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Adirodu-Roger Cyber-Notes

AVELUMA ; L'UNE DES LOCALITÉS À L'HISTOIRE LONGUE ET RICHE DANS LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI

Aveluma ; L'une des localités ancienne dela chefferie de Walendu-Bindi qui peut revendiquer son histoire dépuis l'époque pré-colonial

Aveluma ; L'une des localités ancienne dela chefferie de Walendu-Bindi qui peut revendiquer son histoire dépuis l'époque pré-colonial

🇨🇩 Aveluma : L'une des localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi localisée en Ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

- Le concept « localité » est remplacé par le terme « village ».

 

* 43 KALINDYE BYANJIRA (D), Introduction d'éducation à la citoyenneté en République Démocratique du Congo Kinshasa, éd de l'Institut Africain droits de l'homme et de la démocratie 2006, P. 86

* 44 TOENGAHO LUKONDO (F). Les institutions de la RDC : de Joseph KASAVUBU à Joseph KABILA. Kinshasa. PUC. 2008. P. 166.

* 45 TOENGAHO LUKONDO. Op.cit.

 

Le Décret-loi N°031 du 08 Octobre 1997


Ce Décret-loi portant actualisation des dénominations des entités et des autorités administratives n'avaient pas amené des changements ni apports notable.

 

Il revient donc au dénomination d'avant janvier 1973 en parlant des provinces, districts, territoires, secteurs districts, territoire secteurs, villes, communes à la place des sous régions, zone rural, zone urbaine, collectivité, etc.

 

La localité en tant qu'entité territoriale reste donc maintenue. Mais, elle devient une subdivision administrative du groupement.

 

Elle est définie comme étant « toute communauté traditionnelle organisée sur la base de la coutume ou des usages locaux et dont l'unité et la cohésion interne sont principalement sur les liens de la solidarité clanique ou parentale ».

 

Lorsque nous parlons d'une localité d'Aveluma ; L'enquête participative a précédé les autres méthodes dans la collecte des données générales sur la situation dela localité d'Aveluma en générale, et à Burumba en particulier. 
 

Aperçu historique dela localité aveluma situé justement dans la partie ouest milieu Ìndrŭ, au périphérie du Mont-Hoyo, et Homa.

 

L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, et réalités politiques, aux diversités d'ordre Socio-culturel.

 

Aveluma et Eléments géographiques.

 

a. Limites administratives

 

D'après certains notables du groupement Boloma contacté pour la cause, ont fait savoir que, localité Aveluma est limité ;

 - Àl'Est par : localité Kelenzi

 

- Au Nord par : localité Bizo, et Barayi.

 

- À l'Ouest par ; La rivière Loya, et Mont Hoyo

 

- Au sud par ; Le village Oyina et djoko situé à proximité dela sous localité Mataratara-Burumba.

 

Le coordonnées 1° 15′ 00″ nord, 30° 01′ 00″ est

 

Altitude 1 643 m.

Latitude : 1,25° ou 1° 15' nord

Longitude : 30,0167° ou 30° 1' est

Altitude : 1491 mètres (4892 pieds)

Geo Names ID : 220157

 

La configuration géographique d'Aveluma, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat équatorial de montagne qui lui confère un caractère tempéré. 

 

En tenant compte de cette position en latitude, village Aveluma se situe dans la zone tropical.

 

Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.

 

🇨🇩✍Le sol, végétation et hydrographie

 

La région présente :

 

Un sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.

 

Son relief est dominé par des plateux et collines d'une altitude variant entre 1491 et 1600m.

 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées (cuvettes), ruisseaux et rivières. 

 

Le Réseau hydrographique se réduit à deux cours d'eau dont <<Loya>> et « Atolo » qui prend sa source dans une petite montagne connus sous le nom de Mapkungulu, localisé au village Yorowa-Kelenzi.

 

 Les montagnes autour d'Aveluma hébergent des vallées baignées par des rivières et ruisseaux appartenant au bassin du fleuve Congo. C'est une contrée riche en eau. 

 

Le sol est argilo-sabloneux avec prédominance d'argile. Sa capacité de rétention d'eau le prédispose aux cultures maraîchères. 

 

La brousse récupère certaines étendues couvertes jadis par la forêt détruite par l'homme à la recherche des terres cultivables avec l'agriculture sur brûlis et sur un sol apparemment productif situé aux versants des montagnes. 

 

Ces flancs sont érodés et restent moins productifs. 

 

Toutefois, ils sont favorables à l'agroforesterie et au reboisement pour pallier aux problèmes de l'érosion, de l'énergie, ... Les flancs et les sommets des montagnes, collines et plateaux sont constitués des roches et des graviers (carrières des pierres) pour la construction des maisons d'habitations. 

 

Par contre la cuvette est marecagieuse en certains endroits, une végétale et le limon moins fertiles provenant des montagnes, d'une part. 

 

Cette pauvreté du sol explique la faible productivité en produits vivriers dans le milieu. 

 

D'autre part, la cuvette regorge à d'autres endroits de l'argile servant de matière première dans la construction et l'industrie artisanale.

 

🇨🇩✍Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :

 

Inyyá, Bosina, Mulawú, Pkowuma, qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers le Nord, Sud, et àl'Ouest du village.

 

Etant situé entièrement dans la zone sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches.

 

Le climat est essentiellement déterminé par la situation géographique par rapport à l'équateur.

 

Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.

 

Le régime des vents sur cette zone est fort régulier. on assiste généralement à deux catégories principales sur cette cote à savoir :

- Le vent qui prend la direction Est-ouest ;

 

- Le vent qui souffle du Nord au Sud

 

Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.

 

Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.

 

On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.

 

🇨🇩✍Points de repère Mont Homa, et le site du Mont Hoyo. Montagne localiser à 22 km dans la partie l'ouest du village, exactement à proximité d'un lieu en face d'Eboyo.

 

Une autre montagne qui se trouve dans la même zone de l'autre conté dela route N° 4 , couvrant intermittent, à 14 km de Homa, vers l'ouest.

 

En partant dans l'axe routier Aveba-Mukato-Komanda ; Village Aveluma est localisé àl'aide de GPS et GOOGLE-MAPS, dans la région d'une crête Ouest où se trouve le bassin du fleuve congo dont, les eaux sont collectées part Atolo le ruisseau qui prend principalement sa source dans Mapkungulu, une montagne de Kelenzi localité voisine d'Aveluma, avec elle, toutes les émergences et les fuites possibles et disponibles dans le talweg de son lit, sont collectées jusqu'à attendre rivièere Loya, Ituri, et Lindi, qui les acheminent, dans les eaux du fleuve Congo.

 

🇨🇩✍Accessibilité ; 

 

Selon le constan fait par notre rédaction, localité Aveluma 5 voies accès terrestre.
 


Cependant, on peut accéder dans ce village via route-Gety-Kamatsi à l'Est, également part l'axe Nyankunde-Kamatsi au Nord, et à l'Ouest, par le tronçon Komanda vers Mont-Hoyo en passant part rivières Loya, Lowulowu, et Angumé, dont le passage est possible pour tout le monde, même dans quelques villages voisins.


 
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :
 
🇨🇩➡- Axe Mapanzu-Bukiringi ;
 
🇨🇩➡- Axe Bosina-Alumbu ;
 
🇨🇩➡- Axe Mbaku-Matafu ;
 
🇨🇩➡- Axe Atelé-Soyo ;
 
🇨🇩➡- Axe Tchey-Mulongo ;
 
Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.


 
À partir de Gety chef-lieu dela colléctivité de Walendu-Bindi, le village se trouve à 25.4 km, vers l'ouest, en passant part Kengeku et Badjanga, 10.3 km de Aveba, et 79.5km au sud-ouest de Bunia chef-lieu dela province, en bordure delà forêt del'Ituri.


 
Pour un petite histoire


 
Toute l'étendu de Burumba n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.


 
Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.


 
Localité dispose également une étendu des savanes herbeuse arbustive qui conduit à la réussite de l’élevage des bovins et l'agriculture, qui restent les principales activités du secteur primaire dans l'économie de ce lieu.


 
Par contre, l'élevage moderne communément appelé élevage organisé, amélioré, ne fait pas preuve des grandes performances par rapport au secteur traditionnel.

 

Le sol est argilo-sablonneux, c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction.


 
Il est constitué des zones forestières quelques fois à l’Ouest.
 


Dans ce village, les langues naturel et contruite utilisées sont le Ndruna langue locale pour toute communauté entière, mais difficile à comprendre par les expatriés où étrangers.

 

Leurs voisins de Kelenzi, et Bizou, partagent en commun les dialectes et langues de communication suivant l'aire géographique donnée.

 

Le swahili langue national et le français comme langue officiel

 
La correspondance des missionnaires susmentionnés renseigne également que, la population de Aveluma parlait déjà swahili au xixe siècle.

 

En effet, l'islam imposé par les Arabes et des esclavagistes arabisés s’infiltra dans la région de Kibali-Ituri, vers 1870, ce qui pourrait expliquer en partie l'usage du swahili en tant que langue véhiculaire de l'époque, sachant que le swahili tire de la langue arabe une bonne partie de son vocabulaire.

 

L'ancien chef de la région qui precède l'époque colonial étant ;
 
🇨🇩SEMBE
 
🇨🇩TIMOWO
 
🇨🇩ABALI
 
🇨🇩ABADHU
 
À l'instance supérieure du village tout entier, les affaires sont conduites par le Kapita donc, chef de Localité.

 

Son pouvoir est temporel.
 


Les insignes royaux suivant la tradition


 
Dépuis l'époque pré-colonial, le chef traditionnel ne possède qu'un nombre très limité d'insignes royaux dont le plus important sont, 12 bagues, une lance sculptée, un tambour royal spécial qui est l'insigne particulier de son commandement.


 
Toponymie


 
Village Aveluma doit son nom à Oveniluma, un chef coutumier très influent qui administra cette agglomération avant et après l'arrivée des Blancs.
 


Par la tradition orale, il nous est parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des autochtones. « Aveluma », lui répondirent-ils.


 
Mais dans ses notes, le Belge retien « Aveluma » et ce fut dès lors le nom donné à ce village.
 

 

La sacralisation de toute parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans plusieurs domaines.

 


La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté tout entière.
 

 

Le village saura sans aucun doute vous offrir une expérience authentique et typique en vous permettant de prendre part aux différentes activités quotidiennes des villageois ou en participant à ses nombreuses activités offertes telles que des soirées de contes et danses traditionnelles, la visibilité d'eucalyptus à quelques mètres del'EP Aveluma, la visite d'un parc animaliers, pkowuma, et des villages voisins.
 


La région se caractérise par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé, en petits villages, et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles ou cases.


 
Avec l'évolution de la situation administrative, nous tenons à préciser que, l'étendu de Burumba compte quelques localités et sous localités dont nous avons ;

*Burumba bizo

*Burumba aveluma

*Burumba mbosina

*Burumba kelenzi

*Burumba mukatu

*Burumba mataratara

*Burumba anyatsi

 

Ces derniers sont d'environ 10 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.
 


Les habitants et les autres groupes partagent plusieurs traits communs notamment : les traits culturels, économiques et politiques. Néanmoins sur le plan culturel, les habitants de la localité Kelenzi sont fiers d'être considérés comme les premiers occupants dela zone de Burumba. 

 

Les groupes électrogènes et les panneaux solaires sont de nouvelles formes d’énergies qui prennent l’élan d’utilisation dans ce territoire.

 

Les normes de construction des cases font que l’électricité hydroélectrique n’est pas appropriée pour leurs desservir afin d’éviter divers dangers liés à cette forme d’énergie.

 

DEMOGRAPHIE

 

Le milieu de Aveluma est habité par une population d'environ 450 habitants (2007) ; une population essentiellement de la tribu Indru-Ngiti, communément appelé «Indru-Ngiti». 

 

La famille régnante est issue du clan de Nzotodhu, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Abadhu, et Sembedhu.

 

Du point de vue démographique, localité Aveluma est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger le fils digne de cette contrée.
 


La population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens protestants del'église Anglicane.
 


On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.


 
La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.

 

Pour une petite histoire

 

En addition en rapport avec la population, nous avons :

 

· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda. Leur origine remonte aux migrations  des lendu lors de leur déplacement à partir du bassin dela rivière Akobo se trouva au Soudan du Sud vers le XVème siècle. 

 

Souvent, ils vivent de l'agriculture, de la pèche, de la chasse, et d'levage.

 

Les Ìndrŭ constituent à la fois un ( peuple ) d'une classe minoritaire d'agriculteurs tous de race noire du sous groupes éhniques dela population Lendu d'origine Sud-Soudanaise, qui se sont implantaté progressivement à l'extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, justement dans la Chefferie de Walendu-Bindi qui abrite des sociétés essentiellement rurales et que les paysanneries.

 

Avec l'évolution du temps dépuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie. Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.

 

Eléments sociaux.

 

 
· Le standard de vie et les indicateurs sociaux sont en dessous du seuil de viabilité.
 
Exemples :
 
- 17% de taux de desserte en eau potable, et moins encore en électricité ;
- Accès très réduit aux soins médicaux ;
- 45,4% de taux de malnutrition chronique ;
- Espérance de vie : 43,7
 
Nous constatons que les chiffres fournis ne représentent que la moitié de la population, suite aux manques de recensement depuis 1992, voici 17ans à cause des guerres qui se sont succédé à partir de 1911.

 

PROBLÉMATIQUES

 

Nous pouvons résumer à deux les problèmes qui accablent les habitants dela localité Aveluma ces jours :

 

· L'accès difficile aux services sociaux de base : enseignements universitaires, et le moyen de communication, en téléphonie mobile, etc.,

 

· Et la discrimination raciale dans certains coins de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
 


Situation sociale
 


Dans le passé l'immigration par contre, a accusé un taux très élevé à cause de l'instabilité orchestré par les miliciens se trouvant à tchey et aux périphéries du village.
 


L’égalité entre les membres semble être soutenue par deux principes.
 


Le premier principe est celui de l’égalité mentale restrictive qui, tout en reconnaissant à l’aîné plus de force vitale et la possession de plus de connaissances que le puîné, repose sur la croyance que tous les individus sont semblables et possèdent les mêmes capacités mentales et que celles-ci se développent au fur et à mesure que l’individu avance en âge.


 
Ce principe semble vouloir rechercher l’équilibre entre les moins doués et les plus doués en préconisant en quelque sorte la modération à ces derniers.


 
Aussi, l’individu se résigne-t-il à vouloir dépasser en sagesse ses semblables, à prendre des initiatives, à se lancer en aventure dans un domaine encore inexploré ou à s’engager dans des activités compétitives avec les autres.

 

Le second principe est celui de la possession égale qui fait voir à l’individu qu’il n’est pas bon de vouloir dépasser en biens ou en richesses ses semblables.
 

Ceci expliquerait l’absence de la concurrence dans la recherche des richesses et justifie la nécessité de distribuer, de partager pour ne pas attirer sur soi les influences maléfiques des autres.

 
La considération individuelle, prise ici non pas dans le sens de la valorisation de l’individu par rapport à la collectivité, mais en tant que valeur permettant à l’individu d’apprécier ses capacités et de reconnaître ses limites et donc de savoir apprécier aussi celles des autres, serait d’un secours appréciable à une meilleure structuration du moi, de l’intériorité.
 

Ceci favoriserait l’interdépendance entre les membres de la communauté et permettrait l’établissement d’un équilibre social qui pousse ceux-ci à la modération et au respect mutuel.

 

Apres traitements des informations et données en notre possession, il ressort ceci ;
 

 

🇨🇩➡La population est majoritairement rurale.

 

On vit selon le rythme du soleil : on se lève avec le soleil et on retourne au village à la tombée de la nuit ou le soir. On danse sous la lune ou on se raconte des contes ou les évènements du jour autour d'un feu de bois.


En observant la population d'Aveluma , l'on peut dire que près de 90 % d'entre elle s'occupe de l'agriculture à petite échelle et de l'élevage suite à la fertilité du sol qui produit des cultures diverses tant vivrières qu'industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance alimentaire, mais également de dégager un excédant commercialisé à l'intérieur et en dehors de village.

 
Dans le secteur traditionnel, l'élevage est pratiqué par les paysans agriculteurs - éleveurs ayant individuellement un nombre très réduit des têtes de bétail constitué généralement des animaux de race locale.
 


N'étant pas seulement pour la consommation, cet élevage génère des revenus permettant de payer les frais scolaires, les soins médicaux, les habits pour les membres de la famille, ...
 

Raison pour la quelle le régime alimentaire des habitants est essentiellement végétarien, qui provient des maniocs, courges, céréales, l'huile de palme et de légumineuse.


 
La consommation des viandes sauvages est très frénquent, parraport àl'absorbation des poissons du Lac-Albert faible.

 

La plupart des ménages ont un seul repas par jour.


 
Aussi, 44% de ménages ne disposent pas de réserves alimentaires, et cette proportion est de 56% dans les centres urbains...


 
Il s'agit notamment de l'insuffisance de moyens financiers, de l'incapacité à trouver des intrants agricoles et d'appuis techniques, l'accès difficile à l'eau potable, le mauvais état des routes....

 

Les données statiques en terme de revenu monétaire, bien qu'étant pauvre, montrent clairement une évolution critique du revenu par habitant qui a régressé de plus de 16,5% en terme réel entre 1995 et 2007, soit une baisse d'environ 1,4% chaque année sur cette période, alors que dans le même temps, la population croît chaque année à un rythme d'au moins de 2,8%.
 

 

Dans ce térritoire , on pratique l'élevage du gros et du petit bétail ainsi que de la volaille.

 


Dans l'intérieur l'artisanat semble être l'apanage des paysans à revenu faible.

 


Mais paraît encourageant et promettant en villes car si nous prenons par exemple la construction d'une maison, à part les maçons, il y a une grande partie de la population qui en bénéficie,...


Ces différentes initiatives prouvent que la population du milieu qui appartient essentiellement à l'ethnie Indru, pouvait évoluer vers une industrialisation n'eussent été certaines contraintes : financières, sécuritaires,...
 

Infrastructures sociales de base.


Aspect social


Dans le domaine de l'éducation, les frais de scolarisation sont accessibles à la majorité des parents étant donné que depuis un certain temps, en République Démocratique du Congo, les parents s'occupent eux - mêmes de la paie des enseignants et même de la construction des écoles dans l'intérêt de la formation de leurs enfants.
 


Ce qui entraîne des enfants vulnérables à encadrer malgré l'existence d'un grand nombre d'écoles.
 


La solidarité doit être prise ici en tant que notion comportant des devoirs réciproques entre les membres et qui donnait droit par exemple à la nourriture gratuite, à un gîte, à une aide désintéressée, à une protection spontanée ou qui obligeait au travail en commun, au partage des peines ou de la joie par la communauté, etc.


 
Le voyageur ou l’étranger n’avait pas besoin de s’encombrer de charges inutiles : à chaque village où il se présentait il était l’hôtel du chef et recevait ainsi gracieusement l’aide des autres (nourriture, gîte, protection, etc.)...


 
Les vieillards, les malades (y compris les malades mentaux), les handicapés physiques, les aveugles, les veuves et les orphelins n’étaient jamais abandonnés à eux-mêmes ni réduits à la mendicité comme aujourd’hui.


 
Sur le plan sanitaire ; Aveluma dispose un poste de santé établissement sanitaires implaté justement à Kamatsi-Bilima, mais le moin equipés pour la lutte contre les différentes maladies qui peuvent réduire la durée de la vie humaine.


 
Mais d'ici et là, on observe un faible accès aux services sociaux de base.


 
De fançon irirrégulière ; L'impossibilité d'aller voir un médecin ou de se faire soigner constitue l'une des perceptions les plus marquantes de la pauvreté.
 
C'est ainsi qu'on observe, surtout dans les milieux ruraux, à une prédominance de l'autonomisation et un recours effréné à la médecine traditionnelle.

 

On note donc une surmortalité des enfants du milieu rural, notamment à cause de la faible alphabétisation des mères et de la pauvreté.


 
Tout ceci n'est que le résultat des multiples difficultés auxquelles le secteur de la santé doit faire face dans le pays dont entre autres, la carence majeur en personnel soignant, en équipement, en médicaments et en moyens de fonctionnement.
 


*La Zs de gety dispose à son tour un hgr en dur et à bon état dont l’année d’acquisition n’est pas connue avec une capacité d’accueil de 45 lits; 16 centres de santé dont 9 en dur et 5 d’entre eux à l’état critique et nécessite la réhabilitation.


 
Les 7 autres sont en pisé et tous sont à reconstruire et sont confessionnels.
 

Cette Zs se retrouve dans une zone d’insécurité permanente. L’hgr est confessionnel, et deux parmi les Cs sont publics.
 


La distance moyenne entre les structures de santé et les ménages est de 7km. Les services organisés dans cette Zs sont : la médecine interne et la gynécologie, et la chirurgie.
 


Cette Zs dispose de 5 médecins et de 105 infirmiers. Pas de service spécialisé dans la Zs.


 
Les soins de routine coûtent moins chère sauf que les populations déplacées ne sont pas à mesure de payer les frais de soins.
 


La Zs s’approvisionne de fois en médicaments sur le marché local de la ville ; actuellement le cadmebu est à pleine construction de son dépôt pharmaceutique dans la ville de Bunia où toutes les Zs sont désormais exigées de s’approvisionner dans cette structure proche des zones de santé du territoire d’Irumu.


 
La plus part des Cs de cette Zs n’a pas des marmites de stérilisation ni des microscopes pour leurs laboratoires.


 
Il est également à noter que 8/16 Cs ont été pillés lors des affrontements entre la frdc et la frpi.


 
La Zs n’a pas de personnel spécialisé mais le staff msf suisse et medair l’appuient par la formation de personnel médical.
 


La zone a des difficultés d’organiser les références surtout dans les aires de santé de bukiringi, olongba, aveba, maga et bilima suite à l’insécurité mais aussi de mauvais état de la route.
 

 

Cependant, l'eau reste encore un sérieux problème dans certains coins de Walendu-Bindi.

 

Actuellement, ce sont les ONG, les comités locaux de développement et les confessions religieuses qui s'investissent dans les projets d'adduction d'eau potable, d'aménagement et de réhabilitation des sources d'eau potable.

 

Trois cents soixante six villages ont accès à l’eau potable dans ce territoire.

 

Source : Enquêtes Caid par chefferie ; Village assainis, Unicef, Service d’énergie.

 

En térritoire d'Irumu, quelques ménages sont desservis à l’ordre de 21% en eau potable soit 54915 ménages.

 

Le reste des ménages utilisent soit les eaux de rivière, soit des sources inappropriées, soit traitent de leurs manières les eaux disponibles afin de les purifiées avant la consommation.

 

Les ménages ont accès à l’eau potable pendant une durée de 12 heures de la journée et desservis pendant huit heures de la journée c.à.d. quatre heures dans la mâtiné et quatre autres heures la soirée, l’horaire prévu par la communauté pour la gestion des points d’eau.

 

La distance moyenne pour atteindre le point d’eau est de 0.3km avec un temps moyen de quinze munites pour atteindre un point d’eau.

 

 

 

Aveluma Point des passages touristique

 

Localite Aveluma revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique.

 

Les Belges firent de ce lieu un carrefour touristique un phénomène lié au voyage, aux loisirs, à la visite de nouveaux espaces, à la découverte de nouvelles cultures, etc...tourné vers une Reseve du Mont-Hoyo, en allant vers Komanda.

 

Après année 1990, les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.

 

La population trouve l'apport du site Homa et Hoyo insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où ce lieu touristique n'intervient pas au niveau de chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.

 

Les routes de desserte agricole se dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Aveba et Kengelu devint un véritable cauchemar pour les usagers.

 

La crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea village de Aveluma dans une situation économique désastreuse et phénomène FRPI.

 

Face à cette situation, ainsi, le glissement des populations vers les contrées le mieu peuplées, à été observés.

 

Après nos enquêtes, sur place, les conflits fonciers ne sont pas fréquents contrairement à ce qui se passe dans d'autres territoires.

 

 

Sur le plan économique, la situation de Aveluma est diversifiée.

 

Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient la chance, la petite la pêche et l'élevage.

 

En plus de l'activité agricole, les peuples du territoire d'Irumu en général et du groupement dene Boloma particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.

 

La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.

 

En général, l'élevage dans ce village, est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... .

 

Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage.

 

Dans le domaine dela chasse, il ya Pkowuma une réserve forestière communautaires de tout Rumbabha. Donc c'est pour les gens de Burumba qui occupent localité Aveluma, Kelenzi, et Bizo.

 

Le braconnage dans ce territoire est fréquent et l’éspèce la plus visée est l’éléphants à cause de l’ivoire.

 

D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois, recherchent des nouvelles terres agricole ;....

 

Cela justifie que nos aires protégées del'Ituri, subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc.

 

Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas

 

L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.

 

Ses feuilles vertes sont consommées sous forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui constituent l'alimentation de base pour la population paysanne.

 

 

Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires et des semences non améliorées.

 

La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposes.

 

Les champs paysans souvent installées sur des pentes, ne connaissent ni protection contre l'érosion, ni la fertilisation des sols.

 

La jachère, comme système de régénération des sols, s'impose à l'épuisement du sol.

 

Ainsi, tout accroissement de la production suppose une extension des superficies emblavées, pourtant devenues de plus en plus rares avec l'accroissement  démographique.

 

L'agriculture « traditionnelle » dans la région est restée au stade primitif. Elle est extensive et vivrière. Elle sert à nourrir les populations qui la pratiquent et n'est que très peu commerciale (seulement localement).

 

Elle est destinée à l'autoconsommation par les paysans de leur la production ou par les populations locales et a pour but l'autosuffisance alimentaire de ces agriculteurs.

 

Le travail exclusivement manuel se fait à la houe ou à la machette. La houe est l'outil par excellence le plus commun à tous les cultivateurs sans exception aucune.

 

L'agriculture familiale, pratiquée par tous les ménage agricoles est un système d'économie domestique caractérisée par la prédominance de l'autosubsistance.

 

L'expansion agricole est subordonnée à celle des actifs, seule force de production, et d'espace cultivées. La possession d'espaces ou champs de culture est élément centrale de survie des familles.

 

La mise en place de la culture

 

Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.

 

Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes.

 

Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année.

 

Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant.

 

Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.

 

Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur.

 

Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, 


 

 

 

 

 

 

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