Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Adirodu-Roger Cyber-Notes

Identité religieuse dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, a une grande importance dans le quotidien de la population, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿 Église catholique dela parroise sainte famille de Gety-Mission situé dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿 Église catholique dela parroise sainte famille de Gety-Mission situé dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'Ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

Aperçu historique de la chefferie de Walendu-Bindi et voici quelques données historiques à notre connaissance !

 

C'est pour dire qu'officiellement, Walendu-Bindi est une entité coutumière, d'une chefferie traditionnelle situé sur les hauts plateaux del'Ituri, localisé sur la ligne de séparation des eaux du Congo et du Nil, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo, mais aussi au cœur de la région des Grands Lacs. 

 

Elle a un caractère laïc et, c'est ce qui explique une multitude des religions et croyance. 

 

Pour une petite histoire en ce qui concerne appellation de Walendu-Bindi.

 

La chefferie de Walendu-bindi qui conserve les tombeaux de la plupart de ses souverains et leaders d'opinion public d'une longue date, fût créé suivant le PV N⁰ 00 85 du 03 décembre 1931, par l'administrateur térritorial d'Irumu, à l'époque colonial. l'AT Halleux qui trace la carte des 5 chefferies réunifiées et la délimitation des enclaves d'une localité Lagabo, Lakpa, et Nombe, avec comme Chef-lieu Gety-Etat.

 

La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre provincial Honoraire del'ituri, que nous saluons sa mémoire Osée Didi Angaika au cours d'un débat consacrés à la page socio-culturel et histoire dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec un groupe des diplômés originaires dela chefferie de walendu-bindi à partir de Bunia.

 

Pour lui, ces dernières ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.

 

Nos sources contactés pour la cause précisent que, le 05 décembre 1933 est considérée comme la date de la création officielle de la Chefferie de Walendu-Bind.

 

Gety-Etat a donc grandi comme le chef lieu dela chefferie dont beaucoup de bâtiments survivent encore, tels que la prison centrale de Gety-Etat, construite en 1931, les tombes de différentes autorités coutumière et l'emplacement du bureau administratif dela chefferie de Walendu-Bindi.

 

Avec la présence des hommes blancs, GETY s'est développé, autour d'un grand centre hospitalier et une paroisse Sainte famille implantés dans le milieu vers les années 1934 par les missionnaires Catholique venu dela sous région de Bunia, àl'époque colonial, dont le but été d'évangéliser toute population vivant, dans les cinqs groupements, dans cette entité coutumière.

 

Ainsi, le christianisme est la religion plus dominante et est pratiquée concurremment avec d'autres religions entre autre et d'autres croyances au culte des ancêtres (la magie et aux forces de la nature et surnaturelle).

 

Comme un peu partout sur le continent africain, la religion en République démocratique du Congo est d’une très grande importance dans le quotidien d’une population très croyante et très pratiquante.

 

Il suffit de passer devant une église un dimanche, vous serez frappés par la ferveur qui se dégage des offices. 

 

C’est encore plus le cas pour les grandes fêtes comme par exemple Noël, fête de Nouvel An, et Pâques.

 

Les hommes, les femmes et les enfants portent leurs plus beaux habits, se rendent au lieu de culte le plus proche pour assister à des messes qui peuvent durer plusieurs heures. Je conseille même aux non-croyants d’observer ce spectacle hebdomadaire.

 

Souvent ; Les pasteurs catholique du Diocèse de Bunia encourage les fidèles à approfondir le sens et le bénéfice de la communion spirituelle, à intensifier la prière en famille, à pratiquer la visite au Saint Sacrement ou l’adoration du Saint Sacrement.

 

Quant aux prêtres, ils sont exhortés à sensibiliser constamment des fidèles sur les principes pastoraux fondamentaux.Cette petite part du paysage religieux est incroyablement riche et variée.

 

Face aux catholiques, les églises anglicanes et luthériennes prennent toujours un peu plus de place attirant un peu plus de fidèles. 

 

Le phénomène n’est cependant pas aussi visible que dans d’autres pays africains.

 

Pour finir de décrire le panel religieux, le chef lieu Gety abrite des communautés surtout catholique, qui constitue même la plus grande part de fidèles dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi. 

 

Donc nos sources indiquent que, dans presque tous les villages enquêtés, il a été reconnu la présence d'une ou plusieurs confessions religieuses dans ou à proximité du village. 

 

Ces églises ont pour rôles : d'enseigner l'évangile et la morale divine, adoucir les moeurs, promouvoir des microprojets de développement, surtout dans le domaine de la santé et de l'éducation. 

 

Car les quelques écoles et structures sanitaires identifiés dans le milieu émanent, de ces confessions religieuses et ONG.

 

Les missionnaires chrétiens introduisirent l’idée que les esprits ancestraux étaient des démons qui devaient être chassés pour que triomphe le véritable Dieu et s’accomplisse le salut promis à travers Jésus-Christ. 

 

En outre, l’administration coloniale belges soutint l’évangélisation missionnaire en promulguant, en 1912, àl' ordonance, qui bannissait les pratiques traditionnelles.

 

Cependant, malgré la flexibilité et l’ouverture du culte, les obstacles apparus durant la période coloniale freinèrent la pratique qui, bien que ne disparaissant jamais totalement, s’affaiblit en se transférant dans des lieux et à des moments (nocturnes) qui pouvaient lui garantir une certaine confidentialité. 

 

À quoi va s'atteler la nouvelle religion dans la région ? 

 

Trois principaux axes des combat vont préoccuper les nouveaux dirigeants au sein de la chefferie :

 

- L'implantation et le renforcement du pouvoir et de l'administration coloniaux sur toute l'étendue de la chefferie en étroite collaboration avec l'autorité ecclésiastique mais sans aucune prétention d'annihiler totalement le pouvoir du Mwami et de ses notables ;

 

- Le démantèlement de toutes les croyances, mythes, pratiques, rites, modèles et invocations « paganistes », « primitives », « sauvages », « sorcières », « indigènes », « païennes et « diaboliques » au sein de toute la population et instauration d'un modèle des croyances axées sur des valeurs chrétiennes strictement européennes.

 

Ainsi, chaque converti à la nouvelle religion est baptisé sous un nouveau nom, le nom de son saint patron qui guide ses pas sur la terre et qui plaide et plaidera pour que son protégé parvienne au ciel, après sa mort.

 

C'est cette phase qui a contribué à l'acculturation de Walendu-Bindii. On lui a ravi tout : ses croyances, ses modèles, ses chants, ses rites et pratiques, bref, il a perdu son identité et son histoire. Hélas !

 

-La formation en alphabétisation, en règles d'hygiènes, en méthodes culturales et le tracé des routes : c'est avec la colonisation belge que les premières chapelles-écoles (où l'on apprend à lire, écrire, mémoriser le catéchisme catholique) furent construites ; les premières installations sanitaires, c'est-à-dire des latrines avec orifice circulaire dont la profondeur dépassait rarement deux mètres virent le jour, des champs monoculturales des patates douces surtout et des boisements furent imposées à tous au sein de la chefferie de Walendu-Bindi et que les premières voies de communication routière furent tracées. 

 

Il faut rappeler que tout cela se faisait par contrainte, sur base des coups des fouets et des brimades. Beaucoup d'hommes perdurent leurs vies au cours de ces travaux forcés.

 

Et aujourd'hui, quelques-unes des églises aux quelles appartiennent les Ìndrŭ et non Ìndrŭ sont !

 

QUATHOLIQUE, 11e CAC, CECA 20, CE 39, CBCA, NZAMBE MALAMU, TÉMOIN DE JEHOVAT, CNCA, MULIMA-SINAÏ, KAUDISME, CDA. 

 

La République démocratique du Congo est un pays où la religion occupe une place très importante. Il est difficile de chiffrer exactement l’importance des différentes confessions.

 

LE CHRISTIANISME

 

Avec l’arrivée des Européens et des missionnaires, les religions catholique et protestante ont pénétré le territoire, parfois de manière brutale en détruisant les objets de culte traditionnels avec une volonté d’évangélisation des populations locales. 

 

Les différentes religions

 

Pour décrire de façon un peu plus précise le paysage religieux que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de votre voyage en Walendu-Bindi, il convient de savoir qu’un peu plus de 85% de la population est chrétienne, et le reste se divisant entre les animistes et d’autres communautés religieuses.

 

Les chrétiens se divisent en parts à peu près égales entre catholiques et protestants.

 

Cependant, comme un peu partout sur le continent africain, il a été observé ces dernières années une véritable montée des évangélistes, des adventistes, des baptistes, des méthodistes, des pentecôtistes et autres témoins de Jéhovah.

 

Quelle que soit leur confession, les Ìndrŭ pratiquent leur foi avec une grande ferveur.

 

Vous vous en apercevrez principalement pendant les grandes fêtes religieuses du calendrier, mais si vous vous trouvez sur place un dimanche, n’hésitez pas à assister à une messe même si vous n’êtes pas très croyants. 

 

Ce jour, les hommes comme les femmes comme les enfants portent leurs plus beaux habits pour se rendre à des offices qui peuvent durer plusieurs heures et dont les chants s’échappent jusque dans les rues.

 

Le mandat belge et l’Église catholique

 

Au début du mandat belge en 1916, l’Administration reprit la politique de «contrôle indirect» sur les sujets Ìndrŭ et continua de s'appuyer sur les autorités en place, c’est-à-dire le mwami et l'aristocratie Ìndrŭ. Le gouvernement colonial belge confia définitivement à l’Église catholique tout le secteur scolaire et le domaine de la santé.

 

L’arrivée des prêtres de la Société des Missionnaires d’Afrique, dite des «Pères Blancs», en 1931 vint bouleverser la vie des autochtones, car l’Église catholique entreprit l’évangélisation massive des habitants et tenta d’éliminer toute concurrence.  

 

Dès leur arrivée, les Pères Blancs introduisirent l'alphabet latin et plus tard, le français qui devinrent les langues d'enseignement.

 

Grâce à l’étroit contact qu’ils développèrent auprès des populations autochtones, les missionnaires ont vu leur implantation facilitée: en parlant le français et swahili, en s’intégrant aux Ìndrŭ, ils ont réussi à acquérir une très forte influence sociale, économique, mais également politique.

 

 L’appartenance à la religion catholique devint un critère incontournable pour accéder ou rester dans la fonction de chef.

 

Évidemment, beaucoup de «chefs païens» se convertirent à la religion catholique. Signe éclatant de l’implantation du catholicisme en Walendu-Bindi en vingt ans, plus de 60 % des Ìndrŭ devinrent catholiques. 

 

Le français demeura la langue officielle, car, la plupart des missionnaires étaient francophones (ou wallons). Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands, d’origine plus modeste que leurs collègues francophones (ou wallons), s’identifia davantage aux Ìndrŭ et entreprit de former une contre-élite au sein dela population locale, et leur apprit le français et swahili.

 

Ces derniers devinrent les leaders de la «nation Ìndrŭ» et s’impliquèrent dans la politique active.

 

Le Swahili 

 

Le swahili (appelé aussi kiswahili) n'a aucun statut juridique dans la chefferie de Walendu-Bindi mais cette langue demeure importante, notamment dans les petites entreprises commerciales, alors qu'elle sert de langue véhiculaire. En fait, le swahili est la langue véhiculaire la plus importante de la région des Grands Lacs, et ce, d'autant plus que c'est la langue africaine comptant le plus grand nombre de locuteurs en Afrique de l'Est.

 

Les prélats doivent prêcher en langue Swahili à l'intérêt des chrétiens qui sont la plupart des Swahiliphones.

 

ils sensibilisent constamment des fidèles sur les principes pastoraux fondamentaux, et au respect mutuel entre les hauts cadres del'église et les chrétiens.

 

L'histoire del'Église n’a pas été sans heurts. 

 

C’est ce que nous lisons souvent dans les journaux et correspondances des missionnaires qui font référence à des textes d'Évangile comparant l'Église à un bateau sur une mer agitée ! 

 

Il y avait les rivalités avec les adeptes de la religion traditionnelle, avec les anglicans et les catholique. 

 

Malheureusement, ces rivalités et cette compétition finissaient en conflits armés : d’abord les chrétiens (catholiques et anglicans) avec les musulmans contre les adeptes de la religion traditionnelle en 1888.

 

Toutes ces guerres ont laissé derrière elles des plaies sociales et spirituelles qui n’ont jamais vraiment guéri. 

 

La religion est devenue un facteur économique et politique qui continue encore aujourd’hui d'influencer, consciemment ou inconsciemment, les comportements des adeptes de ces différentes communautés de foi.

 

Les Pères fondateurs de l’Église catholique

 

Trois Instituts missionnaires classiques sont les fondateurs spirituels de cette Église. 

 

Dans plusieurs zones dela Rdc, ce sont les Missionnaires d'Afrique, plus connus dans ce pays comme « Pères Blancs »

 

Aujourd'hui, ces zones géographiques d'évangélisation attribuées à différentes familles missionnaires n'existent plus. 

 

La croissance de l'église locale et le nombre croissant des membres de ces instituts expliquent en grande partie ce changement.

 

L'Association des religieux en Rdc, dont ils sont également membres, a un certain nombre d'activités communes dans les domaines de formation initiale et permanente, la promotion de justice et paix, etc.

 

Et d’abord le renforcement de l'Église locale

 

Les Pères Blancs ont d’emblée donné la priorité à la construction et au renforcement de l'église locale sur la fondation du clergé local et sur l'institution des catéchistes. 

 

Cette orientation a été conforme à l'instruction de leur fondateur leur disant que « les vrais missionnaires de l'Afrique seront les Africains eux-mêmes ». 

 

On a créé très tôt des séminaires, et les premiers prêtres ont été ordonnés en 1913, 5 ans seulement après l'arrivée des premiers missionnaires. 

 

L'institution des catéchistes avait commencé plus tôt, à Munobi, Nyarara, et à Gety-Mission, qui a été leur premier centre de formation.

 

Évangélisation intégrale

 

Outre leur préoccupation spirituelle et morale, les missionnaires se sont rapidement impliqués dans les secteurs de l'éducation et de la santé. 

 

Chez la communauté catholique par-exemple ; dépuis l'indépendance du Congo à nos jours, les prêtes catholique qui arrivent souvent dans la chefferie de Walendu-Bindi encouragent les fidèles à approfondir le sens et le bénéfice de la communion spirituelle, à intensifier la prière en famille, à pratiquer la visite au Saint Sacrement ou l’adoration du Saint Sacrement. 

 

L'église catholique pense que, l'intrusion dans l’espace politique, qui n’est pas nouvelle pour ceux qui connaissent l’histoire du peuple Ìndrŭ, ne vise pas à soutenir tel ou tel autre camp engagé dans la compétition politique.

 

Dit-on en grande partie par la volonté de l’Église catholique d’œuvrer pour la paix et la stabilité des États en s’attaquant aux ressorts politiques, sociaux et économiques qui déterminent les conflits et les troubles sociaux dans la région.

 

La communauté catholique ajoute que, la compétitions de départ et efforts de collaboration à mi-parcours, la dynamique chrétienne est résolument en marche dans ce pays qui est marqué par une diversité ethno-régionale.

 

En effet, avec la période d’occupation européenne, l’expansion chrétienne en Ituri est encadrée, réglementée, ceci sans doute afin de contenir les velléités d’affrontements entre missions et/ou obédiences, ou mieux encore en vue d’assainir une atmosphère déjà polluée par des tensions sur fonds de compétition religieuse, et pour certains, du fait de l’imposition des zones d’influence missionnaire.

 

- La politique linguistique belge

 

Contrairement à la France qui s'est toujours dotée d’une politique linguistique coloniale élaborée, portant sur l'imposition du français et l'éviction des langues indigènes, la Belgique eut une attitude différente.

 

La Belgique était un petit pays aux moyens plus limités et sans tradition coloniale.

 

Pratiquant une administration indirecte («contrôle indirect»), elle accorda aux langues africaines une place importante dans la gestion des colonies et laissa l’entière initiative en matière d'éducation aux missionnaires.

 

De plus, la Belgique était pays bilingue (français-néerlandais) aux prises avec des populations francophones et néerlandophones, qui s'opposaient à différents points de vue, notamment en éducation et en administration.

 

C’est à l’époque colonial belges, en 1934, que les premiers missionnaires catholiques s’installent dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi. 

 

Nos sources entre-coupeé renseignement que, les « pères blancs » établissent la première paroisse, celle de Gety-Mission, après la première guerre mondiale 20 ans plus tard.

 

On peut encore y voir la première croix de Walendu-Bindi. Les paysans ne vont vraiment se convertir au christianisme que beaucoup plus tardivement, après la seconde guerre mondiale, sous l’occupation belge. En 1922, il n’y avait que 1450 baptisés, en 1937 on en comptera 2500 et pas moin de 4000 en 1957 selon l'église catholique implaté dans la chefferie de Walendu-Bindi. 

 

Sous la domination écransate des belges, l’église catholique, par ses missionnaires et son clergé, a vigoureusement combattu la religion traditionnelle du pays, considérée comme barbare, puis a élargi son influence grâce à ses activités éducatives, sociales et sanitaires. Elle a été en charge de l’enseignement primaire dès 1928, et a fait bâtir dispensaires, orphelinats etc.

 

Sa présence reste aujourd’hui encore très forte et très visible. Il y a dans chaque, village ou petit bourg du fin fond des collines au moins une église, une vie paroissiale, et souvent un dispensaire, une école catholique, etc. 

 

Une grande partie des habitants se rend à la messe tous les jours, à la pause du midi ou le soir en sortant du travail ; le dimanche, ce sont des foules nombreuses qui se dirigent vers les églises.

 

Le protestantisme a pu se développer grâce à l’apport de riches congrégations européennes ou américaines ; il n’avait pas connu pareil soutien durant l’époque coloniale.

 

C’est après l’indépendance, notamment pendant la guerre et les années 1996, qu’il a connu un important essor en résistant à la politique de Zaïrinisation du président dictateur Mobutu Sese Seseko.

 

Félix Tsisekedi le président dela République démocratique du Congo, est un catholique fervent et l’on assiste aujourd’hui à un retour de la religion dans la sphère politique. Son slogan de campagne, en 2018, était « Totonga Mboka na biso na Nguya ya Nzambe en Lingala », ce qui signifie « construisons notre pay par la grâce de Dieu ».

 

Les croyances anciennes

 

Asili est souvent traduit par « dieu », mais ce n’est pas tout à fait exact, le mot représente surtout la puissance divine. 

 

Pendant la période monarchique et avant la venue des colonisateurs, les Ìndrŭ adoraient cette puissance divine et créatrice que l’on célébrait par différents cultes, notamment celui de kagawa le plus connu. 

 

Les évangélisateurs, pour leur part, emploieront plutôt le mot swahili de « Mungu » pour parler de Dieu.

 

Delà, on peut noter que, dans certaines régions, des pratiques de sorcellerie sont encore relativement présentes.

 

Si les religions monothéistes les ont, bien sûr, vigoureusement combattues, de nombreux habitants de Walendu-Bindi continuent à s’y adonner, notamment dans la réligion de encêtres.

 

Donc, l’animisme joue aussi un rôle important dans le quotidien des paysans, mais surtout dans les zones rurales. Dans les campagnes, il est plus fréquent de consulter le sorcier qu’un prêtre ou qu’un médecin. Pour de bonnes récoltes, conjurer un mauvais sort ou soigner un mal, ce sont les ancêtres et les esprits qui sont priés.

 

Les croyances ancestrales

 

Les pratiques traditionnelles des animistes sont encore très présentes dans les campagnes. C’est aussi le cas dans le chef lieu Gety mais de manière un peu plus confidentielle. 

 

Comme c’est le cas partout sur le continent africain, les sorciers en contact avec les esprits sont énormément consultés par la population pour des raisons diverses et varier.

 

Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les sorcier vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.

 

Selon les statistiques officielles, 16% des Ìndrŭ consultent un médecin traditionnel avant de se rendre dans un centre de santé. En outre, presque tous ont recours à la médecine traditionnelle. Surtout si les traitements dispensés dans les hôpitaux ne leur donnent pas satisfaction. (apic/ibc/pr)

 

Selon un récent rapport sur les pratiques religieuses, “six 6000 membres dela communauté Ìndrŭ croient en la sorcellerie”, révèle Adirodu Roger Androzo chercheur/blogueur. 

 

Ce dernier pense que, cette tendance est alimentée par les leaders politiques, qui se tournent vers cette pratique afin de gagner des voix. “L’appât du gain est la principale cause de la montée en puissance de la sorcellerie.

 

C’est une tragédie de voir nos responsables politiques croire en des forces occultes”, a déclaré le ministre provincial del'Ituri et de l’Intégrité, à l’occasion d’un rassemblement des différentes composantes religieuses de la région des Grands lacs qui s’est tenu, fin avril, à Bunia.

 

L’ANIMISME

 

Dès leur arrivée au pays, les missionnaires ou les prosélytes tentèrent farouchement de combattre l’animisme jugé par les uns comme une non-religion, par les autres comme une religion primitive. 

 

L’animisme ou “religion de l’âme et des esprits” n’est pas une religion universaliste, à l’opposé de la plupart des grandes religions du monde.

 

Chaque peuple, voire chaque village, chaque clan, possède son propre animisme, basé sur une tradition spécifique, originale, possédant des analogies avec les cultes voisins mais bien différents dans leur élaboration.

 

Le fétiche n’est pas la représentation d’un dieu mais il est le lien entre la Nature et le Sacré, entre le clan et le monde des ancêtres et des esprits. 

 

Ainsi, le rituel des peuples animistes ne prend de réalité que parce qu’il cimente la société et que dans leurs rapports à l’irréel, à travers la magie, les animistes vivent bien dans le réel.

 

Souvent les serviteurs de Dieu pensent que, nos frères doivent apprendre à écouter le Seigneur pour arriver à mourir en soi ; à ne pas se laisser emporter par la convoitiser de notre monde actuel mais de concentrer plutôt tout leur être sur Jésus Christ à travers leur vie communautaire et apostolique. Il leur rappelait aussi que par leur engagement, ils sont appelés à découvrir et à faire la volonté de Dieu grâce au silence intérieur, la prière et la lectio divina.

 

La République démocratique du Congo est l’un des pays d’Afrique central où la paix sociale est encore non assurée surtout dans sa partie orientale. 

 

Mais aussi ; Dépuis 1911 à l'époque colonial belge, l'Ituri a connu des violences interethniques récurrentes, en particulier dans l'arène politique qui, à son tour, s'est propagée à la société dans son ensemble en faisant de nombreuses victimes au cours des décennies. 

 

Les dynamiques ethniques entre Lendu et Hema ont particulièrement façonné l'histoire del'Ituri, et la politique et sont devenues un objet d'étude majeur par les universitaires.

 

Devant la répression des mouvements pacifiques, elle a pris fait et cause pour la société civile. Elle offre ses bons offices dans les foyers de crise tout en condamnant publiquement la partie dont les agissements hypothéqueraient les chances d’un rétablissement de la paix. 

 

En dehors de cette problématique, la province del'Ituri et la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi sont restés pendant plus de deux décennies dans une zone en perpétuelle insécurité dont les conséquences sont assez fâcheuses sur les tissus socioéconomiques de la population. 

 

Pour l’évêque de Bunia, Dieudonné Uringi, la société ituriene vit jusqu’à ce jour avec les mêmes blessures que les missionnaires ont trouvé dans le pays. «Nous avons encore des mariages précoces dans toutes nos tribus. 

 

Nous avons encore l’esclavage, dls unions polygames, les accusations de sorcellerie et la chasse aux sorcières qui, malheureusement, dans certains cas, conduit à tuer des innocents», a-t-il dénoncé.

 

«Nous avons encore des enfants qui n’ont pas accès à l’école, en raison de longues distances à parcourir et du manque d’infrastructures, les femmes et les jeunes filles se livrent à la prostitution pour joindre les deux bouts», a déploré encore l'église catholique (cath.ch-

 

Dans son homélie, l’Evêque de Bunia s’est étonné de voir la situation sécuritaire de l’Ituri s’empirer davantage malgré l’Etat de Siège.

 

« Quel Etat au monde peut-il accepter qu’une milice fasse loi sur son Térritoire cinq ans durant sans prendre des mesures conséquentes en vue de le mettre hors d’état de nuire ? Qu’est-ce qui manque au Gouvernement congolais pour imposer la paix ? Qu’est-ce qui se cache derrière le massacre des civils innocents à Djugu et Irumu ? … », telles sont les questions que Mgr Dieudonné Uringi s’est posé avant d’appeler les fils et filles de l’Ituri à une prise de conscience car personne, dit-il, ne viendra instaurer la paix en Ituri, si ce n’est que l’iturien lui-même.

 

Journée spéciale de prière pour la paix en Ituri, que retenir du discours de l’Evêque de Bunia.

 

Dans son discours de clôture, Son Excellence Mgr l’Evêque du Diocèse de Bunia a rappelé que le vendredi 25 mars 2022, à l’initiative du Pape François et en communion avec lui, l’on célébrait la consécration solennelle de la Russie, de l’Ukraine et de la République Démocratique du Congo au cœur de l’immaculée de Marie, Reine de la paix.

 

Cette célébration, dit l’Evêque de Bunia, nous a fait prendre conscience que rien n’est impossible si nous nous adressons à Dieu dans la prière, car tous, nous pouvons être des artisans de paix. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, l’initiative avait été prise pour consacrer la Province de l’Ituri au cœur immaculé de Marie pour demander la paix et la réconciliation.

 

Dans le même ordre d’idée, Mgr Dieudonné Uringi affirme que l’Eglise ne pouvait rester indifférente face au drame de la violence qui sévit en Ituri depuis 2017, car, offrir la paix demeure une des missions que le Christ a confiées à son Eglise.

 

À cause des conflits armés, a ainsi martelé l’Evêque de Bunia, des vies humaines ont été fauchées, créant des veuves et des orphelins inconsolables. Des populations ont été obligés d’abandonner leurs maisons, leurs biens et leurs terres en devenant de déplacés ou de réfugiés.

 

Il ajoute encore : « Des infrastructures ont été détruites et de villages entiers ont aujourd’hui disparu de la carte de l’Ituri à cause de la méchanceté du cœur de l’homme qui s’est détourné de son créateur.

 

Bien que la première responsabilité revienne aux politiciens, pour Mgr Dieudonné Uringi, le retour de la paix en Ituri dépend de l’effort de chaque fils et fille de l’Ituri. Tous, ils sont concernés par le combat pour le retour de la paix.

 

Pour nous chrétiens, dit-il, la prière reste une arme puissante dans la recherche de la paix.

 

C’est la raison-même de cette journée spéciale de prière. En portant haut, le cri de douleur de ceux qui souffrent, nous implorons le Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, pour que cesse la violence et qu’un avenir de paix s’ouvre pour l’Ituri.

 

Et nous avons l’assurance que le Seigneur ne restera pas insensible à notre prière, puisqu’il prête toujours une attention particulière à la voix de Marie. Mais la prière appelle aussi un engagement ferme et résolu de la part de chacun en faveur de la paix.

 

Cet engagement, ajoute-t-il, commence par la conversion et le désarmement des cœurs des ituriens. La paix, en effet, est le fruit de la réconciliation et du pardon ; et il n’y a pas de pardon sans l’amour vrai et sincère.

 

S’adressant à la foule en ces termes : « Si nous acceptons de désarmer nos cœurs, alors, nous arriverons à régler nos problèmes de façon non violente et notre vivre-ensemble retrouvera son harmonie », l’Evêque du Diocèse pense tout de même que l’engagement en faveur de la paix exige aussi que les ituriens doivent se mobiliser tous ensembles comme fils d’une même province et parler le même langage. Pour ce faire, dit Monseigneur l’Evêque, l’iturien doit bannir les discours de haine et de division. Il doit ensuite sortir de la logique de stigmatisation et de communautarisme à outrance.

 

Enfin, Il doit dépasser la recherche des intérêts égoïstes.

 

« Seule l’unité fera la force de l’Ituri. Si nous voulons que cette journée fasse œuvre utile, engageons-nous tous à devenir artisans de paix », a ainsi conclu son message, Son Excellence Monseigneur Dieudonné Uringi, l’Evêque du Diocèse à l’espace vert EPO-Ville, avant de répondre aux questions de journalistes qui se sont joints à l’événement.


Communication Caritas Bunia

 

Présentation du peuple Ìndrŭ

 

Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantatés progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.

 

Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie.

 

Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.

 

Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vache et leur régime est patriarcal. Le jeune marié est le responsable et garant de toute la famille.

 

Milieu socio-économique

 

L'économie comprend trois secteurs essentiels : le primaire, le secondaire et le tertiaire.

 

Le secteur primaire

 

Ce secteur occupe la plupart des activités de la population de Butembo

qui sont essentiellement l'agriculture et l'élevage.

 

a) L'agriculture

 

Elle occupe une grande partie de la population de Walendu-Bindi.

 

Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....) et d'autre part, des produits de l'industrie destinés à l'exportation (café, ...).

 

Donc, la chefferie de Walendu-Bindi qui présente d'énormes potentialités économiques dans la province del'Ituri.

 

La population locale vit de l'autre part de l'agriculture et l'élevage: leur alimentation de base est le haricot, sorgho, pomme de terre, patate douce, manioc et les bananes.

 

Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux.

 

Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pomme de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux (Bunia, Niankunde, Chomia,.. ;) où le surplus exporté vers le pay voisins (Ouganda).

 

b) Elevage

 

L'élevage de petit bétail est pratiqué dans la chefferie de Walendu-Bindi, il s'agit de l'élevage des caprins, lapins et porcs, Elevage de gros bétail représenté par les bovins et pratiqué par les personnes surtout ceux qui y ont investi.

 

Cependant, depuis un certains temps, celui-ci est bloqué et ralenti par la dévastation causée par la guerre au profit des forces de résistance (rébellion).

 

c) Éducation et développement social

 

Il existe divers types de développement parmi lesquels nous retenons quelques-uns.

 

Le développement social consiste à améliorer le bien-être de la personne dans le milieu où elle vit. C'est un processus qui permet aux populations de passer d'un état malsain à un état sain, qui touche les aspects de leur vie quotidienne (éducation, eau potable,  soins de santé,...).

 

Signalons que le développement social c'est le niveau de scolarisation. Ce que nous visons ici c'est l'hygiène, électricité, soins de santé et l'éducation qu'un membre d'une société doit suivre pour l'accroissement de ses compétences.

 

Les types d'écoles dans la chefferie de Walendu-Bindi

 

On distingue quatre types d’écoles : les écoles publiques dites d'État, les écoles publiques «sous convention», les écoles privées etl es écoles consulaires.

 

Les écoles publiques d'État sont celles qui sont sous la responsabilité de l’État en ce qui concerne les infrastructures et les équipements, le salaire du personnel et l’approvisionnement en matériel pédagogique comme les manuels scolaires.

 

Les écoles publiques «sous convention» sont des écoles publiques administrées par les congrégations religieuses, mais l’État conserve la responsabilité du personnel enseignant.

 

Jusqu’ à présent, cinq congrégations religieuses ont signé une convention avec l’État : l'Église catholique, l’Église anglicane, la Communauté Emmanuel C.E.E, Nzambe Malamu traduit en français un bon Dieu, et l'Église CECA 20.

 

Quant aux écoles privées, elles sont gérées par des institutions privées et sont normalement reconnues à la suite d'inspections réglementaires par les services habilités au sein du ministère del'Éducation.

 

Cette reconnaissance officielle repose sur la conformité avec les programmes publics, sauf que la langue d'enseignement peut être le français, l'anglais ou le swahili.

 

Dans l’enseignement primaire, les écoles privées ne représentent qu'environ 2 % de toutes les écoles, soit une quarantaine d'établissements.

 

Contrairement aux écoles dites «sous convention» qui sont réparties sur tout le pays, les écoles privées sont presque toutes localisées dans la chefferie de Walendu-Bindi (87,5 %).

Cependant, lorsque les enfants commencent à fréquenter l’école primaire, il n’est pas dit qu’ils termineront leurs études. En effet,seulement la moitié de la population mâle (52% des garçons) termine ses études primaires, alors que c’est 32% pour les filles, parfois moins.

 

Au secondaire, quelque 10% des garçons commencent leurs études secondaires, et seulement 3,6% pour les filles.

 

Quelques dates historiques:

 

* 14e au 17 e siècle : Arrivée progressive et installation des Ìndru dans la région de gety.

 

À partir de 1890 : période de razzia par les Arabes ;

 

Plusieurs expéditions de pillage des bêtes par les Banyoro/Hema de l'Ouganda par: Kabalega, Kasegame, Mugera, Kutehimba, Bomera, le dernier, assassiné en décembre 1911.

 

1912-1914: répression de la mort de Bomera chez par les colons

 

1914 : réhabilitation des 5 chefferies : 

 

Bangajduna/Zadu, Bahinduka/ Bamuko, Fanda/Boloma, Bahura/Baviba, Kamatsi/ Bukiringi résultats de l'enquête de viabilité de l'AT Halleux Mataratara.

 

Le 28 mai 1914 : élaboration de la première carte dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

Le 5 mai 1918: le chef Tsupu de Libi cède une partie de son entité, Bigoro à l'AIM/ CECA20.

 

1922 : début effectif de l'administration coloniale chez les WB qui jusqu'à là continuaient à résister.

 

1928: les belges décident la réunification des 5 chefferies en une seule pour les dompter.

 

Jusque là les chefs Fanda s'est révolté, arrêté et relégué en prison à Biasa.

 

1933 : réunification forcée de ches 5 chefferies avec à sa tête, Nyanza qui devint le premier chef dela chefferie de Walendu-Bindi réunifiés.

 

TOUT CECI, APRES AVOIR LU LES CONTENUES DE PLUSIEURS LOIS SUR LA DÉCENTRALISATION.

 

Les interventions de notre invité, Excellence Monsieur le Ministre provincial Honoraire del'Ituri, Osée Didi Angaika.

 

Alors avec l'organisation de l'administration à partir de 1933 nous avons:

 

1. Nyanza qui règne de 1933 à 1936: assassiné par son frère Lyanda,

 

2. Kobvu, régent de 1936 à 1952;

3. Zitono de 1952 à 1958 il est empoisonné par son frère Karona ;

 

Bandru : de 1958 a 1968, régne puis député provincial coopté ;

 

Munaza Kalyaki : de 1968 à 1979;

Akobi TchoTchomi : 1979 de à 2011 ;

Peke Olivier de 2011 à 2020;

Et Mongaliema Bangajduna Fidèle de 2020,...

 

Avant 1910, l'actuelle Chefferie de Walendu-Bindi était subdivisée en CLANS et gérée par les Chefs de Clans. 

 

En 1910, une organisation Administrative s'impose au Congo Belge, ainsi les WALENDU-SUD, l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi bénéficie de 4 Chefferies, dont LA CHEFFERIE DES KAMATSI MUKUBWA/BUKIRINGI, CHEFFERIE DES FANDA FATAKI/BOLOMA, CHEFFERIE DES BAHENDUKA/BAMUKO, LA CHEFFERIE DES BAHURA/BAVIBA.

 

En 1914, il y a eu la création de territoire de GETY, qui s'étendait de GORO (l'actuel BOGORO) jusqu'à ERENGETY (Nord-Kivu).

 

Le 05 Avril 1920, il y a la création de la Chefferie des Walendu TS'RITS' RUTS'.

 

En 1925, la Chefferie des BAHENDUKA sera cindée à 2 Chefferies qui sont BAHENDUKA/BAMUKO et BANGADJUNA qui est l'actuelle ZADHU. À retenir la toute dernière Chefferie à être créé est celle des ZADHU qui, malheureusement n'a fonctionné que 8 ans avant la réunification.

 

La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est defacile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre Honoraire lors de débat de la fois dernière ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.

 

Aspect économique

 

La chefferie de Walendu-Bindi qui présente d'énormes potentialités économiques dans la province del'Ituri.

 

Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux. Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pomme de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux (Bunia, Niankunde, Chomia,.. ;) où le surplus exporté vers le pay voisins ( Ouganda).

 

La population locale vit de l'autre part de l'agriculture et l'élevage : leur alimentation de base est le haricot, sorgho, pomme de terre, patate douce, manioc et les bananes. Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vache et leur régime est patriarcal. Le jeune marié est le responsable et garant de toute la famille.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article