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Adirodu-Roger Cyber-Notes
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Les Nande ou wa ( Yira ) constituent un peuple bantoue qui sont souvent sans aspérités ; C'est pour dire qu'il y a peu de conflits entre les membres de la communauté

29 Mars 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩🇨🇩🇨🇩Un groupe des sujets Nande - Yira photographié en 2016 au cours d'une manifestation anti Monusco à Oicha chef lieu du térritoire situé vers l'est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩🇨🇩🇨🇩Un groupe des sujets Nande - Yira photographié en 2016 au cours d'une manifestation anti Monusco à Oicha chef lieu du térritoire situé vers l'est dela République démocratique du Congo

INTRODUCTION GENERALE.

 

La méthode historique :

 

La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.

 

Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur les les Nande sans pour autant interroger son histoire.

 

Dépuis plusieurs années, la sédentarisation des Nande apparait comme une marque d'évolution. Cela apparait à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de l'habitat, de l'économie, de l'éducation et de la santé.

 

Lentement mais progressivement.

 

Concernant le peuple Nande ; À notre niveau nous pouvons dire que, de toutes les formes explorées, la toponymie est celle qui nous a le plus fourni des informations. 

 

Donc, des toponymes, chez les Nande illustrent à merveille la dynamique historique.

 

Ils rappellent des situations allant des migrations à la mise en place du peuplement. Ils situent les lieux de départ, indiquent les sites de bataille et précisent les différents itinéraires, tout en mettant en relief les divers soubre sauts que les peuples ont connus.

 

Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :

 

Les ( Nande ) ou ( Wanande ) comme on peut prononcer aussi en langue swahili, ou localement wa ( Yira ) ; Sont une population bantoue d'Afrique centrale venant principalement de Kitara en Ouganda, et qui se sont installés dans la région Est de la RDC vers les années 1700 et 1800.

 

Ils sont le plus entreprenant sur le plan économique vers l'est dela République démocratique du Congo. 

 

Malgré la crise économique qui frappait tout le pays durant le règne de Mobutu, la region de Beni-Lubero et la ville de Butembo ont maintenu une activité économique florissante.

 

L'économie est dynamique car elle bénéficie d'une politique d'ouverture aux commerces internationaux propice aux affaires. 

 

La vie urbaine a un bon nombre d'attractions à offrir, mais les villes jumelles de Butembo et Beni constituent une étape intéressante.

 

Et la discrimination raciale se fait quelques fois dans certains coins de la région de Beni-Lubero.

 

Parallèlement, la génération de ceux qui sont nés de 2010 à nos jours, n'ont pas connu les pratiques de discrimination que faisaient anciens membres dela communauté.

 

En réalité,...

 

Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.

 

C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures du Mont Rwenzori.

 

Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi, les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.

 

Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.

 

La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale. Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.

 

D'après Mélanie Gouby notre source

 

Situation géographique et administrative

 

Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.

 

1. Le territoire de Beni

 

Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.

 

Démocratique du Congo. Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2. Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri. 

 

À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.

 

Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches. En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.

 

Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.

 

KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.

 

situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année. La température moyenne oscille entre 25 et 27°.

 

Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale. Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri. 

 

Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.

 

Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.

 

Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu. 

 

À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.

 

La principale ville de ce territoire est celle de Beni.

 

 À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.

 

La principale ville de ce territoire est celle de Beni.

 

Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes. 

 

Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent. 

 

Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.

 

Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique. 

 

Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.

 

2 . Le territoire de Lubero

 

Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est. 

 

Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.

 

Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies). Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo. 

 

Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.

 

Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m. C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.

 

La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.

 

MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.

 

Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.

 

Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.

 

Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2. 

 

De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements. 

 

On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.

 

Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture. De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation. 

 

On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre. Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.

 

Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.

 

Actuellement, les Bakonzo à eux seuls comptent environ 7 000 000 personnes avec environ 1 000 000 du côté ougandais de la montagne et 5 000 000 du côté de la République démocratique du Congo et sont plus communément appelés les Banande.

 

Les Bakonzo et Banande appartiennent tous deux à la communauté Bayira, un peuple parlant bantu. Du côté ougandais, les Bakonzo occupent les montagnes Rwenzururu coupées à travers le district de Kasese, Kabarole et Bundibugyo. 

 

Ceux qui sont au Congo se trouvent dans la province du Nord-Kivu avec Butembo et Beni comme grandes villes. Les Bamba qui sont subdivisés en Babwisi, Babutoku, Vonoma et occupent principalement les plaines du district de Bundibugyo.

Changeons de chapitre pour parler aussi dela composition ethnique du Nord-Kivu

 

La population du Nord-Kivu était estimée à 4.780.170 habitants en 2005.

 

Densité : 80 habitants/km 2 ; densité sur terres habitables : 250 ha bitants/km

 

Le dynamisme démographique est remarquable avec un taux de croissance de 3,5% par an.

 

· Composition ethnique :

 

- Territoire de Beni : Wanande, Bambuba, Balese, 

 

Babila, Watalinga, Batwa (pygmées), les Bira, les Hema, Lokélé, et Walendu ; Dont nous avons les Bhâles, les Ìndrŭ-Ngiti, et les Lugbara, mais à moindre degré.

 

- Territoire de Lubero : Wanande, Bapere et Batwa.

 

Dans ces deux Territoires, les langues utilisées sont le Kinande, le Kimbuba, le Kilese, le Kitalinga, le Twa et le Kipere. Les Wanande se répartissent en douze clans unis par la langue et l'histoire, à savoir les Bamate, Batangi, Baswagha, Bahira, Bashu (Basukali), Bakira, Bahambo, Batike, Bavinga, Bakumbule, Bahumbi et Bito.

 

- Territoire de Rutshuru : habité par les Hutu, les Tutsi, les Hunde et les Nande, parlant respectivement le Kinyarwanda, le Kihunde, et le Kinande.

 

Territoires de Masisi et Walikale : Bahunde, Bahutu Batembo, Batutsi et Batwa dans Masisi, tandis que Walikale est essentiellement habité par les Nyanga, les Bakano, les Bakusu, les Bakumu et les Batembo.

 

- Territoire de Nyiragongo : peuplé par les Bakumu, les Bahunde, les Hutu, les Tutsi et les Batwa.

 

Origine du peuple Nande

 

Parlant de l'origine du peuple Nande, la tradition veut que le 17ème et le 18ème siècle, soit le temps où les divers clans Nande auraient commencé, les uns après les autres, à se mouvoir de la vallée, à monter et pénétrer dans la forêt des Mitumba suite à certains facteurs d'ordre climatologique, sécuritaire, sanitaire et peut-être démographique. 

 

En effet, la sécheresse prolongée, les conflits avec les peuples éleveurs (les Hamites) et les maladies devenues endémiques, dont principalement la malaria, auraient contribué à ce déplacement progressif.

 

Dans le même chapitre ; La sédentarisation du peuple Nande a pris environs trois siècles pour être effective (16e, 17e et 18e Siècle).

 

Les peuples depuis les migrations, se bousculaient à la recherche des espaces vitaux. 
 

 

Pour ce qui est de la traite négrière, les populations n'en gardent pas un souvenir dans la région. Cependant, la mémoire évoque avec amertume les incursions suivies d'enlèvements de certaines tribus islamisées du Nord désignés ici au nom de razzias. 

 

Pratiques

 

Des razzias se pratiquaient en Afrique bien avant l’islam, dès l’époque de l’Égypte antique.

 

Les biens étaient pillés, les hommes massacrés, et les femmes et les enfants étaient emmenés en esclavage.

 

Certaines victimes devenaient des esclaves sexuels, les plus âgées et les enfants, des servants.

 

Ces derniers faisaient irruption dans les villages, prenaient des enfants en otage jusqu'à ce que les parents se présentent aux fins de les embarquer. Leur passage avait causé une psychose qui a profondément marqué les esprits au point où leur triste souvenir est évoqué avec émotion

 

C'est au bout de ces deux siècles que la confédération de Nande composée des plusieurs clans dont les Bamate, Basukali, Baswagha, et les Batangi, s'installa dans l'actuelle province du Nord-Kivu précisémentd les territoires de  Beni et Lubero.

 

Pour eux l'homme doit jouir d'un statut privilégié aussi bien au sein de sa famille que de la société en général.

 

La plupart d'entre eux vivent dans la province du Nord-Kivu, principalement, en térritoires de Beni et de Lubero, qui se caractérisent par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé. 

 

Et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante. 

 

L'HISTOIRE DU PEUPLE BAYIRA DU ROYAUME RWENZURU SITUÉ DANS LA PARTIE OUEST DEL'OUGANDA

 

Le royaume Rwenzururu, situé dans la région des montagnes Rwenzori dans la partie sud-ouest de l'Ouganda, s'étend en République démocratique du Congo parmi les Bakonzo / Banande, Bamba et Basumba qui habitent la région montagneuse. 

 

À Banya Rwenzururu (le peuple de Rwenzuru) Souvent ; Histoire orale des Bakonjo renseigne que, le terme Banyarwenzurururu désigne les habitants de Rwenzursuru (montagnes Rwenzori). 

 

Banyarwenzururu signifie aussi la montagne recouverte de neige, qui a été renommée par erreur par l'explorateur H. M, Stanely dans le rôle de Ruwenzori – les montagnes de la lune.

 

Le royaume de Rwenzururu est une monarchie des habitants et des descendants des montagnes Rwenzori. Les Bakonzo/Banande, Bamba et Basumba sont des groupes ethniques qui vivaient à l'origine et vivent encore sur et autour des montagnes Rwenzururu. 

 

Les Basumba sont divisés et dispersés dans les plaines du district de Bundibugyo. Ils vont et viennent dans la vallée de Semliki dans le district de Bundibugyo. 

 

Comme tout autre groupe de personnes dans le monde vivant sur les montagnes, les Bakonzo, Bamba et Basumba sont courageux, travailleurs, autonomes et hospitaliers.

 

Constat de notre rédaction

 

Situation Socio-culturelle

 

Selon les premiers récits, les noms Banande indiquent les positions familiales 

 

L'un des attributs culturels qui appartiennent exclusivement aux Nandes est la façon dont ils nomment leurs enfants, presque automatiquement si vous le souhaitez.  

 

Au cours des années que Adirodu Roger le bon frère de Nandes qui a vécu en Beni pense que,... 

 

Le critère suivi par les Nandes pour nommer leurs enfants n'est unique qu'à eux seuls en République démocratique du Congo.

 

Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus. 

 

Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus en République démocratique du Congo. 

 

Les Nandes mâles que nous avez croisés souvent en Beni-Lubero portaient probablement l'un de ces noms :

 

Paluku/Mumbere, Wambale, Kasereka, Katembo, Kakule, Kambere, Thembo ou Mbusa. 

 

Paluku Issa explique que c'est parce que les Nandes reçoivent des noms en fonction de leur position de naissance dans la famille. Il dit que les noms mentionnés ci-dessus sont les noms standard pour les enfants de sexe masculin.

 

 "Le premier mâle s'appellera automatiquement Paluku ou Mumbere, le deuxième mâle Bwambale et ainsi de suite", explique Paluku. 

 

Les femelles quant à elles ont le choix entre les noms : Masika/Kasoki, Biiro, Kavugho, Mbambu, Kathungu, Kyakimwa et Nziavake. 

 

Les six et sept noms pour les mâles et les femelles forment respectivement les treize noms standard pour le Nande. Cette dénomination suit la ligne de naissance de la femme. "Bien que je ne sois pas le premier-né de mon père, je m'appelle Pakulu. 

 

C'est parce que je suis le premier-né de ma mère", explique Paluku. Cela signifie que si une femme n'aura qu'un seul Baluku, un homme peut avoir autant de Palukus que le nombre de ses épouses. 

 

Être né après un frère ou une sœur décédé est cependant une exception qui se reflète également dans les noms donnés à ces frères et sœurs.

 

Dans ce cas, un enfant recevra des noms comme Bisiku, qui signifie fibres ou Kiabu, qui signifie dépotoirs. Ces noms expriment la situation insignifiante ou désespérée dans laquelle se trouve la famille en perdant un enfant. 

 

"Cela se fait par peur que peut-être celui-ci mourra aussi", explique Paluku. "La famille ne veut pas placer autant d'espoir dans le prochain enfant pour qu'au cas où eux aussi meurent, il semble que cela était prévu de toute façon", ajoute-t-il. 

 

Un autre Munande Asuman Bisika, confère que de tels noms sont aussi un signe de deuil pour l'enfant décédé.

 

 "Je comprends qu'un étranger trouve ces noms grossiers mais je le comprends comme un simple signe de deuil", déclare-t-il dans une interview. Si Kiabu ou Bisiku vit cependant, la dénomination revient à la forme standard mais le nom du défunt ne peut jamais être donné à un autre enfant de cette même lignée. 

 

Si le défunt devait s'appeler Kakule ou Mbambu, un quatrième né, alors celui après le Bisika sera Thembo ou Kathungu, noms du cinquième né.

 

Paluku explique cependant que la tradition de donner aux enfants des noms comme Bisiku est en train de disparaître. 

 

"Les gens ne voient plus l'importance de donner à leurs enfants des noms aussi regrettables, alors ils optent pour des noms situationnels dans de telles circonstances", dit-il. 

 

Les noms de situation incluent des noms tels que Bulemu si l'on met son enfant à nu pendant la guerre, Kyamugagha pour celui qui est né un samedi ou même Mubalami si la mère arrive à accoucher de son enfant lors d'un voyage. 

 

"Si l'un est né après les jumeaux, qu'ils soient féminins ou masculins, ils s'appellent Kitsa, le suivant Kamala, le troisième Kibabala et la dénomination ci-après revient aux noms standard", explique Pakulu.

 

Muhindo est le nom qui marque un changement de sexe du nouveau-né par rapport à l'enfant précédent. Si le premier-né est Masika et le second est un garçon, alors il s'appellera Muhindo. L'enfant qui vient après lui dans ce cas serait le troisième né donc un Bwambale si c'est un garçon ou un Biiro si c'est une fille. 

 

 Alors que se passe-t-il quand on donne naissance à plus de sept filles ou six fils ? 

 

Paluku explique que si le huitième garçon s'appellera Kitahutehina.

 

Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus. 

 

Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus congolaise.

 

Comme dans beaucoup d'autres sociétés africaines, lorsqu'il s'agissait de faire la cour et de se marier chez les Nandes, les parents des enfants devaient faire le repérage d'un bon prétendant pour leur enfant. 

 

Après s'être marié, le jeune couple devait avoir des enfants et contrairement aux autres tribus africaines, les Nandes ont une culture de dénomination unique dans laquelle chaque enfant est nommé en fonction de sa position de naissance et de son sexe.

 

La virginité était très précieuse et les filles qui concevaient avant le mariage étaient tuées. 

 

Pendant le mariage, la famille du garçon devait payer le prix de la mariée et cela consistait principalement en des chèvres et des peaux d'animaux et un bâton à creuser.

 

Les mariages ne pouvaient être reconnus qu'après que les deux familles avaient organisé et réglé la dot de la mariée qui était normalement payée en chèvres. Le nombre de chèvres donné était basé sur la situation financière des familles. De plus, un bâton à creuser et une peau d'animal ont été fournis.

 

Aujourd'hui, ils offrent à la mariée d'aujourd'hui une houe et une couverture. À l'époque, les divorces étaient très rares et, le cas échéant, les chèvres qui étaient données comme richesse de la mariée seraient alors restituées. Seules les vierges se mariaient et au cas où une fille serait conçue avant de se marier, elles seraient tuées.

 

Lorsqu'un enfant est né, d'autres familles avec de jeunes enfants qui voudraient que leur enfant épouse un enfant de cette famille ont apporté des cadeaux à la famille avec un nouveau-né afin de montrer leur intérêt pour le nouveau-né, les parents du nouveau-né l'enfant examinerait attentivement les cadeaux qui lui seraient apportés par d'autres familles afin de déterminer une famille qui pourrait éventuellement prendre son enfant au moment du mariage.

 

Paluku dit que la polygamie, qui était réservée à ceux qui en avaient les moyens, était une chance pour les hommes de choisir leur propre épouse.

 

Alors qu'une famille de bonne réputation avait la lourde tâche de choisir un prétendant pour sa fille parmi les différents prétendants, il était difficile pour les familles impopulaires de fiancer leurs enfants. 

 

La beauté physique n'était pas du tout une question de considération. Ces filles fournissaient des secondes épouses aux riches.

 

 "Si une famille était réputée pour avoir des membres mal élevés, aucun parent ne leur donnait ses enfants ni même ne venait réserver ses filles", explique Paluku. Ce sont les filles de ces familles qui ont fourni aux riches le choix des secondes épouses. 

 

Aujourd'hui, bien que cette tradition particulière de mariage des fiançailles ait disparu, le mariage chez les Nandes est toujours utilisé pour renforcer les amitiés familiales. Rituels après la naissance.

 

Lorsqu'une femme accouche, elle ne dort pas sur son lit conjugal jusqu'à ce que l'hémorragie s'arrête.

 

 "Elle était considérée comme impure pour son lit conjugal", explique Paluku notre source. Pour lui, les choses se compliquent cependant lorsqu'elle donne naissance à des jumeaux. 

 

Tout cela était possible puisque la polygamie était autorisée dans la culture Nandes. 

 

Pendant des décennies, presque tout le monde au Nord-Kivu pouvait parler le kinande à la maison, lors des rassemblements communautaires et des réunions publiques. 

 

Par tradition, les Nande ont transmis leur culture essentiellement par la langue : proverbes, contes et devinettes.

 

Dans certains village des détenteurs de l’histoire, sont visibles. En même temp, la visite du Kyaghanda est une épopée, une rencontre avec soi et l’histoire.

 

Ici et là sont encore gardés les gris-gris qui ont du pouvoir sur la nature. On peut arrêter la pluie ou la faire tomber quand on a plus besoin du soleil.

 

Les normes culturelles Nande et leurs applications

 

Au premier chapitre, nous avons effleuré que le peuple Nande est très attaché aux coutumes et à la famille.

 

Dans les milieux ruraux, la civilisation Nande est essentiellement une civilisation de parole, et l'histoire dela société se perçoit mieux à l'intérieur.

 

Pour ce qui est des traditions orales, leur contribution dans l'historiographie reste assez remarquable. 

 

Ces coutumes regorgent beaucoup d'interdits et/ou sacrilèges. Ceci constitue un code de bonne conduite culturelle et morale. La violation, la transgression ou la non observance de ces normes coutumières est passible des pénalités sociales.

 

Les parents sont considérés comme des représentants de Dieu Créateur sur terre.

 

À cet effet, il est opportun d'évoquer particulièrement le rôle des lieux sacrés tels les forêt, les montagnes, et les cours d'eaux... à l'endroit desquels les hommes vouent déférence et humilité.

 

Dans le même registre, nous avons les ethnonymes et les patronymes. Les premiers désignent généralement des entités quelques fois formées par scissiparité ou par reconstitution d'ensembles, à la suite d'une situation singulière ayant en arrière plan un conflit, une alliance ou un malheur.

 

Entre autres, les symboles tels les mythes, les rites et les masques tiennent une large place dans l'approche de la société. 

 

Par leur atemporalité et leur dimension sociale, ils sont les moments de communion de la vie collective, et une manifestation de la conscience historique. 

 

En tout état de cause, la tradition orale apparaît comme une grande école de vie. Elle recouvre divers aspects dont une utilisation croisée constitue un appareil critique efficace permettant de confirmer ou d'infirmer certains faits relatés par le récit. 

 

Elle donne aux sources orales toute leur crédibilité dans l'historiographie et constitue par conséquent une voie privilégiée dans la compréhension des relations inter et intra communautaires.

 

Phénomène Maï Maï qui qui date de 1996 à nos jours,....

 

Fort de ce rôle, leur amitié était constamment recherchée car ils pouvaient renverser les alliances à tout moment. Ils se rendaient également utiles dans les pratiques magico-religieuses qui faisaient partie de la stratégie guerrière.

 

Ils pouvaient par exemple permettre aux combattants de se dédoubler ou de devenir invisibles sur le champ de combat.

 

Malgré toutes ces guerres, le peuple Nande étaient soudés les uns aux autres grâce aux systèmes d'alliance. 

 

Les guerres concouraient à les rapprocher davantage tout en créant des solidarités nouvelles. Les femmes épousées dans ces conditions avaient particulièrement joué un rôle important dans la mesure où elles rapprochent les belligérants. 

 

Les conséquences de violations de coutumes Nande

 

Les violations des coutumes chez les Nande ont des conséquences graves selon le degré de parenté et de l'acte posé. Disons que ces conséquences sont liées soit à la violation directe des normes culturelles ou coutumières, soit à la soustraction ou l'usurpation des celles-ci en brisant l'alliance avec les ancêtres et en se frayant son propre chemin.

 

Une même violation de coutumes peut se manifester à travers différentes maladies ou conséquences selon l'équation individuelle de chacun et leur résolution peut aussi être une pratique unique pour différents type de problème.

 

Dans les milieux traditionnels Nande, il y a des personnes initiées pour détecter les pathologies, les événements anormaux et les comportements liés aux violations des coutumes et moeurs.

 

On compte dans cet ordre, les chefs des villages, les devins, les mediums, les guérisseurs traditionnels et les vieux sages.

 

Mais les victimes comme les fautifs peuvent aussi réaliser après avoir rencontré beaucoup de problèmes ou souffrances que quelque chose serait à la base de leurs difficultés. C'est à ce moment là que l'on recourt soit au conseil familial, soit à la consultation des spécialistes ci-haut cités.

 

Le diagnostic devrait tenir compte de la conception de la santé chez les Nande.

 

Comme tous les Bantous, et les peuples soudains répondent à la définition de la sante comme « l'harmonie entre le bien-être physique, mental, social, familial, moral, religieux et même culturel » (Adirodu Roger 2018).

 

Le diagnostic chez les Nande vient intervenir, parfois et même dans la plupart des cas quand on déplore déjà les morts. Au lieu de diagnostic, c'est plutôt le dépistage pour retracer l'origine de la catastrophe ou de litiges qui ravagent la famille. Mais l'avantage de ce diagnostic, c'est d'arrêter l'opprobre et protéger la progéniture contre la malédiction.

 

Les vieux sages, ou les devins sont rodés dans cette matière et se rabattent toujours sur la sagesse ancestrale qui est coulée sous forme d'anecdotes.

 

En quittant la vraie histoire Nande, une pensée vient se poser dans le cœur chagriné. Le Mont Ruwenzori n’a plus de neige d’ antan. 

 

Le réchauffement climatique l’agresse dans sa beauté et son mythe.

 

À Mutsora la population dit que la montagne des Esprits souffre du manque du sacrifice des chefs…!

 

. Les savoirs endogènes et l'ethnoscience dans la culture Nande

 

Les nandes ont leurs propres manières de comprendre et l'utiliser la Science et la Technique. En effet, les activités qui véhiculent l'ethnoscience sont : l'agriculture, l'élevage, la chasse et le commerce. À ces activités s'ajoute la structure sociale dans l'organisation de ses activités et des cérémonies socioculturelles telles que le mariage, l'intronisation du chef, le deuil etc.

 

. Organisation sociale dépuis l'époque pré-coloniale.

 

L'homme, à la faveur de la division du travail, s'est vu affecter des activités viriles : chasse, défrichage, abattage des arbres, récolte du miel et des noix de palme, travail du fer et du lithique étaient de son ressort.

 

La femme est restée le principal agent de l'agriculture et de la poterie en raison de l'analogie que l'on peut établir entre la fertilité du sol et sa fécondité. À cet effet, il lui revenait de semer, d'entretenir et de récolter tout ce que l'on met sous terre. 

 

. L'écologie et l'agriculture

 

Le peuple Nande est un peuple agriculteur et forestieret ses activités sont faites d'abord pour subvenir aux besoins de la famille et de toute la communauté et âpres pour la conservation de la nature. Les nandes cultivent :

 

? Dans les régions de montagnes, les Erythrina abyssinicus sont planté à un endroit caractérisé par des érosions pour jouer un rôle écologique. 

 

Aussi, les fortes pentes sont abandonnées et réservées souvent à la chasse ou à la production du bois de chauffage.

 

? Le bananier dans les plateaux et la cuvette sont des plantes utilisées comme devant jouer un rôle écologique dans la fertilisation du sol et le maintien d'une humidité sur le sol. Il produit aussi de l'ombrage pour l'agriculteur. 

 

L'intérêt porté à cette plante dans les champs se fonde sur le fait que les feuilles mortes sont utilisées comme matelas sur les lits, les feuilles fraîches comme couvercles lors de la préparation de certains repas, les lanières servent à couvrir des cases comme paille.

 

? Le ricin, « amabono », est souvent planté par les personnes âgées. La tombée de son feuillage contribue à la fertilisation du sol, ses grains sont préférés par les colombes, ce qui permet aux piégeurs d'en profiter pour capturer certains. Ses feuilles et son huile sont utilisées dans le traitement des plaies, des fractures, des empoisonnements, des ulcères,

 

? Le « kilau », Cupressus lusitanica au bord des chemins pour la production de l'ombre aux passants qui veulent se reposer surtout qu'il s'agit des régions de montagnes et savanicoles. 

 

La plante est également utilisée pour des usages médicaux et sociaux telles que la production des planches en vue de la fabrication des portes, fenêtres, chaises, tables, cercueils etc.

 

? Les « mikaramba », Eucalyptus citriodora et le « kilima » Acacia mearnsü (decurrens) ces arbres sont utilisés pour diverses fonctions : la production des supports pour les cultures des haricots et les ignames, du bois pour la construction des cases, la fabrication du charbon du bois, et du bois de chauffage, etc. 

 

Sur le plan écologique, ces arbres sont alternés dans des champs avec du millet ou du maïs. Ils enrichissent donc le sol après une certaine durée d'exploitation dans les plateaux et les montagnes, ils freinent les érosions et jouent de ce fait un rôle très important.

 

· L'élevage : Les animaux les plus élevés sont les poules, les chèvres, les moutons, les cobayes, les chiens, les vaches. Ces animaux peuvent intervenir dans plusieurs cérémonies.

 

. L'intronisation du chef : Cette cérémonie oblige la présence d'un mouton, un coq, un bouc et une chèvre.

 

? Le mouton symbole de la paix est destiné à représenter la royauté et les hommes lui fait porter ainsi un bracelet pour imager ce pouvoir de paix. Dans la vie courante, si un mouton crie lors de son abattage, il devient impur et on l'abandonne.

 

? Le coq doit chanter pour que la population qui n'est pas généralement présente dans les cérémonies d'intronisation sache que le nouveau chef est accepté par les ancêtres. Si le coq ne chante pas, alors le chef est refusé par les ancêtres.

 

? La chèvre et le bouc symbolise la fécondité d'autant plus que c'est dans la famille du chef que viendra son successeur.

 

Si le bouc et la chèvre ne sont pas présentés, la génération suivante trouvera des chefs dans d'autres familles à cause de la perturbation de la fécondité dans la famille du chef n'ayant pas présenté la chèvre et le bouc.

 

? La chair des autres animaux peut être consommée dans la fête mais pas dans le rituel d'intronisation. La présence de l'oncle du nouveau chef est obligatoire puisqu'il est considéré comme témoin de l'accession de son neveu au trône. 

 

Les personnesd à introniser un chef sont culturellement connues et maîtrisent eux même toutes les étapes de rites à la matière. La cérémonie se déroule la nuit.

 

BIBLIOGRAPHIE

 

ANONYME, « L'ethnoscience chez le peuple nande » in https : // www.docplayer.fr visité le 19 juin 2021

 

ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021

 

NGAYIHEMBAKO MUTAHINGA, Samuel, Le déclin des Baghole : Processus d'aliénation sociale des femmes en Afrique centrale. Le cas des Nande du Nord-Kivu en R. D. Congo, Genève, Globethics.net, 2018

 

À Butembo et Beni à l'époque c’était la gloire et le courage du peuple Nande qui marque.

 

Malgré l’insécurité, malgré les morts de tous les jours, on travaille, on croit en l’avenir. 

 

Des belles maisons poussent de partout. Les filles et les garçons sont d’une beauté à vendre. 

 

Les mamans et les papas ne jurent que sur le "Buteke", la réussite !

 

. La lutte contre la faim et la misère

 

La faim est une carence nutritionnelle chronique ou temporaire. La limite quantitative entre nutrition et malnutrition n'étant pas la même pour les experts et les organisations internationales, il s'ensuit des divergences dans leurs estimations du nombre des gens affamés et sous -alimentés en Afrique.

 

Les plus prudents avaient calculé qu'n 1985, prés de un tiers de la population africaine (soit cent millions d'individus environs) souffrait de la famine et de malnutrition provenant d'une carence en protéines, mais des études récentes ont montré que pour la majorité consiste à absorber un bon nombre suffisant de calories de diverses origines.

 

Nous ne pouvons pas ignorés en ces derniers temps les rapports étroits entre la faim et la pauvreté. La faim et la malnutrition s'explique par une ou plusieurs raisons suivantes :

 

v La faible productivité de la main d'oeuvre familiale dans le cas de l'agriculture de substance

 

v La production fluctuante par suite de la sécheresse

 

v Les difficultés d'accès à la terre

 

v Insuffisances des revenus pour acheter la nourriture indispensable en temps voulu.

 

La pauvreté qui sévit à travers toute l'Afrique, est la cause majeure de la faim parce qu'elle empêche les gens de se procurer une ration calorique adéquate.

 

Les pauvres en Afrique sont, pour la plus part, des petits paysans qui pratiquent une agriculture de subsistance à un faible rendement de main-d'oeuvre.

 

L'un des meilleurs moyens d'augmenter à court terme leurs revenus réels consiste à développer la productivité de leur activité principale qui est la production d'aliment de base.

 

Cela peut permettre d'augmenter le volume de la production alimentaire nationale dont dispose la population, d'élever les ressources grâce à la vente de l'aliment de base ou de satisfaire les besoins alimentaires familiaux qui nécessiteront moins de terre et de main-d'oeuvre, dégageant ainsi les ressources pour d'autres activités génératrices de revenu comme la culture de coton vu le travail en dehors de la ferme.

 

Quelques états africains et certains donateurs préfèrent à la notion d'autosuffisance alimentaire de la population, certes séduisante mais propice à l'erreur, celle de sécurité alimentaire en tant qu'objectif stratégique du développement national.

 

Les Nande sont Myhtiques, Traditionels et Modernes.

 

Selon Magloire Paluku notre source

 

Par ailleurs, la terre est l'objet de plusieurs enjeux selon les différentes logiques d'acteurs internes et/ou externes. Il s'agit des hommes d'affaires, des paysans, des services publics, des propriétaires terriens et des intermédiaires. 

 

Chaque chef de ménage, membre de la communauté, jouit d'un lopin de terre à transmettre aux générations futures. Une telle gestion des terres est sans doute l'objet des conflits fonciers suite à un taux de croissance démographique élevé non maîtrisé dans le contexte d'un Etat faible. Dans cette optique s'inscrivent plusieurs projets de « glissement des populations » exécutés par des ONGD et des associations confessionnelles.

 

 Histoire

 

1894: Fondation, dans la plaine de la Semliki, de Beni, chef-lieu du territoire de la Semliki. 

 

Ce territoire n’a pas de limites fixes au Sud: il s’étend jusqu’aux régions où la population coopère avec l’occupant.

 

1895: est déplacé et installé à Karimi

 

1897: Karimi est détruit par les soldats Batetela révoltés. 

 

Beni térritoire est aussitôt rétablie

 

1913: Fondation du poste d'Etat de Luofu, chef-lieu du territoire de la Luholu, comprenant les chefferies Batangi et Bamate, Itala, Mulinda et Ikobo.

 

3 septembre 1914: Fixation des limites entre les territoires de la Semliki et de la Luholu. Les Baswagha relevant, en principe, du territoire de la Semliki.

 

1920: Les Belges ouvrent la Zone Minière de Manguredjipa.

 

1922

 

Poste d’État à Mutaka, dans le Patanguli (Isale-Beni)

 

Fondation du Poste d’État de Lubango Hutwe, qui remplace, Luofu comme chef-lieu du territoire de la Luholu

 

1er mars 1923 : le territoire de la Semliki passe administrativement au district de l’Ituri

 

Août 1923:

 

Abandon de Lubango: Luofu redevient chef-lieu du territoire de la Luholu

 

Recherche d’un nouvel emplacement, et début d’un poste d’État à Matwa, près de Lutunguru, Luenge (en remplacement de Luofu)

 

1924 : 

 

À partir de cette date, on parle souvent des territoires des Wanande-Nord et des Wanande-Sud; mais cette denomination n’a jamais été reconnue officiellement.

 

Mars 1924: Misebere devient nouveau chef-lieu du territoire de la Semliki

 

1er juin 1924 :

 

Les Baswagha et les Bapere passent du territoire de la Semliki au territoire de la Luholu. Cette situation de fait n’est pas confirmée.

 

Le territoire de la Luholu passé administrativement au district de l’Ituri. Il abandonne au district du Kivu le Mulinde, le Buitu, l’Ikobo.

 

Août 1924:

 

Fondation de Beni-Bungulu

 

Fondation de Lubero. 

 

Officiellement, Lubango reste chef-lieu du territoire 1er octobre 1926 : confirmation officielle de l’Organisation des territoires existants depuis le 1er juin 1924. 

 

Le territoire de la Semliki devient le territoire de Beni, et le territoire de la Luholu devient le territoire de Lubero.

 

1er juillet 1935: Les territoires de Beni et de Lubero reviennent au district du Kivu, auxquels ils appartenaient avant 1923.

 

Du point de vue culturel, il faut remarquer que le territoire de Beni occupé en majorité par les nandes répond aux caractéristiques culturelles dont parlent Muwiri Kakule et Kambalume. 

 

En effet, les nandes occupent un espace constitué de deux blocs, le grand et le petit bloc. 

 

 Le grand bloc dans le territoire de Beni est constitué des nandes qui habitent les deux collectivités suivantes : Bashu, avec comme chef lieu Vuhovi et Ruwenzori avec comme chef lieu Mutwanga. 

 

Le petit bloc est constitué des nandes vivant dans le centrenord du territoire de Beni. Ils sont entourés par d'autres peuples. 

 

Dans le petit bloc on trouve le groupement des Nandes-Kainama avec comme chef lieu Kainama. 

 

Par rapport aux autres tribus qui l'entourent, le petit bloc est influencé par les cultures de celles-ci notamment, les Batalinga à l'est, les Bahema-Boga au nord, les Balese Avonkutu à l'ouest et les Bambumba-Kisiki au sud. 

 

Sociologiquement, ils s'identifient aux nande de part leur langue et autres traits caractéristiques.

 

En somme, la culture des nandes est toujours liée à l'historique de l'implantation cette ethnie découlant de son itinéraire lors de l'immigration.

 

Selon les propos de certains sujets-Nandes ces jours beaucoup de gens confondent et/ou melangent les clans et les groupements retrouvés dans le Yiraland. 

 

Il est de notre devoir de vous rappeler que la tribu Yira comprend 12 clans repartis dans le territoire de Lubero et Beni. Ici nous pouvons citer: -les Bakira, chef lieu à Kisunga -les Bahira, chef lieu Mulali -les Baswagha, chef lieu Kakowa à Musienene -les Batangi à Mbingi -les Bamate à Hutwe mais le bureau se trouve à Mambasa -les Bahambo à Mbolu -les Basongora à Ighavira (vers Kasindi) -les Banyisanza à Mutwanga -les Bavinga et les autres. 

 

De ces 12 clans, certains sont subdivisés en groupements. 

 

Par exemple, chez les Baswagha on a plusieurs groupements comme. Les Nande, qui constituent dans les territoires de Beni et de Lubero, la population prédominante du point de vue numérique, sont originaires de Muhulungu sur la rive droite proche de la rivière Semliki, et de la côte Ouest du lac Edouard. 

 

D'après la carte ethnique des Zones de Lubero et Beni en République du Zaïre, et celle du Toro en Uganda dans la région du mont Ruwenzori, les Yira, les Nande et les Kondjo sont situés dans une et même région. 

 

Ces termes désignent-ils différentes ethnies ou une seule? Les clans qui constituent ces ou cette ethnie sont frontaliers entre le Zaïre et l'Uganda. 

 

La majorité des membres de ces clans, environ les trois quarts, habite la République du Zaïre où elle a été surnommée Nande. 

 

La majorité qui s'est retrouvé en Uganda après la séparation du groupe ethnique par la frontière coloniale Uganda-Congo a reçu l'appellation Kondjo. Les termes Nande et Kondjo ont pris une large diffusion à l'époque coloniale de sorte que la dénomination Yira, terme par lequel se désignent les anciens de l'ethnie, est ignorée par un bon nombre de chercheurs. 

 

Certains ont tendance à y distinguer trois ethnies différentes et d'autres, se trouvant dans l'embarras, juxtaposent les termes Nande (Kondjo) tout en omettant celui de Yira.

 

-Groupement Buyora : 

 

chef lieu Misebere situé au Nord-Est de Butembo

 

-Groupement Luongo 

 

: chef lieu Kimbulu 

 

(auparavant il était à Lubero)

 

-Groupement Bukenye : chef lieu Lukanga

 

-Groupement Bweteta : Ngulu

 

-Groupement Mwenye: Masoya

 

-Groupement Bulengya: Mambira

 

Groupement Manzya : Chef lieu à Byambwe.

Chez les Bashu on peut avoir les groupements suivants:

 

-Isale-bulambo

 

-Isale-kasongwere

 

-Isale-vuhovi

 

-Masiki-vahyana

 

-Masiki-kalonge

 

-Le Groupement Malyo

 

Chez les Bamates nous avons :

 

-Groupement Thama : chef lieu Luofu

 

-Hutwe: hutwe

 

-Vuhimba: Lubango (Manga)

 

-Luwenge: Limbungu (Alimbongo)

 

Chez les Batangi nous avons :

 

-Groupement Musindi à Kaseghe

 

-Groupement Itala à Kayna

 

-Groupement Mbulye à kaviru

 

-Groupement Mulinde à Bunyatenge.

 

Comme nous venons de vous énumerer les clans et groupements de chez nous, il revient à chacun de savoir identifier son clan, son groupement, sa localité (Omulongo) et sa coline (Amahero).

 

Ceci vous permettra de vous connaitre vous même et votre identité.

 

Il n'est pas normal qu'un Yira maîtrise toutes les provinces de la France, tous les états des USA..... sans connaître ses origines.

 

Aussi, nous devons respecter tant soit peu le discours de feu président Mobutu sur l'authenticité.

 

 Nouvelle génération d’hommes d’affaires

 

Alors que le reste de la RDC s’enfonce dans la crise économique, une nouvelle génération d’hommes d’affaires de Butembo s’efforce de prolonger le miracle de leur cité rurale, grâce au commerce. 

 

Le contexte n’est pas favorable : la valeur du franc congolais ne cesse de se déprécier face au dollar, l’inflation guette et les investisseurs sont suspendus à l’issue de l’interminable crise politique.

 

Situation économique des yira-nandes

 

Les Nande sont un groupe particulièrement soudé et organisé, aussi bien du point de vue économique que social. 

 

Le peuple Nande est connu dans tout le pays et dans les pays voisins (notamment, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie) comme étant un des peuples les plus entreprenants sur le plan économique. 

 

Les hommes d'affaires Nande approvisionnent toute la sous-région et la République Démocratique du Congo, non seulement en produits agricoles (légumes, oignons, pommes de terre, choux, carottes, fruits divers, café,thé, papaïne...) par suite du travail de la terre, son bien le plus précieux, mais également en biens industriels et manufactures provenant des contrées lointaines telles que Emirats Arabes Unis (Dubaï), Europe, Hong Kong, Japon, Nigeria, Taiwan etc...

 

* 1Cf. ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021

 

Dans la partie Est quand une ville est gérée par des marchands, elle prospère et échappe à la guerre dépuis le 02 août 1998.

 

À Butembo, 17 commerçants ont fait fortune durant la guerre du Congo. Ils règnent désormais sur cette ville du Nord-Kivu, loin de la politique et de Kinshasa.

 

D'après Joan Tilouine notre source ; Au sortir de la guerre, Butembo voit apparaître de grands projets d’infrastructures et de jolies villas à plus de 500 000 dollars.

 

Et si l’alliance des grands commerçants avec les chefs de guerre est éphémère, l’osmose avec Dieu, elle, est éternelle. Car l’autre pouvoir local est religieux. 

 

« Le secret de Butembo est un capitalisme un peu sauvage et une conscience commune, explique l’évêque Sikuli Paluku Melchisédech. 

 

Certains grands commerçants sont devenus riches par la fraude mais Dieu pardonne. Avec eux et nos frères protestants, on bâtit un autre modèle de développement, unique dans le pays. »

 

L’association de la foi et des affaires permet d’ériger, en 2003, l’Université catholique du Graben, au milieu d’une forêt qui surplombe la ville. L’équipement a de quoi surprendre : un hôpital doté d’un centre cardiologique, des laboratoires de médecine et d’agriculture, un centre de recherche en pisciculture…

 

Attirées par le cash accumulé lors de la guerre, les banques de Kinshasa se ruent sur Butembo. 

 

La Raw Bank, la première du pays, réduit les frais de dépôt et de retrait. « Une exception propre à Butembo et taillée sur mesure pour les commerçants nande », s’amuse un banquier de Kinshasa. Mais les hommes d’affaires locaux se piquent de créer leur .

 

« Butembo souffre mais résiste, bien que l’activité soit réduite de moitié par rapport au temps de la guerre, explique Polycarpe Ndivito, président de la branche locale de la Fédération des entreprises du Congo. Lui rêve de créer une « zone économique spéciale » à la fiscalité avantageuse.

 

En attendant, John Palos, 45 ans, et ses amis entrepreneurs et fils de millionnaires se démènent. « On sait s’adapter. Pas le choix. Tu sais, nos aînés nous conseillent mais ne nous font pas de cadeaux ! 

 

Pour être millionnaire, il fallait bénéficier d’allégement fiscal ou frauder la douane. Mais ça, c’était avant. Et nous, les jeunes, on innove et on bosse », dit-il entre deux appels reçus de Dubaï et de Nairobi.

 

Figure de proue de la nouvelle génération d’hommes d’affaires, « Palos » est le principal importateur et distributeur de motos chinoises Haojin, robustes et bon marché. Il en écoule près de 30 000 par an dans toute le pays. 

 

Avec ses dix camions, il importe aussi de Chine du tissu wax en grande quantité, des vélos, des produits électroménagers. Mais aussi des générateurs Jangfa, puissants et économes en kérosène, suffisants pour alimenter des petites usines, des moulins et des quartiers de la ville.

 

« Je vais te montrer un autre produit qui va me rendre encore plus riche », dit-il. Il pousse une porte dans sa maison natale transformée en bureaux et entrepôts. « Voilà, ceux-là viennent de Dubaï et coûtent entre 1 500 et 5 000 dollars. 

 

Ceux-là viennent de Chine et je les vends entre 500 et 1 000 dollars ». Dans ses mains, M. Palos tient des panneaux solaires de toutes tailles. 

 

« C’est le nouveau gros business à Butembo et je l’ai senti très tôt. Mes clients viennent des Kivu mais j’en exporte aussi dans les autres régions du pays », se réjouit-il.

 

Malgré les fortunes qu’ils ont amassées en temps de guerre, les membres vieillissants du G17 n’ont pas réussi à construire le barrage qui aurait pu enfin fournir de l’électricité à Butembo. 

 

Leurs enfants semblent s’être promis de faire mieux.

 

Sur le plan économique, la situation de Beni est diversifiée. 

 

Après l'agriculture qui est la base de l'économie du territoire vient le commerce, puis la petite industrie et la pêche. Pour rappel la pêche se développe sur le lac Edouard qui couvre une superficie de 2.240 km2, dont 1.630 km2 se trouvent au Congo (73 %) et 600 km2 en Ouganda (27 %). Il se trouve dans la zone ouest du Rift africain situé à une altitude de 914 mètres.

 

LANOTTE, Olivier, République Démocratique du Congo. Guerres sans frontières. De Joseph-Désiré Mobutu à Joseph Kabila, Collection Livres du GRIP, n°266-268, GRIP, Bruxelles, 2003, p.156

 

HAMULI KABARUZA Baudouin, et al. , La société civile congolaise. Etat des lieux et perspectives, Editions colophon, 2003, p. 18

 

RENE, François, et DANIEL, Patrick, Archives de documents de la FAO. Les ressources halieutiques du lac Edouard/Idi Amin, Recueil de documents présentés à la Consultation technique des lacs Edouard et Mobutu partagés entre le Zaïre et l'Ouganda, 17-21 septembre 1990, Kampala/Ouganda. Disponible sur : http://www.fao.org/docrep/005/AC758F/AC758F04.htm visité le 15 juin 2008

 

L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits. 

 

De toutes ces cultures, celle du café était la base économique du territoire de Beni, il y a deux décennies. 

 

Malheureusement, les plantations ont été décimées par la trachéomicose. Quelques centres de recherche et Organisations Non Gouvernementales (ONG) cherchent à contourner ce problème en vulgarisant d'autres variétés de caféiers résistant à la maladie. 

 

Il s'agit du Centre de Formation et d'Animation pour un Développement Solidaire (CEFADES) de l'Université Catholique de Graben/Butembo et du Syndicat des Défenses des Intérêts Paysans (SYDIP).

 

S'agissant du commerce, celui-ci est parti de bases fragiles, car il est fondé sur l'exportation des produits agricoles et forestiers et l'importation des produits élaborés à partir du Moyen Orient. 

 

La quasi-totalité des magasins et boutiques est tenue par les Nandes. Ils ont leur sièges commerciaux à Butembo, une ville proche et située à 54 km de Beni ville. L'importance du territoire de Beni, sur le plan socio-économique, est liée d'une part à l'exportation des cultures industrielles et du bois de la forêt équatoriale, mais également aux usines de café, de papaïne et d'autre part de services publics. 

 

Ce commerce constitue la raison d'implantation de plusieurs services comme l'Office de Douanes et Accises, l'Office congolais de Contrôle, l'Office National du café, ... À ce titre Omer Kambale Mirembe nous décrit ce qui suit :

 

« En plus Beni a l'avantage de se trouver sur la route menant à la frontière de Kasindi, principale porte d'entrée pour cette partie du Congo. Mais si les opérations de dédouanement se font à Beni et Kasindi la plupart des cargaisons, particulièrement les importations sont destinées à Butembo. [...] Seuls 10 à 20% des importations sont destinées à Beni, et il s'agit principalement des produits pétroliers, le reste constitue des importations en transit vers Butembo. 

 

Cependant, Beni réalise une quote-part plus importante des exportations : plus de 60% du tonnage. »

 

C'est également à Beni qu'est situé l'aérodrome Wageni dans l'enceinte de l'entreprise ENRA (Enzymes-Raffiners Association). Cet aérodrome accueille plusieurs avions cargos de moyen tonnage pour le commerce régional.

 

Sur le plan industriel, l'activité tourne principalement autour de quelques produits. Il s'agit à titre illustratif de47 :

 

46 KAMABALE MIREMBE, Omer, op.ci., p.99.

 

47 Emmanuel MUSONGORA SYASAKA, « le rôle du marché dans la synergie agriculture et industries agroalimentaires du territoire de Beni et Lubero », Le marché. Parcours et initiatives, Centre de Recherches Interdisciplinaires du Graben, U.C.G-Butembo.

 

Du point de vue commercial, le territoire de Lubero dépend des commerces situés dans la ville de Butembo qui sont depuis ces deux dernières décennies en pleine croissance. 

 

En effet, en 2001-2002, comme le dit Mirembe dans son étude, on pouvait compter plus ou moins 1200 boutiques et magasins dont la plupart sont des entreprises individuelles ou familiales, 160 officines pharmaceutiques, de nombreux métiers artisanaux et plusieurs micro-unités marchandes. 

 

Ces commerçants sont issus du paysannat dont ils gardent les traits de comportement. Ils effectuent souvent des échanges transnationaux : avec par exemple, l'Ouganda, le Kenya, le Moyen Orient, ...

 

Nous pensons ainsi avoir donné un aperçu général sur les territoires de Beni et de Lubero. C'est dans ce même cadre qu'il faudra passer en revue l'historique du christianisme et de la société civile.

 

À cet égard, leur contribution dans la reconstitution de l'histoire des Nandes est appréciable. Ils auront permis d'établir les origines orientales de ce peuple, à partir de la présence dans leurs rites et mythes, du vocabulaire spécifique aux attributs géographiques de cette région qui se manient avec dextérité dans les traditions ancestrales.

 

Donc, l'empire de kitara fortifiée, rappelle les circonstances mythiques de la traversée d'ishango les noms de leurs premières habitations, font état du climat social ambiant du lac Edouard où est partagés entre l'Ouganda, et la République démocratique du Congo.

 

Le cas des villages mixtes créés par force en période coloniale reste palpable par la présence des adjectifs nouveaux et anciens, dans la terminologie des agglomérations.

 

L'attachement des populations Nande à leur passé se manifeste à travers la ré-appropriation de nom Kitara leur nom d'origine.

 

Écrit par Adirodu Roger avec concours rédactionnel de son conjoint Kavugho Maliro Eveline via le Portail d'Over-Blog à catégorie de Cyber-Notes

 

 

 

 

 

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Airtel réseau des smartphones ; Durant plusieurs années, la société télécommunication a connu des mutations profondes qui ont fait évoluer son identité en République démocratique du Congo 

22 Février 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿 Quelques abonnés du réseau Airtel photographiés à Beni ville vers l'est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿 Quelques abonnés du réseau Airtel photographiés à Beni ville vers l'est dela République démocratique du Congo

🇨🇩🤳🏿🗣️✍🏿👁️C’est depuis l’année 2000 qu’Airtel est opérationnel en République Démocratique du Congo.

 

Son arrivée a coïncidé avec l’introduction du système GSM au pays, un fait qui a transformé le mode de vie des congolais.

 

Dysfonctionnement du GSM :

 

Votre smartphone ne capte aucun réseau, vous empêchant de passer des appels, d’envoyer des SMS ou de surfer en 3G/4G ? Il est peut-être possible de résoudre en quelques minutes le problème ou alors, il faudra effectuer des manoeuvres plus complexes.

 

Il y a ainsi certaines petites vérifications à faire avant de paniquer :

 

Vérifiez tout d’abord que votre mobile ne soit pas bloqué par un opérateur (si vous en achetez un d’occasion, l’opérateur précédent doit le « débloquer » pour qu’il puisse fonctionner sur tous les réseaux français.).

 

Si tout se passe bien, le nom de votre opérateur s’affiche en haut ainsi que la force du signal reçu et le E/3G/H+/4G.

Si le message « pas de carte SIM » s’affiche, contrôlez si elle est bien compatible avec votre smartphone (auprès de votre opérateur) et sinon, mettez à jour la date/heure soit manuellement soit en activant l’option automatique.

 

Si le problème persiste, essayez avec une autre carte SIM et sinon demandez-en une nouvelle auprès de votre opérateur.

 

Vous venez d’acquérir votre smartphone ? Il faut parfois quelques minutes (voire quelques heures) à votre opérateur pour activer votre carte SIM.

 

Carte SIM reconnue mais aucun opérateur détecté : faites une mise à jour des réglages (heure/date, etc.) et effectuez si besoin un hard reboot (voir article).

 

Faible réception du réseau GSM : vérifiez que le problème ne vienne pas de votre opérateur.

 

Si ce n’est pas le cas et/ou que des personnes du même opérateur sont à côté de vous et captent mieux, vérifiez que l’antenne soit bien fixée au châssis et l’état de la nappe de l’antenne GSM. Si elle est déchirée ou sectionnée, il faut la changer.

 

Si elle ne présente aucun défaut, elle est peut tout de même être usée.

Aucun réseau : vérifiez la liaison au réseau GSM dans vos paramètres. Si la connexion est grisée, cela peut signifier que le chipset de la carte mère est hors d’état. Il faut changer ce circuit intégré par un professionnel. Cela peut vouloir dire également que l’antenne est HS, examinez ainsi l’état de sa nappe et de ses connecteurs, changez-la si besoin. Si le problème persiste, cela peut venir de la carte mère.

 

Dysfonctionnement WiFi

 

L’avantage du WiFi est d’offrir un meilleur débit que le réseau GSM classique, même si la démocratisation de la 4G change un peu la donne. Néanmoins, la connexion WiFi n’utilise pas votre forfait data. Alors si le WiFi de votre smartphone ne fonctionne plus, cela peut être lié à plusieurs problèmes :

 

Connexion au réseau WiFi impossible : assurez-vous d’avoir rentrer le bon mot de passe associé à la box ou borne WiFi (souvent long et compliqué, il est facile de se tromper d’un caractère).

 

Vérifiez également si la box est ouverte à la connexion (parfois il faut appuyer sur un bouton pour permettre la connexion de périphérique en WiFi.), regardez la notice de votre box.

 

Aucun réseau WiFi détecté : vérifiez si le WiFi est bien activé (dans les paramètres). Si vous êtes proche de votre box et que d’autres appareils y sont connectés en WiFi, alors il peut s’agir d’un problème matériel ou logiciel.

 

Commencez par redémarrer votre smartphone et/ou le restaurer (avoir avoir sauvegarder vos données). Si le problème persiste, examinez l’état de l’antenne WiFi, si elle est bien connectée, qu’elle n’est pas endommagée et contrôle sa nappe qui ne doit pas être abîmée ni sectionnée.

 

Voici des pistes pour diagnostiquer des soucis de réseaux GSM (appels/3G/4G), GPS, Bluetooth et WiFi

 

Votre smartphone a de plus en plus de mal à se connecter aux réseaux environnants, à vous indiquer la route à suivre par GPS ou à vous permettre de passer des appels ?

 

Si vous vous sentez un peu isolé du monde, il existe des moyens pour vérifier d’où vient le problème et éventuellement régler le souci.

 

Cela peut venir d’une simple panne de l’antenne, mais être également un problème logiciel ou un dysfonctionnement dans la combinaison de technologies qui doivent logiquement s’associer.

 

Bref, s’il n’est pas possible d’établir un diagnostic précis, nous vous apportons quelques pistes permettant d’identifier les pannes les plus fréquentes et les solutions à effectuer…

 

Si besoin, changez la nappe et/ou l’antenne. Sinon, cela peut venir de la carte mère.

 

Faible débit : s’il s’agit d’un réseau WiFi Public, il est possible que le débit soit partagé entre de nombreux utilisateurs et donc ne laisse que très peu de débit pour surfer.

 

Si vous êtes connecté à un réseau WiFi privé, vérifiez si la box ou la borne fonctionne correctement, auprès de votre opérateur Internet notamment.

 

Si d’autres appareils sont connectés sans ralentissement, vérifiez si la nappe et l’antenne ne sont pas endommagées et changez-les si nécessaires. Si le problème persiste, vous pouvez effectuer une mise.

 

En 1999, la société Celtel avait profité de la libéralisation du secteur des télécommunications en RDC pour y installer ses pénates. En 2005, l’entreprise devient la propriété du groupe Zain International.

 

C’est en 2010 que le groupe Bharti airtel Limited a racheté les actions africaines du groupe Zain International, incluant bien entendu la RDC dans cette transaction.

 

Fait important : les différents changements n’ont jamais entamé la confiance des abonnés, dont le nombre n’a cessé de croître.

 

Quand le réseau est arrivé au Congo, le secteur de la téléphonie mobile par GSM était presque encore une terre en friche. L’opérateur y a apporté un dynamisme qui a favorisé la démocratisation du téléphone portable.

 

Toujours à la pointe de l’innovation, le réseau a souvent été le pionnier pour les services qui ont révolutionné la téléphonie mobile, à savoir notamment la recharge électronique, l’Internet mobile et le paiement mobile (Airtel Money) ; des services qui ont considérablement facilité la vie à des millions de Congolais.

 

Airtel s’est toujours caractérisé par un service de qualité et des offres accessibles à tous. Des offres à travers lesquelles elle s’est affirmée comme le réseau qui croit aux potentiels de ses abonnés et les aide à atteindre l’excellence.

 

Dans la même optique, Airtel s’illustre dans des événements qui favorisent l’émergence de talents africains avec Airtel Jeunes Talents et Airtel Trace Musique. Grâce à Airtel, l’Afrique est fière de ses enfants.

 

C’est surtout dans l’enseignement qu’Airtel prouve qu’elle se soucie de l’avenir des jeunes. Chaque année, Airtel sponsorise le concours de Dictée Nationale organisée par le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, sans oublier diverses initiatives en faveur de plusieurs écoles à travers le pays.

 

En République démocratique du Congo années avec Airtel, ce sont 23 années d’innovation, de partage, de succès et de fidélité.

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Bukiringi ; Un lieu d'échange socio-économique pour la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé vers le Nord-Est dela Rdc

20 Février 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿 Bukiringi l'une d'agglomérations dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisé vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿 Bukiringi l'une d'agglomérations dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisé vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

Dans cet article ; Comme nous parlons de Bukiringi, tout lieu ou communauté, possède certaines caractéristiques historiques, civilisation, démographiques, géographiques, sociales, culturelles etc.

 

Présentation del'agglomération de Bukiringi

 

C'est pour dire que ; Bukiringi est l'une d'agglomérations dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi. C'est l'actuel chef lieu du groupement qui porte le même nom Bukiringi.

 

Elle demeure la seule véritable agglomération du groupement cité ci-haut. 

 

Les autres agglomération sont des villages plus ou moins étendus le long dela route N⁰ 431, mais aussi dans la brousse, ou concentrés ou subdivisés en localité.

 

Administration

 

Pays ; République démocratique du Congo

 

Province ; Ituri

 

Térritoire d'Irumu

 

Situation géographique

 

Le lieu de Bukiringi qui a la forme d'un coeur,  présente des limites naturelles très facile à répertorier à partir de trois ses cours d'eau qui la délimitent.

 

À 95 Km au Sud de la ville de Bunia chef lieu de la province del'Ituri, et environ 45 km de Gety-Etat chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, agglomération de Bukiringi est traversée par la route secondaire (RN431) localisé sur l'axe  Boga-Bunia et à son centre commercial sur le quel, nous trouvons un rond point et (un carrefour à 4 voies) terrestre d'où nait la route allant au Bureau administratif du groupement Bukiringi.

 

Les enquêtes que nous avons menées entre 2010 et 2018 (ont révélé que, l'agglomération de Bukiringi est limité ;

 

 - Àl'Est : par la rivière Kona 

 

- Au Nord : par la rivière arunze.

 

- À l'ouest par ; la rivière Obé, localité Avegi, Ngereza, Avengu et Ruwali.

 

- Au sud ; Par localité Baholi et Kamatsi-Mukubwa.

 

b. Coordonnées géographiques

 

- La latitude : ; 1.13615

 

- Longitude : ; 29.99062

 

Superficie = 3 km2 environ

 

c. Altitude : 1300m au dessus de la mer

 

Densité 50 hab./km2

 

TYPE DU CLIMAT

 

Dans cette entité, le climat est étroitement lié au relief.

 

Superficie ; 1.5 km²

 

CARACTERISTIQUES MÉTÉOROLOGIQUES DU MILIEU

 

La température moyenne est de 20°c. 

 

La Zone de Bukiringi connait deux grandes saisons sèches et deux grandes saisons pluvieuses. La plus longue saison pluvieuse va de septembre à Novembre, la plus longue saison sèche va mai à août. 

 

La petite saison sèche s'étend de décembre à février alors que la petite saison de pluie s'étend de mars à mai.

 

RELIEF DU SOL ET LA VEGETATION DOMINANTE

 

Le relief de Bukiringi est très accidenté par des monts et des montagnes tandis que sa végétation est caractérisée par quelques arbres fruitiers et non fruitiers.

 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées, ruisseaux et rivières. 

 

L'agglomeration de Bukiringi est bâtie sur des plateaux constituant des savanes herbeuses, à moindre partie. 

 

Végétation 

 

C'est une savane herbeuse dont la paille forme l'ancienne végétation.

 

Espèces phares de la flore

 

La coquette de Bukiringi se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.

 

En effet, on y rencontre la culture de tous les légumes dans les parcelles, des patates douces, des bananiers et certains arbres fruitiers.

 

De manière particulière, on trouve aussi une série de végétation d'eucalyptus plantés et d'autres arbres ornementaux comme le cyprès, le sapin et le cèdre en remplacement de la forêt des montagnes.

 

Le gazon pasplume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.es arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues à Bukiringi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

 

NATURE DU SOL

 

Son sol est argilo-sablonneux c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction notamment le Brique et Bloc ciment. 

 

Le sol est en général argilo sablonneux qui par endroit est jonché des cailloux et des calcaires en carbonate de calcium.

 

Hydrographie de Bukiringi 

 

L'agglomeration de Bukiringi s'est entourée de nombreux et plein de vallées ou coulent des rivières et quelques ruisseaux.

 

Au sujet d'hydrographie, nous avons quatre principales rivières qui sont aux périphéries de Bukiringi dont Kona à l'est, Obé à l'Ouest, Arunze vers le Nord, et peke au le Sud.

 

Il n'y a que des petits ruisseaux dans la vallée de la cité non seulement de Bukiringi mais aussi des villages environnantes peuvent être électrifiés à partir dela chute Nyawu localisé sur la rivière Anjikye.

 

Les uns déversent leurs eaux dans la rivière Semuliki, affluent du fleuve Nil, et les autres coulent vers les affluents du fleuve Congo.

 

L'espace de Bukiringi regorge d'une hydrographie suffisante en cours d'eau potable qui approvisionne la population.

 

Les ressources en eau potable qui sont consommées par chaque camp dans la zone de santé de Bukiringi sont des sources aménagées et les adductions d'eau potable qui ont été réalisées par des différents bailleurs de fonds à travers les organisations nationales et internationales dont les travaux de ces derniers ont comme conséquence la diminution des maladies d'origine Hydrique. 

 

Accessibilité et communications : elle se font uniquement par : la route N⁰ 431

 

Donc l'agglomération de Bukiringi de est traversée par la route secondaire N⁰ 431 d'intérêt provincial qui part de Bogoro à Eringeti en allant vers la province voisine du Nord-Kivu. 

 

Les informations obtenues sur le térritoire d’irumu en ce jour renseigne que, cet axe est réhabilité par la MONUSCO qui a implanté une base opérationnelle temporaire (TOB) sur place à Bukiringi, entre année 2010 et 2019 dans le cadre du projet de la réduction des violences communautaires.

 

Cette route communique avec d'autres régionales qui la relient aux frontières comme l'Ouganda, par Bunrasi, Boga et Mitego.

 

Notons aussi que, d'autres routes de dessertes agricoles sont réliées à cette route d'intérêt provincial. Il s'agit notamment de :

 

? Route Abori-Bukiringi situé dans la partie ouest de Bukiringi 

 

? Route Kisodjo-Bukiringi situé au Sud-Est de Bukiringi 

 

l’accessibilité et la sécurisation de la zone :

 

« Le projet a été réalisé en vue d’améliorer l’accessibilité de cet axe aux usagers qui sont notamment des agriculteurs. La route est accessible par véhicule, et nous espérons que cela va permettre une plus grande sécurisation de la zone ».

 

• La route (RSN⁰431) allant de Bogoro en passant par Nombe, Kagaba, Kaswara, Badjanga, Bukiringi, Mitego, Boga, Tchabi, Kainama, et Eringeti. Etat des routes des dessertes agricoles : elles sont en bon état total.


Les principales rues permettent la circulation entre les différentes avenues ces rues sont moins entretenues et sont bourreuses en saison pluvieuse, certaines d'entre elles sont interrompues par les eaux des pluies et sont jointes des petits ponts en bois. 

 

Moyens de transport

 

En République Démocratique du Congo, plus particulièrement à Bukiringi, les moyens de transport utilisés par les grossiste pour le transport de leurs marchandises sont quelques fois diversifiés. 

 

Pour le cas précis , après nos enquêtes nous avons constaté que la plupart des importateurs des marchandises empruntent la voie terrestre pour le transport de leurs marchandises du lieu d'approvisionnement jusqu'au lieu de destination qui est agglomération de Bukiringi.

 

Les transports des charges et marchandise aussi que les voyageurs pour les marchés lointaine sont assurés par les camions, les voitures, les motos, les petit charges sont transportées au dos un à la tête, celle les plus lourdes sont assurées par des tortu nettes ou vélos. 

 

Les moyens de transport et communication sont les éléments indispensables au développement économique d'un lieu d'une région d'un pays.

 

Organisation politico-administrative de Bukiringi 

 

Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :

 

A .L'administration est assurée par les personnes ci-après:

 

Un Chef du groupement, un Chef du groupement adjoint, et le secrétaire administratif.

 

À part ça, Il sera aussi question dans ce point de décrire les structures politiques et administratives du groupement mais aussi de faire ressortir les différents services qui facilitant le fonctionnement de l'organisation politique de Bukiringi.

 

Sur place, nous y trouvons quelques services de l'Etat entre autre le tribunal secondaire, l'Etat civil, l'environnement, vétérinaire, pêche et forêt, l'agriculture, et la jeunesse.

 

B . LE CHEF 

 

À l'instance supérieure du groupement, les affaires sont conduites par le chef.

 

Ce titre correspond à l'appellation Européenne de Roi, car il reste l'autorité suprême de l'organisation politique de Bukiringi.

 

Le chef est un homme extraordinaire qui est différent des autres. Son pouvoir est plus spirituel que temporel.

 

Il est considéré en quelque sorte comme un « Roi divin ».

 

Vu sa personnalité sacrée, il parait intouchable. Il est respectueux et on lui doit obéissance.

 

Il est placé à la tête de la pyramide sociale et dispose de droit de la vie et de la mort à ses sujets, mais avec l'arrivée des colonisateurs belges tout condamnation à la mort était abandonné.

 

Le chef ou Mwami a donc, le pouvoir théocratique et règne sur tout le groupement.

 

Si nous parlons du Mwami, ceci revient à dire qu'il s'agit du « Grand chef » de toutes les entités administratives qu'il dirige.

 

C'est le Mwami qui nomme et destitue les chefs, les sous-chefs et les détenteurs de terres.

 

C . En ce qui concerne sa vie privée et publique, le roi désigne des hommes capables pour jouer le rôle de messager au près des autres Mwami. Il tranche les affaires qui pourraient advenir entre sous-chefs et entre indigènes et sous-chefs.

 

Le Mwami possède au sein du groupement des résidences que les chefs et sous-chefs n'ont pas. C'est pourquoi le titre du « Grand Chefs » lui revient.

 

À notre source d'ajouter aussi que, le groupement de Bukiringi s'administre dès le niveau du Village, avec un Capita en tête.

 

Plusieurs villages forment la Localité dirigée par un chef de localité. Le niveau suivant lui-même basé sur les liens familiaux est le Groupement dirigé par un chef de Groupement.

 

Mais aussi les Forces de sécurité sont présentés par : FARDC, PNC, et ANR.

 

Aperçu historique


Donc Bukiringi fut créer avant le XIXᵉ siècle qui commence le 1ᵉʳ janvier 1801 et finit le 31 décembre 1900. Et plusieurs chefs se sont succédés a la tête de Bukiringi entre autre le grand chef : Mr Rukome, Kabaseke, et Roger Adirodu.

Source famille régnante

 

Création del'agglomération de Bukiringi

 

Fondée sur un ancien site dela chefferie traditionnelle des Kerengebha, Bukiringi fut longtemps un gros bourg, ruraux dépuis plusieurs années à 2015, et avant de connaître un boom démographique, au cours des dix dernières années. 

 

Vous pouvez toujours vous y arrêter pour découvrir l'atmosphère, bien que cette dernière n'ait point d'attractions touristiques majeures à vous offrir. 

 

Pour la plupart des excursionnistes, elle constitue un point de passage obligé entre Boga-Bunia et Burasi.

 

Selon certaines sources, la vrai histoire de cet lieu date dépuis les années 1915 selon le version des récits, Bukiringi était tout un village sous le règne du chef Rukome-Angali-Kiyana.

 

De ce que nous avons entendu, l'agglomération de Bukiringi a été créé après la pénétration coloniale, décidée en 1913, entraîna une révolte proclamée par tous les peuples de cette zone, fut suivie d’une répression, de 1913-1920, appelée «guerre de l’impôt »

 

L'histoire guerrière des Ìndrŭ habitants de Bukiringi renseigne que dans leur vécu, le peuple Ìndrŭ a connu les périodes de guerres très dures. Les plus importantes sont les guerres qui les opposèrent :

 

Aux Arabes vers le debut du 18 è siècle dans leur pratique de la Traite de Noirs, et les conflits fonciers, à l'origine des violences entre les Hema et les Lendu qui sont les deux ethnies qui se partagent les limites en térritoire d'Irumu, et djugu dans la province del'Ituri situé vers le Nord-Est dela en République Démocratique du Congo (RDC). 

 

Pour une petite histoire, le groupement Bukiringi est une entité coutumière riche qui demeure rural. Les trois quarts de ses actifs sont employés dans l'agriculture ( à la fois vivrière et commerciale). 


Le régime foncier 


La terre est la source de toute richesse. Il importe cependant de préciser son mode de gestion et d'acquisition car non seulement la terre est d'une importance capitale.

 

Mais aussi toute l'organisation politique coutumière s'y base. Le chef coutumier est considéré comme son gardien.

 

La redistribution des terres entre les différents membres de la communauté se fait par le canal des différentes conventions foncières coutumières, qui sont toutes régies par le système de redevance coutumière.

 

Position ethnique 
 
 
L'agglomération de  Bukiringi a tendance à connaître une forte densité dont l'une des causes serait son climat favorable à la vie humaine d'une part, d'autre par la sécurité par rapport à ses environs. À ces deux facteurs, il convient d'ajouter le taux de natalité élevé.
 
 
Le milieu de Bukiringi et ses environs est habité par une population d'environ 25.000 habitants (2017) ; une population essentiellement de la tribu Ìndrŭ communément appelé « Ngiti ».
 
 
La famille régnante est issue du clan du grand chef ancien Rukome, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Bhesidhu.
 

 

Le lieu de Bukiringi est composée en grande partie d'une seule tribu qui reste dominante.

 

La population établie dans ce pays est essentiellement de la tribu Ìndrŭ dit Ngiti qui occupe 95% de la population, le 5% des populations est constitués des Nyali, et les Nande.

 

Ethnies et tribus dominantes

 

La démographie est constitué d'une population hétérogène vivant dans une parfaite harmonie et dans une hospitalité remarquable. Néanmoins, la tribu `' Ìndrŭ  dit ngiti '' qui reste dominante et compte les principaux clans ci-après :

Idudhu, Nyatengedhu, Okirodu, Bhesidhu, et Angaidhu ,...

Il existe 3 groupes ethniques dans la population composant l'agglomération de Bukiringi. Il s'agit des Ìndrŭ, Nyali, et Nande.

 

A. Les Ìndrŭ 

 

Présentation du peuple Ìndrŭ dit ( Ngiti)

 

Le peuple Ìndrŭ constitue un groupe ethnique important au sein de la population Lendu vivant dans la Province de l'Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo, et moins important en nombre dans la Province du Nord Kivu, même en Ouganda, mais aussi, celle du Haut-Uéllé, province voisine del'Ituri.

 

Ce peuple détient le pouvoir coutumier, en groupement Bukiringi, et se trouvent dans toutes les 31 localités du groupement, et vivent surtout dans la savane. Comme activité, ils s'occupent d'élévage à certains niveau, de petit commerce, de l'agriculture et la pêche.

 

Après avoir quitté hoima chef lieu du royaume Nyoro situé en Ouganda au XVII ème siècle, les Ìndrŭ se sont installés sur la rive Ouest de la rivière Semliki... et parvinrent dans l'actuelle province del'ituri.

 

Là ils érigèrent le village Kerenge, selon les renseignements recueillis auprès des Ìndrŭ et les documents écrits témoignent aussi.

 

Les Ìndrŭ de Bukiringi sont, à l'instar des autres membres dela communauté dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi les premiers occupants du groupement Bukiringi. Ils sont entrés en contact avec d'autres tribus à travers diverses circonstances. 

 

Les uns par la chasse, les autres par la guerre de conquête et enfin les autres par alliance clanique.

 

C'est un peuple uni et soudain, au point de vue de leurs systèmes du pensée dans le processus de découpage de leur patrie actuelle à une époque de conflit généralisé et sous la pression économique des envahisseurs européens et des marchands d'esclaves au XVIII et XIXᵉ siècles.

Témoignages de Bahati adirodu Samy habitant de Bukiringi 

 

B. Les Nyali 

 

ils constituent une petite portion de la population de Bukiringi.

 

Après avoir étaient chassés par les rébélles du groupe ADF durant l'année 2020-2022, leur assimilation fut telle que la deuxième génération de Nyali qui avait déjà une distance vis-à-vis des coutumes Ìndrŭ.

 

L'insécurité que font régner les éléments rebelles ADF dans les zones de Tchabi, Boga et Mitego, a provoqué dépuis 2020 le déplacement d'une population nombreuse. 

 

Environ 10.000 réfugiés Nyali et quelques Hema à cœur dur vivaient à Bukiringi. 

 

Donc la présence prolongé des rébélles ADF au sud du térritoire d'Irumu, a bien alimenté et entretenu, il a plongé les populations de l’Ituri dans une totale désolation.

 

C. À part de ces deux tribus que nous venons de cités on trouve aussi quelques NANDE venue faire le commerce.

 

Les Nande constituent un peuple commerçant et travailleur qui occupe largement le térritoire de Beni et Lubero, se trouvant dans la province du Nord Kivu, vers l'est de la République démocratique du Congo.

 

Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics. Tel que, le commerce, la santé et l’éducation.

 

Dans leur langue, Nande et Konjo se nomment « Yira ». Les Nande sont un groupe particulièrement soudé et organisé, aussi bien du point de vue économique que social. 

 

La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale.

 

L'accroissement de la population dans l'agglomération de Bukiringi peut se justifier par : les mariages contractés à une date précoce et qui sont donc plus féconds, le grand nombre d'enfants qui en découle va accroitre aussi plus tard le nombre des mariages et une vie moyenne plus longues selon les conditions proposées par la communauté.

 

Moyens de subsistance: Difficulté d’accès au moyen de subsistance, travaux journaliers très limités. Risques : Accentuation de la vulnérabilité, sexe de survie, malnutrition, etc. VSBG: Absence de kits PEP dans la zone, de Gety-Mission. Risques : IST/VIH, Hépatite B, grossesses non désirées, mariages forcés.

 

Situation sécuritaire

 

Situation sécuritaire : La situation sécuritaire à Bukiringi est relativement calme.

 

On note aussi que'un moment donnée Bukiringi est devenue la petite base de l'une des plus grandes missions de maintien de la paix des Nations unies chargées du maintien des forces en République démocratique du Congo.

 

Profilés accès aux ressources essentielles et services

 

- Certains services fournis au sein de la population proviennent de l'Etat, des églises, des associations, des privés et des organisations humanitaires internationales. 

 

Ces derniers sont responsables de leurs services en collaboration des bénéficiaires/population qui bénéficient de ces services. Certains coûts de ce service sont plus élevés. 

 

Cependant, les services offerts par les ONG sont à la portée de tous ceux qui remplissent les critères de sélection. Le cas de fraude peut s'observer pour certains services.

 

- La population d'accueil n'a pas accès à l'aide humanitaire par contre les déplacés internes( IDP) et les retournés bénéficient des vivres et non vivres, et certaines infrastructures scolaires et sanitaires bénéficient de l'aide humanitaire.

 

Environnement Naturel 

 

La grande savane sur la qelle se trouve les hauts plateaux, constituent leur milieu de vie habituel.

 

L'habitat

 

Dans la localité, l'habitant est groupé avec des constructions couvert de pailles, les maisons sont en dur et semi durables.

 

S'agissant des installations hygiéniques, par exemples les poubelles sont insuffisantes utilisées dans certains coins de la localité et souvent là où sont construits, c'est éviter les menaces des agents de service d'hygiène, il en est de même pour les latrines.

 

Langues parlées à Bukiringi 

 

La population tant composée majoritairement de peuples de la tribu Ìndrŭ qui est un peuple non bantoue, c'est pourqu'oi, le Ndruna reste une langue prédominante pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, les Ìndrŭ s'adonnent à la langue nationale parlée à l'Est du Congo : le Swahili.

 

La langue nationale de liaison est le Swahili. Mais aussi le français, est considérés comme langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite. 

 

La langue locale est : Le Ndruna parlé par les Ìndrŭ ou ngiti ;

 

Le Swahili est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation. Elle est plus parlée dans les localités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur, le français reste la langue officielle et de bureau selon les lois du pays.

 

Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du térritoire national. 

 

Engagement politique dela population 
 

 

Le droit de présider aux destinées politiques du terroir revient aux propriétaires de la terre et à leur descendance. Le pouvoir politique est donné par la possession de la terre, c’est-à-dire le pouvoir économique.

 

Si, aujourd’hui, le groupement Bukiringi possède des cadres d’une grande compétence dans diverses organisations locales, provincial, national, et internationales, le niveau général de l’instruction n’est pas brillant.

 

C'est pourqu'oi ; « Les organisations professionnelles des politiciens nationales et locales jouent un rôle important dans le développement de leurs partis politique, mais ils n’ont fait que peu de progrès pour relever les défis auxquels sont confrontées les quelques politiens rurales.

 

Vie quotidienne et la tradition 

 

Dans ce contexte la frugalité était un idéal vécu au quotidien ; le bien-être se montrant dans la santé et la fécondité des hommes et de la nature, lesquelles dépendent du bon vouloir de forces invisibles, esprits des eaux, des arbres et des roches, esprits des défunts.

 

Ils ont des coutumes, des cultures auxquelles ils tiennent beaucoup d'importance. Étant majoritairement chrétiens, mais ils se souviennent toujours de leurs dieux ancestraux, en les adorant, plus surtout les hommes. Ils sont des grands cultivateurs, un peu des pasteurs.

 

La seule richesse, collective, dépendait du nombre des humains. 

 

La course à la richesse matérielle, individuelle, y semblait suspecte et dangereuse : 

 

« Les biens matériels sont réduits à néant en accompagnant les défunts dans la terre lors de funérailles grandioses. ».

 

Le peuple Ìndrŭ fait l'adoration et offre des sacrifices symboliques. Il respecte la valeur de la personne humaine et supporte mal toute personne qui méprise les valeurs humaines (surtout celle du respect des personnes âgées, des handicappés et des enfants). Il n'hésite pas à se défendre et à s'opposer aux velléités de domination et d'esclavage.

 

Au fur des âges, ces pratiques sociales ont acquis une valeur dite de référence, l'échelle de valeurs à laquelle tout Ìndrŭ peut s'identifier. Transmises d'une génération à une autre, ces valeurs ont pris la qualité d'une culture typiquement Ìndrŭ. 

 

C'est ce qui constitue l'âme socio-culturelle et linguistique du peuple Ìndrŭ.

 

Le pouvoir s'est limité aux familles au sein desquelles les guerriers ont joué un rôle de premier ordre car ils garantissaient la paix dans la contrée. À l'époque de la pénétration arabisée et plus tard lors de l'occupation européenne, les envahisseurs firent face à la résistance farouche des Ìndrŭ, dirigés par leurs principaux guerriers. 

 
Aspect Socio-culturelle 
 
 
Le peuple Ìndrŭ s'organise socialement dès le niveau de la famille restreinte (le père, la mère et les enfants), la famille étant la cellule de base de la nation Ìndrŭ. Ici, le père est le seul chef de la famille.
 
 
Les filles se marient plus vite, entre 16 et 25 ans, tandis que les garçons se marient entre 28 et 35 ans car ils doivent d'abord être capables d'assumer les responsabilités d'un foyer.
 
 
Donc la jeune ndruy peut se marie le plus souvent, dès qu'elle est remise de l'excision qu'elle a subie. 
 
 
Elle quitte alors son village et sa famille pour s'installer dans la famille de son époux.
 
 
On peut cependant observer des cas où la belle-famille s'oppose catégoriquement au mariage de leur fille. Dans ces cas, souvent la fille quitte clandestinement sa famille pour rejoindre son amoureux avec les risques d'être renié par sa famille. 
 
 
Ces mariages avec des femmes non dotées ou sans la bénédiction de l'une ou des deux familles s'apparentent parfois au concubinage et ont peu de chances de succès.
 
 
De la famille le forme la famille étendue (le père, la mère, les enfants, les frères, les soeurs, les demi-cousins, les demi-pères, les demi-mères, les oncles et les tantes) Ici, le grand-père décide en dernier sort. 
 
 
Le niveau suivant est le clan avec en tête leur chef de clan. Plusieurs clans s'identifient au niveau de la tribu. 
 
 
Selon les liens de lignées familliales proches, au sein de la tribu s'organisent le Bwami (royauté à base de lignées familiales.) 
 

Réseaux  mobiles de Communication


La télécommunication dans l'agglomeration de Bukiringi est à la vie, mais à moindre dégré. 

 

Nous avons à Bukiringi quelques stations téléphoniques, plusieurs personnes possèdent déjà de diverses marques de téléphones et portatifs. 

 

Les réseaux Vodacom, Airtel, sont opérationnels dans cette agglomération où les téléphones mobiles assayent de gagner le marché locale dépuis 2010. 

 

Missions de ces deux réseaux de téléphonie mobile 

 

La mission d'Airtel et Vodacom c'est d'être le plus attrayant en RDC et précisément à Bukiringi en mettant une technologie rapide, claire et fiable à la disposition d'une population dynamique. 

 

À ceux qui aspirent à accomplir davantage des projets d'avenir dans leur vie et au sein de leur communauté du groupement Bukiringi, Airtel  et Vodacom offrent un accès aisé à la communication, à travers les vastes étendues de la province del'Ituri, les soutiens de communautés locales et le développement des soins de santé.

 

Delà m, on doit savoir ce qui suit,....

 

Organigramme

 

Fonctionnement

 

TMD (TerritoryMarketDevelopper)

 

Ce service s'occupe essentiellement de :

 

- Développer le marché ;

 

- Assurer l'accroissement des abonnés, des revenus,...

 

- Représenter l'entreprise ;

 

- Recruter les new partenaires selon les normes de l'entreprise.

 

2. Le Chef du centre

 

Il a comme principales tâches :

 

- Superviser les activités du centre ;

 

- Remonter toute plainte qui n'a pas trouvée solution localement au niveau de Kinshasa

 

3. Les agents de service client.

 

En général, ces personnels sont chargés de :

 

- Faire une bonne prise en charge des clients ;

 

- Faciliter la communication entre les abonnés et l'entreprise ;

 

- Résoudre tout problème en atteignant les objectifs assignés.

 

4. Les DA (Distributeurs agrées)

 

Les distributeurs agrées achètent les produits après commande pour les disponibilisés auprès des DSR, sont donc tenus de :

 

- Assurer la disponibilité des produits ;

 

- Atteindre les objectifs assignés ;

 

- Garder les informations du business.

 

5. Les DSR (Distributors Sales Representative)

 

Travailleurs des DA mais payés par l'entreprise, ont la tâche de :

 

- Effectuer les commandes des produits auprès des DA ;

 

- Assurer la disponibilité des produits aux revendeurs ;

 

6. Revendeurs

 

Comme le terme l'indique, ils sont chargés de revendre les produits auprès des consommateurs. Ils sont considérés comme des ambassadeurs de l'entreprise car ils doivent :

 

- Faciliter la disponibilité des produits aux consommateurs ;

 

- Donner l'assurance à l'entreprise d'être susceptible pour écouler les produits sur le marché.

 

7. Les consommateurs

 

Très clairement le mot l'indique, un consommateur est une personne morale ou physique ayant le pouvoir d'achat d'un produit ou un service pour consommer afin de satisfaire son besoin.

 

Sport et Loisir

 

Le sport pratiqué dans le territoire de Bukiringi reste le football. 

 

La boxe karaté et la lutte sont également extrêmement populaires.

 

Malheureusement, presque tous les terrains sont en mauvais état. Cette activité intéresse beaucoup plus la jeunesse qui organise le match de football et le mwami donne parfois des ballons pour ceux qui les sollicitent.

 

Il existe quelques difficultés notamment le manque d'équipement adéquat et d'un personnel sportif qualifié.

 

Les activités culturelles portent sur les jeux à travers toute la localité et aux pièces de théâtre présenté par les écoliers, églises sur le plan sportif, on compte plusieurs clubs dans la localité de Bukiringi, mais ces souvent des clubs des jeunes qui pratiquent le foot de rues. 

 

À Bukiringi se trouvent aussi deux drand stades appelé stades.

 

Aspects Socio-Culturels

 

Les infrastructures scolaires

 

Selon notre constat, il ressort que l'agglomération de Bukiringi ne se situe pas parmi celles ayant connu un retard en matière d'instruction.

 

Il y a des écoles primaires, secondaires, toutes reparties dans différents réseaux.

 

Agglomération de Bukiringi compte peu d'intellectuels à cause de l'ignorance de la population, qui n'a pas connu d'avantage dans le domaine de l'éducation et même auparavant, la population vivait sous contrainte des autorités locales qui faisaient craindre la population croyant qu'elles seront remplacées à leurs portes. 

 

Les personnes qui voulaient évoluer, quittaient Bukiringi et se déplaçaient par ailleurs.

 

Pour le moment, il y a eu une avance au niveau de l'éducation, puisque chaque personne veut que son enfant ait un diplôme.

 

En milieu rural, les filles sont en effet rarement scolarisées. Elles doivent très tôt s’occuper des travaux ménagers, de la corvée d’eau… Et lorsque les enfants vont à l’école, le taux de décrochage est extrêmement élevé : 6 enfants sur 10 accèdent au collège, et seuls deux d’entre eux le terminent ! L’autre problème, c’est la taille des effectifs. 

 

Du côté des enseignants, le personnel qualifié et les infrastructures de qualité viennent vite à manquer et du côté des élèves, les effectifs sont pléthoriques : environ 46 % de la population béninoise a moins de 15 ans ! Résultat, l'âge moyen de départ de l'école est de 14 ans et le taux d’alphabétisation s’élève à peine à 42,4 % de la population (54 % des hommes et 31,1 % des femmes).


Ce qui implique l'amélioration de l'éducation dans le territoire. Le milieu compte un nombre insuffisant d'école, et la population demande au gouvernement d'en construire d'autres pour permettre à l'ensemble d'enfants d'étudier dans des bonnes conditions.

 

Actuellement Bukiringi compte 

 

3 écoles secondaires et 3 écoles primaires qui sont ;

E-S Batowe

E-S Nyangazama

E-S Bukiringi, et 0 institut école supérieur.

 

E-P Batowe

E-P Mwangaza

E-P TUMAINI

 

Les infrastructures culturelles

 

Donc le Sous Division de Walendu-Bindi organise à l'instar des autres territoires du pays deux types d'écoles :

 

- Les écoles publiques créées à l'initiative de l'Etat et gérées directement par lui ou par les Eglises signataires de la convention scolaire du 26 février 1977.

 

- Les écoles privées agréées créées à l'initiative privée et gérées par des personnes physiques ou morales appelées « Promoteurs».

 

Les écoles publiques se groupent en 3 catégories :

 

a) Ecoles Non Conventionnées gérées directement par l'Etat,

b) Ecoles Conventionnées Catholiques gérées par l'Eglise.

 

c) Ecoles Conventionnées Protestantes gérées par les communautés de l'Eglise Protestante pour le compte de l'Etat.

 

On peut y avoir aussi 

 

Écoles Non Conventionnées privée tôt ou tard 

 

Toutes les écoles non conventionnées, privées agréées et conventionnées se regroupent dans une entité administrative appelée.

 

« Sous Division » avec en tête un Chef de Sous- Division. C'est donc la Sous division dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES

 

Le Commerce

 

Il existe à  Bukiringi un marché fonctionnel deux fois la semaine (Mercredi et Dimanche). Ce marché rassemble des commerçants de Bukiringi et ceux en provenance de la ville de Bunia et les localités voisines de la Province del'ituri. 

 

Seul le petit commerce existe à Bukiringi

 

Les commerçants s'approvisionnent en Ouganda et à Bunia. 

 

Les produits les plus commercialisés sont: le savon, les habits, les boissons, le sel, l'huile végétale, les produits cosmétiques...

 

Le principal marché de Bukiringi est celui de Bukiringi centre, départ des divers activités, et qui tend à devenir un exemple extra coutumier, mais les tracasseries et la guerre du jour fait défaut.

 

Aux carrefours des axes routiers l'agglomeration de Bukiringi occupe une position favorable pour une stratégie commerciale. 

 

Selon une enquête mèné par Adirodu-Roger, l'expression de toute la communauté accompagne de l'implantation d'une infrastructure commerciale économique et sociale adoptée aux exigences de la population qu'on est-il donc pour l'agglomération de Bukiringi.

 

D'une manière globale, la population vit des produits venant de leurs champs mais aussi les boutiques, les kiosques, les publiphones, les secrétariats publiques, les restaurants, les boucheries, les salons de coiffure, les coopératives des finances, les papeteries, les buvettes, les pharmacies, les maisons de lait, les stations d'essence et mazout, sont en train d'y être érigés.

 

Une association de vendeurs des divers encadre ces commerçants aux fins des résoudre les difficultés dans l'exercice de leurs métiers.

 

À Bukiringi les produits entrant dans le commerce sont surtout les produits agricoles (farine de manioc, soja, haricot, maïs, riz, pomme de terre, banane, tomate, ...) ces produits proviennent des champs locaux ou souvent importé des localités voisines notamment ; Letsudo, Mukorodo, Mapanzu, Alumbu, Janda, Ktoto, Teseni, Tolé, Kisodjo, Karambu, Mukondru, et Nyamagaru... Les poissons importés de Chomia, Kasenyi, Burasi, Nyamavi, et Ouganda sont très vendus.

 

Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux. Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pomme de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux (Bunia, Niankunde, Chomia,.. ;) où le surplus exporté vers le pay voisins ( Ouganda).

 

À part le commerce des denrées alimentaires, la population de Bukiringi fait aussi le commerce des produits manufacturés de consommation courante. 

 

Il se fait au grand marché central des petits commerçants ambulants propriétaires de kiosques et des boutiques. Les articles vendus sont notamment exercés par les habitants de tous les sexes et des âges : les assiettes, savons, sels, sucres, machettes, houes, souliers, huiles,... ces produits sont importés de Bunia, Ouganda, via Burasi et Kasenyi. 

 

Quelques pharmacies où se vendent les produits pharmaceutiques y sont aussi observable. Ce commerce est surtout de subsistance, les bénéfices contribuent la ration journalière, la scolarisation des enfants, l'achat des produits des soins sanitaires (idem)

 

Bukiringi, Ituri, RDC - Afin de promouvoir les activités économiques dans la région ainsi que renforcer la cohésion sociale entre les différentes communautés locales, la MONUSCO a construit et équipé un marché au centre de négoce de Bukiringi, situé à 95 km au sud de Bunia dans le territoire d’Irumu.

 

La remise officielle de cette infrastructure qui a coûté 99 362 dollars américains et employé 120 jeunes locaux dont 30 femmes pendant trois mois a eu lieu le 27 mai 2022. 

 

Désormais, avec ce nouveau marché, commerçants et vendeurs ne seront plus exposés aux intempéries qui détruisaient habituellement leurs marchandises qu’ils étalaient à même le sol et au bord de la route. 

 

MONUSCO / section DDR-RR

 

Principales sources d’énergie

 

Principales sources d’énergie :

 

Panneau solaire : 253 Ménages

 

Groupe électrogène : 25 ménages environ  des habitants.

 

L`artisanat

 

L'artisanat occupe une place non négligeable parmi les activités économiques. De petites et moyennes entreprises émergent de part et d'autre. On peut cité à titre d'exemple la menuiserie, la maçonnerie, la cordonnerie, la tannerie, la maroquinerie, la forge, la fromagerie, les maisons de couture, ...

 

Agriculture

 

L'agriculture constitue la principale activité de la population. 

 

Le travail de la terre est resté un élément essentiel de la vie pour la population.

 

Mais avec l'insécurité permenant, nous avons appris que certains habitants de coin exploitent des champs en dehors même de Bukiringi, pour la plupart-  où des forces armées troublent la quiétude de la population. 

 

- Par rapport à la cartographie de la zone de Bukiringi les ressources disponibles sont : (sources, rivières, parcelles, route, les pierres, sable, la main d'oeuvre, les véhicules, ateliers de soudures, ateliers de menuiseries, d'eau.

. Activités principales : l’agriculture, le commerce, et l’élevage, sont considérés comme activités principales de la population. 


Ces activités permettent à la population de satisfaire ses besoins primaires tels que la construction des maisons, paiement des frais scolaires des enfants, les soins médicaux pour les leurs,...

 

À Bukiringi les produits entrant dans le commerce sont surtout les produits agricoles (farine de manioc, soja, haricot, maïs, riz, pomme de terre, banane, tomate, ...) ces produits proviennent des champs locaux ou souvent importé des localités voisines notamment ; Letsudo, Mukorodo, Mapanzu, Alumbu, Janda, Ktoto, Teseni, Tolé, Kisodjo, Karambu, Mukondru, et Nyamagaru... Les poissons importés de Chomia, Kasenyi, Burasi, Nyamavi, et Ouganda sont très vendus.

 

L’agriculture est axée sur : 

 

a. Les cultures vivrières : Manioc, maïs, arachide, riz, soja, millet, courge, haricot, banane,

b. Les cultures maraichères : choux, aubergine, et courge.

c. Les cultures pérennes : Café, palmier à huile,

d. Les fruits : Mangue, Avocat, Papaye, Citron. 

 

Les Champignons, les sauterelles, les chenilles, etc...sont prélevés périodiquement dans les forêts et consommés presque partout dans le territoire.

 

. Problèmes recensés : 

 

• Manque des semences de qualité, 

• Manque d’infrastructures de stockage et de transformation, 

• Manque de crédit agricole, 

• Manque d'appareils modernes et adaptés à la collecte des données statistiques, météorologiques et 

• Le délabrement des routes des dessertes agricoles. 

 

L'agriculture est du type traditionnel, elle constitue la principale activité de la population locale.

 

Les paysans utilisent des outils rudimentaires dont la productivité est très faible ; ajoutons que le sol est favorable pour les cultures vivrières : maïs, petits poids, légume, patate douce, pomme de terre, haricot,...

 

Il faut retenir que le maïs est la culture nourricière et il entre aussi dans l'alimentation du bétail. Cette agriculture nécessite une amélioration en vue d'augmenter le rendement agricole et le revenu du paysan.

 

L'agglomeration de Bukiringi est un lieu non à vocation agropastorale. Sa population est essentiellement agricole, les activités comme le commerce, l'artisanat. l'élevage y sont pratiquées.

 

La majorité dela population qui habitent les périphéries de Bukiringi font des champs le plus souvent de manioc, des patates douces et des Cultures maraîchères mais aussi pratiquent de l’élevage des bovins, des caprins, des ovins, des porcins et des volailles.

 

Ces animaux sont ensuites vendus sur place ou bien ils sont acheminés vers Bunia où ils sont vendus.

 

Profil accès aux ressources essentielles et services

 

- Certains services fournis au sein de la population proviennent de l'Etat, des églises, des associations, des privés et des organisations humanitaires internationales. 

 

Ces derniers sont responsables de leurs services en collaboration des bénéficiaires/population qui bénéficient de ces services. Certains coûts de ce service sont plus élevés. 

 

Cependant, les services offerts par les ONG sont à la portée de tous ceux qui remplissent les critères de sélection. Le cas de fraude peut s'observer pour certains services.

 

- Par rapport à la cartographie de la zone de Bukiringi les ressources disponibles sont : (sources, rivières, parcelles, route, les pierres, sable, les bois, planches, la main d'oeuvre, les véhicules, ateliers de soudures, ateliers de menuiseries, d'eau.

 

- La population d'accueil n'a pas accès à l'aide humanitaire par contre les déplacés internes( IDP) et les retournés bénéficient des vivres et non vivres, et certaines infrastructures scolaires et sanitaires bénéficient de l'aide humanitaire.

 

L'élevage

 

Cette activité est traditionnellement pratiquée partout. Les éleveurs pratiquent un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique.

 

L'élevage est la seconde activité dominante après l`agriculture mais aussi une source de revenu de la population de cette région.

 

La plupart de ménage pratique au moins l`élevage de petit bétail et de la basse cour, notamment les poules, lapins, canards, cobayes, chèvres, porcs et moutons. 

 

À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.

 

Cette activité est traditionnellement pratiquée partout. 

 

Les éleveurs pratiquent un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique. 

 

À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.

 

L'élevage constitue des revenues non négligeables, les produits étaient jadis utilisé non seulement pour la consommation mais aussi pour la commercialisation lors des conflits interethnique qui ont ravagé l'Ituri, en 1999. 

 

Une grande partie du bétail a été pillée, il en a été de même cas de la guerre dite de libération en 1992 et ceci n'est épargné pas d'autres rebellions comme : celle du FRPI.

 

Etant donné que la sécurité avait commencée à se rétablir dans la région, cette activité a aussi repris.

 

Ainsi on y rencontre quelques espèces que voici les bovins, les porcins, les lapins et volailles sur toute l'étendue localité.

 

Également ; La pêche se fait sur la ruisseau obé et bomodu.

 

La Chasse

 

La chasse est aussi une activité rémunératrice dans la cité et concerne surtout les petits gibiers. Cette chasse s'effectue dans les brousses vers les exploitations agricoles et quelque fois à la limite de Bukiringi.

 

Mais aussi il est important de signaler que certains chasseurs dépassent cette limite.

 

Ce qui est parfois à la base des conflits entre les habitats.

 

Aspect dela santé

 

La localité de Bukiringi compte un seul centre de santé supervisé par la zone de santé rurale ( de Gety-Mission. Il s'agit de centre de santé de Bukiringi.

 

dynamiques sociales et culturelles

 

Les principales obligations sociales qui sont habituelles dans la zone sont les suivantes :

 

- Noel et nouvel an, naissance, mariage, décès, enterrement, cérémonies religieuses, les fêtes fériées,

 

- Les entraides dans la zone sont relationnelles par affinités au niveau de la communauté et font des collectes de fonds.

 

- Le salongo se fait chaque Lundi de la semaine ; soit pour le développement du milieu (traçage des routes des quartiers, avenues, des entretiens routiers non sur l'axe principal qui est couvert par Foner, construction des abris pour les paillottes politico administratives, les bénéficiaires de Salongo sont parfois la population et leurs chefs administratifs. 

 

Le rassemblement se fait à l'air libre par exemple aux ronds-points, dans la cours de différentes écoles, et aux églises, et souvent ces rencontres se déroulent quand il ya appel des autorités pour le meeting populaire, des annonces politico administratives, campagne d'évangélisation, sensibilisation sur un thème donnés, au sein Barza Intercommunautaire.

 

- Le point d'exclusion est lié au conflit foncier (ce sont les fermiers qui ravissent la terre de la population par force, et aussi les fermiers viennent pâturer dans les champs des agriculteurs), et le conflit interethnique, la répartition inégale des ressources et services au sein de la population, mauvaise gouvernance.

 

- Les groupes vulnérables de zone sont : les enfants orphelins, les veuves, les personnes de 3eme Age, les personnes vivants avec handicapes, les femmes enceintes,  les malades chroniques, les femmes chefs de Ménages.

 

. Caractéristiques socioculturelles

 

Les activités culturelles concernent surtout les manifestations théâtrales et sportives. 

 

Les lieux de rencontre sont difficiles à trouver par manque des locaux appropriés. 

 

Souvent ce sont des jeunes qui participent aux activités culturelles. Il existe certaine confession religieuse bien connues dont la religion catholique, et protestant,....

 

L'élaboration de coiffures complexes occupait une partie du temps libre.

 

En ce qui concerne les institutions éducatives, sanitaire, judiciaire, le milieu de Bukiringi  n'a pas été oubliée pour permettre le développement socio-culturel dans l'ensemble de la chefferie de Walendu-Bindi.

 

Environnement ecclésiastique

 

On dénombre plusieurs religions dans le milieu, mais nous nous intéresserons à celles qui interviennent activement dans les activités sociales telles que les oeuvres scolaires et sanitaires. 

 

Ø Le domaine religieux : l'agglomeration de Bukiringi regorge une diversité des confessions religieuses et églises.

 

Les croyants traditionnels des habitants du groupement Bukiringi en général et ceux de la chefferie de Walendu-Bindi en particulier ont cédé durant l'influence du christianisme, toute la population actuellement croit en un seul Dieu, mais elle est éparpillée dans différentes communautés religieuses surtout ; les catholiques, et les protestants.

 

En ce qui concerne les communautés religieuses nous avons,... 

 

CATHOLIQUE, RANE TEMPLE, ANGLICANE,  C.E 39, CECA 20, FEPACO MUNGU MWEMA, ET EAPEN.

 

Des débuts houleux pour l'Église

 

Aujourd’hui, en 2023, l'Église catholique a plus de 80 ans dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi ! 

 

Sa fondation remonte, en particulier dans la partie  occidentale du pays, à l’arrivée des Missionnaires d'Afrique.

 

Mais notons qu'avant les missionnaires protestants, les missionnaires catholiques, étaient déjà là, auparavant en 1909. 

 

Il est de notoriété publique que l’un des piliers du système colonial belge fut l’Eglise catholique. Dès la création de l’Etat Indépendant du Congo, l’Eglise se voit attribuer, outre une mission d’évangélisation, un rôle de civilisation des populations. 

 

Cette tâche comprend notamment l’éducation, la santé et l’apprentissage de certaines activités économiques aux populations locales.

 

Les commerçants-missionnaires-musulmans eux, venus de la côte à partir de Zanzibar, étaient arrivés en 1844. 

 

Mais sans surprise, c'est trois confessions religieux qui ont attirés le plus d'adeptes à ce jour.

 

L'histoire de cette Église n’a pas été sans heurts. 

 

C’est ce que nous lisons souvent dans les journaux et correspondances des missionnaires qui font référence à des textes d'Évangile comparant l'Église à un bateau sur une mer agitée ! 

 

Il y avait les rivalités avec les adeptes de la religion traditionnelle, avec les anglicans et les catholique. 

 

Malheureusement, ces rivalités et cette compétition finissaient en conflits armés : d’abord les chrétiens (catholiques et anglicans) avec les musulmans contre les adeptes de la religion traditionnelle en 1888.

 

Toutes ces guerres ont laissé derrière elles des plaies sociales et spirituelles qui n’ont jamais vraiment guéri. 

 

La religion est devenue un facteur économique et politique qui continue encore aujourd’hui d'influencer, consciemment ou inconsciemment, les comportements des adeptes de ces différentes communautés de foi.

 

Les Pères fondateurs de l’Église catholique

 

Trois Instituts missionnaires classiques sont les fondateurs spirituels de cette Église. 

 

Dans plusieurs zones dela Rdc, ce sont les Missionnaires d'Afrique, plus connus dans ce pays comme « Pères Blancs »

 

Aujourd'hui, ces zones géographiques d'évangélisation attribuées à différentes familles missionnaires n'existent plus. 

 

La croissance de l'église locale et le nombre croissant des membres de ces instituts expliquent en grande partie ce changement.

 

L'Association des religieux en Rdc, dont ils sont également membres, a un certain nombre d'activités communes dans les domaines de formation initiale et permanente, la promotion de justice et paix, etc.

 

Et d’abord le renforcement de l'Église locale

 

Les Pères Blancs ont d’emblée donné la priorité à la construction et au renforcement de l'église locale sur la fondation du clergé local et sur l'institution des catéchistes. 

 

Cette orientation a été conforme à l'instruction de leur fondateur leur disant que « les vrais missionnaires de l'Afrique seront les Africains eux-mêmes ». 

 

L'institution des catéchistes avait commencé plus tôt, à Munobi, Nyarara, et à Gety-Mission, qui a été leur premier centre de formation.

 

Évangélisation intégrale

 

Outre leur préoccupation spirituelle et morale, les missionnaires se sont rapidement impliqués dans les secteurs de l'éducation et de la santé. 

 

Chez la communauté catholique par-exemple ;  dépuis l'indépendance du Congo à nos jours, les prêtes catholique qui arrivent souvent à Bukiringi encouragent les fidèles à approfondir le sens et le bénéfice de la communion spirituelle, à intensifier la prière en famille, à pratiquer la visite au Saint Sacrement ou l’adoration du Saint Sacrement. 

 

ils sensibilisent constamment des fidèles sur les principes pastoraux fondamentaux, et au respect mutuel entre les hauts cadres du sécteur de Bukiringi et les chrétiens.

 

Ils pensent que, leurs équipe s'engage à rapporter la vérité avec courage, intégrité et fidélité à notre foi. 

 

Côté dela communauté del'église Anglicane du Congo

 

Histoire de cette communauté religieuse renseigne que' Apolo Kivebulaya était un missionnaire ougandais considéré comme le principal pionnier de l'église anglicane au Congo belge (aujourd'hui la République démocratique du Congo).

 

. Au même moment, l'Église anglicane d'Ouganda cherchait un missionnaire pour se rendre à Boga, en République démocratique du Congo et Apolo proposa de partir.

 

Apolo quitta son pays en décembre 1896 et marcha sur les monts Rwenzori. Quand il a vu la fumée au-delà de la rivière Semliki, il était convaincu qu'il y avait des êtres humains qui y vivaient. Il a traversé la rivière et a marché 50 milles à travers la forêt jusqu'à Boga.

 

Il n'a emmené que sa Bible et sa houe. Il portait sa houe pour s'assurer qu'il survivrait dans son nouveau champ de mission car plus tôt, deux autres missionnaires, Petero et Sedulaka, d'Ouganda qui étaient venus à Boga, avaient dû rentrer chez eux parce qu'ils ne voulaient pas travailler de leurs mains et ne pouvaient pas se nourrir.

 

Apolo a prêché l'évangile à Boga et certaines personnes sont devenues chrétiennes. Mais la majorité a été offensée par sa prédication, car elle allait à l'encontre des pratiques traditionnelles, en particulier la polygamie et la consommation d'alcool. 

 

Arrivée à Bukiringi, et ses environs le but était d'évangéliser les personnes qui vivaient dans cette contrée, et les missionnaires del'église anglicane épaulent en formant les jeunes travailleurs à la demande dela communauté, soit en prévenant toute forme de conflit et la montée du syndicalisme. 

 

En brousse, dans les endroits les plus reculés, les missionnaires incarnent la seule forme d’autorité, a aussi réjoui la communauté anglicane de voir un bon nombre de fidèles de prendre part à la messe dans ce lieu Bukiringi.

 

Progrès en cours

 

L’église Anglicane du Congo n’a pas encore couvert toute l’étendue du térritoire nationale, comme celle dela communauté catholique bien sûr avec son extension au Congo. L’implantation des églises locales  de l’église anglicane est forte dans la partie Est du pay, tandis que la partie Ouest necessite l’implantation de nouvelles églises locales.

 

Pourquoi alors planter des églises ?

 

La raison pour laquelle nous implantons des églises est que toute l’étendue n’est pas couverte. Et l’affermissement de nouveaux convertis nécessite la présence permanente des catéchistes et des pasteurs pour leur maturité spirituelle et le discipolat efficace. Cela est fourni par les nouvelles églises.

 

Sur cet élan de nouvelles églises et de nouveaux diocèses sont en voie d’être installés.

 

Il est vrai que le résultat des activités de l’évangélisation est positif. Beaucoup des gens donnent leurs vies a Jesus Christ et le reçoivent comme leur Seigneur et Sauveur.

 

C’est qui reste à faire est de renforcer la capacité de nos évangélistes, des catéchistes et des pasteurs pour faire face aux courants théologiques qui ravagent le continent africain.

 

Cela inclut l’évangile de prospérité et les idéologies de sécularisation, le modernisme et l’avancée de technologique emballent d’une spectaculaire les bébés spirituels.

 

C’est une menace réelle de notre vie chrétienne. Ainsi, nous avons besoin des hommes et des femmes capables de prêcher Jésus Christ fidèlement ,sans compromettre leur foi.

 

En outre, la croissance numérique des chrétiens en Afrique est très remarquable.

 

Cependant, cette foi semble est très superficielle. Beaucoup d’adhérents mènent une vie de syncrétisme. Ainsi, l’implantation des églises s’avèrent d’une importance capitale.

 

Comme mentionné si haut, avant l’arrivée du christianisme au pays, les gens étaient des animistes. Ainsi, le christianisme a beaucoup changé et influencé nos cultures a t’elle sorte beaucoup ont perdu certaines valeurs culturelles. Notons aussi présentement beaucoup considèrent les valeurs culturelles à la lumière de la Bible.

 

D’une manière générale, la religion catholique et protestante, sont présents partout dans le groupement Bukiringi et en République démocratique du Congo. Mais aussi, la population n’a toutefois pas renoncé de manière absolue aux cultes traditionnels.
 
 
Ainsi, par syncrétisme religieux, le culte traditionnel reste fortement ancré chez la plupart des individus de sorte qu’il influence fortement la vie sociale et politique du pays. 
 
 
La constitution du 18 février 2006 consacre que la République Démocratique du Congo est un État laïc. Il n’existe donc pas en théorie de religion d’État. 
 
 
 
🇨🇩📑📚🗃️↪️Articles des Révues Périodique/Archives mensuelles : de février-2023/tirés d'un Carnet des récherches mèné aux près des enquêtés, par Adirodu-Roger chercheur-blogueur

 

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À travers le monde entier, le prix des produits alimentaire est à baisse selon ( FAO )

4 Février 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿Un couple photographié certains Week-end en Beni ville situé vers l'est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿Un couple photographié certains Week-end en Beni ville situé vers l'est dela République démocratique du Congo

Les prix alimentaires mondiaux continuent de baisser dépuis dix mois, constate la FAO dans article plublié à cet sujet.

 

Alimentation et Développement économique

 

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé vendredi 03 février 2023 que, son indice de référence des prix internationaux des produits alimentaires de base a baissé en janvier pour le dixième mois consécutif.

 

L’indice, qui suit les variations mensuelles des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, s’est établi en moyenne à 131,2 points en janvier, soit 0,8% de moins que le mois précédent et affiche une chute de 17,9% depuis son pic de mars 2022, quand la guerre en Ukraine avait provoqué la flambée des prix des denrées.

 

Certes, en janvier, l’Indice FAO des prix des céréales était essentiellement inchangé (en hausse de seulement 0,1%) par rapport à décembre, mais le niveau des prix se situait toujours 4,8% au-dessus de son niveau de l’année précédente.

 

Selon l’agence onusienne, la baisse conséquente de 2,5% des prix internationaux du blé, en raison de productions record en Australie et en Fédération de Russie a été compensée par la hausse du maïs et surtout du riz, dont les prix ont bondi de 6,2% par rapport à décembre, sous l’effet du resserrement des disponibilités, de la forte demande locale dans certains pays exportateurs asiatiques et des fluctuations des taux de change.

 

L’Ukraine plantera 40% moins de blé d’hiver en raison de la guerre

 

Dans une note sur l’offre et la demande de céréales publiée le 3 février, la FAO prévoit que le commerce international de céréales en 2022/23 diminuera de 1,7% par rapport au niveau record de l’année précédente pour atteindre 474 millions de tonnes.

 

La faiblesse des prix intérieurs pourrait entraîner une légère réduction des semis de blé dans la Fédération de Russie, le plus grand exportateur mondial, tandis que les graves impacts induits par la guerre en Ukraine devraient réduire les semis de blé d’hiver de 40% dans ce pays.

 

Des plantations record sont prévues en Inde, et les semis seront relativement élevés au Pakistan, où les eaux stagnantes des inondations de 2022 causent moins d’obstacles à l’agriculture que prévu initialement.

 

L’Indice FAO des prix des huiles végétales a, lui, baissé de 2,9% en janvier, en raison de la moindre demande internationale d’huile de palme et de soja, tandis que ceux des huiles de tournesol et de colza ont baissé en raison des abondantes disponibilités à l’exportation.

 

L’Indice FAO des prix des produits laitiers a baissé en moyenne de 1,4% par rapport à décembre, les prix du beurre et du lait en poudre ayant tendance à baisser en raison d’une demande plus faible de la part des principaux importateurs et d’une augmentation des approvisionnements en provenance de Nouvelle-Zélande.

 

Les prix de la viande ont connu une très légère baisse de seulement 0,1% par rapport à décembre, en raison des grandes disponibilités à l’exportation de la viande de volaille, de porc et de bovin.

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Dans le monde de télécommunication,  samsung a présenté les nouveaux smartphones de sa gamme phare ainsi que des ultrabooks

4 Février 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿👁️Sur cette photo, un papa entrain de monter à son enfant Cyberculture en Europe

👆🏿👆🏿👆🏿👁️Sur cette photo, un papa entrain de monter à son enfant Cyberculture en Europe

Selon les informations en notre possession reçu dela société via E-mail, ces téléphones Android que vous voyez ci-haut tiennent le nouveau fleuron technologique : l’ambitieux Galaxy S23 Ultra est officiel, accompagné des Galaxy S23 et S23+.

 

Samsung en a profité pour lancer à leurs côtés une flopée d’ordinateurs portables appartenant à la série Galaxy Book3. Tous ces appareils peuvent déjà être achetés, et il est possible de faire de sacrées économies et de bénéficier de plusieurs avantages en précommandant.

 

Galaxy S23 et Galaxy Book3 : les précommandes sont ouvertes, avec des bonus intéressants à la clé.



Dans le monde de télécommunication, la société samsung a présenté les nouveaux smartphones de sa gamme phare ainsi que des ultrabooks 03 février 2023, et remis au goût du jour, des produits premium visant les utilisateurs les plus exigeants.

 

Pour l’occasion, la marque propose des offres de précommande attractives jusqu’au 16 février 2023.


PRECOMMANDEZ LE GALAXY S23 OU GALAXY S23+

PRECOMMANDEZ LE GALAXY S23 ULTRA

 PRECOMMANDEZ UN GALAXY BOOK3

DEUX FOIS PLUS DE STOCKAGE


La grande idée de Samsung avec ce lancement est d’offrir aux utilisateurs le double de stockage pour leurs appareils, au prix d’une configuration moins musclée.

 

Par exemple, le Galaxy S23 Ultra embarquant 1 To d’espace peut être acquis pour le tarif de la version à 512 Go, qui elle-même est vendue au prix du Galaxy S23 Ultra 256 Go.

 

Le Galaxy S23+ équipé de 512 Go de stockage est proposé au prix de celui de 256 Go, et idem pour le Galaxy S23 avec 256 Go, facturé le même montant que la variante 128 Go.

 

Le même principe est appliqué aux laptops. Les Galaxy Book3 Pro, Galaxy Book3 360 et Galaxy Book3 360 Pro sont disponibles en précommande avec 512 Go de stockage pour le tarif normalement appliqué aux versions 256 Go de ces modèles.

 

JUSQU’À 610 EUROS DE REMISE AVEC LE PROGRAMME DE REPRISE


Pour faire baisser le prix du smartphone ou de l’ordinateur portable, Samsung propose de reprendre l’un de vos anciens appareils pour obtenir une remise immédiate, dont la valeur dépend du modèle du terminal et de son état.

 

Il doit s’agir d’un smartphone ou d’une tablette, et dans le cas des Galaxy S23, le fabricant garantit de reprendre votre ancien smartphone Samsung en bon état à sa valeur de reprise maximale.

 


De plus, Samsung ajoute un bonus de reprise, quel que soit l’appareil rendu. Celui-ci s’élève à 150 euros pour l’acquisition d’un Galaxy S23, S23+ ou S23 Ultra et à 200 euros en cas d’achat d’un PC portable de la série Galaxy Book3.

 

En cumulant la valeur de l’appareil repris et le bonus, il est possible d’économiser jusqu’à 479 euros sur un Galaxy S23 ou S23+, jusqu’à 610 euros sur un Galaxy S23 Ultra et jusqu’à 500 euros sur un Galaxy Book3 Pro, Galaxy Book3 360 ou Galaxy Book3 360 Pro.

 

DES ÉCONOMIES ET PLUS DE CHOIX SUR LE SITE OFFICIEL DE SAMSUNG
Précommander un Galaxy S23 ou un Galaxy Book3 directement depuis le site officiel de Samsung donne droit à des avantages supplémentaires.

 

Pour faire encore plus d’économies, vous pouvez profiter d’une réduction de 5% sur votre première commande avec votre compte Samsung.com. Par ailleurs, vous obtenez 5% du montant de votre achat en points Samsung Rewards, qui peuvent être utilisés pour financer une future commande chez Samsung.

 

La boutique officielle du constructeur offre également des facilités de paiement, avec la possibilité de payer en 3, 4,10, 12, 20, 24, 30 ou 36 fois sans frais ou d’opter pour une location plutôt qu’un achat.

 


Enfin, certains produits disposent de coloris exclusifs à Samsung. Le Galaxy S23 Ultra y est disponible en graphite, bleu ciel, lime et rouge en plus des couleurs habituelles.

 

Le Galaxy S23 et le S23+ sont quant à eux proposés en graphite et lime, des modèles introuvables en dehors de la boutique officielle.

 

UNE ASSURANCE SAMSUNG CARE+


La précommande d’un mobile ou d’un ultrabook donne droit à un an d’assurance Samsung Care+ offert. Celle-ci autorise jusqu’à deux demandes de réparation sur une période de douze mois.

 

L’assurance couvre les dommages accidentels, comme un écran cassé ou si le smartphone ne fonctionne plus ou ma

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Dans le sécteur de Rwenzorie vers l'est dela Rdc, la population vit encore à l'insécurité

28 Janvier 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿Une partie du sécteur de Rwenzorie situé vers l'est du térritoire de Beni province du Nord Kivu, en République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿Une partie du sécteur de Rwenzorie situé vers l'est du térritoire de Beni province du Nord Kivu, en République démocratique du Congo

🟥🇨🇩🗣️✍🏿👁️Reconnaissant ces derniers jours la précarité de la situation sécuritaire dans cette région, Meleki Mulala croit en l'implication de tout un chacun pour éradiquer ce fléau qui endeuille la population de cette partie de la RDC.

 

Pour lui, la fréquentation des zones non contrôlées par les FARDC comme les marchés, stades, églises, écoles, parkings et cafétérias devrait être réduite, contrôlée mais aussi protégée par les services compétents.

 

Tenez, après plusieurs frappes dans leurs bastions, les ADF s'apprennent ces derniers jours aux populations civiles profitant à pièger et exploser des bombes dans les attroupements. Les cas les plus récents sont ceux de Kasindi dans le territoire de Beni et un autre dans le quartier Macampagne en ville de Beni.

 

La nouvelle société civile du secteur Ruwenzori appelle la population à la vigilance et à dénoncer tout suspect.

La Nouvelle Société Civile Congolaise du secteur Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-kivu appelle la population à une grande vigilance et à dénoncer toute personne suspecte. 

 

Meleki Mulala, son coordonnateur, l'a dit lors d'une interview accordée, ce vendredi 27 janvier, à votre rédaction.

 

 «Compte tenu de ce que nous traversons dans le territoire de Beni et à Beni-ville, nous appelons la population à une grande vigilance surtout à dénoncer toute personne suspecte. Nous appelons la population du groupement Basongora, Kasindi, Bulongo, Lume, Mwenda, Mutwanga, Nzenga, Kabasha, Kalunguta à une forte mobilisation parce que l'ennemi vient d'adopter un nouveau système. Nous croyons que cela est peut-être dû aux frappes que les FARDC conjointement avec l'UPDF infligent à l'ennemi.

 

Vous voyez l'ennemi commence à se balader à un petit groupe (deux ou une personnes) pour endeuiller de plus la population. Alors, il faut être vigilant et ne pas croire à toute personne même si c'est un proche.»

 

En outre, cet activiste des droits humains instruit les populations de Beni à ne pas aborder et toucher toute chose étrange.

 

 «Il ne faut pas laisser tout entre les mains des services de sécurité car eux aussi sont entrain de faire leur part. C'est à nous donc de nous protéger d'abord» a ajouté Meleki Mulala.

Delà, Il faut signaler que plusieurs attaques ADF ont été signalées dans cette partie l’année 2020 avec comme conséquence, le déplacement de la population qui fouillaient des nouvelles exactions.

Toutes les activités mêmes champêtres ne fonctionnent plus suite à cette situation.

 

« C’est depuis le 17 février 2020 que les premiers villages qui ont été attaqués par les ADF, sont isolés, ces villages attaqués sont notamment Ulebu, Chochora, Ntoma, Kinyambaore, Manzalau, Kanana, Makisabo, Vyerere, Mihende, Kinyambore, Muntobo, Mabondo, Mulwa et aussi Mwenda, Baatsa, Loselose.

 

Ils sont arrivés jusqu’à Mutwanga Loselose, voilà les villages déjà attaqués par les ADF et sont vidés de leurs habitants et désenclavés, sinistrés, il y a plus des personnes et les activités commerciales non plus, les activités champêtres non plus », a expliqué notre source qui demande aux autorités de rétablir la paix durable et protéger les villages susdits.

 

Face à cette situation maccabre, le service de sécurité rassure en outre que les efforts sont fournis pour le rétablissement de la situation sécuritaire dans les milieux d’origine desdites écoles.

 

« Mais au fur et à mesure que nous évoluons, pendant que nous sommes en train de renforcer nos capacités par rapport à la sécurisation de l’agglomération, ils sont en train de comprendre progressivement que les choses vont bien marcher par rapport à la fois passée, où au moins un trimestre ne pouvait pas passer sans qu’il n’y ait pas destruction du tissu sécuritaire », a fait savoir le bourgmestre de la commune de Bulongo.

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À kitshanga et ses environs au Nord Kivu ; La plus part des civils se déplacent après un combat qui a opposé l'armée aux rébélles du M23 vers l'est dela Rdc

25 Janvier 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe des personnes de kitshanga fuyant un combat qui a opposé l'armée aux rébélles du M23 mardi 24 janvier 2023 en térritoire de Masisi, vers l'est dela République démocratique du Congo Nord Kivu

👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe des personnes de kitshanga fuyant un combat qui a opposé l'armée aux rébélles du M23 mardi 24 janvier 2023 en térritoire de Masisi, vers l'est dela République démocratique du Congo Nord Kivu

🟥🇨🇩👁️🗣️✍🏿Les informations en notre possession révèlent que, des affrontements entre les FARDC et le M23 aux alentours de Kitshanga à la base des déplacements des populations.

 

Rébellion pro-Kigali vaincue en 2013, le M23 a conquis au cours des derniers mois de vastes pans du territoire du Nord-Kivu, province congolaise frontalière du Rwanda, progressant jusqu'à quelques dizaines de kilomètres de Goma. 

 

Cette offensive a ravivé les tensions historiques entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir et de combattre à côté de M23. Ce que Kigali dément, accusant à son tour l'armée congolaise de collusion avec les FDLR, rébellion hutu rwandaise.

 

La société civile du territoire de Masisi qui nous a livré cette information, renseigne que « la grande partie de la population s’est déplacée, l’une a pris la direction de Mweso, et d’autres ont emprunté diverses destinations ».

 

Telesphore Motondeke, rapporteur de cette structure citoyenne fait également savoir que l’armée régulière, FARDC, a résisté farouchement à ces assauts hostiles, qu’elles ont réussis à repousser dans les profondeurs du parc national des Virunga.

 

Il invite les autorités congolaises à ne plus céder à ce qu’il qualifie d’hypocrisie du pays agresseur de la RDC, le Rwanda, et de lancer plutôt des opérations d’envergure contre les terroristes du M23 en vue de les ramener dans leur pays d’origine.

 

Des tirs à l’arme lourde et légère ont été entendus dans les alentours de la cité de Kitshanga, en territoire de Masisi, province du Nord-Kivu. Il s’est agi des attaques lancées depuis le matin de ce mardi 24 janvier 2023, par les terroristes du M23, contre différentes positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dans les localités de Nkola et Kihango, dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru.

 

Cette situation a occasionné une panique généralisée dans le chef de la population de Kitshanga, chefferie de Bashali, territoire de Masisi. Depuis les heures matinales, il a été observé des mouvements de déplacement massif des habitants, qui quittaient la cité pour des milieux estimés sécurisés.

 

*KITCHANGA EST HORS DANGER* 

 

Il était 12h50, à présent la situation est sous contrôle des FARDC. 

 

Tôt le matin, du mardi 24 janvier 2023, les rebelles RDF M23 Rwanda ont tenté coupé la route au niveau de Rushebeshe. Ces rebelles ont été vus dans un milieu où se situe le tunk d'eau potable CICR.

 

Pour sécuriser la population, les FARDC ont demandé aux chauffeurs de retourner afin que la force loyale puisse s'occuper des ennemis du peuple.

 

Ce sont les chauffeurs en panique qui envoient des messages relayés dans des réseaux sociaux que l'ennemi en profiterait pour paniquer tout le monde. 

 

L'équipe ayant la meilleure défense, peut facilement avoir la meilleure attaque, nous demandons au président FATSHI commandant suprême des FARDC d'ordonner aux FARDC d'aller en attaque au lieu d'être surpris chaque fois par l'ennemi. 

 

La diplomatie ne résoudra rien, n'attendez pas qu'il y ait plusieurs morts pour passer en offensif. 

 

Certes, la guerre cause des morts mais nous pourrons chaque jour à l'Est de la RDC, qu'on en finisse une fois avec cette putain de guerre, ceux qui survivront construiront ce pays au lieu d'être humilié par des petits pays comme le Rwanda et l'Ouganda.

 

Nous sommes en guerre depuis plus de deux décennies, c'est maintenant où jamais. 

 

Soit nous acceptons d'être éternellement esclaves du Rwanda, soit battons-nous pour nous libérer et sauver ce pays. 

 

Vive les FARDC

 

Il convient de rappeler qu’il s’agit d’une énième tentative de prise d’assaut du territoire de Masisi par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.

 

Cette situation a fait l’objet de plusieurs alertes non seulement du gouvernement congolais mais également de l’armée nationale.

 

Pour l’instant un calme apparent s’observe, bien que la zone est encore menacée, à en croire nos sources sur place.

 

Dans une communication officielle faite cette même soirée, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo font savoir que la situation de Kitshanga reste sous leur contrôle.

 

Lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole des FARDC dans la 34ème région militaire, indique que les combats se sont déroulés à une dizaine de kilomètres de la cité, voilà ce qui a créé une panique.

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L’insécurité qui touche la ville et le territoire de Beni impacte directement le niveau de production agricole vers l'est dela Rdc

24 Janvier 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿 Produits des tomates stockés dans un dépôt central d'Oicha chef lieu du térritoire de Beni ! Où la population dépend souvent del'agriculture vers l'est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿 Produits des tomates stockés dans un dépôt central d'Oicha chef lieu du térritoire de Beni ! Où la population dépend souvent del'agriculture vers l'est dela République démocratique du Congo

🟥🇨🇩🗣️✍🏿👁️La production agricole dans la région de Beni en forte baisse en raison de l’insécurité persistante.

 

Afrique Eco nous amène ce matin dans l'est de la République démocratique du Congo.

 

Cela fait près de neuf ans que le territoire de Beni connait régulièrement des massacres, attribués aux rebelles ougandais de l'ADF.

 

Comment vit-on sans pouvoir aller aux champs, quand on ne peut plus accéder aux concessions de bois et aux palmeraies, dans un territoire essentiellement agricole ?

 

La situation ne fait qu’empirer depuis la recrudescence des activités des groupes locaux maï-maï et étrangers ADF. Selon Kambale Ngeleza, expert en production agricole à Beni ville, la baisse de la production agricole est la conséquence logique de l’insécurité qui sévit dans la région.

 

« J’en ai les larmes aux yeux parce que la situation va de mal en pis en ce qui concerne l’économie, notamment la production agricole. J’ai toujours travaillé avec les planteurs producteurs mais aujourd’hui, c’est difficile de cultiver ou de marchander au niveau des villes et territoires. L’insécurité a un impact négatif sur tous les plans, de la production à la distribution », explique l’expert agricole.

 

Ce dernier souligne également l’impact non négligeable pour le budget RD congolais d’une telle situation. « L’État est en train de perdre beaucoup au niveau des rentrées fiscales. Qui va payer les taxes alors qu’il y a de l’insécurité et donc pas ou peu de production agricole ? », s’interroge-t-il.

 

En territoire de Beni, un certain nombre d’habitants qui vivaient de l’agriculture sont partis vivre en ville, là où la situation sécuritaire  est un peu moins mauvaise.

 

Conséquence : « la province du Nord-Kivu qui est à dominante agricole fait face à la fermeture de centaines d’entreprises du secteur », explique Kambale Ngeleza. Et « ceux qui essaient de continuer leur production malgré cette insécurité prennent le risque de voir leurs cultures récoltées par les hommes en armes qui contrôlent ces zones. C’est malheureusement », conclut-il, dépité, « très fréquemment le cas ».

 

Les cultures pérennes : Café, Cacao, palmier à huile.

 

Les fruits : Mangue, Avocat, Goyave, Papaye, Citron. 

 

Plantations abandonnées : Il existe des plantations de palmier à huile, de cacao et de café abandonnées dans le territoire. 

 

Problèmes recensés : 

 

• Manque des semences de qualité, 

 

• Manque d’infrastructures de stockage et de transformation, 

 

• Manque de crédit agricole, 

 

• Manque d'appareils modernes et adaptés à la collecte des données statistiques, météorologiques

 

• Le délabrement des routes des dessertes agricoles. 

 

Principaux Produits Agricoles :

 

– Banane plantain (41.9%)

 

– Riz (18.6%)

 

– Manioc (14.7%)

 

– Huile de palme (12.3%)

 

– Haricot (12.2%)

 

La banane plantain produit dans tous les secteurs du territoire de Béni et destinée à la consommation. La production annuelle du territoire est de 746 200 tonnes, dont 131 000 tonneaux premier semestre et 86 872 tonnes deuxième semestre pour l’année 2014.

 

Le Riz est également produit en très grande quantité dont la production annuelle en 2014 est de 332 330 tonnes.

 

Le Manioc est produit en quantité suffisante soit 262 600 tonnes produit en 2014, il est consommé soit en chichwangue soit en cossettes pour la fabrication de la farine.

 

L’huile de palme est aussi produite en quantité suffisante (219 200 tonnes) en 2014. Il est utilisé pour la consommation locale et pour la fabrication de savons.

 

Le Haricot est aussi produit en quantité suffisante soit 131 000 tonnes pour le premier semestre et 86 872 tonnes pour le deuxième semestre, au total 217 872 tonnes produit en 2014. Il est destiné à la consommation.

 

L’Agriculture est axée : sur les cultures vivrières : riz, bananes, haricot, maïs, soja, manioc, patate – douce, pomme de terre, choux, oignons, poireaux et sur les cultures pérennes : cacao, caféiers, papayer, reboisement, le palmier à huile.

 

L’élevage : Elle repose sur les bovidés, ovidés, caprins, la volaille, suidés, les lapins et les cobayes.

 

Une bonne nouvelle pour l’avenir : l’Afrique converge.

 

En ces temps compliqués, marqués par l’inflation, le changement climatique, les pandémies et les tensions géopolitiques, on ne peut qu’être préoccupé par la situation des économies les plus pauvres, notamment en Afrique.

 

À juste titre, l’insécurité alimentaire, les pertes en capital humain, l’adaptation au changement climatique, les conflits et les déséquilibres macroéconomiques reçoivent une attention prioritaire de la part des citoyens, des gouvernements et des institutions de développement.

 

Avec, sans nul doute, un refrain « d’Afro-pessimisme » : confrontés à de trop nombreux problèmes, les pays africains ne s’extrairont jamais du piège de la pauvreté. 

 

Il y a toutefois des raisons d’être optimiste : une analyse récente sur les inégalités de revenus en Afrique suggère que, depuis l’an 2000, les économies des pays pauvres ont systématiquement crû plus rapidement, en termes de PIB par habitant, que les pays riches  - un phénomène jamais observé depuis la vague des indépendances des années 60.

 

En conséquence, les inégalités entre pays ont fortement décru, une tendance confirmée par le déclin marqué de la moyenne pondérée par la population des coefficients de Gini entre pays Africains : de 0,44 en 2000 à 0,39 en 2020.  

 

L’observation des inégalités au sein de chaque pays, suggérant une faible décroissance au cours de la même période, est en comparaison moins uniforme et moins claire, et sa mesure, plus délicate.

 

Mais le déclin des inégalités entre pays est tel qu’il est fort probable que les inégalités de revenus entre citoyens africains ont diminué une fois la population de chaque pays prise en compte. 

 

Plusieurs facteurs peuvent potentiellement expliquer ce développement positif : l’adoption de meilleures politiques économiques et sociales, une priorité grandissante accordée par les institutions financières internationales aux pays les plus pauvres, et des fondamentaux économiques qui impliquent un retour sur investissement plus élevé dans les pays les moins capitalisés. 

 

Mais il est également probable que les efforts d’intégration régionale (et globale) accomplis en Afrique depuis 2000 aient significativement contribué à ce développement, permettant aux économies les plus pauvres d’accéder à de plus grands marchés, et d’attirer plus de ressources humaines, financières et technologiques pour soutenir leur développement.

 

Dépuis 2000, la part du commerce intra régional dans le commerce de l’Afrique a doublé, les biens et services échangés au sein du continent possèdent plus de valeur ajoutée que ceux échangés avec le reste du monde , en raison, notamment, du développement des infrastructures de connectivité, de transport, d’électricité, digitales, des marchés financiers régionaux et des efforts de facilitation du commerce transfrontalier.

 

De fait, même s’il est difficile de le vérifier pour des raisons méthodologiques, la convergence des revenus par habitant est ce qu’on est en droit d’attendre de l’intégration régionale, comme observé par exemple au sein de l’Union Européenne. 

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Internet en Afrique ; Avec la mutation rapide des réseaux mobiles, l’accès à Internet s’est démocratisé de manière soutenue

23 Janvier 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿Une jeune fille de nationalité congolaise qui aime souvent l'internet sur iPad, où le secteur a connu une véritable révolution avec l’arrivée des géants privés du numérique qui, en moins de dix ans, sont parvenus à grappiller de larges parts de marché  en Afrique

👆🏿👆🏿👆🏿Une jeune fille de nationalité congolaise qui aime souvent l'internet sur iPad, où le secteur a connu une véritable révolution avec l’arrivée des géants privés du numérique qui, en moins de dix ans, sont parvenus à grappiller de larges parts de marché en Afrique

🗣️✍🏿👁️🖥️💻⌨️Internet en Afrique : dix ans d’évolution, d’impact sur la vie de millions de personnes, mais aussi des défis.

 

Le passage de la 2G à la 3G, puis à la 4G, et enfin l’avènement de la 5G, ont mis relativement moins de temps en Afrique qu’en Europe et aux États-Unis où il a fallu attendre près de 20 ans.

 

Dans son rapport de mobilité de novembre 2021, Ericsson, indique que la technologie 4G représentait déjà 19% des abonnements mobiles à la fin de 2021 contre 43% pour la 3G et 32% pour la 2G. La 5G a déjà quelques abonnés, bien que négligeables pour le moment.

 

Ces avancées enregistrées au fil de la dernière décennie sont le fruit des investissements conséquents consentis dès 2010 par les opérateurs télécoms dans l’infrastructure réseau.

 

Sous le contrôle des gouvernements

 

L’émergence d’Internet a certes permis aux Africains d’avoir accès aux diverses plateformes web, mais certains gouvernements détiennent le monopole de son utilisation.

 

Internet, c’est aussi l’essor des réseaux sociaux qui ont contribué à une nouvelle forme de commerce en ligne, ainsi qu’à plus grande mobilisation pour la défense des intérêts communs.

 

D'ici 2025, Google et la Société financière internationale (SFI) estiment dans leur rapport conjoint « e-Conomy Africa 2020 » qu’Internet associé au développement économique a le potentiel de contribuer pour 180 milliards $ au Produit intérieur brut de l’Afrique.

 

La data est un levier sur lequel il faudra compter pour atteindre les Objectif de développement durables (ODD) des Nations Unies.

 

Dans son rapport intitulé « Contribution économique du large bande, de la généralisation du numérique et de la réglementation des TIC. Modélisation économétrique pour l’Afrique » publié en 2019, l’Union internationale des télécommunications (UIT) soutient que l’accroissement du taux de pénétration du haut débit de 10% a comme incidence une augmentation de 2,5% du Produit intérieur brut (PIB) par habitant.

 

Aujourd’hui, le continent est déjà connecté à une vingtaine de systèmes sous-marins internationaux de fibre optique. De nouveaux câbles, à l’instar du Equiano de Google, du PEACE, du Ellalink, du 2Africa sont en cours de déploiement par des consortiums d’entreprises et seront prêts au service d’ici 2023.

 

En tout, près 1,1 million de kilomètres de fibre optique parcourent déjà l’Afrique, selon la Société financière internationale (IFC). Près de 50% de cette infrastructure télécoms à haut débit est porté par des opérateurs privés tels qu’Orange, Liquid Telecom, Seacom, MainOne, MTN, ou Vodacom. L’autre moitié appartient aux Etats à travers des entreprises publiques.

 

Près de 50% de cette infrastructure télécoms à haut débit est porté par des opérateurs privés tels qu’Orange, Liquid Telecom, Seacom, MainOne, MTN, ou Vodacom. L’autre moitié appartient aux Etats à travers des entreprises publiques.

 

Pour renforcer davantage la qualité de la connectivité, les points d’échanges internet (IXP) ont été multipliés à travers le continent. Ces infrastructures qui réunissent différents fournisseurs d’accès Internet, notamment les opérateurs télécoms, qui échangent du trafic entre leurs réseaux de systèmes autonomes et améliorent ainsi la qualité locale de la connectivité, sont passées d’une dizaine en 2011 à 46 actifs dans 34 pays en 2020, selon l’Association africaine des points d’échange internet (African Association IXP). L’Afrique du Sud est le pays qui détenait le plus d’IXP, six ; suivie par la Tanzanie qui en avait quatre et le Nigéria trois. 

 

Le satellite a aussi connu un regain d’intérêt des opérateurs télécoms qui y investissent massivement depuis les six dernières années afin d’élargir leur couverture réseau. Plus d’une centaine d’accords de service ont été signés à cet effet entre les opérateurs de téléphonie mobile et les opérateurs de services télécoms par satellites comme Eutelsat, Intelsat, Yahsat, SES, OneWeb, etc.

 

En tout, c’est plus de 15 milliards $ qui ont été injectés au cours des dix dernières années par les sociétés télécoms dans la modernisation et l’extension du réseau télécoms en Afrique afin de soutenir l’accès à Internet mobile à haut débit à travers lequel les populations accèdent aujourd’hui à une large gamme de services à valeur ajoutée.

 

Un monde de possibilités

 

Le haut débit, surtout mobile, a eu un impact significatif sur les conditions de vie de millions de personnes en Afrique.

 

La multiplication des startups spécialisées dans des domaines stratégiques tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, la finance, la logistique, le commerce et le financement croissant qu’elles mobilisent chaque année depuis 6 ans, témoigne d’ailleurs du dynamisme que l’Internet a apporté dans ces différents secteurs.

 

Dans son « rapport sur la numérisation de l’agriculture africaine 2018–2019 », le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), organisme soutenu par plusieurs acteurs internationaux dont l’Union européenne, l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), la Fondation Bill et Melinda Gates, révèle que 33 millions de petits agriculteurs et de pasteurs étaient déjà abonnés à des solutions d’agriculture numérique en Afrique en 2019 à travers 390 solutions numériques fournissant des services financiers, du conseil et de l’information, la gestion de la chaîne d’approvisionnement, de l’accès au marché.

 

70% de ces acteurs produisaient déjà des recettes selon CTA qui estimait le chiffre d’affaires potentiel de l’agriculture numérique à plus de 5,3 milliards d’euros. L’organisme indique que c’est 200 millions de petits agriculteurs et pasteurs qui peuvent voir leur revenu s’améliorer d’ici 2030.

 

Dans son rapport « The High Tech Health: Exploring the E-health Startup Ecosystem Report 2020 », Disrupt Africa note que l’e-santé a connu un développement rapide en Afrique de janvier 2019 à juin 2020.

 

Pour le seul premier semestre 2020, les startups engagées dans l’e-santé ont recueilli plus de 90 millions de dollars $ représentant la moitié des fonds alloués à ce secteur depuis cinq ans. La pandémie de coronavirus a également fait progresser à 56,5% le nombre de startups actives dans le domaine des technologies de la santé sur le continent de 2018 à 2020.

 

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Au point de vue social ; Tu peux très bien rêver de fonder une famille. Mais,...

22 Janvier 2023 , Rédigé par La Rédaction Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿Une famille congolaise bien organisé au point de vue social en Beni ville Rdc. Donc, s'il y a encore beaucoup de réfractaires, la majorité des gens acceptent que la maternité n'a pas un seul visage, une seule fonction ou un seul rôle.

👆🏿👆🏿👆🏿Une famille congolaise bien organisé au point de vue social en Beni ville Rdc. Donc, s'il y a encore beaucoup de réfractaires, la majorité des gens acceptent que la maternité n'a pas un seul visage, une seule fonction ou un seul rôle.

🗣️✍🏿👁️De l’avis pour la plus part des congolais de  fonder une famille est l’étape logique qui suit le mariage.

 

Il peut y avoir une pression de la part de la famille et de la société pour fonder rapidement une famille. Mais c’est une grande décision que toi et ta ou ton partenaire doivent considérer après mûre réflexion.

 

Quel est le meilleur moment pour avoir des enfants ? Comment la grossesse va-t-elle changer votre relation ? Quel sera la conséquence d’avoir un bébé pour votre mariage ? Comment allez-vous trouver l’argent pour satisfaire à tous les nouveaux besoins ? Quelle en sera la conséquence pour vos carrières ? Pouvez-vous assumer la responsabilité d’une autre personne ? Il y a des tas de questions qui font réfléchir. Si tu n’as pas eu de grossesse non désirée, voici quelques conseils avant de concevoir un enfant :

 

Installez-vous bien dans cette nouvelle relation avant de penser à avoir un enfant
Flirter, avoir des rendez-vous, ce n’est pas la même chose qu’être marié. Assure-toi que ta relation est solide avant d’agrandir la famille.

 

Mais il reste encore des barrières culturelles à abattre, comme le montrent les réactions auxquelles sont confrontés les parents de même sexe. 

 

L'expérience de ce que l'on appelle la maman "non-biologique" ou "non-porteuse" est un peu différente de celle de la majorité des mamans, surtout au cours des neuf premiers mois.

 

La maternité en tant que concept reste principalement liée à la grossesse, que la mère qui ne porte pas son enfant ne connaît pas ; l'expérience la plus proche de celle de la mère qui ne porte pas son enfant est donc celle de la paternité.

 

Mais il est évidemment ridicule de suggérer que porter un enfant est la seule façon d'être mère. La biologie n'est pas ce qui fait un parent, mais cela peut sembler difficile à comprendre pour certains.

 

Si tu as des problèmes ou soucis au sein de ton mariage, parles-en avec elle ou lui avant de vouloir faire un enfant. Ne crois surtout pas au dicton « avoir un bébé vous rapprochera ». Ça peut apporter un nouveau stress et avoir l’effet opposé.

 

Discutez ensemble des soins de l’enfant
Qui va prendre soin de l’enfant ? Et si les deux partenaires travaillent ? Les grands-parents pourront-ils prendre les soins sur eux, ou devez-vous prendre une baby-sitter ? Pouvez-vous vous permettre tout ça ?  

 

Parle avec ta ou ton partenaire des idées concernant le fait d’avoir un enfant
On ne sait jamais, parfois vous avez des concepts différents. Ça signifie la même chose pour vous deux ? Êtes-vous prêts tous les deux pour assumer ce changement de vie ? N’allez pas plus loin avant d’avoir eu des réponses convaincantes à ces questions.

 

Pensez aux finances

 

Grossesse signifie dépenses. Il faudra aller souvent chez le gynécologue, il y aura des frais d’hôpital. S’il n’y a pas de congé maternité, il y aura un manque de revenus, ne pas l’oublier. Sans compter l’argent nécessaire pour le bébé quand il sera là. 

 

Lisez, apprenez comment on fait un bébé
Découvrez des conseils pour tomber enceinte. Découvrez comment le bébé se développe pendant la grossesse et consultez les principaux conseils de santé destinés à la mère et au bébé. 

 

Parlez à vous amis ou à ceux dans la famille qui ont des enfants
Demandez-leur quels sont les plus grands défis, afin de vous préparer psychologiquement. 

 

Fais attention à ta santé et à celle de ta ou ton partenaire.

 

Tu pourras plus facilement tomber enceinte si tu es en forme, et ton bébé le sera aussi.

 

Prends-soin de ta santé, fais des exercices.

 

Si tu voulais perdre un peu de poids, c’est le moment de t’y mettre. 

 

Arrête de fumer et de boire

 

Si tu veux être enceinte, du devrais arrêter de fumer et ne plus boire d’alcool. La fumée est désastreuse pour toi et pour ton bébé.

 

Boire peut avoir des effets négatifs pour le bébé dans l’utérus. Et il est plus difficile de tomber enceinte si tu fumes ou bois (c’est valable pour la femme comme pour l’homme). 

 

Écoute ton cœur et laisse-toi aller
Si tu es sûr au plus profond de toi que vous voulez tous les deux un petit nouveau dans la famille, alors vas-y ! Et vis pleinement ce processus. Ne stresse pas trop pour la conception. 85% des femmes qui veulent être enceintes le sont dans la première année.

 

Sois relax, patiente et les résultats suivront. Faites l’amour. Attends 18 mois avant de penser à faire un test de fertilité.

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