Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Adirodu-Roger Cyber-Notes

Début du christianisme dans la chefferie de Walendu-Bindi date dépuis l'époque coloniale ( Congo-Belges )

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Église catholique dela parroisse sainte famille de Gety-Mission localisée dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Église catholique dela parroisse sainte famille de Gety-Mission localisée dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

Avec l’arrivée des colonisateurs  et missionnaires, Européens à l'époque les religions catholique et protestante ont pénétré le territoire, parfois de manière brutale en détruisant les objets de culte traditionnels avec une volonté d’évangélisation des populations locales. 

 

En vue d'aborder l'étude de quelques associations considérées comme ayant la tendance religieuse, il a été nécessaire dans ce chapitre de présenter d'abord le milieu d'étude, puis de passer en revue l'historique du christianisme dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

Alors ; Les points suivants peuvent être retenus.

 

Physiquement ; Actuel chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi est occupé en majorité par les Ìndrŭ, l'une d'ethnies se trouvant à l'Est de la RD. Congo. 

 

Cette entité coutumière quoi qu'étant occupés par un peuple quasi homogène présentent des diversités sur le plan physique, démographique, administratif, social et économique.


Dans leur évangélisation, ils ont connu trois périodes essentielles, chacune ayant des caractéristiques propres.

 

La période précoloniale marquée par la tradition orale est celle pendant laquelle la population vivait les pratiques religieuses traditionnelles.

 

Cette période a connu les expéditions de différents explorateurs occidentaux qui se sont intéressés plus à la côte occidentale du Congo dans la recherche des matières premières et la découverte des certains cours d'eau. 

 

Article détaillé 

 

↪️📑Dans ce sens, en chefferrie de Walendu-Bindi le prémisse du christianisme en provenance de l'ouest du Congo Belges, a subi notamment l'influence des missionnaires basés surtout à Léopold ville, actuel Kinshasa, et à Kampala en Ouganda où l'église anglicane a dominé l'ouganda.

 

Les missionnaires chrétiens introduisirent l’idée que les esprits ancestraux étaient des démons qui devaient être chassés pour que triomphe le véritable Dieu et s’accomplisse le salut promis à travers Jésus-Christ. 

 

En outre, l’administration coloniale belges soutint l’évangélisation missionnaire en promulguant, en 1912, àl' ordonance, qui bannissait les pratiques traditionnelles.

 

Cependant, malgré la flexibilité et l’ouverture du culte, les obstacles apparus durant la période coloniale freinèrent la pratique qui, bien que ne disparaissant jamais totalement, s’affaiblit en se transférant dans des lieux et à des moments (nocturnes) qui pouvaient lui garantir une certaine confidentialité. 

 

À quoi va s'atteler la nouvelle religion dans la région ? 

 

Trois principaux axes des combat vont préoccuper les nouveaux dirigeants au sein de la chefferie :

 

- L'implantation et le renforcement du pouvoir et de l'administration coloniaux sur toute l'étendue de la chefferie en étroite collaboration avec l'autorité ecclésiastique mais sans aucune prétention d'annihiler totalement le pouvoir du Mwami et de ses notables ;

 

- Le démantèlement de toutes les croyances, mythes, pratiques, rites, modèles et invocations « paganistes », « primitives », « sauvages », « sorcières », « indigènes », « païennes et « diaboliques » au sein de toute la population et instauration d'un modèle des croyances axées sur des valeurs chrétiennes strictement européennes.

 

Ainsi, chaque converti à la nouvelle religion est baptisé sous un nouveau nom, le nom de son saint patron qui guide ses pas sur la terre et qui plaide et plaidera pour que son protégé parvienne au ciel, après sa mort.

 

C'est cette phase qui a contribué à l'acculturation de Walendu-Bindii.

 

On lui a ravi à certains niveau : ses croyances, ses modèles, ses chants, ses rites et pratiques, bref, il a perdu son identité et son histoire. Hélas !

 

-La formation en alphabétisation, en règles d'hygiènes, en méthodes culturales et le tracé des routes : c'est avec la colonisation belge que les premières chapelles-écoles (où l'on apprend à lire, écrire, mémoriser le catéchisme catholique) furent construites ; les premières installations sanitaires, c'est-à-dire des latrines avec orifice circulaire dont la profondeur dépassait rarement deux mètres virent le jour, des champs monoculturales des patates douces surtout et des boisements furent imposées à tous au sein de la chefferie de Walendu-Bindi et que les premières voies de communication routière furent tracées. 

 

Le mandat belge et l’Église catholique

 

Au début du mandat belge en 1916, l’Administration reprit la politique de «contrôle indirect» sur les sujets Ìndrŭ et continua de s'appuyer sur les autorités en place, c’est-à-dire le mwami et l'aristocratie. Le gouvernement colonial belge confia définitivement à l’Église catholique tout le secteur scolaire et le domaine de la santé.

 

L’arrivée des prêtres de la Société des Missionnaires d’Afrique, dite des «Pères Blancs», en 1931 vint bouleverser la vie des autochtones, car l’Église catholique entreprit l’évangélisation massive des habitants et tenta d’éliminer toute concurrence.  

 

En réalité, personne ne sait exactement quels sont les adeptes de la religion traditionnelle animiste ; la plupart des Ìndrŭ qui consultent les devins, les faiseurs de pluie, les sorciers, etc., portent des noms chrétiens et ont été baptisés chrétiennement.

 

Dès leur arrivée, les Pères Blancs introduisirent l'alphabet latin et plus tard, le français et latin devinrent les langues d'enseignement. Grâce à l’étroit contact qu’ils développèrent auprès des populations autochtones, les missionnaires ont vu leur implantation facilitée : en parlant le français et swahili, en s’intégrant aux Ìndrŭ, ils ont réussi à acquérir une très forte influence sociale, économique, mais également politique. 

 

L’appartenance à la religion catholique devint un critère incontournable pour accéder ou rester dans la fonction de chef. Évidemment, beaucoup de «chefs païens» se convertirent à la religion catholique. Signe éclatant de l’implantation du catholicisme à Kibali-Ituri: en vingt ans, plus de 60 % des Ìndrŭ devinrent catholiques. 

 

Le français demeura la langue officielle, car, la plupart des missionnaires étaient francophones (ou wallons).

 

Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands, d’origine plus modeste que leurs collègues francophones (ou wallons), s’identifia davantage aux Ìndrŭ et entreprit de former une contre-élite au sein dela population locale, et leur apprit le français et swahili.

 

Ces derniers devinrent les leaders de la «nation Ìndrŭ» et s’impliquèrent dans la politique active.

 

- La politique linguistique belge

 

Contrairement à la France qui s'est toujours dotée d’une politique linguistique coloniale élaborée, portant sur l'imposition du français et l'éviction des langues indigènes, la Belgique eut une attitude différente.

 

La Belgique était un petit pays aux moyens plus limités et sans tradition coloniale.

 

Pratiquant une administration indirecte («contrôle indirect»), elle accorda aux langues africaines une place importante dans la gestion des colonies et laissa l’entière initiative en matière d'éducation aux missionnaires.

 

De plus, la Belgique était pays bilingue (français-néerlandais) aux prises avec des populations francophones et néerlandophones, qui s'opposaient à différents points de vue, notamment en éducation et en administration.

 

C'est le début de l'évangélisation dans cette partie de Kibali-Ituri.

 

Donc, à vrai dire, la majorité des Ìndrŭ sont des chrétiens, dont 43 % de catholiques et 37 % de protestants. On compte aussi de 10 % d'animistes. 

 

Parmi eux, soixante-cinq pourcent de la population on reçu une formation scolaire.

 

À plus de celà, le peuple Ìndrŭ  est donc monothéiste malgré sa croiyance en l'existance d'une multitude d'esprit (des eaux), des motagnes, des cimetières etc... 

 

🇨🇩.Sorodho de son côté, qui fut le chef spirituel au vu de ses miracles.

 

Le succès de son syncrétisme était un sérieux obstacles à la propagande du christianisme. Il fut arrêté à plusieurs reprises, dit-on, et réussi plusieurs fois à sortir miraculeusement des prisons.

 

Ce syncrétisme se rèvéla comme une résistance à la colonisation.

 

En réalité, personne ne sait exactement quels sont les adeptes de la religion traditionnelle animiste; la plupart des Ìndrŭ qui consultent les devins, les faiseurs de pluie, les sorciers, etc., portent des noms chrétiens et ont été baptisés chrétiennement.

 

Mais malgré tout ça, l'apport du christianisme et de la colonisation a réussi à transformer cette famille africaine qui est passée du lignage à la conjugalité monogamique considérée aujourd'hui comme base de l'organisation sociale.

 

Quelques-unes des églises aux quelles ils appartiennent sont !

 

QUATHOLIQUE, 11e CAC, CECA 20, CE 39, CBCA, NZAMBE MALAMU, TÉMOIN DE JEHOVAT, CNCA, MULIMA-SINAÏ, KAUDISME, CDA. 

 

La République démocratique du Congo est un pays où la religion occupe une place très importante. Il est difficile de chiffrer exactement l’importance des différentes confessions.

 

Avec la présence des hommes blancs, GETY s'est développé, autour d'un grand centre hospitalier et une paroisse saite famille implantés dans le milieu vers les années 1967 par les missionnaires Catholique venu dela sous région de Bunia, àl'époque colonial, dont le but été d'évangéliser toute population vivant, dans les cinqs groupements, dans cette entité coutumière.

 

Au début du XX e siècle, les Pères Blancs (Missionnaires d’Afrique) fondent dans la région del' ITURI, de nombreux postes missionnaires, avec écoles et dispensaires.

 

Ce sont, principalement des chrétiens, convertis, par les missionnaires des colons belges, à partir des années 1934.

 

Au début du XXe siècle, environ 80 % de la population du Plateau Central (et bande côtière) était christianisée ; des villages séparés pour catholiques, protestants et non-chrétiens étaient formés partout. 

 

Une partie croissante des jeunes chrétiens fréquentait des écoles missionnaires et apprenait le swahili, et le français langue officiel del'administration belges.

 

Dans presque tous les villages enquêtés, par notre équipe de rédaction, il a été reconnu la présence d'une ou plusieurs confessions religieuses dans ou à proximité du village. 

 

Ces églises ont pour rôles : d'enseigner l'évangile et la morale divine, adoucir les moeurs, promouvoir des microprojets de développement, surtout dans le domaine de la santé et de l'éducation. 

 

Car les quelques écoles et structures sanitaires identifiés dans le milieu émanent, de ces confessions religieuses et ONG.

 

La première mission catholique en chefferie de Walendu-Bindi fut implantée à Gety-Mission en 1934. 

 

Mais, il faudrait savoir que, la plus part des Ìndrŭ, se sont attachés, aux cultes traditionnel sous pré-textes dela danse d'un dieu de SORODHO un ancien vieux sage du peuple ÌNDRŬ, qui a préfèrés, le Dieu noir, bienveillant.

 

La culture des Africains était la principale cible de l'oeuvre missionnaire qui y avait repéré une barrière qu'il fallait absolument briser en vue de mieux asseoir sa domination.

 

Toutefois, il convient de relever que, les Ìndrŭ contrairement aux Bantou, n'avaient pas adhéré au message évangélique de façon massive en raison de la solidité de leur système religieux contre lequel les missionnaires avaient engagé une croisade. 

 

Il faut rappeler que tout cela se faisait par contrainte, sur base des coups des fouets et des brimades.

 

Beaucoup d'hommes perdurent leurs vies au cours de ces travaux forcés.

 

La période coloniale, par contre est marquée par la concurrence des missionnaires catholiques et protestants.

 

Les uns se sont heurtés aux difficultés climatiques qui ont occasionné leur mort massive, alors que les autres, considérés comme étrangers, ont connu des difficultés liées non seulement à la marginalisation financière par le pouvoir colonial mais aussi au leadership. 

 

Durant cette période, dans le Kibali-ituri et en térritoire d'Irumu en particulier, les oeuvres missionnaires catholiques ont été débutées essentiellement par les missionnaires de Sacré-Coeur de Jésus. 

 

Abandonnées par ceux-ci, à cause des diverses difficultés rencontrées, elles ont été poursuivies par les pères assomptionnistes.

 

Du côté protestant, les missionnaires semblent aussi avoir gagné du térrain par rapport aux autres.

 

La période postcoloniale est marquée par les crises sociales, économiques et politiques auxquelles les missionnaires ont été confrontés.

 

Elles ont été causées par le pouvoir dictatorial régnant dans les années 60 et 70. Ces églises classiques dirigées par des missionnaires concurrents, se sont retrouvées défiées par les mouvements messianiques, les églises évangéliques ou de réveil. 

 

Dans les territoires d'Irumu les églises évangéliques C.E.E ou de réveil sont portées par les agents de l'administration publique qui proviennent de l'ouest du pays.

 

Outre les différentes mesures liées au programme d'ajustement structurel des années 80, les crises sociales, économiques et politiques de la deuxième république sont également évoquées parmi les causes de l'éveil du mouvement associatif au Congo. 

 

En ituri et surtout dans la chefferie de Walendu-Bindi, cela a été renforcé par l'oubli du pouvoir central qui a presque tout abandonné à la population, mais celle-ci a été épaulée par les confessions religieuses et les oeuvres réalisées par ces dernières.

 

Ce qui marque pour nous le début effectif des activités de la société civile dans ces deux territoires.

 

L’ATTITUDE DES AUTOCHTONES À L’EGARD DES MISSIONNAIRES CATHOLIQUES

 
L’accueil des missionnaires par les autochtones était favorable mais  pas totalement, surtout que les chefs coutumiers et villagois se sont faits baptisés mais avec la résistance. 

 

Pour parler del'église catholique par-exemple !

 

Le christianisme catholique 

 

- Le rôle de l'Église catholique

 

L’Église combattit aussitôt la religion traditionnelle (païenne) basée sur le culte des ancêtres et mit tout en œuvre pour affaiblir, puis supprimer la théocratie des paysans. 

 

Adoptant les pratiques des autorités civiles belges, l'Église catholique favorisa les considérés comme les «élites» du pays. 

 

Elle assura leur «conversion» au catholicisme en leur enseignant qu’ils formaient surtout les hema «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les les Ìndrŭ et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination. 

 

En somme, culturellement homogénéisés et biologiquement mélangés, les deux groupes vivaient dans une certaine complémentarité sociale, certes quelque peu inégale, mais maintenue dans une certaine cohésion nationale dynamique. 

 

Par ailleurs, situé à l’écart des grandes voies naturelles de communication, les Ìndrŭ, échappa aux raids des chasseurs d’esclaves (ce qui explique aujourd'hui la grande densité de la population) et, jusqu’au XIXe siècle, aux grands explorateurs européens.

 

C’est à l’époque colonial belges, en 1934, que les premiers missionnaires catholiques s’installent dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi. 

 

Nos sources entre-coupeé renseignement que, les « pères blancs » établissent la première paroisse, celle de Gety-Mission, après la première guerre mondiale 50 ans plus tard.

 

On peut encore y voir la première croix dela chefferie de Walendu-Bindi 

 

Les paysans ne vont vraiment se convertir au christianisme que beaucoup plus tardivement, après la seconde guerre mondiale, sous l’occupation belge. En 1922, il n’y avait que 14 500 baptisés, en 1937 on en comptera 25000 et en 1957 selon l'église catholique implaté dans la chefferie de Walendu-Bindi. 

 

Sous la domination écransate des belges, l’église catholique, par ses missionnaires et son clergé, a vigoureusement combattu la religion traditionnelle du pays, considérée comme barbare, puis a élargi son influence grâce à ses activités éducatives, sociales et sanitaires.

 

Elle a été en charge de l’enseignement primaire dès 1934, et a fait bâtir dispensaires, orphelinats etc.

 

Sa présence reste aujourd’hui encore très forte et très visible. Il y a dans chaque, village ou petit bourg du fin fond des collines au moins une église, une vie paroissiale, et souvent un dispensaire, une école catholique, etc. 

 

Une grande partie des habitants se rend à la messe tous les jours, à la pause du midi ou le soir en sortant du travail ; le dimanche, ce sont des foules nombreuses qui se dirigent vers les églises.

 

Le protestantisme a pu se développer grâce à l’apport de riches congrégations européennes ou américaines ; il n’avait pas connu pareil soutien durant l’époque coloniale.

 

C’est après l’indépendance, notamment pendant la guerre et les années 1996, qu’il a connu un important essor en résistant à la politique de Zaïrinisation du président dictateur Mobutu Sese Seseko.

 

Félix Tsisekedi l’actuel président dela République démocratique du Congo, est un catholique fervent et l’on assiste aujourd’hui à un retour de la religion dans la sphère politique. Son slogan de campagne, en 2018, était « Totonga Mboka na biso na Nguya ya Nzambe en Lingala », ce qui signifie « construisons notre pay par la grâce de Dieu ».

 

Les croyances anciennes

 

Asili est souvent traduit par « dieu », mais ce n’est pas tout à fait exact, le mot représente surtout la puissance divine. 

 

Pendant la période monarchique et avant la venue des colonisateurs, les Ìndrŭ adoraient cette puissance divine et créatrice que l’on célébrait par différents cultes, notamment celui de kagawa le plus connu. 

 

Les évangélisateurs, pour leur part, emploieront plutôt le mot swahili de « Mungu » pour parler de Dieu.

 

Dans certaines régions, des pratiques de sorcellerie sont encore relativement présentes. 

 

Si les religions monothéistes les ont, bien sûr, vigoureusement combattues, de nombreux habitants de Walendu-Bindi continuent à s’y adonner, notamment dans la région de encêtres.

 

Un bon nombre de Ìndrǔs sont christianisés dépuis le 19  siècle sous l'influence de missionnaires catholiques et protestants, et portent des prénoms bibliques.

 

Malgré cette situation, le mode de vie traditionnel joue toujours un rôle important dans de nombreuses communautés Ìndrŭ.

 
Les Ìndrŭ sont christianisés, mais beaucoup conservent croyances et pratiques traditionnelles, dont un culte à la déesse créatrice du monde.

 

D'après divers documents culturels, chez les Ìndrŭ, prénom que porte un garçon ou une fille n'est pas le résultat d'un libre choix des parents mais est fixé en fonction des circonstances de la naissance de l'enfant. 

 

Donc, les prénoms sont déterminés par les circonstances accompagnant la naissance, notamment le jour de naissance, le sexe de l'enfant, le rang dans la lignée, l'heure de naissance, la gémellité, voire la présentation céphalique ou caudale de l'enfant, l'existence ou non de fausses couches ou de mort-nés auparavant chez la mère.

 

De toute les façons, avant même l'arrivée du père Michel, Steves, St. Serges, Malaki, et Hamel dans la paroisse de Gety-Mission, les missionnaires s’occupaient de la pastorale et de l’évangélisation dela population autochtones.

 

Il y avait surtout des Pères blancs et des prêtres du Sacré dans la paroisse où ils exerçaient leur apostolat. 

 

On pouvait également voir des prêtres venus de Bunia, des religieux et religieuses, des couples représentant les familles en provenance du diocèse de Bunia.

 

S’adressant souvent aux chrétiens, ils les a invitées à se nourrir de la prière quotidienne, l'amour, la méditation de la Parole de Dieu et le bon témoignage pour renforcer leur foi, afin de devenir réellement une Eglise domestique qui annonce la Bonne Nouvelle. 

 

Àl'époque le père Michel était considérée par certains chrétiens comme Philosophe de formation missionnaire catholique.

 

Ils affirment que, le père Michel leur  disait ce qui suit ; Le sacrement du mariage est une vocation ; d’où la nécessité d’une bonne préparation avant de s’y engager car ce sacrement n’est pas une convention ou un simple consentement ; il s’agit plutôt d’un plan de Dieu.
 

Lui et ses équipes poursuivaient les objectifs qu’ils se sont fixés : réconcilier les communautés et retrouver une cohésion sociale. 

 

À travers les activités sportives et les rencontres en tout genre, il s’est agit de rassembler les habitants autour du vivre ensemble, de la cohésion sociale ; appeler à marcher ensemble sous des banderoles pour réclamer la paix.

 

La question des relations entre la population et l’Église à l'époque ne devrait tenir compte de tous ces éléments qui s’entremêlaient étroitement. 

 

Le père Michel lui-même en était très conscient. 

 

Il faut également noter que, la prière en famille et le dialogue sincère, le pardon et la réconciliation, l’éducation des enfants à la vocation au sacrement du mariage dès le jeune âge, était aussi souhaitée par les pères blancs d'Afrique.

 

De son côté ; Hervé Hamel ; Le curé de la parroisse sainte famille de Gety  dans l'ancien temp, invitaient tous les chrétiens à répondre massivement dans la messe.

 

La dimension œcuménique est très importante pour donner aux jeunes générations des exemples concrets de dialogue entre chrétiens. 

 

Le dialogue interreligieux et celui avec les non-croyants catholique offrent l’opportunité d’expérimenter l’amitié sociale à laquelle le Pape Jean Paul II nous invité.

 

Pour lui, l’expérience du passé montre qu’il y a même la présence des amis d’autres Confessions chrétiennes. 

 

Selon les récits de maman Jeannette Androsi coriste dans l'ancien temp à la cheppelle de localité Matafu, révèlent que, dès l’époque coloniale, il était normal de respecter celui qui portait une soutane. Aux moines et aux prêtres étaient réservés un accueil spécial et un plus grand respect.

 

Dans ses propos recueillis à Matafu par Adirodu Roger son enfant dans les années 1994 ;  Elle, avait dit que, comme pour les moines et les frères, les vêtements des sœurs aussi varient en fonction de la congrégation religieuse d’appartenance.

 

GETY-MISSION, UNE PLACE DE CHOIX

 

Dépuis sa création, la parroisse sainte famille de Gety-Mission dépend du diocèse de Bunia.

 

Elle fut la deuxième en territoire d'Irumu après celle de Badiya fondée en 1931 selon l'église catholique.

 

Jusqu’en 1957, elle était la seule la plus proche du chef-lieu du térritoire Gety-Etat à l'époque.

 

Ainsi les missionnaires contactaient plus aisément l’autorité coloniale. 

 

Mais pourquoi le choix de Gety-Mission avant Gety-Etat ?

 

Certaines sources contacté à ce sujet pensent qu,  le centre de Gety-Mission avait été un moment le lieu de recrutement d’ouvriers de mine selon les informations en notre possession. 

 

C’est pourquoi le tronçon Gety-Mission-Bavi était qualifié de “ route des mines.

 

 ”. Les ouvriers recrutés allaient à Mbogu, Olongba, Opili pendant que les prospections se poursuivent dans les contrées du groupement Bavi.

 

La position géographique, le climat et la démographie furent des indicateurs positifs de l’implantation del'église catholique.

 

Végétation

 

La forêt de montagne qui existait a cédé place à une végétation d'Eucalyptus plantés et quelques arbres ornementaux comme le sopin, le cèdre ainsi que d'autres arbres fruitiers. Il est planté pour ses fruits délicieux.

 

Ainsi les tournées furent multipliées dans les villages environnants. Ce poste de mission situé dans la partie Ouest de Gety-Etat à 1.5km du chef-lieu dela chefferie de Walendu-Bindi portera le nom de “ Paroisse sainte famille  ”.

 

Les Pères du Sacré-Cœur

 

La première mission fondée par eux au Congo date de 1897 à Kisangani : la Mission St Gabriel. Ils avaient pour mission d’évangéliser la région comprenant les bassins du Lualaba, de l’Aruwimi actuel rivière ituri, de la Lindi jusqu’au pied du mont Ruwenzori.

 

Les prêtres du Sacré – Cœur, premiers pionniers de l’évangélisation du milieu étaient, certes, attirés par la démographie et le climat. 

 

Une fois relevés par les pères blancs d'Afrique, leurs rapports et leurs projets serviront de base aux nouveaux venus. Ceux-ci ne tarderont pas à s’y installer.

 

Avant de s’installer définitivement à Gety Mission, les pères auraient plusieurs fois ramené la terre du village Munobi à Gety-Mission, peut-être pour des raisons d’étude de pédologie !

 

Tout compte fait, elle était fertile et bonne pour les briques. Ils entameront les travaux de construction en durable grâce à la presse-brique empruntée à l’administrateur du térritoire juste après l’érection d’un hangar non loin des latrines de l’E.P Anjikye. 

 

Selon certaines sources del'église catholique qui nous livre cette information, la toute première église catholique a vue le jour à Munobi !

 

Il fut un centre d’accueil des candidats à la conversion, des fidèles des contrées lointaines pendant les moments des fêtes religieuses.

 

Grâce à l’aide des missionnaires, la paroisse Sainte Famille de Gety-Mission a ouvert des écoles un peu partout, pas pour des enfants autochtones en travers la chefferie de Walendu-Bindi.

 

- Le rôle de l'Église catholique

 

L’Église combattit aussitôt la religion traditionnelle (païenne) basée sur le culte des ancêtres et mit tout en œuvre pour affaiblir, puis supprimer la théocratie des paysans. 

 

Adoptant les pratiques des autorités civiles belges, l'Église catholique favorisa les  considérés comme les «élites» du pays. Elle assura leur «conversion» au catholicisme en leur enseignant qu’ils formaient les «seigneurs féodaux» (évolués et apparentés à la race blanche), alors que les Ìndrŭ et leurs chefs étaient des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination. 

 

En somme, culturellement homogénéisés et biologiquement mélangés, les deux groupes vivaient dans une certaine complémentarité sociale, certes quelque peu inégale, mais maintenue dans une certaine cohésion nationale dynamique. 

 

Dépuis sa création, la paroisse compte également beaucoup d’agents pastoraux suivants ;

 

Les communautés sacerdotales du grand séminaire à l'époque les pères  (Croisiers) prêtent mains fortes à la pastorale paroissiale. 

 

La structure paroissiale organise trois conseils : paroissial, pastoral et pédagogique, et cinq commissions : développement, famille, justice et paix, intellectuels, finances et autofinancement et caritas. 

 

L’Union de la Jeunesse Catholique (U.J.C.) encadrant les jeunes de 13-35ans organise différents groupes et mouvements d’action catholique qui sont : la légion de Marie, la Croisade Eucharistique, les Kiro, les Xaveri, le Renouveau Charsmatique, les scouts, les Chorales, le mouvement Marial, la jeunesse ouvrière catholique, les Anges du ciel, les Vélites de Marie, les Couronnes de Marie, le club Unité, l’Union Fait la Force, le J.E.D., les saint Vincent de Paul…

 

. La Paroisse Sainte Famille de Gety-Mission, fondée par les Pères blancs d'Afrique, et a été longtemps dirigée par eux.

 

Bunia a même été un centre d’apprentissage du Kiswahili à tous les pères Assomptionniste venant de l’Europe pour travailler dans le diocèse apostolique de Bunia, et même dans toute sous région del'ituri à l'époque.

 

En cet effet mr Adirodu Roger Androzo présente à ses aimables lecteurs et lectrices quelques données en matière du bâtiment del' église dela parroisse sainte famille de Gety-Mission. Mais aussi ; Il y en a encore beaucoup qui manquent dans notre archive.

 

Ainsi par la fondation de dela parroisse  de Gety-Mission, l’évangélisation rapprochée de la population collaborait facilement avec l’Etat dans la gestion du bien-être indigène.

 

En effet, les missionnaires catholiques ont été les premières à s’occuper des constructions d'hôpital, des écoles, des lazarets et même des centres de santé. 

 

Mais souvent,  plus de 80 % du personnel d'hôpital de la place sont composés des religieux de la paroisse. 
 

. LA FONDATION DE GETY-MISSION 

 

À la suite de la campagne de regroupement des villages mise en application dans la région de Kibali-ituri entre 1915-1933, sous l’administration coloniale, les villages Karatsi, Tsede, Nyarara, Munobi, Longowi, Gamba, Nima, Ndangu, Isura,Tsadhu, Mbasa, … avaient formé une population importante. 

 

Ce fut un facteur favorable à l’évangélisation surtout qu’ils se rapprochaient juste à quelques 1.5 km d’eux, un centre extra-coutumier se développait sous le nom de Gety-Etat.

 

Contexte

 

La construction de l’église actuelle ne tarda pas. On avait d’abord construire une église modeste.

 

Autrefois, il y avait une bonne place.

 

C’est là que les catholiques priaient à l’époque.
 

Mais tout de suite après on changea d’opinion, on en construisit une qui pouvait recevoir un grand nombre des chrétiens.

 

Puis, vers les années 1967, les fidèles catholiques se sont tournés vers l’église de la paroisse de Gety-Mission qui venait d’être créée.

 

Le grand travail consistait en des tournées dans la brousse pour visiter les chrétiens éloignés du centre paroissial en l’instruction rassemblés à la mission pour une préparation intensive aux sacrements.

 

Le catéchuménat dans l'ancien temp 

 

Le cheminement catéchuménal : temps et étapes



Le chemin du catéchuménat est balisé par trois célébrations-étapes qui introduisent progressivement à l’apprentissage de la vie chrétienne.

 

Chacune de ces étapes témoigne de ce qui a été vécu lors du temps précédent et ouvre au temps suivant.

 

Ces étapes balisent le chemin de l’initiation chrétienne et donnent une coloration spécifique à chacun des quatre temps que sont le temps de la première évangélisation, le temps du catéchuménat, le temps de la purification et de l’illumination et le temps de la mystagogie.

 

Présentation du cheminement catéchuménal

Le chemin catéchuménal et ses rites

 

Le cheminement catéchuménal permet un apprentissage progressif de la vie chrétienne : faire l'expérience de l'amour de Dieu qui nous sauve et réclame notre amour.

 

Dans ce cheminement, il y a d'abord une initiative de Dieu puis une réponse de l'homme. Et les rites qui y sont vécus se font l'écho du processus de croissance qui est en train de se réaliser.

 

Le missionnaire faisait tout pour installer des catéchistes dans les différends villages. (Ceux-ci, dans l’histoire de l’évangélisation dela chefferie de Walendu-Bindi ont en général été des précieux auxiliaires des missionnaires).

 

Le recrutement se faisait par les catéchistes qui inscrivaient les sympathisants dans leur cahier d’appel. 

 

Le catéchiste y inscrivait les présences à la prière et enseignement quotidien assurés par lui au village. 

 

Signalons que de chants de louange entrecoupaient les exposés pour que ces derniers ne fatiguent pas les auditeurs !

 

Ce cahier était présenté au missionnaire lors de sa tournée dans différends villages. Les directives de 1958 exigeaient un total de 650 présences (environ deux ans) avant l’admission du sympathisant au statut de catécuménat. 

 

D’où, la première préparation se faisait au village par le catéchiste.

 

Le nombre des présences totalisé, le missionnaire admettait communiquait la date du début de la préparation intensive à la Paroisse même de tous les sympathisants enregistrés dans les villages où il venait de faire ses tournées. 

 

Ils venaient loger dans les locaux prévus pour eux durant six mois. Ceux de très loin, rentraient hebdomadairement chez eux pour se ravitailler.

 

D’autres venaient carrément avec leurs épouse et enfants s’installer à la mission. 

 

Ce qui entraînait des lourdes charges pour les nourrir. Pour contribuer à leur survie durant le séjour de la mission, le travail manuel était organisé à la mission même et alternait avec des heures de catéchisme. 

 

Pendant ce séjour, le catéchisme était enseigné par un catéchiste suivi de l’enseignement doctrinal du père (il n’était strictement interdit aux catéchistes d’enseigner la doctrine).

 

Le baptême était administré un mois avant la fin du séjour de six mois prévu.

 

Le dernier mois était consacré à parachever l’enseignement, mais surtout il constituait une occasion aux nouveaux chrétiens de pratiquer, de prendre l’habitude pour vivre leur baptême en participant à la messe (acquérir de bonnes habitudes chrétiennes). 

 

Pendant les grandes fêtes, il était recommandé aux chrétiens vivant très loin de la mission de venir à la mission pour s’acquitter de leur devoir de chrétiens.

 

La cérémonie de confirmation, mariage, alliance, même le baptême est impressionnante  mais, les  candidats de baptême  basé souvent sur le genre, doivent complètement  raser leur cheveux, et doivent de sorte que l’eau puisse toucher leur corps ; ils recevaient un habit blanc.

 

Ils se faisaient conduire par leurs parrains et admis sur les sièges de ceux qui devaient communier.

 

L’acceptation du message

 

Nous ne savons pas exactement les facteurs de décision pour adhérer au message. Selon certaines sources, le missionnaire avait eu beaucoup de gens puisqu’ils trouvaient en lui protection contre les tracasseries des agents de l’Etat qui étaient implantés à Gety-Mission. 

 

Un autre élément d’attraction était les petits cadeaux que les missionnaires pouvaient donner à certains chrétiens qui allaient faire leur propagande. 

 

Les personnes âgées demeurées récalcitrants à l’égard de la foi chrétienne, acceptaient le baptême souvent sur leur lit de mort. 

 

Le catéchiste restait attentif à de tels cas et venait dire au concerné qu’il irait à sa perte s’il ne se faisait pas baptiser. 

 

En cas de guérison, il restait pratiquant, vu que beaucoup d’autres avaient déjà accepté le baptême.

 

Parfois le recrutement se faisait par force. Il s’agit des enfants qui devaient aller à l’école.

 

On passait à travers les villages pour en attraper et les acheminer à la mission pour l’école où ils recevaient l’instruction religieuse aussi et les sacrements.

 

L’histoire ne trouve pas sa finitude dans le présent. Elle s’ouvre à l’avenir qui la continue et la complète. 

 

Ces quelques lignes traçant les aspects essentiels et réels de la paroisse de Gety-Mission sont loin de clore l’histore mais elles ouvrent horizon à tout esprit épris par les recherches historiques.

 

Mis à jour sur internet par Adirodu-Roger Androzo 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article