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Adirodu-Roger Cyber-Notes
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De toute les façons ; Il est vrai que, de toute la RDC, la province du Nord Kivu est parmi les plus touchées par la guerre et les conflits

21 Janvier 2023 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿La guerre civile qui se vit au Nord Kivu a fait beaucoup des morts côté civils vers l'est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿La guerre civile qui se vit au Nord Kivu a fait beaucoup des morts côté civils vers l'est dela République démocratique du Congo

🟥🇨🇩🗣️✍🏿👁️

L’insécurité permanente continue de forcer les civils congolais dans la région instable du Nord-Kivu à fuir leurs villages en quête de sécurité et à rejoindre l’un des nombreux camps de déplacés, comme à Rutshuru, Beni, et Masisi.

 

Durant des années il y a de combats généralisés dans la province de l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

 

Toutefois des affrontements sporadiques continuent entre des groupes armés rivaux et la violence contre les civils n’a jamais cessé, les femmes et les filles étant fréquemment victimes d’abus.

 

Les « communautés » et la crise identitaire au Nord Kivu

 

Le problème du Nord Kivu reste donc tout entier. Toutes les fois que quelqu'un prend le pouvoir, qu'il soit politique, administratif, judiciaire ou même militaire, la première des choses à faire est de s'entourer des membres de sa communauté.

 

Pour quelles raisons ; peut être pour se protéger contre les autres envers lesquels on n'a pas confiance car ils ne sont pas de sa communauté, peut être pour bien travailler sur comment rendre des comptes aux autres communautés, peut être parce que l'on ne peut bien s'entendre qu'avec les membres de sa communauté...

 

Ces derniers mois, les affrontements entre l’armée et ses alliés contre le groupe rebelle du M23, ont forcé quotidiennement la population civile à fuir leurs villages.

 

Ces combats incessants ont mené, dépuis le second semestre de l’année 2022, à l’établissement de nouvelles installations spontanées de déplacés. Cette situation a aggravé les conditions de vie de toute la population, et les déplacés internes ont besoin en continu d’assistance et de protection.

 

« Même si nous recevons de temps en temps l’appui des agences humanitaires, cela ne suffit pas pour nourrir toute la famille », a expliqué Justine, une veuve âgée de 54 ans avec six enfants à Kiwanja. « Nous sommes obligés de trouver d’autres moyens pour nous en sortir. »

 

Ces activités se résument généralement en des contrats journaliers dans les champs de particuliers et également la vente du bois de chauffe.

 

Les déplacés internes constituent ainsi une cible facile pour les hommes en armes. Le travail forcé, les viols et les pillages sont courants.

 

Fuir tout le temps, est-ce une vie ça ?

 

Maombi, âgé de 27 ans

 

De plus, les camps de déplacés font l’objet d’incursions répétées d’hommes armés. « Ces situations sont fréquentes », a expliqué Justine. « Les groupes armés viennent parfois en votre absence et ils emportent tout. »

 

Du fait de l’insécurité croissante qui s'observe dans le térritoire de Rutshuru, Masisi et Beni, de plus en plus de personnes qui étaient rentrées dans leurs villages d’origine durant une période plus calme fuient de nouveau vers les camps. De plus, le travail humanitaire dans les camps de cette région a été limité.

 

« L’insécurité entrave la protection et la mise en oeuvre des solutions durables à l’attention des déplacés internes, notamment celles relatives au retour volontaire dans leurs foyers d’origine ou de choix », a expliqué Guy-Rufin Guernas, fonctionnaire du HCR en charge de la protection basé à Goma, au Nord-Kivu. 

 

La réalité est telle que celui qui réfléchit sur cette base se trompe à tous les coups. C'est d'ailleurs ce qui fait que lorsque les uns accèdent au pouvoir, ils font de leur mieux pour opprimer les autres. Ces derniers lorsqu'ils y seront également, ils feront de même pour prendre leur revanche et le cycle continuera ainsi au point de rendre du Nord Kivu une terre sans paix.

 

Face à ces problèmes à répétition, il convient de s'interroger sur la problématique de la pacification du Nord Kivu étant considérés tous les aspects précédemment indiqués.

 

En effet, chaque être humain aspire à la paix. Celle-ci constitue une valeur pour toute personne et un droit inaliénable et imprescriptible pour chacun.

 

Et pour la mériter, il faut fournir d'énormes efforts. Les romains disaient à leur temps civis pace para belum pour dire celui qui veut la paix prépare la guerre. Cette dernière est multiforme et elle dépend d'une société à une autre, d'une approche à une autre, d'un problème à un autre et d'une personne à l'autre.

 

Si pour les rwandais il a été question d'organiser le génocide pour prétendre régler des problèmes, il ne peut en être nullement le cas pour la RDC et plus particulièrement le Nord Kivu, une province cosmopolite et qui a vocation à recevoir tout le monde.

 

Sans vouloir en refaire toute l'histoire, disons cependant que la province du Nord Kivu connaît des conflits divers et souvent sanglants entre groupes sociaux qui l'occupent. Aux frustrations créées par la colonisation et la mauvaise gestion de la deuxième République s'ajoutent les diverses oppressions et violences de deux dernières guerres qui ont pris origine dans la province.

 

D'une façon simpliste, sans tenir compte des dimensions exogènes de ces conflits, il y a lieu de considérer qu'il s'agit essentiellement de conflits identitaires et fonciers.

 

Effectivement ce sont ces brèches internes qui frayent un chemin aux adversaires extérieurs. Donc la consolidation des structures internes, qui peuvent être traditionnelles, doit intéresser actuellement les animateurs de paix.

 

Outre les conséquences matérielles et humaines qui sont aujourd'hui difficiles à estimer (évaluer), cette succession de guerre en RDC a provoqué le déplacement des masses paysannes.

 

Certains peuples sont réfugiés, d'autres sont déplacés à l'intérieur de la province. De nombreux villages sont devenus déserts, d'autres occupés par des milices. Cette situation n'est pas sans créer d'autres conflits qui paraissent secondaires mais qui peuvent devenir dévastateurs si l'on n'y fait pas attention.

 

Dans la province du Nord Kivu, les Bami ont été la cible de plusieurs groupes armés et milices. Des politiciens mal intentionnés en ont profité pour leurs objectifs politiques. C'est ainsi que, s'il faut considérer seulement les territoires de Walikale, Masisi, Rutshuru et Nyiragongo qui comprennent huit collectivités, cinq d'entre elles connaissent des problèmes coutumiers et plus de 70% des Bami, qu'ils soient au niveau des collectivités comme au niveau des groupes, sont déplacés et vivent dans la ville de Goma ou ailleurs.

 

On observe maintenant une situation malheureuse, car la ville devient alors un lieu d'affrontement entre clans; surtout pour des rivalités de succession. Le replacement des Bami à l'intérieur des territoires sans aucune procédure coutumière de succession oppose les clans.

 

Si nous en revenons à l'histoire proche, nous devons retenir que les conflits inter-groupes au Nord Kivu datent de mars 1993 avec les affrontements de Ntoto et Buoye à la limite entre Walikale et Masisi. Ces conflits opposent le peuple d'expression rwandaise à ceux dits « autochtones ».

 

Et depuis cette date plusieurs déplacements internes et externes des populations ont été enregistrés. Ces mouvements de déplacements des peuples ont entraîné de sérieux problèmes fonciers dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo. Nous dénombrons six catégories de problèmes :

 

- On identifie des familles qui ont vendu régulièrement leurs champs lors de la fuite causée par les hostilités. Mais quand une accalmie revient, elles comptent récupérer leurs champs de gré ou de force, en utilisant leurs enfants qui sont devenus militaires ou par d'autres moyens ;

 

- Des familles qui ont vendu leurs champs à un prix dérisoire soit sous la pression d'un groupe dominant du milieu soit en cherchant une provision pendant la fuite.

 

Ces familles sont en train de réclamer aussi leurs droits ;

 

- On a aussi des familles qui ont tout simplement abandonné leurs champs mais qui, au retour, retrouvent leurs champs occupés ou vendus par ceux qui n'ont pas fui les hostilités ;

 

- Il faut aussi identifier des familles qui n'avaient pas de champs mais qui étaient locataires dans certaines concessions auprès des Bami avant les hostilités. Quand ces familles reviennent, ces concessions ont été redistribuées à d'autres personnes ou vendues.

 

- Conflits entre éleveurs et agriculteurs.

- Il faut signaler aussi des concessions occupées par la force, surtout par des familles de militaires.

 

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En térritoire de territoire de Beni-Rdc ; La monusco se dit aussi prête à une reprise de collaboration de plus, avec la population, et les Autorités compétente

21 Janvier 2023 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿Photo dela famille entre un groupe dela Monusco et les Autorités compétente du térritoire de Beni à Oicha le 20 janvier 2023

👆🏿👆🏿👆🏿Photo dela famille entre un groupe dela Monusco et les Autorités compétente du térritoire de Beni à Oicha le 20 janvier 2023

🗣️✍🏿👁️Dans la région de Beni situé vers l'est dela République démocratique du Congo, Est ce que ; La MONUSCO, reste encore un partenaire incontournable dela population pour arriver à ce point se posent la quéstion certains analystes politique à ce sujet.

 

LES INFORMATIONS EN NOTRE REVELLEN QUE, LA MONUSCO, L’ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE ET LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉFLÉCHISSENT « COMMENT ILS PEUVENT RENOUVELER ENCORE LA CONFIANCE MUTUELLE ENTRE LES TROIS PARTIES »

 

Pour le colonel Charles Ehuta Omeonga, administrateur de territoire de Beni, la MONUSCO reste un partenaire incontournable du gouvernement congolais, « libre de circuler partout » à travers sa juridiction. Il en veut pour preuve le fait que la délégation de la Mission des Nations Unies se soit retrouvée ce jour à Oicha à une trentaine de kilomètres de Beni.

 

« Nous collaborons très bien avec la MONUSCO. D’ailleurs, son mandat a été renouvelé pour une année, avec le consentement du chef de l’Etat.

 

Nous sommes toujours derrière l’esprit et la lettre du chef de l’Etat, garant de la nation. Nous comptons collaborer étroitement avec la MONUSCO, la MONUSCO est libre de circuler. Elle est là pour nous appuyer, pour accompagner le gouvernement congolais », a déclaré l’administrateur du territoire de Beni.

 

La société civile du territoire de Beni, la MONUSCO et l’administrateur du territoire ont convenu de renouer le dialogue rompu suite à la montée, depuis quelques mois, d’un sentiment anti-MONUSCO au sein d’une partie de la population de ce territoire du Nord-Kivu.

 

Le 19 janvier 2023, ces trois partenaires se sont retrouvés à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, pour renouer le dialogue - même si celui-ci n’avait véritablement jamais été rompu.

 

La MONUSCO a réitéré sa disponibilité à appuyer les autorités et la société civile dans leurs efforts pour le retour de la paix dans le territoire de Beni. Au cours des échanges, la MONUSCO a exprimé son regret de se voir dans l’impossibilité de mettre totalement en application son mandat à cause du sentiment anti-MONUSCO entretenu par la désinformation et la manipulation de certaines couches de la population locale.

 

Le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO à Beni, Abdourahamane Ganda, a saisi cette opportunité pour demander à l’administrateur du territoire, garant de la sécurité de tous, de prendre ses responsabilités afin de permettre à la mission onusienne de travailler sans entraves.

 

Le colonel Ehuta Meonga a aussi remercié la délégation de la MONUSCO pour les efforts déployés afin de renforcer l'autorité de l'Etat ; il a salué les réalisations de la MONUSCO qui permettent d’apporter des solutions aux problèmes de la région de Beni, notamment la construction et l'équipement du commissariat de police ou encore du bâtiment du cadastre. Il s’est enfin engagé à sensibiliser les jeunes à renouveler leur collaboration avec la MONUSCO, un partenaire de la République.

 

La société civile veut renouer avec la MONUSCO

 

La société civile du territoire de Beni se dit aussi prête à une reprise de collaboration avec la MONUSCO. Tout en regrettant « les manipulations politiciennes » qui ont conduit aux violences anti-MONUSCO l’année dernière et à la méfiance de la population locale.

 

Ce sentiment de méfiance est causé, entre autres, par la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC ou plus récemment par l'attaque à la bombe à Kasindi le 15 janvier 2023.

 

La société civile du territoire de Beni a annoncé pendant les échanges l’organisation dans les prochains jours de consultations de la population afin de définir de nouvelles modalités de collaboration avec la MONUSCO.

 

« Bientôt, nous allons consulter la population et nous saurons comment réagir par rapport à l’attitude du gouvernement congolais.

 

Nous, société civile, accompagnons le gouvernement et nous connaissons déjà sa position : il a pris acte du renouvellement du mandat de la MONUSCO » a martelé Richard Kirimba, premier vice-président de la société civile du territoire de Beni.

 

Un certain intérêt pour des projets de la MONUSCO

 

La société civile se dit particulièrement intéressée quant à mieux comprendre le nouveau mandat de la MONUSCO, son plan de transition, mais aussi les modalités de mise en œuvre des projets à impact rapide et de réduction de la violence communautaire ainsi que l'organisation de sessions de renforcement des capacités de ses membres.

 

Pour conclure, la MONUSCO a souligné qu’il est important de reprendre cette collaboration avec une société civile intégrée pour discuter, en partenariat avec les autorités locales, des moyens communs de réduire l’insécurité, en s'attaquant aux causes profondes, dont le chômage des jeunes. Pour Abdourahamane Ganda, « c'est dans un cadre de confiance mutuelle et d'efforts collectifs conjoints que l'insécurité pourra être contenue ».

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Pourqu'oi les femmes sont plus sensibles au froid que les hommes ?

20 Janvier 2023 , Rédigé par Portail Over-Blog

👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe des jeunes femmes congolaises photographié au cours d'une manifestation du 08 mars 2018 à Beni-Rdc

👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe des jeunes femmes congolaises photographié au cours d'une manifestation du 08 mars 2018 à Beni-Rdc

Science : Voici pourquoi les femmes sont les plus sensibles au froid.

 

Il est courant que les femmes aient tendance à être plus sensibles au froid que les hommes, mais pourquoi en est-il ainsi ?

 

Bien qu’il n’y ait pas de réponse définitive à cette question, la recherche a révélé quelques explications potentielles derrière la différence apparente entre les sexes dans la tolérance aux températures froides.

 

Les schémas de circulation :

 

Une autre raison pour laquelle les femmes peuvent se sentir plus froides que les hommes est due aux différences de circulation.

 

Des études montrent que le système circulatoire des femmes est plus efficace pour évacuer la chaleur du centre du corps, ce qui fait qu’elles ont plus froid même si elles adoptent des comportements actifs de réchauffement comme le frisson ou l’exercice.

 

De plus, les recherches suggèrent que la peau des femmes a tendance à être plus fine que celle des hommes, ce qui la rend moins efficace pour retenir la chaleur interne et créer une barrière contre les températures froides provenant de sources extérieures.

 

Les phénomènes psychologiques :

 

Enfin, des études indiquent que des facteurs psychologiques peuvent également jouer un rôle dans la façon dont les gens perçoivent le froid.

 

Les femmes ont tendance à avoir des niveaux d’anxiété et de stress plus élevés que les hommes, ce qui peut contribuer à une sensibilité accrue lorsqu’elles sont exposées à des environnements froids.

 

De plus, les normes culturelles qui façonnent les attentes relatives aux rôles des hommes et des femmes peuvent nous amener à nous comporter différemment dans des situations où nous avons froid ; les femmes peuvent être plus enclines à exprimer leur malaise, tandis que les hommes peuvent rester stoïques bien qu’ils soient également affectés par le froid.

 

Est-ce le moment de considérer un confort thermique entre les deux sexes dans tous les espaces ?

 

Les résultats d’une étude menée en 1972 par trois chercheurs scandinaves suggèrent qu’il est possible de trouver une température idéale qui pourrait satisfaire les besoins de confort des hommes et des femmes.

 

L’étude a été menée dans deux classes de lycée, et les conclusions ont été que la température « optimale » devrait être fixée à 24,3 °C.

 

Ce point a été identifié comme étant le point d’équilibre entre le nombre de filles qui avaient trop froid et le nombre de garçons qui avaient trop chaud – ce qui signifie que 16 % des filles et des garçons respectivement se considéraient comme mal à l’aise à cette température.

 

L’étude souligne qu’il est souvent plus facile de s’adapter à des températures plus froides en ajoutant des vêtements, plutôt qu’en enlevant des couches si la chaleur devient inconfortable. Cela peut contribuer à réduire la dépense énergétique supplémentaire liée à la régulation de la température corporelle si vous vous trouvez dans un environnement aux températures fluctuantes.

 

Il est donc clair, sur la base de cette expérience, qu’il n’est pas impossible de créer un niveau de confort égal pour les hommes et les femmes, mais qu’il suffit de tenir compte des différences subtiles de préférence lors du réglage des systèmes de climatisation ou de chauffage.

 

* Presse Santé s' efforce de transmettre la connaissance santé dans un langage accessible à tous. En AUCUN CAS, les informations données ne peuvent remplacer l' avis d'un profesionel de santé.

 

Cet article explore ces raisons et explique comment le fait d’en prendre conscience peut aider les hommes et les femmes à mieux adapter leurs vêtements et leur environnement afin de maximiser leur confort et de rester en bonne santé.

 

Des différences biologiques, comme la composition corporelle, aux facteurs socioculturels, comme les tendances de la mode, de nombreux éléments critiques entrent en jeu lorsqu’il s’agit de se sentir plus frileux que ses semblables. Plongeons dans les raisons de notre vulnérabilité potentielle et donnons des conseils pour rester au chaud, même pendant les jours les plus froids !

 

Quant aux hommes, les scientifiques ont démontré que la testostérone a un impact majeur sur la thermogenèse et la capacité des individus à ressentir le froid ambiant. Cela est dû à son rôle dans l’inhibition du canal protéique TRPM8, qui se trouve dans les terminaisons nerveuses situées sous la peau.

 

Cette inhibition réduit la sensibilité de ces terminaisons nerveuses aux changements de température, ce qui signifie que les hommes éprouveront moins de sensations que les femmes lorsqu’ils sont exposés à des températures froides.

 

En d’autres termes, des niveaux plus élevés de testostérone dans le corps masculin entraînent une diminution de la sensibilité aux sensations liées à la température, comme la sensation de froid.

 

Les femmes sont plus sensibles au froid que les hommes pour diverses raisons, toutes étayées par des preuves scientifiques.

 

La composition corporelle :

 

Les femmes ont tendance à avoir un pourcentage de graisse corporelle plus élevé, ce qui isole le corps et aide à mieux retenir la chaleur. En effet, la graisse a un taux métabolique plus faible que le tissu musculaire, ce qui signifie qu’elle produit moins de chaleur lors d’activités physiques.

 

En outre, le corps des femmes présente un rapport surface/volume plus élevé que celui des hommes, ce qui entraîne une perte de chaleur plus rapide. Cela signifie que par temps froid, les femmes ressentent les effets du froid avant les hommes et se refroidissent plus rapidement après un effort.

 

Les influences hormonales :

 

En outre, certaines recherches suggèrent que les changements hormonaux du métabolisme féminin peuvent également affecter leur sensibilité au froid. Les œstrogènes sont connus pour réduire les niveaux de tissu adipeux brun (BAT) dans le corps, qui aide à générer de la chaleur.

 

Une étude menée par des chercheurs de l’Université d’État de l’Ohio a révélé que les rats femelles auxquels on avait administré des œstrogènes présentaient des niveaux de TAB nettement inférieurs à ceux des rats mâles, ce qui les rendait plus sensibles au froid que les mâles.

 

Cependant, cet effet a été réduit lorsque les niveaux d’œstrogènes ont été rétablis à la normale, ce qui suggère que les fluctuations hormonales peuvent jouer un rôle important dans la régulation de l’homéostasie thermique chez les femelles.

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La situation sécuritaire préoccupe les autorités politico-administrative du groupement Bukiringi après une attaque des rébélles ADF au village Janda situé vers la partie ouest del'agglomération de Bukiringi-Centre 

19 Janvier 2023 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩🗣️✍🏿👁️Localité de Janda ponté en couleur rouge sur la carte géographique dela République démocratique du Congo, justement dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, province del'Ituri, en térritoire d'Irumu

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Au village Janda situé au sud del'Ituri, térritoire d'Irumu chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, la situation sécuritaire reste préoccupante après une attaque sanglante des rébélles ADF qui a fait deux morts côté civils mardi 17 janvier 2023 selon plusieurs sources concordantes qui nous livrent cette information.

 

Les mêmes sources ajoutent qu'après avoir tiré plusieurs coups de feu, ils ont tué deux civils à l’arme blanche.

 

De son côté, un acteur de la société civile locale, qui nous livre cette information, pense qu'il s’agit-là d’un bilan provisoire car plusieurs autres personnes sont portées disparues.

 

Dans le même registre sécuritaire face à cette situation,...

 

" La plupart des habitants contactés pour la cause disent avoir regretter la manière dont le gouvernement congolais gère la situation des ADF", ont commentés les gens du groupement Bukiringi, en s'étonnant que ces rebelles puissent continuer leurs exactions alors que, selon lui, "ils sont bien identifiés et leurs positions bien localisées".

 

Par contre, certaines sources proche de l'armée rassurent que, les millitaires FARDC sont intervenues et poursuivent l’ennemi dans sa fuite.

 

La société civile forces vives dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi dénonce une deuxième incursion des rébélles ADF dans le groupement justement au village Janda, mardi 17/01/2023. Le bilan provisoire côté civils est de deux morts (mamans) ramener tard à 21heures dans leurs villages et plusieurs otages dont le nombre non encore connu.

 

Malgré l'intervention de la FRPI, n'a pas réussi à libérer tout les otages car la majorité d'eux étaient ligotés.

 

Les victimes sont ceux-là qui ont quittés leurs villages pour s'installer au champ depuis des bons jours et vivent là.

 

On nous parle de 11 personnes apportée mais 2 femmes tués sur place dont 2 jeunes garçons ce sont échappé et jusqu'à maintenant 7personnes reste encore disparu.

 

DANS UN AUTRE CHAPITRE

 

Sous une organisation plus centralisée et plus puissante, le symbole culturel des Ìndrŭ est un léopard avant même l'époque coloniale.

 

C'est pour dire aussi qu'ils sont dangereux et guerriers.

 

On doit se rappeler à une chose mauvaise dans laquelle ils excellent, c'est la pratique magique selon certaines sources concordantes.

 

C'est pourqu' oi à certain niveau, l'opinion publique décrit les Ìndrŭ comme des méchants.

 

Mais quand-même un bon nombre de la population souriante présente, aussi un accueille chalereux aux visiteurs avec beaucoup de gentillesse.

Donc, les Ìndrŭ sont un peuple qui a longtemps vécu entre eux e tprotégés par la savane, qui était à la fois leur habitat, leur père spirituelle et leur source d’alimentation.

 

Ici dessous, vous pouvez certainement comprendre que, la société Ìndrŭ est fondée sur le partage ; C'est pour dire que, personne ne manque jamais de rien car la nature, et plus particulièrement la savane et la forêt, offrent généreusement les ressources que l'on peut échanger et partager, pour un avenir durable.

 

Notre enquête a également révélé qu'à travers les contes et légendes, nous remarquons que, la culture qui montre entièrement leur rapport de tradition à la nature où savane ancestrale, ne peut pas être sous estimé. (...) puisqu'ils tenaient une place considérable dans la culture des autochtones.

 

À certaines périodes de sa récente histoire, la plupart des personnes vivant dans la chefferie de Walendu-bindi évoquent souvent leurs lieu comme une partie naturel du monde primordial important, pour la superposition de traditions anciennes et modernes qui doit épargner lac ommunauté de toute genre d'agression extérieur considérable.

 

C'est pour cela que, le pouvoir de guérison pour se mettre à l'abri des dangers est traditionnellement transmis par le père à celui de ses fils qu’ils jugent le plus sage pour en hériter.

 

Face à cette situation, certaines sources entre-coupée précisent que,

les parents trouvent de plus en plus que, leurs fils sont capables d’assumer une telle responsabilité. Ces derniers pensent que, ceux-ci maîtrisent plus la savane et la forêt assez bien, avec les connaissances et les secrets qui leurs sont liés, à grande vitesse,d`une façon légale à la prophetie de Bernard Kakado

 

Une valeurs culturelles propres aux populations Ìndrŭ.

 

Quelques fois sous l'oeil attentif dela population, l'opinion publique finira par accepter et croire que, le peuple Ìndrŭ a une bénédiction spéciale de Dieu et ses ancêtres, nous renseignent un grand nombre des habitants de la chefferie de Walendu-Bindi.

 

Ainsi, après avoir fait des très longues marches, des guerres entre éthnies, les ìndrǔs sont habités d’une joie de vivre incontestable, contrairement à d'autres petites tributs, à part quelques cas isolés rapporter dans certains villages.

 

La société Ìndrŭ est solidaire dans le bonheur comme dans le malheur qui frappe la famille.

 

Malgré l’animation qui y règne, une ambiance paisible et douce convaincre fort souvent le voyageur d’y rester plus longtemps que prévu.

La société civile forces vives dela chefferie

traditionnelle de Walendu-Bindi dénonce une deuxième incursion des rébélles ADF dans le groupement justement au village Janda, mardi 17/01/2023. Le bilan provisoire côté civils est de deux morts (mamans)r amener tard à 21heures dans leurs villages et plusieurs otages dont le nombre non encore connu.

 

Malgré l'intervention de la FRPI, n'a pas réussi à libérer tout les otages car la majorité d'eux étaient ligotés.

 

Les victimes sont ceux-là qui ont quittés leurs villages pour s'installer au champ depuis des bons jours et vivent là.

 

On nous parle de 11 personnes apportée mais 2 femmes tués sur place dont 2 jeunes garçons ce sont échappé et jusqu'à maintenant 7 personnes reste encore disparu.

 

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Nande ( peuple ) connus aussi à une appellation de mu yira d'une manière locale, est une population qui habite largement le térritoire de Beni et Lubero, vers l'est dela Rdc

17 Janvier 2023 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Un groupe des sujets Nande au cours d'une manifestation anti Monusco qui a eu lieu à Oicha chef lieu du térritoire de Beni, vers l'est dela République démocratique du Congo 

🇨🇩🗣️✍🏿👁️Les Nande constituent un peuple bantoue d'Afrique centrale, qui se sont installés largement dans le térritoire de Beni et Lubero, situés dans la province du Nord Kivu, vers l'est de la République démocratique du Congo.

 

En réalité,...

 

Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.

 

C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures  du Mont Rwenzori.

 

Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi,  les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.

 

Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.

 

La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale. Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.

 

D'après Mélanie Gouby notre source

 

Situation géographique et administrative

 

Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo. Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.

 

1. Le territoire de Beni

 

Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.

 

Démocratique du Congo. Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2. Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri. 

 

À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.

 

Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches. En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.

 

Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.

 

KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.

 

situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année. La température moyenne oscille entre 25 et 27°.

 

Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale. Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri. 

 

Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.

 

Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.

 

Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu. 

 

À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo. La principale ville de ce territoire est celle de Beni.

 

Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes. 

 

Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent. 

 

Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.

 

Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique. 

 

Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.

 

2 . Le territoire de Lubero

 

Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est. 

 

Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.

 

Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies). Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo. 

 

Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.

 

Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m. C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.

 

La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.

 

MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.

 

Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.

 

PALUKU KITAKYA, Anselme, Interactions entre la gestion foncière et l'économie locale en région de Butembo, Nord Kivu, République Démocratique du Congo, thèse de docteur en sciences sociales, morphologie géophysique, la région présente un relief très contrasté, hérité de la tectonique des plaques qui s'est traduite par l'écartement des plaques africaines et somaliennes.

 

Cette différenciation morphologique permet de distinguer quatre zones d'altitude : le fossé tectonique (850-1000 m), les hautes terres fraîches (2000-3100 m), les hautes terres tièdes (1400-2000m) et le plateau occidental (900-1400 m). Ce qui conduit à distinguer trois zones édaphiques et climatiques : les hautes terres, les terres moyennes et les basses terres.

 

Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.

 

Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2. 

 

De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements. 

 

On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.

 

Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture. De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation. 

 

On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre. Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.

 

Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.

 

Actuellement, les Bakonzo à eux seuls comptent environ 7 000 000 personnes avec environ 1 000 000 du côté ougandais de la montagne et 5 000 000 du côté de la République démocratique du Congo et sont plus communément appelés les Banande.

 

Les Bakonzo et Banande appartiennent tous deux à la communauté Bayira, un peuple parlant bantu. Du côté ougandais, les Bakonzo occupent les montagnes Rwenzururu coupées à travers le district de Kasese, Kabarole et Bundibugyo. 

 

Ceux qui sont au Congo se trouvent dans la province du Nord-Kivu avec Butembo et Beni comme grandes villes. Les Bamba qui sont subdivisés en Babwisi, Babutoku, Vonoma et Babila occupent principalement les plaines du district de Bundibugyo.

 

L'accroissent démographique et le chômage

La population qui ne cesse d'augmenter implique de sérieuses répercussions sur les possibilités d'emploi. S'il arrive que la croissance démographique rapide s'accompagne normalement d'un accroissement proportionnel de la population active, cela signifie que le rythme de création d'emplois doit correspondre au rythme de multiplication de la population active. 

 

Contrairement, on note qu'en Afrique, le taux d'augmentation de la population active dépasse la création d'emplois, ce qui se traduit par une augmentation rapide du taux de chômage. 

 

A dit, le nombre de demandeur d'emplois s'accroit plus rapide que le nombre d'emplois existants.

 

Deux situations de grandes envergures touchent alors les travailleurs africains que le secteur économique moderne n'arrive pas à absorber à cause du nombre sans cesse croisant de la population. Ils se voient assigner soit, des services non productifs, soit des fonctions traditionnelles à faible productivité et a revenu de subsistance très bas. 

 

Cette forte proportion de main-d'oeuvre tend à entraver le développement technologique et industrialisation se trouve ainsi ralentie par une pauvreté généralisée qui de son côté réduit la demande relative des biens manufacturiers. 

 

Puisque les africains ont un pouvoir d'achat faible, il en résulte que des épargnes et des niveaux de compétences soient faibles. Ceci défavorise l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles dans certains pays africains.

 

Ainsi, la pauvreté généralisée, la faible productivité de la population active, la demande croissante en produits vivriers et l'industrialisation affectent le commerce international des pays africains.

 

* 1- P. KOUEVI Louis, les mots de notre engagement, Kinshasa, RDC, Afrique Espoir, 2005

 

. La population élevée et conflits politique.

 

L'insatisfaction de ces demandes contribue à l'apparition de la violence. Etant donné que les fortes proportions de jeunes, en particulier ceux en demande d'emplois ou en chômage ou ceux qui ont un avenir incertains risquent de se transformer en une force politique subversive et éventuellement explosive.

 

Un programme de planification

 

Si l'enfant en Afrique est considéré comme un prestige, il faut passer par l'éducation pour donner une nouvelle vision ; et il faut donc réduire la croissance démographique pour réaliser un développement durable. 

 

Car un fort taux de croissance démographique contrarie généralement les efforts en vue d'une meilleure répartition des ressources parce qu'il est difficile d'améliorer le sort des pauvres tout en essayant de faire face à une augmentation considérable de la population il peut y avoir un développement au moment même avec une augmentation de la population. 

 

Mandline et Laphalin ont bien démontré qu' « une planification familiale bien conçue alliée à un bon programme de développement exercent de par effet conjugué, une influence indéniable sur l'indice de fécondité».

 

Changeons de chapitre pour parler aussi dela composition ethnique du Nord-Kivu

 

La population du Nord-Kivu était estimée à 4.780.170 habitants en 2005.

 

Densité : 80 habitants/km 2 ; densité sur terres habitables : 250 ha bitants/km

 

Le dynamisme démographique est remarquable avec un taux de croissance de 3,5% par an.

 

· Composition ethnique :

 

- Territoire de Beni : Wanande, Bambuba, Balese, 

 

Babila, Watalinga, Batwa (pygmées), les Bira, les Hema, Lokélé, et Walendu ; Dont nous avons les Bhâles, les Ìndrŭ-Ngiti, et les Lugbara, mais à moindre degré.

 

- Territoire de Lubero : Wanande, Bapere et Batwa.

 

Dans ces deux Territoires, les langues utilisées sont le Kinande, le Kimbuba, le Kilese, le Kitalinga, le Twa et le Kipere. Les Wanande se répartissent en douze clans unis par la langue et l'histoire, à savoir les Bamate, Batangi, Baswagha, Bahira, Bashu (Basukali), Bakira, Bahambo, Batike, Bavinga, Bakumbule, Bahumbi et Bito.

 

- Territoire de Rutshuru : habité par les Hutu, les Tutsi, les Hunde et les Nande, parlant respectivement le Kinyarwanda, le Kihunde, et le Kinande.

 

Territoires de Masisi et Walikale : Bahunde, Bahutu Batembo, Batutsi et Batwa dans Masisi, tandis que Walikale est essentiellement habité par les Nyanga, les Bakano, les Bakusu, les Bakumu et les Batembo.

 

- Territoire de Nyiragongo : peuplé par les Bakumu, les Bahunde, les Hutu, les Tutsi et les Batwa.

 

Origine du peuple Nande

 

Parlant de l'origine du peuple Nande, la tradition veut que le 16ème et le 17ème siècle, soit le temps où les divers clans Nande auraient commencé, les uns après les autres, à se mouvoir de la vallée, à monter et pénétrer dans la forêt des Mitumba suite à certains facteurs d'ordre climatologique, sécuritaire, sanitaire et peut-être démographique. 

 

En effet, la sécheresse prolongée, les conflits avec les peuples éleveurs (les Hamites) et les maladies devenues endémiques, dont principalement la malaria, auraient contribué à ce déplacement progressif.

 

Dans le même chapitre ; La sédentarisation du peuple Nande a pris environs trois siècles pour être effective (16e, 17e et 18e Siècle). C'est au bout de ces trois siècles que la confédération de Nande composée des plusieurs clans dont les Bamate, Basukali, Baswagha, et les Batangi, s'installa dans l'actuelle province du Nord-Kivu précisémentd les territoires deBeni et Lubero.

 

Pour eux l'homme doit jouir d'un statut privilégié aussi bien au sein de sa famille que de la société en général.

 

La plupart d'entre eux vivent dans la province du Nord-Kivu, principalement, en térritoires de Beni et de Lubero, qui se caractérisent par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé. 

 

Et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante. 

 

L'HISTOIRE DU PEUPLE BAYIRA DU ROYAUME RWENZURU SITUÉ DANS LA PARTIE OUEST DEL'OUGANDA

 

Le royaume Rwenzururu, situé dans la région des montagnes Rwenzori dans la partie sud-ouest de l'Ouganda, s'étend en République démocratique du Congo parmi les Bakonzo / Banande, Bamba et Basumba qui habitent la région montagneuse. 

 

À Banya Rwenzururu (le peuple de Rwenzuru) Souvent ; Histoire orale des Bakonjo renseigne que, le terme Banyarwenzurururu désigne les habitants de Rwenzursuru (montagnes Rwenzori). 

 

Banyarwenzururu signifie aussi la montagne recouverte de neige, qui a été renommée par erreur par l'explorateur H. M, Stanely dans le rôle de Ruwenzori – les montagnes de la lune.

 

Le royaume de Rwenzururu est une monarchie des habitants et des descendants des montagnes Rwenzori. Les Bakonzo/Banande, Bamba et Basumba sont des groupes ethniques qui vivaient à l'origine et vivent encore sur et autour des montagnes Rwenzururu. 

 

Les Basumba sont divisés et dispersés dans les plaines du district de Bundibugyo. Ils vont et viennent dans la vallée de Semliki dans le district de Bundibugyo. 

 

Comme tout autre groupe de personnes dans le monde vivant sur les montagnes, les Bakonzo, Bamba et Basumba sont courageux, travailleurs, autonomes et hospitaliers.

 

Dans une immense région verdoyante !

 

Constat de notre rédaction

 

Situation Socio-culturelle

 

Selon les premiers récits, les noms Banande indiquent les positions familiales 

 

L'un des attributs culturels qui appartiennent exclusivement aux Nandes est la façon dont ils nomment leurs enfants, presque automatiquement si vous le souhaitez.  

 

Au cours des années que Adirodu Roger le bon frère de Nandes qui a vécu en Beni pense que,... 

 

Le critère suivi par les Nandes pour nommer leurs enfants n'est unique qu'à eux seuls en République démocratique du Congo.

 

Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus. 

 

 

Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus en République démocratique du Congo. 

 

Les Nandes mâles que nous avez croisés souvent en Beni-Lubero portaient probablement l'un de ces noms :

 

Paluku/Mumbere, Wambale, Kasereka, Katembo, Kakule, Kambere, Thembo ou Mbusa. 

 

Paluku Issa explique que c'est parce que les Nandes reçoivent des noms en fonction de leur position de naissance dans la famille. Il dit que les noms mentionnés ci-dessus sont les noms standard pour les enfants de sexe masculin.

 

 "Le premier mâle s'appellera automatiquement Paluku ou Mumbere, le deuxième mâle Bwambale et ainsi de suite", explique Paluku. 

 

Les femelles quant à elles ont le choix entre les noms : Masika/Kasoki, Biiro, Kavugho, Mbambu, Kathungu, Kyakimwa et Nziavake. 

 

Les six et sept noms pour les mâles et les femelles forment respectivement les treize noms standard pour le Nande. Cette dénomination suit la ligne de naissance de la femme. "Bien que je ne sois pas le premier-né de mon père, je m'appelle Pakulu. 

 

C'est parce que je suis le premier-né de ma mère", explique Paluku. Cela signifie que si une femme n'aura qu'un seul Baluku, un homme peut avoir autant de Palukus que le nombre de ses épouses. 

 

Être né après un frère ou une sœur décédé est cependant une exception qui se reflète également dans les noms donnés à ces frères et sœurs.

 

Dans ce cas, un enfant recevra des noms comme Bisiku, qui signifie fibres ou Kiabu, qui signifie dépotoirs. Ces noms expriment la situation insignifiante ou désespérée dans laquelle se trouve la famille en perdant un enfant. 

 

"Cela se fait par peur que peut-être celui-ci mourra aussi", explique Paluku. "La famille ne veut pas placer autant d'espoir dans le prochain enfant pour qu'au cas où eux aussi meurent, il semble que cela était prévu de toute façon", ajoute-t-il. 

 

Un autre Munande Asuman Bisika, confère que de tels noms sont aussi un signe de deuil pour l'enfant décédé.

 

 "Je comprends qu'un étranger trouve ces noms grossiers mais je le comprends comme un simple signe de deuil", déclare-t-il dans une interview. Si Kiabu ou Bisiku vit cependant, la dénomination revient à la forme standard mais le nom du défunt ne peut jamais être donné à un autre enfant de cette même lignée. 

 

Si le défunt devait s'appeler Kakule ou Mbambu, un quatrième né, alors celui après le Bisika sera Thembo ou Kathungu, noms du cinquième né.

 

Paluku explique cependant que la tradition de donner aux enfants des noms comme Bisiku est en train de disparaître. 

 

"Les gens ne voient plus l'importance de donner à leurs enfants des noms aussi regrettables, alors ils optent pour des noms situationnels dans de telles circonstances", dit-il. 

 

Les noms de situation incluent des noms tels que Bulemu si l'on met son enfant à nu pendant la guerre, Kyamugagha pour celui qui est né un samedi ou même Mubalami si la mère arrive à accoucher de son enfant lors d'un voyage. 

 

"Si l'un est né après les jumeaux, qu'ils soient féminins ou masculins, ils s'appellent Kitsa, le suivant Kamala, le troisième Kibabala et la dénomination ci-après revient aux noms standard", explique Pakulu.

 

Muhindo est le nom qui marque un changement de sexe du nouveau-né par rapport à l'enfant précédent. Si le premier-né est Masika et le second est un garçon, alors il s'appellera Muhindo. L'enfant qui vient après lui dans ce cas serait le troisième né donc un Bwambale si c'est un garçon ou un Biiro si c'est une fille. 

 

Alors que se passe-t-il quand on donne naissance à plus de sept filles ou six fils ? 

Paluku explique que si le huitième garçon s'appellera Kitahutehina.

 

Bien qu'ils aient des clans, ceux-ci ne seront pas mis en évidence dans leurs noms comme la plupart des autres tribus. 

 

Que l'enfant reçoive un nom en fonction des événements entourant sa naissance est également une option rarement choisie, contrairement à d'autres tribus congolaise.

 

Comme dans beaucoup d'autres sociétés africaines, lorsqu'il s'agissait de faire la cour et de se marier chez les Nandes, les parents des enfants devaient faire le repérage d'un bon prétendant pour leur enfant. 

 

Après s'être marié, le jeune couple devait avoir des enfants et contrairement aux autres tribus africaines, les Nandes ont une culture de dénomination unique dans laquelle chaque enfant est nommé en fonction de sa position de naissance et de son sexe.

 

La virginité était très précieuse et les filles qui concevaient avant le mariage étaient tuées. 

 

Pendant le mariage, la famille du garçon devait payer le prix de la mariée et cela consistait principalement en des chèvres et des peaux d'animaux et un bâton à creuser.

 

Les mariages ne pouvaient être reconnus qu'après que les deux familles avaient organisé et réglé la dot de la mariée qui était normalement payée en chèvres. Le nombre de chèvres donné était basé sur la situation financière des familles. De plus, un bâton à creuser et une peau d'animal ont été fournis. 

 

Aujourd'hui, ils offrent à la mariée d'aujourd'hui une houe et une couverture. À l'époque, les divorces étaient très rares et, le cas échéant, les chèvres qui étaient données comme richesse de la mariée seraient alors restituées. Seules les vierges se mariaient et au cas où une fille serait conçue avant de se marier, elles seraient tuées.

 

Lorsqu'un enfant est né, d'autres familles avec de jeunes enfants qui voudraient que leur enfant épouse un enfant de cette famille ont apporté des cadeaux à la famille avec un nouveau-né afin de montrer leur intérêt pour le nouveau-né, les parents du nouveau-né l'enfant examinerait attentivement les cadeaux qui lui seraient apportés par d'autres familles afin de déterminer une famille qui pourrait éventuellement prendre son enfant au moment du mariage.

 

Paluku dit que la polygamie, qui était réservée à ceux qui en avaient les moyens, était une chance pour les hommes de choisir leur propre épouse.

 

Alors qu'une famille de bonne réputation avait la lourde tâche de choisir un prétendant pour sa fille parmi les différents prétendants, il était difficile pour les familles impopulaires de fiancer leurs enfants. 

 

La beauté physique n'était pas du tout une question de considération. Ces filles fournissaient des secondes épouses aux riches.

 

 "Si une famille était réputée pour avoir des membres mal élevés, aucun parent ne leur donnait ses enfants ni même ne venait réserver ses filles", explique Paluku. Ce sont les filles de ces familles qui ont fourni aux riches le choix des secondes épouses. 

 

Aujourd'hui, bien que cette tradition particulière de mariage des fiançailles ait disparu, le mariage chez les Nandes est toujours utilisé pour renforcer les amitiés familiales. Rituels après la naissance.

 

Lorsqu'une femme accouche, elle ne dort pas sur son lit conjugal jusqu'à ce que l'hémorragie s'arrête.

 

 "Elle était considérée comme impure pour son lit conjugal", explique Paluku notre source. Pour lui, les choses se compliquent cependant lorsqu'elle donne naissance à des jumeaux. 

 

Tout cela était possible puisque la polygamie était autorisée dans la culture Nandes. 

 

Pendant des décennies, presque tout le monde au Nord-Kivu pouvait parler le kinande à la maison, lors des rassemblements communautaires et des réunions publiques. 

 

Par tradition, les Nande ont transmis leur culture essentiellement par la langue : proverbes, contes et devinettes.

 

Dans certains village des détenteurs de l’histoire, sont visibles. En même temp, la visite du Kyaghanda est une épopée, une rencontre avec soi et l’histoire.

 

Ici et là sont encore gardés les gris-gris qui ont du pouvoir sur la nature. On peut arrêter la pluie ou la faire tomber quand on a plus besoin du soleil.

 

En quittant la vraie histoire Nande, une pensée vient se poser dans le cœur chagriné. Le Mont Ruwenzori n’a plus de neige d’ antan. 

 

Le réchauffement climatique l’agresse dans sa beauté et son mythe.

 

À Mutsora la population dit que la montagne des Esprits souffre du manque du sacrifice des chefs…!

 

. Les savoirs endogènes et l'ethnoscience dans la culture Nande

 

Les nandes ont leurs propres manières de comprendre et l'utiliser la Science et la Technique. En effet, les activités qui véhiculent l'ethnoscience sont : l'agriculture, l'élevage, la chasse et le commerce. À ces activités s'ajoute la structure sociale dans l'organisation de ses activités et des cérémonies socioculturelles telles que le mariage, l'intronisation du chef, le deuil etc.

 

. Organisation sociale dépuis l'époque pré-coloniale

 

Bien que diverses et variées, les activités économiques des Nande et ainsi que les techniques d'acquisition des biens s'articulaient autour de la subsistance. 

 

En dépit de la mobilité due à l'insécurité qui a prévalu, la chasse, la pêche et la cueillette prirent le dessus sur l'agriculture qui était reléguée au rang d'activité secondaire.

 

Toute une gamme de techniques de chasse émergèrent dans le Beni-Lubero au point où Kambale, émerveillé, signale que :

 

Leur panoplie est si riche que l'on pourrait croire que toutes les techniques du piégeage se sont données rendez-vous dans en Beni-Lubero.

 

L'homme, à la faveur de la division du travail, s'est vu affecter des activités viriles : chasse, défrichage, abattage des arbres, récolte du miel et des noix de palme, travail du fer et du lithique étaient de son ressort.

 

La femme est restée le principal agent de l'agriculture et de la poterie en raison de l'analogie que l'on peut établir entre la fertilité du sol et sa fécondité. À cet effet, il lui revenait de semer, d'entretenir et de récolter tout ce que l'on met sous terre. 

 

Une terre du reste prélevée pour la fabrique des canaris et marmites indispensables à la conservation et à la cuisson des aliments. 

 

Elle pratiquait aussi la vannerie et le tissage. 

 

L'élevage étaient relativement pratiqué et le troc réglementait les échanges inter et intra-communautaires.

 

. L'écologie et l'agriculture

 

Le peuple Nande est un peuple agriculteur et forestieret ses activités sont faites d'abord pour subvenir aux besoins de la famille et de toute la communauté et âpres pour la conservation de la nature. Les nandes cultivent :

 

? Dans les régions de montagnes, les Erythrina abyssinicus sont planté à un endroit caractérisé par des érosions pour jouer un rôle écologique. 

 

Aussi, les fortes pentes sont abandonnées et réservées souvent à la chasse ou à la production du bois de chauffage.

 

? Le bananier dans les plateaux et la cuvette sont des plantes utilisées comme devant jouer un rôle écologique dans la fertilisation du sol et le maintien d'une humidité sur le sol. Il produit aussi de l'ombrage pour l'agriculteur. 

 

L'intérêt porté à cette plante dans les champs se fonde sur le fait que les feuilles mortes sont utilisées comme matelas sur les lits, les feuilles fraîches comme couvercles lors de la préparation de certains repas, les lanières servent à couvrir des cases comme paille.

 

? Le ricin, « amabono », est souvent planté par les personnes âgées. La tombée de son feuillage contribue à la fertilisation du sol, ses grains sont préférés par les colombes, ce qui permet aux piégeurs d'en profiter pour capturer certains. Ses feuilles et son huile sont utilisées dans le traitement des plaies, des fractures, des empoisonnements, des ulcères,

 

? Le « kilau », Cupressus lusitanica au bord des chemins pour la production de l'ombre aux passants qui veulent se reposer surtout qu'il s'agit des régions de montagnes et savanicoles. 

 

La plante est également utilisée pour des usages médicaux et sociaux telles que la production des planches en vue de la fabrication des portes, fenêtres, chaises, tables, cercueils etc.

 

? Les « mikaramba », Eucalyptus citriodora et le « kilima » Acacia mearnsü (decurrens) ces arbres sont utilisés pour diverses fonctions : la production des supports pour les cultures des haricots et les ignames, du bois pour la construction des cases, la fabrication du charbon du bois, et du bois de chauffage, etc. 

 

Sur le plan écologique, ces arbres sont alternés dans des champs avec du millet ou du maïs. Ils enrichissent donc le sol après une certaine durée d'exploitation dans les plateaux et les montagnes, ils freinent les érosions et jouent de ce fait un rôle très important.

 

· L'élevage : Les animaux les plus élevés sont les poules, les chèvres, les moutons, les cobayes, les chiens, les vaches. Ces animaux peuvent intervenir dans plusieurs cérémonies.

 

. L'intronisation du chef : Cette cérémonie oblige la présence d'un mouton, un coq, un bouc et une chèvre.

 

? Le mouton symbole de la paix est destiné à représenter la royauté et les hommes lui fait porter ainsi un bracelet pour imager ce pouvoir de paix. Dans la vie courante, si un mouton crie lors de son abattage, il devient impur et on l'abandonne.

 

? Le coq doit chanter pour que la population qui n'est pas généralement présente dans les cérémonies d'intronisation sache que le nouveau chef est accepté par les ancêtres. Si le coq ne chante pas, alors le chef est refusé par les ancêtres.

 

? La chèvre et le bouc symbolise la fécondité d'autant plus que c'est dans la famille du chef que viendra son successeur.

Si le bouc et la chèvre ne sont pas présentés, la génération suivante trouvera des chefs dans d'autres familles à cause de la perturbation de la fécondité dans la famille du chef n'ayant pas présenté la chèvre et le bouc.

 

? La chair des autres animaux peut être consommée dans la fête mais pas dans le rituel d'intronisation. La présence de l'oncle du nouveau chef est obligatoire puisqu'il est considéré comme témoin de l'accession de son neveu au trône. 

 

Les personnesd à introniser un chef sont culturellement connues et maîtrisent eux même toutes les étapes de rites à la matière. La cérémonie se déroule la nuit.

 

BIBLIOGRAPHIE

 

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ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021

 

NGAYIHEMBAKO MUTAHINGA, Samuel, Le déclin des Baghole : Processus d'aliénation sociale des femmes en Afrique centrale. Le cas des Nande du Nord-Kivu en R. D. Congo, Genève, Globethics.net, 2018

 

À Butembo et Beni à l'époque c’était la gloire et le courage du peuple Nande qui marque.

 

Malgré l’insécurité, malgré les morts de tous les jours, on travaille, on croit en l’avenir. 

 

Des belles maisons poussent de partout. Les filles et les garçons sont d’une beauté à vendre. 

 

Les mamans et les papas ne jurent que sur le "Buteke", la réussite !

 

. La lutte contre la faim et la misère

 

La faim est une carence nutritionnelle chronique ou temporaire. La limite quantitative entre nutrition et malnutrition n'étant pas la même pour les experts et les organisations internationales, il s'ensuit des divergences dans leurs estimations du nombre des gens affamés et sous -alimentés en Afrique.

 

Les plus prudents avaient calculé qu'n 1985, prés de un tiers de la population africaine (soit cent millions d'individus environs) souffrait de la famine et de malnutrition provenant d'une carence en protéines, mais des études récentes ont montré que pour la majorité consiste à absorber un bon nombre suffisant de calories de diverses origines.

 

Nous ne pouvons pas ignorés en ces derniers temps les rapports étroits entre la faim et la pauvreté. La faim et la malnutrition s'explique par une ou plusieurs raisons suivantes :

 

v La faible productivité de la main d'oeuvre familiale dans le cas de l'agriculture de substance

 

v La production fluctuante par suite de la sécheresse

 

v Les difficultés d'accès à la terre

 

v Insuffisances des revenus pour acheter la nourriture indispensable en temps voulu

 

La pauvreté qui sévit à travers toute l'Afrique, est la cause majeure de la faim parce qu'elle empêche les gens de se procurer une ration calorique adéquate.

 

Les pauvres en Afrique sont, pour la plus part, des petits paysans qui pratiquent une agriculture de subsistance à un faible rendement de main-d'oeuvre.

 

L'un des meilleurs moyens d'augmenter à court terme leurs revenus réels consiste à développer la productivité de leur activité principale qui est la production d'aliment de base.

 

Cela peut permettre d'augmenter le volume de la production alimentaire nationale dont dispose la population, d'élever les ressources grâce à la vente de l'aliment de base ou de satisfaire les besoins alimentaires familiaux qui nécessiteront moins de terre et de main-d'oeuvre, dégageant ainsi les ressources pour d'autres activités génératrices de revenu comme la culture de coton vu le travail en dehors de la ferme.

 

Quelques états africains et certains donateurs préfèrent à la notion d'autosuffisance alimentaire de la population, certes séduisante mais propice à l'erreur, celle de sécurité alimentaire en tant qu'objectif stratégique du développement national.

 

Les Nande sont Myhtiques, Traditionels et Modernes.

 

Selon Magloire Paluku notre source

 

Pour rappel, la terre demeure sous un régime foncier communautaire. Chaque chef de ménage, membre de la communauté, jouit d'un lopin de terre à transmettre aux générations futures. Une telle gestion des terres est sans doute l'objet des conflits fonciers suite à un taux de croissance démographique élevé non maîtrisé dans le contexte d'un Etat faible. 

 

Par ailleurs, la terre est l'objet de plusieurs enjeux selon les différentes logiques d'acteurs internes et/ou externes. Il s'agit des hommes d'affaires, des paysans, des services publics, des propriétaires terriens et des intermédiaires. 

 

Dans cette optique s'inscrivent plusieurs projets de « glissement des populations » exécutés par des ONGD et des associations confessionnelles. 

 

Il s'agit de projets qui consistent à sensibiliser les populations des Hautes Terres de Lubero, considérées comme région surpeuplée, à migrer vers les Basses Terres, territoire de Beni et le Sud-Ouest de Lubero où l'accès à la terre serait encore plus facile.

 

Histoire

 

1894: Fondation, dans la plaine de la Semliki, de Beni, chef-lieu du territoire de la Semliki. 

 

Ce territoire n’a pas de limites fixes au Sud: il s’étend jusqu’aux régions où la population coopère avec l’occupant.

 

1895: est déplacé et installé à Karimi

 

1897: Karimi est détruit par les soldats Batetela révoltés. 

 

Beni térritoire est aussitôt rétabli

 

1913: Fondation du poste d'Etat de Luofu, chef-lieu du territoire de la Luholu, comprenant les chefferies Batangi et Bamate, Itala, Mulinda et Ikobo.

 

3 septembre 1914: Fixation des limites entre les territoires de la Semliki et de la Luholu. Les Baswagha relevant, en principe, du territoire de la Semliki.

 

1920: Les Belges ouvrent la Zone Minière de Manguredjipa.

 

1922

 

Poste d’État à Mutaka, dans le Patanguli (Isale-Beni)

 

Fondation du Poste d’État de Lubango Hutwe, qui remplace, Luofu comme chef-lieu du territoire de la Luholu

 

1er mars 1923 : le territoire de la Semliki passe administrativement au district de l’Ituri

 

Août 1923:

 

Abandon de Lubango: Luofu redevient chef-lieu du territoire de la Luholu

 

Recherche d’un nouvel emplacement, et début d’un poste d’État à Matwa, près de Lutunguru, Luenge (en remplacement de Luofu)

 

1924 : 

 

À partir de cette date, on parle souvent des territoires des Wanande-Nord et des Wanande-Sud; mais cette denomination n’a jamais été reconnue officiellement.

 

Mars 1924: Misebere devient nouveau chef-lieu du territoire de la Semliki

 

1er juin 1924 :

 

Les Baswagha et les Bapere passent du territoire de la Semliki au territoire de la Luholu. Cette situation de fait n’est pas confirmée

 

Le territoire de la Luholu passé administrativement au district de l’Ituri. Il abandonne au district du Kivu le Mulinde, le Buitu, l’Ikobo.

 

Août 1924:

 

Fondation de Beni-Bungulu

 

Fondation de Lubero. 

 

Officiellement, Lubango reste chef-lieu du territoire 1er octobre 1926 : confirmation officielle de l’Organisation des territoires existants depuis le 1er juin 1924. 

 

Le territoire de la Semliki devient le territoire de Beni, et le territoire de la Luholu devient le territoire de Lubero.

 

1er juillet 1935: Les territoires de Beni et de Lubero reviennent au district du Kivu, auxquels ils appartenaient avant 1923.

 

Du point de vue culturel, il faut remarquer que le territoire de Beni occupé en majorité par les nandes répond aux caractéristiques culturelles dont parlent Muwiri Kakule et Kambalume. 

 

En effet, les nandes occupent un espace constitué de deux blocs, le grand et le petit bloc. 

 

Le grand bloc dans le territoire de Beni est constitué des nandes qui habitent les deux collectivités suivantes : Bashu, avec comme chef lieu Vuhovi et Ruwenzori avec comme chef lieu Mutwanga. 

 

Le petit bloc est constitué des nandes vivant dans le centrenord du territoire de Beni. Ils sont entourés par d'autres peuples. 

 

Dans le petit bloc on trouve le groupement des Nandes-Kainama avec comme chef lieu Kainama. 

 

Par rapport aux autres tribus qui l'entourent, le petit bloc est influencé par les cultures de celles-ci notamment, les Batalinga à l'est, les Bahema-Boga au nord, les Balese Avonkutu à l'ouest et les Bambumba-Kisiki au sud. 

 

Sociologiquement, ils s'identifient aux nande de part leur langue et autres traits caractéristiques.

 

En somme, la culture des nandes est toujours liée à l'historique de l'implantation cette ethnie découlant de son itinéraire lors de l'immigration.

 

Selon les propos de certains sujets-Nandes ces jours beaucoup de gens confondent et/ou melangent les clans et les groupements retrouvés dans le Yiraland. 

 

Il est de notre devoir de vous rappeler que la tribu Yira comprend 12 clans repartis dans le territoire de Lubero et Beni. Ici nous pouvons citer: -les Bakira, chef lieu à Kisunga -les Bahira, chef lieu Mulali -les Baswagha, chef lieu Kakowa à Musienene -les Batangi à Mbingi -les Bamate à Hutwe mais le bureau se trouve à Mambasa -les Bahambo à Mbolu -les Basongora à Ighavira (vers Kasindi) -les Banyisanza à Mutwanga -les Bavinga et les autres. 

 

De ces 12 clans, certains sont subdivisés en groupements. 

 

Par exemple, chez les Baswagha on a plusieurs groupements comme. Les Nande, qui constituent dans les territoires de Beni et de Lubero, la population prédominante du point de vue numérique, sont originaires de Muhulungu sur la rive droite proche de la rivière Semliki, et de la côte Ouest du lac Edouard. 

 

D'après la carte ethnique des Zones de Lubero et Beni en République du Zaïre, et celle du Toro en Uganda dans la région du mont Ruwenzori, les Yira, les Nande et les Kondjo sont situés dans une et même région. 

 

Ces termes désignent-ils différentes ethnies ou une seule? Les clans qui constituent ces ou cette ethnie sont frontaliers entre le Zaïre et l'Uganda. 

 

La majorité des membres de ces clans, environ les trois quarts, habite la République du Zaïre où elle a été surnommée Nande. 

 

La majorité qui s'est retrouvé en Uganda après la séparation du groupe ethnique par la frontière coloniale Uganda-Congo a reçu l'appellation Kondjo. Les termes Nande et Kondjo ont pris une large diffusion à l'époque coloniale de sorte que la dénomination Yira, terme par lequel se désignent les anciens de l'ethnie, est ignorée par un bon nombre de chercheurs. 

 

Certains ont tendance à y distinguer trois ethnies différentes et d'autres, se trouvant dans l'embarras, juxtaposent les termes Nande (Kondjo) tout en omettant celui de Yira.

 

-Groupement Buyora : 

 

chef lieu Misebere situé au Nord-Est de Butembo

 

-Groupement Luongo 

 

: chef lieu Kimbulu 

 

(auparavant il était à Lubero)

 

-Groupement Bukenye : chef lieu Lukanga

 

-Groupement Bweteta : Ngulu

 

-Groupement Mwenye: Masoya

 

-Groupement Bulengya: Mambira

 

Groupement Manzya : Chef lieu à Byambwe.

 

Chez les Bashu on peut avoir les groupements suivants:

 

-Isale-bulambo

 

-Isale-kasongwere

 

-Isale-vuhovi

 

-Masiki-vahyana

 

-Masiki-kalonge

 

-Le Groupement Malyo

 

Chez les Bamates nous avons :

 

-Groupement Thama : chef lieu Luofu

 

-Hutwe: hutwe

 

-Vuhimba: Lubango (Manga)

 

-Luwenge: Limbungu (Alimbongo)

 

Chez les Batangi nous avons :

 

-Groupement Musindi à Kaseghe

 

-Groupement Itala à Kayna

 

-Groupement Mbulye à kaviru

 

-Groupement Mulinde à Bunyatenge.

 

Comme nous venons de vous énumerer les clans et groupements de chez nous, il revient à chacun de savoir identifier son clan, son groupement, sa localité (Omulongo) et sa coline (Amahero).

 

Ceci vous permettra de vous connaitre vous même et votre identité.

 

Il n'est pas normal qu'un Yira maîtrise toutes les provinces de la France, tous les états des USA..... sans connaître ses origines.

 

Aussi, nous devons respecter tant soit peu le discours de feu président Mobutu sur l'authenticité.

 

Nouvelle génération d’hommes d’affaires

 

Alors que le reste de la RDC s’enfonce dans la crise économique, une nouvelle génération d’hommes d’affaires de Butembo s’efforce de prolonger le miracle de leur cité rurale, grâce au commerce. 

 

Le contexte n’est pas favorable : la valeur du franc congolais ne cesse de se déprécier face au dollar, l’inflation guette et les investisseurs sont suspendus à l’issue de l’interminable crise politique.

 

Situation économique des yira-nandes

Les Nande sont un groupe particulièrement soudé et organisé, aussi bien du point de vue économique que social. 

 

Le peuple Nande est connu dans tout le pays et dans les pays voisins (notamment, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie) comme étant un des peuples les plus entreprenants sur le plan économique. 

 

Les hommes d'affaires Nande approvisionnent toute la sous-région et la République Démocratique du Congo, non seulement en produits agricoles (légumes, oignons, pommes de terre, choux, carottes, fruits divers, café,thé, papaïne...) par suite du travail de la terre, son bien le plus précieux, mais également en biens industriels et manufactures provenant des contrées lointaines telles que Emirats Arabes Unis (Dubaï), Europe, Hong Kong, Japon, Nigeria, Taiwan etc...

 

* 1Cf. ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021

 

La ville de Butembo regorge 4 communes : KIMEMI, MUSUSA, BULAMBA, BULENGERA)

Celle de Beni a également 4 communes : BUNGULU, BEU, MULEKERA ET RUWENZORI.

 

Beni et Butembo, anciennes Cités des Territoires de Beni et Lubero, ont pris les statuts de ville en date du 23 septembre 1999 par l'arrêté no 001/001/BUS/CAB/GP-N-K/99 portant création de ville de Beni et de Butembo en Province du Nord - Kivu par le Président du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, Mouvement de Libération (RCD/K-ML) conformément au décret no 041/2003 du 28/03/2003.

 

Dans la partie Est quand une ville est gérée par des marchands, elle prospère et échappe à la guerre dépuis le 02 août 1998.

 

À Butembo, 17 commerçants ont fait fortune durant la guerre du Congo. Ils règnent désormais sur cette ville du Nord-Kivu, loin de la politique et de Kinshasa.

 

D'après Joan Tilouine notre source ; Au sortir de la guerre, Butembo voit apparaître de grands projets d’infrastructures et de jolies villas à plus de 500 000 dollars.

 

Et si l’alliance des grands commerçants avec les chefs de guerre est éphémère, l’osmose avec Dieu, elle, est éternelle. Car l’autre pouvoir local est religieux. 

 

« Le secret de Butembo est un capitalisme un peu sauvage et une conscience commune, explique l’évêque Sikuli Paluku Melchisédech. 

 

Certains grands commerçants sont devenus riches par la fraude mais Dieu pardonne. Avec eux et nos frères protestants, on bâtit un autre modèle de développement, unique dans le pays. »

 

L’association de la foi et des affaires permet d’ériger, en 2003, l’Université catholique du Graben, au milieu d’une forêt qui surplombe la ville. L’équipement a de quoi surprendre : un hôpital doté d’un centre cardiologique, des laboratoires de médecine et d’agriculture, un centre de recherche en pisciculture…

 

Attirées par le cash accumulé lors de la guerre, les banques de Kinshasa se ruent sur Butembo. 

 

La Raw Bank, la première du pays, réduit les frais de dépôt et de retrait. « Une exception propre à Butembo et taillée sur mesure pour les commerçants nande », s’amuse un banquier de Kinshasa. Mais les hommes d’affaires locaux se piquent de créer leur .

 

« Butembo souffre mais résiste, bien que l’activité soit réduite de moitié par rapport au temps de la guerre, explique Polycarpe Ndivito, président de la branche locale de la Fédération des entreprises du Congo. Lui rêve de créer une « zone économique spéciale » à la fiscalité avantageuse.

 

En attendant, John Palos, 45 ans, et ses amis entrepreneurs et fils de millionnaires se démènent. « On sait s’adapter. Pas le choix. Tu sais, nos aînés nous conseillent mais ne nous font pas de cadeaux ! 

 

Pour être millionnaire, il fallait bénéficier d’allégement fiscal ou frauder la douane. Mais ça, c’était avant. Et nous, les jeunes, on innove et on bosse », dit-il entre deux appels reçus de Dubaï et de Nairobi.

 

Figure de proue de la nouvelle génération d’hommes d’affaires, « Palos » est le principal importateur et distributeur de motos chinoises Haojin, robustes et bon marché. Il en écoule près de 30 000 par an dans toute le pays. 

 

Avec ses dix camions, il importe aussi de Chine du tissu wax en grande quantité, des vélos, des produits électroménagers. Mais aussi des générateurs Jangfa, puissants et économes en kérosène, suffisants pour alimenter des petites usines, des moulins et des quartiers de la ville.

 

« Je vais te montrer un autre produit qui va me rendre encore plus riche », dit-il. Il pousse une porte dans sa maison natale transformée en bureaux et entrepôts. « Voilà, ceux-là viennent de Dubaï et coûtent entre 1 500 et 5 000 dollars. 

 

Ceux-là viennent de Chine et je les vends entre 500 et 1 000 dollars ». Dans ses mains, M. Palos tient des panneaux solaires de toutes tailles. 

 

« C’est le nouveau gros business à Butembo et je l’ai senti très tôt. Mes clients viennent des Kivu mais j’en exporte aussi dans les autres régions du pays », se réjouit-il.

 

Malgré les fortunes qu’ils ont amassées en temps de guerre, les membres vieillissants du G17 n’ont pas réussi à construire le barrage qui aurait pu enfin fournir de l’électricité à Butembo. 

 

Leurs enfants semblent s’être promis de faire mieux.

 

Sur le plan économique, la situation de Beni est diversifiée. 

 

Après l'agriculture qui est la base de l'économie du territoire vient le commerce, puis la petite industrie et la pêche. Pour rappel la pêche se développe sur le lac Edouard qui couvre une superficie de 2.240 km2, dont 1.630 km2 se trouvent au Congo (73 %) et 600 km2 en Ouganda (27 %). Il se trouve dans la zone ouest du Rift africain situé à une altitude de 914 mètres.

 

LANOTTE, Olivier, République Démocratique du Congo. Guerres sans frontières. De Joseph-Désiré Mobutu à Joseph Kabila, Collection Livres du GRIP, n°266-268, GRIP, Bruxelles, 2003, p.156

 

HAMULI KABARUZA Baudouin, et al. , La société civile congolaise. Etat des lieux et perspectives, Editions colophon, 2003, p. 18

 

RENE, François, et DANIEL, Patrick, Archives de documents de la FAO. Les ressources halieutiques du lac Edouard/Idi Amin, Recueil de documents présentés à la Consultation technique des lacs Edouard et Mobutu partagés entre le Zaïre et l'Ouganda, 17-21 septembre 1990, Kampala/Ouganda. Disponible sur : http://www.fao.org/docrep/005/AC758F/AC758F04.htm visité le 15 juin 2008

 

L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits. 

 

De toutes ces cultures, celle du café était la base économique du territoire de Beni, il y a deux décennies. 

 

Malheureusement, les plantations ont été décimées par la trachéomicose. Quelques centres de recherche et Organisations Non Gouvernementales (ONG) cherchent à contourner ce problème en vulgarisant d'autres variétés de caféiers résistant à la maladie. 

 

Il s'agit du Centre de Formation et d'Animation pour un Développement Solidaire (CEFADES) de l'Université Catholique de Graben/Butembo et du Syndicat des Défenses des Intérêts Paysans (SYDIP).

 

S'agissant du commerce, celui-ci est parti de bases fragiles, car il est fondé sur l'exportation des produits agricoles et forestiers et l'importation des produits élaborés à partir du Moyen Orient. 

 

La quasi-totalité des magasins et boutiques est tenue par les Nandes. Ils ont leur sièges commerciaux à Butembo, une ville proche et située à 54 km. L'importance du territoire de Beni, sur le plan socio-économique, est liée d'une part à l'exportation des cultures industrielles et du bois de la forêt équatoriale, mais également aux usines de café, de papaïne et d'autre part de services publics. 

 

Ce commerce constitue la raison d'implantation de plusieurs services comme l'Office de Douanes et Accises, l'Office congolais de Contrôle, l'Office National du café, ... À ce titre Omer Kambale Mirembe nous décrit ce qui suit :

 

« En plus Beni a l'avantage de se trouver sur la route menant à la frontière de Kasindi, principale porte d'entrée pour cette partie du Congo. Mais si les opérations de dédouanement se font à Beni et Kasindi la plupart des cargaisons, particulièrement les importations sont destinées à Butembo. [...] Seuls 10 à 20% des importations sont destinées à Beni, et il s'agit principalement des produits pétroliers, le reste constitue des importations en transit vers Butembo. 

 

Cependant, Beni réalise une quote-part plus importante des exportations : plus de 60% du tonnage. »

 

C'est également à Beni qu'est situé l'aérodrome Wageni dans l'enceinte de l'entreprise ENRA (Enzymes-Raffiners Association). Cet aérodrome accueille plusieurs avions cargos de moyen tonnage pour le commerce régional.

 

Sur le plan industriel, l'activité tourne principalement autour de quelques produits. Il s'agit à titre illustratif de47 :

 

46 KAMABALE MIREMBE, Omer, op.ci., p.99.

 

47 Emmanuel MUSONGORA SYASAKA, « le rôle du marché dans la synergie agriculture et industries agroalimentaires du territoire de Beni et Lubero », Le marché. Parcours et initiatives, Centre de Recherches Interdisciplinaires du Graben, U.C.G-Butembo.

 

Du point de vue commercial, le territoire de Lubero dépend des commerces situés dans la ville de Butembo qui sont depuis ces deux dernières décennies en pleine croissance. 

 

En effet, en 2001-2002, comme le dit Mirembe dans son étude, on pouvait compter plus ou moins 1200 boutiques et magasins dont la plupart sont des entreprises individuelles ou familiales, 160 officines pharmaceutiques, de nombreux métiers artisanaux et plusieurs micro-unités marchandes. 

 

Ces commerçants sont issus du paysannat dont ils gardent les traits de comportement. Ils effectuent souvent des échanges transnationaux : avec par exemple, l'Ouganda, le Kenya, le Moyen Orient, ...

 

Nous pensons ainsi avoir donné un aperçu général sur les territoires de Beni et de Lubero. C'est dans ce même cadre qu'il faudra passer en revue l'historique du christianisme et de la société civile.

 

Écrit par Adirodu Roger avec concours rédactionnel de son conjoint Kavugho Maliro Eveline via le Portail d'Over-Blog à catégorie de Cyber-Notes

 

 

 
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Kelenzi ; L'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé vers le Nord-Est dela Rdc

15 Janvier 2023 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿 Localité Kelenzi localiser sur la carte dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi se trouvant dans la province del'Ituri térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo 

PRESENTATION DU VILLAGE KELENZI 🇨🇩🇨🇩🇨🇩

 

l.1. L'histoire 

 

i.2. Les origines et l'identité de différents clans 

 

I.3. La structure sociale 

 

I.4. La culture 

 

i.5. Les données linguistiques 

 

l.6. Les croyances et Réligion

 

I.7. Organisation Coutumière 

 

I.8. L'aspect économique 

 

I.9. La situation géographique 

 

2.10. L'habitat 

 

I.11 . Végétation 

 

I.12. Les reliefs et climat 

 

I.13. Hydrographie 

 

I.14. Conclusion partielle 

 

🇨🇩🇨🇩🇨🇩 Aperçu historique du milieu Ìndrŭ-dit (Ngiti)

 

L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, culturel et réalités politiques, aux diversités d'ordre social, en térritoire d'Irumu situé dans le nord-est dela République démocratique du Congo, où les Ìndru sont identifiés sous plusieurs dénominations.

 

Kelenzi est une localité totalement rurale, se trouvant dans l'axe routier Badjanga-Aveluma, et caractérisée par un habitat plus ou moins concentré, et offrant une forme de vie communautaire », avec la pauvreté perçue comme un manque de facteur de production qui empêche d'exploiter les produits existants, dans la province del'ituri térritoire d'Irumu groupement de Boloma de trouvant dans l'extrême nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

Coordonnées ; 1.23264, 30.03844

 

Région d'Afrique centrale

 

🇨🇩 Relief du sol et végétation

 

Localité présente ; Une petite étendu des terres également encadré par la chaine des montagnes, plateaux, à 1600m d'altitude qui sont essentiellement composées de sol argilo-argileux, c'est-à-dire sablonneux et caillouteux à certains endroits, sablonneuses, est couvert par une savane arborisant qui attire l'attention et abrite aussi les matériaux de construction : le sable, et les pierres calcaires,...

 

Le relief est très morcelé, surplombé de collines entrecoupées par des vallées, del'est au sud, qui sont réservés àl'agriculture.

 

Les sols de bas-fonds sont des sols très fertiles.

 

Leur fertilité est conditionnée par l'apport des nutriments provenant de l'érosion pluviale des versants de collines.

 

Les profils de ces types de sols présentent :

 

-L'horizon A, de couleur noir foncé. Son épaisseur est d'environ 14cm.

 

Leur profil montre les horizons suivants :

 

-L'horizon A, superficiel de couleur brun rougeâtre ou brun sombre avec une épaisseur de 6 à 12cm. Il renferme très peu de matières organiques.

 

-L'horizon B, profond de couleur brun vif et d'une épaisseur de 14 à 18cm. Il est constitué de grains de sable et de petits cailloux.

 

🇨🇩 Limites territoriales ;

 

> A l'Est par la localité Avalu et rivière Angumé

 

> Au Sud Est par localité Mapanzu et Mususa.

 

> Au Nord par localité Barahi et Bilima.

 

> A l'Ouest par les localités Aveluma et Mukato.

 

L'est est également encadré par la chaine de montagne.

 

🇨🇩 Le village

 

Le Village est situé à environ 1.5 km vers l'est de Aveluma localité voisine, et couvre une superficie d'environ 2,03 Km2 à notre observation sur place, avec une densité sur terres habitables éstimé à moin de 1 ha bitants/km.

 

Plus grande partie du nord-est et sud-est est une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles.

 

La fertilité de son sol, la douceur de son climat, l'esprit de paix et de fraternité sont des atouts que les habitants préserve jalousement.

 

Son centre, au sommet de la colline, est l'ancienne zone naturel d'herbages et de savanes boisées, choisie pour l'Élevages traditionnels rependus dans la plupart des pays sous-développés et qui se pratiquent par les paysans éleveurs.

 

Et qui peuvent aussi abriter des zones humides et peuvent être caractérisées par un micro-climat plus froid et/ou plus venteux, et une flore et une faune particulière (tourbières, marais, roselières, forêt alluviale, ripisylves, etc.).

 

Type de climat

 

La température du territoire est en général caractérisée par un climat temperé ayant certaines variations dues à l'altitude.

 

Le village appartient à la zone climatique des hauts plateaux de l'Ouest de Walendu-Bindi.

 

Cette zone est caractérisée par des précipitations abondantes (1600 mm de pluies) et des températures moyennes variant de 18 à 25°C.

 

Le climat de est déterminé par les éléments qui suivent : les précipitations, la température, les vents, l'humidité et l'altitude.

 

La température du territoire est en général caractérisée par un climat temperé ayant certaines variations dues à l'altitude.

 

Mais deux d'entre eux donnent les grands traits du climat de l'Ituri.

 

Il s'agit des précipitations et de la température.

 

Température

 

La température moyenne annuelle, selon MESSENS, oscille entre 20° et 23° dans son ensemble.

 

Il arrive que l'on atteigne 18° voire plus de 25°c.

 

Toutefois ; certains secteurs comme la plai et celui de bassin de Angumé connaissent respectivement de valeurs supérieures et inférieures aux températures susmentionnées.

 

Elles sont fortement influencées par l'altitude.

 

Dans cette entité, le climat est étroitement lié au relief.

 

La température varie entre 15°et 30°C ; l'altitude comprise entre 800m et 1600m.

 

En effet, il ne suffit pas de voir que les précipitations augmentent avec l'altitude ou considérer les quantités de pluies mais plutôt sa répartition au cours de l'année.

 

Une telle analyse permet de déterminer les mois pluvieux et secs, le début et la fin de la saison sèche.

 

La pluviosité : le territoire étant divisé en deux régions climatiques, la région basse et la région montagneuse, les précipitations y sont relatives.

 

La région basse est la moins arrosée tandis que celle montagneuse connaît de fortes précipitations à cause de sa situation en altitude.

 

L'alternance des saisons : Kelenzi connaît deux sortes de saisons :

 

· Une pluviosité allant de septembre à décembre et du 15 février au 15 mai ; soit plus ou moins 8mois des pluies.

 

· Une sèche allant du 15 mai au 30 aout et du 1er janvier au 15 février soit plus au moins 4mois.

 

La saison pluvieuse : elle est la plus longue.

 

Dans cette saison c'est une période de culture.

 

🇨🇩 Aspect hydrographique

 

Kelenzi est traversé par plusieurs rivières et affluents dont les plus importants sont ; Atolo, Tratru, et Angumé se trouvant sur la crête ouest, où les rivières se déversent dans les afluants du fleuve Congo.

 

🇨🇩 Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :

Mapkungulú, Rubhu, Mbilikangba, Munziya, Pkanawú Munzelé, Djongolopí, Alungupé, Kalangé, Mbeyimbé, Ngyegú, d' une grande importance socio-économique, et joue également un rôle culturel et spirituel important dans la vie des populations locales a pratiquent une agriculture de subsistance et l' utilisation des forêts pour compléter leurs moyens de subsistance.

 

À court terme : la montagne Ngyegu, où le gibier et la chasse présentent un intérêt économique majeur, et / où la faune est susceptible, sans inconvénient sensible pour les autres secteurs, d'être portée à un niveau aussi élevé que possible, en vue de son étude scientifique ou de son exploitation rationnelle à des fins touristiques et cynégétiques.

 

La topographie du terrain ne comporte pas de difficulté particulière pourvu que vous pensiez à vous hydrater régulièrement.

 

Vu sa grande diversités qui entourent le confluent des rivières Angume et Dhuwamba où tout les visiteurs confondu peuvent se livrer à l'observation de paysage naturel, des espèces végétales dominant par les l'arbres, oiseaux, principalement à moyenne altitude humides à feuillage persistant à semi - feuilles caduques forêt.

 

Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais, après analyse des données collectées ou observables sur le terrain, la plupart des données écologiques disponibles portent sur un lieu à une biodiversité exceptionnelle, notamment :

 

en raison de ses variations d’altitude (de 150 m) de pluviométrie, et de nature de sols, et possède une très grande diversité et biodiversité abritant diverses arbres, plantes geante, à rosette, animaux herbivores sauvages, et une espèce d'oiseaux africain, des singes, serpents, et la densité de biomasse, qui le mettent au premier rang dans ce lieu.

 

🇨🇩 À basse altitude abritent :

 

La forêt abrite une grande part de la biodiversité soit pour la régénération forestière, soit pour la protection du sol, aux pied dela montagne Ngyegu, qui comprend une forêt dense humide ; c'est-à-dire la fameuse forêt vierge la meilleur pour des recherches scientifiques avec des nombreuses espèces dela savane, et des plantes géantes à rosette.

 

Les principales menaces à contenir sont : l’abattage illégal des arbres, chasse, et les pratiques agricoles.

 

🇨🇩 À haute altitude :

 

On observe la forêt claire est la forêt où le paysage est clair. Les arbres et herbes ne sont pas serrés. Ces forêts permettent une bonne aération des être qui y vivent.

 

🇨🇩 À Moyenne altitude :

 

Est recouvert d'une formation végétale à basse d'arbres ou d'arbustes aptes à fournir des produits forestiers, abriter la faune sauvage et exercer un effet direct ou indirect sur le sol, le climat ou le régime des eaux.

 

Mais à la lecture de Mangélé Ezekia mon grand père biologique et digne fils bien connus à Kelenzi que nous saluons sa mémoire, nous a laissé entendre que, les forêts marécageuses : ou riveraines se trouvant au bord des rivières Angumé qui prend sa source au pied du village Rungi compte tenu de sa position géographique, est alimenté par différentes rivières entre autre :

 

Dhuwamba, Mbaku, Mbiseyidha, où sur le sol continuellement inondé, et aussi d’une végétation afro-alpine de fougères arborescentes et de lobélies, et leurs pentes, sont des lieux d’une beauté naturelle exceptionnelle.

 

🇨🇩 Du point de vue histoire-socio-politique

 

Dépuis la période pré-coloniale localité kelenzi vit une situation d'éloignement par rapport aux principaux centres de décision dela Chefferie de Walendu-Bindi.

 

Par la question de savoir qui étaient les premiers habitants de ces villages : nos enquêtés ont répondu à l'unanimité que ce village ont été créés par les indru et que c'est eux qui l' habitaient depuis lors.

 

Avec l'absence de dinamique communautaire, le groupe humain formant actuel Kelenzi était une population venu de Badjanga et Aveba, appelés communement Awibha réputées comme « autochtones », qui regroupait souvent les hommes mûrs du village (plus de 40 ans), considérés comme les guerriers du village.

 

Mais il convient toutefois d'accepter que cette population serait issue des Semi-Bantous, qui tirent leurs origines à la naissance de la sédentarisation du peuple Indru, par la domestication des plantes et des animaux est cela à l'époque pré-colonial, affirment nos sources sur place à Kelenzi.

 

La terre étant à l'époque un bien qui ne se vendait pas, le droit foncier traditionnel fonctionnait selon un modèle qui bien qu'inéquitable permet à chacun d'exploiter un champ pour gagner le moyen de subsistance.

 

Toute étendue défrichée appartenait à celui qui l'a mise en valeur jusqu'à ce qu'elle atteigne une autre étendue appropriée par quelqu'un d'autre :

 

La région n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.

 

Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.

 

Bien avant àl'issu de nos enquêtes, il s'est avéré que, par la dignité humaine : d'abord kelenzi été sous localité contrôlé par le chef Aveluma.

 

Àla grande surprise des plusieurs habitants, localité Kelenzi fût créé officiellement en 1915 par l'arrêt Royal Belge, lorsque le regroupement forcés devait naturellement mécontenter les gens, surtout les petits chefs, qui avaient désormais des comptes à rendre à rendre aux chefs supérieur.

 

Avant l'arrivée des colons belges, les Indru étaient habitués à vivre en petite communautés autonomes ; en clans, ou en linages.

 

Face à cette situation, AVELUMA a été l'un des mecontents les irréductibles.

 

Depuis le XVIIIe siècle au moins, Aveluma fut une puissance d'une civilisation est un héritage de croyances, de coutumes et de connaissances, lentement acquises au cours des siècles, difficiles parfois à justifier par la logique, mais qui se justifient d'elles-mêmes, comme des chemins, s'ils conduisent quelque part, puisqu'elles ouvrent à l'homme son étendue intérieure.

 

À son apogée, au 19 e siècle, son hégémonie se fait sentir dans le chef lieu du térritoire d'Irumu.

 

Plus grande partie du site été une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles sans connaître la supériorité del'administration Belge.

 

🇨🇩 À partir de 1915, plusieurs chefs non encore lister dans votre rédaction ont eu à diriger cette localité jusqu' à nos jours).

 

Quelques localités et sous localités

 

Burumba bizo

 

Burumba aveluma

 

Burumba bosina

 

Burumba kelenzi

 

Burumba mukatu

 

Burumba mataratara

 

Burumba anyatsi

 

🇨🇩 Actuellement la localité Kelenzi est dirigé par le Chef Ové Ndiratsi.

 

Il doit être désigner selon la coutume et veillant à ce que celle-ci soit respectée et appliquée dans une société qui requit le système de la chefferie, autour de laquelle se structure toute société de sa jurudiction.

 

Son caractère sacré, obtenu suite à l'accomplissement correct des cérémonies rituelles du pouvoir en utilisant les symboles exigés à l'occasion.

 

Pour accéder au pouvoir dans la société traditionnelle, il n'y avait ni élection, ni désignation ou nomination.

 

La communauté elle-même se soumettait progressivement à un individu au regard de ses qualités telles qu'observées dans sa vie quotidienne.

 

Il s'agit des qualités ci-après :

 

- La capacité de bien accueillir et de nourrir les membres de la famille ;

 

- Un sens de partage éprouvé ;

 

- Un esprit d'équité et un sens social bien développé ;

 

- Le respect de la personne humaine, de tous les membres de la famille sans exception et l'obéissance aux personnes âgées et la classe dirigeante ;

 

- La connaissance de la tradition et le respect des règles de la coutume dans son ensemble,

 

- Les qualités morales, parfois physiques,

 

🇨🇩 L'investiture proprement dite

 

Pour parler de l'investiture d'un Chef politique il faudra évoquer deux périodes distinctes à savoir la période précoloniale et la période coloniale.

 

Concernant la période précoloniale, il sied de préciser qu'il n'existait pas des cérémonies d'investitures d'un chef.

 

Du vivant du chef, son successeur était déjà pressenti à cause de son comportement envers les membres de la famille du clan.

 

Son charisme faisait en sorte que tous les membres de la famille ou du clan se soumettent à lui et le considèrent comme leur représentant.

 

Lorsqu'il y a persistance des calamités ou des malheurs causés au clan par des personnes malveillantes identifiées ou non, la personne initiée du clan recourt à l'invocation pour arrêter les fléaux.

 

À cet effet, il se rend dans la partie de la forêt où ont été enterrés la plupart des ancêtres. Il commence par décliner son identité en citant tous les noms de ses aïeux en mémoire.

 

Il expose ensuite les problèmes qui se posent et sollicite leur intervention pour y mettre fin.

 

C'est ainsi qu'à la mort du chef, ce dernier lui succédait automatiquement et cela sans cérémonie.

 

Mais à l'époque coloniale, et avec les contacts des avec le peuple de savane qui voncerant le Kapita est que l'on vénère, les ont commencé à abandonner leur coutume en cette matière en optant pour la cérémonie d'investiture du chef.

 

Cette cérémonie est actuellement faite en présence de l'autorité territoriale.

 

🇨🇩 ➡Notions sur le chef coutumier

 

Selon un chef coutumier est un initié qui exerce un pouvoir mystico-religieux sur sa communauté.

 

Il est également le notable placé à la tête d'une communauté et investi selon la tradition.

 

Le pouvoir de la divinité est respecté et craint par le peuple tout entier ; hommes, femmes et enfants lui sont soumis sans conditions et cela en tout temps et en toute circonstance.

 

Rythme de sa vie vis-à-vis des autres membres de la tribu !

 

Les habitants considèrent un chef de localité comme un homme parfait par son comportement exemplaire et son respect strict des règles sociales.

 

C`est ainsi qu'un homme qui s'illustre par des actes indécents, sera obligé à devenir Mwami afin de subir une transformation l'amenant ainsi à devenir un modèle dans la société.

 

🇨🇩 La tenue

 

On donne au chef un sac appelé contenant des objets de toute nature. On y trouve des éléments végétaux, animaux, minéraux (feuilles, fibres, champignons, os, crânes, coquilles, griffes, cauris, quartz...), mais aussi des objets tels des petits masques (le plus souvent portés sur l'épaule comme insigne), des figurines, des cuillères, des mortiers, des sifflets... et des couvre-chefs comme nous les avons vu, généralement portées.

 

Tout cela transmet un message ; ces objets ont une signification particulière.

 

Le collier porté autour du cou est composé de dents de léopard et symbolise la puissance qu'incarne ce félin.

 

Bâton remis au chef du clan, pour signifier, qu'il est désormais le conducteur ou le dirigeant, d'un grand nombre de personnes. C'est grâce à ce bâton qu'il est réellement chef coutumier.

 

On lui donne aussi certaines figurines. Les figurines tiennent une place importante.

 

Les petites figurines anthropomorphes (semblables à celle représentée ci-contre) ou zoomorphes, en os ou en ivoire, les « oyuuku », ont un rôle protecteur.

 

Tous les notables membres du conseil coutumier sont déjà présents, on voit le griot, courir vers l'assistance, annonçant l'arrivée de l'incomparable chef coutumier.

 

C'est le chef coutumier qui répartit les biens, il commande non seulement les hommes mais également les forces invisibles. C'est lui qui est autrement appelé chef traditionnel.

 

🇨🇩 La structure foncière.

 

À cause d'une faible densité de sa population, le village est caractérisé par un paysage de bocage qui traduit la forte appropriation de la terre.

 

Tout le monde, sans tenir compte de l'âge, du sexe et même de l'origine tribale peut devenir propriétaire d'un terrain à Kelenzi, même chose à Aveluma, et aussi à Bizo.

 

Donc autrement ; L'achat se négocie directement avec le propriétaire du terrain. Pour des grandes superficies, l'administration aussi intervient.

 

D'une manière traditionnel, le village offre un habitat pour des populations appréciables et compte en moyenne 3 à 7 ménages selon les propos des habitants enquêtés sur place.

 

La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté qui représente un système au sein duquel des organismes vivants partagent un environnement commun et interagissent.

 

🇨🇩 Du point de vue démographique, kelenzi est habité en général par les Indru réparti en quatre clans important suivants qui sont ;

 

Androdhu, Mbaradhu, Tsubinadu, Samungodu, qui répondent aux caracteristiques culturelles, la tradition, la civilisation du peuple.

 

De par ces critères, le rôle du chef du clan qui est aussi un chef coutumier était de protéger, de nourrir, d'encadrer, de contrôler, de diriger et de guider sa population.

 

Le chef du clan est un rassembleur, un unificateur, un pacificateur etc...

 

Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.

 

Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.

 

🇨🇩 La langue utilisée localement c'est le Ndrŭna parlés presque à % par la plus part des personnes au village.

 

Avec la colonisation, le Swahili, et Français ont été appliqués au cours del'occupation européenne, après avoir chassé les Arabes, les autorités de l'Etat Indépendant du Congo, se sont référées à cette catégorie des chefs dits coutumiers pour organiser les toutes premières chefferies et désigner les chefs à la tête de celles-ci.

 

Toutefois, c'est pendant l'époque coloniale que toutes les structures ancestrales seront détruites suite à la répartition et au regroupement des populations en chefferies et ce, de façon arbitraire et de manière superficielle.

 

🇨🇩 Au niveau familial.

 

Tous les enfants d'une même famille (concession) se réunissent chaque année (congrès familial) pour discuter et résoudre les problèmes qui existent au sein de la famille.

 

C'est aussi une occasion de retrouvailles pour les membres de la famille qui vivent généralement dispersés dans les différentes villes du pays.

 

Selon un document d'une enquête de terrain que nous avons effectuée en novembre 2007, la population est homogène : constituée de % de l'ethnie Indru.

 

Cette homogénéité fait que les gens se connaissent, se fréquentent en fonction de leur appartenance au village, au métier, à la région,...

 

Les renseignements recueillis auprès des habitants témoignent que, les familles vivent séparément tout en reconnaissant l'autorité de l'ancêtre ou chef du clan.

 

🇨🇩 Accessibilité de Kelenzi et les pistes rurales

 

Veut dire que, accessibilité du village s'observe seulement par la voi terrestre

 

Donc les communications sont diverses formes car les routes relient les villages et localités voisines et l'extérieur.

 

C'est une voie étroite, généralement tracée par l'homme ou marquée par le passage répété des gens ou du bétail.

 

À cette occasion, les grands sentiers localisés sur les tronçons ci-après sont :

 

- Axe Aveluma-Mukato ;

 

- Axe Mbaku-Matafu

 

- Axe Barayi-Niankunde ;

 

- Axe Mapanzu-Bukiringi ;

 

- Axe Bizo-Atelé ;

 

Le village est entourés par d'autres localités qui sont :

 

Aveluma, Bizo, Barayi, Bilima, Avalu, Mbaku, Mususa, Mapanzu, et Djoko.

 

Certains originaires de Kelenzi, avant de choisir sa destination de voyage, l'observation de la nature sous les cris des oiseaux permet de comprendre que, le désir de préserver les ressources naturelles s'est manifestent dans les sociétés ancestrales, beaucoup plutôt qu'on ne l'admet dans un monde vivant et réel, mais la plupart sont des anciens étendu des champs, abandonnés dépuis long temp, àla basse d'une agriculture est dite traditionnelle basée sur une technologie archaïque à très faible productivité, héritée de plusieurs générations.

 

Avec le rétour progressif des certains déplacés à la vie normale, les habitations d'ancienne époque présente des huttes construites de même manière en feuilles de marantacées assemblées sur un treillis ancré en terre et arqué de force en forme de tonnelle.

 

🇨🇩 Facteurs socio-culturels del'Éducation

 

L'infrastructure scolaire est peu développée ; on y rencontre des élèves qui parcourent même 1 à 7 km pour atteindre leurs écoles.

 

Malheureusement, l'exode rural avec l'insécurité incessante font défaut ; c'est enseignants qualifiés car ils fuient à cause du mauvais payement, revenu familial trop faible, insécurité bat son plein, pillage, ... pour les zones urbaines.

 

🇨🇩 Facteurs socio-culturels

 

-L'analphabétisme est fréquent, notamment parmi les mamans avec un taux de fécondité estimé à environ six enfants par femmes.

 

- Le niveau d'études a une grande influence sur la pratique de chefs de ménage pygmée dans les campements. La majorité de chefs de ménage n'a pas étudié, soit 65,7 % ; 25,7% sont du niveau primaire et 8,6% sont du niveau secondaire. Sur les 42 Chefs de ménage qui n'ont pas été au CS, 28 soit 40,6% est sans niveau d'études.

 

- Le niveau d'études a une grande influence sur la pratique de chefs de ménage à Kelenzi. La majorité de chefs de ménage n'a pas étudié, soit 65,7 % ; 25,7% sont du niveau primaire et 8,6% sont du niveau secondaire.

 

Sur les 42 Chefs de ménage qui n'ont pas été au CS, 28 soit 40,6% est sans niveau d'études.

 

L’entrée dans la vie adulte

 

Elle est marquée surtout par des rites initiatiques. Ici l’action éducative est plus consciente. L’adolescent est éprouvé et endurci pour la vie dure qui l’attend ; il doit ainsi se plier sous « l’autorité de fer » qui s’impose à lui.

 

Il apprend un ou plusieurs métiers et, petit à petit, les adultes lui confient les secrets de la famille, du clan, de l’ethnie.

 

À travers les épreuves, les jeux et les cérémonies initiatiques se créent des liens d’amitié et de solidarité aussi bien avec les pairs, les initiés et les aînés qu’avec les autres membres du groupe.

 

Le résultat le plus important de l’initiation est que le jeune qui en sort est homme complet ; il a de sa vie et de sa société une idée nette et cohérente, il sait ce que les autres attendent de lui et ce qu’il peut attendre d’eux.

 

🇨🇩 Début de la socialisation

 

Entre 7 et 14-15 ans, l’action éducative devient quelque peu plus explicite : on défend, on gronde, on stimule, on encourage, on explique, on sensibilise l’enfant à un idéal de conduite accepté par le groupe.

 

Les agissements des adultes, leurs altitudes mentales, les pensées qu’ils expriment devant lui marquent profondément la personnalité de l’enfant et font qu’il devienne entièrement ce que son entourage veut bien qu’il soit.

 

L’enfant est soumis à un système de répression pour les fautes graves et d’encouragement pour lbe bien.

 

L’apprentissage est pragmatique et se caractérise par une participation plus active de l’enfant aux différentes activités de la famille et du groupe.

 

Entre 10 et 15 ans, la séparation des sexes est de plus en plus nette : les garçons commencent à être intégrés dans l’intimité des hommes et les filles dans l’intimité des femmes.

 

Ils participent aux diverses activités du groupe et sont ainsi préparés progressivement à l’autonomie, à la responsabilité.

 

🇨🇩 Les contes

 

Ils sont enseignés aux enfants le soir, autour du feu et cela parce que la journée est réservée aux travaux divers.

 

Leur contenu, très riche et très varié, touche à la fois à plusieurs disciplines : la langue, le langage, le chant, la zoologie, la psychologie, la morale, etc.

 

Les contes jouent ainsi un rôle à la fois formateur (donnent à l’enfant un certain nombre de connaissances sur son environnement physique et social) et moralisateur (montrent souvent à l’enfant comment le mal est puni et le bien récompensé).

 

🇨🇩 Les légendes

 

Elles ont aussi un contenu très riche et très varié.

 

À travers elles l’enfant acquiert les connaissances diverses telles que transmises par les contes, mais en plus il apprend l’histoire de la famille, du clan, de l’ethnie, la localisation spatiale de celle-ci, les itinéraires suivis lors des migrations, les coure ; d’eau ou fleuves traversés, l’origine du monde, etc...

 

(L’enfant apprend ainsi à la fois la généalogie, l’histoire, la géographie, la cosmogonie, etc.).

 

🇨🇩 Les devinettes

 

Elles sont à la fois un jeu et un exercice d’esprit. Elles supposent une connaissance très large du milieu : noms des personnages illustres, les parties du corps humain et leurs caractéristiques, les caractéristiques des animaux et des plantes, les phénomènes naturels, etc.

 

Elles font appel à la mémoire, à l’imagination, à l’esprit d’observation et reposent sur les principes éducatifs suivants :

le pédocentrisme : l’enfant est considéré comme agent principal de l’enseignement car c’est lui seul qui doit été éduquer de plus...

 

🇨🇩 Sécteur de la santé

 

Les structures sanitaires sont desservis par la zone de santé de GETY.

 

Des centres de santé et dispensaires avec les postes de santé sont représentées dans les localités et villages qui font partie de ces groupements.

 

🇨🇩 Les femmes femmes fréquent plus les services de santé que les hommes. La plus part des habitants qui ne s'intéressent pas à la recherche des services de santé sont d'un âge avancé.

 

L'âge étant un facteur qui influence l'aptitude de connaître l'importance de la santé et de s'intéresser à la fréquentation de services de santé lorsqu'on est malade.

 

Les célibataires fréquentent rarement les services de santé. La plupart de veuf (ve) n'ont pas accès au soins de santé parce que n'ayant pas des responsables qui paieraient pour eux.

 

De même que les mariés polygames car ils ont une lourde responsabilité.

 

🇨🇩 Facteurs socio-culturels

 

Ils utilisent la médecine traditionnelle (plantes médicinales) pour le soulagement de quelques pathologies et soignent les plaies grâce aux écorces d'arbres.

 

Compte tenu de ce qui précède, la peur et la méfiance vis-à-vis des pratiques dites modernes, complémentarité de l'homme et de la femme dans tous les domaines, premier recours aux thérapies traditionnelles en cas de maladie, forte croyance aux valeurs traditionnelles et à la sorcellerie (la maladie étant considérée dans l'imaginaire comme un mauvais sort).

 

Le niveau d'instruction a une énorme incidence sur l'état de santé et l'utilisation de services de santé.

 

On constate que la maladie est une des sources d'appauvrissement et de leur décroissance démographique non sensible (4,94 en 2001 2008 à 4,75 en) par rapport aux autres populations.

 

Donc les conditions sanitaires des habitants  sont défavorables.

 

L'équité d'accès aux soins de santé n'est toujours pas résolue. Elle s'est même aggravée dans plusieurs cas contribuant à l'augmentation de la pauvreté.

 

Certainement ; Les sorciers.sont des gens doués de pouvoirs surnaturels. La population leur impute la responsabilité de nombreux cas de décès et de malheurs dans le village.

 

Donc les inégalités de santé et d'accès aux soins demeurent considérables dans la région.

 

L'échec d'accès à la santé est caractérisé par l'absence d'informations,  l'absence de motivation et l'ignorance du besoin.

 

Hormis les limites des ressources disponibles en matière de soins, la distance à parcourir pour se rendre à l'hôpital pourrait être un obstacle dans la réalisation de l'accès universel aux soins de santé.

 

Le comportement des individus face à la maladie ou encore face à la prévention et au planning familial, ne peut être négligé parmi les facteurs qui influencent l'utilisation des services de santé.

 

🇨🇩 Croyances et Religion

 

Le christianisme est bien connu pour avoir, depuis des siècles, donné lieu à une activité missionnaire par moment intense, conduisant à la propagation de l'Evangile sur tous les continents.

 

Mais à Kelenzi tout les habitans sont des protestants.

 

Donc  il ya une seul église Anglicane qui s'attache à la simplicité des chrétiens.

 

La religion carholique et autres sont absentent !

 

D'autres mouvements issus du christianisme sont connus pour leurs activités en matière de propagation de leur foi.

 

Parmi eux, Quatholiques, les Témoins de Jéhovah, qui se rendent de porte en porte présenter leur doctrine religieuse.

 

Pour tout membre de ce mouvement, la propagation de ses croyances est une obligation hebdomadaire.

 

Un phénomène appréhendé avec méfiance

 

La diffusion des croyances par des individus auprès de leurs pairs est souvent appréhendée avec une certaine méfiance, tant par les opinions que par les autorités publiques.

 

Plusieurs raisons expliquent cette méfiance.

 

Il y a d'une part, d'après nous, un lourd héritage du passé, qui fait que l'on associe aujourd'hui encore « religion » à « intolérance », et à « conversion forcée ».

 

 Il est vrai que l'histoire est riche en épisodes de violence générés ou amplifiés par l'intolérance religieuse, et que la liberté religieuse et le pluralisme religieux au sein d'une société sont des phénomènes relativement récents.

 

Les conséquences de la propagation des croyances: la destruction du pluralisme religieux ?

 

Ce passé encore pesant est marqué bien sûr par les terribles guerres de religion, mais aussi, par le souvenir de certaines pratiques « missionnaires » menées en parallèle à la colonisation.

 

Ce passé pèse dans la mémoire de certains qui associent la liberté religieuse à un prosélytisme agressif et destructeur, qui vient bousculer l'autre dans sa croyance, sa culture, son être, en faisant usage de procédés manipulateurs et de chantage, en aliénant ainsi indûment sa conscience.

 

L’animisme ou “religion de l’âme et des esprits” n’est pas une religion universaliste, à l’opposé de la plupart des grandes religions du monde.

 

Chaque peuple, voire chaque village, chaque clan, possède son propre animisme, basé sur une tradition spécifique, originale, possédant des analogies avec les cultes voisins mais bien différents dans leur élaboration.

 

La constitution du 18 février 2006 consacre que la République Démocratique du Congo est un État laïc. Il n’existe donc pas en théorie de religion d’État.

 

D’une manière générale, la religion catholique et protestante, le Kimbanguisme et l’Islam sont présents partout au Congo. La population n’a toutefois pas renoncé de manière absolue aux cultes traditionnels.

 

Le fétiche n’est pas la représentation d’un dieu mais il est le lien entre la Nature et le Sacré, entre le clan et le monde des ancêtres et des esprits.

 

Ainsi, le rituel des peuples animistes ne prend de réalité que parce qu’il cimente la société et que dans leurs rapports à l’irréel, à travers la magie, les animistes vivent bien dans le réel.

 

À kelenzi si une personnes s'oppose au concept de liberté religieuse comprenant un droit au prosélytisme, c'est parce que ceci « impose non seulement aux religions africaines de devoir rentrer en compétition avec celles qui évangélisent les autres dans leur marche vers l'universalisme - une tâche à laquelle une croyance qui historiquement ne joue pas dans le registre du prosélytisme ni de la compétition n'est pas préparée -, mais encore protège ces dernières.

 

Dans le contexte de la liberté religieuse, le privilège accordé par ce régime de droit à la compétition des idées sur le droit de ne pas subir d'invasion culturelle (...)

 

🇨🇩 Dans ce village ; Les traditions sont tenaces.

 

Tout au long du voyage nous partons à pied à la rencontre des habitants fiers et riches d'une identité profondément racinée sur leurs terres protectrices.

 

Donc à notre obsérvation, changer les habitudes dela population n’est pas moindre chose.

 

Donc votre rédaction a constanté que, localité Kelenzi se caractérise par son organisation en plusieurs menages avec un habitat moin groupés et représentés par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles, qui représente une volonté des valeurs traditionnelles, ou cases.

 

Cette dernière est d'environ 50 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.

 

Un paysage obscure apparaissent actuellement dans des petites maisons en pissées favorisant ainsi diverses maladies faute d'entretien qui est sauvant difficile.

 

Les cases et les huttes sont construites de pailles, de bambous, de bois et des lianes ; certaines qui possèdent un entrelacs de perches et de lianes sont enduites de terre rouge argileuse mêlée de paille pour en faire de l’adobe.

 

Les bois (entiers ou en morceaux) sont rangés pour former les murs sur lesquels on projette une couche de terre argileuse brute que l’on peut lisser à l’eau par la suite.

 

La paille sert de couverture de toiture, soutenue par un canevas de branches souples.

 

L'eau de pluie ne pénètre pas la toiture des cases par une technique de construction en cascade des couches de paille.

 

La paille a une durée de vie limitée qui oblige les villageois à la renouveler constamment. Cette matière est très exposée à la destruction par ses plus grands ennemis : la vermine, les insectes, l'humidité et le feu.

 

D'après mr Adirodu-Roger le fils digne de cet village, il est facile de trouver ici 5 ménages au km2.

 

À l'intérieur de la case règne une fraîcheur qui paraît délicieuse lorsqu'on vient du dehors embrasé.

 

Au-dessus de la porte, semblable à quelque énorme trou de serrure, une sorte de columbarium étagère, où sont disposés des vases et des objets de ménage.

 

Dans un demi-jour de tombe étrusque, la famille vit là, durant les plus chaudes heures du jour ; la nuit, le bétail vient la rejoindre : boeufs, chèvres et poules ; chaque bête a son coin réservé, et tout reste à sa place, tout est propre, exact, ordonné.

 

Aucune communication avec l'extérieur, aussitôt que la porte est close. On est chez soi..."

 

Les habitants se couchent en général après le repas du soir dans la soirée, mais ils se lèvent avec le soleil.

 

🇨🇩 Le système d'héritage et succession.

 

Décès au village

 

Les délégations prévenues d’un décès apportent avec elles une contribution, en nature ou en argent, qu'ils remettront aux hommes et aux femmes qui sont liés par mariage à la famille du disparu.

 

Elle sera plus importante que celle qu'ils ont eux-mêmes reçue lors d'un décès précédent dans leur famille, cela afin de rendre ce qu'ils ont reçu et pour que la famille endeuillée soit redevable à son tour.

 

 Ces contributions sont nécessaires, car durant toute la période des rituels, la famille doit pourvoir aux besoins de tous les membres des délégations. Le corps du défunt est exposé à son domicile pendant un jour, et tous les membres de sa famille cessent toute activité et se réunissent autour du corps pour lui rendre un dernier hommage.

 

Responsabilité du décès.

 

La succession est patrilinéaire et concerne exclusivement les enfants de sexe masculin.

 

C'est pour dire que, dans le foyer, c'est le père qui est le chef. À sa mort, l'un de ses fils lui succède et hérite de la majorité de ses biens. La succession de la mère a un caractère beaucoup plus symbolique.

 

Dans les temps anciens, la succession se faisait par un testament verbal. De nos jours, la succession se fait par un testament écrit.

 

Avant la mort du père, il peut distribuer à ses fils ses terres et ses habitations. Dans le cas contraire, tous les biens reviennent au successeur.

 

L'un des principaux problèmes de succession est le non-respect du testament, surtout en ce qui concerne la distribution des biens.

 

Dans ce cas, les amis intimes du défunt père interviennent pour régler les différends.

 

Il arrive souvent que le père meure sans avoir dressé de testament, les enfants majeurs s'accaparent alors de tous les biens, souvent avec beaucoup de tiraillements.

 

🇨🇩 Perception de la réussite.

 

Pour les chefs de famille âgés d'avoir réussi dans la vie signifie avoir une grande concession, beaucoup de femmes et beaucoup d'enfants. En effet, on dit souvent que la dignité d'un homme se mesure à la taille de sa famille et que sa richesse c'est le nombre de ses enfants.

 

Par contre chez les jeunes, la réussite dans la vie est synonyme de l'argent et des biens matériels. C'est pourquoi la plupart des adolescents rêvent d'aller en ville se faire de l'argent ou « se chercher » comme ils le disent couramment.

 

🇨🇩 La présence des montagnes habitée par la population ne permettait pas de former des bons billages, où grandes agglomérations.

 

C'est pourqu'oi, cette localité est moins peuplé et totalement sous dévelloper que, d’autres localités du groupement Boloma.

 

Il faut noter que, à propos de sous développement, certains habitants pensent que, la production est assez faible à cause des étendues réduites et du travail surtout manuel fourni par une main d'oeuvre familiale.

 

L'émigration (exode rural) est marquée au village par le départ des jeunes vers les centres urbains.

 

La tranche d'âge la plus touchée est de 16 à 30 ans et les principales destinations sont Bunia, Nord-Kivu, et Ouganda. En 2003, On a enregistré 31 cas d'émigrés, soit un taux d'émigration (TE) de :

 

TE (2003) =

 

Les garçons migrent beaucoup plus que les filles. En effet, ils vont en ville continuer leurs études ou apprendre un métier. Les filles quant à elles vont beaucoup plus en ville lorsqu'elles se marient.

 

L'émigration pendant les vacances est moins marquée à cause du besoin de la main d'oeuvre pour les travaux champêtres.

 

L'immigration quant à elle est marquée par le nombre de personnes qui viennent s'installer au village pour des raisons diverses :

 

Ø Les fonctionnaires affectés dans les écoles et autres organismes (Mairie, Sous-préfecture, centre de santé...).

 

Ø Le retour au village de ceux qui ont échoué en ville.

 

Ø La retraite, etc.

 

En 2003, 21 cas d'immigration ont été enregistrés à Kelenzi-Burumba. Le taux d'immigration (TI) est donc de :

 

TI (2003)= 21%o.

 

Ces immigrants se convertissent généralement à l'agriculture. Cependant, l'immigration saisonnière est plus marquée dans le village, car les jeunes viennent de la ville pour passer les vacances et repartent à la rentrée scolaire.

 

Les mêmes causes entraînant toujours les mouvements clandestins de certains originaires vers l'extérieur de Kelenzi.

 

On observe maintenant une situation malheureuse, car les multiples mouvements des populations, les avoirs physiques et financiers limites des personnes pauvres les empêchent de faire des bonnes affaires, sans compter que cela accroît leur vulnérabilité" et enfin, souligne que "les capacités" d'une autre coté, sont liés aux personnes et leur permettent d'utiliser leurs avoirs des différentes façons pour augmenter leur bien être.

 

Ces capacités incluent la santé, l'éducation et la production, ou tant d'autres facteurs permettant d'améliorer la qualité de vie.

 

Comme l'auteur analyse la pauvreté des personnes dans le cas individuel et collectif pour en fin voir comment elles peuvent être autonomisées pour réduire leur pauvreté, il distingue des capacités sociales des capacités et actifs individuels des actifs et capacités collectifs.

 

Pour d'autres à notre observation, les membres communauté rurales sont capables de s'adapter à un passage de la vie sédentaire justifie cette nouvelle pratique.

 

Surtout aux changements incessants des conditions dans lesquelles évolue l'agriculture (croissance démographique, politiques, demande de marché, etc.)..

 

Malheuresement les infrastructures sociales de base sont inexistantes

 

Le transport est inexistantes dans ce milieu.

 

Certainement le transport s'effectue suivant les possibilités de chaque personne et c'est soit par le vélo, le dos, la tête.

 

🇨🇩 Le village ne possède pas de marché.

 

Cependant, les commerçants et les paysans fréquentes les marchés des villages voisins notament (Marché de Kengelu, Bukiringi, Aveba, Gety, Bavi, Kagaba, .... ) pour vendre leurs produits ou pour se ravitailler deux fois par semaine (petit et grand marché).

 

.

 

🇨🇩 La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.

 

Tous les hommes sont égaux et chaque groupe humain est souverain et ne doit pas être englouti par un autre.

 

Chacun désire se libérer de toute empreinte (Contrainte ?) que quelqu'un d'autre voudrait exercer sur lui.

 

Cela explique le processus de segmentation permanente de la société ìndru.

 

Une fois marié, le fils tend à quitter son père pour se construire un village à lui à quelques mètres ».

 

🇨🇩 Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vache et leur régime est patriarcal.

 

🇨🇩 Genèse du mariage.

 

De nos jours, un garçon adulte est libre de choisir sa fiancée ; de même, une fille a la liberté de choix de son futur époux.

 

Autrefois, tel n'était pas le cas, en effet, l'avis de la fille importait peu, car c'est le père qui décidait à qui marier sa fille.

 

🇨🇩 Le jeune marié est le responsable et garant de toute la famille.

 

🇨🇩 L'agriculture

 

🇨🇩 L'agriculture occupe une place considérable. Donc ce secteur demeure la base de démarrage des activités du moins pour la majorité des habitants.

 

La culture de champs se faisant en commençant près du village, on s’en éloigne progressivement au fur et à mesure du manque d’amendement des terres.

 

Ceci oblige les villages à se déplacer régulièrement, le temps et le chemin d’accès aux cultures devenant trop importants. Le nouveau village ne sera jamais loin d’un cours d’eau.

 

Les sol récemment brûlé est riche en éléments nutritifs, tels que l’azote et le phosphore provenant des feuilles ou herbes calcinées. Le feu permet également de créer un terreau idéal pour les jeunes pousses.

 

Certains arbres, comme les acacias, ne libèrent leurs graines qu’après un incendie et ont tendance à prospérer grâce aux conditions qu’il génère. Nombre d’animaux semblent eux aussi apprécier les conditions qui suivent le feu, particulièrement la repousse de la végétation, qu’ils trouvent plus tendre et plus juteuse.

 

À long terme, le deuxième effet consiste à apporter au sol un complément, maigre il faut le dire, de minéraux et de sels nécessaires à un certain amendement des parties cultivées.

 

En savane, l’herbe repousse dès la première pluie et les traces d’un feu de brousse ne se révèlent plus que par la noirceur des rares troncs d’arbres qui émergent des hautes herbes.

 

Le spectacle d’un feu de brousse en pleine nuit est fascinant. Lorsqu’un indigène est surpris par un feu de brousse qui avance dans sa direction, il ne fuit pas. Il se retourne simplement et allume un autre feu de brousse derrière lui. Il suit celui-ci et se place bientôt en zone brûlée où le feu n’a plus de prise.

 

La chaleur d’un feu de brousse combinée à celle du soleil et de la réverbération de celle accumulée dans le sol peut être intense.

 

En saison sèche, lorsque le ciel se couvre de gros nuages et de brindilles sèches et calcinées d’herbe il est généralement annonciateur d’un feu de brousse.

 

Certainement les villageois organisent un feu de brousse. Ils mettent le feu à une partie de la savane ou de la brousse dont ils veulent cultiver la terre ou la débarrasser des insectes fouisseurs.

 

Au moyen de feux de faible intensité, ils résorbent la couche de matière végétale morte et desséchée, principal aliment des feux de brousse.

 

Cette action s’organise méthodiquement, avec énormément de précautions et en tenant compte d’un jour sans vent trop violent. Le feu de brousse consume les herbes, les feuilles sèches et les broussailles.

 

Les arbres échappent habituellement au feu. Le feu de brousse a généralement une faible largeur et n'est guère dangereux; il ne court pas loin, le premier ruisseau l'arrête. Cette pratique du brûlis a deux effets, l’un immédiat, l’autre à long terme.

 

L’effet immédiat est de chasser de ces terres tous les animaux. On peut considérer que cette méthode aide parfois la capture de certains animaux, des filets ou des pièges étant placés en aval du sens de l’avance du feu.

 

Souvent les hommes et les femmes ouvrent toujours le chemin. Lors de déplacement du village, ils transportent parfois de lourds fardeaux en équilibre sur leur tête.

 

Les hommes terminent la colonne en marche et sont prêts à intervenir en cas de danger. Ils sont armés car les grands prédateurs attaquent toujours par l’arrière.

 

La marche est toujours souple, presque féline, sans à-coups. Alors les cultivateurs parcourent des distances allant de 500 à 1000m pour pratiquer l'agriculture.

 

Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux.

 

Une bonne partie des agriculteurs cultivent, d'une manière traditionnelle,  mais en quantité négligeable.

 

Ces produits qui constituent l'aliment de base de la population et leurs ventes constituent l'activité principale qui génère le revenu.

 

L'agriculture demeure le support d'une activité mobilisatrice de masse. Il reste le souhait de chacun quelque soit la qualité de ses études.

 

La production agricole devrait garantir à la population rurale, d'une part, son autosuffisance alimentaire et d'autre part, un revenu monétaire.

 

Le rôle de l'agriculture familiale dans la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté ne peut être surestimé.

 

Une bonne partie des agriculteurs cultivent, d'une manière traditionnelle,  mais en quantité négligeable.

 

Les produits agricoles cultivés dans le milieu sont principalement le maïs, patate douce, manioc, haricot, riz, ananas, les bananes, bovins, volailles, porcins, ovins,...

 

Avec des conséquences inatendu lié aux produits agricole notamment ;

 

De la faiblesse des prix dû à un nombre réduit d'acheteurs

 

De contraintes liées à la conservation des produits

 

Du bradage des produits agricoles à la récolte

 

De la rareté de la main d'oeuvre à sa cherté

 

Du coût élevé des outils agricoles

 

Du coût élevé des transports

 

En analysant les contenue, il ya la rareté de la main d'oeuvre à sa cherté.

 

L'élevage.

 

De type extensif, il est réduit aux petits ruminants, aux porcs et à la volaille de la basse cour. Les principales espèces élevées sont les porcs, les chèvres et les poules.

 

Il existe néanmoins quelques rares familles qui élèvent les cochons d'Inde, les lapins et les canards.

 

Les cochons sont confinés dans un enclos en bambous ou en planches. Ils sont nourris à l'herbe et aux déchets de cuisine.

 

Cependant, les éleveurs commencent progressivement à s'intéresser aux produits de la provenderie (concentrés, son cubé, remoulage, tourteaux...) pour améliorer leur rendement.

 

Les chèvres sont attachées au milieu des touffes d`herbes ou laissées en divagation (généralement pendant la saison sèche).

 

Les poules et les canards sont en divagation dans la concession ou dans les champs voisins.

 

Les lapins sont logés dans des clapiers en bambou et nourris à l'herbe et au maïs.

 

En somme, l'élevage à Kelenzi est traditionnel et de subsistance. La pauvreté et les maladies comme la peste porcine pousse les éleveurs au découragement.

 

Les traitements vétérinaires sont inaccessibles à cause des coûts et de l'éloignement du village par rapport aux centres vétérinaires.

 

Certains paysans font recours aux techniques traditionnelles qui sont on ne peut plus archaïques.

 

Leur caractéristique principale est que les moyens utilisés dans la pratique de ces élevages sont trop rudimentaires, sans aucune amélioration des conditions de travail des éleveurs et des bêtes.

 

Les races bovines exploitées sont des races indigènes qui ont un faible rendement en viande du fait de leur difficulté d'engraissement et ne sont pas profitables.

 

🇨🇩DANS LE CADRE DELA CHASSE

 

Les Indru pratiquent la chasse par lance, arc ou à l'arbalète, à la sagaie et au filet. Alors que la chasse à l'arc (ou l'arbalète) se pratique individuellement, les battues au filet peuvent rassembler les individus de plusieurs campements.

 

Les techniques de chasse varient selon le type de gibier disponible mais aussi selon les groupes ethniques. Ils sont réputés pour la chasse à l'éléphant.

 

La mobilisation et la sensibilisation de la communauté locale, les leaders locaux et les acteurs politiques dans la gestion.

 

La chasse est la traque d'animaux dans le but de les capturer ou de les abattre, les manger ou les détruire.

 

Quand la chasse est soumise à une réglementation, la pratique de la chasse en dehors de son cadre légal est appelée braconnage.

 

Les animaux les plus consommés sont les rongeurs (porc-épic et rats de Gambie) l'hylochère et les céphalophes.

 

Le produit de la chasse est systématiquement partagé entre les chasseurs pour leurs familles, les fruits de la récolte eux ne sont distribuées qu'en cas de surplus.

 

Les techniques de chasse varient selon le type de gibier disponible mais aussi selon les groupes ethniques. Ils sont réputés pour la chasse à l'éléphant.

 

Ils pêchent grâce à des retenues temporaires qui leur permettent de capturer le poisson ou à l'aide de nasses de vannerie.

 

Les habitants pratiquent la pêche à la ligne et la pêche au filet généralement dans des rivières peu profondes, et comptent un nombre minime de pêcheurs utilisant la pirogue pour opérer à une grande distance des berges.

 

🇨🇩La pêche est ouverte aux personnes de tout âge.

 

Elle est une activité des personnes adultes et quelques adolescents. On distingue la chasse au filet, à laquelle participent divers membres de famille composant un village et la chasse en groupe restreint utilisant comme armes la lance ou une arme à feu type calibre.

 

Le produit de la chasse est ramené en famille pour y être distribué.

 

🇨🇩🗣️✍🏿👁️Un article publié aux regards des voyages mèné par Adirodu-Roger Androzo à Kelenzi, Aveluma, et Bizo, en 2008

 

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À Oicha tenambo ; Un groupe d'activateurs des cartes sims dela société Airtel, ont rendu une visite au couple d'un collègue du service vers l'est dela République démocratique du Congo

13 Janvier 2023 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿Un groupe d'activateurs des cartes sims photographié par Adirodu-Roger à Oicha-tenambo jeudi 13 janvier 2023, dans la partie est dela Rdc

🇨🇩🗣️✍🏿À Oicha dans l'encadrement social dela vision de leur délégué commercial ! Le Jeudi 12 janvier 2023, un groupe d'ambassadeurs dela société Airtel d'Oicha, sont allés accompagner madame Stiven sortie de l'hôpital général qui porte le même nom. 

 

C'est après avoir nous donné un nouveau né du genre masculin, qui doit être considérer par l'opinion publique, comme le fruit de la fiançaille et le mariage légalement reconnus par les autorités compétentes.

 

En partant delà, dans l'après midi du même jeudi, nous avons passé par le grand rond point d'Oicha se trouvant sur la RN4 en direction du Nord-Est, pour cela, notre marche au rythme de tortue a été orienté vers localité-tenambo, pour atteindre le domicile de notre collègue de service mr Stiven à 17h locale.

 

NB ; Comme c'était le cas aussi ; Dans les circonstances, chez la plus part des ménages, on chante et dance, pour manifester leur joie envers leurs visiteurs qui se présentent dans la famille ou dans le lieu de mariage.

 

Ils souhaitent la bienvenue à travers une chanson qui interpelle les visiteurs d'acceuillir le nouveau né ou l'épouse ou encore les membres de leur collègues de service, mais aussi c'est pour exprimer unité conjugale. 

 

Pour partager le repas comme d'habitude !

 

La présence physique de tout un chaqun a été vraiment apprécié avec la joie par le couple Stiven ! Tout en remerciant l'équipe des TA Oicha qui sont capable de monter aux voisins aussi qu'ils sont unies !

 

Au cours d'une soirée, selon des pratiques traditionnelles, on se tourne assez naturellement vers la formule du repas assis chaqun à sa manière. 

 

C’est en effet la façon la plus classique et habituelle de recevoir ses proches, chacun étant placé à un endroit bien spécifié sur un plan de table.

 

Le cocktail-dînatoire selon certaines sources contactés par moi même Roger pour la cause,...

 

Cette formule est particulièrement populaire chez les jeunes couples et dans le cadre de réceptions urbaines.

 

Le principe du cocktail dînatoire est celui d’un vin d’honneur se prolongeant et faisant office de repas.

 

Si le food-truck est pour certains à proposer au moment du cocktail, ces petites cuisines ambulantes peuvent tout à fait permettre de servir un repas entier à ses amis.

 

Cette formule est particulièrement populaire chez les jeunes couples et dans le cadre de réceptions urbaines.

 

À cette occasion dans une seri d'ambiance à caractère de la jeunesse, la présence de quelques chefs qui dirigent l'équipe a été signalé aussi avec ;

 

1.Jacques Masudi

 

Délégué commercial 

 

2. Kambale Constat

 

Chef de displine deuxième personnalité 

 

3. Christian Badjeta

 

Chef d'équipe deuxième personnalité 

 

4. Roger Adirodu

 

Chef de parade 

 

Durant une heure environ, chaqun a regagné son domicile après la remise d'une pagne au main dela madame de Stiven, comme symbole del'unité au sein de l'équipe composé essentiellement d'activateurs des sims.

 

Et ce par là que, la poursuite de notre visite dela mi-journée a pris fin chez notre collègue vers 18h locale à Oicha chef lieu du térritoire de Beni, situé vers l'est dela République démocratique du Congo.

 

Pour certains de nous ; Profitez aussi del'occasion pour monter à l'opinion publique que, pour travailler dans la société de télécommunication Airtel en vendant des sims, votre vie peut changer même dans trois mois.

 

Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n'est en lui.

 

1 Jean 2: 10

 

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Oicha ; La grande commune du térritoire de Beni, situé vers l'est dela Rdc

11 Janvier 2023 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Paris ; Une partie de la commune d'Oicha photographié par Adirodu-Roger chercheur/blogueur 

 

 🇨🇩🗣️✍🏿PRESENTATION DELA COMMUNE D'OICHA 

Oïcha, est l'une des entités politico-administratives de la province du Nord-Kivu, est une grande commune située à l'extrême EST de la République Démocratique du Congo, cité géographiquement localisée entre 0°50' et 1° la latitude Nord et entre 29 et 30° la longitude EST.

 

C'est l'actuel chef lieu du térritoire de Beni, et la future ville d'Oïcha.

 

En juin 2013, l'agglomération de Oïcha se voit conférer le statut de ville, constituée de trois communes : Asefu, Mamundiona et Mbimbi.

 

À 27 Km au Nord de la ville de Beni, cette commune est traversée par la route nationale No4 (RN4) sur l'axe Beni-Komanda et à son centre commercial sur la cette dernière, nous trouvons un rondpoint (un carrefour à 4voies) d'où nait la route allant à l'Hôpital Général de Référence d'Oïcha (HGRO) via le ruisseau OICHA, notre site d'étude.

 

Relief et climat

 

La commune d'Oïcha est battue sur plateau.

Elle a une altitude moyenne comprise entre 1000 et 1200m. Le climat d'une région dépend de sa situation géographique autrement dit de l'attitude et la latitude.

 

En tenant compte de cette position en latitude, la cité d'Oïcha se situe dans la zone équatoriale. Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.

 

Ce qui explique l'hydrographie assez diversifiée. On y remarque l'existence de deux saisons : saison sèche et la saison pluvieuse.

 

Malheureusement à cause d'un fort changement climatique, les saisons connaissent des perturbations, perturbations dues à la croissance de la population, population qui à son tour détruit progressivement et systématiquement l'environnement pour les raisons d'habitation, bois de chauffage, exploitation des bois pour planches, l'agriculture et l'élevage,...et cela influence beaucoup le climat.

 

La commune d'Oïcha se trouve dans la cuvette centrale, dans la forêt équatoriale humide avec deux saisons alternatives :

 

- Saison pluvieuse excessive de Mai à Novembre ;

 

- Saison sèche de Décembre à Mars ou Avril.

 

La commune d'Oïcha a un sol fertile d'une composition argileuse, sableuse accessible à l'agriculture, à la construction des routes et bâtiments malheureusement la croute terrestre subit une dégradation lente et progressive.

Hydrographie

On compte quelques rivières dont nous avons ;

1. Asefu

2. Mamundioma

3 .Kiwicha 

4. May ya Mbuluku

5. Kingombé

6. May Solomo

7. Kanyamusonge

8. Wichanzina,  et autres,....

 

Notons que la Cité d'Oïcha est située sur une crête telle que :

 

- A l'Est nous avons le bassin du Nil dont les eaux sont collectées par la rivière Bamundioma jusqu'à attendre la Semuliki.


- A l'Ouest, nous retrouvons le basin du fleuve Congo dont les eaux sont acheminées par la rivière Asefu et se dirigent vers rivières Ituri et Lindi.

Quand à ce qui concerne la végétation, d'Oicha connaît constamment le poids ou le boum démographique et n'échappe pas à l'action de l'homme qui la transforme pour pouvoir à ses besoins quotidiens durant toute sa vie.

 

Actuellement, la végétation rencontrée dans la contrée est la résultante de multiples influences sur la flore préexistante. 

 

Toute la flore primaire a été complètement remplacée par une végétation secondaire. 

 

Celle-ci est d'une part, herbeuse ou arbustive (cas des terrains cultivés et des champs en jachères), une autre part arborescente dans les boisements d'Eucalyptus, cypriens, manguiers, et avocatiers.

 

Les boisements artificiels

 

Elle est une végétation artificielle constituée d'arbres généralement des essences importées par les colonisateurs.

 

On trouve principalement des eucalyptus, des cypres, des pins, les grévilléas,... et tant 5 arbres fruitiers.

 

Actuellement, les eucalyptus et les cypres occupent la première place du point de vue économique dans la chefferie grâce aux planches qu'ils produisent, lesquelles sont sollicitées lors de la construction, et aussi comme bois de chauffage.

 

* KAVUGHO MUSAYI, 2010-2011

 

Histoire d'Oicha dépuis l'époque colonial 

 

Naissance de la commune d'Oïcha

 

La commune d'Oïcha est l'une des entités de la province du Nord-Kivu situé en térritoire de Beni plus particulièrement l'actuel chef lieu du territoire de Beni.

 

Cette commune s'est développée autour d'un grand centre hospitalier implanté dans le milieu vers les années 1933 par le missionnaire CARL BECKER de l'Afrique Inland Mission en sigle A.I.M qui se traduit en français : Mission au Centre de l'Afrique dont le but était d'évangéliser les personnes qui vivaient dans cette contrée.

 

Premier hôpital du milieu pour les noirs. Il a reçu les malades en provenance de tous les coins du pays et même des pays voisins du Congo, surtout : l'Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie.

 

Après guérison, certains jugèrent bon de rester à Oïcha à cause de la fertilité du sol.

 

Ils deviennent des agriculteurs car le sol était fertile. 

 

Cette commune d'Oïcha fut créée par l'ordonnance loi n° 87-238 du 29 Juin, portant organisation territoriale politique et administrative. 

 

Cette commune qui était jadis un village qui s'est vite développée autour d'un hôpital implanté dans le milieu et devenue effective le 7 Juillet 1988 sous la discussion de MUSOSA MUSONGA son 1er Chef de Cité.

 

Source ; Commune d'Oicha et Hôpital général qui porte le même nom 

 

Accessibilité et tourisme

 

La commune d'Oicha est accessible par voie routière seulement.

 

Voies d’accès

 

Routes : Oui                        

Biefs navigables : Non      

Voies aériennes : Non 

Train : Non. 

 

Particularités et richesses de la commune 

 

La commune est multi culturelle ; elle accueille une forte activité commerciale.

 

Données culturelles

 

Les grandes tribus de la commune sont les suivantes :

Nande 

Bila 

Mbubha 

Lendu/Lugbara/ Bhâle/ Ìndrŭ dit Ngiti/

Bira

Watalinge 

De ce que nous avons entendu, c'est les Mbubha sont le premier occupant de la commune d'Oicha. Ils y sont installés avant l’époque coloniale. Les autres ethnies citées viennent de différentes chefferies surtout du térritoire de Beni, Lubero, Mambasa, et d’Irumu.

 

Dans le territoire de Beni nous trouvons 7 grandes tribus : les Wanande (36%), les Bambuba (20%) , les Batalinga (15%), les Babila (11%), Bapakombe (8%), Balese (6%) et les pygmées (Basumba, Mbuti) (4%). Les Wanande sont majoritaires et sont agriculteurs, éleveurs et commerçants.

 

Les Bambuba habitant principalement la région forestière et pratique l’agriculture, les Babila habitent dans la région forestière du Nord-Est et pratiquent l’exploitation forestire et l’artisanat, les Batalinga, les Bapakombe et les Balese sont des agriculteurs tandis que les pygmées ou les Mbuti pratiquent la chasse et la cueillette.

 

En fait, les problèmes de la population et développement sont liés. Un débat permanent est encore surtout depuis la déclaration de politique générale des Etats-Unis d'Amérique lors de la conférence internationale sur la population en Août 1984, pour savoir si c'est le développement économique ou la régulation des naissances qui a la plus grande incidence sur la réduction de la fécondité.

 

. Le taux de fécondité reste élevé et cela s'explique par le fait que :

 

Ø Beaucoup des ménages continuent à vouloir des enfants, quelque soit le nombre de ceux qu'ils ont déjà.

 

Ø La paternité et la maternité sont le symbole de la virilité et de la féminité

 

Ø Ce taux de fécondité est lié à des conditions et niveaux socio-économiques

 

Ø La méfiance à l'égard des moyens contraceptifs.

 

. Voici énumérés ces huit(8) objectifs :

 

 1. Réduire l'extrême pauvreté et de la faim ; réduire de moitié la portion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour.

 

2. Assurer l'éducation primaire pour tous : donner à tous les enfants, garçons et filles, les moyens d'achever un cycle complet d'étude primaire.

 

3. Promouvoir l'égalité et l'autonomisation des femmes.

 

4. Réduire la mortalité infantile.

 

5. Améliorer la santé maternelle.

 

6. Combattre le VIH sida et d'autres grandes maladies.

 

7. Assurer un environnement durable intégrer les principes du développement durable dans les politiques nationales.

 

8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.»

 

Cependant, l'effet de la croissance démographique rapide semble compliquer la situation. Car les naissances nombreuses aujourd'hui rendent plus difficile les efforts pour freiner la croissance démographique dans le futur, puisque les enfants d'aujourd'hui sont des éventuels parents de demain. 

 

Pour éviter un déséquilibre entre la population, il faudrait que les réserves de produits vivriers et les domaines de production agricoles soient conséquemment augmenter pour couvrir les besoins d'une population qui ne cesse de s'accroitre. Ce phénomène empêche donc l'allocation de ressources à d'autres secteurs socioéconomiques.

 

La croissance démographique rapide implique une augmentation du ratio de dépendance. Ceci fait que les Etats Africains sont dans l'obligation de consacrer plus de budgets à l'alimentation, au logement et à l'éducation de la population jeune qui consomme les biens et les services.

 

Cette augmentation galopante de la population peut entraver le développement de la commune d'Oicha, selon le point de vue de Adirodu Roger.

 

Après la création de cette commune dans le territoire à l’époque coloniale, plusieurs autres tribus arrivèrent et s’y installèrent.

 

Cette cité a pris l’élan sur tous les plans socio-économique à tel point qu’elle est devenue un centre Administratif et multi culturel pour toute térritoire de Beni.

 

Elle est donc devenue une demeure pour toutes les tribus de la RDC, toutes les langues nationales de ce pays sont parlées dans cette commune convertie aujourd’hui au chef lieu du térritoire de Beni.

 

Pour le motif de travail, on y trouve différentes tribus venant de toute la république démocratique du Congo.

 

On trouve également une population d'origine étrangère venue du monde entier.

 

La présence de l'Organisation des Nations unies a contribué à l'augmentation de cette population à Oicha.

 

Il existe également la présence des étrangers tel que les expatriés des Nations unies, des maliens, sénégalais… qui habite la ville depuis longtemps et font le plus souvent le commerce d’exportation de Piper guineensis (ketchou) et des friperies.

 

Langues parlées dans cette commune 

 

Les langues les plus parlées dans la commune d'Oicha sont le swahili, le lingala et le français. Plusieurs langues locales sont aussi parlées, comme le bira, le hema et le kinande.

 

Le français est parlé plutôt par la population la plus instruite.

 

– Swahili (80%)

 

– Kinande (78%)

 

– Kimbuba (20%)

 

– Kibila (8%)

 

– Kipakombe (2%) 

 

-  Kilendu et kibira ( 1%)

 

La langue nationale de liaison est le Swahili.

Le français, langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite.

Les langues locales sont : Le Kinande : parlé par les yira ou nande ; Le Kimbuba : parlé dans la tribu mbuba ; Le Kibila : parlé par les babila ; Le Kipakombe : langue proche du Kilese et parlé par les Bapakombe ; Le Kilese: parlé par les Balese ; Le Kibwisa ou Kitalinga : parlé par les watalinga ; Le Kihumu : parlé par les Bahumu. Les Mbuti (pygmées) n’ont pas de langue spécifique. Ils s’expriment dans la variante de la langue des tribus qui leur sont voisines (Kilese, Kibila).

 

Habitat

 

L'aggomeration d'Oicha dispose des belles maisons mais construites en tôle durables et semi durable. 

 

Pour ce qui est du constituant les habitations en pisé prédominent dans l’ensemble, suivi des habitations en briques en adobes et en briques cuites.

 

Par contre, d'autres maisons sont construites en paille qui sont aussi semi dur.

 

C'est pourqu'oi, la plupart des ménages habitent des maisons dont les conditions sont précaires couvertes en chaume et non pavées.

 

Dans les quartiers , on trouve les constructions de l'Habitat pour humanité qui font la fierté de cette agglomération.

 

Dans certaines avenues on trouve des parcelles abandonnées transformer souvent en potagère tandis que d'autres assistent au morcellement des parcelles conduisent à des constructions anarchiques.

 

- Au plan politique

 

Quelques part la léthargie des partis politiques dont la plus part

 

sont organisés autour des bases claniques et ethniques sans projets de

 

société, laissant de côté, une de leurs missions essentielles à savoir

 

le renforcement de la conscience nationale et l'éducation civique de leurs membres.

 

Education

 

Nombre Ecoles : 579

 

Nombre Universités : 

 

Commentaire Universités :

 

Le territoire de Beni dispose de 2 Instituts supérieurs reconnus officiellement notamment l’Institut Supérieur des Techniques Médicales CECA-20 et L’Institut Supérieur Pédagogique d’OICHA, mais il fonctionne aussi des extensions d’autres institutions ayant leurs sièges à BUTEMBO, à BENI-ville ou ailleurs. Ces extensions organisent les auditoires dans les agglomérations sans aucune formalité.

 

L’administration de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel est assurée par trois Sous Divisions de l’EPSP : OICHA, BULONGO et KYONDO.

 

Les écoles y sont réparties comme suit :

 

– Sous Division d’OICHA :

 

– Écoles Maternelles 3 à Oicha ; 

 

– Ecoles Primaires 204 ;

 

– Ecoles Secondaires 102 ;

 

– Centres de Rattrapage Scolaire 8.

 

Les mouvements de la population ont occasionné la perturbation du calendrier scolaire, l’accroissement du taux de déperdition scolaire et d’abandon, la baisse du taux de scolarisation. La viabilité des écoles est très menacée dans les milieux ruraux vidés de leur population.  

 

Nombre d’enseignent au primaire est de 2215 dont 775 femmes.

 

Pour la sous- division de BULONGO :

 

– Ecoles Primaires 185 dont 3 centres de rattrapage scolaire

 

– Ecoles Secondaires 95

 

Nombre d’enseignent au primaire est de 1483 dont 499 femmes.

 

Sous Division de KYONDO :

 

– Ecoles Primaires 190

 

– Ecoles Secondaires 119

 

Nombre d’enseignant au primaire est de 1 753 dont 876 femmes.

 

Le territoire de Béni compte 895 écoles dont 579 écoles primaires  et 316 écoles secondaires.

 

Secteur sanitaire

 

Le département de la santé dispose dans l'agglomération d'Oicha le siège dela zone de santé qui assurel e relais entre les zones de santé et l'inspection provinciale de la santé publique sous la coordination du médecin chef dela zone sanitaire.

 

STATUT JURIDIQUE

 

L'hôpital général de référence d'Oicha est une institution Médicale.

 

Privée agrée par l'Etat sous la gestion de l'église CECA 20.

 

C'est une association sans but lucratif (ASBL).

 

Profil de l'entreprise

 

L'hôpital de Gety est une Institution sanitaire composée d'un Hôpital

 

Général de Référence, d'un Bureau Central de la Zone de Santé Rurale.

 

C'est donc une Institution qui s'occupe des Soins Intégrés,

 

c'est-à-dire, des soins curatifs, préventifs et promotionnels de la population à sa charge.

 

L'Hôpital Général de Référence qui a pris naissance sous l'initiative des missionnaires catholiques s'occupe des soins curatifs, préventifs et promotionnelles de la population de la Zone de Santé Rurale d'Oicha.

 

Il y a aussi d' autres Zones de Santé environnantes comme ;

 

Sa maternité est très fréquentée avec des périodes où elle atteint la moyenne de trois cents (120) accouchements par mois.

 

L'hôpital général d'Oicha collabore avec de nombreux partenaires : L'église catholique, qui est propriétaire de l'Hôpital Général de Référence;

 

SANRU III, le plus grand partenaire dans les activités des Soins de Santé Primaires.

 

Nous pouvons en citer d'autres, tels que : MSF, SAMARITAN'S COOPI, l'UNICEF, ASRAMES, OXFAM, MERLIN, ...

 

Maladies les plus récurrentes :

 

Le paludisme

 

Les infections respiratoires aigües (IRA)

 

La fièvre typhoïde

 

Mal nutrition protéine énergétique. La diarrhée est plus causée par une mauvaise combinaison d’aliments pour la plus part de cas mais, il arrive pendant la saison sèche l’apparition de l’épidémie de choléra provoquant la diarrhée mortelle comme ce fût le cas le trois derniers mois.

 

Mais elle ne persiste pas car les interventions ont été toujours présentes venant des ONG, du gouvernement et de la part de la communauté locale.

 

Selon une source hospitalière contacté à ce sujet, leurs clients sont très satisfaits des services que nous leur offrons.

 

Le territoire de Beni a 7 zones de santé : OICHA, MUTWANGA, KAMANGO, KYONDO, VUHOVI, MABALAKO et KALUNGUTA.

 

Chacune dispose d’un Hôpital général de référence, des centres de santé et des postes de santé. Le taux de couverture médical est suffisant.

 

Néanmoins, les structures de santé manque d’infrastructures adéquates (Bâtiments, matériel et équipements, médicaments.)

 

Les nouvelles zones de santé dont Kalunguta, Mabalako, Vuhovi ne disposent pas encore des infrastructures à la hauteur de leurs missions. Les Cliniques, les Centres Hospitaliers, les Centres Médico-Chirurgicaux ont commencé à s’implanter à Kasindi-Lubiriha, Butuhe, Mantumbi, Bulongo, Oicha.

 

Les Dispensaires, les Postes de Santé privés sont très nombreux. Sous équipés, sans stock des médicaments, sans personnel qualifié et encadré. Dans l’ensemble, ils ne rendent pas de services de qualité.

 

Pour contrôler les prestations de structures privées, nous suggérons de:

 

– Règlementer leurs conditions d’ouverture (infrastructures, équipements, personnel, médicaments) et

 

– Mobiliser les investissements privés dans le secteur de la santé en faveur des cliniques, polycliniques, des laboratoires, des centres médico-chirurgicaux:

 

– ZS de Oicha, nombre de HGR=1, de CS=25, nombre de médecins=17, nombre d’Infirmier=246, capacité d’accueil estimées et réelles= 200 malades, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Kyondo, nombre de HGR=1, de CS=22, nombre de médecins=14, nombre d’Infirmier=180, capacité d’accueil estimées et réelles = 300 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Kamango, nombre de HGR=1, de CS=25, nombre de médecins=6, nombre d’Infirmier=52, capacité d’accueil estimées et réelles= 120 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Mabalako, nombre de HGR=1, de CS=12, nombre de médecins=14, nombre d’Infirmier=125, capacité d’accueil estimées et réelles= 80 malades, disponibilité des médicaments : non

 

– ZS de Kalunguta, nombre de HGR=1, de CS=18, nombre de médecins=14, nombre d’Infirmier=121, capacité d’accueil estimées et réelles= 150 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Mutwanga, nombre de HGR=1, de CS=19, nombre de médecins=15, nombre d’Infirmier=133, capacité d’accueil estimées et réelles= 106 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Vuhovi, nombre de HGR=1, de CS=12, nombre de médecins=16, nombre d’Infirmier=220, capacité d’accueil estimées et réelles=70 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

Principales activités des opérateurs économiques

 

Les principales activités des opérateurs économiques sont :

 

Le commerce général

L'exportation des bois et de l’Or

L'importation des pétroles

L'hôtellerie

Le transport; Beaucoup plus, le commerce d’importation fait la fierté de cette commune. Les marchandises diverses viennent de l’Ouganda, du Kenya,  de Butembo, aussi, et de Tanzanie etc via la douane de Kasindi.

 

Grâce à ce commerce la commune est à pleine construction avec des agglomérations sans cesse croissante. La commune contient également des hôtels magnifiques et quelques sociétés de transport en activité.

 

Principales activités :

 

– Agriculture (50%)

 

– Elevage (45%)

 

– Commerce (40%)

 

– Exploitation forestière, (23%)

 

– Exploitation minière et l’artisanat (10%)

 

Revenu Moyen : 1

 

Taux Change Vendeur : 2150

 

Taux Change Acheteur : 2100

L’Agriculture est axée : sur les cultures vivrières : riz, bananes, haricot, maïs, soja, manioc, patate – douce, pomme de terre, choux, oignons, poireaux et sur les cultures pérennes : cacao, caféiers, papayer, reboisement, le palmier à huile.

 

L’élevage : Elle repose sur les bovidés, ovidés, caprins, la volaille, suidés, les lapins et les cobayes.

 

Le Commerce : La production agricole est évacuée vers les centres commerciaux et vers l’extérieur (Beni, Goma, Butembo, Bunia, Kisangani, Ouganda). Les produits manufacturés sont achetés soit à l’extérieur (l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, l’Asie, l’Europe) soit dans les villes de Butembo, Béni, Goma et autres pour être revendus dans les marchés locaux à l’intérieur du Territoire.

 

L’exploitation forestière : elle porte sur les bois d’œuvre dans les forêts naturelles en voie d’épuisement. La production sert aux besoins locaux de construction ou au commerce local (Beni, Butembo, Goma). Elle est également orientée vers l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie et le Rwanda…

 

La production artisanale des mines : cette production est encore à petite échelle. Les activités artistiques et artisanales ne sont pas encore de grande valeur économique.

 

Principales activités

 

Principales activités de la ville : La commune est commerciale.

 

Le commerce générale regroupe les membres dela FEC, PENAFEC, etc. ) et représente plus de 95% des populations d'Oicha.

 

L’agriculture et l’élevage environ 5% des populations de la périphérie d'Oicha y pratique.

 

Sol

 

La commune d'Oicha a un type de sol sablo-argileux plus ou moins fertile. On y cultive le manioc, les patates douces et les cultures maraîchères au bas fond à proximité de la commune.

 

La commune d'Oicha est ravitaillée à produits vivriers à partir des villages du térritoire de Beni, et d’Irumu se situant à quelques dizaines, trentaine, et même cinquantaine de kilomètres de cette dernière.

 

Principaux Produits Agricoles :

 

– Banane plantain (41.9%)

 

– Riz (18.6%)

 

– Manioc (14.7%)

 

– Huile de palme (12.3%)

 

– Haricot (12.2%)

 

La banane plantain produit dans tous les secteurs du territoire de Béni et destinée à la consommation. La production annuelle du territoire est de 746 200 tonnes, dont 131 000 tonneaux premier semestre et 86 872 tonnes deuxième semestre pour l’année 2014.

 

Le Riz est également produit en très grande quantité dont la production annuelle en 2014 est de 332 330 tonnes.

 

Le Manioc est produit en quantité suffisante soit 262 600 tonnes produit en 2014, il est consommé soit en chichwangue soit en cossettes pour la fabrication de la farine.

 

L’huile de palme est aussi produite en quantité suffisante (219 200 tonnes) en 2014. Il est utilisé pour la consommation locale et pour la fabrication de savons.

 

Le Haricot est aussi produit en quantité suffisante soit 131 000 tonnes pour le premier semestre et 86 872 tonnes pour le deuxième semestre, au total 217 872 tonnes produit en 2014. Il est destiné à la consommation.

 

Manioc

 

Patates douces

 

Cultures maraîchères. Les habitats de la ville sont à 95% investis dans le commerce générale. Une minorité qui habitent les périphéries de la ville font des champs le plus souvent de manioc, des patates douces et des Cultures maraîchères mais aussi pratiquent de l’élevage des bovins, des caprins, des ovins, des porcins et des volailles. Ces animaux sont ensuites vendus sur place ou bien ils sont acheminés vers Kisangani où ils sont vendus.

 

Les prix de plusieurs denrées alimentaires ont connu une hausse sur le marché de vente de la commune rurale d’Oïcha, dans le térritoire de Beni, au Nord-Kivu. 

 

Sur place, les sacs de farine de maïs et du riz qui se vendaient à 49 000FC, se négociait entre 62 000 et 65.000 FC.

 

D’autres produits champêtres ont connu une augmentation de prix. 

 

Cependant la Fédération des entreprises au Congo (FEC-Oïcha), indique que cette montée en flèche des denrées alimentaires est due au délabrement de la route Oïcha-Bunia, mais également au retard dans l’escorte du convoi par les services de sécurité sur ce tronçon routier.

 

« Ce qui est à la base de la hausse du prix des denrées alimentaires, après les enquêtes faites c’est la route Bunia-Oïcha. Il est dans un état de délabrement très avancé. Il y a également un retard de l’escorte des camions qui embarquent ces marchandises […], » rapporte monsieur Ezekiel Vagheni, son vice-président de la FEC.

 

Cette Fédération des entreprises du Congo plaide ainsi pour la réhabilitation de la route Bunia-Oïcha. Elle pense que la suspension du convoi serait importante pour une bonne évacuation des marchandises commerciales.

 

Réseaux de communication

 

Airtel Oui

Orange Oui

Vodacom Oui

La communication ne pose pas de problèmes dans la commune sauf pendant le mauvais temps, il peut avoir une perturbation de connectivité mais ne persiste pas plus longtemps.

 

Attraits touristiques

 

Pour cela, Oicha ne dispose pas de ces attraits touristiques mais détient de vaste étendu vide disponible pour de telles initiatives.

 

Espèces phares de la flore

 

Espèces phares (flore) :

 

Eucalyptus

Acacia

3. Arbres fruitiers

 

Ces arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues dans la cité mais dommage le boulevard de la ville n’a aucun arbre pour l’ombrage ni pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

 

Opportunités et développement

 

Opportunités de développement dans la ville. Si le gouvernement pouvait :

 

stabiliser l’électricité pour faciliter l’implantation des usines afin d’assurer la conservation des produits alimentaires (viandes, poissons, légumes) etc ;

sécuriser la ville ainsi que la partie sud du territoire d’Irumu afin d’accroitre la production, car la ville est beaucoup plus ravitaillée par ce territoire à produits d’élevage et des champs. Si l’électricité devenait stable dans cette ville, plusieurs usines pourraient s’y installées.

 

La conservation des produits alimentaires seraient facile pendant la période d’abondance sur le marché pour pallier la période de soudure qui a lieu pendant la saison sèche.

 

Cette technique de conservation se faisait au niveau de l’abattoir industriel de Bunia qui avait à son sein de vaste chambres froide et encourager la production. Aujourd’hui ni l’électricité, ni l’eau, ni machines ne sont présents dans ce dernier ;

 

relancer l’abattoir industriel d'Oicha afin de motiver les éleveurs car grâce à ce dernier leurs produits sont bien conservés et transformés.

 

Rien n’est à jeter si cet abattoir fonctionnait bien. Les peaux des bêtes pourraient être traitées et conservées, les os et les sangs pourraient être transformer à farine pour l’alimentation des hommes mais aussi des animaux etc ;

 

asphalter les routes nationales reliant la ville des autres territoires pour faciliter l’importation et l’exportation mais aussi, pour faciliter l’échange des produits vivriers entre les territoires et la commune.

 

La Guerre à répétition et la Situation sécuritaire préoccupante à Oicha 

 

Situation sécuritaire : La situation sécuritaire dans la ville est relativement calme, sauf les menaces des bandits de grands chemin (Bandits à mains armées) sont fréquentes dans la ville et cause des morts d’hommes.

 

Mais aussi ; Dépuis 2014, les massacres des populations civiles sont récurrents dans l’est de la République démocratique du Congo. La rébellion ougandaise des Forces démocratiques alliées, les ADF, est accusée d’être l’auteure de ces tueries qui ont fait plus de 5.000 morts.

 

La dure réalité des déplacés d’Oicha dans l’est de la RDC

 

Manquant de places dans les camps, certains déplacés sont obligés de dormir dans les écoles. Le matin, ils doivent quitter les salles de classe pour laisser la place aux élèves. Reportage.

 

Cette insécurité a entrainé des déplacements massifs de populations. L’agglomération d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, accueille un grand nombre de ces déplacés.

 

Des salles de classes servent de dortoirs

Balai à la main, Miriam, elle-même une déplacée, prépare l’arrivée des élèves. Elle doit débarrasser la salle de classe des ustensiles de cuisine, des bâches ou des matelas qui ont servi de lits. C’est son travail chaque matin, entre 5h et 6h du matin. 

 

"Même si j’ai encore le sommeil, je suis obligé de me réveiller et de réveiller les enfants pour qu’ils aillent dehors.

 

C’est souvent par la force, je n’ai pas d’autre choix.

 

En cas de pluie, nos affaires sont mouillées à l’extérieur. C’est une vie de souffrance, nous dormons difficilement. Et on manque de quoi préparer le petit-déjeuner pour les enfants quand on les réveille.

 

Voilà comment leur santé se détériore de jour en jour. Nous n’avons même pas de moustiquaires, les moustiques les piquent la nuit. Avant, mes enfants étaient en bonne santé, on vivait bien dans notre village. Et depuis que nous sommes ici, nous n’avons aucune assistance, même pas de la bouillie", a déploré Miriam.

 

Zawadi, sa grande fille, a dix ans. Sa mère venait de la réveiller et c’est difficilement qu’elle sort du sommeil. Chaque matin, elle doit aider sa mère à nettoyer la salle de classe transformée en dortoir. Une tâche qu’elle accepte à contre-cœur. 

 

"Ici nous dormons très mal sur une bâche, maman vient de nous réveiller pour qu’on ait fini de balayer lorsque les élèves arrivent.

 

Cette situation m’énerve beaucoup, ça me fait très mal vraiment ! Moi j’ai dix ans, je ne suis pas à l’école, ça me fait de la peine de voir les autres enfants venir à l’école, bien vêtus en uniforme, alors que moi je dois quitter leur classe et attendre dehors", raconte Zawadi.

 

À leur arrivée, vers 7h du matin, les élèves sont souvent surpris de constater que leurs classes ne sont pas encore prêtes. Ils n’ont pas le choix : ils doivent attendre dehors.

 

Cohabitation parfois dificile

 

La cohabitation parfois dure à accepter mais Jonathan Muhindo et les autres élèves savent que ces déplacés vivent dans des conditions difficiles.

 

"Les élèves sont à l’extérieur parce que les salles de classe ne sont pas encore prêtes.

 

Vous pouvez arriver en classe, vous trouvez que les enfants ont fait leur besoin, parfois on peut trouver de l'urine dans les salles de classe. On est donc obligé d’attendre que la pièce soit nettoyée. Quand nous sommes en classe, les enfants déplacés jouent dehors, les uns au football à l’extérieur, les autres aux jeux des filles.

 

Et quand ils préparent à manger, la fumée entre dans les salles de classe. Ces déplacés n’ont pas le choix parce que le gouvernement ne leur donne pas de maisons. On est obligé de les laisser dans les salles de classe", a expliqué Jonathan.

 

Marie-Françoise Visika est enseignante. Souvent, elle perd plusieurs minutes de ses heures de cours en raison des perturbations. Elle se plaint de cette situation et regrette que ses élèves soient moins concentrés. , perd souvent plusieurs minutes de ses heures de cours en raison des perturbations. Elle se plaint de cette situation et regrette que ses élèves soient moins concentrés.  

 

"Il y a quelquefois où, pendant que vous êtes en train d’enseigner, ils peuvent entrer subitement, chercher leurs effets sans même vous demander la permission. Ils entrent comme s’ils étaient de la classe. Si vous étiez en pleine explication, vous devez attendre que la personne ait terminé pour continuer la leçon. Imaginez les minutes qu’on perd ainsi. Et quand il pleut, ils se mettent sur le balcon, ça crée beaucoup de confusions, vous entendez les élèves qui parlent entre eux et qui ne vous suivent plus".  

 

Plus de 200 familles de déplacés vivent dans des écoles à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. De nombreux autres déplacés vivent dans des familles d’accueil ou dans des camps dédiés déjà érigés dans la ville. 

 

Selon un rapport des autorités sanitaires locales, 52 déplacés internes, à majorité des femmes et des enfants, sont morts de malnutrition et par manque d’accès aux soins de santé au cours des trois derniers mois dans les camps de déplacés à Oicha. 

 

Situation Humanitaire 

 

Le gouvernement Belge à travers sa Direction Générale de Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) a ainsi financé la construction de 6 sources d’eau simple, 9 autres puits réhabilités et 2 forages a système photovoltaïque ont été installés avec une capacité de 60m3 d’eau et de 6km de réseau de distribution équipé par 20 borne-fontaines faisant 40 robinets.

 

Dans le même secteur Wash, Oxfam a fait donation aux partenaires locaux des différents kits de contingence et maintenance des ouvrages d’eau. Avec ce même financement, 44 associations villageoises d’épargne et des Crédits (AVEC) ont été capacités dans l’agro business et regroupées en 4 coopératives qui ont reçu par la suite 4 unités de transformation notamment 2 presses à noix palmistes pour les coopératives de Mukakira et Oicha Centre et 2 presses à huile de palme pour les coopératives de Tenambo/Matombo et Mabasele. Le projet a ainsi atteint 40 000 bénéficiaires directs.

 

Dans le territoire de Beni et la ville de Beni, Oxfam met en œuvre plusieurs activités WASH, Protection et sécurité alimentaire afin de lutter contre la maladie a virus Ebola mais aussi de renforcer la chaine d’approvisionnement. 

 

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Eringeti Beni térritoire-Rdc ; Le calme revient après une attaque des rébélles ADF qui a fait un mort côté civils

9 Janvier 2023 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿Localité Eringeti en cerclé en couleur rouge vers l'est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿Localité Eringeti en cerclé en couleur rouge vers l'est dela République démocratique du Congo

🟥🗣️✍🏿Les habitants dela localité Eringeti, située entre Nord Kivu et Ituri dans la province congolaise, ont été surpris dans l'avant midi du dimanche 08 janvier 2023 par les présumés ADF-Nalu qui ont tué, pillé, incendié, kidnappé et commis d’autres actes de barbarie avant de prendre la fuite, selon notre source sur place qui nous livre cette mauvaise nouvelle.

 

Principale certitude : les rebelles Forces démocratiques alliées (ADF) faisaient bien partie des assaillants qui ont attaqué Eringeti. Si pour d'autres attaques, certains, estimant que la technique des ADF était parfois imitée pour cacher des règlements de compte politiques, économiques ou fonciers, cette fois, pas de doute.

 

Selon les informations en notre possession, les rebelles ougandais des Forces démocratiques et alliées, (ADF), ont attaqué la journée du dimanche  l’agglomération d’Eringeti, localité situé entre la limite du Nord Kivu et l'ituri, en groupement Bambuba-Kisiki dans territoire de Beni, (Nord-Kivu).

 

«Selon la même source, les rébélles ADF sont venus comme d’habitude, et ils étaient armés, mais peu après, ils ont commencé par attaquer certaines maisons d'habitation. 

 

Ils ont ensuite commencé à tirer des balles partout à Eringeti à forcer des portes et piller tout ce qu’il y a comme boutiques et pharmacies», a témoigné un habitant d'Eringeti.

 

Une attaque d'une violence inouïe qui surprend plus d'un observateur.

 

. Parmi ces violations : assassinats, tentatives d'assassinats, kidnappings, pillages à grande échelle, incendies volontaires, violation du droit humanitaire.

 

Après une nouvelle incursion des rébélles ADF à Eringeti, la population vit la peur au ventre et des pyscauses.

 

La société civile locale, qui rapporte le fait, fait savoir qu’au cours de cette attaque menée aux environs de 9 heures, une femme entrepreneure a été calcinée dans son kiosque, aux côtes de deux autres personnes, dont une maman et un enfant blessés par balles.

 

« Il y’a eu une maman qui était dans son kiosque, on l’a brûlé vive dans son kiosque avec tous ses biens. Il y’a eu une maman qui a reçu un coup de balle sur ses pieds mais aussi un enfant. Jusque là nous avons deux blessés, […] », confirme Zawadi Maliro Rachid président des forces vives d’Eringeti.

 

Tout en déplorant cette attaque qui a ciblé le quartier Kampala-Wangatshu, situé à l’Ouest de cette entité, monsieur Zawadi Maliro Rachid, pense qu’au stade actuel les Forces armées de la République démocratique du Congo devraient doubler d’efforts pour mettre hors d’état de nuit les rebelles ADF.

 

Il reconnaît néanmoins que c’est grâce à la prompte riposte des éléments des FARDC que ces terroristes se sont vite retranchés de cette entité après le pillage des bétails des habitants.

 

De nombreuses familles ont fui de la localité de Luna en Ituri vers Eringeti se trouvant dans le térritoire de Beni. 

 

D'autres personnes affirment que, l’attaque  du dimanche à lundi avait occasionné un autre déplacement important des populations de Ndalya et Luna, deux localités voisines. Toutes ces personnes ont trouvé refuge à Eringeti-Centre.

 

De son côté, la société civile demande à l’armée de renforcer ses effectifs dans cette partie du territoire de Beni, afin de barrer la route à l’ennemi. 

 

« L’ennemi est en train de s’approcher vers Eringeti. Ça nous pousse à lancer un appel vibrant à nos militaires de voir comment ils peuvent renforcer l’effectif ici, afin qu’il y ait des patrouilles de combat pour que Eringeti ne soit pas frappé.

 

Puisque, nous sommes en train de voir comme si l’ennemi est en train de venir vers Eringeti », a déclaré, Bravo Vukulu, président de la société civile à Eringeti. 

 

De son côté, l’armée se veut rassurante. Le capitaine Anthony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1, indique que les dispositions sont prises afin de sécuriser cette zone : 

 

 « L’armée travaille et l’armée est obligée de protéger la population dans son ensemble, c’est-à-dire y compris la population d’Eringeti. Donc, (par rapport aux) inquiétudes qu’a la société civile, l’armée a déjà mis des moyens et des tactiques sur terrain pour que cela n’arrive pas ». 

 

Le Nord Kivu et l'Ituri 

 

Placées sous état de siège depuis mai 2021, les deux provinces congolaises subissent depuis plus de vingt-cinq ans les violences de groupes armés, dont les ADF. Cette mesure exceptionnelle a donné plein pouvoir aux militaires et vise à mettre fin à l’activité des groupes armés.

 

Une opération militaire conjointe ougando-congolaise a été lancée fin novembre contre ces rebelles, accusés de massacres de civils dans l’est de la RDC et d’attentats djihadistes sur le sol ougandais. Le groupe Etat islamique (EI) considère les ADF comme sa branche en Afrique centrale.

 

 

 

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LA VALLÉE DELA RIVIÈRE NDERA ; L'UN DES LIEUX LES PLUS SAUVAGES DELA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI

13 Décembre 2022 , Rédigé par La rédaction

👆🏿👆🏿👆🏿La vallée de la rivière ndera qui marque la limite entre la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé vers le haut, et celle de Bahema-Mitego en bas

👆🏿👆🏿👆🏿La vallée de la rivière ndera qui marque la limite entre la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé vers le haut, et celle de Bahema-Mitego en bas

🗣️✍🏿👁️Une vallée qui abrite aussi une réserve faunique situé en térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

Témoignage de Adirodu Roger 

 

Pour lui, la faune dont il parle, se trouve dans un coin reculé du sud-est dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi. Elle fait parti des rares endroits du groupement Bukiringi encore totalement préservés et sauvages.

 

Un voyage dans cette faune vous donnera l’occasion de capturer de merveilleux clichés:

 

Au cours de votre voyage, vous pourrez même apercevoir de nombreux mammifères à sabots qui parcourent le parc tout au long de l’année.

 

On y trouve aussi de nombreux autres endroits majestueux à découvrir dans cette partie de Walendu-Bindi.

 

Donc, elle offre en effet de vastes paysages et une faune africaine impressionnante, est un domaine d’une beauté naturelle exceptionnelle avec ses imposants des escarpements quipeut revendiquer des millions d’années d’histoire, découpés d'érrosions.

 

Souvent les visiteurs apprécieront se promener sur les plages de sable, les dunes et les falaises tout en découvrant les escarpements.

 

Certaines routes deviennent impraticables après de fortes pluies.

 

Le léopard peut parfois être repéré lors des sorties nocturnes, mais dans les années antérieure, le lion été plus souvent entendu que vu, dépuis 1970, en 1985.

 

La savane change rapidement de visage, qui présente un environnement avec ses différentes couches de forêts et végétation de type tropical alpin.

 

La végétation y est beaucoup moins dense et moins luxuriante.

 

Elle est essentiellement constituée de petits arbres ressemblant à de petits bouleaux, mais dont les racines sont géantes et qui s’entremêlent à hauteur d'homme.

 

Malgré son éloignement, la zone n’est pas exemle d’impacts liés à l’homme, tels que la présence de bétail domestiqué ou en liberté et d’espèces exogènes invasives et les incendies de forêt.

 

La visite peut se compléter par une promenade dans la forêt environnante, situé dans la chefferie de Walendu-Bindi térritoire d'Irumu, province del'ituri, situé vers le nord-est dela République démocratique du Congo.

 

Durant les années 1999-2016, la région était peu visitée par les touristes du fait de sa dangerosité due aux incursions fréquentes de milices rebelles congolaises, dont les combattants dela Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI), une milice lourdement armée dela chefferie de Walendu-Bindi.

 

Les choses se sont à présent calmées, mais il est toujours prudent de se renseigner sur la situation avant d'entreprendre le voyage dans la vallée.

 

La végétation dominante est la forêt et la savane.

 

Les sections locales génèrent aussi des revenus en abattant des arbres pour créer un commerce de charbon de bois près de 25$ le mois de qui fait des ravages sur l'habitat essentiel.

 

Les produits procurés par les forêts des groupements habités par les Ìndrù sont :

 

Gibiers, médicaments, champignons, chenilles, fruits, lianes pour la construction des maisons et pour les métiers artistiques, miel naturel, minerais, bois de chauffe, paille pour couvrir les cases, Stick d'arbres pour la construction des maisons, résines, etc.

 

Les grands chasseurs interrogés par nos reporters au cours de l'année 2010, constatent que, l’intégrité de cette zone est renforcée par les valeurs culturelles et de biodiversité qui lui sont associées. 

Adirodu Roger parle aussi des rêves au cœur de la nature dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi 

 

Pour concevoir votre voyage sur mesure en chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, réputé pour sa grande diversité de paysages - sa forêt tropicale dense, ses savanes, marécages et ses sources d'eau chaudes - ce lieu accueil de nombreux oiseaux rares et une trentaine d'espèces endémiques. 

 

Mais aussi tous les grands animaux africains existent dans cette réserve remarquable comprend beaucoup d’espèces de grande et même de très grande taille, telles que l’éléphant africain (le plus grand des mammifères terrestres actuels), la girafe (le plus haut des animaux) et le gorille (le plus grand de tous les primates). 

 

La vallée est riche avec d’importantes populations reproductrices d’espèces emblématiques d'oiseaux et de papillons, ainsi que plusieurs espèces menacées, dont éléphant, gnous, buffles, gazelles, antilopes, senguliers, phacochères, zèbres, babouins, singes, léopard, serpent, loups, cerfs, ours, pythons, et bien d'autres... qui peuplent quelques forêts denses, et primaire, et les grands carnassiers, principalement le léopard, y règnent en maître.

 

Les oiseaux communs observés incluent : Flèche marquée Babbler, Boubal tropical, Bushrike à tête noire, Luhdrers Bushrike.

 

Le marabout

 

Oiseau solitaire, il règne en maître sur un territoire d'environ 5 km². Se nourrissant principalement de poissons, serpents et petits oiseaux.

 

Le bec en sabot, dont le bec est parfaitement adapté à la capture de ses proies, est un oiseau plutôt vorace, dont la cruauté maternelle fait froid dans le dos. 

 

Sélectionnant l'une de ses progénitures, quand ils naissent à deux, la femelle bec en sabot, choisit le plus fort en abandonnant le deuxième.

 

Au cours de son voyage dans la faune, Adirodu Roger pense que, la faune naturelle est riche en espèces diverses, adaptées chacune aux conditions climatiques et floristiques. 

 

Certaines espèces se rencontrent dans tous les milieux. 

 

Les mammifères sont aussi présents comme le léopard, le phacochère, la civette, l'écureuil volant de Zenker, l'éléphant de forêt ou encore le buffle nain et plusieurs espèces de primates, comme le vervet ou le galago.

 

Les oiseaux communs observés incluent : Flèche marquée Babbler, Boubal tropical, Bushrike à tête noire, Luhdrers Bushrike.

 

La faune naturelle del'Ituri est riche en espèces diverses, adaptées chacune aux conditions climatiques et floristiques. 

 

Certaines espèces se rencontrent dans tous les milieux. 

 

Les espèces citées ne sont pas exhaustives car notre séjour était bref ce qui ne nous a pas permis d'interviewer tous les chasseurs, piègeurs pêcheurs ou d'observer toutes les espèces capturées.

 

Cette belle photo me rappelle tous les bons moments qu’on a passé ensemble avec les chasseurs en 2010-2012. 

 

 

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