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Adirodu-Roger Cyber-Notes

Oicha ; La grande commune du térritoire de Beni, situé vers l'est dela Rdc

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Paris ; Une partie de la commune d'Oicha photographié par Adirodu-Roger chercheur/blogueur 

 

 🇨🇩🗣️✍🏿PRESENTATION DELA COMMUNE D'OICHA 

Oïcha, est l'une des entités politico-administratives de la province du Nord-Kivu, est une grande commune située à l'extrême EST de la République Démocratique du Congo, cité géographiquement localisée entre 0°50' et 1° la latitude Nord et entre 29 et 30° la longitude EST.

 

C'est l'actuel chef lieu du térritoire de Beni, et la future ville d'Oïcha.

 

En juin 2013, l'agglomération de Oïcha se voit conférer le statut de ville, constituée de trois communes : Asefu, Mamundiona et Mbimbi.

 

À 27 Km au Nord de la ville de Beni, cette commune est traversée par la route nationale No4 (RN4) sur l'axe Beni-Komanda et à son centre commercial sur la cette dernière, nous trouvons un rondpoint (un carrefour à 4voies) d'où nait la route allant à l'Hôpital Général de Référence d'Oïcha (HGRO) via le ruisseau OICHA, notre site d'étude.

 

Relief et climat

 

La commune d'Oïcha est battue sur plateau.

Elle a une altitude moyenne comprise entre 1000 et 1200m. Le climat d'une région dépend de sa situation géographique autrement dit de l'attitude et la latitude.

 

En tenant compte de cette position en latitude, la cité d'Oïcha se situe dans la zone équatoriale. Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.

 

Ce qui explique l'hydrographie assez diversifiée. On y remarque l'existence de deux saisons : saison sèche et la saison pluvieuse.

 

Malheureusement à cause d'un fort changement climatique, les saisons connaissent des perturbations, perturbations dues à la croissance de la population, population qui à son tour détruit progressivement et systématiquement l'environnement pour les raisons d'habitation, bois de chauffage, exploitation des bois pour planches, l'agriculture et l'élevage,...et cela influence beaucoup le climat.

 

La commune d'Oïcha se trouve dans la cuvette centrale, dans la forêt équatoriale humide avec deux saisons alternatives :

 

- Saison pluvieuse excessive de Mai à Novembre ;

 

- Saison sèche de Décembre à Mars ou Avril.

 

La commune d'Oïcha a un sol fertile d'une composition argileuse, sableuse accessible à l'agriculture, à la construction des routes et bâtiments malheureusement la croute terrestre subit une dégradation lente et progressive.

Hydrographie

On compte quelques rivières dont nous avons ;

1. Asefu

2. Mamundioma

3 .Kiwicha 

4. May ya Mbuluku

5. Kingombé

6. May Solomo

7. Kanyamusonge

8. Wichanzina,  et autres,....

 

Notons que la Cité d'Oïcha est située sur une crête telle que :

 

- A l'Est nous avons le bassin du Nil dont les eaux sont collectées par la rivière Bamundioma jusqu'à attendre la Semuliki.


- A l'Ouest, nous retrouvons le basin du fleuve Congo dont les eaux sont acheminées par la rivière Asefu et se dirigent vers rivières Ituri et Lindi.

Quand à ce qui concerne la végétation, d'Oicha connaît constamment le poids ou le boum démographique et n'échappe pas à l'action de l'homme qui la transforme pour pouvoir à ses besoins quotidiens durant toute sa vie.

 

Actuellement, la végétation rencontrée dans la contrée est la résultante de multiples influences sur la flore préexistante. 

 

Toute la flore primaire a été complètement remplacée par une végétation secondaire. 

 

Celle-ci est d'une part, herbeuse ou arbustive (cas des terrains cultivés et des champs en jachères), une autre part arborescente dans les boisements d'Eucalyptus, cypriens, manguiers, et avocatiers.

 

Les boisements artificiels

 

Elle est une végétation artificielle constituée d'arbres généralement des essences importées par les colonisateurs.

 

On trouve principalement des eucalyptus, des cypres, des pins, les grévilléas,... et tant 5 arbres fruitiers.

 

Actuellement, les eucalyptus et les cypres occupent la première place du point de vue économique dans la chefferie grâce aux planches qu'ils produisent, lesquelles sont sollicitées lors de la construction, et aussi comme bois de chauffage.

 

* KAVUGHO MUSAYI, 2010-2011

 

Histoire d'Oicha dépuis l'époque colonial 

 

Naissance de la commune d'Oïcha

 

La commune d'Oïcha est l'une des entités de la province du Nord-Kivu situé en térritoire de Beni plus particulièrement l'actuel chef lieu du territoire de Beni.

 

Cette commune s'est développée autour d'un grand centre hospitalier implanté dans le milieu vers les années 1933 par le missionnaire CARL BECKER de l'Afrique Inland Mission en sigle A.I.M qui se traduit en français : Mission au Centre de l'Afrique dont le but était d'évangéliser les personnes qui vivaient dans cette contrée.

 

Premier hôpital du milieu pour les noirs. Il a reçu les malades en provenance de tous les coins du pays et même des pays voisins du Congo, surtout : l'Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie.

 

Après guérison, certains jugèrent bon de rester à Oïcha à cause de la fertilité du sol.

 

Ils deviennent des agriculteurs car le sol était fertile. 

 

Cette commune d'Oïcha fut créée par l'ordonnance loi n° 87-238 du 29 Juin, portant organisation territoriale politique et administrative. 

 

Cette commune qui était jadis un village qui s'est vite développée autour d'un hôpital implanté dans le milieu et devenue effective le 7 Juillet 1988 sous la discussion de MUSOSA MUSONGA son 1er Chef de Cité.

 

Source ; Commune d'Oicha et Hôpital général qui porte le même nom 

 

Accessibilité et tourisme

 

La commune d'Oicha est accessible par voie routière seulement.

 

Voies d’accès

 

Routes : Oui                        

Biefs navigables : Non      

Voies aériennes : Non 

Train : Non. 

 

Particularités et richesses de la commune 

 

La commune est multi culturelle ; elle accueille une forte activité commerciale.

 

Données culturelles

 

Les grandes tribus de la commune sont les suivantes :

Nande 

Bila 

Mbubha 

Lendu/Lugbara/ Bhâle/ Ìndrŭ dit Ngiti/

Bira

Watalinge 

De ce que nous avons entendu, c'est les Mbubha sont le premier occupant de la commune d'Oicha. Ils y sont installés avant l’époque coloniale. Les autres ethnies citées viennent de différentes chefferies surtout du térritoire de Beni, Lubero, Mambasa, et d’Irumu.

 

Dans le territoire de Beni nous trouvons 7 grandes tribus : les Wanande (36%), les Bambuba (20%) , les Batalinga (15%), les Babila (11%), Bapakombe (8%), Balese (6%) et les pygmées (Basumba, Mbuti) (4%). Les Wanande sont majoritaires et sont agriculteurs, éleveurs et commerçants.

 

Les Bambuba habitant principalement la région forestière et pratique l’agriculture, les Babila habitent dans la région forestière du Nord-Est et pratiquent l’exploitation forestire et l’artisanat, les Batalinga, les Bapakombe et les Balese sont des agriculteurs tandis que les pygmées ou les Mbuti pratiquent la chasse et la cueillette.

 

En fait, les problèmes de la population et développement sont liés. Un débat permanent est encore surtout depuis la déclaration de politique générale des Etats-Unis d'Amérique lors de la conférence internationale sur la population en Août 1984, pour savoir si c'est le développement économique ou la régulation des naissances qui a la plus grande incidence sur la réduction de la fécondité.

 

. Le taux de fécondité reste élevé et cela s'explique par le fait que :

 

Ø Beaucoup des ménages continuent à vouloir des enfants, quelque soit le nombre de ceux qu'ils ont déjà.

 

Ø La paternité et la maternité sont le symbole de la virilité et de la féminité

 

Ø Ce taux de fécondité est lié à des conditions et niveaux socio-économiques

 

Ø La méfiance à l'égard des moyens contraceptifs.

 

. Voici énumérés ces huit(8) objectifs :

 

 1. Réduire l'extrême pauvreté et de la faim ; réduire de moitié la portion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour.

 

2. Assurer l'éducation primaire pour tous : donner à tous les enfants, garçons et filles, les moyens d'achever un cycle complet d'étude primaire.

 

3. Promouvoir l'égalité et l'autonomisation des femmes.

 

4. Réduire la mortalité infantile.

 

5. Améliorer la santé maternelle.

 

6. Combattre le VIH sida et d'autres grandes maladies.

 

7. Assurer un environnement durable intégrer les principes du développement durable dans les politiques nationales.

 

8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.»

 

Cependant, l'effet de la croissance démographique rapide semble compliquer la situation. Car les naissances nombreuses aujourd'hui rendent plus difficile les efforts pour freiner la croissance démographique dans le futur, puisque les enfants d'aujourd'hui sont des éventuels parents de demain. 

 

Pour éviter un déséquilibre entre la population, il faudrait que les réserves de produits vivriers et les domaines de production agricoles soient conséquemment augmenter pour couvrir les besoins d'une population qui ne cesse de s'accroitre. Ce phénomène empêche donc l'allocation de ressources à d'autres secteurs socioéconomiques.

 

La croissance démographique rapide implique une augmentation du ratio de dépendance. Ceci fait que les Etats Africains sont dans l'obligation de consacrer plus de budgets à l'alimentation, au logement et à l'éducation de la population jeune qui consomme les biens et les services.

 

Cette augmentation galopante de la population peut entraver le développement de la commune d'Oicha, selon le point de vue de Adirodu Roger.

 

Après la création de cette commune dans le territoire à l’époque coloniale, plusieurs autres tribus arrivèrent et s’y installèrent.

 

Cette cité a pris l’élan sur tous les plans socio-économique à tel point qu’elle est devenue un centre Administratif et multi culturel pour toute térritoire de Beni.

 

Elle est donc devenue une demeure pour toutes les tribus de la RDC, toutes les langues nationales de ce pays sont parlées dans cette commune convertie aujourd’hui au chef lieu du térritoire de Beni.

 

Pour le motif de travail, on y trouve différentes tribus venant de toute la république démocratique du Congo.

 

On trouve également une population d'origine étrangère venue du monde entier.

 

La présence de l'Organisation des Nations unies a contribué à l'augmentation de cette population à Oicha.

 

Il existe également la présence des étrangers tel que les expatriés des Nations unies, des maliens, sénégalais… qui habite la ville depuis longtemps et font le plus souvent le commerce d’exportation de Piper guineensis (ketchou) et des friperies.

 

Langues parlées dans cette commune 

 

Les langues les plus parlées dans la commune d'Oicha sont le swahili, le lingala et le français. Plusieurs langues locales sont aussi parlées, comme le bira, le hema et le kinande.

 

Le français est parlé plutôt par la population la plus instruite.

 

– Swahili (80%)

 

– Kinande (78%)

 

– Kimbuba (20%)

 

– Kibila (8%)

 

– Kipakombe (2%) 

 

-  Kilendu et kibira ( 1%)

 

La langue nationale de liaison est le Swahili.

Le français, langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite.

Les langues locales sont : Le Kinande : parlé par les yira ou nande ; Le Kimbuba : parlé dans la tribu mbuba ; Le Kibila : parlé par les babila ; Le Kipakombe : langue proche du Kilese et parlé par les Bapakombe ; Le Kilese: parlé par les Balese ; Le Kibwisa ou Kitalinga : parlé par les watalinga ; Le Kihumu : parlé par les Bahumu. Les Mbuti (pygmées) n’ont pas de langue spécifique. Ils s’expriment dans la variante de la langue des tribus qui leur sont voisines (Kilese, Kibila).

 

Habitat

 

L'aggomeration d'Oicha dispose des belles maisons mais construites en tôle durables et semi durable. 

 

Pour ce qui est du constituant les habitations en pisé prédominent dans l’ensemble, suivi des habitations en briques en adobes et en briques cuites.

 

Par contre, d'autres maisons sont construites en paille qui sont aussi semi dur.

 

C'est pourqu'oi, la plupart des ménages habitent des maisons dont les conditions sont précaires couvertes en chaume et non pavées.

 

Dans les quartiers , on trouve les constructions de l'Habitat pour humanité qui font la fierté de cette agglomération.

 

Dans certaines avenues on trouve des parcelles abandonnées transformer souvent en potagère tandis que d'autres assistent au morcellement des parcelles conduisent à des constructions anarchiques.

 

- Au plan politique

 

Quelques part la léthargie des partis politiques dont la plus part

 

sont organisés autour des bases claniques et ethniques sans projets de

 

société, laissant de côté, une de leurs missions essentielles à savoir

 

le renforcement de la conscience nationale et l'éducation civique de leurs membres.

 

Education

 

Nombre Ecoles : 579

 

Nombre Universités : 

 

Commentaire Universités :

 

Le territoire de Beni dispose de 2 Instituts supérieurs reconnus officiellement notamment l’Institut Supérieur des Techniques Médicales CECA-20 et L’Institut Supérieur Pédagogique d’OICHA, mais il fonctionne aussi des extensions d’autres institutions ayant leurs sièges à BUTEMBO, à BENI-ville ou ailleurs. Ces extensions organisent les auditoires dans les agglomérations sans aucune formalité.

 

L’administration de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel est assurée par trois Sous Divisions de l’EPSP : OICHA, BULONGO et KYONDO.

 

Les écoles y sont réparties comme suit :

 

– Sous Division d’OICHA :

 

– Écoles Maternelles 3 à Oicha ; 

 

– Ecoles Primaires 204 ;

 

– Ecoles Secondaires 102 ;

 

– Centres de Rattrapage Scolaire 8.

 

Les mouvements de la population ont occasionné la perturbation du calendrier scolaire, l’accroissement du taux de déperdition scolaire et d’abandon, la baisse du taux de scolarisation. La viabilité des écoles est très menacée dans les milieux ruraux vidés de leur population.  

 

Nombre d’enseignent au primaire est de 2215 dont 775 femmes.

 

Pour la sous- division de BULONGO :

 

– Ecoles Primaires 185 dont 3 centres de rattrapage scolaire

 

– Ecoles Secondaires 95

 

Nombre d’enseignent au primaire est de 1483 dont 499 femmes.

 

Sous Division de KYONDO :

 

– Ecoles Primaires 190

 

– Ecoles Secondaires 119

 

Nombre d’enseignant au primaire est de 1 753 dont 876 femmes.

 

Le territoire de Béni compte 895 écoles dont 579 écoles primaires  et 316 écoles secondaires.

 

Secteur sanitaire

 

Le département de la santé dispose dans l'agglomération d'Oicha le siège dela zone de santé qui assurel e relais entre les zones de santé et l'inspection provinciale de la santé publique sous la coordination du médecin chef dela zone sanitaire.

 

STATUT JURIDIQUE

 

L'hôpital général de référence d'Oicha est une institution Médicale.

 

Privée agrée par l'Etat sous la gestion de l'église CECA 20.

 

C'est une association sans but lucratif (ASBL).

 

Profil de l'entreprise

 

L'hôpital de Gety est une Institution sanitaire composée d'un Hôpital

 

Général de Référence, d'un Bureau Central de la Zone de Santé Rurale.

 

C'est donc une Institution qui s'occupe des Soins Intégrés,

 

c'est-à-dire, des soins curatifs, préventifs et promotionnels de la population à sa charge.

 

L'Hôpital Général de Référence qui a pris naissance sous l'initiative des missionnaires catholiques s'occupe des soins curatifs, préventifs et promotionnelles de la population de la Zone de Santé Rurale d'Oicha.

 

Il y a aussi d' autres Zones de Santé environnantes comme ;

 

Sa maternité est très fréquentée avec des périodes où elle atteint la moyenne de trois cents (120) accouchements par mois.

 

L'hôpital général d'Oicha collabore avec de nombreux partenaires : L'église catholique, qui est propriétaire de l'Hôpital Général de Référence;

 

SANRU III, le plus grand partenaire dans les activités des Soins de Santé Primaires.

 

Nous pouvons en citer d'autres, tels que : MSF, SAMARITAN'S COOPI, l'UNICEF, ASRAMES, OXFAM, MERLIN, ...

 

Maladies les plus récurrentes :

 

Le paludisme

 

Les infections respiratoires aigües (IRA)

 

La fièvre typhoïde

 

Mal nutrition protéine énergétique. La diarrhée est plus causée par une mauvaise combinaison d’aliments pour la plus part de cas mais, il arrive pendant la saison sèche l’apparition de l’épidémie de choléra provoquant la diarrhée mortelle comme ce fût le cas le trois derniers mois.

 

Mais elle ne persiste pas car les interventions ont été toujours présentes venant des ONG, du gouvernement et de la part de la communauté locale.

 

Selon une source hospitalière contacté à ce sujet, leurs clients sont très satisfaits des services que nous leur offrons.

 

Le territoire de Beni a 7 zones de santé : OICHA, MUTWANGA, KAMANGO, KYONDO, VUHOVI, MABALAKO et KALUNGUTA.

 

Chacune dispose d’un Hôpital général de référence, des centres de santé et des postes de santé. Le taux de couverture médical est suffisant.

 

Néanmoins, les structures de santé manque d’infrastructures adéquates (Bâtiments, matériel et équipements, médicaments.)

 

Les nouvelles zones de santé dont Kalunguta, Mabalako, Vuhovi ne disposent pas encore des infrastructures à la hauteur de leurs missions. Les Cliniques, les Centres Hospitaliers, les Centres Médico-Chirurgicaux ont commencé à s’implanter à Kasindi-Lubiriha, Butuhe, Mantumbi, Bulongo, Oicha.

 

Les Dispensaires, les Postes de Santé privés sont très nombreux. Sous équipés, sans stock des médicaments, sans personnel qualifié et encadré. Dans l’ensemble, ils ne rendent pas de services de qualité.

 

Pour contrôler les prestations de structures privées, nous suggérons de:

 

– Règlementer leurs conditions d’ouverture (infrastructures, équipements, personnel, médicaments) et

 

– Mobiliser les investissements privés dans le secteur de la santé en faveur des cliniques, polycliniques, des laboratoires, des centres médico-chirurgicaux:

 

– ZS de Oicha, nombre de HGR=1, de CS=25, nombre de médecins=17, nombre d’Infirmier=246, capacité d’accueil estimées et réelles= 200 malades, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Kyondo, nombre de HGR=1, de CS=22, nombre de médecins=14, nombre d’Infirmier=180, capacité d’accueil estimées et réelles = 300 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Kamango, nombre de HGR=1, de CS=25, nombre de médecins=6, nombre d’Infirmier=52, capacité d’accueil estimées et réelles= 120 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Mabalako, nombre de HGR=1, de CS=12, nombre de médecins=14, nombre d’Infirmier=125, capacité d’accueil estimées et réelles= 80 malades, disponibilité des médicaments : non

 

– ZS de Kalunguta, nombre de HGR=1, de CS=18, nombre de médecins=14, nombre d’Infirmier=121, capacité d’accueil estimées et réelles= 150 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Mutwanga, nombre de HGR=1, de CS=19, nombre de médecins=15, nombre d’Infirmier=133, capacité d’accueil estimées et réelles= 106 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

– ZS de Vuhovi, nombre de HGR=1, de CS=12, nombre de médecins=16, nombre d’Infirmier=220, capacité d’accueil estimées et réelles=70 lits, disponibilité des médicaments : oui

 

Principales activités des opérateurs économiques

 

Les principales activités des opérateurs économiques sont :

 

Le commerce général

L'exportation des bois et de l’Or

L'importation des pétroles

L'hôtellerie

Le transport; Beaucoup plus, le commerce d’importation fait la fierté de cette commune. Les marchandises diverses viennent de l’Ouganda, du Kenya,  de Butembo, aussi, et de Tanzanie etc via la douane de Kasindi.

 

Grâce à ce commerce la commune est à pleine construction avec des agglomérations sans cesse croissante. La commune contient également des hôtels magnifiques et quelques sociétés de transport en activité.

 

Principales activités :

 

– Agriculture (50%)

 

– Elevage (45%)

 

– Commerce (40%)

 

– Exploitation forestière, (23%)

 

– Exploitation minière et l’artisanat (10%)

 

Revenu Moyen : 1

 

Taux Change Vendeur : 2150

 

Taux Change Acheteur : 2100

L’Agriculture est axée : sur les cultures vivrières : riz, bananes, haricot, maïs, soja, manioc, patate – douce, pomme de terre, choux, oignons, poireaux et sur les cultures pérennes : cacao, caféiers, papayer, reboisement, le palmier à huile.

 

L’élevage : Elle repose sur les bovidés, ovidés, caprins, la volaille, suidés, les lapins et les cobayes.

 

Le Commerce : La production agricole est évacuée vers les centres commerciaux et vers l’extérieur (Beni, Goma, Butembo, Bunia, Kisangani, Ouganda). Les produits manufacturés sont achetés soit à l’extérieur (l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, l’Asie, l’Europe) soit dans les villes de Butembo, Béni, Goma et autres pour être revendus dans les marchés locaux à l’intérieur du Territoire.

 

L’exploitation forestière : elle porte sur les bois d’œuvre dans les forêts naturelles en voie d’épuisement. La production sert aux besoins locaux de construction ou au commerce local (Beni, Butembo, Goma). Elle est également orientée vers l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie et le Rwanda…

 

La production artisanale des mines : cette production est encore à petite échelle. Les activités artistiques et artisanales ne sont pas encore de grande valeur économique.

 

Principales activités

 

Principales activités de la ville : La commune est commerciale.

 

Le commerce générale regroupe les membres dela FEC, PENAFEC, etc. ) et représente plus de 95% des populations d'Oicha.

 

L’agriculture et l’élevage environ 5% des populations de la périphérie d'Oicha y pratique.

 

Sol

 

La commune d'Oicha a un type de sol sablo-argileux plus ou moins fertile. On y cultive le manioc, les patates douces et les cultures maraîchères au bas fond à proximité de la commune.

 

La commune d'Oicha est ravitaillée à produits vivriers à partir des villages du térritoire de Beni, et d’Irumu se situant à quelques dizaines, trentaine, et même cinquantaine de kilomètres de cette dernière.

 

Principaux Produits Agricoles :

 

– Banane plantain (41.9%)

 

– Riz (18.6%)

 

– Manioc (14.7%)

 

– Huile de palme (12.3%)

 

– Haricot (12.2%)

 

La banane plantain produit dans tous les secteurs du territoire de Béni et destinée à la consommation. La production annuelle du territoire est de 746 200 tonnes, dont 131 000 tonneaux premier semestre et 86 872 tonnes deuxième semestre pour l’année 2014.

 

Le Riz est également produit en très grande quantité dont la production annuelle en 2014 est de 332 330 tonnes.

 

Le Manioc est produit en quantité suffisante soit 262 600 tonnes produit en 2014, il est consommé soit en chichwangue soit en cossettes pour la fabrication de la farine.

 

L’huile de palme est aussi produite en quantité suffisante (219 200 tonnes) en 2014. Il est utilisé pour la consommation locale et pour la fabrication de savons.

 

Le Haricot est aussi produit en quantité suffisante soit 131 000 tonnes pour le premier semestre et 86 872 tonnes pour le deuxième semestre, au total 217 872 tonnes produit en 2014. Il est destiné à la consommation.

 

Manioc

 

Patates douces

 

Cultures maraîchères. Les habitats de la ville sont à 95% investis dans le commerce générale. Une minorité qui habitent les périphéries de la ville font des champs le plus souvent de manioc, des patates douces et des Cultures maraîchères mais aussi pratiquent de l’élevage des bovins, des caprins, des ovins, des porcins et des volailles. Ces animaux sont ensuites vendus sur place ou bien ils sont acheminés vers Kisangani où ils sont vendus.

 

Les prix de plusieurs denrées alimentaires ont connu une hausse sur le marché de vente de la commune rurale d’Oïcha, dans le térritoire de Beni, au Nord-Kivu. 

 

Sur place, les sacs de farine de maïs et du riz qui se vendaient à 49 000FC, se négociait entre 62 000 et 65.000 FC.

 

D’autres produits champêtres ont connu une augmentation de prix. 

 

Cependant la Fédération des entreprises au Congo (FEC-Oïcha), indique que cette montée en flèche des denrées alimentaires est due au délabrement de la route Oïcha-Bunia, mais également au retard dans l’escorte du convoi par les services de sécurité sur ce tronçon routier.

 

« Ce qui est à la base de la hausse du prix des denrées alimentaires, après les enquêtes faites c’est la route Bunia-Oïcha. Il est dans un état de délabrement très avancé. Il y a également un retard de l’escorte des camions qui embarquent ces marchandises […], » rapporte monsieur Ezekiel Vagheni, son vice-président de la FEC.

 

Cette Fédération des entreprises du Congo plaide ainsi pour la réhabilitation de la route Bunia-Oïcha. Elle pense que la suspension du convoi serait importante pour une bonne évacuation des marchandises commerciales.

 

Réseaux de communication

 

Airtel Oui

Orange Oui

Vodacom Oui

La communication ne pose pas de problèmes dans la commune sauf pendant le mauvais temps, il peut avoir une perturbation de connectivité mais ne persiste pas plus longtemps.

 

Attraits touristiques

 

Pour cela, Oicha ne dispose pas de ces attraits touristiques mais détient de vaste étendu vide disponible pour de telles initiatives.

 

Espèces phares de la flore

 

Espèces phares (flore) :

 

Eucalyptus

Acacia

3. Arbres fruitiers

 

Ces arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues dans la cité mais dommage le boulevard de la ville n’a aucun arbre pour l’ombrage ni pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

 

Opportunités et développement

 

Opportunités de développement dans la ville. Si le gouvernement pouvait :

 

stabiliser l’électricité pour faciliter l’implantation des usines afin d’assurer la conservation des produits alimentaires (viandes, poissons, légumes) etc ;

sécuriser la ville ainsi que la partie sud du territoire d’Irumu afin d’accroitre la production, car la ville est beaucoup plus ravitaillée par ce territoire à produits d’élevage et des champs. Si l’électricité devenait stable dans cette ville, plusieurs usines pourraient s’y installées.

 

La conservation des produits alimentaires seraient facile pendant la période d’abondance sur le marché pour pallier la période de soudure qui a lieu pendant la saison sèche.

 

Cette technique de conservation se faisait au niveau de l’abattoir industriel de Bunia qui avait à son sein de vaste chambres froide et encourager la production. Aujourd’hui ni l’électricité, ni l’eau, ni machines ne sont présents dans ce dernier ;

 

relancer l’abattoir industriel d'Oicha afin de motiver les éleveurs car grâce à ce dernier leurs produits sont bien conservés et transformés.

 

Rien n’est à jeter si cet abattoir fonctionnait bien. Les peaux des bêtes pourraient être traitées et conservées, les os et les sangs pourraient être transformer à farine pour l’alimentation des hommes mais aussi des animaux etc ;

 

asphalter les routes nationales reliant la ville des autres territoires pour faciliter l’importation et l’exportation mais aussi, pour faciliter l’échange des produits vivriers entre les territoires et la commune.

 

La Guerre à répétition et la Situation sécuritaire préoccupante à Oicha 

 

Situation sécuritaire : La situation sécuritaire dans la ville est relativement calme, sauf les menaces des bandits de grands chemin (Bandits à mains armées) sont fréquentes dans la ville et cause des morts d’hommes.

 

Mais aussi ; Dépuis 2014, les massacres des populations civiles sont récurrents dans l’est de la République démocratique du Congo. La rébellion ougandaise des Forces démocratiques alliées, les ADF, est accusée d’être l’auteure de ces tueries qui ont fait plus de 5.000 morts.

 

La dure réalité des déplacés d’Oicha dans l’est de la RDC

 

Manquant de places dans les camps, certains déplacés sont obligés de dormir dans les écoles. Le matin, ils doivent quitter les salles de classe pour laisser la place aux élèves. Reportage.

 

Cette insécurité a entrainé des déplacements massifs de populations. L’agglomération d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, accueille un grand nombre de ces déplacés.

 

Des salles de classes servent de dortoirs

Balai à la main, Miriam, elle-même une déplacée, prépare l’arrivée des élèves. Elle doit débarrasser la salle de classe des ustensiles de cuisine, des bâches ou des matelas qui ont servi de lits. C’est son travail chaque matin, entre 5h et 6h du matin. 

 

"Même si j’ai encore le sommeil, je suis obligé de me réveiller et de réveiller les enfants pour qu’ils aillent dehors.

 

C’est souvent par la force, je n’ai pas d’autre choix.

 

En cas de pluie, nos affaires sont mouillées à l’extérieur. C’est une vie de souffrance, nous dormons difficilement. Et on manque de quoi préparer le petit-déjeuner pour les enfants quand on les réveille.

 

Voilà comment leur santé se détériore de jour en jour. Nous n’avons même pas de moustiquaires, les moustiques les piquent la nuit. Avant, mes enfants étaient en bonne santé, on vivait bien dans notre village. Et depuis que nous sommes ici, nous n’avons aucune assistance, même pas de la bouillie", a déploré Miriam.

 

Zawadi, sa grande fille, a dix ans. Sa mère venait de la réveiller et c’est difficilement qu’elle sort du sommeil. Chaque matin, elle doit aider sa mère à nettoyer la salle de classe transformée en dortoir. Une tâche qu’elle accepte à contre-cœur. 

 

"Ici nous dormons très mal sur une bâche, maman vient de nous réveiller pour qu’on ait fini de balayer lorsque les élèves arrivent.

 

Cette situation m’énerve beaucoup, ça me fait très mal vraiment ! Moi j’ai dix ans, je ne suis pas à l’école, ça me fait de la peine de voir les autres enfants venir à l’école, bien vêtus en uniforme, alors que moi je dois quitter leur classe et attendre dehors", raconte Zawadi.

 

À leur arrivée, vers 7h du matin, les élèves sont souvent surpris de constater que leurs classes ne sont pas encore prêtes. Ils n’ont pas le choix : ils doivent attendre dehors.

 

Cohabitation parfois dificile

 

La cohabitation parfois dure à accepter mais Jonathan Muhindo et les autres élèves savent que ces déplacés vivent dans des conditions difficiles.

 

"Les élèves sont à l’extérieur parce que les salles de classe ne sont pas encore prêtes.

 

Vous pouvez arriver en classe, vous trouvez que les enfants ont fait leur besoin, parfois on peut trouver de l'urine dans les salles de classe. On est donc obligé d’attendre que la pièce soit nettoyée. Quand nous sommes en classe, les enfants déplacés jouent dehors, les uns au football à l’extérieur, les autres aux jeux des filles.

 

Et quand ils préparent à manger, la fumée entre dans les salles de classe. Ces déplacés n’ont pas le choix parce que le gouvernement ne leur donne pas de maisons. On est obligé de les laisser dans les salles de classe", a expliqué Jonathan.

 

Marie-Françoise Visika est enseignante. Souvent, elle perd plusieurs minutes de ses heures de cours en raison des perturbations. Elle se plaint de cette situation et regrette que ses élèves soient moins concentrés. , perd souvent plusieurs minutes de ses heures de cours en raison des perturbations. Elle se plaint de cette situation et regrette que ses élèves soient moins concentrés.  

 

"Il y a quelquefois où, pendant que vous êtes en train d’enseigner, ils peuvent entrer subitement, chercher leurs effets sans même vous demander la permission. Ils entrent comme s’ils étaient de la classe. Si vous étiez en pleine explication, vous devez attendre que la personne ait terminé pour continuer la leçon. Imaginez les minutes qu’on perd ainsi. Et quand il pleut, ils se mettent sur le balcon, ça crée beaucoup de confusions, vous entendez les élèves qui parlent entre eux et qui ne vous suivent plus".  

 

Plus de 200 familles de déplacés vivent dans des écoles à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. De nombreux autres déplacés vivent dans des familles d’accueil ou dans des camps dédiés déjà érigés dans la ville. 

 

Selon un rapport des autorités sanitaires locales, 52 déplacés internes, à majorité des femmes et des enfants, sont morts de malnutrition et par manque d’accès aux soins de santé au cours des trois derniers mois dans les camps de déplacés à Oicha. 

 

Situation Humanitaire 

 

Le gouvernement Belge à travers sa Direction Générale de Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) a ainsi financé la construction de 6 sources d’eau simple, 9 autres puits réhabilités et 2 forages a système photovoltaïque ont été installés avec une capacité de 60m3 d’eau et de 6km de réseau de distribution équipé par 20 borne-fontaines faisant 40 robinets.

 

Dans le même secteur Wash, Oxfam a fait donation aux partenaires locaux des différents kits de contingence et maintenance des ouvrages d’eau. Avec ce même financement, 44 associations villageoises d’épargne et des Crédits (AVEC) ont été capacités dans l’agro business et regroupées en 4 coopératives qui ont reçu par la suite 4 unités de transformation notamment 2 presses à noix palmistes pour les coopératives de Mukakira et Oicha Centre et 2 presses à huile de palme pour les coopératives de Tenambo/Matombo et Mabasele. Le projet a ainsi atteint 40 000 bénéficiaires directs.

 

Dans le territoire de Beni et la ville de Beni, Oxfam met en œuvre plusieurs activités WASH, Protection et sécurité alimentaire afin de lutter contre la maladie a virus Ebola mais aussi de renforcer la chaine d’approvisionnement. 

 

Publié via le Portail d'Over-Blog à catégorie de Cyber-Notes

 

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