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Adirodu-Roger Cyber-Notes

Bukiringi ; Un lieu d'échange socio-économique pour la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé vers le Nord-Est dela Rdc

👆🏿👆🏿👆🏿 Bukiringi l'une d'agglomérations dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisé vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿 Bukiringi l'une d'agglomérations dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisé vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

Dans cet article ; Comme nous parlons de Bukiringi, tout lieu ou communauté, possède certaines caractéristiques historiques, civilisation, démographiques, géographiques, sociales, culturelles etc.

 

Présentation del'agglomération de Bukiringi

 

C'est pour dire que ; Bukiringi est l'une d'agglomérations dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi. C'est l'actuel chef lieu du groupement qui porte le même nom Bukiringi.

 

Elle demeure la seule véritable agglomération du groupement cité ci-haut. 

 

Les autres agglomération sont des villages plus ou moins étendus le long dela route N⁰ 431, mais aussi dans la brousse, ou concentrés ou subdivisés en localité.

 

Administration

 

Pays ; République démocratique du Congo

 

Province ; Ituri

 

Térritoire d'Irumu

 

Situation géographique

 

Le lieu de Bukiringi qui a la forme d'un coeur,  présente des limites naturelles très facile à répertorier à partir de trois ses cours d'eau qui la délimitent.

 

À 95 Km au Sud de la ville de Bunia chef lieu de la province del'Ituri, et environ 45 km de Gety-Etat chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, agglomération de Bukiringi est traversée par la route secondaire (RN431) localisé sur l'axe  Boga-Bunia et à son centre commercial sur le quel, nous trouvons un rond point et (un carrefour à 4 voies) terrestre d'où nait la route allant au Bureau administratif du groupement Bukiringi.

 

Les enquêtes que nous avons menées entre 2010 et 2018 (ont révélé que, l'agglomération de Bukiringi est limité ;

 

 - Àl'Est : par la rivière Kona 

 

- Au Nord : par la rivière arunze.

 

- À l'ouest par ; la rivière Obé, localité Avegi, Ngereza, Avengu et Ruwali.

 

- Au sud ; Par localité Baholi et Kamatsi-Mukubwa.

 

b. Coordonnées géographiques

 

- La latitude : ; 1.13615

 

- Longitude : ; 29.99062

 

Superficie = 3 km2 environ

 

c. Altitude : 1300m au dessus de la mer

 

Densité 50 hab./km2

 

TYPE DU CLIMAT

 

Dans cette entité, le climat est étroitement lié au relief.

 

Superficie ; 1.5 km²

 

CARACTERISTIQUES MÉTÉOROLOGIQUES DU MILIEU

 

La température moyenne est de 20°c. 

 

La Zone de Bukiringi connait deux grandes saisons sèches et deux grandes saisons pluvieuses. La plus longue saison pluvieuse va de septembre à Novembre, la plus longue saison sèche va mai à août. 

 

La petite saison sèche s'étend de décembre à février alors que la petite saison de pluie s'étend de mars à mai.

 

RELIEF DU SOL ET LA VEGETATION DOMINANTE

 

Le relief de Bukiringi est très accidenté par des monts et des montagnes tandis que sa végétation est caractérisée par quelques arbres fruitiers et non fruitiers.

 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées, ruisseaux et rivières. 

 

L'agglomeration de Bukiringi est bâtie sur des plateaux constituant des savanes herbeuses, à moindre partie. 

 

Végétation 

 

C'est une savane herbeuse dont la paille forme l'ancienne végétation.

 

Espèces phares de la flore

 

La coquette de Bukiringi se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.

 

En effet, on y rencontre la culture de tous les légumes dans les parcelles, des patates douces, des bananiers et certains arbres fruitiers.

 

De manière particulière, on trouve aussi une série de végétation d'eucalyptus plantés et d'autres arbres ornementaux comme le cyprès, le sapin et le cèdre en remplacement de la forêt des montagnes.

 

Le gazon pasplume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.es arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues à Bukiringi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

 

NATURE DU SOL

 

Son sol est argilo-sablonneux c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction notamment le Brique et Bloc ciment. 

 

Le sol est en général argilo sablonneux qui par endroit est jonché des cailloux et des calcaires en carbonate de calcium.

 

Hydrographie de Bukiringi 

 

L'agglomeration de Bukiringi s'est entourée de nombreux et plein de vallées ou coulent des rivières et quelques ruisseaux.

 

Au sujet d'hydrographie, nous avons quatre principales rivières qui sont aux périphéries de Bukiringi dont Kona à l'est, Obé à l'Ouest, Arunze vers le Nord, et peke au le Sud.

 

Il n'y a que des petits ruisseaux dans la vallée de la cité non seulement de Bukiringi mais aussi des villages environnantes peuvent être électrifiés à partir dela chute Nyawu localisé sur la rivière Anjikye.

 

Les uns déversent leurs eaux dans la rivière Semuliki, affluent du fleuve Nil, et les autres coulent vers les affluents du fleuve Congo.

 

L'espace de Bukiringi regorge d'une hydrographie suffisante en cours d'eau potable qui approvisionne la population.

 

Les ressources en eau potable qui sont consommées par chaque camp dans la zone de santé de Bukiringi sont des sources aménagées et les adductions d'eau potable qui ont été réalisées par des différents bailleurs de fonds à travers les organisations nationales et internationales dont les travaux de ces derniers ont comme conséquence la diminution des maladies d'origine Hydrique. 

 

Accessibilité et communications : elle se font uniquement par : la route N⁰ 431

 

Donc l'agglomération de Bukiringi de est traversée par la route secondaire N⁰ 431 d'intérêt provincial qui part de Bogoro à Eringeti en allant vers la province voisine du Nord-Kivu. 

 

Les informations obtenues sur le térritoire d’irumu en ce jour renseigne que, cet axe est réhabilité par la MONUSCO qui a implanté une base opérationnelle temporaire (TOB) sur place à Bukiringi, entre année 2010 et 2019 dans le cadre du projet de la réduction des violences communautaires.

 

Cette route communique avec d'autres régionales qui la relient aux frontières comme l'Ouganda, par Bunrasi, Boga et Mitego.

 

Notons aussi que, d'autres routes de dessertes agricoles sont réliées à cette route d'intérêt provincial. Il s'agit notamment de :

 

? Route Abori-Bukiringi situé dans la partie ouest de Bukiringi 

 

? Route Kisodjo-Bukiringi situé au Sud-Est de Bukiringi 

 

l’accessibilité et la sécurisation de la zone :

 

« Le projet a été réalisé en vue d’améliorer l’accessibilité de cet axe aux usagers qui sont notamment des agriculteurs. La route est accessible par véhicule, et nous espérons que cela va permettre une plus grande sécurisation de la zone ».

 

• La route (RSN⁰431) allant de Bogoro en passant par Nombe, Kagaba, Kaswara, Badjanga, Bukiringi, Mitego, Boga, Tchabi, Kainama, et Eringeti. Etat des routes des dessertes agricoles : elles sont en bon état total.


Les principales rues permettent la circulation entre les différentes avenues ces rues sont moins entretenues et sont bourreuses en saison pluvieuse, certaines d'entre elles sont interrompues par les eaux des pluies et sont jointes des petits ponts en bois. 

 

Moyens de transport

 

En République Démocratique du Congo, plus particulièrement à Bukiringi, les moyens de transport utilisés par les grossiste pour le transport de leurs marchandises sont quelques fois diversifiés. 

 

Pour le cas précis , après nos enquêtes nous avons constaté que la plupart des importateurs des marchandises empruntent la voie terrestre pour le transport de leurs marchandises du lieu d'approvisionnement jusqu'au lieu de destination qui est agglomération de Bukiringi.

 

Les transports des charges et marchandise aussi que les voyageurs pour les marchés lointaine sont assurés par les camions, les voitures, les motos, les petit charges sont transportées au dos un à la tête, celle les plus lourdes sont assurées par des tortu nettes ou vélos. 

 

Les moyens de transport et communication sont les éléments indispensables au développement économique d'un lieu d'une région d'un pays.

 

Organisation politico-administrative de Bukiringi 

 

Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :

 

A .L'administration est assurée par les personnes ci-après:

 

Un Chef du groupement, un Chef du groupement adjoint, et le secrétaire administratif.

 

À part ça, Il sera aussi question dans ce point de décrire les structures politiques et administratives du groupement mais aussi de faire ressortir les différents services qui facilitant le fonctionnement de l'organisation politique de Bukiringi.

 

Sur place, nous y trouvons quelques services de l'Etat entre autre le tribunal secondaire, l'Etat civil, l'environnement, vétérinaire, pêche et forêt, l'agriculture, et la jeunesse.

 

B . LE CHEF 

 

À l'instance supérieure du groupement, les affaires sont conduites par le chef.

 

Ce titre correspond à l'appellation Européenne de Roi, car il reste l'autorité suprême de l'organisation politique de Bukiringi.

 

Le chef est un homme extraordinaire qui est différent des autres. Son pouvoir est plus spirituel que temporel.

 

Il est considéré en quelque sorte comme un « Roi divin ».

 

Vu sa personnalité sacrée, il parait intouchable. Il est respectueux et on lui doit obéissance.

 

Il est placé à la tête de la pyramide sociale et dispose de droit de la vie et de la mort à ses sujets, mais avec l'arrivée des colonisateurs belges tout condamnation à la mort était abandonné.

 

Le chef ou Mwami a donc, le pouvoir théocratique et règne sur tout le groupement.

 

Si nous parlons du Mwami, ceci revient à dire qu'il s'agit du « Grand chef » de toutes les entités administratives qu'il dirige.

 

C'est le Mwami qui nomme et destitue les chefs, les sous-chefs et les détenteurs de terres.

 

C . En ce qui concerne sa vie privée et publique, le roi désigne des hommes capables pour jouer le rôle de messager au près des autres Mwami. Il tranche les affaires qui pourraient advenir entre sous-chefs et entre indigènes et sous-chefs.

 

Le Mwami possède au sein du groupement des résidences que les chefs et sous-chefs n'ont pas. C'est pourquoi le titre du « Grand Chefs » lui revient.

 

À notre source d'ajouter aussi que, le groupement de Bukiringi s'administre dès le niveau du Village, avec un Capita en tête.

 

Plusieurs villages forment la Localité dirigée par un chef de localité. Le niveau suivant lui-même basé sur les liens familiaux est le Groupement dirigé par un chef de Groupement.

 

Mais aussi les Forces de sécurité sont présentés par : FARDC, PNC, et ANR.

 

Aperçu historique


Donc Bukiringi fut créer avant le XIXᵉ siècle qui commence le 1ᵉʳ janvier 1801 et finit le 31 décembre 1900. Et plusieurs chefs se sont succédés a la tête de Bukiringi entre autre le grand chef : Mr Rukome, Kabaseke, et Roger Adirodu.

Source famille régnante

 

Création del'agglomération de Bukiringi

 

Fondée sur un ancien site dela chefferie traditionnelle des Kerengebha, Bukiringi fut longtemps un gros bourg, ruraux dépuis plusieurs années à 2015, et avant de connaître un boom démographique, au cours des dix dernières années. 

 

Vous pouvez toujours vous y arrêter pour découvrir l'atmosphère, bien que cette dernière n'ait point d'attractions touristiques majeures à vous offrir. 

 

Pour la plupart des excursionnistes, elle constitue un point de passage obligé entre Boga-Bunia et Burasi.

 

Selon certaines sources, la vrai histoire de cet lieu date dépuis les années 1915 selon le version des récits, Bukiringi était tout un village sous le règne du chef Rukome-Angali-Kiyana.

 

De ce que nous avons entendu, l'agglomération de Bukiringi a été créé après la pénétration coloniale, décidée en 1913, entraîna une révolte proclamée par tous les peuples de cette zone, fut suivie d’une répression, de 1913-1920, appelée «guerre de l’impôt »

 

L'histoire guerrière des Ìndrŭ habitants de Bukiringi renseigne que dans leur vécu, le peuple Ìndrŭ a connu les périodes de guerres très dures. Les plus importantes sont les guerres qui les opposèrent :

 

Aux Arabes vers le debut du 18 è siècle dans leur pratique de la Traite de Noirs, et les conflits fonciers, à l'origine des violences entre les Hema et les Lendu qui sont les deux ethnies qui se partagent les limites en térritoire d'Irumu, et djugu dans la province del'Ituri situé vers le Nord-Est dela en République Démocratique du Congo (RDC). 

 

Pour une petite histoire, le groupement Bukiringi est une entité coutumière riche qui demeure rural. Les trois quarts de ses actifs sont employés dans l'agriculture ( à la fois vivrière et commerciale). 


Le régime foncier 


La terre est la source de toute richesse. Il importe cependant de préciser son mode de gestion et d'acquisition car non seulement la terre est d'une importance capitale.

 

Mais aussi toute l'organisation politique coutumière s'y base. Le chef coutumier est considéré comme son gardien.

 

La redistribution des terres entre les différents membres de la communauté se fait par le canal des différentes conventions foncières coutumières, qui sont toutes régies par le système de redevance coutumière.

 

Position ethnique 
 
 
L'agglomération de  Bukiringi a tendance à connaître une forte densité dont l'une des causes serait son climat favorable à la vie humaine d'une part, d'autre par la sécurité par rapport à ses environs. À ces deux facteurs, il convient d'ajouter le taux de natalité élevé.
 
 
Le milieu de Bukiringi et ses environs est habité par une population d'environ 25.000 habitants (2017) ; une population essentiellement de la tribu Ìndrŭ communément appelé « Ngiti ».
 
 
La famille régnante est issue du clan du grand chef ancien Rukome, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Bhesidhu.
 

 

Le lieu de Bukiringi est composée en grande partie d'une seule tribu qui reste dominante.

 

La population établie dans ce pays est essentiellement de la tribu Ìndrŭ dit Ngiti qui occupe 95% de la population, le 5% des populations est constitués des Nyali, et les Nande.

 

Ethnies et tribus dominantes

 

La démographie est constitué d'une population hétérogène vivant dans une parfaite harmonie et dans une hospitalité remarquable. Néanmoins, la tribu `' Ìndrŭ  dit ngiti '' qui reste dominante et compte les principaux clans ci-après :

Idudhu, Nyatengedhu, Okirodu, Bhesidhu, et Angaidhu ,...

Il existe 3 groupes ethniques dans la population composant l'agglomération de Bukiringi. Il s'agit des Ìndrŭ, Nyali, et Nande.

 

A. Les Ìndrŭ 

 

Présentation du peuple Ìndrŭ dit ( Ngiti)

 

Le peuple Ìndrŭ constitue un groupe ethnique important au sein de la population Lendu vivant dans la Province de l'Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo, et moins important en nombre dans la Province du Nord Kivu, même en Ouganda, mais aussi, celle du Haut-Uéllé, province voisine del'Ituri.

 

Ce peuple détient le pouvoir coutumier, en groupement Bukiringi, et se trouvent dans toutes les 31 localités du groupement, et vivent surtout dans la savane. Comme activité, ils s'occupent d'élévage à certains niveau, de petit commerce, de l'agriculture et la pêche.

 

Après avoir quitté hoima chef lieu du royaume Nyoro situé en Ouganda au XVII ème siècle, les Ìndrŭ se sont installés sur la rive Ouest de la rivière Semliki... et parvinrent dans l'actuelle province del'ituri.

 

Là ils érigèrent le village Kerenge, selon les renseignements recueillis auprès des Ìndrŭ et les documents écrits témoignent aussi.

 

Les Ìndrŭ de Bukiringi sont, à l'instar des autres membres dela communauté dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi les premiers occupants du groupement Bukiringi. Ils sont entrés en contact avec d'autres tribus à travers diverses circonstances. 

 

Les uns par la chasse, les autres par la guerre de conquête et enfin les autres par alliance clanique.

 

C'est un peuple uni et soudain, au point de vue de leurs systèmes du pensée dans le processus de découpage de leur patrie actuelle à une époque de conflit généralisé et sous la pression économique des envahisseurs européens et des marchands d'esclaves au XVIII et XIXᵉ siècles.

Témoignages de Bahati adirodu Samy habitant de Bukiringi 

 

B. Les Nyali 

 

ils constituent une petite portion de la population de Bukiringi.

 

Après avoir étaient chassés par les rébélles du groupe ADF durant l'année 2020-2022, leur assimilation fut telle que la deuxième génération de Nyali qui avait déjà une distance vis-à-vis des coutumes Ìndrŭ.

 

L'insécurité que font régner les éléments rebelles ADF dans les zones de Tchabi, Boga et Mitego, a provoqué dépuis 2020 le déplacement d'une population nombreuse. 

 

Environ 10.000 réfugiés Nyali et quelques Hema à cœur dur vivaient à Bukiringi. 

 

Donc la présence prolongé des rébélles ADF au sud du térritoire d'Irumu, a bien alimenté et entretenu, il a plongé les populations de l’Ituri dans une totale désolation.

 

C. À part de ces deux tribus que nous venons de cités on trouve aussi quelques NANDE venue faire le commerce.

 

Les Nande constituent un peuple commerçant et travailleur qui occupe largement le térritoire de Beni et Lubero, se trouvant dans la province du Nord Kivu, vers l'est de la République démocratique du Congo.

 

Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics. Tel que, le commerce, la santé et l’éducation.

 

Dans leur langue, Nande et Konjo se nomment « Yira ». Les Nande sont un groupe particulièrement soudé et organisé, aussi bien du point de vue économique que social. 

 

La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale.

 

L'accroissement de la population dans l'agglomération de Bukiringi peut se justifier par : les mariages contractés à une date précoce et qui sont donc plus féconds, le grand nombre d'enfants qui en découle va accroitre aussi plus tard le nombre des mariages et une vie moyenne plus longues selon les conditions proposées par la communauté.

 

Moyens de subsistance: Difficulté d’accès au moyen de subsistance, travaux journaliers très limités. Risques : Accentuation de la vulnérabilité, sexe de survie, malnutrition, etc. VSBG: Absence de kits PEP dans la zone, de Gety-Mission. Risques : IST/VIH, Hépatite B, grossesses non désirées, mariages forcés.

 

Situation sécuritaire

 

Situation sécuritaire : La situation sécuritaire à Bukiringi est relativement calme.

 

On note aussi que'un moment donnée Bukiringi est devenue la petite base de l'une des plus grandes missions de maintien de la paix des Nations unies chargées du maintien des forces en République démocratique du Congo.

 

Profilés accès aux ressources essentielles et services

 

- Certains services fournis au sein de la population proviennent de l'Etat, des églises, des associations, des privés et des organisations humanitaires internationales. 

 

Ces derniers sont responsables de leurs services en collaboration des bénéficiaires/population qui bénéficient de ces services. Certains coûts de ce service sont plus élevés. 

 

Cependant, les services offerts par les ONG sont à la portée de tous ceux qui remplissent les critères de sélection. Le cas de fraude peut s'observer pour certains services.

 

- La population d'accueil n'a pas accès à l'aide humanitaire par contre les déplacés internes( IDP) et les retournés bénéficient des vivres et non vivres, et certaines infrastructures scolaires et sanitaires bénéficient de l'aide humanitaire.

 

Environnement Naturel 

 

La grande savane sur la qelle se trouve les hauts plateaux, constituent leur milieu de vie habituel.

 

L'habitat

 

Dans la localité, l'habitant est groupé avec des constructions couvert de pailles, les maisons sont en dur et semi durables.

 

S'agissant des installations hygiéniques, par exemples les poubelles sont insuffisantes utilisées dans certains coins de la localité et souvent là où sont construits, c'est éviter les menaces des agents de service d'hygiène, il en est de même pour les latrines.

 

Langues parlées à Bukiringi 

 

La population tant composée majoritairement de peuples de la tribu Ìndrŭ qui est un peuple non bantoue, c'est pourqu'oi, le Ndruna reste une langue prédominante pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, les Ìndrŭ s'adonnent à la langue nationale parlée à l'Est du Congo : le Swahili.

 

La langue nationale de liaison est le Swahili. Mais aussi le français, est considérés comme langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite. 

 

La langue locale est : Le Ndruna parlé par les Ìndrŭ ou ngiti ;

 

Le Swahili est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation. Elle est plus parlée dans les localités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur, le français reste la langue officielle et de bureau selon les lois du pays.

 

Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du térritoire national. 

 

Engagement politique dela population 
 

 

Le droit de présider aux destinées politiques du terroir revient aux propriétaires de la terre et à leur descendance. Le pouvoir politique est donné par la possession de la terre, c’est-à-dire le pouvoir économique.

 

Si, aujourd’hui, le groupement Bukiringi possède des cadres d’une grande compétence dans diverses organisations locales, provincial, national, et internationales, le niveau général de l’instruction n’est pas brillant.

 

C'est pourqu'oi ; « Les organisations professionnelles des politiciens nationales et locales jouent un rôle important dans le développement de leurs partis politique, mais ils n’ont fait que peu de progrès pour relever les défis auxquels sont confrontées les quelques politiens rurales.

 

Vie quotidienne et la tradition 

 

Dans ce contexte la frugalité était un idéal vécu au quotidien ; le bien-être se montrant dans la santé et la fécondité des hommes et de la nature, lesquelles dépendent du bon vouloir de forces invisibles, esprits des eaux, des arbres et des roches, esprits des défunts.

 

Ils ont des coutumes, des cultures auxquelles ils tiennent beaucoup d'importance. Étant majoritairement chrétiens, mais ils se souviennent toujours de leurs dieux ancestraux, en les adorant, plus surtout les hommes. Ils sont des grands cultivateurs, un peu des pasteurs.

 

La seule richesse, collective, dépendait du nombre des humains. 

 

La course à la richesse matérielle, individuelle, y semblait suspecte et dangereuse : 

 

« Les biens matériels sont réduits à néant en accompagnant les défunts dans la terre lors de funérailles grandioses. ».

 

Le peuple Ìndrŭ fait l'adoration et offre des sacrifices symboliques. Il respecte la valeur de la personne humaine et supporte mal toute personne qui méprise les valeurs humaines (surtout celle du respect des personnes âgées, des handicappés et des enfants). Il n'hésite pas à se défendre et à s'opposer aux velléités de domination et d'esclavage.

 

Au fur des âges, ces pratiques sociales ont acquis une valeur dite de référence, l'échelle de valeurs à laquelle tout Ìndrŭ peut s'identifier. Transmises d'une génération à une autre, ces valeurs ont pris la qualité d'une culture typiquement Ìndrŭ. 

 

C'est ce qui constitue l'âme socio-culturelle et linguistique du peuple Ìndrŭ.

 

Le pouvoir s'est limité aux familles au sein desquelles les guerriers ont joué un rôle de premier ordre car ils garantissaient la paix dans la contrée. À l'époque de la pénétration arabisée et plus tard lors de l'occupation européenne, les envahisseurs firent face à la résistance farouche des Ìndrŭ, dirigés par leurs principaux guerriers. 

 
Aspect Socio-culturelle 
 
 
Le peuple Ìndrŭ s'organise socialement dès le niveau de la famille restreinte (le père, la mère et les enfants), la famille étant la cellule de base de la nation Ìndrŭ. Ici, le père est le seul chef de la famille.
 
 
Les filles se marient plus vite, entre 16 et 25 ans, tandis que les garçons se marient entre 28 et 35 ans car ils doivent d'abord être capables d'assumer les responsabilités d'un foyer.
 
 
Donc la jeune ndruy peut se marie le plus souvent, dès qu'elle est remise de l'excision qu'elle a subie. 
 
 
Elle quitte alors son village et sa famille pour s'installer dans la famille de son époux.
 
 
On peut cependant observer des cas où la belle-famille s'oppose catégoriquement au mariage de leur fille. Dans ces cas, souvent la fille quitte clandestinement sa famille pour rejoindre son amoureux avec les risques d'être renié par sa famille. 
 
 
Ces mariages avec des femmes non dotées ou sans la bénédiction de l'une ou des deux familles s'apparentent parfois au concubinage et ont peu de chances de succès.
 
 
De la famille le forme la famille étendue (le père, la mère, les enfants, les frères, les soeurs, les demi-cousins, les demi-pères, les demi-mères, les oncles et les tantes) Ici, le grand-père décide en dernier sort. 
 
 
Le niveau suivant est le clan avec en tête leur chef de clan. Plusieurs clans s'identifient au niveau de la tribu. 
 
 
Selon les liens de lignées familliales proches, au sein de la tribu s'organisent le Bwami (royauté à base de lignées familiales.) 
 

Réseaux  mobiles de Communication


La télécommunication dans l'agglomeration de Bukiringi est à la vie, mais à moindre dégré. 

 

Nous avons à Bukiringi quelques stations téléphoniques, plusieurs personnes possèdent déjà de diverses marques de téléphones et portatifs. 

 

Les réseaux Vodacom, Airtel, sont opérationnels dans cette agglomération où les téléphones mobiles assayent de gagner le marché locale dépuis 2010. 

 

Missions de ces deux réseaux de téléphonie mobile 

 

La mission d'Airtel et Vodacom c'est d'être le plus attrayant en RDC et précisément à Bukiringi en mettant une technologie rapide, claire et fiable à la disposition d'une population dynamique. 

 

À ceux qui aspirent à accomplir davantage des projets d'avenir dans leur vie et au sein de leur communauté du groupement Bukiringi, Airtel  et Vodacom offrent un accès aisé à la communication, à travers les vastes étendues de la province del'Ituri, les soutiens de communautés locales et le développement des soins de santé.

 

Delà m, on doit savoir ce qui suit,....

 

Organigramme

 

Fonctionnement

 

TMD (TerritoryMarketDevelopper)

 

Ce service s'occupe essentiellement de :

 

- Développer le marché ;

 

- Assurer l'accroissement des abonnés, des revenus,...

 

- Représenter l'entreprise ;

 

- Recruter les new partenaires selon les normes de l'entreprise.

 

2. Le Chef du centre

 

Il a comme principales tâches :

 

- Superviser les activités du centre ;

 

- Remonter toute plainte qui n'a pas trouvée solution localement au niveau de Kinshasa

 

3. Les agents de service client.

 

En général, ces personnels sont chargés de :

 

- Faire une bonne prise en charge des clients ;

 

- Faciliter la communication entre les abonnés et l'entreprise ;

 

- Résoudre tout problème en atteignant les objectifs assignés.

 

4. Les DA (Distributeurs agrées)

 

Les distributeurs agrées achètent les produits après commande pour les disponibilisés auprès des DSR, sont donc tenus de :

 

- Assurer la disponibilité des produits ;

 

- Atteindre les objectifs assignés ;

 

- Garder les informations du business.

 

5. Les DSR (Distributors Sales Representative)

 

Travailleurs des DA mais payés par l'entreprise, ont la tâche de :

 

- Effectuer les commandes des produits auprès des DA ;

 

- Assurer la disponibilité des produits aux revendeurs ;

 

6. Revendeurs

 

Comme le terme l'indique, ils sont chargés de revendre les produits auprès des consommateurs. Ils sont considérés comme des ambassadeurs de l'entreprise car ils doivent :

 

- Faciliter la disponibilité des produits aux consommateurs ;

 

- Donner l'assurance à l'entreprise d'être susceptible pour écouler les produits sur le marché.

 

7. Les consommateurs

 

Très clairement le mot l'indique, un consommateur est une personne morale ou physique ayant le pouvoir d'achat d'un produit ou un service pour consommer afin de satisfaire son besoin.

 

Sport et Loisir

 

Le sport pratiqué dans le territoire de Bukiringi reste le football. 

 

La boxe karaté et la lutte sont également extrêmement populaires.

 

Malheureusement, presque tous les terrains sont en mauvais état. Cette activité intéresse beaucoup plus la jeunesse qui organise le match de football et le mwami donne parfois des ballons pour ceux qui les sollicitent.

 

Il existe quelques difficultés notamment le manque d'équipement adéquat et d'un personnel sportif qualifié.

 

Les activités culturelles portent sur les jeux à travers toute la localité et aux pièces de théâtre présenté par les écoliers, églises sur le plan sportif, on compte plusieurs clubs dans la localité de Bukiringi, mais ces souvent des clubs des jeunes qui pratiquent le foot de rues. 

 

À Bukiringi se trouvent aussi deux drand stades appelé stades.

 

Aspects Socio-Culturels

 

Les infrastructures scolaires

 

Selon notre constat, il ressort que l'agglomération de Bukiringi ne se situe pas parmi celles ayant connu un retard en matière d'instruction.

 

Il y a des écoles primaires, secondaires, toutes reparties dans différents réseaux.

 

Agglomération de Bukiringi compte peu d'intellectuels à cause de l'ignorance de la population, qui n'a pas connu d'avantage dans le domaine de l'éducation et même auparavant, la population vivait sous contrainte des autorités locales qui faisaient craindre la population croyant qu'elles seront remplacées à leurs portes. 

 

Les personnes qui voulaient évoluer, quittaient Bukiringi et se déplaçaient par ailleurs.

 

Pour le moment, il y a eu une avance au niveau de l'éducation, puisque chaque personne veut que son enfant ait un diplôme.

 

En milieu rural, les filles sont en effet rarement scolarisées. Elles doivent très tôt s’occuper des travaux ménagers, de la corvée d’eau… Et lorsque les enfants vont à l’école, le taux de décrochage est extrêmement élevé : 6 enfants sur 10 accèdent au collège, et seuls deux d’entre eux le terminent ! L’autre problème, c’est la taille des effectifs. 

 

Du côté des enseignants, le personnel qualifié et les infrastructures de qualité viennent vite à manquer et du côté des élèves, les effectifs sont pléthoriques : environ 46 % de la population béninoise a moins de 15 ans ! Résultat, l'âge moyen de départ de l'école est de 14 ans et le taux d’alphabétisation s’élève à peine à 42,4 % de la population (54 % des hommes et 31,1 % des femmes).


Ce qui implique l'amélioration de l'éducation dans le territoire. Le milieu compte un nombre insuffisant d'école, et la population demande au gouvernement d'en construire d'autres pour permettre à l'ensemble d'enfants d'étudier dans des bonnes conditions.

 

Actuellement Bukiringi compte 

 

3 écoles secondaires et 3 écoles primaires qui sont ;

E-S Batowe

E-S Nyangazama

E-S Bukiringi, et 0 institut école supérieur.

 

E-P Batowe

E-P Mwangaza

E-P TUMAINI

 

Les infrastructures culturelles

 

Donc le Sous Division de Walendu-Bindi organise à l'instar des autres territoires du pays deux types d'écoles :

 

- Les écoles publiques créées à l'initiative de l'Etat et gérées directement par lui ou par les Eglises signataires de la convention scolaire du 26 février 1977.

 

- Les écoles privées agréées créées à l'initiative privée et gérées par des personnes physiques ou morales appelées « Promoteurs».

 

Les écoles publiques se groupent en 3 catégories :

 

a) Ecoles Non Conventionnées gérées directement par l'Etat,

b) Ecoles Conventionnées Catholiques gérées par l'Eglise.

 

c) Ecoles Conventionnées Protestantes gérées par les communautés de l'Eglise Protestante pour le compte de l'Etat.

 

On peut y avoir aussi 

 

Écoles Non Conventionnées privée tôt ou tard 

 

Toutes les écoles non conventionnées, privées agréées et conventionnées se regroupent dans une entité administrative appelée.

 

« Sous Division » avec en tête un Chef de Sous- Division. C'est donc la Sous division dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES

 

Le Commerce

 

Il existe à  Bukiringi un marché fonctionnel deux fois la semaine (Mercredi et Dimanche). Ce marché rassemble des commerçants de Bukiringi et ceux en provenance de la ville de Bunia et les localités voisines de la Province del'ituri. 

 

Seul le petit commerce existe à Bukiringi

 

Les commerçants s'approvisionnent en Ouganda et à Bunia. 

 

Les produits les plus commercialisés sont: le savon, les habits, les boissons, le sel, l'huile végétale, les produits cosmétiques...

 

Le principal marché de Bukiringi est celui de Bukiringi centre, départ des divers activités, et qui tend à devenir un exemple extra coutumier, mais les tracasseries et la guerre du jour fait défaut.

 

Aux carrefours des axes routiers l'agglomeration de Bukiringi occupe une position favorable pour une stratégie commerciale. 

 

Selon une enquête mèné par Adirodu-Roger, l'expression de toute la communauté accompagne de l'implantation d'une infrastructure commerciale économique et sociale adoptée aux exigences de la population qu'on est-il donc pour l'agglomération de Bukiringi.

 

D'une manière globale, la population vit des produits venant de leurs champs mais aussi les boutiques, les kiosques, les publiphones, les secrétariats publiques, les restaurants, les boucheries, les salons de coiffure, les coopératives des finances, les papeteries, les buvettes, les pharmacies, les maisons de lait, les stations d'essence et mazout, sont en train d'y être érigés.

 

Une association de vendeurs des divers encadre ces commerçants aux fins des résoudre les difficultés dans l'exercice de leurs métiers.

 

À Bukiringi les produits entrant dans le commerce sont surtout les produits agricoles (farine de manioc, soja, haricot, maïs, riz, pomme de terre, banane, tomate, ...) ces produits proviennent des champs locaux ou souvent importé des localités voisines notamment ; Letsudo, Mukorodo, Mapanzu, Alumbu, Janda, Ktoto, Teseni, Tolé, Kisodjo, Karambu, Mukondru, et Nyamagaru... Les poissons importés de Chomia, Kasenyi, Burasi, Nyamavi, et Ouganda sont très vendus.

 

Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux. Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pomme de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux (Bunia, Niankunde, Chomia,.. ;) où le surplus exporté vers le pay voisins ( Ouganda).

 

À part le commerce des denrées alimentaires, la population de Bukiringi fait aussi le commerce des produits manufacturés de consommation courante. 

 

Il se fait au grand marché central des petits commerçants ambulants propriétaires de kiosques et des boutiques. Les articles vendus sont notamment exercés par les habitants de tous les sexes et des âges : les assiettes, savons, sels, sucres, machettes, houes, souliers, huiles,... ces produits sont importés de Bunia, Ouganda, via Burasi et Kasenyi. 

 

Quelques pharmacies où se vendent les produits pharmaceutiques y sont aussi observable. Ce commerce est surtout de subsistance, les bénéfices contribuent la ration journalière, la scolarisation des enfants, l'achat des produits des soins sanitaires (idem)

 

Bukiringi, Ituri, RDC - Afin de promouvoir les activités économiques dans la région ainsi que renforcer la cohésion sociale entre les différentes communautés locales, la MONUSCO a construit et équipé un marché au centre de négoce de Bukiringi, situé à 95 km au sud de Bunia dans le territoire d’Irumu.

 

La remise officielle de cette infrastructure qui a coûté 99 362 dollars américains et employé 120 jeunes locaux dont 30 femmes pendant trois mois a eu lieu le 27 mai 2022. 

 

Désormais, avec ce nouveau marché, commerçants et vendeurs ne seront plus exposés aux intempéries qui détruisaient habituellement leurs marchandises qu’ils étalaient à même le sol et au bord de la route. 

 

MONUSCO / section DDR-RR

 

Principales sources d’énergie

 

Principales sources d’énergie :

 

Panneau solaire : 253 Ménages

 

Groupe électrogène : 25 ménages environ  des habitants.

 

L`artisanat

 

L'artisanat occupe une place non négligeable parmi les activités économiques. De petites et moyennes entreprises émergent de part et d'autre. On peut cité à titre d'exemple la menuiserie, la maçonnerie, la cordonnerie, la tannerie, la maroquinerie, la forge, la fromagerie, les maisons de couture, ...

 

Agriculture

 

L'agriculture constitue la principale activité de la population. 

 

Le travail de la terre est resté un élément essentiel de la vie pour la population.

 

Mais avec l'insécurité permenant, nous avons appris que certains habitants de coin exploitent des champs en dehors même de Bukiringi, pour la plupart-  où des forces armées troublent la quiétude de la population. 

 

- Par rapport à la cartographie de la zone de Bukiringi les ressources disponibles sont : (sources, rivières, parcelles, route, les pierres, sable, la main d'oeuvre, les véhicules, ateliers de soudures, ateliers de menuiseries, d'eau.

. Activités principales : l’agriculture, le commerce, et l’élevage, sont considérés comme activités principales de la population. 


Ces activités permettent à la population de satisfaire ses besoins primaires tels que la construction des maisons, paiement des frais scolaires des enfants, les soins médicaux pour les leurs,...

 

À Bukiringi les produits entrant dans le commerce sont surtout les produits agricoles (farine de manioc, soja, haricot, maïs, riz, pomme de terre, banane, tomate, ...) ces produits proviennent des champs locaux ou souvent importé des localités voisines notamment ; Letsudo, Mukorodo, Mapanzu, Alumbu, Janda, Ktoto, Teseni, Tolé, Kisodjo, Karambu, Mukondru, et Nyamagaru... Les poissons importés de Chomia, Kasenyi, Burasi, Nyamavi, et Ouganda sont très vendus.

 

L’agriculture est axée sur : 

 

a. Les cultures vivrières : Manioc, maïs, arachide, riz, soja, millet, courge, haricot, banane,

b. Les cultures maraichères : choux, aubergine, et courge.

c. Les cultures pérennes : Café, palmier à huile,

d. Les fruits : Mangue, Avocat, Papaye, Citron. 

 

Les Champignons, les sauterelles, les chenilles, etc...sont prélevés périodiquement dans les forêts et consommés presque partout dans le territoire.

 

. Problèmes recensés : 

 

• Manque des semences de qualité, 

• Manque d’infrastructures de stockage et de transformation, 

• Manque de crédit agricole, 

• Manque d'appareils modernes et adaptés à la collecte des données statistiques, météorologiques et 

• Le délabrement des routes des dessertes agricoles. 

 

L'agriculture est du type traditionnel, elle constitue la principale activité de la population locale.

 

Les paysans utilisent des outils rudimentaires dont la productivité est très faible ; ajoutons que le sol est favorable pour les cultures vivrières : maïs, petits poids, légume, patate douce, pomme de terre, haricot,...

 

Il faut retenir que le maïs est la culture nourricière et il entre aussi dans l'alimentation du bétail. Cette agriculture nécessite une amélioration en vue d'augmenter le rendement agricole et le revenu du paysan.

 

L'agglomeration de Bukiringi est un lieu non à vocation agropastorale. Sa population est essentiellement agricole, les activités comme le commerce, l'artisanat. l'élevage y sont pratiquées.

 

La majorité dela population qui habitent les périphéries de Bukiringi font des champs le plus souvent de manioc, des patates douces et des Cultures maraîchères mais aussi pratiquent de l’élevage des bovins, des caprins, des ovins, des porcins et des volailles.

 

Ces animaux sont ensuites vendus sur place ou bien ils sont acheminés vers Bunia où ils sont vendus.

 

Profil accès aux ressources essentielles et services

 

- Certains services fournis au sein de la population proviennent de l'Etat, des églises, des associations, des privés et des organisations humanitaires internationales. 

 

Ces derniers sont responsables de leurs services en collaboration des bénéficiaires/population qui bénéficient de ces services. Certains coûts de ce service sont plus élevés. 

 

Cependant, les services offerts par les ONG sont à la portée de tous ceux qui remplissent les critères de sélection. Le cas de fraude peut s'observer pour certains services.

 

- Par rapport à la cartographie de la zone de Bukiringi les ressources disponibles sont : (sources, rivières, parcelles, route, les pierres, sable, les bois, planches, la main d'oeuvre, les véhicules, ateliers de soudures, ateliers de menuiseries, d'eau.

 

- La population d'accueil n'a pas accès à l'aide humanitaire par contre les déplacés internes( IDP) et les retournés bénéficient des vivres et non vivres, et certaines infrastructures scolaires et sanitaires bénéficient de l'aide humanitaire.

 

L'élevage

 

Cette activité est traditionnellement pratiquée partout. Les éleveurs pratiquent un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique.

 

L'élevage est la seconde activité dominante après l`agriculture mais aussi une source de revenu de la population de cette région.

 

La plupart de ménage pratique au moins l`élevage de petit bétail et de la basse cour, notamment les poules, lapins, canards, cobayes, chèvres, porcs et moutons. 

 

À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.

 

Cette activité est traditionnellement pratiquée partout. 

 

Les éleveurs pratiquent un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique. 

 

À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.

 

L'élevage constitue des revenues non négligeables, les produits étaient jadis utilisé non seulement pour la consommation mais aussi pour la commercialisation lors des conflits interethnique qui ont ravagé l'Ituri, en 1999. 

 

Une grande partie du bétail a été pillée, il en a été de même cas de la guerre dite de libération en 1992 et ceci n'est épargné pas d'autres rebellions comme : celle du FRPI.

 

Etant donné que la sécurité avait commencée à se rétablir dans la région, cette activité a aussi repris.

 

Ainsi on y rencontre quelques espèces que voici les bovins, les porcins, les lapins et volailles sur toute l'étendue localité.

 

Également ; La pêche se fait sur la ruisseau obé et bomodu.

 

La Chasse

 

La chasse est aussi une activité rémunératrice dans la cité et concerne surtout les petits gibiers. Cette chasse s'effectue dans les brousses vers les exploitations agricoles et quelque fois à la limite de Bukiringi.

 

Mais aussi il est important de signaler que certains chasseurs dépassent cette limite.

 

Ce qui est parfois à la base des conflits entre les habitats.

 

Aspect dela santé

 

La localité de Bukiringi compte un seul centre de santé supervisé par la zone de santé rurale ( de Gety-Mission. Il s'agit de centre de santé de Bukiringi.

 

dynamiques sociales et culturelles

 

Les principales obligations sociales qui sont habituelles dans la zone sont les suivantes :

 

- Noel et nouvel an, naissance, mariage, décès, enterrement, cérémonies religieuses, les fêtes fériées,

 

- Les entraides dans la zone sont relationnelles par affinités au niveau de la communauté et font des collectes de fonds.

 

- Le salongo se fait chaque Lundi de la semaine ; soit pour le développement du milieu (traçage des routes des quartiers, avenues, des entretiens routiers non sur l'axe principal qui est couvert par Foner, construction des abris pour les paillottes politico administratives, les bénéficiaires de Salongo sont parfois la population et leurs chefs administratifs. 

 

Le rassemblement se fait à l'air libre par exemple aux ronds-points, dans la cours de différentes écoles, et aux églises, et souvent ces rencontres se déroulent quand il ya appel des autorités pour le meeting populaire, des annonces politico administratives, campagne d'évangélisation, sensibilisation sur un thème donnés, au sein Barza Intercommunautaire.

 

- Le point d'exclusion est lié au conflit foncier (ce sont les fermiers qui ravissent la terre de la population par force, et aussi les fermiers viennent pâturer dans les champs des agriculteurs), et le conflit interethnique, la répartition inégale des ressources et services au sein de la population, mauvaise gouvernance.

 

- Les groupes vulnérables de zone sont : les enfants orphelins, les veuves, les personnes de 3eme Age, les personnes vivants avec handicapes, les femmes enceintes,  les malades chroniques, les femmes chefs de Ménages.

 

. Caractéristiques socioculturelles

 

Les activités culturelles concernent surtout les manifestations théâtrales et sportives. 

 

Les lieux de rencontre sont difficiles à trouver par manque des locaux appropriés. 

 

Souvent ce sont des jeunes qui participent aux activités culturelles. Il existe certaine confession religieuse bien connues dont la religion catholique, et protestant,....

 

L'élaboration de coiffures complexes occupait une partie du temps libre.

 

En ce qui concerne les institutions éducatives, sanitaire, judiciaire, le milieu de Bukiringi  n'a pas été oubliée pour permettre le développement socio-culturel dans l'ensemble de la chefferie de Walendu-Bindi.

 

Environnement ecclésiastique

 

On dénombre plusieurs religions dans le milieu, mais nous nous intéresserons à celles qui interviennent activement dans les activités sociales telles que les oeuvres scolaires et sanitaires. 

 

Ø Le domaine religieux : l'agglomeration de Bukiringi regorge une diversité des confessions religieuses et églises.

 

Les croyants traditionnels des habitants du groupement Bukiringi en général et ceux de la chefferie de Walendu-Bindi en particulier ont cédé durant l'influence du christianisme, toute la population actuellement croit en un seul Dieu, mais elle est éparpillée dans différentes communautés religieuses surtout ; les catholiques, et les protestants.

 

En ce qui concerne les communautés religieuses nous avons,... 

 

CATHOLIQUE, RANE TEMPLE, ANGLICANE,  C.E 39, CECA 20, FEPACO MUNGU MWEMA, ET EAPEN.

 

Des débuts houleux pour l'Église

 

Aujourd’hui, en 2023, l'Église catholique a plus de 80 ans dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi ! 

 

Sa fondation remonte, en particulier dans la partie  occidentale du pays, à l’arrivée des Missionnaires d'Afrique.

 

Mais notons qu'avant les missionnaires protestants, les missionnaires catholiques, étaient déjà là, auparavant en 1909. 

 

Il est de notoriété publique que l’un des piliers du système colonial belge fut l’Eglise catholique. Dès la création de l’Etat Indépendant du Congo, l’Eglise se voit attribuer, outre une mission d’évangélisation, un rôle de civilisation des populations. 

 

Cette tâche comprend notamment l’éducation, la santé et l’apprentissage de certaines activités économiques aux populations locales.

 

Les commerçants-missionnaires-musulmans eux, venus de la côte à partir de Zanzibar, étaient arrivés en 1844. 

 

Mais sans surprise, c'est trois confessions religieux qui ont attirés le plus d'adeptes à ce jour.

 

L'histoire de cette Église n’a pas été sans heurts. 

 

C’est ce que nous lisons souvent dans les journaux et correspondances des missionnaires qui font référence à des textes d'Évangile comparant l'Église à un bateau sur une mer agitée ! 

 

Il y avait les rivalités avec les adeptes de la religion traditionnelle, avec les anglicans et les catholique. 

 

Malheureusement, ces rivalités et cette compétition finissaient en conflits armés : d’abord les chrétiens (catholiques et anglicans) avec les musulmans contre les adeptes de la religion traditionnelle en 1888.

 

Toutes ces guerres ont laissé derrière elles des plaies sociales et spirituelles qui n’ont jamais vraiment guéri. 

 

La religion est devenue un facteur économique et politique qui continue encore aujourd’hui d'influencer, consciemment ou inconsciemment, les comportements des adeptes de ces différentes communautés de foi.

 

Les Pères fondateurs de l’Église catholique

 

Trois Instituts missionnaires classiques sont les fondateurs spirituels de cette Église. 

 

Dans plusieurs zones dela Rdc, ce sont les Missionnaires d'Afrique, plus connus dans ce pays comme « Pères Blancs »

 

Aujourd'hui, ces zones géographiques d'évangélisation attribuées à différentes familles missionnaires n'existent plus. 

 

La croissance de l'église locale et le nombre croissant des membres de ces instituts expliquent en grande partie ce changement.

 

L'Association des religieux en Rdc, dont ils sont également membres, a un certain nombre d'activités communes dans les domaines de formation initiale et permanente, la promotion de justice et paix, etc.

 

Et d’abord le renforcement de l'Église locale

 

Les Pères Blancs ont d’emblée donné la priorité à la construction et au renforcement de l'église locale sur la fondation du clergé local et sur l'institution des catéchistes. 

 

Cette orientation a été conforme à l'instruction de leur fondateur leur disant que « les vrais missionnaires de l'Afrique seront les Africains eux-mêmes ». 

 

L'institution des catéchistes avait commencé plus tôt, à Munobi, Nyarara, et à Gety-Mission, qui a été leur premier centre de formation.

 

Évangélisation intégrale

 

Outre leur préoccupation spirituelle et morale, les missionnaires se sont rapidement impliqués dans les secteurs de l'éducation et de la santé. 

 

Chez la communauté catholique par-exemple ;  dépuis l'indépendance du Congo à nos jours, les prêtes catholique qui arrivent souvent à Bukiringi encouragent les fidèles à approfondir le sens et le bénéfice de la communion spirituelle, à intensifier la prière en famille, à pratiquer la visite au Saint Sacrement ou l’adoration du Saint Sacrement. 

 

ils sensibilisent constamment des fidèles sur les principes pastoraux fondamentaux, et au respect mutuel entre les hauts cadres du sécteur de Bukiringi et les chrétiens.

 

Ils pensent que, leurs équipe s'engage à rapporter la vérité avec courage, intégrité et fidélité à notre foi. 

 

Côté dela communauté del'église Anglicane du Congo

 

Histoire de cette communauté religieuse renseigne que' Apolo Kivebulaya était un missionnaire ougandais considéré comme le principal pionnier de l'église anglicane au Congo belge (aujourd'hui la République démocratique du Congo).

 

. Au même moment, l'Église anglicane d'Ouganda cherchait un missionnaire pour se rendre à Boga, en République démocratique du Congo et Apolo proposa de partir.

 

Apolo quitta son pays en décembre 1896 et marcha sur les monts Rwenzori. Quand il a vu la fumée au-delà de la rivière Semliki, il était convaincu qu'il y avait des êtres humains qui y vivaient. Il a traversé la rivière et a marché 50 milles à travers la forêt jusqu'à Boga.

 

Il n'a emmené que sa Bible et sa houe. Il portait sa houe pour s'assurer qu'il survivrait dans son nouveau champ de mission car plus tôt, deux autres missionnaires, Petero et Sedulaka, d'Ouganda qui étaient venus à Boga, avaient dû rentrer chez eux parce qu'ils ne voulaient pas travailler de leurs mains et ne pouvaient pas se nourrir.

 

Apolo a prêché l'évangile à Boga et certaines personnes sont devenues chrétiennes. Mais la majorité a été offensée par sa prédication, car elle allait à l'encontre des pratiques traditionnelles, en particulier la polygamie et la consommation d'alcool. 

 

Arrivée à Bukiringi, et ses environs le but était d'évangéliser les personnes qui vivaient dans cette contrée, et les missionnaires del'église anglicane épaulent en formant les jeunes travailleurs à la demande dela communauté, soit en prévenant toute forme de conflit et la montée du syndicalisme. 

 

En brousse, dans les endroits les plus reculés, les missionnaires incarnent la seule forme d’autorité, a aussi réjoui la communauté anglicane de voir un bon nombre de fidèles de prendre part à la messe dans ce lieu Bukiringi.

 

Progrès en cours

 

L’église Anglicane du Congo n’a pas encore couvert toute l’étendue du térritoire nationale, comme celle dela communauté catholique bien sûr avec son extension au Congo. L’implantation des églises locales  de l’église anglicane est forte dans la partie Est du pay, tandis que la partie Ouest necessite l’implantation de nouvelles églises locales.

 

Pourquoi alors planter des églises ?

 

La raison pour laquelle nous implantons des églises est que toute l’étendue n’est pas couverte. Et l’affermissement de nouveaux convertis nécessite la présence permanente des catéchistes et des pasteurs pour leur maturité spirituelle et le discipolat efficace. Cela est fourni par les nouvelles églises.

 

Sur cet élan de nouvelles églises et de nouveaux diocèses sont en voie d’être installés.

 

Il est vrai que le résultat des activités de l’évangélisation est positif. Beaucoup des gens donnent leurs vies a Jesus Christ et le reçoivent comme leur Seigneur et Sauveur.

 

C’est qui reste à faire est de renforcer la capacité de nos évangélistes, des catéchistes et des pasteurs pour faire face aux courants théologiques qui ravagent le continent africain.

 

Cela inclut l’évangile de prospérité et les idéologies de sécularisation, le modernisme et l’avancée de technologique emballent d’une spectaculaire les bébés spirituels.

 

C’est une menace réelle de notre vie chrétienne. Ainsi, nous avons besoin des hommes et des femmes capables de prêcher Jésus Christ fidèlement ,sans compromettre leur foi.

 

En outre, la croissance numérique des chrétiens en Afrique est très remarquable.

 

Cependant, cette foi semble est très superficielle. Beaucoup d’adhérents mènent une vie de syncrétisme. Ainsi, l’implantation des églises s’avèrent d’une importance capitale.

 

Comme mentionné si haut, avant l’arrivée du christianisme au pays, les gens étaient des animistes. Ainsi, le christianisme a beaucoup changé et influencé nos cultures a t’elle sorte beaucoup ont perdu certaines valeurs culturelles. Notons aussi présentement beaucoup considèrent les valeurs culturelles à la lumière de la Bible.

 

D’une manière générale, la religion catholique et protestante, sont présents partout dans le groupement Bukiringi et en République démocratique du Congo. Mais aussi, la population n’a toutefois pas renoncé de manière absolue aux cultes traditionnels.
 
 
Ainsi, par syncrétisme religieux, le culte traditionnel reste fortement ancré chez la plupart des individus de sorte qu’il influence fortement la vie sociale et politique du pays. 
 
 
La constitution du 18 février 2006 consacre que la République Démocratique du Congo est un État laïc. Il n’existe donc pas en théorie de religion d’État. 
 
 
 
🇨🇩📑📚🗃️↪️Articles des Révues Périodique/Archives mensuelles : de février-2023/tirés d'un Carnet des récherches mèné aux près des enquêtés, par Adirodu-Roger chercheur-blogueur

 

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