archéologues et historiens sur les liens entre les premiers occupants de Kagaba.
La zone sud-est est également riche en faune, y compris la nature des paysages escarpés à la beauté rare et unique.
Ces escarpements de pics sculptés par l’érosion depuis des milliers d’années et hauts de plusieurs dizaines de mètres, peuvent hypnotiser surtout les visiteurs.
Les randonneurs peuvent s'aventurer dans ce canyon pour une exploration de plusieurs jours, où les points de vue offrent des panoramas sans fin sur ce paysage sculpté par des millions d'années d'érosion.
Les grimpeurs et les amoureux de la nature sont attirés par ses formes étranges et ses gravures rupestres anciennes.
Les couleurs changent du jaune doré au rouge profond au coucher du soleil, offrant un spectacle visuel qui enchante les photographes et les artistes.
À cause de son originalité, Walendu Bindi est une entité coutumière magique, qui s’est récemment révélé être une formidable destination pour les touristes.
Elle se distingue par sa faune emblématiques et ses réserves fauniques, qui abritent une impressionnante variété d’animaux sauvages dans la partie sud-est et sud-ouest qui sont très riche en mammifères sauvage de toutes tailles et en insectes, dont certaines espèces sont endémiques.
Le meilleur moment pour les observer est pendant la saison sèche.
§ La saison sèche qui va de janvier à février et de juin à Août ; Lorsque les animaux sont concentrés autour de sources d'eau prévisibles.
Et voici les sept grands mammifères emblématiques qui cohabitent en chefferie traditionnelle des Walendu-Bindi.
Ces animaux de grandes importance sont
l’éléphant, le buffle, le gnou, Gazelle, le léopard, zèbre, et la girafe.
L’Éléphant : Vous pouvez aussi découvrir le plus grand animal terrestre au monde.
Avec un poids allant jusqu’à 6 tonnes, l’éléphant d’Afrique est le plus imposant que, l’on peut observer en savane ou en forêt.
Le Buffle : Ces bovidés à la puissante carrure se déplacent en vastes troupeaux dans les zones herbeuses, où ils assouvissent leur soif dans les nombreux points d’eau.
Le Gnou : Les gnous sont des espèces d'antilope ; ils sont herbivores et vivent en troupeaux en Afrique.
Ce sont des mammifères ongulés.
Ils vivent généralement 20 ans et pèsent environ 250 kilogrammes.
Ces derniers sont sédentaires sauf si la nourriture devient insuffisante. Ils effectuent alors des migrations saisonnières importantes.
Le Léopard : C’est le félin le plus secret d’Afrique. Très farouche, il passe la journée à l’ombre, allongé sur une branche, pour ne sortir qu’à la tombée du jour.
Bien qu’assez commun, le léopard fait partie des animaux les plus difficiles à observer.
Antilopes et Gazelles: Les gazelles sont des mammifères, de la famille des bovidés, principalement de la sous-famille des antilopinés, vivant dans les steppes d'Afrique et d'Asie.
Elles sont des petites antilopes élancées, agiles et très rapides à la course.
Les Zèbres: Ces équidés rayés forment de magnifiques tableaux lorsqu’ils se déplacent en groupes à travers les plaines.
Girafes: Toujours élégantes et majestueuses, les girafes se dressent fièrement au-dessus des acacias, se repaissant de leur feuillage inaccessible aux autres herbivores.
On les trouve principalement dans la grande savanes boisée.
Notamment dans les réserves dela chasse communautaire de Kyagudhu Tsombe Musimbé Musege Pkowuma et Nguja.
Ces réserves de chasse présentent une grande diversité de mammifères poissons, amphibiens et reptiles dont certains sont endémiques comme phacochères et serpents.
Hippopotames et Crocodiles: Les cours d’eau, comme le lac Albert et rivière Semliki, sont le théâtre de la vie de ces mammifères semi-aquatiques et de ces reptiles préhistoriques.
Oiseaux
Le touraco géant : souvent considéré comme l’un des plus bels oiseaux d’Afrique...
Son espérance de vie
Le touraco a une espérance de vie de 9 ans environ dans son milieu naturel.
Mais en captivité, il peut vivre jusqu’à 30 ans et parfois même plus.
Le cri du touraco
Le cri du touraco consiste en une série régulière de sons cawr-cawr.
Il a un cri perçant. Un oiseau qui chante incite généralement ceux qui sont à proximité à l’imiter, ce qui provoque souvent une véritable cacophonie.
Le marabout
Oiseau solitaire, il règne en maître sur un territoire d'environ 5 km².
Se nourrissant principalement de poissons, serpents et petits oiseaux.
Les espèces citées ne sont pas exhaustives car notre séjour était bref ce qui ne nous a pas permis d'interviewer tous les chasseurs, piègeurs pêcheurs ou d'observer toutes les espèces capturées.
➤ 🔴 Article des Révues Périodique intitulé !
Les Ìndrŭ constituent un peuple ( de racine lendu), qui mene un mode de vie culturelle diversifiée
Via le Portail de https://adiroduroger-rdc.over-blog.com/ à catégorie de Cyber-Notes de 19 septembre 2023
Ndalya-Rdc ; Plusieurs centaines des personnes ont déjà été sauvées des griffes des ADF dans la province de l’Ituri et du Nord-Kivu, au cours del'opperation ( Shujaa )
👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe des otages congolais libertés par les militaires Fardc, et Updf au village ndalya situé au sud d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
↪️📑Selon les informations en notre possession ; Sous pression, les rébélles du groupe ADF relâchent des civils à Ndalya localité situé dans le sud d'Irumu indique une source del'armée en République démocratique du Congo.
Grâce aux opérations menées conjointement par les deux armées dans cette partie, 94 otages enlevés par ces assaillants depuis près de 6 mois ont été libérés.
Il s’agit d’après le colonel Make Hazukay porte-parole des ces opérations militaires, il s’agit des personnes qui ont profité de la pression militaire pour prendre fuite.
Selon lui, parmi elles figurent 29 femmes.
Des opérations de traque se poursuivent contre les terroristes ADF dans la province de l’Ituri.
Menées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et leur partenaire Ougandais de l’UPDF, ces opérations visent entre autres à endiguer ce mouvement terroristes y compris ses supplétifs qui sèment terreur et désolation au sein de la population civile.
Ces opérations qui font un succès dans le territoire de Beni, spécialement dans le secteur de Rwenzori et la chefferie de Bashu, ont tourné leur jalon vers le territoire d’Irumu où l’ennemi fait des représailles agissant contre les pertes subies à Rwenzori et Bashu.
« 94 compatriotes dont 29 femmes, kidnappés depuis près de 6 mois par les Adf-MTM se sont échappés des griffes des terroristes à Ndalia ( Route Luna – Komanda), suite aux pressions des forces de la coalition FARDC-UPDF.
Ils sont ressortissants de Kisangani, Bunia, Beni, Butembo , etc… », a-t-il précisé.
Pour une paix durable dans la région de Beni-Rdc, les casques bleus dela Monusco sont là jour et nuit
GÉNÉRAL ENOCK NTONYA : « NOUS FAISONS BEAUCOUP, CHAQUE JOUR, POUR LE RETOUR DE LA PAIX DANS L’EST DE LA RDC »
Le général Enock Ntonya, commandant sortant de la Brigade d’intervention de la MONUSCO (FIB), a fait cette déclaration vendredi 8 septembre 2023, quelques minutes avant de quitter Beni pour Goma d’où il s'est envolé pour son pays, le Malawi.
L’officier estime que la plupart des actions de la Brigade d’intervention de la MONUSCO ne sont pas portées à la connaissance du public et ne peuvent pas l’être. « Nous avons à notre actif énormément de réalisations. Nos troupes ne dorment pas.
Au moment où je vous parle, nos troupes sont en opération dans la province de l’Ituri et, cela, depuis trois voire quatre semaines.
« Contrairement à ce que certains pensent, nous faisons beaucoup, chaque jour, et même en dehors de la région de Beni, pour le retour de la paix dans l’est de la RDC ».
Elles y sont pour traquer les groupes armés. Cela, la population ne le sait pas, si on ne le lui dit pas. Or, dans notre métier, tout ne peut être dit, pour ne pas favoriser l’ennemi », a-t-il expliqué.
Actions quotidiennes, avec ou sans les FARDC et la population
Le général Enock Ntonya salue également la collaboration dont il a bénéficié de la part de l’armée congolaise et des populations locales durant son mandat à la tête de la FIB.
Pour lui, sans cette collaboration, il serait difficile voire impossible de gagner la guerre contre les groupes armés qui écument la région.
« Nous avons réalisé beaucoup d’activités et d’opérations conjointement avec les FARDC, mais aussi avec les communautés locales.
Nous avions planifié plusieurs opérations d’attaque contre les rebelles des ADF, pas seulement dans le territoire de Beni, mais aussi dans la province de l’Ituri.
Nous avons beaucoup fait pour faire avancer la cause de la paix dans cette région, et cela n’a été possible que grâce à la bonne coordination et la bonne coopération avec les FARDC ainsi qu'avec la population locale », a-t-il souligné.
Faire confiance aux forces de défense et de sécurité.
S’il dit comprendre les critiques de certains face à l’activisme des groupes armés, le général Ntonya demande à la population de ne pas se résigner. Et, surtout, de renforcer sa collaboration avec les forces de sécurité et la MONUSCO.
Tout en décourageant toute collaboration avec l‘ennemi, il invite la population à faire remonter les alertes en temps réel. « Mon message à la population, c’est de leur demander de nous faire confiance et de nous accompagner en nous donnant la vraie information.
Parfois, les ADF font incursion dans des villages un peu éloignés et nous n’avons pas l’information.
Mais, si la population voit un mouvement suspect de ces gens et nous alerte, notre réaction rapide est possible. Nous devons nous soutenir mutuellement », a-t-il rappelé.
Et d’ajouter : « Donnez-nous l’appui que nous voulons et nous vous défendrons mieux.
Je crois que si nous continuions à travailler en étroite collaboration : communautés, chefs, autorités, FARDC, MONUSCO, tout sera facile, car l’information c’est le pouvoir. Donnez-nous la vraie information et non des informations erronées pour nous permettre de planifier des opérations afin de neutraliser ces groupes armés ».
Le général malawite quitte la RDC après 14 mois à la tête de la Brigade d’intervention de la MONUSCO. En attendant son remplacement, le commandement de la FIB sera assuré par son adjoint, le colonel sud-africain Johannes Kwena Moraka.
La FIB est constituée de troupes de cinq pays - Afrique du Sud, Tanzanie, Malawi, Kenya et Népal - qui assurent, de manière tournante, son commandement pendant douze mois d'affilée.
Le monde doit promouvoir la paix selon Antonio Guterres
La paix est notre tâche fondamentale - António Guterres le G.E des Nations Unies !
Paix et sécurité
Le Secrétaire général a souligné l’interdépendance de la paix avec le bien-être de l’humanité et de l’environnement, et l’a décrite comme le moyen de relever des défis allant de la pauvreté et des inégalités à la perte de biodiversité.
Aujourd’hui, « la paix est attaquée » dans les communautés, les pays et les régions, a déclaré mercredi le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, soulignant la nécessité d’une solidarité mondiale et d’une confiance mutuelle.
« Renouvelons notre engagement en faveur d’un monde où la paix et la sécurité sont une réalité pour tous », a-t-il dit.
Le chef de l'ONU a lancé cet appel lors d’une cérémonie commémorant la Journée internationale de la paix, célébrée chaque année le 21 septembre.
« Pour les peuples comme pour la planète, nous pouvons – et nous devons – faire pression pour la paix », a déclaré M. Guterres.
La promotion de la paix, a-t-il poursuivi, englobe non seulement la prévention des conflits, mais aussi la lutte contre la discrimination, le soutien au développement durable et l’élargissement des opportunités pour les femmes et les filles.
Cela signifie également accélérer la lutte contre le changement climatique, mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles et adopter les énergies renouvelables.
« Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de solidarité mondiale, d’action collective, d’engagement et de confiance mutuelle. Engageons-nous tous à participer à cet effort pour la paix », a-t-il dit.
Les deux faces d’une même pièce
Dennis Francis, Président de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a également pris la parole, réitérant l’importance de la paix pour le développement durable.
« Nous savons que le développement durable – et la paix durable – sont les deux faces d’une même pièce, l’un ne peut être réalisé sans l’autre », a-t-il déclaré.
Avant le débat général annuel de la semaine prochaine, M. Francis a exhorté le monde entier à renouveler son engagement en faveur des objectifs de développement durable (ODD).
Ruzinga-Rdc ; Trois morts dont deux éléments de FRPI, et un enseignant ont trouvés la mort dans la chefferrie de Walendu-Bindi
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Ruzinga l'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé dans le térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
📑↪️En térritoire d'Irumu province del'ituri, l'Information à provenance de ruzinga mdogo/kanyangabi situé dans le groupement autoproclamé de Mbala nous parle de ce que, dans la soirée de dimanche un garçon qui est troublé par mauvais ésprit de frimason qu'il est allé chercher a tué 2 éléments de FRPI par l'arme qu'il a récupéré dela main de ces éléments d'FRPI qui était venu pour calmer ce gar qui dérangeait fort sa famille.
Notre source qui nous livre cette information révèle que, comme ces éléments du groupe FRPI étaient venu suite à l'appel de grand frère de ce gar qui ambruillait fort la famille, vu 2 de leurs amis ont perdu la vie, ces FRPI avaient jugé bon de tuer le grand frère de ce gar car c'est lui qui était parti les appeler pour intervenir et si ce n'était pas son appel, leurs amis ne pourrons pas mourir.
La même source ajoute que, le lundi 11 septembre 2023 le grand frère de ce gara été tué par les éléments de FRPI.
Selon les informations en notre possession, la victime était un enseignant du primaire aveluma du nom de maître DUBATSO donc un monsieur qui a seulement un œil. Il était habitant de la localité Ruzinga.
Aussi ce garçon qui avait commencé le premier à tuer 2 éléments FRPI était tiré aussi par balle et était dépêché à l'hôpital.
Mais les FRPI en colère voulaient à ce qu'ils puissent aller tué ce garçon aussi de l'hôpital.
Vraiment suite à cet effet, beaucoup des bien dela population se trouvent au lieu de drame sont pillé par FRPI.
Nous ne savons pas où est arrivé la suite car je ne suis pas sur place sur le lieu.
Dans le nord-est de la République démocratique du Congo, la FRPI, Force de résistance patriotique de l'Ituri, y a remplacé l'Etat et l'armée depuis l'échec de son désarmement fin 2020.
Pour s'y rendre, il faut quitter la capitale provinciale, Bunia, et prendre plein sud une piste de sable jaune et de rocailles qui serpente entre les collines.
Après trente kilomètres et quatre péages illégaux tenus par des soldats congolais, des chambres à air tendues entre deux piquets marquent l'entrée de la zone sous contrôle de la FRPI. Un jeune homme en habits civils, Kalachnikov au pied, ouvre la barrière. On pénètre dans la chefferie de Walendu Bindi.
Depuis fin 2020, par vagues successives, des déplacés par milliers arrivent dans cette collectivité large d'une cinquantaine de km, venant chercher la protection, même relative, des miliciens de la FRPI.
Ils ont fui les massacres perpétrés dans les chefferies voisines de Boga et Tchabi par les ADF (Forces démocratiques alliées), groupe armé qui a prêté serment d'allégeance à l'organisation Etat islamique, et leurs alliés issus de la communauté Hutu installée dans la zone.
La FRPI est une milice de plus d'un millier d'hommes, créée à la fin des années 90 pour "chasser l'armée ougandaise qui envahissait l'Ituri", explique le "colonel" Munobi, porte-parole du mouvement, en marge d'une cérémonie d'inauguration d'école.
En février 2020, la FRPI signait un accord de démobilisation avec l'Etat mais sept mois plus tard, à la suite de provocations réciproques, le processus capotait.
↪️Du point de vue démographique, localité Ruzinga est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger.
Ce dernier pense que, la population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens del'église C. E, et catholique.
On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.
La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.
Pour une petite histoire
En addition en rapport avec la population, nous avons :
· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda. Leur origine remonte aux migrations des lendu lors de leur déplacement à partir du bassin dela rivière Akobo se trouva au Soudan du Sud vers le XVème siècle.
Souvent, ils vivent de l'agriculture, pêche, chasse, et d'elèvage.
Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.
Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.
Aveluma ; L'une des localités à l'histoire longue et riche dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Aveluma : L'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisée en Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
Dans cette section, nous présentons la localité d'Aveluma qui reste notre champs d'investigation ; c'est elle le cadre spécial de notre enquête.
Notre intérêt a porté sur ce sujet à travers plusieurs motivations :
Dans le temps ; ce sujet de recherche vise à analyser la situation des .
Nos recherches de terrain ont été effectuées pendant la période allant de 2007 à 2015.
La méthode d'enquête type MARP (Méthode Accélérée de Recherche Participative):
Grace à laquelle nous avons eu une présence plus ou moins attentive, un contact direct avec le sujet et le milieu concret de notre recherche.
Lorsque nous parlons d'une localité d'Aveluma ; L'enquête participative a précédé les autres méthodes dans la collecte des données générales sur la situation dela localité d'Aveluma en générale, et à Burumba en particulier.
Les enquêtés se sentaient partie prenante à la recherche, car ils ont trouvé un cadre approprié pour canaliser ses desideratas.
La méthode historique :
La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.
Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur la localité d'Aveluma sans pour autant interroger son histoire.
Techniques utilisées.
Ces sont des outils auxquels la méthode fait recours pour l'aboutissement de la recherche. Pour rendre nos méthodes opérationnelles, nous avons utilisé les techniques ci - dessous :
L'observation libre non dirigée.
Comme outil de la méthode d'enquête, rien ne peut remplacer le contact direct de l'enquêteur avec son terrain d'investigation.
Cette technique nous a facilité la récolte des données psycho sociales, les connaissances, les pratiques et traitements réservés aux habitants qui par le reste de la communauté.
Interview
Tout au long du cheminement et de l'élaboration du présent travail et au cours des diverses descentes effectuées sur le terrain ; nous nous entretenions avec différentes catégories des personnes concernées par notre travail.
Ainsi donc, nous nous sommes entretenus avec les différentes autorités politico administratives et coutumières d'Aveluma, les membres de la communauté dans leurs villages respectifs et quelques responsables d'organisations non gouvernementales accompagnant.
Le questionnaire d'enquête.
Constitué par une série des questions auxquelles les interrogés devraient répondre ; il nous a permis de collecter les informations utiles auprès des villages enquêtés.
Aperçu historique dela localité aveluma situé justement dans la partie ouest milieu Ìndru, au périphérie du Mont-Hoyo, et Homa.
L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, et réalités politiques, aux diversités d'ordre Socio-culturel.
Aveluma et Eléments géographiques.
a. Limites administratives
D'après certains notables du groupement Boloma contacté pour la cause, ont fait savoir que, localité Aveluma est limité ;
- Àl'Est par : localité Kelenzi
- Au Nord par : localité Bizo, et Barayi.
- À l'Ouest par ; La rivière Loya, et Mont Hoyo
- Au sud par ; Le village Oyina et djoko situé à proximité dela sous localité Mataratara-Burumba.
Le coordonnées 1° 15′ 00″ nord, 30° 01′ 00″ est
Altitude 1 643 m.
Latitude : 1,25° ou 1° 15' nord
Longitude : 30,0167° ou 30° 1' est
Altitude : 1491 mètres (4892 pieds)
Geo Names ID : 220157
La configuration géographique d'Aveluma, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat équatorial de montagne qui lui confère un caractère tempéré.
En tenant compte de cette position en latitude, village Aveluma se situe dans la zone tropical.
Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.
🇨🇩✍Le sol, végétation et hydrographie
La région présente :
Un sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.
Son relief est dominé par des plateux et collines d'une altitude variant entre 1491 et 1600m.
Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées (cuvettes), ruisseaux et rivières.
Le Réseau hydrographique se réduit à deux cours d'eau dont <<Loya>> et « Atolo » qui prend sa source dans une petite montagne connus sous le nom de Mapkungulu, localisé au village Yorowa-Kelenzi.
Les montagnes autour d'Aveluma hébergent des vallées baignées par des rivières et ruisseaux appartenant au bassin du fleuve Congo. C'est une contrée riche en eau.
Le sol est argilo-sabloneux avec prédominance d'argile. Sa capacité de rétention d'eau le prédispose aux cultures maraîchères.
La brousse récupère certaines étendues couvertes jadis par la forêt détruite par l'homme à la recherche des terres cultivables avec l'agriculture sur brûlis et sur un sol apparemment productif situé aux versants des montagnes.
Ces flancs sont érodés et restent moins productifs.
Toutefois, ils sont favorables à l'agroforesterie et au reboisement pour pallier aux problèmes de l'érosion, de l'énergie, ... Les flancs et les sommets des montagnes, collines et plateaux sont constitués des roches et des graviers (carrières des pierres) pour la construction des maisons d'habitations.
Par contre la cuvette est marecagieuse en certains endroits, une végétale et le limon moins fertiles provenant des montagnes, d'une part.
Cette pauvreté du sol explique la faible productivité en produits vivriers dans le milieu.
D'autre part, la cuvette regorge à d'autres endroits de l'argile servant de matière première dans la construction et l'industrie artisanale.
🇨🇩✍Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :
Inyyá, Bosina, Mulawú, Pkowuma, qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers le Nord, Sud, et àl'Ouest du village.
Etant situé entièrement dans la zone sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches.
Le climat est essentiellement déterminé par la situation géographique par rapport à l'équateur.
Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.
Le régime des vents sur cette zone est fort régulier. on assiste généralement à deux catégories principales sur cette cote à savoir :
- Le vent qui prend la direction Est-ouest ;
- Le vent qui souffle du Nord au Sud
Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.
Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.
On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.
🇨🇩✍Points de repère Mont Homa, et le site du Mont Hoyo. Montagne localiser à 22 km dans la partie l'ouest du village, exactement à proximité d'un lieu en face d'Eboyo.
Une autre montagne qui se trouve dans la même zone de l'autre conté dela route N° 4 , couvrant intermittent, à 14 km de Homa, vers l'ouest.
En partant dans l'axe routier Aveba-Mukato-Komanda ; Village Aveluma est localisé àl'aide de GPS et GOOGLE-MAPS, dans la région d'une crête Ouest où se trouve le bassin du fleuve congo dont, les eaux sont collectées part Atolo le ruisseau qui prend principalement sa source dans Mapkungulu, une montagne de Kelenzi localité voisine d'Aveluma, avec elle, toutes les émergences et les fuites possibles et disponibles dans le talweg de son lit, sont collectées jusqu'à attendre rivièere Loya, Ituri, et Lindi, qui les acheminent, dans les eaux du fleuve Congo.
🇨🇩✍Accessibilité ;
Selon le constan fait par notre rédaction, localité Aveluma 5 voies accès terrestre.
Cependant, on peut accéder dans ce village via route-Gety-Kamatsi à l'Est, également part l'axe Nyankunde-Kamatsi au Nord, et à l'Ouest, par le tronçon Komanda vers Mont-Hoyo en passant part rivières Loya, Lowulowu, et Angumé, dont le passage est possible pour tout le monde, même dans quelques villages voisins.
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :
🇨🇩➡- Axe Mapanzu-Bukiringi ;
🇨🇩➡- Axe Bosina-Alumbu ;
🇨🇩➡- Axe Mbaku-Matafu ;
🇨🇩➡- Axe Atelé-Soyo ;
🇨🇩➡- Axe Tchey-Mulongo ;
Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.
À partir de Gety chef-lieu dela colléctivité de Walendu-Bindi, le village se trouve à 25.4 km, vers l'ouest, en passant part Kengeku et Badjanga, 10.3 km de Aveba, et 79.5km au sud-ouest de Bunia chef-lieu dela province, en bordure delà forêt del'Ituri.
Pour un petite histoire
Toute l'étendu de Burumba n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.
Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.
Localité dispose également une étendu des savanes herbeuse arbustive qui conduit à la réussite de l’élevage des bovins et l'agriculture, qui restent les principales activités du secteur primaire dans l'économie de ce lieu.
Par contre, l'élevage moderne communément appelé élevage organisé, amélioré, ne fait pas preuve des grandes performances par rapport au secteur traditionnel.
Le sol est argilo-sablonneux, c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction.
Il est constitué des zones forestières quelques fois à l’Ouest.
Dans ce village, les langues naturel et contruite utilisées sont le Ndruna langue locale pour toute communauté entière, mais difficile à comprendre par les expatriés où étrangers.
Leurs voisins de Kelenzi, et Bizou, partagent en commun les dialectes et langues de communication suivant l'aire géographique donnée.
Le swahili langue national et le français comme langue officiel
La correspondance des missionnaires susmentionnés renseigne également que, la population de Aveluma parlait déjà swahili au xixe siècle.
En effet, l'islam imposé par les Arabes et des esclavagistes arabisés s’infiltra dans la région de Kibali-Ituri, vers 1870, ce qui pourrait expliquer en partie l'usage du swahili en tant que langue véhiculaire de l'époque, sachant que le swahili tire de la langue arabe une bonne partie de son vocabulaire.
L'ancien chef de la région qui precède l'époque colonial étant ;
🇨🇩SEMBE
🇨🇩TIMOWO
🇨🇩ABALI
🇨🇩ABADHU
À l'instance supérieure du village tout entier, les affaires sont conduites par le Kapita donc, chef de Localité.
Son pouvoir est temporel.
Les insignes royaux suivant la tradition
Dépuis l'époque pré-colonial, le chef traditionnel ne possède qu'un nombre très limité d'insignes royaux dont le plus important sont, 12 bagues, une lance sculptée, un tambour royal spécial qui est l'insigne particulier de son commandement.
Toponymie
Village Aveluma doit son nom à Oveniluma, un chef coutumier très influent qui administra cette agglomération avant et après l'arrivée des Blancs.
Par la tradition orale, il nous est parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des autochtones. « Aveluma », lui répondirent-ils.
Mais dans ses notes, le Belge retien « Aveluma » et ce fut dès lors le nom donné à ce village.
La sacralisation de toute parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans plusieurs domaines.
La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté tout entière.
Le village saura sans aucun doute vous offrir une expérience authentique et typique en vous permettant de prendre part aux différentes activités quotidiennes des villageois ou en participant à ses nombreuses activités offertes telles que des soirées de contes et danses traditionnelles, la visibilité d'eucalyptus à quelques mètres del'EP Aveluma, la visite d'un parc animaliers, pkowuma, et des villages voisins.
La région se caractérise par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé, en petits villages, et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles ou cases.
Avec l'évolution de la situation administrative, nous tenons à préciser que, l'étendu de Burumba compte quelques localités et sous localités dont nous avons ;
*Burumba bizo
*Burumba aveluma
*Burumba mbosina
*Burumba kelenzi
*Burumba mukatu
*Burumba mataratara
*Burumba anyatsi
Ces derniers sont d'environ 10 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.
Les habitants et les autres groupes partagent plusieurs traits communs notamment : les traits culturels, économiques et politiques. Néanmoins sur le plan culturel, les habitants de la localité Kelenzi sont fiers d'être considérés comme les premiers occupants dela zone de Burumba.
Les groupes électrogènes et les panneaux solaires sont de nouvelles formes d’énergies qui prennent l’élan d’utilisation dans ce territoire.
Les normes de construction des cases font que l’électricité hydroélectrique n’est pas appropriée pour leurs desservir afin d’éviter divers dangers liés à cette forme d’énergie.
DEMOGRAPHIE
Le milieu de Aveluma est habité par une population d'environ 450 habitants (2007) ; une population essentiellement de la tribu Indru-Ngiti, communément appelé «Indru-Ngiti».
La famille régnante est issue du clan de Nzotodhu, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Abadhu, et Sembedhu.
Du point de vue démographique, localité Aveluma est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger le fils digne de cette contrée.
La population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens protestants del'église Anglicane.
On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.
La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.
Pour une petite histoire
En addition en rapport avec la population, nous avons :
· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda. Leur origine remonte aux migrations des lendu lors de leur déplacement à partir du bassin dela rivière Akobo se trouva au Soudan du Sud vers le XVème siècle.
Souvent, ils vivent de l'agriculture, de la pèche, de la chasse, et d'levage.
Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.
Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.
Eléments sociaux.
· Le standard de vie et les indicateurs sociaux sont en dessous du seuil de viabilité.
Exemples :
- 17% de taux de desserte en eau potable, et moins encore en électricité ;
- Accès très réduit aux soins médicaux ;
- 45,4% de taux de malnutrition chronique ;
- Espérance de vie : 43,7
Nous constatons que les chiffres fournis ne représentent que la moitié de la population, suite aux manques de recensement depuis 1992, voici 17ans à cause des guerres qui se sont succédé à partir de 1911.
PROBLÉMATIQUES
Nous pouvons résumer à deux les problèmes qui accablent les habitants dela localité Aveluma ces jours :
· L'accès difficile aux services sociaux de base : enseignements universitaires, et le moyen de communication, en téléphonie mobile, etc.,
· Et la discrimination raciale dans certains coins de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Situation sociale
Dans le passé l'immigration par contre, a accusé un taux très élevé à cause de l'instabilité orchestré par les miliciens se trouvant à tchey et aux périphéries du village.
L’égalité entre les membres semble être soutenue par deux principes.
Le premier principe est celui de l’égalité mentale restrictive qui, tout en reconnaissant à l’aîné plus de force vitale et la possession de plus de connaissances que le puîné, repose sur la croyance que tous les individus sont semblables et possèdent les mêmes capacités mentales et que celles-ci se développent au fur et à mesure que l’individu avance en âge.
Ce principe semble vouloir rechercher l’équilibre entre les moins doués et les plus doués en préconisant en quelque sorte la modération à ces derniers.
Aussi, l’individu se résigne-t-il à vouloir dépasser en sagesse ses semblables, à prendre des initiatives, à se lancer en aventure dans un domaine encore inexploré ou à s’engager dans des activités compétitives avec les autres.
Le second principe est celui de la possession égale qui fait voir à l’individu qu’il n’est pas bon de vouloir dépasser en biens ou en richesses ses semblables.
Ceci expliquerait l’absence de la concurrence dans la recherche des richesses et justifie la nécessité de distribuer, de partager pour ne pas attirer sur soi les influences maléfiques des autres.
La considération individuelle, prise ici non pas dans le sens de la valorisation de l’individu par rapport à la collectivité, mais en tant que valeur permettant à l’individu d’apprécier ses capacités et de reconnaître ses limites et donc de savoir apprécier aussi celles des autres, serait d’un secours appréciable à une meilleure structuration du moi, de l’intériorité.
Ceci favoriserait l’interdépendance entre les membres de la communauté et permettrait l’établissement d’un équilibre social qui pousse ceux-ci à la modération et au respect mutuel.
Apres traitements des informations et données en notre possession, il ressort ceci ;
🇨🇩➡La population est majoritairement rurale.
On vit selon le rythme du soleil : on se lève avec le soleil et on retourne au village à la tombée de la nuit ou le soir. On danse sous la lune ou on se raconte des contes ou les évènements du jour autour d'un feu de bois.
En observant la population d'Aveluma , l'on peut dire que près de 90 % d'entre elle s'occupe de l'agriculture à petite échelle et de l'élevage suite à la fertilité du sol qui produit des cultures diverses tant vivrières qu'industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance alimentaire, mais également de dégager un excédant commercialisé à l'intérieur et en dehors de village.
Dans le secteur traditionnel, l'élevage est pratiqué par les paysans agriculteurs - éleveurs ayant individuellement un nombre très réduit des têtes de bétail constitué généralement des animaux de race locale.
N'étant pas seulement pour la consommation, cet élevage génère des revenus permettant de payer les frais scolaires, les soins médicaux, les habits pour les membres de la famille, ...
Raison pour la quelle le régime alimentaire des habitants est essentiellement végétarien, qui provient des maniocs, courges, céréales, l'huile de palme et de légumineuse.
La consommation des viandes sauvages est très frénquent, parraport àl'absorbation des poissons du Lac-Albert faible.
La plupart des ménages ont un seul repas par jour.
Aussi, 44% de ménages ne disposent pas de réserves alimentaires, et cette proportion est de 56% dans les centres urbains...
Il s'agit notamment de l'insuffisance de moyens financiers, de l'incapacité à trouver des intrants agricoles et d'appuis techniques, l'accès difficile à l'eau potable, le mauvais état des routes....
Les données statiques en terme de revenu monétaire, bien qu'étant pauvre, montrent clairement une évolution critique du revenu par habitant qui a régressé de plus de 16,5% en terme réel entre 1995 et 2007, soit une baisse d'environ 1,4% chaque année sur cette période, alors que dans le même temps, la population croît chaque année à un rythme d'au moins de 2,8%.
Dans ce térritoire , on pratique l'élevage du gros et du petit bétail ainsi que de la volaille.
Dans l'intérieur l'artisanat semble être l'apanage des paysans à revenu faible.
Mais paraît encourageant et promettant en villes car si nous prenons par exemple la construction d'une maison, à part les maçons, il y a une grande partie de la population qui en bénéficie,...
Ces différentes initiatives prouvent que la population du milieu qui appartient essentiellement à l'ethnie Indru, pouvait évoluer vers une industrialisation n'eussent été certaines contraintes : financières, sécuritaires,...
Infrastructures sociales de base.
Aspect social
Dans le domaine de l'éducation, les frais de scolarisation sont accessibles à la majorité des parents étant donné que depuis un certain temps, en République Démocratique du Congo, les parents s'occupent eux - mêmes de la paie des enseignants et même de la construction des écoles dans l'intérêt de la formation de leurs enfants.
Ce qui entraîne des enfants vulnérables à encadrer malgré l'existence d'un grand nombre d'écoles.
La solidarité doit être prise ici en tant que notion comportant des devoirs réciproques entre les membres et qui donnait droit par exemple à la nourriture gratuite, à un gîte, à une aide désintéressée, à une protection spontanée ou qui obligeait au travail en commun, au partage des peines ou de la joie par la communauté, etc.
Le voyageur ou l’étranger n’avait pas besoin de s’encombrer de charges inutiles : à chaque village où il se présentait il était l’hôtel du chef et recevait ainsi gracieusement l’aide des autres (nourriture, gîte, protection, etc.)...
Les vieillards, les malades (y compris les malades mentaux), les handicapés physiques, les aveugles, les veuves et les orphelins n’étaient jamais abandonnés à eux-mêmes ni réduits à la mendicité comme aujourd’hui.
Sur le plan sanitaire ; Aveluma dispose un poste de santé établissement sanitaires implaté justement à Kamatsi-Bilima, mais le moin equipés pour la lutte contre les différentes maladies qui peuvent réduire la durée de la vie humaine.
Mais d'ici et là, on observe un faible accès aux services sociaux de base.
De fançon irirrégulière ; L'impossibilité d'aller voir un médecin ou de se faire soigner constitue l'une des perceptions les plus marquantes de la pauvreté.
C'est ainsi qu'on observe, surtout dans les milieux ruraux, à une prédominance de l'autonomisation et un recours effréné à la médecine traditionnelle.
On note donc une surmortalité des enfants du milieu rural, notamment à cause de la faible alphabétisation des mères et de la pauvreté.
Tout ceci n'est que le résultat des multiples difficultés auxquelles le secteur de la santé doit faire face dans le pays dont entre autres, la carence majeur en personnel soignant, en équipement, en médicaments et en moyens de fonctionnement.
*La Zs de gety dispose à son tour un hgr en dur et à bon état dont l’année d’acquisition n’est pas connue avec une capacité d’accueil de 45 lits; 16 centres de santé dont 9 en dur et 5 d’entre eux à l’état critique et nécessite la réhabilitation.
Les 7 autres sont en pisé et tous sont à reconstruire et sont confessionnels.
Cette Zs se retrouve dans une zone d’insécurité permanente. L’hgr est confessionnel, et deux parmi les Cs sont publics.
La distance moyenne entre les structures de santé et les ménages est de 7km. Les services organisés dans cette Zs sont : la médecine interne et la gynécologie, et la chirurgie.
Cette Zs dispose de 5 médecins et de 105 infirmiers. Pas de service spécialisé dans la Zs.
Les soins de routine coûtent moins chère sauf que les populations déplacées ne sont pas à mesure de payer les frais de soins.
La Zs s’approvisionne de fois en médicaments sur le marché local de la ville ; actuellement le cadmebu est à pleine construction de son dépôt pharmaceutique dans la ville de Bunia où toutes les Zs sont désormais exigées de s’approvisionner dans cette structure proche des zones de santé du territoire d’Irumu.
La plus part des Cs de cette Zs n’a pas des marmites de stérilisation ni des microscopes pour leurs laboratoires.
Il est également à noter que 8/16 Cs ont été pillés lors des affrontements entre la frdc et la frpi.
La Zs n’a pas de personnel spécialisé mais le staff msf suisse et medair l’appuient par la formation de personnel médical.
La zone a des difficultés d’organiser les références surtout dans les aires de santé de bukiringi, olongba, aveba, maga et bilima suite à l’insécurité mais aussi de mauvais état de la route.
Cependant, l'eau reste encore un sérieux problème dans certains coins de Walendu-Bindi.
Actuellement, ce sont les ONG, les comités locaux de développement et les confessions religieuses qui s'investissent dans les projets d'adduction d'eau potable, d'aménagement et de réhabilitation des sources d'eau potable.
Trois cents soixante six villages ont accès à l’eau potable dans ce territoire.
Source : Enquêtes Caid par chefferie ; Village assainis, Unicef, Service d’énergie.
En térritoire d'Irumu, quelques ménages sont desservis à l’ordre de 21% en eau potable soit 54915 ménages.
Le reste des ménages utilisent soit les eaux de rivière, soit des sources inappropriées, soit traitent de leurs manières les eaux disponibles afin de les purifiées avant la consommation.
Les ménages ont accès à l’eau potable pendant une durée de 12 heures de la journée et desservis pendant huit heures de la journée c.à.d. quatre heures dans la mâtiné et quatre autres heures la soirée, l’horaire prévu par la communauté pour la gestion des points d’eau.
La distance moyenne pour atteindre le point d’eau est de 0.3km avec un temps moyen de quinze munites pour atteindre un point d’eau.
Aveluma Point des passages touristique
Localite Aveluma revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique.
Les Belges firent de ce lieu un carrefour touristique un phénomène lié au voyage, aux loisirs, à la visite de nouveaux espaces, à la découverte de nouvelles cultures, etc...tourné vers une Reseve du Mont-Hoyo, en allant vers Komanda.
Après année 1990, les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.
La population trouve l'apport du site Homa et Hoyo insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où ce lieu touristique n'intervient pas au niveau de chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.
Les routes de desserte agricole se dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Aveba et Kengelu devint un véritable cauchemar pour les usagers.
La crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea village de Aveluma dans une situation économique désastreuse et phénomène FRPI.
Face à cette situation, ainsi, le glissement des populations vers les contrées le mieu peuplées, à été observés.
Après nos enquêtes, sur place, les conflits fonciers ne sont pas fréquents contrairement à ce qui se passe dans d'autres territoires.
Sur le plan économique, la situation de Aveluma est diversifiée.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient la chance, la petite la pêche et l'élevage.
En plus de l'activité agricole, les peuples du territoire d'Irumu en général et du groupement dene Boloma particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.
La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.
En général, l'élevage dans ce village, est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... .
Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage.
Dans le domaine dela chasse, il ya Pkowuma une réserve forestière communautaires de tout Rumbabha. Donc c'est pour les gens de Burumba qui occupent localité Aveluma, Kelenzi, et Bizo.
Le braconnage dans ce territoire est fréquent et l’éspèce la plus visée est l’éléphants à cause de l’ivoire.
D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois, recherchent des nouvelles terres agricole ;....
Cela justifie que nos aires protégées del'Ituri, subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc.
Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas
L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.
Ses feuilles vertes sont consommées sous forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui constituent l'alimentation de base pour la population paysanne.
Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires et des semences non améliorées.
La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposes.
Les champs paysans souvent installées sur des pentes, ne connaissent ni protection contre l'érosion, ni la fertilisation des sols.
La jachère, comme système de régénération des sols, s'impose à l'épuisement du sol.
Ainsi, tout accroissement de la production suppose une extension des superficies emblavées, pourtant devenues de plus en plus rares avec l'accroissement démographique.
L'agriculture « traditionnelle » dans la région est restée au stade primitif. Elle est extensive et vivrière. Elle sert à nourrir les populations qui la pratiquent et n'est que très peu commerciale (seulement localement).
Elle est destinée à l'autoconsommation par les paysans de leur la production ou par les populations locales et a pour but l'autosuffisance alimentaire de ces agriculteurs.
Le travail exclusivement manuel se fait à la houe ou à la machette. La houe est l'outil par excellence le plus commun à tous les cultivateurs sans exception aucune.
L'agriculture familiale, pratiquée par tous les ménage agricoles est un système d'économie domestique caractérisée par la prédominance de l'autosubsistance.
L'expansion agricole est subordonnée à celle des actifs, seule force de production, et d'espace cultivées. La possession d'espaces ou champs de culture est élément centrale de survie des familles.
La mise en place de la culture
Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.
Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes.
Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année.
Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant.
Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.
Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur.
Exploitation Forestière
La forêt équatoriale couvre la majeure partie de l'étendue nationale. En Ituri, elle occupe tout le territoire de Mambasa, l'Ouest et le Sud-Ouest de territoire d'Irumu et l'Ouest du territoire de Djugu.
Le tronçon routier d'une importance vitale reliant la chefferie de Wakendu-Bindi à Kisangani devint impraticable, et très dangereux car non entretenu et occupé par endroits par des coupeurs de route, des miliciens FRPI venant de certains villages de Walendu-Bondi et delà Collectivité d'Andisoma.
Sur place à Mukato ; Son exploitation a toujours été l'apanage des commerçants locaux.
D'après les témoignages recueillis au près des riverains à Heru village voisin de Mukato d'après notre observation dirigée effectuée sur terrain, nous avons réuni des données telles qu'après leur analyse et traitement, notre constat se résume aux points suivants:
Ceux-ci ont installé des scieries ça et là dans la forêt et vendent les bois de toute sorte soit sur place soit dans leurs dépôts au village ou encore à Bunia (centre urbain).
Quelques activités d'un commerce informel des usagers del'axe routier Aveluma-Komanda dépendent beaucoup plus du pouvoir d'achat des clients.
Les activités sont réalisées dans un environnement physique peu propice à la conservation de produit.
Les infrastructures de transport ne favorisent pas une évacuation rapide à cause des mauvais états des routes de désertes agricoles (RDA).
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.
C'est essentiellement l'explication de la multiplication de nombre d'intermédiaires pour les produits périssables. Il n'y a donc pas de véritables commerçants des fruits.
transport et communication
Le village étant l'un des groupements chevauchants sur la route qui est la seule route principale de la région, l'enclavement des routes de desserte en produits agricoles laisse à ce que le dos soit le seul moyen d'évacuation des produits agricoles et parfois le vélo et la tortinete qui conduit à la diminution de l'espérance de vie des populations suite aux fatigues causes par les longs trajets de marches.
Le pétit commerce
Cette activité est pratiquée partout dans le district de l'Ituri, à différents niveaux.
Ainsi, on assiste à une fluctuation de prix de produit qui suscite la marge commerciale d'un marché a un autre qui est lie aux différents frais.
Les marchandises vendues en gros ou en demi-gros dans le centre urbain sont détaillées de village en village selon les besoins et les moyens des autochtones.
Cette activité est influencée surtout par la stabilité du pays, le pouvoir d'achat des clients, le prix du carburant à la pompe, l'état des routes et aussi les différentes taxes imposées par l'administration locale.
De toutes ces cultures, celle du café était la base économique du térritoire d'Irumu, il y a deux décennies.
Du point de vue commercial, le territoire d'Irumu dépend des commerces situés dans la ville de Bunia et de Burasi àla frontière avec l'Ouganda voisin, qui sont depuis ces deux dernières décennies en pleine croissance.
Agriculture : 80%
Elevage et Pèche : 12%
Commerce générale (divers) : 6%
Cueillette et ramassage : 2% faite essentiellement par les pygmées.
Les principales activités du territoire sont : l’agriculture, la pèche et l’élevage.
Le commerce n’est qu’une activité supplémentaire.
Ressources et activités
D'après divers documents culturels, localité Aveluma est à vocation agro-pastorale.
Donc, la population exploite la terre pour l'agriculture ainsi que l'élevage. De part sa position géographique, Aveluma peut constituer un véritable grenier d'Aveba, Gety, Kagaba et de la République Ougandaise ; ce qui permet à sa population de s'ouvrir au commerce.
L'agriculture
Compte tenu de son climat et de son sol, localité Aveluma est favorable aux cultures vivrières et industrielles. Comme cultures vivrières, on y cultive le haricot, les mais, l'arachide, le sorgho, les bananiers, le manioc etc. Quand aux cultures industrielles, il y a le caféier, le cotonnier, le palmier à huile remarquable à Mukato sous localité d'aveluma.
La plupart des cultures sont vivrières, et une bonne partie de récoltes sert à l'autoconsommation.
Certainement la plupart des cultures sont vivrières, et une bonne partie de récoltes sert à l'autoconsommation.
À Mukato village voisin de Aveluma les palmeraies supplantèrent les caféiers, mais l'huile de palme est une production moins rentable que ne l'était le café vert.
Le développement de la culture de cet oléagineux a permis de rendre la région autosuffisante et de la voir ainsi se passer de Kisangani et d'Isiro jusqu'alors grandes pourvoyeuses de cette huile, mais contrairement au café vert, l'huile de palme n'est pas exportée.
Quelques années plus tard, les agriculteurs de Burumba en géneral trouvèrent une alternative en se reconvertissant dans la culture du cacao.
L'élevage
On pratique l'élevage du petit bétail comme la chèvre, le mouton, le porc, la volaille etc. et celui du gros bétail, notamment les bovins.
Le développement de l'élevage dans cette entité coutumière a été favorisé par les vastes étendues de pâturage naturel qui couvrent pratiquement les trois quart sur localité Aveluma Il ressort des informations que pendant la période précoloniale, l'autochtone vivait de l'agriculture, de la pêche, de la chasse et de l'élevage du petit bétail. C'est le colon qui l'a initié à l'élevage du gros bétail qui s'est développé davantage avec l'arrivé des immigrants Hema venus principalement del'ouganda.
Déjà en 1977, le rapport du groupement Boloma àl'époque à donne le nombre de 250 tètes de gros bétail.
Absence de la paix
La situation de conflit et de guerre que la RDC en général et l'Ituri en particulier traverse depuis des décennies a eu un impact négatif sur le bien être des populations, notamment sur le plan psychologique.
La pauvreté est également identifiée aux déplacements continuels et à la perte des biens provoqués par le conflit. Cette situation, la population de l'Ituri la connait depuis bien longtemps.
CAUSES IMMEDIATES
Si depuis les migrations les peuples habitant la région de l'Ituri cohabitaient dans la paix et la quiétude, l'arrivée de l'homme blanc a changé la donne.
La qualité de supériorité octroyée aux Hema créa un climat malsain dans les relations entre les deux peuples.
Cette situation bien entretenue par les colons a suscité les frustrations qui ont donné lieu à la haine qui s'est engrangée au fil des ans dans la communauté Lendu.
Il faut cependant souligner que l'arrivée des hema en Ituri aurait eu lieu sous forme d'infiltration vers entre 1880 et 1889 avec les invasions des troupes venues de l' Ouganda, sous la direction du commandant du tribut Hema connue sous le nom de Kabalega l' un des lieutenants de la couronne britannique.
Il mourut pendant les affrontements entre les Hema, et Lendu et fut remplacé par un autre lieutenant Kasegama, ce dernier mourra également lors d'une expédition en 1891.
Le chef hema Bomera succédera à Kasegama la même année. Les tueries, les massacres, les viols et les pillages se succédaient dela part des envahiseurs hema aux Villages des Lendu cours de l'expédition de Bomera ce qui poussa les Lendu à conspirer la fin physique de ce chef Hema Bomera, assassiné en 1911 par les combats locaux du chef Aveluma à Badjanga dans la chefferie de Walendu-Bindi, en térritoire d'Irumu.
Les affrontements qui se suivinrent se propagèrent jusque dans l'actuel territoire de djugu. Lors de la colonisation, dans la région de l'Ituri, les Lendu se montrèrent hostile au pouvoir coloniale.
Une attitude qui fut à la base de diverses confrontations avec l'administration, l'église et les colons. Conséquence directe de cette situation, les Lendu connurent la discrimination et la ségrégation tribale entretenue par les colons.
Des réactions qui avaient abouti à des affrontements sanglants en 1966, 1971, 1979, 1981 et 1992.
Comme la majorité des victimes se retrouvent dans des milieux périphériques, nous étions obligée d'effectuer des très longs trajets pour une bonne conversation.
Ces déverses attitudes de la victime face à son état de santé exigent des intervenants un esprit de discernement et forte observation, en vue de déterminer l'attitude exacte pour que leurs interventions ne plongent pas la bénéficiaire dans sa dépression ou culpabilité.
Ce qui risque d'aggraver son état de santé physique et psychique.
D'après le rapport du Human Rights Watch 2003, plus de 3,5 millions de morts dans le pays entier et plus de 50.000 morts dans le district de l'Ituri par l'effet multiples des guerres.
Les personnes vulnérables qui ont été le plus touchées sont les vieillards, les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui sont soit fragiles, soit ont les moyens de défense limitée. Relevant les conséquences sociales, les cas suivants sont observés :
- accentuation du taux de maladie sexuellement transmissible ;
- destruction des infrastructures sanitaires et scolaires ;
- destruction des logements de la population
- non paiement des salaires et augmentation du taux de chômage ;
- beaucoup d'enfants enrôlés de force dans l'armée et pour certain par goût d'aventure et plusieurs ont connu la mort ;
- perte des parents, et certains enfants deviennent enfants de la rue à la merci des organismes humanitaires ;
- divorces, séparations des époux, des enfants avec leurs parents, etc.
En définitive, les conflits en Ituri Ils ont contribué à la destruction des champs, des fermes et des infrastructures de base.
Face à cette situation, village Aveluma est resté aujourd’hui l’ombre de lui-même après la guerre civil qui a secoué la Chefferie de Walendu-Bondi pendant 20 ans.
Plus de 500 000 personnes ont été contraintes de quitter leur maison en Ituri, se trouvant souvent confrontées à une autre violence au cours de leur fuite.
« Les nombreuses victimes des atrocités commises dans le contexte du conflit en ituri méritent que justice leur soit finalement rendue.
Signalons que nous avons suivi une formation assurée par les agents spécialisés pour que notre façon de nous entretenir avec les victimes ne puisse pas constituer un autre problème pouvant les enfoncer dans les situations de choc ou pour certaines au retour à des situations stressantes précédentes.
Comme la majorité des victimes se retrouve dans des milieux périphériques, nous étions obligée d'effectuer des très longs trajets pour une bonne conversation.
Ces déverses attitudes de la victime face à son état de santé exigent des intervenants un esprit de discernement et forte observation, en vue de déterminer l'attitude exacte pour que leurs interventions ne plongent pas la bénéficiaire dans sa dépression ou culpabilité.
Ce qui risque d'aggraver son état de santé physique et psychique.
Du point de vue d'un régime foncier
dépuis l'époque pré-colonial, en suivant la tradition
Dans ce village Aveluma, le régime foncier est caractérisé par un système de gestion coutumière traditionnelle des terres, qui consiste à payer annuellement une redevance du propriétaire terrien par le vassal.
Aujourd'hui, le système traditionnel de gestion foncière tend à disparaître en faisant place à la cession définitive par vente du terrain avec comme conséquence la suppression de la redevance coutumière.
Depuis l'époque précoloniale, la terre constituait la source principale de richesse.
Telle est la tradition, la coutume d'Aveluma en matière de la gestion du pouvoir politique.
Il n'avait pas ni droits ni avantages particuliers sous forme de tribut. Bref, sa vie doit être au service de la communauté, et non l'inverse.
Pour accéder au pouvoir dans la société des Rumbabha traditionnelle, il n'y avait ni élection, ni désignation ou nomination.
Il s'agit des qualités ci-après :
- La capacité de bien accueillir et de nourrir les membres de la famille ;
- Un sens de partage éprouvé ;
- Un esprit d'équité et un sens social bien développé ;
- Le respect de la personne humaine, de tous les membres de la famille sans exception et l'obéissance aux personnes âgées et la classe dirigeante ;
- La connaissance de la tradition et le respect des règles de la coutume dans son ensemble,
- Les qualités morales, parfois physiques,
🇨🇩✍Si nous suivons la lignée principale qu'aboutit à Aveluma, la généalogie ci de sous représentée ne donne que les noms des chefs qui ont regnes dépuis l'époque TIMOWU à AVUNGU.
Les fils direct se SEMBE n'ont pas été déterminés.
La lignée de BASINA à ABOZO semble en réalité étrangère à la famille de AVUNGU.
En effet, les noms soulignés sont ceux des Capitas qui ont dirigés leurs villages respectifs lorsque la colonisation organisait ceux-ci comme des entités de base vers 1915.
BOZO ne peut être que, BIZO l'homme originaire de Awiale et non un Rumbalé.
La principale lignée des Rumbabha est celle de AVUNGU établie à AVELUMA, qui détient le pouvoir coutumier du lignage.
Lorsque les nouvelles chefferie et sous-chefferie sont créés en 1915, AVELUMA est investi chef d'une sous-chefferie Burumba dans la chefferie de Boloma.Cette chefferie englobe aussi, deux villages pour les Awibha : notamment Bizo, et Kelenzi.
Avant l'arrivée des colons belges, les Indru étaient habitués à vivre en petite communautés autonomes ; en clans, ou en linages.
Le regroupement forcés dépuis 1915, devait naturellement mécontenter les gens, surtout les petits chefs, qui avaient désormais des 'comptes à rendre' à rendre aux chefs supérieur.
AVELUMA a été l'un des mecontents les irréductibles.
Il convier d'ajouter que c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens royaumes sont devenus actuels groupements, établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers.
Depuis le XVIIIe siècle au moins, Aveluma est une puissance incontournable de Burumba en générale.
À son apogée, au 19 e siècle, son hégémonie se fait sentir dans toute entendu du térritoire d'Irumu.
Plus grande partie du site était une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles sans connaître la supériorité del'administration Belge.
Donc pour le chef Aveluma, l’esprit de lois, africain se conformait aux traditions, aux mœurs, à la réglementation sociale de son groupe.
Il n’y avait pas de prison ni tout l’appareil judiciaire mis en place par les colonisateurs pourtant il régnait dans le groupe un climat d’ordre et de justice estimable.
Le vol était presqu’inexistant : une simple écorce d’arbre ou un assemblage de feuillage servait de porte dans le but d’empêcher les animaux domestiques de pénétrer dans la maison ; il n’y avait pas de cadenas, pas de serrures, pas de portes en fer, pas d’antivols ni tous les autres dispositifs ingénieux que nous voyons aujourd’hui et qui ne réussissent pas à contenir les voleurs ni à endiguer le mal devenu un véritable fléau social.
L’esprit de lois qui était dans l’âme de l’Africain est une valeur dans la mesure où l’individu connaissait les limites de nos droits et devoirs, il avait de sa vie et de sa société une idée claire et précise :
chacun avait sa foi pour surveiller sa conscience.
Enfin les relations avec le monde des invisibles se caractérisaient par des échanges entre les vivants et les morts.
Ces derniers jouent le rôle d’intermédiaire entre les divinités et les hommes.
Ainsi la famille africaine n’etait pas composée uniquement des vivants, elle s’étend jusqu’aux morts, aux invisibles.
De nombreux rapports des administrateurs territoriaux, mentionnent que, AVELUMA n'a cessé d'entretenir un esprit de rébellion parmi sa population, contre son chef KABONA et contre les colonisateurs.
En 1939, trois faits lui sont reprochés. D'abord de vaines réclamations pour recevoir la contre valeur couturière de tribut porté au chef de clan ( KABONA) en pionte d'Ivoire et d'une peau de Léopard.
De là serait née une animosité et ressentiment en vers KABONA.
En juillet 1939, une incursion policière venus de KABONA pour Burumba, en l'absence d' AVELUMA qui se trouveait à Irumu est ressenti comme une provocation les habitants de Rumba.
Il eut flèches tirées et des policiers cassés. En fin en septembre 1939, l'Administration Territorial détaché dans la région, Monsieur WINDELIX se rendit visiter les cultures vivrières sur place à AVELUMA, et ayant constatés tout les champs sans aucun entretien.
Là il ordonne ses hommes d'arrêté le chef AVELUMA et fit fouetter.
'Les femmes et les enfants ameutent par leurs cris. Les hommes du village leurs hameaux ( ...) les menaces des morts se précisent ey au passage d'un tt ruisseau, tous assaillant, la caravane.
Quelques jours après, le chef AVELUMA sera arrêté et condamné à un an de servitude pénale. Son térritoire occupé millitairement le 09 octobre 1939.
Le 26 octobre 1939, l'Administration du térritoire, Monsieur DOPONT leva cette occupation millitaire et souligne dans son rapport que, 'la vraie cause directe de ces explosions est le fait qu'AVELUMA a, plus que d'autres, cru que le moment était venu pour faire preuve del'independance absolue...
Un autres personnage célèbre delà famille d'AVELUMA fut SORODHO.
Donc dans les années 1920, il fonda un mouvement syncrétisme qui eut de succès retentissant dans les couches des populations que cette réligion est resté inconnu.
Le culte été à la danse et l'invocation de Sorodho-Bha-Kagawa' ( le dieu de Sorodho).
Ce syncrétisme se rèvéla comme une résistance à la colonisation.
Sorodho avait une indépendance spirituelle. Parfois, ils n'obéissaient pas aux normes édictées par les colonisateurs.
Le succès de son syncrétisme fut un sérieux obstacles à la propagande du christianisme.
Tout cela attira sur lui, la colère des colonisateurs.
Il fut arrêté à plusieurs reprises, dit-on, et réussi plusieurs fois à sortir miraculeusement des prisons.
Il aurait ressuscité des morts et guerrier des maladies incurrables...
Il mourut comme tout les mortels, dans la prison de de KABONA et ses cecte disparut avec lui.
À la base de cette logique se trouve le mépris profond de l’homme noir, de sa culture, de sa volonté, de ses aspirations, de son bien, de son bonheur, de ses intérêts.
Créé par Satan, il devait d’ailleurs se désafricaniser et s’européaniser pour devenir civilisé. Il recevait alors l’immatriculation et pouvait alors bénéficier de certains droits réservés uniquement aux blancs.
C’était la politique de l’assimilationnisme. La condition de l’octroi de cette faveur était que le candidat puisse “justifier par sa formation et sa manière de vivre d’un état de civilisation impliquant l’aptitude à jouir des droits et à remplir les devoirs prévus par la législation civile”.
L’immatriculation n’était conférée qu’à la suite d’une procédure longue et compliquée.
Les belges se considéraient comme les tuteurs des noirs. Il y a eu des discriminations raciales dans tous les domaines: domaine de la propriété foncière.
Un noir ne pouvait pas acquérir une propriété comme un blanc et lorsqu’il l’avait acquise, il était traité comme un enfant mineur: s’il voulait aliéner son bien, il devait au préalable faire homologuer sa décision par le Tribunal de Première Instance.
Ségrégation de l’enseignement, comme nous l’avons dit plus haut.
Discrimination dans l’emploi; inégalité devant la justice et discrimination dans toutes les relations sociales.
“Aujourd’hui les aspirations nationales se font jour. En soi, elles sont légitimes mais l’impulsivité des noirs peut faire facilement dépasser les limites de la justice et de la prudence.
Les noirs prennent insensiblement conscience qu’ils font partie d’un groupe ethnique devenu important.
La politique de division
Incapable de résoudre le problème de la diversité congolaise, tant sur le plan social que sur celui des structures traditionnelles, la Belgique prit le pari de s’en servir.
Et dans cette voie, elle excella. Mobilisant et parfois créant des oppositions entre ethnies, tribus et particularismes, elle tendit à empêcher l’éclosion de tout mouvement susceptible d’unir et d’unifier les oppositions, les revendications, les aspirations et les exaspérations.
Voici les noms des chefs locaux qui se sont succédés aux villages de BURUMBA ; Notamment à AVELUMA, BIZO, et KELENZI dépuis l'époque pré-colonial.
🇨🇩➡SEMBE
🇨🇩➡TIMOWU
🇨🇩➡ABALI
🇨🇩➡ABADHU
🇨🇩➡AWINGI
🇨🇩➡ABA
🇨🇩➡KERE
🇨🇩➡AGO
🇨🇩➡TSUBULE
🇨🇩➡LOKOMA
🇨🇩➡DHENGEWU
🇨🇩➡WENGE
🇨🇩➡NYAWEWE
🇨🇩➡AVUNGU
🇨🇩➡BAZIMA
🇨🇩➡DZIKUDHU
🇨🇩➡OVO
🇨🇩➡SORODHO
🇨🇩➡BOZO
🇨🇩➡SALIRA
🇨🇩➡RUDJUMBA
🇨🇩➡NZOTO
🇨🇩➡AVELUMA
🇨🇩➡ADI
🇨🇩➡RUGAMBO
🇨🇩➡SOMA
🇨🇩➡MOZO
🇨🇩➡MUKATO
Article des revues périodiques/ tiré d'une carnet des voyages mèné par Adirodu-Roger 2008
Walendu-Bindi ; Une chefferie qui abrite la diversité des villages, et la savane incroyable
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Village Tsadhu situé dans le groupement Bamuko chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, localisée dans le térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
Présentation de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi
Article détaillé
La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est l'une des entités coutumière localisée dans la province del'Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République Démocratique du Congo.
Elle est principalement formé de hautes montagnes, des plaines, des plateaux et collines.
. Situation géographique
a. Limites géographiques :
La Chefferie de Walendu-Bindi est limité :
- Au Nord par la Chefferie d'Andisoma ;
- Au Sud par la Chefferie de Bahema Mitego
- A l'Est par une partie dela rivière semliki, et la chefferie de Bahema Sud ;
- A l'Ouest par la Chefferie de Walese-Vonkutu.
b. Coordonnées géographiques :
La chefferie de Walendu-Bindi s'étend environ sur 2.226 km2 entre 1° 13 00 nord, 30° 12 00 est Altitude 1 531 1 m 0°50' et 1° la latitude Nord et entre 29 et 30°, selon un document géographique, consulté en 2009, au près d'une équipe engagé au Bureau dela traduction Ndrǔna à Bunia.
━☞ Subdivision administrative
La chefferie de Walendu-Bindi compte six groupements dont ;
Bukiringi, Baviba, Boloma, Ts'ritsi, Zadhu, et Bamuko, fut crée par une vague migratoire, qui date du XVI et XVII siècle.
CONNAISSANCE GENERALE DES ENTITES COUTUMIERES DE LA PROVINCE D’ITURI
▶️https://www.congovirtuel.com/page_province_ituri.php
🇨🇩👉🏿Grandes agglomérations ;
Bukiringi, Aveba, Gety, Olongba, Songolo, et Kagaba
- Fuseau Horaire ; UTC+2 ; Région d'Afrique centrale
À cela s'ajoute ; 200 villages, qui sont beaucoup plus tranquilles, en ce qui concerne la situation sécuritaire qui se normalise jour et nuit, et multiples cultures, traditions et religions qui s'entremêlent, dont : de tolérance et de respect, bien que la pauvreté et les problèmes économiques préoccupe la plus part des paysans, mais les Ìndrŭ sont bénis avec un sol riche, et fertile.
🇨🇩➡LE TERRITOIRE D'IRUMU
Situé au Sud-est du district, le territoire d'Irumu est le plus important. Deuxième de par sa superficie qui est de 8, 730 km2, le territoire d'Irumu a le privilège de porter en son sein la ville chef lieu du district de l'Ituri, la Ville de Bunia. Il compte par ailleurs douze collectivités dont la plus part sont occupés par les peuples hema.
On distingue les collectivités de :
· Andisoma
· Babelebe
· Baboa-Bakoe
· Bahema boga
· Bahema d'Irumu
· Bahema mitego
· Bahema sud
· Banyari tchabi
· Basili basumu
· Mobala
· Walendu Bindi
· Walese vonkutu
Et en térritoire d' Irumu, quant à la densité par chefferie, nous avons celle de Walendu Bindi qui est la plus peuplée.
Mais aussi de leurs conté, les Bira ont plus des 3 chefferies et les Hema sont minoritaires.
Comme on peut le constater, le rattachement de la chefferie de Bahema-Sud à celle de Walendu-Bindi a résulté de l'arbitraire du pouvoir colonial dont le souci a été cette fois basé sur le découpage de l'espace et non plus en tenant compte des affinités culturelles.
Souvent, elle ne fait pas partie des destinations touristiques les plus fréquentées, et pourtant son potentiel est immense, indiquent les mêmes sources.
Les ressources du sol et du sous-sol
Les différentes vallées étant arrosées des cours d'eaux sont occupées par un sol alluvionnaire c'est-à-dire un sol sédimentaire formé des boues, du sable, des cailloux apportés par des eaux.
La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est verdoyante
La savane herbeuse attire l'attention parce qu'elle couvre toute la nature faisant ainsi de ce dernier l'un des plus beaux del'Ituri.
Végétation et sol Naturel :
La végétation de dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est caractérisée par une savane herbeuse. Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais, après analyse des données collectées ou observables sur le terrain, la plupart des données écologiques disponibles portent sur un lieu à une biodiversité exceptionnelle.
Celle-ci pousse sur des étendues favorisant ainsi une meilleure production agricole à partir des jardins des cultures maraîchères, vivrières, plantation des arbres fruitiers et autres.
La coquette de notre chefferie de Walendu-Bindi se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.
Sur cette photo, les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté.
Le gazon pasplume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.es arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues en travers Walendu-Bindi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.
La savane herbeuse
La savane herbeuse se trouve dans les vallées drainées par des cours d'eaux et la savane arborée sur flancs des montagnes et des collines.
Ces deux savanes sont victimes des feux de brousse pendant la saison sèche.
Quant à la végétation des montagnes, elle est étagée.
Elle est composée par une savane arborée puis une forêt ombrophile suivie d'une forêt des bambous et enfin des bruyères.
Le sous-sol est également très riche :
Et alors même, qu’à l’instar de d’autres chefferies, les potentialités de Walendu-Bindi sont énormes en termes d’atouts naturels : présence de différents écosystèmes très riches (forêts, grottes, hodoos, escarpements, savanes…), hydrographie importante, fertilité accrue du sol, richesse du sous-sol en minerais et pierres précieuses…
On trouve des gisements des minerais non encore exploités jusque là.
Comme, le fer, le diamant, l'or, le mercure, l'uranium, le perle, le coltat, au côté du pétrole nouvellement découvert mais non encore exploité par les grandes puissances.
Cependant, le peuple Ìndrŭ offre un paradis terrestre de paix, de bonheur, d'hospitalité et de bénédictions tant, pour ses fils et filles, que pour leurs prochains qui viendraient de l'intérieur du pays ou de l'étranger afin de se mettre ensemble après les sacrifices des animaux domestique, pour l'exploitation et la mise en valeur de ses nombreuses richesses naturelles.
Présentation du peuple Ìndrŭ
Les Ìndrŭ sont un peuple du groupe ethnique essentiellement des lendu fidèles à leur patrie communautaire, où beaucoup sont attachés à leur terre qu'ils se sont appropriés en créant des véritables foyers qui jouent un rôle des lieux pour la communauté.
Ethnonymie
Selon les sources et le contexte, on observe de multiples variantes : .
La dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis la période coloniale, mais l'ethnonyme exact utilisé par la population est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭ au pluriel.
Sur le plan linguistique, les Ìndrŭ appartiennent au groupe des lendu mais chaque clan a son propre dialecte.
La langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, mais permettent aussi d’édifier leur avenir.
Historiquement, les Ìndrŭ se sont forgé une réputation de « guerriers
».
Habituellement Ils sont un peuple uni et soudain, au point de vue de leurs systèmes du pensée dans le processus de découpage de leur patrie actuelle à une époque de conflit généralisé et sous la pression économique des envahisseurs européens et des marchands d'esclaves au XVIII et XIXᵉsiècles.
L’appellation Ìndrŭ leur permet de se différencier des autres Lendu qui sont ;
Lugbara et Bhâle
Dans un article intitulé « Ìndrŭ peuple mal connus à une appellation Ngiti publié par Adirodu Roger Androzo, montre qu'au fil de l'histoire – notamment coloniale – le mot « Ngiti», très utilisé, n'a cessé de désigner des réalités imprécises et fluctuantes, tantôt flatteuses, tantôt méprisantes, imaginées ou manipulées
D'un point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Bhâle, et Lugbara, avec lesquels ils ont des liens historiques.
.Données Socio-culturelles
A. Composition Ethniques :
En remontant dans l'histoire de la culture ìndrǔ, est un peuple qui habite en majorité, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, qui a aussi une population dense et cosmopolite.
Les ethnies dominantes sont les suivantes :
· ìndrǔ
· Nande
· Nyali
· Bhale-Lendu
B. Dans les groupements comme dans toute localité, les gens ont des dialectes différents selon les clans, ou Ethnies, mais la langue la plus prédominante et la plus rependue c'est le Ndrǔna , et Swahili.
Rayonnement culturel
Au fil des contacts avec différentes cultures, l'habillement, les Ìndrŭ intègre des apports divers.
De nos jours, les vêtements à l'européenne ou à l'américaine côtoient les vêtements traditionnels.
Les Ìndrŭ ont beaucoup de points communs avec les Bhâle et Lugbara qui serait sûrement le même peuple ayant migrer plutôt .
À ce sujet, nous tenons à préciser que, la langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, sur le mode de vie, mais permettent aussi d’édifier leur avenir.
Elle le dispose des valeurs culturelles riches et variées.
Notons que dans la tradition Ìndrŭ, il y a certains fétiches qui rendent un homme « immortel ». Selon les pratiquants, l'initié à ce fétiche est rendu invulnérable à toute mort de mains des hommes. Néanmoins, la tribu `' Ìndrŭ dit ngiti '' reste dominante et compte les principaux clans ci-après :
Mukobha, Bolomabha, Kerengebha, Adabha, Zadhu, Nyasidhu, Mugadhu, Omvudhu, Sodhu, Ndurudhu, Kagorodhu, Kyakudhu, Zadhu, Nyararadhu, Kadjidhu, Androdhu, Zudhu, Kusudhu, Ayingudhu, et autres . . .
Leur savoir se transmet de génération en génération, qui fait d'eux, les gardiens de la tradition orale.
D'après Mangele Ezechias mon grand père biologique l'organisation politique sociale la plus élevée chez les Ìndrŭ était le clan.
Pour lui, tous les membres d'un même clan prétendaient descendre d'un ancêtre commun auquel ils étaient paternellement liés. Tous les anciens du clan exerçaient une influence sur les affaires politiques et sociales et ils avaient le pouvoir de maudire et de punir n'importe lequel de leurs subordonnés.
Chaque homme marié doit avoir l'autorité sur ses femmes et ses enfants et même après que ses fils se soient mariés, il avait encore du pouvoir sur eux et leurs enfants.
La polygamie est une pratique courante, en particulier chez les nobles.
Dans mon village Kelenzi situé en groupement Boloma par-exemple
Après l'accouchement, la mère restait enfermée pendant trois à quatre jours selon le sexe de l'enfant.
De plus, elle s'abstenait de manger certains aliments et pouvait recevoir quelques visiteurs car certains pouvaient avoir de mauvaises intentions et pouvaient nuire à la santé de l'enfant ou même causer sa mort.
Ces noms de clans sont devenus aussi des noms des lieux, des villages et même des personnes tels que :
Aveba, Kagaba, Nombe, Mbogu, Olongba, Avenyuma, Kabona, Zitono, Kagaba, Nyabiri, Opili, Nyabiri, Anyozo, Badjanga, Kaswara, Batumbi, Tsanda, Isura, Tsadhu, Nyarara, Sisa, Munobi, Nyarara, Kabona, Buguma, Aveluma, Mukato, Heru, Atelé, Maga, Omina, Arava, Kelenzi, Bizo, Barayi, Ngasu, Mbalagu, Fungusa, Kerenge, Badjanga, Kazana, Sorodo, Oyina, Zoko, Nyasinga, Abori, Amori, Avengu, Ruwali, Ngereza, Nyawanda, Tsaki, Mangala, Matafu, Mbobi, Mbaraza, Mawara, Katorogo, Ozoba, Avezu, Chyekele, Awuva, Kamatsi, Avalu, Aloka, Kawangu, Alumbu, Ruzinga, Mogbe, Modhiro,Anyaga, Tsatsi, Songokoyi, Mbogu, Tradhadhi, Nyagba, Luba, Ngawu Kombi, Kagoro, Koga, Nima, Tarama, Longowi, Katoto, Karambu, Nyayigo, Gomboro, Letsudo, Mukorodo, Mukondru, Janda, Kisodjo, Awembe, Tawayidjo, Tsamulipa, Nyamagaru, Nyasona, Mambangu, Tolé, Hogo, Singo, Joli, Nyawu, Kolu, Mogo, Muranzali, Kigo, Senya, Munobi, Karatsi, Soki,......etc.
Les noms claniques ou ethniques ont des provenances extrêmement variables. Il y a ainsi beaucoup ;
Ex; Ndalubha c'est-à-dire les "gens de ;
Ici bas dans le même sujet, on peut aussi entendre parler de Kamatsi-Bhale niwo, c'est-à-dire, les "gens de Kamatsi" où autres,... auxquelles correspondent diverses expressions pour désigner des populations par référence à un nom d'un chef ou de lieu.
Ces dénominations sont parfois anciennes, mais il s'en est créé à toutes les époques et il s'en crée encore.
Souvent, l’histoire des Ìndrŭ est racontée et chantée de manière informelle autour du feu et au cours d’activités collectives comme la fabrication d’objets artisanaux, le gardiennage du bétail, les conteurs expérimentés transmettant la tradition aux jeunes participants, à caractère socio-culturelle.
Elle facilite ainsi la transmission de valeurs et de savoir-faire entre générations au cours d’un partage d’actions, de sagesse, de divertissement et d‘apprentissage.
En plus de l’immersion dans la grande savane majestueuses, la découverte d’un peuple Ìndrŭ vous permettra de partager des moments magiques.
D'après nos informateurs, les noms des lieux des forêts ou des rivières rappellent l'existence des anciens villages qui étaient habités par des membres d'un même clan.
Et cet ancien village peut devenir un cimetière ou une forêt où les membres du clan vont se ravitailler en ressources vitales.
Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut.
Sur laquelle les familles vivent d'une héritage qui restent dans leurs cercles culturels, tout est fonction du passé, de l'ancien et donc de l'héritage des ancêtres.
Organisation socio-politique
Toute l'organisation coutumière est basée sur la terre.
Et donc, le chef de sous localité est considéré gardien des limites de toute la sphère de son entité. Le droit de propriété n'est un droit de brève ou longue occupation selon ce que veut le « chef de localité».
C'est de la terre que les paysans attend toute satisfaction des se besoins tant primaires que secondaires.
Comme détenteur de la maitrise foncière, le chef de localité « Kapita » peut l'utiliser directement ou la faire travailler par ses membres de famille. C'est ce qui est appelé « mode de faire valoir direct ».
Quand à la distribution des terres, c'est le « Kapita » chef de localité qui distribue celles non occupées.
Le bénéficiaire n'a pas le droit de la vendre ni de la louer à une tierce personne. Pour occuper un champ abandonné, on devait demander l'autorisation du notable afin d'éviter tout conflit avec le premier occupant ou les héritiers dela dite terre.
La famille est une chose fondamentale pour les Ìndrŭ.
Elle est la base de la vie sociale.
Dans un pays en voie de développement où l’État n’a pas les moyens financiers pour organiser un système de protection sociale, ce sont les solidarités traditionnelles qui assurent les individus contre les aléas de la vie.
L’élément principal de ces solidarités s’exprime dans la vie familiale.
La famille en tant qu'unité de production agricole
Le processus de production de type domestique obéit à des règles, du partage des terres à la division des tâches et du temps de travail de chaque membre selon l’âge et le sexe.
Mais aussi ; Sur le plan de la division sociale du travail, l’homme et la femme s’acquittent l’un et l’autre des travaux agricoles mais les tâches ménagères demeurent l’apanage des femmes.
L’ensemble de la force de travail et des ressources dont dispose la famille étendue est mobilisé pour la culture du champ commun ("Alita").
Du point de vue de l’organisation du travail, en pays Ìndrŭ, une grande partie de la semaine (en général quatre ou cinq jours) est réservée au travail sur le champ collectif.
Le reste du temps est réservé au repos et au travail dans les champs de ménage et individuels. Les produits des champs familiaux servent à nourrir la famille, à payer les frais de premier mariage de chaque homme, à acheter les équipements collectifs et résoudre les autres problèmes collectifs.
Cette économie agricole peu mécanisée, nécessite de nombreux bras. Le travail des femmes et des enfants est donc très important.
En bref, un séjour dans cette entité coutumière sera également une belle opportunité de découvrir la culture locale.
Selon certaines sources contacté à ce sujet, par notre équipe de rédaction, jeudi 08 juin 2023, n’hésitez pas à visiter les petits villages et les centres culturels, où vous serez accueilli chaleureusement.
Si vous êtes intéresser, on vous racontera l’histoire des Ìndrŭ du et son mode de vie, et vous pourrez apprendre le karingbayi, et de la culture de manioc surtout au côté des agriculteurs. Tout cela ne pourra que vous laisser des souvenirs inoubliables !
Un séjour est l’occasion de découvrir la richesse de la grande savane, mais aussi l’agitation des villages et l’authenticité des campagnes.
Nos ami-es du groupement Bamuko pensent que, les conditions de sécurité sont bonnes chez les Ìndrŭ, même s’il vous faudra respecter quelques consignes.
Pour eux, votre adaptation au contexte local ne rencontreront aucune difficulté.
Vous y trouverez des villages plus au moins calme en ce qui concerne la situation sécuritaire.
Les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté, même au sommet des montagnes tel que ; AWI, OMI, SURA, et ALIMO, que vous pourrez admirer les plus beaux panoramas !
La société traditionnelle Ìndrŭ fait tout ce qui est possible pour lutter pour la survie.
Commerce
Le petit commerce, tourné exclusivement vers les produits de première nécessité, est en vogue dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Il permet à certains habitants d'assurer la scolarité de leurs enfants, de se préoccuper de l'habillement de ces derniers, ainsi que de leurs soins de santé. Tout compte fait, cette activité est, dans bien des cas, exercée par les Ìndrŭ et autres tribus environnantes.
On observe malheureusement la dollarisation du milieu, la flambée des prix due essentiellement à l'enclavement dela province du Haut Congo. Les articles n'arrivent dans le territoire que par voie aérienne.
· Elevage
L'élevage occupe une place de choix dans l'économie de Walendu-Bindi, en ce sens qu'il est pratiqué presque par tous les villages.
Mort et enterrement
Lorsqu'une personne mourait parmi les Ìndrŭ tout le village se rassemblait dans le composé et faire du feu au milieu pour indiquer que le défunt était le propriétaire de la maison et plus tard placé dans le cercueil au milieu du salon, le corps passerait la nuit et serait emmené sur les terres ancestrales pendant le temps de l'inhumation.
S'il était un enfant qui est mort, peu de gens sont informés de la mort et les gens ne sont pas censés pleurer et le corps est enterré dans des vêtements enveloppés.
À Walendu Bindi, quand un gourou ou toute personne majeure meurt, il n’ y pas d’activité champêtre dans tout le village. Après l’enterrement, la famille de l’illustre disparu sous la conduite des vieux sages, chefs coutumiers se retrouvent en une série de réunions localement appelée « Kuko » ou « Koko» pour discuter de la richesse, dettes, … du défunt ou défunte. Ce qui peut prendre même une semaine, selon la valeur de la personne décédée.
Les différentes religions
Pour décrire de façon un peu plus précise le paysage religieux que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de votre voyage en Walendu-Bindi, il convient de savoir qu’un peu plus de 85% de la population est chrétienne, et le reste se divisant entre les animistes et d’autres communautés religieuses.
Les chrétiens se divisent en parts à peu près égales entre catholiques et protestants.
Cependant, comme un peu partout sur le continent africain, il a été observé ces dernières années une véritable montée des évangélistes, des baptistes, des méthodistes, des pentecôtistes et autres témoins de Jéhovah.
Quelle que soit leur confession, les Ìndrŭ pratiquent leur foi avec une grande ferveur. Vous vous en apercevrez principalement pendant les grandes fêtes religieuses du calendrier, mais si vous vous trouvez sur place un dimanche, n’hésitez pas à assister à une messe même si vous n’êtes pas très croyants.
Ce jour, les hommes comme les femmes comme les enfants portent leurs plus beaux habits pour se rendre à des offices qui peuvent durer plusieurs heures et dont les chants s’échappent jusque dans les rues.
Les croyances ancestrales
Les pratiques traditionnelles des animistes sont encore très présentes dans les campagnes. C’est aussi le cas dans le chef lieu Gety mais de manière un peu plus confidentielle.
Comme c’est le cas partout sur le continent africain, les sorciers en contact avec les esprits sont énormément consultés par la population pour des raisons diverses et varier.
Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les sorcier vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.
Religion traditionnelle
Dans la religion traditionnelle Ìndrŭ, Dieu est appelé Kagawa. Dieu étant trop élevé pour l'invoquer directement, les ancêtres et les esprits sont les entités auxquels les prières sont adressées ; ils constituent les intermédiaires entre dieu et les hommes.
Dieu est présent dans la totalité de la création.