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Adirodu-Roger Cyber-Notes

Matafu ; L'une des localités tranquilles du groupement Bukiringi, localisée vers le Nord-Est dela RDC

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Localité Matafu l'une des localités tranquille du groupement Bukiringi situé en ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩 Localité Matafu l'une des localités tranquille du groupement Bukiringi situé en ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo

 DONNÉES GÉNÉRALES DUE LOCALITÉ MATAFU 


Notre enquête qui date dépuis 2015 à 2023 révèle que, de nombreux genres sont transmis au départ par la tradition orale sont désormais diffusés à la fois par les vecteurs oraux traditionnels mais aussi par le biais de supports écrits et de médias comme la radio, la téléphonie et Internet.


BREVE HISTOIRE DE MATAFU 

 

Dépuis l'époque coloniale ; La localité Matafu avait à sa tête le chef, Kamatsi Timothée. 

 

Et donc voici ici bas, la succession des chefs dépuis sa création à nos jours, mais sans la précision dela date, ni de mois, moin encore del'annee :

 

-  1  Kamatsi Timothée

 

-  2  Ablé Jacob

 

-   3  Matso Sengi

 

Après sa mort, c'est Ablé Jacob qui avait remplacé Kamatsi, puis Matso Sengi à son tour, avait succédé à Ablé Jacob.

 

Le Régime foncier

 

Dans la localité Matafu  comme chez tous les Ìndrŭ, la terre est régie par la culture dans laquelle un chef terrier est propriétaire et distributeur des terres suivant la convention de payement de la redevance coutumière ou une poule, chèvre compte tenu de l'étendu du terrain alloué. 

 

La convention initiale est héritée et très réputée par toutes les générations des souverains et leurs vassaux. Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut : 

 

. HISTORIQUE ET POPULATION DE LOCALITÉ MATAFU.

 

La chefferie de Walendu-Bindi qui englobe le groupement Bukiringi fut crée par une vague migratoire des peuples Lendu au XVIème Siècle dans la région située au délà du Graben de grand lacs sous la poussée de l'Ethnie Nyoro qui ont mis en mouvement les Ìndrŭ, le long du lac Albert, en mouvement.

 

📑Loin des sentiers touristiques, vous comprendrez mieux que localité Matafu fait parti des villages travailles ensemble » pour survivre et prospérer dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, où vous faites une promenade guidée et écoutez les récits anciens des anciens et les rituels de parade nuptiale et les célébrations de naissance du peuple Indru, qui habite le térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.

 

Et donc, cette localité est administré coutumièrement par un chef appelés (kapita), qui est considéré officiellement comme le gardien des limites de toute la sphère de son entité.

 

C'est de la terre que les paysans attend toute satisfaction des se besoins tant primaires que secondaires. 

 

La société traditionnelle Ìndrŭ fait tout ce qui est possible de lutter pour la survie. 

 

Selon notre observation participative à Matafu, les différentes familles tirent leur subsistance de la terre. Les habitants travaillent le sol riche avec des outils de base et à mains nues.


a) Situation géographique


Localité Matafu est situé dans le groupement Bukiringi, province del'Ituri, térritoire d'Irumu, chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.


Ell est limité de la manière suivante :


- Au Nord par localité Mbobi ;


- Au Sud par le localité Mangala  ;


- A l'Est par localité Maga et Mutimba ;


- A l'Ouest par localité Mbaraza ;

 

La latitude : 1.17725, 

Longetude : 30.03576

 

RELIEF DU SOL ET LA VEGETATION DOMINANTE

 

Localité Matafu se situe en plein plateau vers le Nord-Est du groupement Bukiringi. 

 

Physiquement elle est dominé par des montagnes, des collines, et des vallées.

 

Le relief de Matafu est très accidenté par des monts et des montagnes tandis que sa végétation est caractérisée par quelques arbres fruitiers et non fruitiers.

 

Il n’a, ainsi, nulle frontière côtière. 

 

Localité  est bâtie sur des plateaux constituant des savanes herbeuses. 

 

Son altitude moyenne est de 700m.

 

En revanche, Elle détient quelques hauts sommets,  de grande importance en ce qui concerne l'agriculture surtout ;

 

1.Alébhé

 

2.Atsuka 

 

La particularité de la terre de Matafu provient de l’intersection entre la savane du jungle dela rivière lamatsé, et celle d'Angumé.

 

Ces deux paysages, opposés l’un à l’autre, s’harmonisent pour créer une réelle merveille, qui fait la beauté du village Matafu.

 

Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées, ruisseaux et rivières suivant. 

 

.  1 lamatsé

 

.  2 lelé

 

.  3 kpagyawu

 

.  4 Ablengba

 

Le sommet le plus élevé se trouve dans les monts ALEBHÉ avec une altitude d'environ 1550m, Bina aussi 1500m, Ajika 1400 environ, et Atsuka 1350m.

 

Sur le plan topographique, la localité Matafu possède des montagnes qui se présentent à l'aspect d'une zone inclinée légèrement. 

 

Les montagnes se trouvent encaissés dans un relief de très hautes montagnes qui ont profondément marqué son paysage naturel. 

 

CARACTERISTIQUES MÉTÉOROLOGIQUES DU MILIEU

 

La température moyenne est de 20°c. 

 

La Zone de Matafu connait deux grandes saisons sèches et deux grandes saisons pluvieuses.

 

La plus longue saison pluvieuse va de septembre à Novembre, la plus longue saison sèche va mai à août. 

 

La petite saison sèche s'étend de décembre à février alors que la petite saison de pluie s'étend de mars à mai.

 

Végétation 

 

C'est une savane herbeuse dont la paille forme l'ancienne végétation.

 

Espèces phares de la flore

 

Le milieu  se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.

 

En effet, on y rencontre la culture de tous les légumes dans les parcelles, des patates douces, des bananiers et certains arbres fruitiers.

 

De manière particulière, on trouve aussi une série de végétation d'eucalyptus plantés et d'autres arbres ornementaux comme le cyprès, le sapin et le cèdre en remplacement de la forêt des montagnes.

Le climat est chaud et humide dans la région du bassin fluvial, et plus sec et plus frais vers le sud. 

 

Au sud de l'équateur, la saison des pluies dure d'octobre à mai, et au nord d'avril à novembre. 

 

Durant la saison des pluies, les orages sont violents mais ne durent que quelques heures. Le niveau de précipitations moyen pour l'ensemble du pays est de 107 centimètres d'eau.

 

La brousse change rapidement de visage. 

 

La végétation y est beaucoup moins dense et moins luxuriante. Elle est essentiellement constituée de petits arbres ressemblant à de petits bouleaux, mais dont les racines sont géantes et qui s’entremêlent à hauteur d'homme.

 

Le village est rempli de nombreux arbres, dont des arbres fruitiers, des arbustes et des fleurs.

 

De nombreux papillons et oiseaux, dont notre colonie de tisserands, abritent des tisserands à tête noire et des tisserands noirs de vieillot. 

 

La coquette de Matafu se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.

 

Sur cette photo, les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté. 

 

Le gazon pasplume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.

 

Ces arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues en travers Walendu-Bindi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

 

En plus de l’immersion dans la grande savane majestueuses, la découverte d’un peuple Ìndrŭ vous permettra de partager des moments magiques.

 

La nature fertile de la terre de la localité Matafu favorise l’épanouissement de sa flore, sans parler de ses zones d’eaux, marécages). Le décor est marqué par les plantes tropicales et les savanes broussailleuses.

 

Le climat est chaud et humide dans la région du bassin fluvial, et plus sec et plus frais vers le sud. Au sud de l'équateur, la saison des pluies dure d'octobre à mai, et au nord d'avril à novembre. 

 

Au niveau de l'équateur, les précipitations sont relativement constantes tout au long de l'année. Durant la saison des pluies, les orages sont violents mais ne durent que quelques heures. 

 

Le niveau de précipitations moyen pour l'ensemble du pays est de 107 centimètres d'eau.

 

Après la guerre civile, la remise en état des abris locaux, ou la construction de nouvelles maisons en tôle s'obderve, certainement dans le cadre de programmes d’auto-assistance.

 

Cette localité est accessible par route seulement 


Matafu — aérodrome les plus proches se trouve à Aveba.

Parler de la population de sa juridiction

 

Le chef du village Matafu précise que, cette population connaît en général une croissance démographique rapide ; certaines raisons pouvant être à la base de cette augmentation rapide sont :

- l'exode rural dû au prestige que présente

la ville.

- les naissances indésirables dues à la prostitution des jeunes filles et garçons.

- la présence des rescapés de guerre ;

- la non réglementation des naissances dans les foyers.

L'étude de l'évolution de la population est délicate à certain manque des données statistiques, ainsi que par leur fiabilité lorsqu'elle existe.

En effet, on reconnaît à la population de par les caractéristiques ci - après :

· Un attachement à la terre, la population est en effet sédentaire ;

· Adaptation aux conditions de vie dans l'exercice de ses activités. 

Cette population préfère éviter des problèmes de la nature à perturber la bonne marche de ses activités ;

En addition en rapport avec la population, nous avons :

· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda. 

L’appellation Ìndrŭ leur permet de se différencier des autres Lendu qui sont ;

Lugbara et Bhâle

 

Dans un article intitulé « Ìndrŭ peuple mal connus à une appellation Ngiti publié par Adirodu Roger Androzo, montre qu'au fil de l'histoire – notamment coloniale – le mot « Ngiti», très utilisé, n'a cessé de désigner des réalités imprécises et fluctuantes, tantôt flatteuses, tantôt méprisantes, imaginées ou manipulées.

 

D'un point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Bhâle, et Lugbara, avec lesquels ils ont des liens historiques.

 

Leur origine remonte aux migrations lendu lors de leur déplacement à partir du bassin dela rivière Akobo se trouvant au Soudan du Sud.

 

En général ; Localité Matafu a une population homogène, del'ethnie Ìndru communément appelée Ngiti.

 

La première étape de la pénétration du peuple indru en Ouganda, se déroule du xe au xve siècle, et la deuxième au xvie siècle. 

 

La tradition orale des anciens les dit originaires de la région arrosée par la rivière Akobo.

 

Leurs propos historiques confirment en tout cas la présence ancienne au Soudan du Sud, [Quoi ?] dès le xiie siècles.

 

La dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis la période coloniale, mais l'ethnonyme exact utilisé par la population est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭ au pluriel.

 

Elle figure ainsi parmi les localités dela chefferie de Walendu-Bindi ayant une faible densité. 

 

Les Ìndrŭ sont une communauté ethnique (toujours de racine lendu), clans, avec des royaumtés traditionnelles.

 

Selon l'histoire orale, chaque tribu ou clan du peuple Ìndrŭ semble avoir traditionnellement été identifié par des signes corporels. 

 

Les guerriers portaient des scarifications sur le visage ainsi que des boucles d'oreilles spécifiques, comme certains sacrificateurs traditionnels du sacerdoce. 

 

Des cicatrices sur la joue gauche ou droite identifiaient les membres du peuple Ewe et des sous-ethnies. 

 

De nos jours à cause de la mondialisation et du christianisme ces cicatrices et ces signes d'identification ont presque disparu.

 

Les liens avec les Européens semblent avoir été assez bons avant l'esclavage et la colonisation : parfois victimes de raids, parfois fournisseurs de captures de guerre, entourés de royaumes négriers. 


Au xviie siècle, devenus nombreux, les Ìndrŭ se dispersent dans l'Ouest, du lac Albert jusqu'à la rive droite de la rivière Loya. 


Le peuple  comporte plusieurs groupes claniques selon le dialecte et l'implantation géographique.

 

Tous ces groupes ont émigré dépuis la corne del'Afrique, en passant par le royaume Nyoro puis se sont installés en Ituri, avant que certains ne se regroupent à Gety leur chef lieu dépuis année 1933.

 

Il convier d'ajouter que c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens royaumes sont devenus des groupements établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers.

 

D'importantes communautés sont établies dans la savane.


Langues parlés

 

À ce sujet, nous tenons à préciser que, la langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, sur le mode de vie, mais permettent aussi d’édifier leur avenir. 

 

Elle le dispose des valeurs culturelles riches et variées. 


Lors de votre voyage à Matafu, vous n’aurez pas de mal à vous faire comprendre puisque la langue officielle dans cet village est le Français.


Néanmoins, vous vous rendrez vite compte que dans les zones rurales le Français laisse petit à petit sa place à des langues plus locales.


Le Français est la langue officielle du pays dépuis l'époque colonial belges, même si elle est plutôt parlée dans les marchés et les petits commerce. On la retrouve également dans les services de police ou de l’armé ainsi que sur certains documents officiels du gouvernement. 


Vous retrouverez un peu de Swahili aussi sur les affiches dans les rues ou sur les billets.


Une multitude de dialectes sont utilisés par les autres communautés bantoues en dehors de Ndrǔna.

 

Le Français langue officielle à Matafu 


Le Français est devenu la langue officielle et principale de Matafu depuis l’indépendance proclamée face aux Royaume dela Belgique en 1960. C’est la langue administrative, celle apprise à l’école, mais aussi celle utilisée dans les médias. 


Néanmoins, elle serait comprise et réellement parlée par seulement 100 personnes ce qui représente environ 6% de la population.


Les autres langues parlée 


Le Swahili est la seconde langue officielle du pays depuis 2005, même si elle est plutôt parlée dans les marchés et les petits commerce.

 

On la retrouve également dans les services de police ou de l’armé ainsi que sur certains documents officiels du gouvernement. Vous retrouverez un peu de Swahili aussi sur les affiches dans les rues ou sur les billets.

 

Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du térritoire national. 

 

La monnaie officielle qui peut être utilisé.    FC Franc congolais.


Comment les visiteurs étrangers peuvent dire bonjour aux habitants de Matafu ?


En langue Swahili il existe plusieurs façon de dire bonjour :


Bonjour à une personne : Hujambo


Bonjour à un groupe : Hamjambo


Bonjour en langage plus commun : 


Jambo, Sasa ou encore Mambo.


Pour aller plus loin : 


Au revoir : Kwa Heri


Merci : Asante


Merci beaucoup : Asante sana


Non merci : Sihitaji


Oui : Ndiyo


Non : Hapana


Pardon : Samahani


Pour le reste, vous pourrez parler le Français 

 

Comme dans toute localité, les gens ont des dialectes différents selon les Ethnies, mais la langue la plus prédominante et la plus rependue est le Ndrûna, et le Swahili.

 

EDUCATION

 

Si l’éducation scolaire a pris de l’ampleur à la suite du développement du système d’enseignement au Congo hérité de la colonisation, l’éducation reste d’abord une affaire de famille, qui en assure les fondements.

 

À une certaine époque, elle était aussi une charge collective garantie par la société, dans le sens où les parents du quartier ou du village pouvaient suppléer à l’éducation des enfants en sus de leurs parents biologiques.

 

Le milieu compte un nombre insuffisant d'école, et la population demande au gouvernement d'en construire d'autres pour permettre à l'ensemble d'enfants d'étudier dans des bonnes conditions.

 

C'est là où Adirodu Roger a fait ses études primaire à partir de l'année 1986.

 

Actuellement localité Matafu compte 

 

Une seul école primaire, et secondaire

 

Donc, il s'agit de EP. Matafu, et Sait Alphonse une école secondaire.

 

 Les infrastructures culturelles

 

Donc le Sous Division de Walendu-Bindi organise à l'instar des autres territoires du pays deux types d'écoles :

- Les écoles publiques créées à l'initiative de l'Etat et gérées directement par lui ou par les Eglises signataires de la convention scolaire du 26 février 1977.

 

- Les écoles privées agréées créées à l'initiative privée et gérées par des personnes physiques ou morales appelées « Promoteurs».

 

Les écoles publiques se groupent en 3 catégories :

 

a) Ecoles Non Conventionnées gérées directement par l'Etat,

b) Ecoles Conventionnées Catholiques gérées par l'Eglise.

 

c) Ecoles Conventionnées Protestantes gérées par les communautés de l'Eglise Protestante pour le compte de l'Etat.

 

On peut y avoir aussi 

 

Écoles Non Conventionnées privée tôt ou tard 

 

Toutes les écoles non conventionnées, privées agréées et conventionnées se regroupent dans une entité administrative appelée.

 

« Sous Division » avec en tête un Chef de Sous- Division. C'est donc la Sous division dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.

 

Ce phénomène a été perturbé par la longue crise économique que le pays a connue et dont les conséquences ont totalement déstructuré la cellule familiale et l’autorité parentale.

 

Les enfants se prenant à présent très tôt en charge, contribuant bien souvent à la survie de la famille.

 

La rue devient donc un lieu d’éducation incontrôlé. Par ailleurs, certaines familles croyantes et pratiquantes continuent à prolonger l’éducation de leurs enfants à travers un encadrement religieux.

 

Les mouvements de jeunesse au sein des églises jouent un très grand rôle dans ce contexte.

 

En dépit des réformes successives qui se sont opérées au fil du temps, le système scolaire congolais tire ses origines du modèle belge.

 

Pendant la colonisation, la scolarisation des jeunes enfants était confiée aux missionnaires. L’objectif était que les enfants atteignent le niveau primaire, voire secondaire technique pour quelques-uns, afin de fournir une main-d’œuvre qualifiée aux nombreuses entreprises qui s’installaient dans le pays et pour les postes subalternes de l’administration. 

 

La question scolaire qui surgit en Belgique au lendemain de la deuxième guerre mondiale se répercuta sur la colonie, opposant partisans de l’enseignement officiel laïc aux défenseurs de l’enseignement libre catholique.

 

Avec pour conséquence que plusieurs écoles officielles naîtront et côtoyront les plus anciennes ayant vu le jour dans les années 1910-1920 sous l’impulsion des missionnaires catholiques. 

 

Document interne du bureau dela localité Matafu 

 

Culture

 

Le meurtre et les agressions physiques sont interdites. 

 

La nourriture est centrale dans leurs préoccupations, et celle-ci doit être partagée par tous. 

 

Toutefois, on reconnaît dans la culture Ìndrŭ l'existence de la mort, mais on n'accepte que celle qui vient de Dieu.

 

Il est bien vrai que dans la culture Ìndrŭ on reconnait que l'homme nait, grandit et meurt.

 

Aussi que les causes de la mort sont multiples : maladie, accident, vieillesse, suicide assassinat, ...  

 

Aspect social

 

L’organisation sociale repose sur la famille élargie, à tendance matrilinéaire, mais devenue patrilinéaire.

 

De là on doit aussi noter que, avec la construction d'une maison, eIle est de tradition.

 

Mais lorsque le fils d'une famille doit se marier, une parcelle de ses parents lui soit donnée.

 

C'est là qu'il peut construire sa propre maison pour sa famille. Il existe deux principaux types de maisons construites dans le village. 

 

Dans sa globalité, l'habitat est du type pavillonnaire, et constitué des maisons individuelles.

 

On y découvre l’organisation du village composé quelques fois de huttes circulaires en forme de ruche, réunissant toute la famille qui peut être très grande puisque la société pratique la polygamie.

 

Dans ce village un bon nombre des foyers ont des maison séparés par sa cuisine, principalement construit en tôle et quelques huttes aussi. 

 

Des pierres ont été placées sur le sol et un feu fait de bois, de bâtons, de branches, etc. entre les pierres. Les casseroles allaient sur les rochers. 

 

Aujourd'hui, le premier construit en tôle et le plus courant est construit avec un remplissage en boue.

 

Les deux types sont de plain-pied uniquement. 

 

Mais toutes les maisons dans lesquelles Adirodu Roger et quelques membres dela famille maternelle ont vécu long temps à Matafu avaient un sol en terre. 

 

Le premier construit en tôle et le plus courant est construit avec un remplissage en boue.

 

Les deux types sont de plain-pied uniquement. 

 

Selon les propos d'Adirodu Roger, les enfants mangeaient sur une natte de raphia tandis que les adultes étaient assis à table.

 

Il n'y avait pas de plafonds mais des charpentes apparentes.

 

De plus, il n'y avait ni eau ni électricité.

 

L'éclairage était une petite lampe remplie des pétroles qui donnait une lumière de fond. 


La polygamie est une pratique courante, en particulier chez les nobles.

 

Dépuis l'époque pré-coloniale

 

Habituellement, les huttes sont construites en saison sèche parce que c’est à cette période que l’herbe est disponible et aussi parce que la construction n’est pas entravée par la pluie.

 

Un toit bien construit peut durer jusqu’à 30 ans, mais la plupart du temps il ne dure qu’environ 10 ans !

 

La hutte traditionnelle du peuple Ìndrŭ est construite à partir de matériaux locaux.

 

Elle est située dans un environnement traditionnel africain entouré de terres agricoles et doté d’une abondance de vie sauvage.

 

La hutte est faite de telle manière qu’elle s’élève du sol en forme de dôme. Ils utilisent des bâtons résistants aux attaques de termites qui sont tissés en spirale pour créer un squelette pareil à un panier. 

 

Puis de l’herbe polisson (une herbe vivace touffue tropicale de la famille des Poaceae) est utilisée pour faire le chaume. Les pièces sont séparées par des bâtons tissés attachés à des poteaux dans la hutte. 

 

Les huttes sont très solides car dans le passé leur squelette pouvait être déplacé chaque fois que les ancêtres se déplaçaient vers de nouvelles zones de pâturage surtout pour certains éleveurs. Une autre plate-forme appelée orugyegye est utilisée pour garder les pots de lait au-dessus du sol. 

 

Le groupement Bukiringi est composé des 28 localités. Au côté d'Abvunyabha nous avons 7 localités à savoir :

 

Ø La localité Matafu ;

Ø La localité Mbobi ;

Ø La localité Mbaraza ;

Ø La localité Mangala ;

Ø La localité Oyina ;

Ø Localité Zoko ;

Ø Localité Nyasinga.

 

Obtenez une compréhension directe en voyant les méthodes agricoles traditionnelles et comment ces cultures sont transformées. 

 

Vous entendrez comment cela a un impact sur la terre et la pression pour plus de nourriture (la femme de Matafu moyenne donne naissance à 3,5 enfants dans sa vie). 

 

Il y a un feu de camp et un partage d'histoires comme au temps jadis puisque l'histoire et les traditions africaines n'étaient pas écrites. 

 

Pourtant, ils ont été tissés dans des histoires transmises de génération en génération.

 

Soit dit en passant - généralement, à l'époque les villageois mangaient avec leurs mains, vous vous lavez les mains avant et après, mais aujourd'hui, on vous propose la fourchette en option. 

 

La plupart des repas sont des plats congolais traditionnels - même si vous avez peut-être cuisiné, remerciez la cuisinière, pour dire "merci d'avoir cuisiné". 

 

Si vous voulez un repas plus occidental, il peut être préparé pour vous, et les végétariens et les végétaliens peuvent être facilement accueillis. 

 

Des boissons telles que de l'eau en bouteille, des sodas et de la bière sont disponibles.

 

Il y a des douches en plein air, des toilettes à compost et de l'eau chaude fournie dans un jerrican sur la demande.

 

Si vous voulez ce sentiment authentique de hutte africaine, a été créé comme une hutte de boue traditionnelle, et vous pouvez y rester. 

 

Le village vous offre le meilleur des deux mondes, un sentiment d'isolement et, en même temps, l'accessibilité en raison de sa proximité avec le mont-hoyo et homa.

 

Il y a un feu de camp et un partage d'histoires comme au temps jadis puisque l'histoire et les traditions africaines n'étaient pas écrites. 

 

Pourtant, ils ont été tissés dans des histoires transmises de génération en génération.

 

Le groupe de femmes villageoises créent de magnifiques couvre-lits et autres produits tissés teints avec des couleurs recueillies dans la nature autour du village. Vous pouvez voir de beaux tressages de paniers et acheter quelques articles qui garderont un souvenir inoubliable de votre voyage à Matafu.

 

Nourriture 

 

La cuisine dela communauté ethnique Ìndrŭ est typique de l'Afrique centrale et porte des influences européennes. 

 

Les aliments de base comprennent le foufou, sorgho, le millet, le riz, le maïs, patate douce, les pommes de terre, les haricots, et les ignames.

 

Les familles plus riches peuvent manger du mouton et du bœuf. 

 

Cependant, dans les villages, la viande est remplacée par du poisson ou des œufs à la coque. 

 

Les Indru apprécient également les tomates, les carottes, les oignons et les épinards, ainsi que les fraises, les papayes, les mangues et une variété de bananes, qu'ils utilisent pour créer des plats salés et sucrés.

 

Vêtements  et habillement : 

 

Dans les zones urbaines, les habitants de Walendu-Bindi portent souvent des vêtements similaires à ceux portés en Occident, et dans les zones rurales, de nombreux agriculteurs portent des jeans coupés comme vêtements de travail. 

 

Traditionnellement, les femmes portent de longues jupes en coton enroulées autour de la taille, associées à des chemises colorées.

 

Les hommes choisissent fréquemment une chemise et un pantalon en coton, et certains portent des chaussures brodées.

 

Données Economique :

 

La population de cette entité vit du petit commerce des denrées alimentaires, les femmes font des trafics par véhicules vers les marchés périphériques tel que Burasi, Boga, Kengelu, Aveba, Gety, Olongba, Bunia, Kasenyi, Chomia, et d'autres traversent la frontière vers l'Ouganda voisin, à la recherche toujours des denrées alimentaires.

 

Les hommes à part certains qui ont d'occupations rémunératrices, la majorité s'adonnent à la débrouillardise conjoncturelle.

 

L'agriculture

 

Elle occupe une grande partie de la population de Matafu.

 

Elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....)

 

Elevage

 

À Matafu, on pratique l'élevage de la volaille, ou petit bétail et gros bétails. 

 

Mais cette activité n'est pas développée pour la simple raison que bon nombre d'éleveurs laissent leurs animaux en divagation.

 

Ils ne soucient ni de leur alimentation, moins encore de leurs soins.

 

Quelques exploitations organisées s'il en existe se comptent au bout de doigts.

 

Les différentes religions sont une grande importance dans le quotidien de la population qui est en plus très fervente.

 

Les différentes religions

 

Sur le plan spirituel, Walendu-Bindi est un milieu où le christianisme prend une ampleur considérable.

 

Mais des multiples religions sont pratiquées mais ci-dessous, majoritaires sont notamment :

catholiques, protestantes, auxquelles s'ajoute les églises qui naissent au jour le jour.

 

Les Ìndrŭ sont christianisés depuis le 19 siècle sous l'influence de missionnaires et portent des prénoms bibliques.

 

Les habitants de Matafu sont majoritairement chrétiens. 

 

Donc, les Ìndrŭ sont christianisés, mais beaucoup conservent croyances et pratiques traditionnelles, dont un culte à la déesse créatrice du monde.

 

Beaucoup vivent sous le catholicisme, d’autres sont anglicans et le peu qui reste, aministes.

 

Le christianisme

 

Les lieux de culte sont principalement des églises et des temples chrétiens.

 

Une majorité de la population prient le Seigneur Jésus-Christ. 

 

Catholiques ou anglicans, les chrétiens vivent au quotidien de leur croyance. 

 

Ainsi les jours fériés, durant l’année :

Le jour de Noël (25 décembre)

Le 1er janvier est dit Jour de l'an (nouveau) ou du Nouvel An parce que premier jour de l'année qualifiée aujourd'hui de civile du calendrier grégorien, et à ce titre férié dans de nombreux pays.

 

Les jours de Pâques : le vendredi saint, le dimanche de Pâques et le lundi de Pâques.

 

Les religions 

 

Pour décrire de façon un peu plus précise le paysage religieux que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de votre voyage en Walendu-Bindi, il convient de savoir qu’un peu plus de 85% de la population est chrétienne, et le reste se divisant entre les animistes et d’autres communautés religieuses.

 

Les chrétiens se divisent en parts à peu près égales entre catholiques et protestants. 

 

Les croyances ancestrales

 

Les pratiques traditionnelles des animistes sont encore très présentes dans les campagnes. C’est aussi le cas dans le chef lieu Gety mais de manière un peu plus confidentielle. 

 

Comme c’est le cas partout sur le continent africain, les sorciers en contact avec les esprits sont énormément consultés par la population pour des raisons diverses et varier.

 

Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les sorcier vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.


Probleme de Santé :

 

L'outre les maladies des mains salles telles que les gastroentérites, les parasitoses, ainsi que le paludisme, la rougeole et la malnutrition mettent en danger la santé de cette population.

 

En plus s'ajoute le problème de l'hygiène par manque des toilettes, les poubelles, présence des dermatoses comme la gale, puces chiques et les tics car il y a toujours manque d'eau, sans oublier la pendemie du SIDA qui accable la population de cette entité et surtout les jeunes qui sont dans la plus part des oeuvrés et se livrent beaucoup à ses droguer et à la prostitution.

 

Les valeurs ancestrales sont exprimées à travers les grands traits à savoir : les arts, le mariage/naissance, la mort et la spiritualité.

 

Pour d'autres, vous pourrez assister à des danses où les hommes, accompagnés par les chants et les percussions, lèvent très haut la jambe et martèlent le sol de façon énergique. 

 

Ils ajoutent aussi que vous pourrez aussi observer la fabrication traditionnelle de lances, pière, de poterie, de paniers tressés de jonc et -ce qui fait la grande réputation de l’artisanat d’objets en perles.

 

Les produits procurés par les forêts des à Matafu 

sont :

Gibiers, médicaments, champignons, chenilles, fruits, lianes pour la construction des maisons et pour les métiers artistiques, miel naturel, minerais, bois de chauffe, paille pour couvrir les cases, Stick d'arbres pour la construction des maisons, résines, etc.

 

De la pratique des feux de brousse

 

Le feu est l'outil privilégié des agriculteurs traditionnels pour l'installation de leurs champs après défrichement de la forêt. 

 

Pour l'éleveur, l'utilisation de feu favorise l'apparition des jeunes repousses des graminées vivaces très appréciées par le bétail.

 

En zone humide, les feux sont généralement maîtrisés. Les conditions climatiques ne favorisent pas leur extension en dehors des zones mises à feu. 

 

Dans les zones sèches particulièrement, la maîtrise du feu est difficile et des incendies incontrôlés anéantissent en quelques jours les réserves ligneuses et herbacées sur des milliers d'hectares. 

 

C'est surtout la végétation ligneuse et les herbacées annuelles qui en souffrent.

 

Les principaux effets de ces feux de brousse sont l'accélération de l'érosion, particulièrement en zones accidentées et à forte pluviosité, la destruction de l'humus conduisant à la perte de la fertilité des sols et l'appauvrissement de la flore par la destruction des graines des plantes annuelles.

 

Dans cette région de la RDC, les journées sont chaudes et humides, et sont propices à des pique-niques à l’ombre. 

 

Des petites cases placées d'ici, et là tandis que les soirées et les matinées.

 

Les habitats d'autres sites sont obligés de se déplacer à des longues distances pour accéder aux soins de santé primaires. Cette distance varie selon notre tableau de 5 à 25km. 

 

Ce qui conditionne un taux élevé de mortalité, d'auto médication en s'approvisionnant chez les pharmaciens ambulants et le recours à la phytothérapie. 

 

Même question reste posée par rapport à la qualité des soins de santé primaires dispensés, la qualité des infrastructures, et à la qualification du personnel traitant.

 

Pour les autres villages, les enfants sont condamnés à faire de longues distances pour atteindre l'école. Et les parents non informés laissent leurs enfants s'occuper des activités de chasse et de champ.

 

Il se pose aussi la question de viabilité de ces écoles quant aux bâtiments, personnel qualifié, équipements en matériels didactiques, prise en charge des enseignants,...

 

Ces activités sont : la chasse, le piégeage, la pêche, les rites d'initiation par la circoncision indigène, l'évocation des ancêtres, tissage (de paniers, gibecières, nasses, nattes, tissus à raphia, vans,...), initiations culturelles, apprentissage de métiers, ramassage des bois, fabrication des manches des outils (couteau, machette, lance, hache, pioche, houe), fabrication des mortiers, des malaxeurs, des spatules, et tout autre objet d'usage domestique.

 

Adirodu Roger Androzo 

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