EDUCATION EN TÉRRITOIRE DE BENI RDC
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En depit de l'accalmie qui s'observe sur l'axe Mbau-Kamango, en secteur Beni -Mbau, territoire de Beni, les conditions éducatives des écoliers au sein de l'école primaire Mandimo, une école protestante de la CBCA située au point kilométrique 24 sur axe routier demeurent très préoccupantes.
Ici les apprenants étudient dans un hangar dont les salles séparées les unes des autres rien que par le tableau et les autres sous l'arbre.
Ces derniers qui respirent une petite accalmie souhaitent voir le gouvernement et les personnes de bonne volonté leur venir en aide.
Il sied de noter que toutes les écoles du sécteur de Beni-Mbau avaient fermé les portes, à la suite des attaques répétitives des rebelles ADF, constatés dépuis octobre 2014.
Les parents, élèves et enseignants avaient vidé le milieu pour se retrouver dans d'autres quartiers de la ville, craignant pour leur sécurité.
Les activités scolaires ont été plusieurs fois perturbées au cours de cette année, 2021, en ville et en territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Cette situation est notamment due à l’insécurité et des marches pour réclamer la paix.
Si dans la ville de Beni les écoles ont repris, dans le territoire, la plupart restent encore fermées.
Les enseignants et les élèves sont en déplacement du fait de l’insécurité.
Selon le responsable de la sous-division éducationnelle de Oicha, EPSP à Beni, dans la commune rurale de Mangina, les cours tardent à reprendre depuis la dernière attaque de certains villages de cette commune par des groupes armées.
Plusieurs familles sont en déplacement, elles craignent encore pour leur sécurité malgré la présence de l’armée.
Face à ce retard qui perturbe le rythme scolaire, Kambale Tasiluhi, le responsable de la sous-division provinciale invite les parents à ne plus craindre pour la sécurité de leurs enfants :
« Je demande aux parents de revenir avec leurs enfants pour qu’on continue avec l’année scolaire.
Le mal est déjà écarté, le gouvernement est en train de s’y mettre pour juguler le problème de l’insécurité », a-t-il déclaré.
« Malgré la gratuite de l’enseignement, certains enfants en ville de Beni n’étudient pas.
Mais notre équipe de rédaction indique que précise qu’environ 40% d'écoles de sa juridiction restent fermées depuis février 2020 notamment à Halungupa, Loselose, Kisima dans le secteur de Ruwenzori.
Bulongo et Lume fonctionnent mais avec un effectif très réduit des élèves.
Seul Kasindi et Kalunguta Bulongo, Mutwanga, Oicha, May Moya, Eringeti, Mavivi, et Mbau suivent le programme normalement.
Le retrait définitif dela monusco était annoncé pour la fin de l’année 2024 en RDC ?
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En République démocratique du Congo la RDC, de nombreux Congolais dénoncent l'inefficacité des casques bleus dans l'est du pay.
Souvent ! Les manifestants en colère réclament le départ de la force militaire de l’Onu, estimant en effet que celle-ci a échoué dans sa mission et n'aurait obtenu aucun résultat depuis 20 ans.
Pour eux, la population a compté plus de dix millions de morts depuis 20 ans et la Monusco est incapable de citer un seul groupe armé qu'elle a pu neutraliser.
C'est pourquoi nous disons que ce groupe doit absolument quitter notre pays dans estime Paul Aksanti, un manifestant.
"Nous avons compté plus de dix millions de morts dépuis 1999 et la Monusco est incapable de citer un seul groupe armé qu'elle a pu neutraliser.
"Que la Monusco dégage !"
Certains manifestants rencontrés estiment même que c'est la Monusco qui financerait les mouvements terroristes actifs dans l'est de la République démocratique du Congo.
"Que la Monusco dégage de notre pays ! Parce que c'est la Monusco qui finance les mouvements terroristes du M23, des ADF/NALU et d'autres mouvements qui portent des armes dans notre pays.
C'est pourquoi nous ne voulons pas voir la communauté internationale dans notre pays représentée par la Monusco", dit un habitant de Beni térritoire à notre équipe de rédaction mercredi 30 octobre 2024.
La monusco peut encore prolonger son mandat en Rép dém du Congo ?
Selon les informations en notre possession révèlent que, certains politiciens ont instrumentalisé la population contre la monusco.
La foule paraît organisée.
Elle est surtout mécontente.
RDC ; Voilà dépuis plusieurs jours la colère contre la monusco s’est remise à gronder.
Sont retrait définitif était annoncé pour la fin de l’année 2024, pourtant la MONUSCO est bien partie pour prolonger sa présence en République démocratique du Congo (RDC).
L’escalade de la violence dans l’est du pays a remis en cause l’agenda fixé par l’ONU qui prévoyait un départ progressif des 15 000 Casques bleus de la MONUSCO, comme le réclament les autorités congolaises.
Parmi les seules journalistes à avoir pu se rendre dans un camp de la MONUSCO, Sam Mednick, journaliste pour The Associated Press constate que “de nombreux Congolais ont l'impression que rien n'a changé depuis leur arrivée et que personne ne les défend comme il se doit”.
Elle indique aussi que “la date de départ de la Monusco n'a pas encore été fixée officiellement.
Le gouvernement a déclaré qu'il allait établir un nouveau calendrier.
On ne sait pas non plus qui prendra la relève une fois que les soldats de la paix seront partis”.
Créée en novembre 1999, la mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo avait pour objectif premier de tenter de ramener la paix pendant la deuxième guerre du Congo.
Depuis, elle a aussi été déployée pour faire face à la guerre dans le Kivu qui a connu plusieurs épisodes depuis 20 ans.
L'est du Congo continue d'être ravagé par plus de 120 groupes armés qui cherchent à s'approprier cette région riche en minerais.
La violence s'accompagne de massacres généralisés et a entraîné le déplacement de près de 7 millions de personnes.
Mangez avec plaisir des fruits et des légumes variés
Pour leur part, les fruits et les légumes en conserve sont cuits avant d’être mis en boîte, ce qui réduit leur valeur nutritive.
Une partie des vitamines sensibles à la chaleur est détruite et une certaine quantité de minéraux est perdue dans l’eau ou le sirop contenus dans les conserves.
Malgré cette perte nutritive, mieux vaut consommer des fruits et des légumes en conserve que de ne pas en manger du tout.
Assurez-vous de bien les rincer avant de les manger afin d’éliminer le maximum de sel et de sucre ajoutés.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la faible consommation de fruits et de légumes figure parmi les 10 principaux facteurs de risque de mortalité, au même titre que le manque d’activité physique, la cigarette et l’alcool.
L’OMS ajoute qu’une alimentation dépourvue de fruits et de légumes augmente aussi les risques d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de diabète.
Assurez-vous donc d’avoir chaque semaine au menu au moins deux ou trois couleurs différentes de fruits et deux ou trois couleurs différentes de légumes.
Privilégiez les fruits et les légumes frais ou surgelés.
Les jus ne comptent pas comme des portions de fruits ou de légumes, car ils sont moins nourrissants.
Au dîner et au souper, les légumes devraient représenter le tiers de l’assiette de votre enfant.
Quand il sera plus grand, ils composeront la moitié de son assiette, comme le recommande le Guide alimentaire congolais.
Incluez aussi des fruits au déjeuner et régulièrement en guise de dessert.
Offrez chaque jour des légumes ou des fruits à au moins une collation.
Pour prévenir les étouffements
Avant 4 ans, il faut faire attention aux légumes et aux fruits qui présentent un risque d’étouffement. Voici quelques conseils.
Les légumes tendres (ex. : champignon, courgette, poivron et tomate) peuvent être offerts crus, en fines tranches ou en lanières à un enfant à partir de 18 mois environ.
Le concombre pelé et coupé en lanières peut être offert vers l’âge de 12 mois si le bébé mange des textures variées sans difficulté.
Les légumes durs (ex. : carotte, haricot vert, pois mange-tout, brocoli et navet) doivent être bien cuits et bien tendres pour être offerts avant l’âge de 2 ans.
Après cet âge, ils doivent être blanchis (cuits quelques minutes) et tranchés avant d’être servis à un tout-petit.
Le filament des pois mange-tout et des haricots doit être enlevé. Quant au céleri, il faut le couper en dés et le cuire jusqu’à l’âge de 4 ans.
Le maïs en épis très bien cuit convient aux bébés dès l’âge de 9 mois. Le maïs en grains peut être servi vers 12 mois à condition qu’il soit intégré à une recette.
Le maïs en crème est plus sécuritaire : il peut être offert dès l’âge de 6 mois.
Les légumes feuillus, comme les laitues, les épinards et le chou frisé, doivent être hachés et intégrés dans des recettes à cuire jusqu’à l’âge de 4 ans.
Les fruits durs (ex. : pomme, prune et pêche) doivent être servis crus râpés, ou pelés et coupés en fines tranches ou cuits jusqu’à au moins 2 ans.
De 2 à 4 ans, ces fruits peuvent être offerts avec la pelure s’ils sont très tendres (ex. : nectarine et abricot).
S’ils ne le sont pas, ils doivent être cuits. Il faut enlever la pelure de la pomme jusqu’à l’âge de 4 ans.
Les fruits mous ou très mûrs qui peuvent s’écraser facilement entre la langue et le palais peuvent être offerts pelés et tranchés dès 6 mois si l’enfant est nourri selon les principes de l’alimentation autonome.
Les raisins, les cerises et les tomates cerises doivent être coupés en 4 ou en 2 sur le sens de la longueur jusqu’à 4 ans.
Les bleuets très mûrs peuvent être offerts entiers vers l’âge de 2 ans.
La membrane blanche des oranges, des clémentines et des autres agrumes doit être retirée jusqu’à l’âge de 2 ans.
Il faut retirer les noyaux et les pépins des fruits à noyaux ou à pépins (ex. : gros raisins, melon d’eau, agrumes, prune et pêche) avant d’offrir ces fruits aux tout-petits.
Pourquoi manger des fruits et des légumes?
Les fruits et les légumes ajoutent des couleurs, des textures et des saveurs dans l’assiette.
Le plaisir des sens est d’ailleurs une excellente raison d’en manger. Pour augmenter la consommation de fruits et de légumes d’un enfant, il est plus efficace de lui parler du plaisir de les manger que de leur bonne valeur nutritive.
Les fruits et les légumes contiennent de nombreux nutriments.
On y trouve principalement des fibres alimentaires, des vitamines (A, C, B2, B6, K, acide folique, etc.), des minéraux (potassium, fer, magnésium, calcium, cuivre, etc.) et plusieurs composés antioxydants. Ces nutriments contribuent à la santé de l’enfant. Ils aident, entre autres, à :
favoriser le bon fonctionnement de son système immunitaire;
former et entretenir de nouvelles cellules;
faire fonctionner ses muscles et ses nerfs;
solidifier ses os et ses dents;
permettre la transmission des informations entre son cerveau et son corps (influx nerveux);
assurer la régularité intestinale grâce à leurs fibres et à leur volume.
Les fruits et les légumes fournissent aussi la nourriture préférée des bonnes bactéries qui habitent l’intestin (microbiote).
La consommation de fruits et de légumes tout au long de la vie contribue aussi à prévenir les maladies cardiovasculaires, l’hypertension et plusieurs types de cancers.
Conséquences d’une alimentation pauvre en fruits et en légumes.
Manger très peu de fruits et de légumes, voire pas du tout, peut entraîner des problèmes de santé.
Le premier est la constipation et les ballonnements.
LES NANDE OU WA ( YIRA ) CONSTITUENT UN PEUPLE BANTOUE
👆🏿👆🏿👆🏿🇨🇩Un groupe des sujets Nande photographié en ville commercial de Burembo dans l'est dela Rép dém du Congo
INTRODUCTION GENERALE.
La méthode historique :
La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.
Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur les les Nande sans pour autant interroger son histoire.
Dépuis plusieurs années, la sédentarisation des Nande apparait comme une marque d'évolution.
Cela apparait à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de l'habitat, de l'économie, de l'éducation et de la santé.
Lentement mais progressivement.
Concernant le peuple Nande ; À notre niveau nous pouvons dire que, de toutes les formes explorées, la toponymie est celle qui nous a le plus fourni des informations.
Donc, des toponymes, chez les Nande illustrent à merveille la dynamique historique.
Ils rappellent des situations allant des migrations à la mise en place du peuplement. Ils situent les lieux de départ, indiquent les sites de bataille et précisent les différents itinéraires, tout en mettant en relief les divers soubre sauts que les peuples ont connus.
Néanmoins, en voici certaines données à notre portée :
Les ( Nande ) ou ( Wanande ) comme on peut prononcer aussi en langue swahili, ou localement wa ( Yira ) ; Sont une population bantoue d'Afrique centrale venant principalement de Kitara en Ouganda, et qui se sont installés dans la région Est de la RDC vers les années 1700 et 1800.
Ils sont le plus entreprenant sur le plan économique vers l'est dela République démocratique du Congo.
Malgré la crise économique qui frappait tout le pays durant le règne de Mobutu, la region de Beni-Lubero et la ville de Butembo ont maintenu une activité économique florissante.
L'économie est dynamique car elle bénéficie d'une politique d'ouverture aux commerces internationaux propice aux affaires.
La vie urbaine a un bon nombre d'attractions à offrir, mais les villes jumelles de Butembo et Beni constituent une étape intéressante.
Et la discrimination raciale se fait quelques fois dans certains coins de la région de Beni-Lubero.
Parallèlement, la génération de ceux qui sont nés de 2010 à nos jours, n'ont pas connu les pratiques de discrimination que faisaient anciens membres dela communauté.
En réalité,...
Au point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Konjo avec lesquels ils ont des liens historiques.
C'est pourqu' oi notre rédaction constate que, les Nandes ont une origine similaire avec d'autres groupes culturels bantous konzo, vivant dans le district de Kasese sur les pentes inférieures du Mont Rwenzori.
Ils parlent une langue bantoue. Mais aussi, les Nande sont connus pour leur fort désir d'indépendance commercial.
Ils sont généralement long gros et courts, généralement vus lors de nos voyages en Beni-Lubero.
La proximité géographique avec l’Ouganda leur a permis de s’isoler des événements affectant le pays (colonisation, guerres…), tout en gardant une ouverture internationale. Ils ont développé une organisation sociale qui leur est propre, dans laquelle hommes d’affaires et commerçants fournissent souvent les services publics que l’État n’assure pas, tel que : le commerce, l'artisanat, le transport, l'agriculture, pêche, élevage, la santé, logement, et l’éducation.
D'après Mélanie Gouby notre source
Situation géographique et administrative
Les deux Territoires de Beni et de Lubero sont situés dans la Province du Nord - Kivu, au Nord - Est de la République Démocratique du Congo.
Ils ont une frontière commune à l'Est avec l'OUGANDA, au Nord avec la Province del'Ituri, au Sud avec le Territoire de Rutshuru et à l'Ouest avec le Territoire de Walikale.
1. Le territoire de Beni
Le territoire de Beni est situé dans la province du Nord Kivu, à l'Est de la République démocratique du Congo.
Démocratique du Congo. Il se situe entre 29° et 30° longitude Est. Sa superficie est de 7484 km2.
Il est limité à l'Est par le mont Rwenzori (haut de 5119 m au pic Marguerite), au Sud-Est par le Lac Edouard et le territoire de Lubero, et au Nord par les territoires de Mambasa et le district de l'Ituri.
À son extrême Nord et à l'Ouest, on trouve la forêt équatoriale alors que l'Est a une partie importante couverte par le Parc National des Virunga.
Etant situé entièrement dans la zone équatoriale sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches.
En effet, comme le dit Michel EECKHOUDT cité par Christien Kathaka Kiswere, les régions centrales.
Source : rapport administratif du territoire de Beni. Informations recueillies en juillet 2007.
KATHAKA KISWERE, Christien, les initiatives locales et incidences sur l'économie du territoire de Beni. Cas de l'enseignement primaire privé agréé, mémoire de licence, UNIC-BENI, 2005-2006, p.12.
situées en bordure immédiates de l'Equateur connaissent une chaleur étouffante, des pluies abondantes et répandues sur toute l'année.
La température moyenne oscille entre 25 et 27°.
Du point de vue administratif, le territoire fût créé en 1894 sous la dénomination « Térritoire de la Semuliki » et dépendait du district de Kibali-Ituri, l'actuel district de l'Ituri en province Orientale.
Il prendra le nom de térritoire de Wanande-Nord suivant l'ordonnance du 21 mars 1932 avec Beni comme chef lieu mais sera sous la dépendance du district de Kibali-Ituri.
Par ordonnance du 15 mars 1935, il est rattaché à la province du Kivu toujours avec le même chef lieu.
Avec l'avènement de la guerre, considérée comme guerre d'agression ou par certains de « première guerre continentale africaine 41» déclenchée sous la coalition rwando-burundo-ougandaise le 2 aout 1998 à Goma, le chef lieu a été transféré de Beni à Oicha le 1er juillet 2000 puis reconnu officiellement en 2003 par le gouvernement congolais.
Le territoire compte quatre entités coutumières dont le secteur Rwenzori, le secteur Beni-Mbau, la chefferie Watalinga et la chefferie Bashu.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
À cela s'ajoutent cinq communes dont Bulongo, Lume, Oïcha, Mangina et Kyondo.
La principale ville de ce territoire est celle de Beni.
Du point de vue démographique, le territoire de Beni est habité en général par les nandes.
Cependant, la ville de Beni est souvent appelée cosmopolite en raison de la présence de plusieurs autres ethnies qui y vivent.
Selon histoire orale qui date del'époque pré-coloniale, les Nandes sont, originaires del'empire, de kitara situé en Ouganda.
Une première cause de leur immigration dans en Beni-Lubero en particulière, était les calamités dans l'Empire Kitara, c'est la famine, et la rareté des terres fertiles et la crise économique.
Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail.
Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières, ainsi que, dans les forêts des Virunga et dans la rivière Semliki, qui sont les réservoirs alimentaires de la ville de Butembo et Beni.
2 . Le territoire de Lubero
Le territoire de Lubero, comme celui de Beni, est une entité décentralisée située au Nord-Kivu et mesure 18096 km2. Ce territoire se situe entre 1°de latitude Nord et 1° de latitude Sud et entre 28° et 30° longitude Est.
Traversé par l'Equateur, il est limité à l'Est par le lac Edouard, à l'Ouest par le territoire de Bafwasende, au Nord par les territoires de Beni et de Mambasa, au Sud par le territoire de Rutshuru. Le chef lieu est situé à Lubero à environ 300 km au nord de Goma.
Le territoire de Lubero couvre une superficie de 1 018 096 km2 et comprend 4 collectivités (chefferies) tandis que le Territoire de Beni s'étend sur 7 484 km2 et comprenant également 4 collectivités (chefferies).
Ces deux territoires de Beni et Lubero comprennent respectivement deux villes dont la ville de Beni et celle de Butembo.
Conformément à la loi électorale, la population de la Ville de Beni est estimée à 129 163 habitants et celle de la Ville de Butembo à 220 807 habitants.
Il connaît un climat tropical d'altitude avec un relief montagneux dont l'altitude varie de 1500 à 2000 m.
C'est une région qui pratique des cultures maraîchères.
La diversité des cultures agricoles est liée à celle du relief. Comme le souligne Anselme Paluku Kitakya 50 en citant Kakule Vyakuno et Kasay Lenga Lenga.
MUWIRI KAKULE et KAMBALUME, Identité culturelle dans la dynamique de développement, Academia Bruylant /Presses de l'Université Catholique de Graben, Louvain-la-Neuve/Butembo, 2002, p.20.
Source : rapport administratif du territoire de Lubero. Informations recueillies en juillet 2007.
Sur le plan administratif, le territoire de Lubero compte quatre entités coutumières (Bamate, Bapere, Baswagha et Batangi), quatre agglomérations semi-urbaines (Lubero, Kayna, Kirumba et Kanyabayonga) et une ville, celle de Butembo.
Au niveau démographique, le territoire est occupé par les nandes. Comme le dit Christian KAPARAY, il est facile de trouver ici 60 ménages au km2, alors que dans les basses terres, la densité tombe dans les 10 ménages au km2.
De plus, depuis que Butembo a le statut de ville, ses limites se sont étendues et elle a incorporé une population dépendant auparavant des entités rurales dites groupements.
On sait aussi que l'extrême est du Congo constitue une zone de concentration de peuplement où le taux de croissance démographique dépasse la moyenne nationale estimée en 1984 à 3,1 % » 52.
Sur le plan économique, le territoire de Lubero est axé sur l'agriculture.
De façon générale, les cultures y pratiquées sont vivrières. Une grande partie de la récolte sert d'autoconsommation.
On y rencontre quelques cultures industrielles. Il s'agit notamment du : caféier arabica, quinquina, pyrèthre.
Actuellement certaines cultures industrielles sont en pleine vulgarisation par les Organisations Non Gouvernementales d'encadrement.
Développement, population et environnement, Université Catholique de Louvain, Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2007, p.79.
les Bamate, Basukali, Baswagha, et les Batangi, s'installa dans l'actuelle province du Nord-Kivu précisémentd les territoires de Beni et Lubero.
Pour eux l'homme doit jouir d'un statut privilégié aussi bien au sein de sa famille que de la société en général.
La plupart d'entre eux vivent dans la province du Nord-Kivu, principalement, en térritoires de Beni et de Lubero, qui se caractérisent par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé.
Et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante.
devait avoir des enfants et contrairement aux autres tribus africaines, les Nandes ont une culture de dénomination unique dans laquelle chaque enfant est nommé en fonction de sa position de naissance et de son sexe.
La virginité était très précieuse et les filles qui concevaient avant le mariage étaient tuées.
Pendant le mariage, la famille du garçon devait payer le prix de la mariée et cela consistait principalement en des chèvres et des peaux d'animaux et un bâton à creuser.
Les mariages ne pouvaient être reconnus qu'après que les deux familles avaient organisé et réglé la dot de la mariée qui était normalement payée en chèvres.
Le nombre de chèvres donné était basé sur la situation financière des familles. De plus, un bâton à creuser et une peau d'animal ont été fournis.
Aujourd'hui, ils offrent à la mariée d'aujourd'hui une houe et une couverture.
À l'époque, les divorces étaient très rares et, le cas échéant, les chèvres qui étaient données comme richesse de la mariée seraient alors restituées.
Seules les vierges se mariaient et au cas où une fille serait conçue avant de se marier, elles seraient tuées.
Lorsqu'un enfant est né, d'autres familles avec de jeunes enfants qui voudraient que leur enfant épouse un enfant de cette famille ont apporté des cadeaux à la famille avec un nouveau-né afin de montrer leur intérêt pour le nouveau-né, les parents du nouveau-né l'enfant examinerait attentivement les cadeaux qui lui seraient apportés par d'autres familles afin de déterminer une famille qui pourrait éventuellement prendre son enfant au moment du mariage.
Paluku dit que la polygamie, qui était réservée à ceux qui en avaient les moyens, était une chance pour les hommes de choisir leur propre épouse.
Alors qu'une famille de bonne réputation avait la lourde tâche de choisir un prétendant pour sa fille parmi les différents prétendants, il était difficile pour les familles impopulaires de fiancer leurs enfants.
La beauté physique n'était pas du tout une question de considération. Ces filles fournissaient des secondes épouses aux riches.
"Si une famille était réputée pour avoir des membres mal élevés, aucun parent ne leur donnait ses enfants ni même ne venait réserver ses filles", explique Paluku.
Ce sont les filles de ces familles qui ont fourni aux riches le choix des secondes épouses.
Aujourd'hui, bien que cette tradition particulière de mariage des fiançailles ait disparu, le mariage chez les Nandes est toujours utilisé pour renforcer les amitiés familiales. Rituels après la naissance.
Lorsqu'une femme accouche, elle ne dort pas sur son lit conjugal jusqu'à ce que l'hémorragie s'arrête.
"Elle était considérée comme impure pour son lit conjugal", explique Paluku notre source. Pour lui, les choses se compliquent cependant lorsqu'elle donne naissance à des jumeaux.
Tout cela était possible puisque la polygamie était autorisée dans la culture Nandes.
Pendant des décennies, presque tout le monde au Nord-Kivu pouvait parler le kinande à la maison, lors des rassemblements communautaires et des réunions publiques.
Par tradition, les Nande ont transmis leur culture essentiellement par la langue : proverbes, contes et devinettes.
Dans certains village des détenteurs de l’histoire, sont visibles. En même temp, la visite du Kyaghanda est une épopée, une rencontre avec soi et l’histoire.
Ici et là sont encore gardés les gris-gris qui ont du pouvoir sur la nature. On peut arrêter la pluie ou la faire tomber quand on a plus besoin du soleil.
Le diagnostic chez les Nande vient intervenir, parfois et même dans la plupart des cas quand on déplore déjà les morts. Au lieu de diagnostic, c'est plutôt le dépistage pour retracer l'origine de la catastrophe ou de litiges qui ravagent la famille. Mais l'avantage de ce diagnostic, c'est d'arrêter l'opprobre et protéger la progéniture contre la malédiction.
Les vieux sages, ou les devins sont rodés dans cette matière et se rabattent toujours sur la sagesse ancestrale qui est coulée sous forme d'anecdotes.
En quittant la vraie histoire Nande, une pensée vient se poser dans le cœur chagriné.
Le Mont Ruwenzori n’a plus de neige d’ antan.
Le réchauffement climatique l’agresse dans sa beauté et son mythe.
À Mutsora la population dit que la montagne des Esprits souffre du manque du sacrifice des chefs…!
. Les savoirs endogènes et l'ethnoscience dans la culture Nande
Les nandes ont leurs propres manières de comprendre et l'utiliser la Science et la Technique. En effet, les activités qui véhiculent l'ethnoscience sont : l'agriculture, l'élevage, la chasse et le commerce. À ces activités s'ajoute la structure sociale dans l'organisation de ses activités et des cérémonies socioculturelles telles que le mariage, l'intronisation du chef, le deuil etc.
. Organisation sociale dépuis l'époque pré-coloniale.
L'homme, à la faveur de la division du travail, s'est vu affecter des activités viriles : chasse, défrichage, abattage des arbres, récolte du miel et des noix de palme, travail du fer et du lithique étaient de son ressort.
La femme est restée le principal agent de l'agriculture et de la poterie en raison de l'analogie que l'on peut établir entre la fertilité du sol et sa fécondité. À cet effet, il lui revenait de semer, d'entretenir et de récolter tout ce que l'on met sous terre.
. L'écologie et l'agriculture
Le peuple Nande est un peuple agriculteur et forestieret ses activités sont faites d'abord pour subvenir aux besoins de la famille et de toute la communauté et âpres pour la conservation de la nature. Les nandes cultivent :
? Dans les régions de montagnes, les Erythrina abyssinicus sont planté à un endroit caractérisé par des érosions pour jouer un rôle écologique.
Aussi, les fortes pentes sont abandonnées et réservées souvent à la chasse ou à la production du bois de chauffage.
? Le bananier dans les plateaux et la cuvette sont des plantes utilisées comme devant jouer un rôle écologique dans la fertilisation du sol et le maintien d'une humidité sur le sol. Il produit aussi de l'ombrage pour l'agriculteur.
L'intérêt porté à cette plante dans les champs se fonde sur le fait que les feuilles mortes sont utilisées comme matelas sur les lits, les feuilles fraîches comme couvercles lors de la préparation de certains repas, les lanières servent à couvrir des cases comme paille.
? Le ricin, « amabono », est souvent planté par les personnes âgées. La tombée de son feuillage contribue à la fertilisation du sol, ses grains sont préférés par les colombes, ce qui permet aux piégeurs d'en profiter pour capturer certains. Ses feuilles et son huile sont utilisées dans le traitement des plaies, des fractures, des empoisonnements, des ulcères,
? Le « kilau », Cupressus lusitanica au bord des chemins pour la production de l'ombre aux passants qui veulent se reposer surtout qu'il s'agit des régions de montagnes et savanicoles.
La plante est également utilisée pour des usages médicaux et sociaux telles que la production des planches en vue de la fabrication des portes, fenêtres, chaises, tables, cercueils etc.
? Les « mikaramba », Eucalyptus citriodora et le « kilima » Acacia mearnsü (decurrens) ces arbres sont utilisés pour diverses fonctions : la production des supports pour les cultures des haricots et les ignames, du bois pour la construction des cases, la fabrication du charbon du bois, et du bois de chauffage, etc.
Sur le plan écologique, ces arbres sont alternés dans des champs avec du millet ou du maïs. Ils enrichissent donc le sol après une certaine durée d'exploitation dans les plateaux et les montagnes, ils freinent les érosions et jouent de ce fait un rôle très important.
· L'élevage : Les animaux les plus élevés sont les poules, les chèvres, les moutons, les cobayes, les chiens, les vaches. Ces animaux peuvent intervenir dans plusieurs cérémonies.
. L'intronisation du chef : Cette cérémonie oblige la présence d'un mouton, un coq, un bouc et une chèvre.
? Le mouton symbole de la paix est destiné à représenter la royauté et les hommes lui fait porter ainsi un bracelet pour imager ce pouvoir de paix. Dans la vie courante, si un mouton crie lors de son abattage, il devient impur et on l'abandonne.
? Le coq doit chanter pour que la population qui n'est pas généralement présente dans les cérémonies d'intronisation sache que le nouveau chef est accepté par les ancêtres. Si le coq ne chante pas, alors le chef est refusé par les ancêtres.
? La chèvre et le bouc symbolise la fécondité d'autant plus que c'est dans la famille du chef que viendra son successeur.
Si le bouc et la chèvre ne sont pas présentés, la génération suivante trouvera des chefs dans d'autres familles à cause de la perturbation de la fécondité dans la famille du chef n'ayant pas présenté la chèvre et le bouc.
? La chair des autres animaux peut être consommée dans la fête mais pas dans le rituel d'intronisation. La présence de l'oncle du nouveau chef est obligatoire puisqu'il est considéré comme témoin de l'accession de son neveu au trône.
Les personnesd à introniser un chef sont culturellement connues et maîtrisent eux même toutes les étapes de rites à la matière.
La cérémonie se déroule la nuit.
BIBLIOGRAPHIE
ANONYME, « L'ethnoscience chez le peuple nande » in https : // www.docplayer.fr visité le 19 juin 2021
ANONYME, «Ethnie Nande ou Ba Nande (Peuple du Nord-Kivu) » in https// www.congoautrement.com visité le 16 juin 2021
NGAYIHEMBAKO MUTAHINGA, Samuel, Le déclin des Baghole : Processus d'aliénation sociale des femmes en Afrique centrale. Le cas des Nande du Nord-Kivu en R. D. Congo, Genève, Globethics.net, 2018
À Butembo et Beni à l'époque c’était la gloire et le courage du peuple Nande qui marque.
En ce qui concerne massacres des civils attribués souvent aux rébélles du groupe ADF dépuis plusieurs années
Le palmarès des victimes et de l’insécurité ne cesse de s’allonger à chaque coucher du soleil, sous les regards impuissants de ceux qui sont censés s’assurer de la quiétude du peuple.»
Selon nos enquêtes, mené dépuis 2014 plusieurs villages les structures sanitaires et les écoles sont détruites ou désertées sur plus de 70% du térritoire de Beni et Lubero quasiment inexistantes dépuis 2014 à nos jours dans certaines zones.
Face à cette situation maccabre, les élus et certains acteurs dela société civile de Beni et Lubero appellent souvent au gouvernement central à concrétiser les différentes promesses faites aux populations.
« Nous demandons au Président de la République, de concrétiser ses promesses car tous les congolais attendent impatiemment l’arrêt de l’hémorragie des massacres à Beni et Lubero», et le renforcement le plus tôt possible de la logistique des FARDC.
Et aussi qu’il soit fait un contrôle des fils d’approvisionnement des militaires et autres services de sécurité. »
Ils notent aussi que, la révision des effectifs des FARDC sur terrain et leur prise en charge faciliterait beaucoup des choses.
Pour eux,...
« Tous les groupes qui s’affrontent avaient déjà accepté d’adhérer au programme de la reddition volontaire qui, malheureusement continue à trainer.
Il est donc impératif qu’on accélère le programme de reddition volontaire et que l’Etat renforce sa présence sur place et qu’il traque les groupes réfractaires » ajoute la même source.
Malgré l’insécurité, malgré les morts de tous les jours, on travaille, on croit en l’avenir.
Des belles maisons poussent de partout.
Les filles et les garçons sont d’une beauté à vendre.
Les mamans et les papas ne jurent que sur le "Buteke", la réussite !
. La lutte contre la faim et la misère
La faim est une carence nutritionnelle chronique ou temporaire. La limite quantitative entre nutrition et malnutrition n'étant pas la même pour les experts et les organisations internationales, il s'ensuit des divergences dans leurs estimations du nombre des gens affamés et sous -alimentés en Afrique.
Les plus prudents avaient calculé qu'n 1985, prés de un tiers de la population africaine (soit cent millions d'individus environs) souffrait de la famine et de malnutrition provenant d'une carence en protéines, mais des études récentes ont montré que pour la majorité consiste à absorber un bon nombre suffisant de calories de diverses origines.
Nous ne pouvons pas ignorés en ces derniers temps les rapports étroits entre la faim et la pauvreté. La faim et la malnutrition s'explique par une ou plusieurs raisons suivantes :
v La faible productivité de la main d'oeuvre familiale dans le cas de l'agriculture de substance
v La production fluctuante par suite de la sécheresse
v Les difficultés d'accès à la terre
v Insuffisances des revenus pour acheter la nourriture indispensable en temps voulu.
La pauvreté qui sévit à travers toute l'Afrique, est la cause majeure de la faim parce qu'elle empêche les gens de se procurer une ration calorique adéquate.
Les pauvres en Afrique sont, pour la plus part, des petits paysans qui pratiquent une agriculture de subsistance à un faible rendement de main-d'oeuvre.
L'un des meilleurs moyens d'augmenter à court terme leurs revenus réels consiste à développer la productivité de leur activité principale qui est la production d'aliment de base.
Cela peut permettre d'augmenter le volume de la production alimentaire nationale dont dispose la population, d'élever les ressources grâce à la vente de l'aliment de base ou de satisfaire les besoins alimentaires familiaux qui nécessiteront moins de terre et de main-d'oeuvre, dégageant ainsi les ressources pour d'autres activités génératrices de revenu comme la culture de coton vu le travail en dehors de la ferme.
Quelques états africains et certains donateurs préfèrent à la notion d'autosuffisance alimentaire de la population, certes séduisante mais propice à l'erreur, celle de sécurité alimentaire en tant qu'objectif stratégique du développement national.
Les Nande sont Myhtiques, Traditionels et Modernes.
Selon Magloire Paluku notre source
Par ailleurs, la terre est l'objet de plusieurs enjeux selon les différentes logiques d'acteurs internes et/ou externes. Il s'agit des hommes d'affaires, des paysans, des services publics, des propriétaires terriens et des intermédiaires.
Chaque chef de ménage, membre de la communauté, jouit d'un lopin de terre à transmettre aux générations futures.
Une telle gestion des terres est sans doute l'objet des conflits fonciers suite à un taux de croissance démographique élevé non maîtrisé dans le contexte d'un Etat faible.
Dans cette optique s'inscrivent plusieurs projets de « glissement des populations » exécutés par des ONGD et des associations confessionnelles.
Histoire
1894: Fondation, dans la plaine de la Semliki, de Beni, chef-lieu du territoire de la Semliki.
Ce territoire n’a pas de limites fixes au Sud: il s’étend jusqu’aux régions où la population coopère avec l’occupant.
1895: est déplacé et installé à Karimi
1897: Karimi est détruit par les soldats Batetela révoltés.
Beni térritoire est aussitôt rétablie
1913: Fondation du poste d'Etat de Luofu, chef-lieu du territoire de la Luholu, comprenant les chefferies Batangi et Bamate, Itala, Mulinda et Ikobo.
3 septembre 1914: Fixation des limites entre les territoires de la Semliki et de la Luholu. Les Baswagha relevant, en principe, du territoire de la Semliki.
1920: Les Belges ouvrent la Zone Minière de Manguredjipa.
1922
Poste d’État à Mutaka, dans le Patanguli (Isale-Beni)
Fondation du Poste d’État de Lubango Hutwe, qui remplace, Luofu comme chef-lieu du territoire de la Luholu
1er mars 1923 : le territoire de la Semliki passe administrativement au district de l’Ituri
Août 1923:
Abandon de Lubango: Luofu redevient chef-lieu du territoire de la Luholu
Recherche d’un nouvel emplacement, et début d’un poste d’État à Matwa, près de Lutunguru, Luenge (en remplacement de Luofu)
1924 :
À partir de cette date, on parle souvent des territoires des Wanande-Nord et des Wanande-Sud; mais cette denomination n’a jamais été reconnue officiellement.
Mars 1924: Misebere devient nouveau chef-lieu du territoire de la Semliki
1er juin 1924 :
Les Baswagha et les Bapere passent du territoire de la Semliki au territoire de la Luholu. Cette situation de fait n’est pas confirmée.
Le territoire de la Luholu passé administrativement au district de l’Ituri. Il abandonne au district du Kivu le Mulinde, le Buitu, l’Ikobo.
Août 1924:
Fondation de Beni-Bungulu
Fondation de Lubero.
Officiellement, Lubango reste chef-lieu du territoire 1er octobre 1926 : confirmation officielle de l’Organisation des territoires existants depuis le 1er juin 1924.
Le territoire de la Semliki devient le territoire de Beni, et le territoire de la Luholu devient le territoire de Lubero.
1er juillet 1935: Les territoires de Beni et de Lubero reviennent au district du Kivu, auxquels ils appartenaient avant 1923.
Du point de vue culturel, il faut remarquer que le territoire de Beni occupé en majorité par les nandes répond aux caractéristiques culturelles dont parlent Muwiri Kakule et Kambalume.
En effet, les nandes occupent un espace constitué de deux blocs, le grand et le petit bloc.
Le grand bloc dans le territoire de Beni est constitué des nandes qui habitent les deux collectivités suivantes : Bashu, avec comme chef lieu Vuhovi et Ruwenzori avec comme chef lieu Mutwanga.
Le petit bloc est constitué des nandes vivant dans le centrenord du territoire de Beni. Ils sont entourés par d'autres peuples.
Dans le petit bloc on trouve le groupement des Nandes-Kainama avec comme chef lieu Kainama.
Par rapport aux autres tribus qui l'entourent, le petit bloc est influencé par les cultures de celles-ci notamment, les Batalinga à l'est, les Bahema-Boga au nord, les Balese Avonkutu à l'ouest et les Bambumba-Kisiki au sud.
Sociologiquement, ils s'identifient aux nande de part leur langue et autres traits caractéristiques.
En somme, la culture des nandes est toujours liée à l'historique de l'implantation cette ethnie découlant de son itinéraire lors de l'immigration.
Selon les propos de certains sujets-Nandes ces jours beaucoup de gens confondent et/ou melangent les clans et les groupements retrouvés dans le Yiraland.
Il est de notre devoir de vous rappeler que la tribu Yira comprend 12 clans repartis dans le territoire de Lubero et Beni. Ici nous pouvons citer: -les Bakira, chef lieu à Kisunga -les Bahira, chef lieu Mulali-les Baswagha, chef lieu Kakowa à Musienene -les Batangi à Mbingi -les Bamate à Hutwe mais le bureau se trouve à Mambasa -les Bahambo à Mbolu -les Basongora à Ighavira (vers Kasindi) -les Banyisanza à Mutwanga -les Bavinga et les autres.
De ces 12 clans, certains sont subdivisés en groupements.
Par exemple, chez les Baswagha on a plusieurs groupements comme.
Les Nande, qui constituent dans les territoires de Beni et de Lubero, la population prédominante du point de vue numérique, sont originaires de Muhulungu sur la rive droite proche de la rivière Semliki, et de la côte Ouest du lac Edouard.
D'après la carte ethnique des Zones de Lubero et Beni en République du Zaïre, et celle du Toro en Uganda dans la région du mont Ruwenzori, les Yira, les Nande et les Kondjo sont situés dans une et même région.
Ces termes désignent-ils différentes ethnies ou une seule? Les clans qui constituent ces ou cette ethnie sont frontaliers entre le Zaïre et l'Uganda.
La majorité des membres de ces clans, environ les trois quarts, habite la République du Zaïre où elle a été surnommée Nande.
La majorité qui s'est retrouvé en Uganda après la séparation du groupe ethnique par la frontière coloniale Uganda-Congo a reçu l'appellation Kondjo.
Les termes Nande et Kondjo ont pris une large diffusion à l'époque coloniale de sorte que la dénomination Yira, terme par lequel se désignent les anciens de l'ethnie, est ignorée par un bon nombre de chercheurs.
Certains ont tendance à y distinguer trois ethnies différentes et d'autres, se trouvant dans l'embarras, juxtaposent les termes Nande (Kondjo) tout en omettant celui de Yira.
-Groupement Buyora :
chef lieu Misebere situé au Nord-Est de Butembo
-Groupement Luongo
: chef lieu Kimbulu
(auparavant il était à Lubero)
-Groupement Bukenye : chef lieu Lukanga
-Groupement Bweteta : Ngulu
-Groupement Mwenye: Masoya
-Groupement Bulengya: Mambira
Groupement Manzya : Chef lieu à Byambwe.
Chez les Bashu on peut avoir les groupements suivants:
-Isale-bulambo
-Isale-kasongwere
-Isale-vuhovi
-Masiki-vahyana
-Masiki-kalonge
-Le Groupement Malyo
Chez les Bamates nous avons :
-Groupement Thama : chef lieu Luofu
-Hutwe: hutwe
-Vuhimba: Lubango (Manga)
-Luwenge: Limbungu (Alimbongo)
Chez les Batangi nous avons :
-Groupement Musindi à Kaseghe
-Groupement Itala à Kayna
-Groupement Mbulye à kaviru
-Groupement Mulinde à Bunyatenge.
Comme nous venons de vous énumerer les clans et groupements de chez nous, il revient à chacun de savoir identifier son clan, son groupement, sa localité (Omulongo) et sa coline (Amahero).
Ceci vous permettra de vous connaitre vous même et votre identité.
Il n'est pas normal qu'un Yira maîtrise toutes les provinces de la France, tous les états des USA..... sans connaître ses origines.
Aussi, nous devons respecter tant soit peu le discours de feu président Mobutu sur l'authenticité.
Nouvelle génération d’hommes d’affaires
Alors que le reste de la RDC s’enfonce dans la crise économique, une nouvelle génération d’hommes d’affaires de Butembo s’efforce de prolonger le miracle de leur cité rurale, grâce au commerce.
Le contexte n’est pas favorable : la valeur du franc congolais ne cesse de se déprécier face au dollar, l’inflation guette et les investisseurs sont suspendus à l’issue de l’interminable crise politique.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie du territoire vient le commerce, puis la petite industrie et la pêche.
Pour rappel la pêche se développe sur le lac Edouard qui couvre une superficie de 2.240 km2, dont 1.630 km2 se trouvent au Congo (73 %) et 600 km2 en Ouganda (27 %).
Il se trouve dans la zone ouest du Rift africain situé à une altitude de 914 mètres.
LANOTTE, Olivier, République Démocratique du Congo. Guerres sans frontières. De Joseph-Désiré Mobutu à Joseph Kabila, Collection Livres du GRIP, n°266-268, GRIP, Bruxelles, 2003, p.156
HAMULI KABARUZA Baudouin, et al. , La société civile congolaise. Etat des lieux et perspectives, Editions colophon, 2003, p. 18
RENE, François, et DANIEL, Patrick, Archives de documents de la FAO.
Les ressources halieutiques du lac Edouard/Idi Amin, Recueil de documents présentés à la Consultation technique des lacs Edouard et Mobutu partagés entre le Zaïre et l'Ouganda, 17-21 septembre 1990, Kampala/Ouganda. Disponible sur : http://www.fao.org/docrep/005/AC758F/AC758F04.htm visité le 15 juin 2008
L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.
De toutes ces cultures, celle du café était la base économique du territoire de Beni, il y a deux décennies.
Malheureusement, les plantations ont été décimées par la trachéomicose.
Quelques centres de recherche et Organisations Non Gouvernementales (ONG) cherchent à contourner ce problème en vulgarisant d'autres variétés de caféiers résistant à la maladie.
Il s'agit du Centre de Formation et d'Animation pour un Développement Solidaire (CEFADES) de l'Université Catholique de Graben/Butembo et du Syndicat des Défenses des Intérêts Paysans (SYDIP).
S'agissant du commerce, celui-ci est parti de bases fragiles, car il est fondé sur l'exportation des produits agricoles et forestiers et l'importation des produits élaborés à partir du Moyen Orient.
La quasi-totalité des magasins et boutiques est tenue par les Nandes.
Ils ont leur sièges commerciaux à Butembo, une ville proche et située à 54 km de Beni ville.
L'importance du territoire de Beni, sur le plan socio-économique, est liée d'une part à l'exportation des cultures industrielles et du bois de la forêt équatoriale, mais également aux usines de café, de papaïne et d'autre part de services publics.
Ce commerce constitue la raison d'implantation de plusieurs services comme l'Office de Douanes et Accises, l'Office congolais de Contrôle, l'Office National du café, ... À ce titre Omer Kambale Mirembe nous décrit ce qui suit :
« En plus Beni a l'avantage de se trouver sur la route menant à la frontière de Kasindi, principale porte d'entrée pour cette partie du Congo. Mais si les opérations de dédouanement se font à Beni et Kasindi la plupart des cargaisons, particulièrement les importations sont destinées à Butembo.
[...] Seuls 10 à 20% des importations sont destinées à Beni, et il s'agit principalement des produits pétroliers, le reste constitue des importations en transit vers Butembo.
Cependant, Beni réalise une quote-part plus importante des exportations : plus de 60% du tonnage. »
C'est également à Beni qu'est situé l'aérodrome Wageni dans l'enceinte de l'entreprise ENRA (Enzymes-Raffiners Association).
Cet aérodrome accueille plusieurs avions cargos de moyen tonnage pour le commerce régional.
Sur le plan industriel, l'activité tourne principalement autour de quelques produits. Il s'agit à titre illustratif de47 :
46 KAMABALE MIREMBE, Omer, op.ci., p.99.
47 Emmanuel MUSONGORA SYASAKA, « le rôle du marché dans la synergie agriculture et industries agroalimentaires du territoire de Beni et Lubero », Le marché. Parcours et initiatives, Centre de Recherches Interdisciplinaires du Graben, U.C.G-Butembo.
Du point de vue commercial, le territoire de Lubero dépend des commerces situés dans la ville de Butembo qui sont depuis ces deux dernières décennies en pleine croissance.
En effet, en 2001-2002, comme le dit Mirembe dans son étude, on pouvait compter plus ou moins 1200 boutiques et magasins dont la plupart sont des entreprises individuelles ou familiales, 160 officines pharmaceutiques, de nombreux métiers artisanaux et plusieurs micro-unités marchandes.
Ces commerçants sont issus du paysannat dont ils gardent les traits de comportement. Ils effectuent souvent des échanges transnationaux : avec par exemple, l'Ouganda, le Kenya, le Moyen Orient, ...
Nous pensons ainsi avoir donné un aperçu général sur les territoires de Beni et de Lubero. C'est dans ce même cadre qu'il faudra passer en revue l'historique du christianisme et de la société civile.
À cet égard, leur contribution dans la reconstitution de l'histoire des Nandes est appréciable. Ils auront permis d'établir les origines orientales de ce peuple, à partir de la présence dans leurs rites et mythes, du vocabulaire spécifique aux attributs géographiques de cette région qui se manient avec dextérité dans les traditions ancestrales.
Donc, l'empire de kitara fortifiée, rappelle les circonstances mythiques de la traversée d'ishango les noms de leurs premières habitations, font état du climat social ambiant du lac Edouard où est partagés entre l'Ouganda, et la République démocratique du Congo.
Le cas des villages mixtes créés par force en période coloniale reste palpable par la présence des adjectifs nouveaux et anciens, dans la terminologie des agglomérations.
L'attachement des populations Nande à leur passé se manifeste à travers la ré-appropriation de nom Kitara leur nom d'origine.
Écrit par Adirodu Roger avec concours rédactionnel de son conjoint Kavugho Maliro Eveline via le Portail d'Over-Blog à catégorie de Cyber-Notes
L'adolescence est une période charnière dans la vie surtout des jeunes filles
🇨🇩👆🏿👆🏿👆🏿Jeunes filles adolescentes congolaise photographié en Béni ville dans l'est dela Rép dém du Congo
Nous savons dépuis un certain temps déjà, que l'autonomisation des femmes stimule la croissance économique, leur offre des revenus pour investir dans la santé et l'éducation de leur famille, accroît la stabilité alimentaire et la résilience des ménages, et renforce leur pouvoir de décision au sein de leur foyer, de leur communauté et de leur société.
Cependant notre action n’est pas encore suffisante : il nous faut redoubler d'efforts, pour en faire plus et viser plus haut.
Selon notre enquête, nous savons que des progrès titanesques restent encore à accomplir pour faire disparaitre les contraintes rencontrées par les femmes et les filles dans tous les secteurs.
Certaines statistiques demeurent préoccupantes : près de 6 filles sur 10 en Afrique de l'Ouest et du Centre ne fréquentent toujours pas l'école secondaire, 2 filles sur 10 ont leur premier enfant alors qu'elles sont encore adolescentes, et près de la moitié pensent qu'il est justifié pour un mari de battre sa femme.
Dans la région, qu'elles soient agricultrices, salariées, ou entrepreneures, les femmes gagnent significativement moins que leurs homologues masculins.
Éduquer une fille, c'est éduquer une nation. » Ce proverbe africain résonne avec les valeurs qui m’ont été transmises par mes parents et guide ma détermination à accompagner la région sur la voie du changement, à travers l'éducation et l'autonomisation des filles et des femmes.
Des décisions prises en leur nom à cet âge peuvent avoir des effets durables sur leur santé, leurs compétences, les opportunités économiques qui se présenteront à elles et, également, sur leur capacité à se faire entendre et à prendre leur destin en main. Bien trop souvent, sont faits des choix qui les désavantagent.
De nombreux facteurs interviennent dans le parcours des femmes les empêchant de réaliser leur plein potentiel.
Il s'agit en particulier du faible niveau d'instruction, des mariages précoces du taux de fertilité élevé, et du manque d'accès aux services de planning familial, des opportunités professionnelles limitées, ainsi que des normes sociales et des lois restrictives.
La rencontre avec la culture européenne a, dans ce sens, permis à la société africaine de prendre conscience, sur certains points, du rôle plus ou moins secondaire qu’occupe la femme.
Cette situation ne semble pas générale, car il existe des sociétés africaines où les jeunes filles n’envie pas sa consoeur européenne considérée comme la plus émancipée.
S’il est vrai que la femme africaine, particulièrement congolaise, cherche encore à se frayer une place confortable dans la société du point de vue de l’égalité homme-femme, il n’en demeure pas moins qu’à ce jour, elle puisse se sentir de plus en plus autonome et libre dans ses activités quotidiennes, et de pouvoir, comme les hommes, exercer une activité génératrice de revenus qui lui soient propres.
Ce qui semble manquer le plus à la femme sénégalaise, c’est bien cette autonomie financière qui l’amènera à ne pas dépendre entièrement de l’homme ; mais aussi l’égalité des chances à l’éducation.
La volonté politique de changer cette situation qui est un frein à la croissance même de ce pays pourra créer, et de manière peut-être imminente, une nouvelle force tant sur le plan économique que social : la force féminine qui se présente de plus en plus en Afrique comme une voie obligatoire pour un développement durable et global.
Un des nombreux problèmes que rencontrent les femmes, et dans tant d’autres pays africains, est bien celui de la polygamie.
Elle est massivement rejetée par les femmes qui de plus en plus optent pour la monogamie, même si au sein de certaines religions, traditionnelles at musulmane, l’homme a droit à prendre plusieurs épouses.
Celles qui s’y opposent le plus sont surtout celles qui sont instruites ou qui vivent en ville.
Mais il faut reconnaître que cela n’est pas exclusif, parce qu’il n’est pas rare de rencontrer une intellectuelle deuxième épouse ou le contraire : une femme de zone rurale, peu ou presque pas instruite pent refuser un homme parce qu’il est déjà marié.
La pression familiale ou sociale reste toujours forte et le mariage forcé ou arrangé existe encore.
La culture, comme mode de vie d’un peuple quelconque avec ses expériences propres, plante toujours ses racines dans un passé plus ou moins lointain et qui le caractérise.
Elle n’est pas une chose statique ; elle est appelée à évoluer, à se parfaire avec le temps et les nouvelles expériences faites par cette société.
Selon notre équipe de rédaction, le contact avec une culture étrangère a toujours été, et de manière souvent inconsciente, un moment d’échange, ou mieux, de copie et intégration mutuelles de certaines valeurs de l’autre, absentes ou moins en exergue dans l’une.
africaines, on a pensé que la scolarisation des filles n’était pas nécessaire, vu que celles-ci sont appelées, par les liens du mariage, à quitter leur famille d’origine.
Mais force est de reconnaître que l’élévation du niveau d’éducation des filles a une incidence favorable sur la croissance économique.
Une éducation, dépassant les dix ans de scolarisation, conduit, selon des études, à un pouvoir économique accru, à un taux de fécondité inférieur, à une amélioration de la survie infantile, et à une réduction de la mortalité liée à la maternité.
Aveba Mukubwa ; Le mont-awi est idéale pour l'observation de cette localité dela Rdc
Aveba Mukubwa ; L'une de grandes localités dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi situé dans la province del'ituri, térritoire d'Irumu, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
. PRESENTATION DE L'AGGLOMÉRATION D'AVEBA
Aveba Mukubwa est l'une des grandes d'agglomérations dela chefferie de Walendu-Bindi, localisée dans le groupement Boloma, térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Cette localité qui s'est vite développée autour d'un grand centre hospitalier hôpital implanté dans le milieu vers 1986 par le missionnaire del'église C.E.E. communauté Emmanuel.
Premier hôpital du milieu pour les noirs. Il a reçu les malades en provenance de tous les coins du groupement Boloma.
Après guérison, certains jugèrent bon de rester à Aveba à cause de la fertilité du sol.
- Fuseau Horaire ; UTC+2
Région d'Afrique centrale
Les coordonnées prélevées au niveau del'hopital général d'Aveba nous montrent.
Elle est situé entre 11°12'43"N et 30°05'17"E donnés optenu dans le quadrillage de logiciel Google Earth au centre d'Aveba, avec une altitude de 1550 m au dessus de la mer.
Ses frontières avec les localités ruraux voisins sont tantôt naturelles, tantôt artificielles.
C'est ainsi qu' elle est limité :
· A l'Est par rivière Adhina
· Au sud-est par localité Fungusa
· Au Nord par localité Anyaga et Kaswara
· l'Ouest par localité Djimo
Jonas Mbosu Brinzi
LE RELIEF
Aveba est un lieu des petits montagnes sauf certains endroits abritant l'hôpital dela place.
Le sol est argilo-sabloneux de la qualité de chaux et fragile, impliquant la présence des érosions à grande échelle sur les rives des rivières et ruisseaux.
Les sous sol est sans aucun renseignement car aucune prospection géologique ne s'est jamais faite ici.
Le centre est occupé par une petite plaine alluviale argileuse :
CLIMAT
La cité d'Aveba jouit d'un climat tempéré avec une altitude qui va de 1745 m à 1750 m. elle connaît un alternance de deux saisons : une saisons sèche de 6 mois qui va de Janvier , Mars, Septembre, Octobre et Novembre et une autre saisons pluvieuse de 6 mois qui ava aussi de Février, Mai, Avril, Juillet, Aout et Décembre.
Quant à la vérification de la température, elle oseille entre 20 et 28°C.
Végétation
C'est une savane herbeuse dont la paille forme l'ancienne végétation.
L'initiation de la culture de l'arbre du genre Eucalyptus est née des agronomes pour maintenir l'environnement à Aveba.
🇨🇩 Aspect hydrographique
Les rivières d'Aveba sont ;
1 . Adhina
2 . Ifé
3 . Tambi
4 . Ikpa
5 . Ambata
Trois principales rivières sont Ambata, Ikpa et Adhina.
Ils ont leurs sources dans les montagnes surplombant l'agglomération d'Aveba.
Il n'y a aussi des petits ruisseaux dans la vallée d'Aveba mais aussi dans les villages environnantes qui peuvent être électrifiés à partir des chutes nyawu et ngbotili localisés sur la rivière anjikye.
🇨🇩 Les montagnes et petites collines d'une grande importance parraport au passage naturel sont :
1 . Nyongo
2 . Tsengu
3 . Adudu
4 . Bamutu
5 . Odruku
Autres ressources
Le groupement Boloma regorge des pierres précieuses. Exploitées de manière artisanale et sans aucune organisation formelle dela (société minière), les sites d'extraction ont été, surtout de ces dernières années des lieux d'affrontements entre divers groupes armés.
🇨🇩━☞ACCÈSSIBILITE ET VOIES DE COMMUNICATION
Localité Aveba Mukubwa compte 4 grands axes de route vitale qui renferment et compte quelques ponts généralement en mauvais état et inachevés.
Tous ces axes sont plus ou moins praticables mais ils nécessitent des interventions mécaniques à grande échelle pour leur réhabilitation car ces réseaux sont très important pour l'évacuation des produits agricoles parce qu'il s'agit des voies de desserte agricole permettant de désenclaver les zones de production.
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :
- Axe Aveba-Mont-Hoyo via localité Badjanga-avallu-aveluma ;
- Axe Aveba- Kabona via Kyenga Nyarara Munobi-Gety ;
- Axe Niankunde- Aveba via localité modhiro kaswara-bavi
- Axe Badjanga-Bukiringi localité avezu-ozoba, et matafu
Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.
Routes : Oui
Voies aériennes : Oui
Biefs navigables : Non
Train : Non
MOYENS DE TRANSPORT
En République Démocratique du Congo, plus particulièrement à Bukiringi, les moyens de transport utilisés par les grossiste pour le transport de leurs marchandises sont quelques fois diversifiés.
Pour le cas précis , après nos enquêtes nous avons constaté que la plupart des importateurs des marchandises empruntent la voie terrestre pour le transport de leurs marchandises du lieu d'approvisionnement jusqu'au lieu de destination qui est agglomération de Bukiringi.
Les transports des charges et marchandise aussi que les voyageurs pour les marchés lointaine sont assurés par les camions, les voitures, les motos, vélos.
Et les petit charges sont transportées au dos ou à la tête.
En plus des routes, localité Aveba Mukubwa dispose de l'aérodrome qui reçoit seulement des petits porteurs avec une piste d'environ 880 m.
Cette piste accueille des petits avions comme LET 410 qui assurent surtout le transport des médicaments, les personnes et des marchandises à destination de d'autres grandes agglomérations de la RDC.
Données socioéconomiques, sanitaires et éducatives
Sur les données valides
La grande partie de la population pratique de l'agriculture des cultures vivrières dans les surfaces morcelées en parcelle en dehors de l'agglomération d'Aveba.
La population s'en donne à l'élevage domestique des poules, des canards, cobayes, chèvres, moutons, lapins, etc. Certaines personnes se livrent aux activités artisanales, commerciales etc.
C'est pour dire que, l'agglomeration d'Aveba a une population qui vit de l'agriculture relativement la culture deharicot, bananiers, patate douce, tomates, etc.) ; de l'élevage tels que les poules moutons, chèvres, lapins, porc, etc. ; du commerce (vente des arachides, bananes, avocats, etc.).
Ce quartier est doté d'un marché et des boutiques, kiosques retrouvés de part et d'autres de la route.
Cette agglomération abrite les écoles primaires, secondaires et un hôpital général de référence aussi des institutions surtout dela religion catholique et C.E.E.
LE SENS DU NOM « BOLOMA»
D'après les connaissances suivant les données des sources orales les BOLOMA seraient originaires de la localité de Kpandroma chez les Walendu Pitsi.
D'après l'histoire, ancienne, arrière grand parent du groupement Boloma s'appellerait MBADHU et eût de son vivant trois fils parmi lesquels BOLOMA qui était une fille.
À sa mort, c'est à BOLOMA sa fille qu'il légua son pouvoir. D'où l'appellation du groupement BOLOMA.
Toujours d'après l'histoire que j'ai lue, en réalité le Chef du groupement serait de l'actuelle localité MAHIMBI ou ZEDHU qui fut le fils aîné qui devrait hériter le trône.
C'est là que je ne me retrouve pas qui était le père de ZEDHU. Malheureusement, le jour de l'investiture de ZEDHU pour succéder à son père, ZEDHU prépara à ces hôtes qui étaient les Lese battant tambours la feuille de colocase. Je ne sais pas comment ça s'écrit mais c'est ce que nous appelons chez nous otomobi.
Indignés, les hôtes du Chef traversèrent dans l'actuelle localité d'AVEBA et investirent NGAWI, le cadet de ZEDHU chasseur de son état qui prépara à l'occasion la viande de gibier qu'il avait ceuilli pour ses hôtes.
Mais comment le pouvoir coutumièr est parti à KABONA dit-on que FANDA fut le fils adoptif du Chef BOLOMA.
Le Chef ne faisant confiance à personne parmi ses enfants à sa mort, désigna comme son successeur son fils adoptif en lieu et place de ses propres enfants. Voilà la raison d'opposition depuis entre les Inzibha et les Ngawidhu .
Je sais que cette histoire que je retrace n'est pas fidèle mais l'idée majoré qu'il faut retenir peut se résumer en trois :
- Le nom du groupement BOLOMA vient du nom d'une fille d'un ancien chef de BOLOMA ;
- En réalité, suivant l'histoire c'est la localité MAHIMBI qui dirigerait le groupement BOLOMA mais ZEDHU n'étant pas investi, c'est son cadet NGAWI qui fut investi chef de BOLOMA ;
- Par ailleurs, l'actuel Chef de Groupement qui provient du clan INZIBHA ( KABONA) remonte à l'avènement de FANDA, fils adoptif du Chef BOLOMA, originaire de la localité AVEBA MKUBWA.
Source : Mémoire de MUGANGA BAMUTANA à l'ISP/BUNIA
La chefferie de Walendu-bindi qui conserve les tombeaux de la plupart de ses souverains et leaders d'opinion public d'une longue date, fût créé suivant le PV N⁰ 00 85 du 03 décembre 1931, par l'administrateur térritorial d'Irumu, à l'époque colonial. l'AT Halleux de l'époque congo belge qui trace la carte des 5 chefferies réunifiées et la délimitation des enclaves d'une localité Lagabo, Lakpa, et Nombe, avec comme Chef-lieu Gety-Etat.
La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre provincial Honoraire del'ituri, que nous saluons sa mémoire Osée Didi Angaika au cours d'un débat consacrés à la page socio-culturel et histoire dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec un groupe des diplômés originaires dela chefferie de walendu-bindi à partir de Bunia.
Pour lui, ces dernières ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.
Nos sources contactés pour la cause précisent que, le 05 décembre 1933 est considérée comme la date de la création officielle de la Chefferie de Walendu-Bindi.
Il convier d'ajouter que, c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens royaumes sont devenus des groupements établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers, ou la plupart d'authoctones sont établies dans la savane.
CHRONOLOGIE ET HISTOIRE ANCIENNE
C'est pour dire que,......
Les Ìndrŭs sont un peuple qui forme un groupe humain ayant en commun un héritage culturel comprenant la langue, la culture et l'histoire, mais qui n'est pas nécessairement uni par une autorité commune.
ASPECT DÉMOCRATIQUES DU MIEU
Population
La région est occupée par le peuple Ngiti appelé traditionnellement Ìndrŭ.
Les Ìndrŭ ; Le terme qui désigne souvent l'ensemble dela communauté humaine constituant les autochtones dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
ASPECT PHYSIQUE
Ils partagent entre eux toute sorte de taille à une allure puissante aux traits fins, mais aussi une homogénéité relative de civilisation lié par un certain nombre de coutumes, notamment l'origine, l'histoire commune, et même la tradition-socio-culturelle.
Une première cause de leur immigration dans le Kibali-Ituri, et dans la chefferie de Walendu-Bindi en particulière, était les calamités dans le Royaume Nyoro, la famine, la rareté des terres fertiles et la crise économique.
On note des migrations des peuples (Lendu) au XVIIème siècle dans la région située au délà du Graben de grand lacs sous la poussée de l'Ethnie de Nyoro, et Bachwezi qui ont mis en mouvement les lendus via le lac Albert, et la rivière Semliki.
La concentration de la population devient de plus importante suite à grande ampleur dont les causes principales sont les guerres.
Ils sont les fondateurs et premiers habitants de localité Aveba mukubwa suite aux fluxes migratoires au XVI et XVIIème siècle.
En général, l'équipe de votre rédaction constate que, localité aveba mukubwa a une population homogène, del'ethnie Ìndrû, communément appelée Ngiti, qui représente la majorité de la population, et le 0.01% est constituée des Nandes, Nyali, Bira, et de d'autres ethnies en provenance du Kivu même des autres provinces de la RDC et des étrangers.
La mortalité maternelle est l'une des plus élevées au monde (882 pour 100 000 naissances vivantes), tandis que le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans en groupement Boloma est le sixième le plus élevé en chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi (116 enfants sur 1000.
Localité Aveba Mukubwa a également l'un des taux de fécondité les plus élevés avec 4,5,et 6 naissances par femme.
L'espérance de vie moyenne est de 53 ans, hommes et femmes confondus.
Le déclin démographique relatif s’accompagne d’une baisse effective de la population masculine.
Une étude consacrée en groupement Boloma dans la Province del'Ituri (RDC) donne une moyenne de 84 hommes pour 100 femmes dans les villages et parfois seulement 60 (Équipe de notre rédaction 2018).
Ce phénomène de « féminisation » de la population rurale constituerait l’une des difficultés auxquelles se heurte la croissance de la production agricole, par manque de main-d’œuvre pour défricher la forêt puisque de nombreux hommes sont partis à la ville.
La faiblesse de l’indice de masculinité en milieu rural est observable dans les données globales du groupement.
De façon globale, on note une forte proportion de jeunes et une faible importance de la population âgée quel que soit le milieu.
Une analyse selon le sexe montre que la population masculine est relativement plus importante en milieu urbain (50,2 %) qu’en milieu rural (48,5 %). Autre constat, la population de 60 ans et + représente 5,4 % en milieu rural contre seulement 2,3 % en milieu urbain.
Le déclin démographique des campagnes est relatif. Les données statistiques disponibles montrent que la population rurale reste encore majoritaire dans plusieurs groupement de Walendu-Bindi.
Le groupement peut être classer deuxième ou premier sur 6 en termes d'égalité des sexes.
Ces écarts entre les sexes contribuent à des taux élevés de VBG qui représentent un obstacle important à la pleine participation des femmes à la vie sociale et économique.
Leur autonomisation est pourtant essentielle au développement du pays. Bien que le groupement Boloma se soit engagée à respecter l'égalité des sexes dans la Loi, la mise en œuvre reste faible, ce qui prive les femmes et les filles de toute protection.
[Sources d'Équipe de notre rédaction 2020])
Situation sociale
De plus, les filles peuvent hériter des biens de leurs parents décédés, tout comme le conjoint survivant (l'homme comme la femme) a le droit d'hériter des biens de son conjoint décédé.
🇨🇩Les types de ménages.
Ø La monogamie.
C'est le lot des jeunes couples et des maris qui ont une bonne morale religieuse.
Certains attendent d'avoir assez de moyens pour prendre une autre femme.
L'habitation est constituée d'une seule maison.
Malgré des conditions de vie parfois très difficiles dépuis l'époque pré-coloniale Ìndrŭ furent localement dangereux.
Ils sont connus pour leurs danses traditionnelles, notamment le ndrŭna-gyi, connue pour être une dance traditionnelle en chefferie de Walendu-Bindi.
Néanmoins, les mentalités sont assez souples à l’égard des femmes, surtout dans les villages.
Il est courant de voir une femme fumer dans la vie quotidienne, et le rapport au sexe est dénué de tabous.
Cependant, si a priori il fait plutôt bon vivre en groupement Boloma pour une femme, le poids des structures traditionnelles reste très présent et les mariages ne laissent pas toujours la liberté prévue dans la loi dans les zones rurales.
Des croyances lourdes à porter
Une autre difficulté sociale touche les mères célibataires, et plus encore les mères d’enfants handicapés.
Encore trop de monde croit qu’il s’agit du sort de la magie noire ou encore du fruit d’un adultère.
Ainsi, le glissement des populations vers les contrées moins peuplées est déjà opérationnel.
. LANGUES
La population étant composée majoritairement de peuples de la tribu Ìndrŭ qui est un peuple d'origine sud- soudanaise, ce qui fait que, le ndrŭna reste une langue prédominante.
À leur arrive, le swahili est la langue vernaculaire de liaison. Mais de plus en plus, le ndruna est adapté par d'autres tribus à raison de l'importance démographique.
Pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, le peuple Ìndrŭ s'adonne aussi à la langue Nationale parlée à l'Est du Congo, le « SWAHILI ».
Cette dernière est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation.
Elle est plus parlée dans les localités et cités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur.
Mais aussi le français, est considérés comme langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite.
La langue locale est : Le Ndruna parlé par les Ìndrŭ ou ngiti ;
Le Swahili est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation. C'est une langue plus parlée dans les localités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur, le français reste la langue officielle et de bureau selon les lois du pays.
Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du térritoire national.
Le Français reste la langue Officielle et de Bureau selon les lois dela République démocratique du Congo.
Dynamiques sociales et culturelles
Les principales obligations sociales qui sont habituelles dans la zone sont les suivantes :
- Noel et nouvel an, naissance, mariage, décès, enterrement, cérémonies religieuses, les fêtes fériées,
- Les entraides dans la zone sont relationnelles par affinités au niveau de la communauté et font des collectes de fonds.
- Le salongo peut se faire chaque semaine ; soit pour le développement du milieu (traçage des routes des quartiers, avenues, des entretiens routiers non sur l'axe principal qui est couvert par Foner, construction des abris pour les paillottes politico administratives, les bénéficiaires de Salongo sont parfois la population et leurs chefs administratifs.
Le rassemblement se fait à l'air libre par exemple aux ronds-points, dans la cours de différentes écoles, et aux églises, et souvent ces rencontres se déroulent quand il ya appel des autorités pour le meeting populaire, des annonces politico administratives, campagne d'évangélisation, sensibilisation sur un thème donnés, au sein Barza Intercommunautaire.
En savoir plus sur les montagne awi.
Le mont awi est une haute montagne dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi
Localisation
République démocratique du Congo.
Altitude
Avec environ 1700 à 1800 m d'altitude le point culminant de cette montagne ce qui en fait aussi le plus haut sommet dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi au côté du mont Omi, Isura, et Alimo.
Massif Vallée du Grand Rift
Selon la cosmologie des Ìndrŭ de localité Badjanga,le mont awi possède une couverture végétale de montagne aux variations spectaculaires attribuées aux facteurs d'altitude et à d'autres facteurs comme la nature du sol, entre autres.
La couverture végétale change avec l’augmentation de l’altitude, c’est comme observations de différents villages et localités surtout du groupement Boloma.
La montagne est naturellement dotée d'espèces florales riches et variées.
On y trouve la savane africaine tropicale.
Intégrite
Les problèmes auxquels est confronté le parc sont : l’utilisation qu’en fait la communauté (collecte de bambou), le développement du tourisme, la croissance démographique et les pratiques agricoles.
L’augmentation de la population vivant autour du bien ajoute une pression sur les ressources forestières, bien que l’importance culturelle que les communautés locales attachent à cette montagne, ainsi que les avantages résultant de l’écotourisme et la réglementation de l’usage des ressources végétales sont conçues pour juguler cette menace.
En raison des rivières alimentées par des ruisseaux provenant de cette montagne qui sont souvent des sources dela rivière ambata, ipka, itsé, et kamka.
Visiter le mont awi vous mènera à la première, ou deuxième plus hauts sommets dela chefferrie de Walendu-Bindi.
Tôt le matin et en fin de journée, vous aurez peut-être l’occasion d’avoir une vue dégagée sur la montagne Awi, si le temps est clair.
. Expérience culturelle dans la montagne Awi.
Une autre activité intéressante autour de cette montagne est l’immersion culturelle.
Le soir, des habitants de tous âges se réunissent pour célébrer leur culture, et un nombre limité de personnes sont invitées à se joindre à eux.
Vous aurez la chance de participer de manière inclusive aux réjouissances traditionnelles.
À la localité badjanga par-exemple dépuis l'époque pré-coloniale.
De ce ce vous avions entendu en 2008,..
Vous pourrez par exemple participer aux ateliers traditionnels ou simplement vous asseoir pour apprendre et apprécier la culture locale des Ìndrŭ– en observer leurs danses et écouter leurs sons entre autres.
Pendant ou après la réception, vous pourrez acheter des souvenirs, des plats locaux ou saisir la chance de discuter avec les habitants pour en apprendre plus sur le groupement Boloma, les montagne awi et son peuple.
Activités
À partir de localité Badjanga et Aveba Mukubwa, l'approche de cette montagne n'est longue, à travers la grande savane, mais aussi son ascension n'est pas techniquement difficile.
Les paysages hauteur de cette montagne du groupement Boloma en font l’un des plus belle dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
. Randonnée et Balade Dans La Nature
Les balades dans la nature et les randonnées d’une journée font également partie des activités phare de la montagne awi.
Visitez les nombreux villages à grande valeur culturelle abritant les occupants traditionnels du mont awi, connus sous le nom de awibha qui forment aussi le peuple Ìndrŭ dit (Ngiti)
· COMMRCE
Aveba Mukubwa est une localité à caractère commercial du groupement Boloma.
Mais sur terrain, le commerce se manifeste par la présence des boutiques, kiosques d'articles divers, les boutiques tout au long des rues, les mouvements d'import et export.
Le petit commerce, tourné exclusivement vers les produits de première nécessité, est en vogue dans la chefferie de Walendu-Bindi.
Il permet à certains habitants d'assurer la scolarité de leurs enfants, de se préoccuper de l'habillement de ces derniers, ainsi que de leurs soins de santé.
Tout compte fait, cette activité est, dans bien des cas, exercée par les indru et autres tribus environnantes.
On observe malheureusement la dollarisation du milieu, la flambée des prix due essentiellement à l'enclavement de l'entité de Walendu-Bindi.
Sur le plan économique, le groupement Boloma est axé sur l'agriculture actuellement.
On constate ainsi une certaine inversion sur le plan économique.
ACTIVITES ECONOMIQUES
Taux de change flottant appliqué au 31 janvier 2021
Vendeur : 1$ = 2000 FC Acheteur : 1$ 2100FC
Nombre d’opérateurs économiques non disponible
Poissons (frais, salés et séchés)
Sauterelles
Chenilles
Le lac Albert qui est l’un des lacs les plus poissonneux du monde fournit des poissons pour la consommation des ménages.
Ces poissons sont consommés soit frais, séchés ou salés.
Les Champignons, les sauterelles, les chenilles, etc...sont prélevés périodiquement dans les forêts et consommés presque partout dans le groupement.
En outre, on rencontre des pharmacies, moulins, restaurants et autres activités telle que les salons de coiffure, sécretariat public, lieux de réparation radio, téléphone, déc, antenne parabolique, ordinateur, des vélos et moto.
Les produits commercialisés sont :
· Les denrées alimentaires, produits de pêche, d'élevage et de la chasse, sont vendus aux différents marchés publics organisés par l'administration nationale.
Principales activités des opérateurs économiques
Vente des produits vivriers et manufacturés
Vente des produits pétroliers
Distribution des boissons
Transports
Principales sources d’énergie
Bois : 100%
Pétrole : 90%
Energie solaire : 0.3%
Pendant la journée comme le soir, les différentes structures utilisent des groupes électrogènes fonctionnant avec du carburant.
Notons également une tendance grandissante de l’utilisation des panneaux solaires dans les ménages.
La totalité de ménages utilisent le bois (bois de chauffe et braise) pour la cuisine.
SÉCATEUR CULTUREL
Dans le domaine de la culture et Arr !
Localité aveba mukubwa regorge d'une multitude des divers artistes : sculpteurs, peintres, cachetteries, courtiers, bijouteries, menuiseries, coiffeurs, réparateurs, mécaniciens, cordonniers, ferrailleurs, ....
Il existe des ,des secrétariats publics, des discothèques, centre de formation.
Concernant les maisons de culture, nous avons des salles de cinéma, des salles polyvalentes, stadium de football, des buvettes, bars, et hôtels.
SPORT ET LOISIRS
Le sport est une activité culturelle très populaire, avec des fans soutenant leurs équipes de football.
Dans ce registre sportif, le groupement Boloma compte pas moins de 10 clubs de football suivant ;
BOLOMVU qui cherche à s'engager au CEFIBIA, Agapé qui est devenu Cinquantaine, Nouveau Junior de Ruzinga, Mbala, Union d'Aveba, Foudre noire d'Aveba État, Okapi d'Ozoba, TP Avezu, ...
Donc Aveba abrite aussi l'un des plus grands stades sportifs de la chefferie de Walendu-Bindi achevé à la fin des années 1986.
La boxe karaté et la lutte sont également extrêmement populaires.
D'après Serges Aveba notre source
RÉSEAU DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
La communication est rendue possible grâce à l'arrivée des sociétés de télécommunication qui sont venues dépuis 2010 pendant les guerres.
Il s'agit de VODACOM, AIRTEL.
La technologie faite par les maisons Airtel, et Vodacom fait à ce qu'il ait une intense communication.
Africel Non
Airtel Oui
Vodacom Oui
Vodacom couvre environ 70% du groupement, au côté d'Airtel qui couvre plus ou moins 20% du territoire avec une bonne qualité du réseau et des produits disponibles partout.
MEDIA LOCALE
Enfin, la communication auditive est assurée par les radios locales. Ici, on a une seul station de la radio ; Radio télévision Amani ( privée).
Localité Aveba Mukubwa est arrosé par les radios locales, nationales et internationales à l'estard de la radio OKAPI, DIGITAL, BBC, VOA, DW, CONGO, RTNC, R.F.I .......
On doit aussi noter que, l'aglommeration d'Aveba est un carrefour sanitaire et commercial .
C'est pour dire que, dépuis 2003, Aveba revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique del'église dela communauté CEE, et aussi, à l'implantation d'une base dela Monusco Missions des Nations Unies en République démocratique du Congo.
La correspondance des missionnaires CEE, communauté Emmanuel, susmentionnéss renseigne également que, les autorités compétentes ont placé ce lieu à un carrefour sanitaire et commercial, tourné vers Bunia, Nyankunde, Chomia, Kasenyi, et Komanda.
Quelques fois, on parle aussi de la pauvreté à Aveba.
La plupart des gens que nous avons contactés sur terrain ont estimé qu'à la base de la pauvreté dans le groupement Boloma, on trouve le chômage. Beaucoup n'ont pas où travailler pour satisfaire leurs besoins primaires.
Pour eux, la couche qui travaille, petite soit-elle, touche un salaire insignifiant ou carrément ne reçoit rien. C'est le cas d'un agent du groupement Boloma illustre non moins cette affirmation.
Cet employé nous a confirmé qu'il a travaillé pendant plus de six mois sans rien toucher comme rémunération.
À lui d'ajouter que, dépuis 1990 à 2010, la crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi dans une situation économique désastreuse.
ASPECTS POLITICO ADMINISTRATIVES
Voici les chefs des Boloma selon leur ordre de succession :
1.chef Fanda, chef de la chefferie de Boloma
Groupement
1.Kabona 1910-1933
2.Mukoale1933-?
3.Zadhu Ludovico
4.Omvunga Athanase
5.BadjangaTheodore
6.Tsera Fanda 1986-1992
7.Androzo Kabona1992-2017
8.Byaletsu Fanda 2017-
NB : Que celui qui a une précision de date l'ajoute pour aider les chercheurs.
Muno Gérard avait fait l'intérim de Badjanga, Dani avait fait l'intérim de Tsera, Bahati Kabona et pasteur Munobi avaient fait l'intérim de Androzo Kabona Ngayoyo en cas de suspension.
Bolo a été à l'intérim durant 9ans.
Selon les propos du prof Bahati Ozunza le DG del'ISP/GETY notre source
Dans son organisation administrative actuelle, le groupement Boloma compte 52 localités suivantes:
1. Kanyoro
2. Ruzinga
3. Aveba Mukubwa
4. Djimo
5. Ngongi-B
6. Fungusa
7. Bunga
8. Kamatsi Mudogo
9. Kaswara
10. Anyaga
11. Modhiro
12. Mogbe
13. Luba
14. Mbise
15. Mbalagu
16. Opuku
17. Kelenzi
18. Aveluma
19. Bizo
20. Avalu
21. Avezu
22. Badjanga
23. Ozoba
24. Katorogo
25. Mawara
26. Maga
27. Kolu
28. Koho
29. Heru
30. Atelé
31. Kabona
32. Kyenga
33. Nyarara
34. Batumbi
35. Senya
36. Luba
37. Mukato
38. Nyasona
39. Mambangu
40. Awuva
41. Kima
42. Longi
43. Mbogu
44. Mahimbi
45. Kabyangabi
46. Omina
47. Muhigi
48 . Aveba Mudogo
49 . Ngongi-A ( Dit Tali )
50 . Tsandi
51 . Avegi
52 . Djawi
Dans ces localités pré-cités, les villages de petites et de tailles moyennes sont particulièrement importantes, et les plus anciennes évidences d’occupation humaine proviennent du sud soudan.
Mais aussi l'augmentation rapide dela population représente une opportunité dela chefferie de Walendu-Bindi.
«Les migrations rurales sont une ressource complémentaire pour les ménages consacrant l’essentiel de leur temps à l’agriculture familiale.»
Des migrations en fonction des opportunités économique en chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, où la culture du manioc s'est développée grâce à de la main-d’œuvre dans les six groupements administratifs de Walendu-Bindi.
Afin de satisfaire la demande urbaine, la production agricole doit augmenter, ce qui se traduirait par de meilleures conditions de vie pour les fermiers et les travailleurs agricoles.
Mais la fin d'une guerre civile qui avait commencé des années 2000 à 2014, a conduit au retour de milliers des villagoi-ses vers les espaces ruraux et urbains dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
En groupement Boloma, les mouvements de va-et-vient des populations entre zones urbaines et rurales ont suivi la dynamique de l’industrie locale d'agriculture au fil du temps.
Donc, la migration rurale est largement orientée vers d’autres zones rurales. Les migrants cherchent des emplois et des terres et luttent pour ouvrir de nouvelles zones agricoles.
Le déclin démographique relatif s’accompagne d’une baisse effective de la population masculine.
Groupement Boloma est une entité certainement fragile selon nos sources locales.
Au motif, les facteurs de fragilité incluent : le manque de cohésion sociale, la concentration du pouvoir politique, les disparités sociales et régionales, l'accaparement et la mauvaise gestion par l'élite des ressources naturelles, et un état d'insécurité durable alimenté par un système régional de conflit.
Les institutions dans plusieurs villages et localités sont faibles, puisque les citoyens ont un accès insuffisant aux services de base, le manque d'infrastructures est sévère, la violence basée sur le genre (VBG) est généralisée et le tissu social s’est détérioré entre 1999 et 2014.
Le climat politique reste polarisé et les tensions avec la communauté du groupement auto-proclamé ( mbala ) persistent en raison de l'évolution de la situation géopolitique, et la relocalisation initié par le nouveau, chef de Walendu-Bindi, Fidèle Bangadjuna au début août 2020 devraient contribuer à la paix et à la stabilité.
Les progrès du dialogue avec certains groupes armés sont essentiels pour faire avancer le programme de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement.
La stabilisation durable des zones touchées par le conflit nécessite le rétablissement de la présence de l'État.
AGRICULTURE
Le groupement Boloma est une entité en vocation fortement agropastorale. La population pratique une agriculture destinée avant tout à l’autoconsommation.
Une autre partie de cette production est destinée au marché local pour essayer d’accroître le revenu ménager. Le manioc, le maïs, le haricot, les arachides, le sorgho et le riz constituent les principaux produits de base.
Notons aussi que les agrumes sont produits en térritoire d'Irumu : cette catégorie est essentiellement importée en Ouganda voisin où se trouvent des industries agroalimentaires.
ÉDUCATION
Nombre d'Ecoles : 2
École primaire Aveba Mukubwa
École Sécondaire
Aveba Mukubwa
Nombre Universites : 0
Localité Aveba Mukubwa fait partie des localités qui affichent les plus faibles indicateurs d’instruction.
La durée attendue de scolarisation est de 5,3 ans pour les garçons contre 3,8 ans pour les filles.
La qualité de l'enseignement primaire est faible et peu de filles ont accès à l’enseignement secondaire.
. SITUATION SANITAIRE
Sur le plan sanitaire, localité Aveba Mukubwa dispose un Hôpital Général de Référence.
Quelques définitions
(1) Une institution sanitaire est une organisation à caractère médical et social dont la fonction consiste à assurer à la population des soins médicaux complets, curatifs et préventifs et dont les services extérieurs irradient jusqu'à la cellule familiale considérée dans son milieu.
Elle peut être aussi un centre d'enseignement de la médecine et des recherches biomédicales.
En d'autres termes, c'est un établissement des soins capable de recevoir des personnes atteintes des maladies ou blessures et des parturientes en leur assurant le logement ainsi que les soins médicaux plus au moins prolongés : observation diagnostic, traitement et réadaptation. Il peut, le cas échéant, offrir des services de consultation.
(2) L'hôpital général de référence est une formation médicale et sanitaire d'utilité publique jouissant d'une autonomie de gestion destinée à recevoir les malades ou les patients qui lui sont référés par les centres de santé de son aire de santé.
b) De l'hôpital général d'Aveba Mukubwa.
Elle supervise les aires de santé ci-après :
Centre de santé Bilima
Centre de santé Kabona
Centre de santé Kaswara
Centre de santé Chekyele
Centre de santé Katorogo
V' Les données particulières à l'hôpital général d'Aveba Mukubwa.
Maladies Recurrentes :
– Paludisme ;
– Maladies diarrhéiques ;
– Infections respiratoires aiguës (IRA) :
– Infections sexuellement transmissibles (IST) ;
– Fièvre typhoïde ;
– Anémie.
Commentaire :
Localité Aveba Mukubwa est surtout favorisées par la position sanitaire qu’occupe cette localité.
Les maladies diarrhéiques affectent plus les enfants de moins de 5 ans de par leur vulnérabilité.
L’insuffisance voire le manque de l’eau potable et le non-respect des conditions hygiéniques sont les principales causes de ces maladies diarrhéiques.
Le traitement des maladies simples par la population se justifie par le fait que les soins traditionnel sont liés à la culture où un praticien, non professionnel, peut soigner un malade étant donnée la nature des relations qui existent entre les deux ; ce qui n'empêche pas la population à suivre les soins dans les milieux structurés.
Le rapport d'activités de la Zone de Santé au quel nous avions eu accès présente certaines particularités vécues, en ce qui concerne l'accessibilité de la population aux structures de santé, la couverture sanitaire et le financement des soins.
Certaines données sont intéressantes :
V' Environ 55% de la population ont accès aux soins dans un centre de santé à moins d'une heure ;
V' 3,7% des patients sont référés à l'HGR ;
V' En ce qui concerne le niveau d'utilisation de l'HGR par la population, le rapport a précisé que sur les 10 57 malades attendus à l'HGR, 4 06 ont été reçus en hospitalisation.
Les causes de cette disparité sont généralement la fréquentation des tradi- praticiens.
V' 66,1% des femmes ont accouchés en milieu surveillé, la justification de l'effectif restant est qu'il existe dans certaines aires de santé des accouchements à domicile ; cas du village Ruru et Omina.
En outre, d'autres femmes accouchent à l'HGR soit parce qu'elles n'ont pas de famille d'accueil à l'HGR ;
V' Le taux de recouvrement des recettes tourne aux environs de 71,8%.
LES PARTENAIRES DE LA ZSR DE GETY
LA ZS de Gety jouit de l'intervention de différents partenaires qui interviennent à des sphères diverses de la couverture et l'accessibilité sanitaire universelle dans les zones rurales : approvisionnement en médicaments, formation, l'appui aux supervisions et fonctionnement des structures, etc.
Les différents partenaires de cette hôpital général d'Aveba Mukubwa sont principalement la population locale, l'Etat congolais (surtout le gouvernement central) dela Rdc, et la communauté Emmanuel C.E.E de Nyankunde, ainsi que différents organismes internationaux : MERLIN, CARITAS, Heal Africa, CICR, SANRU, UNICEF, Action Damien, etc.).
6. GRATUITE DES SOINS DE SANTE DANS LA ZS
Suite à l'intervention des partenaires ci- haut énumérés, le coût des services de santé a diminué jusqu'à ce que l'on puisse parler de la gratuité services de santé, dont :
- La santé nutritionnelle
- La vaccination
- L'eau potable
- Le planning familial
L'INCIDENCE DU POSITIONNEMENT GEOGRAPHIQUE
Le positionnement géographique est aussi un élément important dans l'accessibilité aux soins de santé, surtout dans le cas où les ménages sont éloignés des structures de santé qu'ils sont censés fréquenter, étant donné l'importance, le mode et surtout le coût de transport pour le déplacement.
La structure de santé généralement fréquenté dans la Zone de Santé de Gety par les ménages est le Centre de Santé avec une proportion d'environ 65% de ménages.
La fréquentation d'un dispensaire agréé est due au fait que l'administration n'a pas encore installé de centre de santé dans tous les villages.
Les enquêtes révèlent que très rare sont ceux qui suivent les soins de santé au près d'un tradi- praticien, ce qui prouve l'acceptabilité des soins par la communauté paysanne et absence de conflit d'avec les coutumes locales.
Une grande partie des ménages ont suivi les soins sur telle ou telle autre structure de santé suite à la présence de certaines faveurs dont ils bénéficient sans ignorer la qualité des services.
Les faveurs résultent par le fait qu'il n'y a pas rigueur vis-à-vis de la durée de paiement des soins, il y a possibilité des consultations gratuites, etc.
La distance vient en troisième place, étant donné que tous les ménages dans les aires de santé sont situés à faible distance par rapport aux centres de santé les plus proches.
Parmi les 35% des ménages qui ont reconnu avoir suivi les soins au près des tradi- praticiens dépuis 2010, pour près de la moitié c'était en cas des maladies simples suivi de ceux qui ont reçu les soins pour les maladies étranges (comme du poison).
Le traitement des maladies simples par la population se justifie par le fait que les soins traditionnel sont liés à la culture où un praticien, non professionnel, peut soigner un malade étant donnée la nature des relations qui existent entre les deux ; ce qui n'empêche pas la population à suivre les soins dans les milieux structurés.
Source Hospitalière d'Aveba Mukubwa
AIDE HUMANITAIRE D'URGENCE
ACTIVITES REALISEES PAR AGRO-ACTION ALLEMENDE AAA DÉPUIS 2008
Domaine d'intervention
AAA a conscience que la pauvreté résulte des causes multiples souvent liées les unes aux autres.
Il adopte donc des stratégies diverses pour lutter contre la pauvreté et les inégalités.
En cas de crise, AAA intervient pour apporter une assistance vitale et aide ces personnes touchées à restaurer leur moyen de substance.
Jour après jour il s'emploi à travers des solutions concrètes et innovantes pour que chacune et chacun puisse sortir de la pauvreté et se réalise pleinement, souvent par l'exercice de ses droits fondamentaux de femme et de l'homme.
a. Alimentation durable
AAA exige un système alimentaire plus juste et plus durable pour que chacune et chacun puisse tous les jours manger à sa faim.
Cela implique d'investir en faveur de petits agriculteurs notamment des femmes, qui assurent la majeure partie de la productivité de petites exploitations agricoles en formant des producteurs locaux à des techniques durables.
Il aide les agriculteurs et agricultrices à s'adapter aux effets du changement climatique et à préserver leur accès à la terre.
AAA exige en outre des Etats et de grandes entreprises qu'ils réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre, afin d'aider les agriculteurs à faire face aux changements climatiques et d'assurer que nous pouvons toutes et tous manger à notre faim.
b. INEGALITE ET ACCES AUX SERVICES ESSENTIELS
Les inégalités extrêmes ne sont pas une fatalité. Il est possible avec des solutions concrètes de réduire des écarts entre les plus riches et les plus pauvres.
Trop de personnes continuent à se débattre dans la pauvreté extrême. À l'inverse, la richesse se concentre de plus en plus entre les mains d'une petite minorité qui en profitent pour accaparer le pouvoir de façonner l'avenir.
Le creusement de ces inégalités mis aux économies et fait basculer davantage des personnes encore dans la pauvreté.
Que ce soit en menant campagne pour mettre fin au secret financier, qui laisse des milliers de milliards de dollars s'évaporer dans les paradis fiscaux, ou en encourageant les investissements dans l'accès universel à la santé et à l'éducation ; il s'emploi à assurer que les populations défavorisées reçoivent leur part du pouvoir et des ressources qui permettront de réduire la pauvreté et les inégalités.
c. LE DROIT DE SE FAIRE ENTENDRE
L'un des moyens les plus efficaces de réduire la pauvreté consiste à aider les personnes pauvres à réclamer leur jute part, à participer aux décisions politiques qui les touchent et à faire valoir leurs droits.
Cela suppose un environnement dans lequel elle puisse s'exprimer en toute sécurité.
L'accès à des informations fiables et la possibilité d'unir leurs voix, à d'autres pour mieux se faire entendre.
Toutes ces activités suivent une approche fondée sur les droits, car donner aux populations les moyens d'exercer leurs droits est la meilleure façon de leur assurer le bien-être et un moyen de substance.
F. SAUVER DES VIES
Lorsque survient un conflit armé ou une catastrophe naturelle, AAA apporte rapidement une aide humanitaire substantielle et de qualité.
AAA internationale conjugue aide d'urgence à court terme et projets de développement à long terme.
À l'Est de la RDC, AAA réalise les activités suivantes :
- Les programmes de renforcement des moyens de substances durables.
- Le soutien à l'agriculture de petite échelle
- Approvisionnement en eau, les équipements sanitaires et la santé
- La formation professionnelle pour des comités et groupements des femmes.
DIFFICULTES RENCONTREES
La grande difficulté que rencontre AAA en RDC, c'est l'état d'insécurité qui perdure dans les zones de son intervention et cela malgré la défaite de certains groupes armés rebelles.
Les interventions militaires à l'Est de la RDC ne favorisent pas AAA à atteindre facilement les bénéficiaires.
L'autre problème réside au niveau des routes qui sont de fois impraticables et bouleversent le calendrier des activités.
À Aveba Mukubwa, le problème réside au niveau même des bénéficiaires qui ne savent pas entretenir correctement certaines infrastructures réhabilitées par AAA.
🇨🇩🔴GUERRE CIVILE ET SITUATION SÉCURITAIRE DÉPUIS 1911!
Durant des décennies, nous pouvons dire que, la République Démocratique du Congo a été le théâtre des conflits cruels et dévastateurs qui n'ont épargné personne.
Donc dépuis plusieurs années, la province de l’Ituri est secouée par les conflits inter-ethniques, dont le plus connu est celui entre les communautés Hema et Lendu.
Ces deux peuples originaires du territoire de Djugu et de Irumu, sont en guerre, et cette guerre met en danger la population de la province de l’Ituri et touche même d’autres communautés voisines qui subissent les dommages collatéraux de ce conflit.
L’histoire, écrite de ces deux peuples ressegne que, ils se disputent les limites des terres.
Curieusement ce conflit foncier s’est vite transformé en guerre tribal faisant de nombreuses victimes.
Le peuple Lendu est connu comme agriculteur et chasseur pendant que les Hema sont considérés comme un peuple de pasteurs à la recherche de terres et de pâturages.
Le nouveau conflit débute en juin 1999, lorsqu'un petit nombre d'Hema auraient tenté d'acheter des autorités locales, afin qu'elles modifient les registres de propriété foncière en leur faveur dans la zone de Walendu Pitsi qui fait partie du district de Djugu d'Ituri. Ils auraient utilisé les faux papiers pour expulser les habitants Lendu de leurs terres comme le pensent certains Lendu du coin. Ces Lendu ont décidé de riposter.
Comprenons par là, que le conflit est d'abord foncier et local. En l'absence d'une autorité locale forte, l'incident a rapidement viré à une confrontation entre les ressources et ainsi devenir ensuite, un conflit internationalisé.
Face à cette situation, l'opinion dela chefferie de Walendu-Bindi découvre une organisation militaire paraétatique.
À la veil du 30 juin 1999, Bernard-Kakado dit recevoir une vision divine, lui ordonnant d'aller apporter des protéctions pour les Indru, des messages enverti concernant un ça ne va pas, apporté par les autorités du RCD àl'époque, en Colléctivité de Lendu-Bindi.
<< Bernard Kakado >>
Un vieux spirituel du peuple INDRU, est apparut avec ses oeuvres miraculeuses d'une héritage dela part des Ancêtres.
Lors de leurs propagande et que ces derniers leur ont servi de guide dans leur progression et parfois d'éclaireurs lors des différentes campagnes guerrières gagnés à 80%.
Pendant ce temp là, les propos de Bernard-Kakado commençant à se tourner vers des discours, contre Ernest Wamba dia Wamba, ce qui a inquièté les autorités de Bunia et leurs alliés ougandais, qui ont déployés des millitaires pour la première fois, à Aveba, dans le but de traquer Kakado et ses millices, mais sans succès.
C'est après avoir d'aller se rendre comtpe dela situation sécuritaire au village Nombe, Bernard-Kakado était accompagné de ses colaborateurs et aussi des miliciens qui viennent d'être appelés au service militaire au côté des civils, qui étaientt essentiellement équipée d'armes traditionnelles telles que machettes, lances, couteaux, et haches.
Selon des témoins del'événement, aussitôt arrivé sur le lieu de rencotre avec les Lendu du Nord leur mission principale sera insister sur les griefs historiques de son peuple et a appelé «tous les Lendu à résister à l'agression et à toutes les formes de domination qui ont fait partie de l'histoire lendu.»
Avec le début de son enseignement, Kakado revendique la réputation, de rendre la vue aux aveugles, de faire parler les sourds et muets, de faire marcher les paralytiques.
Il était surnommé en langue Ndruna, Yesu-Ngba qui signifie « L’envoyé de notre Seigneur Jésus-Christ ».
🇨🇩⏱✍🏻L’autodéfense
Selon Katanga, il n’existait qu’un seul centre de santé à Aveba, créé par son père en 1986.
Pour un (...).
Selon le récit de Jonathan, le plus jeune frère de Germain Katanga, « à l’arrivée des Ougandais en août 1998, il n’y avait pas de combattants, les gens protégeaient leurs familles avec des lances ». Mais rapidement, les jeunes Ngiti d’Aveba et tous ceux qui en avaient la possibilité physique se mobilisèrent, organisant sous la conduite des groupes d’autodéfense, instaurant des tours de veille et installant des guettEteurs sur les collines.
« Ils criaient “Maï ! Maï ! [phon.]”, ce qui signifiait qu’ils ne pouvaient pas être atteints par les balles des armes à feu (...).
Dans ces conditions, l’essentiel de l’armement provenait, insistent les témoins, de la protection apportée aux guerriers par Kasaki : des herbes protectrices mais aussi des onguents, distribués lors de cérémonies, protections très puissantes et capables, à la condition expresse de respecter certains interdits, de rendre les combattants invulnérables selon la « tradition maï-maï » – dont l’écho des hauts faits court à travers tout l’est du Congo (Mathieu & Mafikiri Tsongo 1998).
En plus de se ceindre le corps d’herbes, les combattants s’enduisaient d’un onguent, un composé d’huile mêlée de substances d’arbres et de peaux d’animaux sauvages.
Les cris et les chants s’ajoutaient à l’arsenal du combat.
Des témoins ayant été victimes des attaques ngiti et lendu ont attesté au procès du fait que les guerriers ngiti poussaient le cri « Maï maï » lors de leurs attaques, parmi d’autres chants – souvent des chants à teneur eschatologique (sortie d’Égypte, retour à Sion…) de l’une des Églises évangéliques locales à laquelle appartenait le père de Katanga, mais aussi fréquentée occasionnellement par Kasaki et Kakado :
Germain Katanga : — Certains ne faisaient que chanter. C’était par manque de… d’armes. Donc, c’est pour cela qu’ils faisaient beaucoup de bruit pour voir si cela pouvait, peut-être, faire peur. Ils chantaient ceci : « Si je pouvais avoir les ailes comme les anges / Si je pouvais aller chercher le pays de Sion. »
Le procureur : — Y avait-il d’autres chants ?
Germain Katanga : — Oui, il y avait d’autres chansons, mais c’était comme de bruit. Ce que je viens de vous donner, c’étaient les paroles claires que j’ai entendues. Pour moi, c’était une surprise.
Comment est-ce qu’une personne qui allait à la guerre pouvait chanter de cette manière-là ? C’est la seule chanson que j’ai pu retenir mot à mot.
Mais le combat restait fortement asymétrique, l’armée ougandaise utilisant des armes lourdes et des soldats formés, tandis que les Ngiti n’étaient toujours équipés que de lances et de flèches.
Katanga décrit ce rapport de force lorsqu’il rallie, fin 1998 ou début 1999, les groupes d’autodéfense d’Aveba et de la collectivité de Walendu-Bindi.
Il s’y fait une place grâce à la formation qu’il a reçue auprès de la garde civile, à sa connaissance du maniement des armes automatiques, et à sa parfaite connaissance du swahili local (le kingwana) – que les Ngiti apprenaient à l’école quand il y avait des écoles – et du lingala, la « langue des militaires ».
Ainsi les femmes, les vieillards et les enfants pouvaient-ils fuir et se cacher « dans les brousses », comme le firent le père, l’épouse, et les enfants de Germain Katanga. Les jeunes hommes tenaient alors la garde des villages du groupement, se défendant des incursions ougandaises au moyen de lances et de flèches.
Toutefois, durant l’année 1999, la violence s’intensifia. Il était fréquent, au cours d’incursions dans les quartiers de villages, que les Ougandais incendient les maisons, faites de paille, de branches et de terre, volent du bétail, tirent sur les habitants, pourchassent et enlèvent des filles et des femmes, et se livrent à des pillages, notamment au centre de santé.
Dans leur entreprise de terrorisation, ils tiraient dépuis leurs convois de manière indifférenciée sur la population locale de la collectivité de Walendu-Bindi : il suffisait d’être ngiti pour être visé.
Beaucoup d’écoles de village durent fermer leurs portes, mais Katanga avait été admis dans l’une des écoles protestantes encore ouverte, une école anglicane (Meyer 2004 ; Wild-Wood 2008), l’institut Badjanga, que les Ougandais visèrent aussi. Tous les villages en bord de route se vidèrent de leurs habitants.
Fondateur du groupe armé Force de résistance patriotique de l'Ituri, Bernard-Kakado après avoir servi ses millices pendant des certainnes années, il est allé se rendre avec une partie de ses collaborateurs, au millitaires Fardc basé dans la localité de Sorodho, Chefferie de Lendu-Bindi, en 2007.
Arrivée là bas, il a été transferé à Boga, puis à Bunia, où il serait audionné et condamné le 9 août 2010 à Bunia par un tribunal militaire à la prison à perpétuité, à 87 ans, pour crimes de guerre perpétrés par sa milice, notamment pour des massacres en 2002 et d'autres crimes en 2006 et 2007 selon la cour.
L'ONG Avocats sans frontières s'est engagée pour « défendre les droits des victimes » dans le procès, mais malheureusement, l'incriminé Bernard-Kakado est décédé en prison après avoir purgé san peine quelques années après.
Lorsque le FRPI est apparut avec le système du culte aux ancêtres invisible, a était signalé au conte des nouveaux « chefs de guerre » qui se tuaients même entre eux.
Dans ce cas, pendant la guerre les populations vivaient souvent dans les conditions économiques et sanitaires déplorables, notamment dans les régions de l'Est où des bandes rebelles armées sèment terreur et désolation.
Les personnes vulnérables qui ont été le plus touchées sont les vieillards, les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui sont soit fragiles, soit ont les moyens de défense limitée. Relevant les conséquences sociales, les cas suivants sont observés :
- accentuation du taux de maladie sexuellement transmissible ;
- destruction des infrastructures sanitaires et scolaires ;
- destruction des logements de la population
- non paiement des salaires et augmentation du taux de chômage ;
- beaucoup d'enfants enrôlés de force dans l'armée et pour certain par goût d'aventure et plusieurs ont connu la mort ;
- perte des parents, et certains enfants deviennent enfants de la rue à la merci des organismes humanitaires ;
- divorces, séparations des époux, des enfants avec leurs parents, etc.
· la persistance des crises politiques à tous les niveaux, des conflits armés et de l'insécurité ;
· l'insuffisance alimentaire ;
· la carence des emplois et le chômage généralisé ;
· les difficultés d'accès au système éducatif ;
· la précarité de la santé des populations en général, et en particulier celle des mères et enfants ;
· l'absence d'un environnement durable et d'un cadre de vie viable ;
· la prévalence de l'épidémie à VIH/SIDA et la malaria ;
· le faible respect du genre, les violences sexuelles faites aux femmes et la faible protection sociale des groupes vulnérables.
Ces problèmes auraient pour causes principales :
> la mauvaise gouvernance sur le plan politique, administratif, judiciaire et économique ;
> les guerres à répétition et la persistance des ex ; combattants sur le territoire congolais ; > la non implication/participation de la population à la gestion de la chose publique;
Un sujet toujours douloureux
Témoignage P-279, T-144, p. 48, audience du 20 mai 2010 à la Haye au pay-bas.
Àlire sur l'adresse, https://adiroduroger-rdc.over-blog.com/2022/06/boloma-l-un-des-groupements-qui-compose-la-chefferie-traditionnelle-de-walendu-bindi-situation-sociale-et-historique.html
Bukiringi ; Un groupement qui s'étale surtout par des produits agricoles !
👆🏿👆🏿👆🏿Bukiringi ; L'un des groupements dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est localisée en térritoire d'Irumu province del'ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Présentation du groupement Bukiringi
A. SITUATION GÉOGRAPHIQUE
Localisation
Selon les archives du groupement Bukiringi
Le groupement Bukiringi est une entité administrative et coutumière qui se situe au sud dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela Rép dém du Congo.
Les trois quarts de ses actifs sont employés dans l'agriculture ( à la fois vivrière et commerciale).
Le groupement Bukiringi a pour chef-lieu Bukiringi centre.
IL PREND COMME LIMITE
A l'Est : Rivière Iya ou Asingyé
Au Sud : Il est limite par la chefferie de Bahema Mitego, et rivière ndera.
Au Nord par : Groupement Boloma.
À l'Ouest par : Rivière loya (Lowu)
Source officiel du groupement
B. Altitude ; Allant de 800 à 1600m au dessus dela mer.
Il est situé entre 1°04'12"N longetude Nord, et 30°05'05"E20 d'altitude Est donnés de google eart.
C. RELIEF ET CLIMAT
Donc son relief est formé des montagnes, plateaux, et collines.
Ce groupement jouit tantôt d'un climat température, tantôt d'un climat humide dans la basse altitude, le territoire présente le climat tropical.
La température y varie entre 15°C et 20° c'est ainsi que l'altitude le plus bas varie entre 700 m et 1 250 m au nord du groupement Bukiringi.
Et alors que le point culminant varie entre 1200 m et 1400 et 1600 m d'altitude.
La savane est une vaste étendue d'herbes qui se développe dans les zones ayant deux saisons bien marquées : la saison sèche et la saison humide.
La savane vit et meurt au rythme des saisons. Les herbes se développent très rapidement pendant la saison humide et meurent pendant la saison sèche soit par le feu, soit parce qu'elles se dessèchent.
NATURE DU SOL
Le sol est argilo-sablo-humifère.
Un sol argileux est lourd, compact, collant lorsqu'il est humide, très dure et fendille lorsqu'il est sec.
Ce sol retient bien l'humidité et les minéraux.
Sol est argilo-sablonneux c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction notamment le Brique et Bloc ciment.
Le sol est en général argilo sablonneux qui par endroit est jonché des cailloux et des calcaires en carbonate de calcium.
Le groupement dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment ; le bois, perles, coltans, l'or, les diamants, le pétrole etc. Mais non encore exploités.
VÉGÉTATION
La végétation est du type savane, savane boisée et du type forestier.
C'est une savane herbeuse dont la paille forme l'ancienne végétation.
Espèces phares de la flore
Le groupement Bukiringi se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.
Dans sa partie sud-est et ouest, ont trouve ;
- Les forêts en vert citron qui traduit une végétation dense.
En effet, cette couleur traduit les formations fermées de savane que sont les forêts-galeries, localisées le long des cours d'eau, généralement dans les vallées encaissées, la canopée de cette formation forme un couvert continu et les arbres, d'une taille comprise entre 15 et 20m influent grandement sur l'eau en empêchant les rayons solaires de les atteindre.
Cette étendue sauvage, l’une des plus vastes de Bukiringi, semble figée dans le temps par son isolement et encore convalescente.
Dans une grande savane
L’observation y est plus facile car l’herbe est courte et le nombre de points d’eaux y est réduit, du coup la vie sauvage est très présente : les carnivores, et oiseaux qui offrent un des plus beaux spectacles du milieu naturel de Bukiringi et peuplent l’espace autour de cette lagune peu profonde.
De manière particulière, on trouve aussi une série de végétation d'eucalyptus plantés et d'autres arbres ornementaux comme le cyprès, le sapin et le cèdre en remplacement de la forêt des montagnes.
Le gazon pasplume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.
Mais les arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage.
Ces espèces sont répandues à Bukiringi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.
HYDROGRAPHIE
Le groupement Bukiringi fait partie de deux bassins hydrographiques du fleuve Congo et du fleuve Nil.
Donc certaines rivières coulent dans les eaux du fleuve Congo citons :
Angumé, Libala Tsemukoyo, Afubhu, Asimbé et Loya.
Mais aussi d'autres drainent les eaux dans la rivière Semliki qui fait partie du bassin du fleuve Nil citons : ndera, nyamagaru, et lamatsé.
On doit aussi noter que, les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Parmi ces rivières, il y a quelques unes qui sont poissonneuses avec des poissons d'espèces variés.
Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :
obé, alingi, atsuka, alebhé, atsana, oyo, balimo, mususa, karusé, angungba, odhé et nyakpé,...
ACCESSIBILITÉ ET COMMUNICATIONS
Selon enquête de équipe de rédaction qui date dépuis 2015, elle se font uniquement par la voie routière Nº 431
Mais d'abord ;
À 95 Km au Sud de la ville de Bunia chef lieu de la province del'Ituri, et environ 30 km de Gety-Etat chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, agglomération de Bukiringi Centre est traversée par la route secondaire (RS Nº431) localisée sur l'axe Boga-Bunia.
Et à son centre commercial, nous trouvons un rond point à 4 voies) terrestre d'où est érigée la route allant au Bureau administratif du groupement, et celle de localité Kamatsi Mukubwa, Boga, et Bunia, chef lieu dela province del'ituri.
Donc le groupement Bukiringi est traversée par la route secondaire Nº 431 d'intérêt provincial qui part de Bogoro à Eringeti en allant vers la province voisine du Nord-Kivu.
Les informations obtenues sur le térritoire d’irumu en ce jour renseigne que, cet axe est réhabilité par la MONUSCO qui a implanté une base opérationnelle temporaire (TOB) sur place à Bukiringi, entre année 2010 et 2019 dans le cadre du projet de la réduction des violences communautaires.
Cette route communique avec d'autres régionales qui la relient aux frontières comme l'Ouganda, par Bunrasi, Boga et Mitego.
Notons aussi que, d'autres routes de dessertes agricoles sont réliées à cette route d'intérêt provincial.
Il s'agit notamment de :
Route Abori-Bukiringi situé dans la partie ouest de Bukiringi Centre.
Route Kisodjo-Bukiringi Centre situé au Sud-Est de Bukiringi.
Donc les communications sont des diverses formes car les routes relient les localités à Bukiringi centre, et même à l'extérieur groupement.
l’accessibilité et la sécurisation de la zone :
« Le projet a été réalisé en vue d’améliorer l’accessibilité de cet axe aux usagers qui sont notamment des agriculteurs.
La réhabilitation de la route provincial Nº 431 a aussi aidé au développement agricole dans le groupement Bukiringi.
C'est la principale route qui permet dépuis Bunia de rejoindre la province du Nord, via Bogoro, Nombe, Kagaba, Kaswara, Kengeku, Badjanga, Bukiringi, Boga, Tchabi, Kainama, et Burasi en partant vers l'Ouganda voisin.
La route est accessible par véhicule, et nous espérons que cela va permettre une plus grande sécurisation de la zone ».
« Nous avons mis en place des mécanismes appropriés avec l’appui de nos partenaires pour que l’agriculture et l’élevage reprennent leur importance », témoigne Roger Kandadhu, chef du groupement Bukiringi.
Le long de la route principale au bord dela savane et qui serpente autour des montagnes, les amonts de visibilité ont retrouvé leur verdure.
MOYENS DE TRANSPORT
En République Démocratique du Congo, plus particulièrement à Bukiringi, les moyens de transport utilisés par les grossiste pour le transport de leurs marchandises sont quelques fois diversifiés.
Pour le cas précis , après nos enquêtes nous avons constaté que la plupart des importateurs des marchandises empruntent la voie terrestre pour le transport de leurs marchandises du lieu d'approvisionnement jusqu'au lieu de destination qui est agglomération de Bukiringi.
Les transports des charges et marchandise aussi que les voyageurs pour les marchés lointaine sont assurés par les camions, les voitures, les motos, vélos. Et les petit charges sont transportées au dos ou à la tête.
Le groupement Bukiringi étant l'un des groupements chevauchants sur la route Kainama-Bunia qui est la seule route principale de la région, l'enclavement des routes de desserte en produits agricoles laisse à ce que le dos soit le seul moyen d'évacuation des produits agricoles et parfois le vélo et la tortinete qui conduit à la diminution de l'espérance de vie des populations suite aux fatigues causes par les longs trajets de marches.
Donc les moyens de transport et communication, sont les éléments indispensables au développement économique d'un lieu d'une région d'un pays.
SITUATION SOCIO- DÉMOGRAPHIQUE
Population
La région est occupée par le peuple Ngiti appelé traditionnellement Ìndrŭ.
Les Ìndrŭ ; Le terme qui désigne souvent l'ensemble dela communauté humaine constituant les autochtones dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
ASPECT PHYSIQUE
Ils partagent entre eux toute sorte de taille à une allure puissante aux traits fins, mais aussi une homogénéité relative de civilisation lié par un certain nombre de coutumes, notamment l'origine, l'histoire commune, et même la tradition-socio-culturelle.
Ce dernier s'y serait stabilisé vers la fin du XVIIe siècles, après des grades migrations qui se sont déroulés aux XVIe et XVIIe siècles.
Ces migrations auraient été déclenchées à partir d'une zone situées de l'actuelle république du Sud Soudan, et même de l'Ouganda, suite à la poussée des Ìndrŭ vers l'Ouest du lac albert par des Nilotiques Lwo, Hamites-Chwezi, et des Nyoro.
Pour le cas d'authoctones de Bukiringi
À leurs arrivées, les premiers contingents Ìndrŭ se seraient installés d'abord dans la plaine de la Basse-Semliki au XVIIe siècle.
Leurs premiers campements seraient localisés à nyanzigo, burasi, kalondro, musege, kisojo et teseni,...
En immigrant, les Ìndrŭ formaient une tribu composée de plusieurs clans.
Parmi ces clans, les principaux ont constitué des groupements.
Ce sont notamment ;
Bukiringi, Boloma, Bamuko, Bavi, Zadhu, et Ts'ritsi', divisés en plusieurs localités dont chacune avec ses cultures et ses traditions ancestrales.
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
a. Organisation
L'organisme permet de montrer la succession hiérarchique tout en exposant les services fonctionnels et traduit les responsabilités, les relations de collaboration et la subordination entre les agents.
CHEF DU GROUPEMENT
Chef du groupement adjoint
Chargé des affaires sociales
Chef du groupement adjoint
Chargé de l'administration
SECRETAIRE ADMINISTRATIF
b. fonctionnement
Partant du fonctionnement du groupement, nous avons à la tête un chef du groupement titulaire occupant de la mise en application de la politique et la sécurité de l'entité, assisté par deux chefs du groupement adjoint l'un chargé de l'administration et l'autre des affaires sociales.
Le secrétaire administratif s'occupe de correspondance interne qu'externe de l'entité avec un chef de développement chargé de récolter les données sur terrain pour savoir les différents problèmes qui menacent la population.
Néanmoins, en voici certaines données à notre portée
Sur place, nous y trouvons quelques services de l'Etat entre autre le tribunal secondaire, l'Etat civil, l'environnement, vétérinaire, pêche et forêt, l'agriculture, et la jeunesse,...
Dans le groupement Bukiringi
Les populations sont regroupées en petites localités dirigées chacune par un Capita.
Ces localité sont au nombre de 28 notamment:
MATAFU, MBARAZA, MBOBI, MANGALA, NYASINGA, OYINA, ZOKO, SORODO, KAZANA A, KAZANA B, MUTIMBA, KELENZI, MASU, MUJAMBI, RUWALI, AVENGU, AVEGI, NGEREZA, BHULE, MADANGA, KAMATSI-MUKUBWA, TSAKI, ABORI, AMORI, SONGOZA, FPOMVO, MATINDRU, et KIRIBHU.
Les capitas sont à leurs tours dirigées par un notable du nom.
Organisation Administrative Coutumière de Walendu-Bindi
À ce sujet, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est constitué de six groupements qui sont :
Zadhu, Bukiringi, Boloma, Bavi Bamuko, et Ts'ritsi'
Il convier d'ajouter que, c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens chefferie sont devenus des groupements établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers.
LE RÉGIME FONCIER
En groupement Bukiringi comme chez tous les Ìndrŭ, la terre est régie par la culture dans laquelle un chef terrier est propriétaire et distributeur des terres suivant la convention de payement de la redevance coutumière ou une poule, chèvre compte tenu de l'étendu du terrain alloué.
Donc la convention initiale est héritée et très réputée par toutes les générations des souverains et leurs vassaux.
Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut.
Mais aussi les Forces de sécurité sont présentés par : FARDC, PNC, et ANR.
Aperçu historique
Donc Bukiringi fut créer au 19 ième siècle.
Et plusieurs chefs se sont succédés a la tête de Bukiringi entre autre le grand chef : Rukome, Kabaseke, et Kandadhu Roger.
Source famille régnante
CRÉATION
Selon certaines sources, la vrai histoire de cet lieu date dépuis les années 1915 selon le version des récits, Bukiringi était tout un village.
De ce que nous avons entendu, l'agglomération de Bukiringi a été créé après la pénétration coloniale, décidée en 1913, entraîna une révolte proclamée par tous les peuples de cette zone, fut suivie d’une répression, de 1913-1920, appelée «guerre de l’impôt »
L'histoire guerrière des Ìndrŭ habitants de Bukiringi renseignements que, dans leur vécu, le peuple Ìndrŭ a connu les périodes de guerres très dures.
Les plus importantes sont les guerres qui les opposèrent :
Aux Arabes vers le debut du 18 è siècle dans leur pratique de la Traite de Noirs, et les conflits fonciers, à l'origine des violences entre les Hema et les Lendu qui sont les deux ethnies qui se partagent les limites en térritoire d'Irumu, et djugu en Ituri, vers le Nord-Est dela République Démocratique du Congo (RDC).
POSITION ÉTHIQUE
Entité de Bukiringi a une tendance à connaître une forte densité dont l'une des causes serait son climat favorable à la vie humaine d'une part, et d'autre par la sécurité par rapport à ses environs.
À ces deux facteurs, il convient d'ajouter le taux de natalité élevé.
Le milieu de Bukiringi et ses environs est habité par une population d'environ 25.000 habitants (2017) ; une population essentiellement de la tribu Ìndrŭ communément appelé « Ngiti ».
La famille régnante est issue du clan du grand chef ancien Rukome, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans.
La population établie dans ce pays est essentiellement de la tribu Ìndrŭ dit Ngiti qui occupe 95% de la population, et le 0.001% des populations est constitués certainement des Nyali, et les Nande.
ESPÉRANCE DE VIE
L'espérance de vie décline à partir de 1991, atteint un minimum de 78,5 a 80 ans, et puis de 65 ans, 68, et 70 en 2017.
LANGUES PARLÉES À BUKIRINGI
La population tant composée majoritairement de peuples de la tribu Ìndrŭ qui est un peuple non bantoue, c'est pourqu'oi, le ndrŭna reste une langue prédominante pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, les Ìndrŭ s'adonnent à la langue nationale parlée à l'Est du Congo : le Swahili.
Mais aussi le français, est considérés comme langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite.
La langue locale est : Le Ndruna parlé par les Ìndrŭ ou ngiti ;
Le Swahili est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation. C'est une langue plus parlée dans les localités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur, le français reste la langue officielle et de bureau selon les lois du pays.
Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du térritoire national.
SÉCTEUR D'ENSEIGNEMENT
Cela veut dire que, le groupement Bukiringi est une entité intellectuelle avec des (écoles primaires, et secondaires.
Actuellement, le groupement Bukiringi regorge quelques écoles primaires et secondaires reparties dans les différentes localités.
Donc dans le sécteur d'éducation, on peut avoir ;
Huit écoles secondaires, mais aussi 8 des primaires, et 0 institut supérieur.
De là nous avons ;
E-S ARAVA
E-S Batowe
E-S Nyangazama
E-S Bukiringi,
E-S Sorodo 1
E-S Sorodo 2
E-S Nyasinga
E-S Sait Alphonse
Concernant les écoles primaires
On doit noter ;
E-P ARAVA
E-P Batowe
E-P Nyangaza
E-P Tuamaini
E-P Sorodo 1
E-P Sorodo 2
E-P Nyasinga
E-P Matafu
En milieu rural, les filles sont en effet rarement scolarisées. Elles doivent très tôt s’occuper des travaux ménagers, de la corvée d’eau… Et lorsque les enfants vont à l’école, le taux de décrochage est extrêmement élevé : 6 enfants sur 10 accèdent au collège, et seuls deux d’entre eux le terminent ! L’autre problème, c’est la taille des effectifs.
Du côté des enseignants, le personnel qualifié et les infrastructures de qualité viennent vite à manquer et du côté des élèves, les effectifs sont pléthoriques : environ 46 % de la population béninoise a moins de 15 ans ! Résultat, l'âge moyen de départ de l'école est de 14 ans et le taux d’alphabétisation s’élève à peine à 42,4 % de la population (54 % des hommes et 31,1 % des femmes).
Ce qui implique l'amélioration de l'éducation.
Le milieu compte un nombre insuffisant d'école, et la population demande au gouvernement d'en construire d'autres pour permettre à l'ensemble d'enfants d'étudier dans des bonnes conditions.
ASPECT SOCIO-CULTURELLE
Le peuple Ìndrŭ s'organise socialement dès le niveau de la famille restreinte (le père, la mère et les enfants), la famille étant la cellule de base de la nation Ìndrŭ.
Ici, le père est le seul chef de la famille, et la polygamie y est autorisée.
Les filles se marient plus vite, entre 16 et 25 ans, tandis que les garçons se marient entre 28 et 35 ans car ils doivent d'abord être capables d'assumer les responsabilités d'un foyer.
Donc la jeune ndruay peut se marie le plus souvent, dès qu'elle est remise de l'excision qu'elle a subie.
Elle quitte alors son village et sa famille pour s'installer dans la famille de son époux.
On peut cependant observer des cas où la belle-famille s'oppose catégoriquement au mariage de leur fille.
Dans ces cas, souvent la fille quitte clandestinement sa famille pour rejoindre son amoureux avec les risques d'être renié par sa famille.
Ces mariages avec des femmes non dotées ou sans la bénédiction de l'une ou des deux familles s'apparentent parfois au concubinage et ont peu de chances de succès.
De la famille la forme la famille étendue (le père, la mère, les enfants, les frères, les soeurs, les demi-cousins, les demi-pères, les demi-mères, les oncles et les tantes) Ici, le grand-père décide en dernier sort.
Le niveau suivant est le clan avec en tête leur chef de clan.
Plusieurs clans s'identifient au niveau de la tribu.
Selon les liens de lignées familliales proches, au sein de la tribu s'organisent le Bwami (royauté à base de lignées familiales.)
Profilés accès aux ressources essentielles et services
- Certains services fournis au sein de la population proviennent de l'Etat, des églises, des associations, des privés et des organisations humanitaires internationales.
Ces derniers sont responsables de leurs services en collaboration des bénéficiaires/population qui bénéficient de ces services. Certains coûts de ce service sont plus élevés.
Cependant, les services offerts par les ONG sont à la portée de tous ceux qui remplissent les critères de sélection.
Le cas de fraude peut s'observer pour certains services.
- La population d'accueil n'a pas accès à l'aide humanitaire par contre les déplacés internes( IDP) et les retournés bénéficient des vivres et non vivres, et certaines infrastructures scolaires et sanitaires bénéficient de l'aide humanitaire.
CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES
Le Commerce
Il existe à Bukiringi un marché fonctionnel deux fois la semaine (Mercredi et Dimanche).
Ce marché rassemble des commerçants de Bukiringi et ceux en provenance de la ville de Bunia et les localités voisines de la Province del'ituri.
Seul le petit commerce peut exister en groupement Bukiringi
Les commerçants s'approvisionnent en Ouganda et à Bunia.
Les produits les plus commercialisés sont: le savon, les habits, les boissons, le sel, l'huile végétale, les produits cosmétiques...
Le principal marché de Bukiringi est celui de Bukiringi centre, départ des divers activités, et qui tend à devenir un exemple extra coutumier, mais les tracasseries et la guerre du jour fait défaut.
Selon une enquête mené par Adirodu-Roger, l'expression de toute la communauté accompagne de l'implantation d'une infrastructure commerciale économique et sociale adoptée aux exigences de la population qu'on est-il donc pour l'agglomération de Bukiringi.
D'une manière globale, la population vit des produits venant de leurs champs mais aussi les boutiques, les kiosques, les publiphones, les secrétariats publiques, les restaurants, les boucheries, les salons de coiffure, les buvettes, les pharmacies, les stations d'essence et mazout, sont en train d'y être érigés.
Une association de vendeurs des divers encadre ces commerçants aux fins des résoudre les difficultés dans l'exercice de leurs métiers.
La population de Bukiringi se livre à certaines activités économiques lui permettant de faire face aux dépenses journalières (dépenses alimentaires, de scolarisation, d'habillement, loisirs et des soins médicaux,...)
Parmi ces activités nous citons :
A . AGRICULTURE
L'agriculture est une activité économique consistant à favoriser le développement des plantes et d'animaux pour en tirer des substances utiles à l'homme, en particulier des produits alimentaires (mais pas exclusivement : la culture du chanvre pour sa fibre est une activité agricole, qui ne produit rien de comestible).
Elle joue un rôle moins négligeable dans la vie de l'homme.
Au fait tous les produits alimentaires sont d'origine agricole et la santé de l'homme en dépend. Il faut ajouter que les activités agricoles génèrent des revenus pour les exploitants.
Dans sa tradition, le peuple Ìndrŭ a toujours été attaché à l'agriculture.
Il était dès le départ agriculteur et maitrisait les outils de fer qui lui ont permis d'éloigner les razzias arabes.
L'agriculture traditionnelle reste l'activité économique principale et vitale de région. Elle occupe plus de 80% des effectifs actifs.
On doit aussi noter que, l'agriculture familiale, pratiquée par tous les ménage agricoles est un système d'économie domestique caractérisée par la prédominance de l'autosubsistance.
La possession d'espaces ou champs de culture est élément centrale de survie des familles.
Elle sert à nourrir les populations qui la pratiquent et n'est que très peu commerciale (seulement localement).
Le travail exclusivement manuel se fait à la houe ou à la machette. La houe est l'outil par excellence le plus commun à tous les cultivateurs sans exception aucune.
Les champs des paysans souvent installées sur des pentes, ne connaissent ni protection contre l'érosion, ni la fertilisation des sols.
Ainsi, tout accroissement de la production suppose une extension des superficies emblavées, pourtant devenues de plus en plus rares avec l'accroissement démographique.
En groupement Bukiringi l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires et des semences non améliorées.
L’agriculture est axée sur :
a. Les cultures vivrières : Manioc, maïs, arachide, riz, soja, millet, courge, haricot, banane,...
b. Les cultures maraichères : choux, aubergine, et courge.
c. Les cultures pérennes : Café, palmier à huile,
d. Les fruits : Mangue, Avocat, Papaye, Citron.
Les champignons, les sauterelles, les chenilles, etc...sont prélevés périodiquement dans les forêts et consommés presque partout dans la chefferie de Walendu-Bindi.
. Problèmes recensés :
• Manque des semences de qualité,
• Manque d’infrastructures de stockage et de transformation,
• Manque de crédit agricole,
• Manque d'appareils modernes et adaptés à la collecte des données statistiques, météorologiques et
• Le délabrement des routes des dessertes agricoles.
L'agriculture est du type traditionnel, elle constitue la principale activité de la population locale.
Les paysans utilisent des outils rudimentaires dont la productivité est très faible ; ajoutons que le sol est favorable pour les cultures vivrières : maïs, petits poids, légume, patate douce, pomme de terre, haricot,...
Cette agriculture nécessite une amélioration en vue d'augmenter le rendement agricole et le revenu du paysan.
B . SÉCTEUR CULTUREL
L'artisanat occupe une place non négligeable parmi les activités économiques.
Dans le domaine de la culture et Art, le groupement Bukiringi regorge d'une multitude des divers artistes : peintres, cachetteries, courtiers, bijouteries, menuiseries, coiffeurs, réparateurs, mécaniciens, cordonniers, ferrailleurs, ....
De petites et moyennes entreprises émergent de part et d'autre. On peut cité à titre d'exemple la menuiserie, la maçonnerie, la cordonnerie, la forge, et les maisons de couture, ...
L'agriculture constitue la principale activité de la population.
Le travail de la terre est resté un élément essentiel de la vie pour la population.
Selon l'histoire contemporaine dépuis l'époque précoloniale, la terre constituait la source principale de richesse en Bukiringi.
C'est l'étendue des terres et le statut social qui déterminaient les différentes classes de la population.
Activités principales : l’agriculture, le commerce, et l’élevage, sont considérés comme activités principales de la population.
Ces activités permettent à la population de satisfaire ses besoins primaires tels que la construction des maisons, paiement des frais scolaires des enfants, les soins médicaux pour les leurs,...
À Bukiringi centre par-exemple
Les produits entrant dans le commerce sont surtout les produits agricoles (farine de manioc, soja, haricot, maïs, riz, pomme de terre, banane, tomate, ...) ces produits proviennent des champs locaux ou souvent importé des localités voisines notamment ; Letsudo, Mukorodo, Mapanzu, Alumbu, Janda, Katoto, Teseni, Tolé, Kisodjo, Karambu, Mukondru, et Nyamagaru...
Les poissons importés de Chomia, Kasenyi, Burasi, Nyamavi, et Ouganda sont très vendus.
C . ÉLEVAGE
En plus de l'activité agricole, les peuples du térritoire d'Irumu en général et du groupement Bukiringi en particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.
La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.
En général, l'élevage dans les terroirs du groupement Bukiringi est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,...
L'élevage est la seconde activité dominante après l`agriculture mais aussi une source de revenu de la population de cette région.
La plupart de ménage pratique au moins l`élevage de petit bétail et de la basse cour, notamment les poules, lapins, canards, cobayes, chèvres, porcs et moutons.
À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.
L'élevage constitue des revenues non négligeables, les produits étaient jadis utilisé non seulement pour la consommation mais aussi pour la commercialisation lors des conflits interethnique qui ont ravagé l'Ituri, en 1999.
Une grande partie du bétail a été pillée, il en a été de même cas de la guerre dite de libération en 1992 et ceci n'est épargné pas d'autres rebellions comme : celle du groupe bien connus en chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Etant donné que la sécurité avait commencée à se rétablir dans la région, cette activité a aussi repris.
RÉSEAUX MOBILES DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
La télécommunication dans de Bukiringi est à la vie, mais à moindre dégré.
Nous avons à Bukiringi quelques stations téléphoniques, plusieurs personnes possèdent déjà de diverses marques de téléphones et portatifs.
Qui sont opérationnels dans ce groupement où les téléphones mobiles assayent de gagner le marché locale dépuis 2010.
Donc sur internet la technologie de l'information est faite par les maisons d'Airtel et Vodacom fait à ce qu'il ait une intense communication dans le groupement Bukiringi.
Le groupement Bukiringi est ainsi arrosé par les radios locales.
Notamment : Radio Maendeleo de Gety-Etat, Radio Amani d'Aveba, Radio Umoja de Gety Mission, et Radio Pacific de Bavi, (qui émettent en français, swahili et ndrŭna comme en langues locales).
Donc si cette dernière connaît un fonctionnement régulier, par contre, qui tourne de façon irrégulière ces derniers temps.
Outre ces deux stations, on note l'existence des radios périphérique, notament Radio tangazeni Kristo RTK, et Radio Okapi avec des stations autonomes à Bunia.
Toutefois, les émissions restent plutôt sporadiques faute d'énergie.
Cependant, la contrée est copieusement arrosée par une radio du pays voisin : Radio Free Afrika, sans ignorer des chaînes internationales telles que RFI, BBC, DOCH-WELLE, la Voix de l'Amérique, Africa n°1, Radio Vatican et Canal Afrique, etc.
AU NIVEAU DE SPORT
Pour notre étude, la population est constituée des jeunes sportifs prestant dans les équipes de football, de karaté et de boxe en groupement Bukiringi pour la période allant de l'année 1990 jusque 2014.
Voici la liste des clubs sportifs selon les années et les disciplines sportives en groupement Bukiringi.
Ci-dessous ont peut avoir
1. Aigle vert
2. Djaribu
3. Léopard
4. Tout jeune solide
5. Amocha, et autres
En ce qui concerne le Karaté et Boxe, nous avons peu d'informations indépendamment de notre volonté.
ENGAGEMENT POLITIQUE
Le droit de présider aux destinées politiques du terroir revient aux propriétaires de la terre et à leur descendance.
Le pouvoir politique est donné par la possession de la terre, c’est-à-dire le pouvoir économique.
Si, aujourd’hui, le groupement Bukiringi possède des cadres d’une grande compétence dans diverses organisations locales, provincial, national, et internationales, le niveau général de l’instruction n’est pas brillant.
C'est pourqu'oi ; « Les organisations professionnelles des politiciens nationales et locales jouent un rôle important dans le développement de leurs partis politique, mais ils n’ont fait que peu de progrès pour relever les défis auxquels sont confrontées les quelques politiens rurales.
SECTEUR SANITAIRE
Le département de la santé dispose en groupement Bukiringi qui assure le relais entre les zones de santé et l'inspection provinciale de la santé publique sous la coordination du médecin chef de district sanitaire.
À ce sujet,...
Duzoro Tabu d'heureuse mémoire et ancien employé du centre de santé de Bukiringi avait dit que, les institutions sanitaires sont des entreprises s'occupant de la santé humaine.
Niveau et lieu d'étude
D'après lui, la formation intellectuelle fait partie des critères d'appréciation de la qualité d'une population.
Selon les données, portant sur le niveau et le lieu d'étude que nous avons recueillies auprès du personnel échantillonné des institutions sanitaires au centre de santé de Bukiringi révèlent que ;
La profession médicale n'est pas chose facile car elle se pratique sur le corps humain n'ayant qu'une seule vie.
Ainsi, faut-il un personnel bien « rodé » dans la matière pour éviter des dommages éventuels.
Sur le plan structurel, nous avons un Centre de santé qui fonctionne en groupement Bukiringi, et quelques postes de Santé ;
Donc il s'agit de Sorodo, Atsuka, et Kanyamagaro.
Les maladies récurrentes sont :
Paludisme,
Infections respiratoires aigües
Fièvre typhoïde
Diarrhé
PÊCHE
Quoique la pêche soit l'activité qui occupe la majeure partie de la population du groupement Bukiringi, au niveau des rendements cette activité reste marginale.
Cela s'explique par une pêche artisanale pratiquée dans la rivière ndera, lamasté, asimbé, nyamagaru, loya, libala, afubhu, angumé, tsemukoyo et dans les tributaires qui l'alimentent.
ASPECT DELA CHASSE
Les Ìndrŭ du groupement Bukiringi pratiquent la chasse par lance, arc, piège, ou à l'arbalète, à la sagaie et au filet.
Alors que la chasse à l'arc (ou l'arbalète) se pratique individuellement, les battues au filet peuvent rassembler les individus de plusieurs campements.
Les techniques de chasse varient selon le type de gibier disponible mais aussi selon les groupes ethniques.
La mobilisation et la sensibilisation de la communauté locale, les leaders locaux et les acteurs politiques dans la gestion.
La chasse est la traque d'animaux dans le but de les capturer ou de les abattre, les manger ou les détruire.
ZONE DELA CHASSE
Cela veut dire que, l'analyse des données disponibles révèle que, notre réceptif opère surtout dans un lieu de traditions de grande chasse dans la zone exclusive au bord de la réserve et frontière avec la chefferie de Bahema Mitego, et celle de Walese Vonkutu.
Nous citons entre autres
tsombé, nguja, musimbé, nyawanda, musigo et musege, sont dans une des zones les plus sauvages du groupement Bukiringi, réputée pour les éléphants, buffles, phacochères, senguliers, gazelles, léopard, zèbre, singes, babouins, antilopes, girafe, les gorilles de montagnes, et autres animaux sauvages.
Quand la chasse est soumise à une réglementation, la pratique de la chasse en dehors de son cadre légal est appelée braconnage.
Le produit de la chasse est systématiquement partagé entre les chasseurs pour leurs familles, les fruits de la récolte eux ne sont distribuées qu'en cas de surplus.
D'après Mutoni grand chasseur du groupement Bukiringi
LES PAYSAGES VARIÉS
Le groupement Bukiringi regorge de sites naturels spectaculaires et surprenants dans certaines parties comme la vallée de ndera de loya, et même celle de asimbé.
Lorsque vous partez avec un guide, et bien vous avez l’avantage de pouvoir découvrir d’incroyables paysages sur une seule et même journée : rivières asséchées ou en pleine saison des pluies rivières boueuses, escarpements, hodoos, de sables, de montagnes arides et de granit.
Des décors qui ressemblent aux roches rouges de l’Arizona, d’immenses palmiers plantés au milieu des pistes de sable qui vous rappellent le Maroc.
Il vaut mieux connaître la région car vous pouvez très vite vous perdre surtout dans une grande savane de la rivière Semliki.
La vallée naturelle de Semliki où se localisent quelques réserves naturelles de chasse pré-cités sont notamment :
nyawanda, musigo, musege, nguja, tsombé et musimbé offrent un décor sauvage où de nombreuses espèces animales et végétales cohabitent.
Les paysages sont aussi époustouflants avec une alternance de vastes étendues et de forêts dans une grande plaine.
Les plaines alluviales s’étendent du Nord au Sud. Il s‛agit respectivement des plaines alluviales de la rivière Semliki ou les Rives occidentales se heurtent aux points des limites administrative surtout du groupement Burasi, Boloma Bamuko et Zadhu.
Les marécages attirent de nombreux oiseaux aquatiques alors que les autres espèces préfèrent les forêts tropicales.
En effet, la flore de Semliki se développe grâce à un écosystème riche.
Les paysages sont variés avec des plaines de savane ponctuées d’acacias et des forêts surtout en bord de rivière.
Le promenade vous permettra également de rencontrer les chasseurs, pêcheurs qui vivent dans les villages au bord de l’eau.
Donc les nombreux oiseaux sauvages emblématiques de l’Afrique, profitent d’une végétation riche et abondante, où le tourisme de masse n’est pas encore présent et où les coutumes et traditions sont préservées.
Propos de Wara chef de localité Bhule à letsudo
ENVIRONNEMENT ECLESIASTIQUE
On dénombre plusieurs religions dans le milieu, mais nous nous intéresserons à celles qui interviennent activement dans les activités sociales telles que les oeuvres scolaires et sanitaires.
Les croyants traditionnels des habitants du groupement Bukiringi en général et ceux de la chefferie de Walendu-Bindi en particulier ont cédé durant l'influence du christianisme, toute la population actuellement croit en un seul Dieu, mais elle est éparpillée dans différentes communautés religieuses surtout ; les catholiques, et les protestants.
En ce qui concerne les communautés religieuses nous avons,...
CATHOLIQUE, RANE TEMPLE, ANGLICANE, C.E 39, CECA 20, FEPACO MUNGU MWEMA, ET EAPEN.
À chacune des grandes occasions, de Noël, Pâques et indépendance (30 juin), Nouvel An, les familles allaient boire en rond de maison en maison et c'était le moment où tous les parents, amis et beaux-parents se réunissaient dans des maisons particulières pour réfléchir. sur les événements de l'année.
« Donc ce phénomène a renforcé les relations au sein des Ìndrŭ.
C’était le moment de partager les récoltes de l’année et ceux qui ne participaient pas au festin du manège étaient isolés.
Chaque fois qu’un problème leur arrivait, personne ne les réconfortait », a noté Adirodu Roger dans son carnet de voyages.
Le passé douloureux du groupement Bukiringi
Dépuis 1999 à 2014, ce groupement était déstabilisé au gré des conflits, sur fond de pillages, viols et meurtres ont laissé les communautés du groupement Bukiringi désespérement pauvres.
Après plusieurs années d’instabilité causée par des groupes armés ethniques, le retour au calme relance les activités agricoles dans le groupement Bukiringi.
Ce groupement tient dépuis longtemps le rôle de grenier de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Le retour au calme permet à la population de mener des actions de développement dans le secteur de l’agriculture, comme a pu le constater le blogueur et photographe Adirodu Roger Androzo.
Une preuve éloquente que l’agriculture à elle seule peut améliorer la vie dela population de Bukiringi et del'ituri.
Donc le retour à la paix permet petit à petit aux familles de retrouver leur autonomie grâce aux récoltes.
C’est ce qu’affirme Daring, père d’une famille de six enfants.
Pour lui, il a fallu deux saisons de bonnes récoltes pour ramener assez de revenus dans sa maison.
Parraport à cette situation, il affirme que deux de mes fils ont pu reprendre le chemin de l’école.
Si nous pouvons faire les champs en toute quiétude, les jours à venir seront meilleurs », espère-t-il.
Selon ses explications, si l’or, le cuivre ou encore le coltan sont importants pour le pays, il est peut-être important de compter sur l’agriculture pour développer le Congo.
ANALYSE DES RAPPORTS INTERCOMMUNAUTAIRES ENTRE LES ÌNDRŬ ET LA COMMUNAUTÉ HEMA DE MITEGO
Selon histoire rendu publique par une source coutumière du groupement Bukiringi révèle que ;
L'enracinement d'un hema dans son environnement n'a jamais fait de lui un être vivant en autarcie.
L'histoire de ses rapports avec son voisin Ìndrŭ laisse apparaître une longue tradition de vie commune variant en fonction des époques.
Pendant la période précoloniale, la relation est essentiellement équilibrée ; une rupture intervient à l'ère coloniale.
Une coopération variée
Bien des traditions des Ìndrŭ présentent les hema comme un peuple pacifique dont les rapports avec leurs voisins Ìndrŭ ont généralement été harmonieux, et une collaboration sur plusieurs plans.
Bahati Samy par exemple écrit que les hema sont en contact avec les populations d'agriculteurs Ìndrŭ dépuis au moins 18 ième siècle», et qu'elle a un fondement socio-économique.
INTER-INDÉPENDANCE ÉCONOMIQUE
Les Ìndrŭ et Hema, en raison de leurs modes de vie respectifs, ont été qualifiés les uns d'éleveurs-pasteurs, et les autres de cultivateurs-chasseurs.
Ce qui suppose d'énormes lacunes et le besoin de complémentarité dans leurs différents systèmes de production.
Aussi la demande en ressources naturelles était-elle élevée chez les hema dont la structure sociale est très large.
Leur productions en poisson viande et même les produits agricoles ne pouvant rivaliser celle des Ìndrŭ, véritable maître de la savane et la forêt.
À cet effet, leur espoirs ne reposaient principalement que sur l'agriculture, activité secondaire qui, bien que fournissant des denrées ilimitées, à l'avantage de faire stocker les réserves toute l'année durant.
Le hema quant à lui se trouvait dans une position d'infériorité technologique.
Au motif il ne travaille ni à l'agriculture et argile ni fer dont les produits revêtent pour lui un caractère nécessaire.
Le recours aux échanges s'avérait impérieux pour chacun dans le but de combler, ses manques avait expliqué notable Uliamu à ce propos.
Selon histoire ancienne chefferie des Kerengebha qui avait à sa tête le chef Rukome, de son vivant a cédé une partie de mitego au main de Kituku moyennant des redevances coutumières.
Donc Bukiringi est considéré comme groupement mère de mitego avec comme siège Kamatsi Mukubwa dès lors comme chef à investir à la tête de cette grande chefferie des Kerengebha englobant bien l'entendue village alumé, kaitangu, et une partie de mitego notamment village mukiro, sans oublier montagne nyambawa, rivière tsemukoyo, et celle de biliito selon notable Isakara de localité Aveba Mukubwa en 2018.
Dépuis l’époque pré-colonial, les gens vivaient d'ici et là, avec des objets datant de plusieurs siècles et des œuvres d’art sur les parois de granite attestent cette ancienne présence.
Et les petites entités qui vivent séparément aujourd'hui, formaient jadis un seul et même groupe des Ìndrŭ, selon histoire rendu en 1995 par Kabaseke chef du groupement d'heureuse mémoire.
Dans cette histoire
Adirodu Roger avait noté que, son voyage dans le groupement Bukiringi a duré pas mal de temps, ce qui lui a réellement permis de découvrir beaucoup de choses.
Plus loin aus périphéries de Bukiringi centre, les paysages verdoyants et vallonnés s’étirent vers la campagne où les habitants ont conservé un mode de vie rural del'est à l'ouest, du nord au sud.
Allez ensuite à Kamatsi Mukubwa, surtout si vous aimez rencontrer la famille régnante du groupement.
ORGANISATION FAMILIALE
Les membres de la famille royale du groupement Bukiringi sont appelés (angayidhu) clan et seulement ce sont les membres qui peuvent prétendre à devenir chef du groupement.
De son existence dépuis l’époque pré-coloniale à nos jours, des considérations différentes ont définies la donne existentielle de ce clan dominant.
Puisque, l’organisation du pouvoir coutumier mis en place par les souverains Ìndrŭ a fait une certaine impression sur les premiers occupants del'actuel groupement Bukiringi.
Selon notable Jean Pierre Madhanga notre source
La musique, la poésie et les contes sont très importants dans la culture Ìndrŭ et de nombreuses histoires ont été transmises de génération en génération.
La culture est riche des capacités musicales et littéraires des sujets Ìndrŭ.
La musique traditionnelle, les contes populaires, les proverbes et les poèmes d'éloge ont été transmis de génération en génération et constituent la base d'une grande partie de leur culture.
Sur place ; Histoire ancienne renseigne que, dépuis l'époque pré-colonial, les habitations Ìndrŭ comptaient de 5 à 30 huttes.
Elles sont également disposées de manière hiérarchique, le chef étant placé à l'ouest et faisant face à l'est.
Les autres familles sont placées en fonction de leur ancienneté : les frères aînés et leur famille se trouvaient à l'extrême droite, tandis que les frères cadets et leur famille se trouvaient à gauche.
Dans une vie communautaire
Les hommes s'occupaient surtout de former les jeunes et améliorer leurs compétences pour que la sécurité puisse devenir une priorité de la communauté.
Peuple Ìndrŭ du chef Rukome à la faveur de la division du travail, s'est vu affecter des activités viriles : agriculture, pêche, chasse, forge, défrichage, abattage des arbres, récolte du miel, travail du fer et du lithique étaient de son ressort.
La culture a été une arme de résistance, mais également un instrument et un symbole de renaissance.
Que ce soit à travers la peinture, la sculpture ou la musique, les Ìndrŭ ont retrouvé leur identité et pansé les plaies profondes à travers l’art qui résonne aujourd'hui dans sa culture.
Mais cela n’empêche pas les inégalités de se creuser et la pauvreté de persister.
Pendant ce temps là avec des différences flagrantes d’accès à l’éducation, des conditions d'emploi et de santé difficile pour une très grande majorité, le groupement Bukiringi connaît une vie sociale en deux teintes.
D’un côté la tradition et les valeurs ancestrales, de l’autre la jeunesse, qui tente de s’en émanciper.
Les femmes sont restés actrices de travaux domestiques, de la poterie, la vannerie et le tissage, en raison de l'analogie que l'on peut établir entre la fertilité du sol.
Àcet effet, elles leur revenaient de semer, d'entretenir et de récolter tout ce que l'on met sous terre.
Une terre du reste prélevée pour la fabrication des canaris et marmites indispensables à la conservation et à la cuisson des aliments.
La poterie archéologique
L’histoire post-néolithique débute avec l’apparition des métaux.
LA POTERIE
La pratique de poterie en groupement Bukiringi est très ancienne. Elle apparait avant l’agriculture, dans une économie de chasse et de cueillette.
Elle servait aussi bien à stocker les aliments qu’à les cuire. En dépit de l’apparition des matériaux modernes, son usage est toujours d’actualité.
Cette exposition nous montre cette longue histoire de la poterie à travers les techniques de production, la variété des formes, la diversité des fonctions et des usages.
LA VANNERIE
Très nombreux, les vanniers perpétuent la fabrication des objets traditionnels (paniers et chapeaux de toutes les formes).
Ils cherchent également à s’adapter aux besoins du monde moderne en produisant des pantoufles, des chapeaux, des paniers à pain et des sacs à provisions.
Les techniques et les produits finis sont nombreux, différents selon les ethnies dont on imagine bien que la destination des objets sera adaptée à leurs besoins quotidiens.
Activité et une source de revenus sûrs.
Les vans et paniers sont également utilisés pour les grandes occasions comme les mariages traditionnels, on y dépose les cadeaux pour les jeunes mariés.
Ils servent également de sets de table ou tout simplement comme décoration, en abriquant de la même façon et avec les mêmes matières que les tabagas.
Ces objets sont utilisés pour le service, dans les grandes occasions comme les mariages traditionnels, au cours desquels la tante en offre un à la jeune mariée pour servir son mari, sa belle-famille et les invités d’honneur.
Ils sont également utilisés à des fins décoratives, pour conserver la nourriture au chaud et la protéger des insectes.
Témoignages dela tante Nara Véronique voir localité Matafu
FUNÉRAILLES ET DÉCÈS DANS LA COMMUNAUTÉ
Autrefois, les funérailles n'étaient pas l'occasion d'un grand rassemblement social.
Donc les Ìndrŭ del'époque enterraient simplement le corps et ne parlaient plus jamais de la personne par crainte des esprits, et aujourd'hui, les funérailles sont synonymes de solidarité sociale.
Pendant les jours du deuil, on chante des hymnes, on prêche et on prie.
Après avoir creuser la tombe, une fois le corp est embalé dans une natte et placé à l'intérieur, avant d'être recouverte de terre.
Le dernier jour du deuil et le jour de l'enterrement, des discours sont prononcés et des messages de condoléances sont envoyés à la famille éprouvé.
Mitego terre de chasse du chef Rukome
Et ceci ne pouvait pas poser des problèmes entre les Ìndrŭ et les hema parce que, c'est les autochtones de Rukome qui sont les fondateurs et premiers habitants du groupement bukiringi et mitego suite aux fluxes migratoires.
Pour les hema qui sont à Boga ce n'est pas le cas.
Au début du 19 ième siècle
La communauté Hema à la rencontre de l'administration coloniale belges sont dotées d'un pouvoir coutumier, leur permettant de gérer soit une localité ou soit un groupement.
Les hema venus du Ntoro en Ouganda
Le pouvoir colonial leur donne l'opportunité de contrôler à la fois les richesses et le pouvoir du milieu au détriment des premiers occupants qui sont les Ìndrŭ.
Dans cette situation, le chef Kituku de Mitego se retrouveraient devant un fait accompli.
En raison des restrictions imposées par certains hema à l'accès dans la savane de Mitego, les conflits fonciers entre les Ìndrŭ et les hema s'intensifient même en 20 ième siècle selon notre observation participative.
➡️https://adiroduroger-rdc.over-blog.com/2024/03/bukiringi-un-groupement-qui-s-etale-surtout-par-des-produits-agricoles.html
Articles des Révues Périodique/Archives mensuelles : de mars-2024/Carnet des voyages/Adirodu-Roger
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Conflit de pouvoir coutumier en chefferie de Walendu-Bindi
WALENDU BINDI : Autour d'un conflit du pouvoir coutumier en chefferie de walendu Bindi au sud irumu en ituri.
La notabilité de cette entité coutumière par le biais de son président PEKE ZABA a dans une déclaration faite à notre équipe de rédaction jeudi 14 mars 2024 promet mettre un ultimatum sur la table pour tous jeunes qui cherche à tourmenter l'air de paix que respire la population de cette chefferie, qu'il sera poursuivi par la loi.
"Tout ce qui se passe actuellement autour de confit de pouvoir coutumier en chefferie de walendu Bindi nous le considérons comme un désordre total, cette jeunesse qui se proclame souciente ne représente pas la jeunesse de cette entité coutumière, car walendu bindi a un comité de la jeunesse bien structuré et nous condamnons ce genre de comportement de cette jeunesse que nous ne voulons pas attendre dans notre entité coutumière " a dit la notabilité."
Cette structure de la population dit reconnaître le pouvoir actuel placé à la tête de cette chefferie car l'ex chef coutumier Olivier Peke avait été déjà dechu par sa famille régnante.
Dépuis la destitution de chef Olivier Peke, une crise de légitimité sévit dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Dans cette situation, le vouloir devenir chef coutumier ou s'intéresser au leadership des affaires coutumières présente beaucoup de risques.
Plusieurs familles qui se disent "royales" s'entretuent et se chamaillent à chaque intronisation d'un chef coutumier communément appelé "mwami".
"Nous avons un frère qui veut revenir encore trop aux affaires du pouvoir coutumier, et peut-être qu'un jour il voulait devenir encore chef coutumier.
De ce que nous entendons souvent est que, la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est butée à des facteurs multiples qui gangrènent les politiques financières.
On peut citer entre autre, la persistance ou la pérennité des séquelles des conflits internes (les conflits de pouvoir coutumiers) ; la persistance de désobéissance interne ; l'absence de l'information et la participation populaire, la megestion financière qui se manifeste par le détournement des fonds, l'opérationnalité des plusieurs taxes dont certaines sont illégales; l'esprit non décentralisé de la part des dirigeants et de la population et enfin l'insuffisance du revenu de la population due à la mauvaise répartition des terres.
Au point de vue historique du clan Bindi
Le Bindi était à l'origine un clan majeur dans ce qui est aujourd'hui groupement zadhu et Bamuko situé vers le nord dela chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi, en térritoire d'Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Les caractéristiques de la civilisation du clan Bindi
C'est pour dire que, ancêtre Bindi disposeait donc d’un pouvoir absolu et très centralisé.
Et si les membres du clan Bindi lui reconnaissent des pouvoirs magiques, comme de gérer les crues del'actuel groupement Zadhu et Bamuko, le Nº 1 du clan Bindi ne devient dieu qu’après sa mort.
Durant son règne, ce dernier est doté de pouvoirs illimités.
Dans son travail, il est aidé par une puissante administration dont les personnages les plus importants sont les guerriers.
L'organisation socio-culturelles
Cela veut dire que, la structure socio-culturelle du clan Bindi qui regroupe les zadhu et les mukobha reste conforme au modèle des sociétés lignagères, principale caractéristique des locuteurs du peuple Ìndrŭ.
Le lignage constitue à cet effet l'unité résidentielle, le cadre de référence de la vie sociale.
La succession est patrilinéaire.
Les individus s'identifient à leur clan d'origine dont ils portent le nom de l'ancêtre fondateur.
La société
C'est le plus grand clan dela chefferie traditionnels de Walendu-Bindi actuel.
Compte tenu de l'appartenance du clan Bindi à la famille des Ìndrŭ, puisqu'avant et après l'indépendance du Congo, le pouvoir dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi fut largement tenu par le clan Bindi majoritaire )
Longtemps présentée comme une société figée et panégritique, le clan Bindi reste à plusieurs égards bien organisée, assez dynamique et parfaitement intégrée dans son milieu de vie.
Notamment ;
Dans le groupement Zadhu et Bamuko.
Le cadre de vie
Les Bindi dépuis les lustres, habitent la grande savane équatoriale où ils y tirent l'essentiel de leur subsistance, ainsi que la matière de tous les objets qu'ils fabriquent.
Cette savane sert également demeure à leurs divinités tutélaires.
Dans cette entité coutumière de Walendu-Bindi, ils se considèrent comme un élément au même titre que les autres composantes des clans à savoir :
les Boloma, les Adabha, les Kerengebha, et les Ts'Rits'/Rutsi
Donc chaque clan reste l'objet d'une autonomie culturelle qui fait son identité.
Culture du clan Bindi
Par-exemple ; La jeunesse masculine Bindi ayant passé par une période d'initiation appelée "bpangayododa omvuroro" au cours de laquelle les jeunes hommes apprennent les compétences nécessaires à la protection de leur communauté.
Donc les bindi, en tant que clan, ont prospéré dans leur nouvelle région, développant une société organisée et une force militaire redoutable.
La communauté bindi a migré à partir de la côte est de l'Afrique au fil des siècles, faisant partie des mouvements migratoires bantous, semi-bantous, soudanais, et nilotiques de plus en plus larges.
Selon l'histoire ancienne, ces migrations étaient souvent motivées par la recherche de terres fertiles, et de nouvelles opportunités économiques.
ELEMENTS D' ETHNOGRAPHIE
La nature des relations entre les différents clans reste fortement tributaire des influences culturelles de chaque groupe.
Ainsi en est-il des rapports entre les Bindi, les Boloma, les Adabha, les Kerengebha, et les Ts'ritsi' qui, bien qu'appartenant tous au sérail des Ìndrŭ qui ont développé chacun des traits culturels spécifiques dont il convient de mieux cerner leur relation communautaire.
La parenté linguistique
Des données qui ont été entérinées par la linguistique Kostache Lodjenga révèle que,...
Celle-ci aura permis d'affirmer l'appartenance de ces groupes Ìndrŭ au complexe ethno-linguistique Lendu.
Ma langue est mon identité
« Ma langue est mon identité », dit Hubert Mutimba linguistique le fils digne du groupement Bamuko.
Pour lui, la langue, étant un moyen de communication, d’éducation et d’intégration sociale d’une population, qui doit être préservées et revitalisées.
Structures économiques
L’économie des Bindi souvent est basée sur l’agriculture, la pêche et le petit commerce.
Parmi ces trois activités, le travail de la terre est resté un élément essentiel de leur vie et ce travail est souvent exécuté en commun.
La production
Le régime alimentaire du clan Bindi, centre névralgique de son économie, est constitué en majorité des produits agricoles, dont la prise exige une dépense de temps et d'énergie considérables.
Le temps consacré aux activités liées à cette production montre à quel point il s'agit d'un véritable travail qui obéit à une répartition des tâches entre les sexes.
La femme, est essentiellement chargée de glaner la nourriture.
Mieux que tout autre clans dans son cadre de vie, les Ìndrŭ sont profondément attachés à la grande savane.
C'est pourquoi ils se définissent comme un peuple de la savane.
Ils s'y épanouissent à travers toute une série d'activités ludiques qu'ils développent dans le but de se procurer du plaisir.
Expansion des Ìndrŭ
Selon une version de récits, les autochtones achèvent leur implantation sur l’ensemble de l’actuelle chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi vers le début du 17 ième siècle avant notre ère, tandis que l’extension géographique maximale de ces est atteinte vers le début 18 ième siècle de l’ère chrétienne.
Ils sont souvent considérés comme des descendants de légendaire Funzi
C'est l'un des principaux groupes des lendu qui se sont installés entre la rivière Semliki et celle de Loya, vers la la partie Nord-Ouest de la République démocratique du Congo.
Ils appartiennent au grand groupe linguistique des Lendu qui regroupent.
Essentiellement
Les Ìndrŭ, ies Bhâle, et les Lubgara,
Donc l’implantation solide des Ìndrŭ en Ituri tiendrait à leur maîtrise dela savane !
Le phénomène historique le plus spectaculaire qu’ait connu la région durant cette période concerne les Ìndrŭ.
À l'époque où les Ìndrŭ se sont établis, la région était habitée par de nombreuses communautés de clans.
La communautés Ìndrŭ était des groupes de personnes partageant une langue et une culture communes.
Elle était également appelées " Ìndrŭay-Bhâle", un terme qui désigne un peuple.
Chaque communauté ou clan était identifié par un nom de clan, appelé " dhudhudhu ", qui faisait référence à leur lignée ancestrale ou à leur nom de famille.
Donc au cours de 17 siècle, pas moins de six de chefferies Ìndrŭ se forment ainsi.
L’organisation du pouvoir mis en place par les souverains Ìndrŭ fait une certaine impression sur les premiers occupants del'actuel chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Sur l’ensemble d'une entité coutumière de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, on considère que les habitants vivaient en petits villages dispersés.
Le niveau d’organisation politique était faible et les sociétés locales de certaines chefferies souvent troublées par des querelles avant la colonisation.
Les Ìndrŭ ; Le terme qui désigne souvent l'ensemble dela communauté humaine constituant les autochtones dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Dans l'aspect Physique
Ils partagent entre eux toute sorte de taille à une allure puissante aux traits fins, mais aussi une homogénéité relative de civilisation lié par un certain nombre de coutumes, notamment l'origine, l'histoire commune, et même la tradition-socio-culturelle.
Caractéristiques anthropologiques et sociologiques
Les Ìndrŭ ont une taille normale, mais on peut trouver ceux qui sont élancés et ceux de petite taille, avec teint surtout ou sombre.
Rites et thérapie
Il est généralement admis que certains membres dela communauté Ìndrŭ sont les grands féticheurs.
Ils ont une connaissance approfondie des plantes sylvestres dont ils se servent aussi bien à des fins thérapeutiques que pour modifier le cours des événements.
Cette médecine se pratique à base de feuilles, d'écorces et de racines des plantes.
L'infusion des remèdes s'effectue à travers les orifices naturels quand elle ne procède pas par scarification.
Des traitements locaux s'opèrent également par application cutanée.
Cette médecine n'a pas que des vertus curatives, l'aspect préventif fait recours à l'usage des fétiches.
Ce sont des objets consacrés dotés de certaines vertus.
Leur double rôle est d'attirer la chance, et d'écarter les mannes malveillantes. Pour le R.P. Trilles, «ce sont des moyens de salut pour le but qu'ils poursuivent »
Gety RDC ; Le calme revient après de fortes pluies qui ont endommagés quelques toitures des maisons
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GETY RDC ; Des vents violents accompagnés d'une forte pluie ont fait d'énormes dégâts matériels dimanche 10 mars 2024 vers 17h locale selon plusieurs sources qui nous livrent cette information.
```_☔🌡Donc la forte pluie torrentielle qui s’est abattue dimanche au chef lieu dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, a laissé derrière elle d’énormes dégâts matériels.
Celle ci, ne s'est pas arrêtée sans pourtant laissé les dégâts énormes.
Les informations en notre possession révèlent que, quelques tôles de la maison 🏠 de chef de Zone de santé de gety, celui de Docteur Essaie a été apporter par les vents violents de part et d'autres au moins une quart partie de la toiture s'est déplacée à un 30m de la parcelle proche de la route.
D'autres dégâts matériels ont été aussi signaler.
Aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée, poursuit la même source.
Mais aussi au cours de cette situation maccabre, en effet, la rivière anjikye qui marque la limite entre Gety-Eat et Gety-Mission a été débordée de son lit.
Les eaux se sont étendues à environ 5 mètres
à la surface.
Nyasinga l'une des localités de Walendu-Bindi est endeuillé en Rdc
🇨🇩👆🏿👆🏿👆🏿Nyasinga l'une des localités érigée en groupement Bukiringi chefferie de Walendu-Bindi province del'ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo
🟥🇨🇩Les informations en notre possession révèlent qu' en ituri, 14 élèves ont été tués et 5 autres blessée par la foudre lors d’une pluie torrentielle qui s’est abattue mardi 12 décembre 2023 sur toute intendu dela chefferrie de Walendu-Bindi, à Nyasinga, localité située environ 80 Km au sud de Bunia, chefferrie de Walendu-Bindi, justement, dans le groupement Bukiringi, en térritoire d'Irumu.
D'après la société civile locale, notre source, l’incident s’est produit aux environs de 9 heures locales lorsque les élèves ont été surpris par des rafales de foudres.
Un phénomène jamais vécu dans cette localité dépuis l'époque pré-colonial.
Localité Nyasinga situé sur la route secondaire N⁰ 431 est encore sous le choc, au lendemain de cette situation maccabre.
Donc sur place, toute la journée de de mardi était paralysée.
Les taximens n’ont pas circulé, la population se rassemblaient le long de la route principale pour assister les cortèges funèbres.
Selon des sources sur place, la circulation a repris mais les portes des écoles du groupement Bukiringi restent encore fermées.
Sous une forte émotion, les habitants de localité Nyasinga et membres des familles des victimes se sont rassemblés dans le temple de l'église CECA20, où était organisé un culte funèbre pour rendre les derniers hommages aux victimes.
Sous division éducationnel IRUMU 3
Les élèves foudroyées appartiennent à l'École primaire nyasinga.
L'une d'écoles conventionnées de l'église CECA 20.
Dans cette situation maccabre, 14 élèves dont 7 filles et 7 garçons de l'école précitée, avaient été foudroyées.
La même source dela société civile ajoute que ; Parmi ceux ci, 5 élèves dont 2 filles et 3 garçons décédés et 5 autres, sont internés à l'hôpital de bukiringi et deux filles au centre de santé de sorodo.
Les décédés sont : ZAWADI GAYA M, 12 ans 4e, MAPENDO MUNGANGA M, 8 ans ,2e . ZAWADI BORA F, 15 ans, 6e. BYARUFU M, 12 ANS, 4e. MAIRO KANDANYI F, 12 ANS, 4e. Sont à l'hôpital de bukiringi : MUFARIJI FIDÈLE M, 6 ANS, 1e. MAWAZO MATSOSI F, 12 ANS,4e. REHEMA KAGAWA M, 8 ANS, 4e. FAIDA KIZAYI F, 10 ANS, 4e. GUFUTSI TAGA M, 7 ANS, 2e. BANGADJUNA USHINDI M, 9 ANS ,4e. WAYI KABHULIYI F, 12 ANS, 4e.
Vraiment les parents d'élèves victimes de cette situation sont indignés dela catastrophique à la proche de fin d'année 2023.
Nous demandons l'union de la prière et que les âmes de disparus reposent en paix.
Pour une petite histoire
Nyasinga est l'une des localités qui forment le groupement Bukiringi qui est composé des 28 localités.
Il ya par-exemple
Ø La localité Matafu ;
Ø La localité Mbobi ;
Ø La localité Mbaraza ;
Ø La localité Mangala ;
Ø La localité Oyina ;
Ø Localité Zoko ;
Ø Localité Nyasinga,...
En addition en rapport avec la population, nous avons :
· Les Ìndrŭ seulement : qui sont les autochtones de ce cette localité. Ils seraient venus de Bunyoro en Ouganda.