Matafu ; L'une de localités tranquilles du groupement Bukiringi, localisée vers le Nord-Est dela RDC
Matafu est l' une de localités dela chefferie des Walendu-Bindi situé en territoire d' Irumu province del' Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo 🇨🇩
DONNÉES GÉNÉRALES DE LOCALITÉ MATAFU
Notre enquête qui date depuis 2015 à 2023 révèle que, de nombreux genres sont transmis au départ par la tradition orale sont désormais diffusés à la fois par les vecteurs oraux traditionnels mais aussi par le biais de supports écrits et de médias comme la radio, la téléphonie et Internet.
BREVE HISTOIRE DE MATAFU
Le nom Matafu que porte actuellement cette localité prend ses origines du nom Kamasti Matafu Timothée premier chef coutumier très influent du milieu ayant collaboré avec les autorités coloniales belges.
À l' époque coloniale, histoire ancienne renseigne que, l'autorité à l'échelle du village était représentée par un patriarche.
Matafu qui est la personne dont l'autorité était la plus forte pendant ce temps là.
L'autorité cheffale fut généralement entre les mains d'un vieillard dont le pouvoir s'exerce de plein droit sur l'ensemble de la communauté.
T. d' Ambroise Woyo d' heureuse mémoire voir la première famille régnante de Matafu 1990
Loin des sentiers touristiques, vous comprendrez mieux que localité Matafu fait parti des villages travailles ensemble » pour survivre et prospérer dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi, où vous faites une promenade guidée et écoutez les récits anciens des anciens et les rituels de parade nuptiale et les célébrations de naissance du peuple Indru, qui habite le territoire d' Irumu, province del'ituri, vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo.
a) Situation géographique
Ell est limité de la manière suivante :
- Au Nord par localité Mbobi ;
- Au Sud par le localité Mangala ;
- A l'Est par localité Mutimba ;
- A l'Ouest par localité Mbaraza ;
Latitude : 1.17725,
Longitude : 30.03576
RELIEF DU SOL ET LA VEGETATION DOMINANTE
Localité Matafu se situe en plein plateau vers le Nord-Est du groupement Bukiringi.
Physiquement elle est dominé par des montagnes, des collines, et des vallées.
Le relief de Matafu est très accidenté par des monts et des montagnes tandis que sa végétation est caractérisée par quelques arbres fruitiers et non fruitiers.
Il n’a, ainsi, nulle frontière côtière.
Localité est bâtie sur des plateaux constituant des savanes herbeuses.
Son altitude moyenne est de 700m.
Localité Matafu se situe en plein plateau del'Ituri.
Il n’a, ainsi, nulle frontière côtière.
En revanche, Elle détient quelques hauts sommets, de grande importance en ce qui concerne l'agriculture surtout ;
1.Alébhé
2.Atsuka
La particularité de la terre de Matafu provient de l’intersection entre la savane du jungle dela rivière lamatsé, et celle d'Angumé.
Ces deux paysages, opposés l’un à l’autre, s’harmonisent pour créer une réelle merveille, qui fait la beauté du village Matafu.
Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées, ruisseaux et rivières suivant.
. 1 lamatsé
. 2 lelé
. 3 kpagyawu
. 4 Ablengba
Le sommet le plus élevé se trouve dans les monts ALEBHÉ avec une altitude d'environ 1550m, Bina aussi 1500m, Ajika 1400 environ, et Atsuka 1350m.
Sur le plan topographique, la localité Matafu possède des montagnes qui se présentent à l'aspect d'une zone inclinée légèrement.
Les montagnes se trouvent encaissés dans un relief de très hautes montagnes qui ont profondément marqué son paysage naturel.
CARACTERISTIQUES MÉTÉOROLOGIQUES DU MILIEU
La température moyenne est de 18 0°c.
Il est aussi important d'indiquer que localité Matafu bénéficie d'un climat tropical avec deux saisons distinctes
La saison de pluie : elle va d'Avril à Mai et Septembre à Décembre.
La saison sèche : elle va de Javier à Mars et de Juin à Aout.
Le SOL
Le sol est un facteur important auquel la population donne une très grande valeur.
En effet, plus ou moins 90% de la population de Matafu pratique l'agriculture.
Le sol reste le seul espoir pour la survie de cette population et permet d'organiser plusieurs cultures durant toute l'année et surtout à la période de conjoncture économique compte tenu de sa fertilité naturelle.
Ce sol permet de cultiver le Riz, Manioc, maïs, Haricot, Arachide, Bananier, Manguier,... ce qui constitue la principale activité de cette localité. (Adirodu Roger ; 2009).
Cette localité dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment ; le bois, perles, coltans, les diamants, le pétrole etc. Mais non encore exploités.
Végétation et sol Naturel :
La végétation de dela localité de Matafu est caractérisée par une savane herbeuse.
Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais.
Accessibilité et Voies de communication
Les routes sont les voies de communication les plus utilisées à Matafu.
Veut dire que, accessibilité du village se fait seulement par la voi terrestre
Donc les communications sont diverses formes car les routes relient les villages et localités voisines et l'extérieur.
C'est une voie étroite, généralement tracée par l'homme ou marquée par le passage répété des gens ou du bétail.
À cette occasion, les grands sentiers localisés sur les tronçons ci-après :
- Axe Matafu-Kelenzi ; à l'ouest
- Axe Matafu-Maga ; à l'est
- Axe Matafu-Mangala ; au sud
- Axe Matafu-Mbombi ; au nord
C'est une savane herbeuse dont la paille forme l'ancienne végétation.
Espèces phares de la flore
Le milieu se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.
En effet, on y rencontre la culture de tous les légumes dans les parcelles, des patates douces, des bananiers et certains arbres fruitiers.
De manière particulière, on trouve aussi une série de végétation d'eucalyptus plantés et d'autres arbres ornementaux comme le cyprès, le sapin et le cèdre en remplacement de la forêt des montagnes.
Le climat est chaud et humide dans la région du bassin fluvial, et plus sec et plus frais vers le sud.
Durant la saison des pluies, les orages sont violents mais ne durent que quelques heures.
Le niveau de précipitations moyen pour l'ensemble du pays est de 107 centimètres d'eau.
La brousse change rapidement de visage.
La végétation y est beaucoup moins dense et moins luxuriante. Elle est essentiellement constituée de petits arbres ressemblant à de petits bouleaux, mais dont les racines sont géantes et qui s’entremêlent à hauteur d'homme.
Le village est rempli de nombreux arbres, dont des arbres fruitiers, des arbustes et des fleurs.
De nombreux papillons et oiseaux, dont notre colonie de tisserands, abritent des tisserands à tête noire et des tisserands noirs de vieillot.
La coquette de Matafu se distingue par sa fertilité qui lui fait jouir d'une végétation diversifiée.
Sur cette photo, les paysages d’altitude, verts et humides, se révèlent également d’une grande beauté.
Le gazon pas plume règne en maître dans beaucoup de parcelles valorisées.
Ces arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues en travers Walendu-Bindi pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.
En plus de l’immersion dans la grande savane majestueuses, la découverte d’un peuple Ìndrŭ vous permettra de partager des moments magiques.
La nature fertile de la terre de la localité Matafu favorise l’épanouissement de sa flore, sans parler de ses zones d’eaux, marécages).
Le décor est marqué par les plantes tropicales et les savanes broussailleuses.
Le climat est chaud et humide dans la région du bassin fluvial, et plus sec et plus frais vers le sud.
Le niveau de précipitations moyen pour l'ensemble du pays est de 107 centimètres d'eau.
Cette localité est accessible par route seulement
Matafu — aérodrome les plus proches se trouve à Aveba.
Matafu est l' une de localités dela chefferie des Walendu-Bindi situé en groupement Bukiringi, territoire d' Irumu province del' Ituri vers le Nord-Est dela République démocratique du Congo 🇨🇩
Elle figure ainsi parmi les localités dela chefferie de Walendu-Bindi ayant une faible densité.
Selon l' église catholique notre source, l’isolement de ce village lui a permis de rester à l’abri des conflits qui ravagent l’est de la RDC depuis des décennies, ce qui lui a valu le surnom Matafu « Localité de la paix.
Mais cependant, à Matafu le calme règne en ce qui concerne la situation sécuritaire.
Pour consolider cette accalmie dans la zone qui a permis à la population de mener une vie stable, des habitants demandent au gouvernement de vite démarrer le programme de désarmement des combattants candidats à la démobilisation.
Protection pendant le processus de retour de déplacés dela guerre civile
Alors que le processus de retour des camps s’est accéléré à partir de 2008/2014 et par la suite, de nombreux observateurs dela société civile ont averti qu’il risquait d’entraîner un autre conflit : une guerre de la terre, entre les familles et les clans, et aussi entre les investisseurs gouvernementaux et commerciaux et les clans.
L’argument commun accompagnant ces avertissements était que vingt années de guerre et de déplacement avaient entraîné une « désintégration sociale en travers chefferie des Walendu-Bindi.
Dans le dialogue ouvert qui s’en est suivi, on pouvait percevoir leur désir de commencer à vivre réconciliés entre toute communauté.
Une possibilité de « devenir des constructeurs de paix », comme les serviteurs de Dieu ont invitent souvent à le faire, « en choisissant la voie de l’amour pour être en mesure de reconstruire localité matafu, mbombi, et mbaraza après la destruction causée par la guerre les années précédentes.
Notre regard a radicalement changé sur les choses et sur notre manière d’agir surtout en ce qui concerne l’attitude positive vis-à-vis dela situation sécuritaire raconte Mateso Jean Léonard habitant de localité Matafu.
C'est pour dire qu' à plusieurs reprises, localité Matafu a été une terre d’accueil des réfugiés fuyant des violences, en particulier dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi rescapés du génocide de 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2006, 2010 et 2014.
Après la guerre civile, la remise en état des abris locaux, ou la construction de nouvelles maisons en tôle s' observe, certainement dans le cadre de programmes d’auto-assistance.
POPULATION DE LOCALITÉ MATAFU
L’ensemble des informations recueillies dans cette localité indique que, certains des premiers habitants de localité Matafu, actuelle étaient de petits groupes de guerriers, agriculteurs, chasseurs, et pêcheurs.
Ils sont les fondateurs et premiers habitants de localité matafu suite aux fluxes migratoires au XVIème siècle.
Origines
Venus du (Sud-Soudan) plus précisément à partir de la vallée de rivière akobo.
La légende laisse entendre qu'ils constituèrent des proies faciles pour les esclavagistes musulmans et arabes de tout acabit qui écumaient leur région.
Par conséquent décident-ils d’avancer vers le royaume nyoro une région situé dans la partie du Nord-Ouest de l'Ouganda.
Arrivés de l'autre côté, ils ont découvert que, les peuples éleveurs nyoros et lwos occupaient déjà les meilleures terres.
Sans autorisation de pratiquer le commerce ni de faire brouter du bétail, les Ìndrŭ sont réduits à mendier, et mis en marge de la société de royaume nyoro.
Moins nombreux mais fragilisés par de fréquents conflits avec les lwo et nyoro, deux peuples essentiellement nilotiques.
Les Ìndrŭ de ce temps là ont donc adopté un mode de vie semi-nomade, allant de points d'eau en points d'eau sur d'immenses distances.
Par la suite, la tribu s’est déplacée vers le sud et a commencé à explorer différentes régions pour augmenter ses chances de survie.
Ici-bas, l'histoire orale renseigne que, leur isolement les a rendus vulnérables, les obligeant à se replier en Ituri actuelle, après une longue migration effectuée entre le 16ème et le 17ème siècle.
À partir de royaume nyoro, ces groupes de sédentaires ont voyagé d’un endroit à l’autre à la recherche de terres arables et autres racines sauvages.
Pour compléter leur régime alimentaire, les groupes suivaient également des troupeaux d’animaux sauvages tels que antilopes, éléphants, buffles, gnous, babouins,... les chassant avec des lances, arcs et des flèches.
La viande de brousse (gazelle, phacochère, singes, serpents, etc.) est d’ailleurs toujours appréciée dans cette partie rurale de groupement Bukiringi.
Au cours de cette migration, il y eut éclatement et autonomisation des différentes fractions.
C'est pourquoi, les petites entités de différentes localités qui vivent séparément aujourd'hui, formaient jadis un seul et même groupe d' abvunyabha.
Mais pendant plusieurs décennies, les Ìndrŭ sont alors contraints de délaisser leur mode de vie traditionnel.
À la place, ils travaillent aux côtés des colons belges.
Selon la tradition orale des anciens ìndrŭ, la colonisation a bouleversé et ravagé le continent africain, détruit des ethnies, salit ses traditions, anéanti des cultures à certains niveau.
Alors, à moins de rendre les terres qui ont été volées pendant la colonisation, il n'y a pas de solution miracle.
Aujourd’hui, notre équipe de rédaction peut vous donner le rendez-vous avec les Ìndrŭ principalement établi à Matafu.
Ce peuple sera fier de partager avec vous ses coutumes et sa manière de vivre surprenante, si éloignée de notre quotidien.
De la démographie et capital humain
Globalement, la démographie de Matafu est marquée par la prégnance des effectifs féminins sur les effectifs masculins tant au niveau de Mbaraza et Mbobi qu’à l’échelle de toute le groupement Bukiringi.
Fécondité
En 2013, le taux de fécondité à matafu s'élève environ 4 enfants par femme.
Espérance de vie
L'espérance de vie décline à partir de 1991, atteint un minimum à 73,5 ans en 2004, puis remonte et est proche de 80.1 ans en 2017.
Société
Les Ìndrŭ de localité matafu vivent au sein d'une communauté soudée, riche de traditions qui lient l'ensemble du groupe - ils semblent donc constituer une exception à cette règle.
Les parents sont considérés comme des dieux sur terre.
Après une longue migration entre le 16 et le 17 siècle, ils se sont installés d'abord au pied du mont-alebhé, puis sur la même montagne, et se fixent définitivement à Matafu, actuelle où ils vivent Aujourd'hui, dans des huttes, construites selon une technique traditionnelle à partir d’argile et de bouse de vache séchée.
Ces constructions leur offrent une protection contre les températures extrêmes et les intempéries que peut connaître localité Matafu.
L'intérieur de leurs habitats est divisé en plusieurs parties, dont l'une d’entre elles est utilisée pour la cuisine et pour le stockage des provisions.
Avec l' arrivée de colonisateurs belges, leurs perspectives étant réduites avec le modernisme, puisque ils ont été contraints de trouver des moyens pour survivre et élargir leurs sources de revenus.
C’est pourquoi, ils se sont ouverts à l' ordre de l' administration coloniale , en proposant des visites au village, et de faire demonstrer leur savoir-faire.
Surtout en ce qui concerne leur connaissance approfondie des plantes médicinales leur permet d’utiliser les ressources de la nature qui les entoure pour soigner les maladies et les blessures.
Au cours de notre enquête en 2008, le chef du village Matafu avait indiqué que, cette population connaît en général une croissance démographique rapide ; certaines raisons pouvant être à la base de cette augmentation rapide sont :
- l'exode rural dû au prestige que présente
- les naissances indésirables dues à la prostitution des jeunes filles et garçons.
- la présence des rescapés de guerre ;
- la non réglementation des naissances dans les foyers.
L'étude de l'évolution de la population est délicate à certain manque des données statistiques, ainsi que par leur fiabilité lorsqu'elle existe.
En effet, on reconnaît à la population de par les caractéristiques ci - après :
· Un attachement à la terre, la population est en effet sédentaire ;
· Adaptation aux conditions de vie dans l'exercice de ses activités.
Cette population préfère éviter des problèmes de la nature à perturber la bonne marche de ses activités ;
En addition en rapport avec la population, nous avons :
· Les Ìndrŭ : ils sont les autochtones de ce cette localité.
L’appellation Ìndrŭ leur permet de se différencier des autres Lendu qui sont ;
Lugbara et Bhâle
Dans un article intitulé « Ìndrŭ peuple mal connus à une appellation Ngiti publié par Adirodu Roger Androzo, montre qu'au fil de l'histoire – notamment coloniale – le mot « Ngiti», très utilisé, n'a cessé de désigner des réalités imprécises et fluctuantes, tantôt flatteuses, tantôt méprisantes, imaginées ou manipulées.
En général ; Localité Matafu a une population homogène, del' ethnie Ìndrŭ communément appelée Ngiti.
La dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis la période coloniale, mais l' ethnonyme exact utilisé par la population est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭ au pluriel.
Les Ìndrŭ sont une communauté ethnique (toujours de racine lendu), clans, avec des royautés traditionnelles.
Au xviie siècle, devenus nombreux, les Ìndrŭ se dispersent dans l'Ouest, du lac Albert jusqu'à la rive droite de la rivière Loya.
Le peuple comporte plusieurs groupes claniques selon le dialecte et l'implantation géographique.
Tous ces groupes ont émigré depuis la corne del' Afrique, en passant par le royaume Nyoro puis se sont installés en Ituri, avant que certains ne se regroupent à Gety leur chef lieu depuis année 1933.
Il convier d'ajouter que c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens royaumes sont devenus des groupements établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers.
D'importantes communautés sont établies dans la savane.
Langues parlés
La population tant composée majoritairement de la tribu Ìndrŭ qui est un peuple non bantoue, c'est pourquoi, le ndrǔna reste une langue prédominante pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, les Ìndrŭ s'adonnent à la langue nationale parlée à l'Est du Congo : le Swahili.
La langue nationale de liaison est le Swahili. Mais aussi le français, est considérés comme langue officielle et d’enseignement est parlée par une minorité instruite.
Le Swahili est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation. Elle est plus parlée dans les localités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur, le français reste la langue officielle et de bureau selon les lois du pays.
Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du territoire national.
La langue parlée est le ndrŭna qui appartient au grand groupe linguistique nilosaharienne avec un nombre de locuteurs estimé à environ 100 000 en chefferrie traditionnelle de Walendu-Bindi.
À ce sujet, nous tenons à préciser que, la langue Ndrǔna maintient pour les Ìndrŭ le souvenir de leur histoire, de leurs traditions et de leur mode de pensée, sur le mode de vie, mais permettent aussi d’édifier leur avenir.
Elle le dispose des valeurs culturelles riches et variées.
L'ALPHABET NDRǓNA
a,b,bh,bv,d,DH,dr,dy,dz,e,f,g,gb,gy,h,i,ī,k,kp,ky,l,m,mb,mv,n,nd,ndr,ng,ngb,ngy,ny,nz,o,p,pb,pf,r,s,t,td,tdy,tr,ts,u,ū,v,vh,w,y,z, '
NB : oyo yo nubhandubha ti imba ka itsumbi o ni dhuni
L'écriture de la langue NDRǓNA se compose de 53 lettres d'alphabet.
Ces graphèmes sont composées de deux types de lettres, à savoir :
-les lettres simples (27)
-les lettres composés sont formées soit de digraphes (22) et des trigraphes(4)
- les lettres c,j,q et x n'existent pas en NDRǓNA.
duandroolivier@gmail.com ELOIM
Lors de votre voyage à Matafu, vous n’aurez pas de mal à vous faire comprendre puisque la langue officielle dans cet village est le Français.
Néanmoins, vous vous rendrez vite compte que dans les zones rurales le Français laisse petit à petit sa place à des langues plus locales.
Le Français est la langue officielle du pays depuis l'époque colonial belges, même si elle est plutôt parlée dans les marchés et les petits commerce.
On la retrouve également dans les services de police ou de l’armé ainsi que sur certains documents officiels du gouvernement.
Vous retrouverez un peu de Swahili aussi sur les affiches dans les rues ou sur les billets.
Une multitude de dialectes sont utilisés par les autres communautés bantoues en dehors de Ndrǔna.
Le Français langue officielle à Matafu
Le Français est devenu la langue officielle et principale de Matafu depuis l’indépendance proclamée face aux Royaume dela Belgique en 1960. C’est la langue administrative, celle apprise à l’école, mais aussi celle utilisée dans les médias.
Néanmoins, elle serait comprise et réellement parlée par seulement 100 personnes ce qui représente environ 6% de la population.
Les autres langues parlée
Le Swahili est la seconde langue officielle du pays depuis 2005, même si elle est plutôt parlée dans les marchés et les petits commerce.
On la retrouve également dans les services de police ou de l’armé ainsi que sur certains documents officiels du gouvernement. Vous retrouverez un peu de Swahili aussi sur les affiches dans les rues ou sur les billets.
Le Lingala est plus parlé par les migrants venus d’ailleurs et par une petite partie des originaires du territoire national.
La monnaie officielle qui peut être utilisé. FC Franc congolais.
Comment les visiteurs étrangers peuvent dire bonjour aux habitants de Matafu ?
En langue Swahili il existe plusieurs façon de dire bonjour :
Bonjour à une personne : Hujambo
Bonjour à un groupe : Hamjambo
Bonjour en langage plus commun :
Jambo, Sasa ou encore Mambo.
Pour aller plus loin :
Au revoir : Kwa Heri
Merci : Asante
Merci beaucoup : Asante sana
Non merci : Sihitaji
Oui : Ndiyo
Non : Hapana
Pardon : Samahani
Pour le reste, vous pourrez parler le Français
Comme dans toute localité, les gens ont des dialectes différents selon les Ethnies, mais la langue la plus prédominante et la plus répandue est le Ndrûna, et le Swahili.
Aspect politico administratif selon la coutume d'une localité
Depuis l' époque coloniale ; La localité Matafu avait à sa tête le chef, Kamatsi Timothée.
Il doit être désigner selon la coutume et veillant à ce que celle-ci soit respectée et appliquée dans une société qui requit le système de la chefferie, autour de laquelle se structure toute société de sa jurudiction.
Son caractère sacré, obtenu suite à l'accomplissement correct des cérémonies rituelles du pouvoir en utilisant les symboles exigés à l'occasion.
Et donc voici ici bas, la succession des chefs depuis sa création à nos jours, mais sans la précision dela date, ni de mois, moin encore de l'année :
- 1 Kamatsi Timothée
- 2 Ablé Jacob
- 3 Matso Sengi
- 4 Apkoti Gaya
Après sa mort, c'est Ablé Jacob qui avait remplacé Kamatsi, puis Matso Sengi à son tour, avait succédé à Ablé Jacob.
Notions sur le chef coutumier
Selon un chef coutumier est un initié qui exerce un pouvoir mystico-religieux sur sa communauté.
Il est également le notable placé à la tête d'une communauté et investi selon la tradition.
Le pouvoir de la divinité est respecté et craint par le peuple tout entier ; hommes, femmes et enfants lui sont soumis sans conditions et cela en tout temps et en toute circonstance.
Rythme de sa vie vis-à-vis des autres membres de la tribu !
Les habitants considèrent un chef de localité comme un homme parfait par son comportement exemplaire et son respect strict des règles sociales.
C`est ainsi qu'un homme qui s'illustre par des actes indécents, sera obligé à devenir Mwami afin de subir une transformation l'amenant ainsi à devenir un modèle dans la société.
Fonctionnement de Localité
Le chef de localité
Il est le représentant du gouvernement au village.
Il a comme rôle :
ü Il est la première autorité compétente du village.
ü Il est le garant de crédit du village, car il engage les dépenses et contrôle aussi la comptabilité.
ü Il assure la responsabilité du bon fonctionnement des services de l'état au niveau de la localité, il est le président du conseil de sécurité.
Le Régime foncier
Dans la localité Matafu comme chez tous les Ìndrŭ, la terre est régie par la culture dans laquelle un chef terrier est propriétaire et distributeur des terres suivant la convention de payement de la redevance coutumière ou une poule, chèvre compte tenu de l' étendu du terrain alloué.
La convention initiale est héritée et très réputée par toutes les générations des souverains et leurs vassaux.
Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut.
Et donc, cette localité est administré par un chef appelés (kapita), qui est considéré officiellement comme le gardien des limites de toute la sphère de son entité.
DÉFIS MAJEURS POUR LE DÉVELOPPEMENT DE MATAFU
Violation des limites
La violation de limites est conçue comme une manoeuvre de l'occupation illégale de la superficie de l'aire protégée qui, très souvent, est occasionnée par la population locale suite à l'ignorance ou non des limites ainsi qu'à la mauvaise fois, laquelle peut conduire à la destruction de l'habitat.
A cet effet, de suite de l'augmentation démographique, la population revendique souvent son droit foncier perdu lors de la création de localité matafu, mbombi, et mbaraza, tout en s'installant illicitement ?
Outre ce qui précède, la violation des limites est l'une des causes dangereuses pour l'avenir de la population de Matafu.
Spoliation des terres
La spoliation des terres est conçue comme une manoeuvre des opérations des ventes illicites de l'étendue vouée à la protection et à la préservation de la diversité biologique.
Ainsi, les opérations sont générale-ment amorcés par les chefs des localités, et même par notables des villages lesquels octroient des superficies importantes des terres certainement dans les concessions de certaines communautés chrétiennes aux privés moyennant l'argent et autre libéralité en nature.
Néanmoins des parties importante aussi sont vendus au regard de tous (villageois) dont cela entraine de fois de mécontentement des autochtones.
Comme recommandations
La médiation en offrant une solution « acceptable » peut contribuer à légitimer des rapports inégalitaires qui ne le sont pas. Les rapports de forces qui traversent la société influencent le processus de médiation par les acteurs de la société civile.
Les intérêts corporatifs, tribaux et politiques influencent très souvent la médiation.
On doit avoir une stabilité des institutions, gouvernance et restauration de l’autorité de l’Etat
Pour une bonne gouvernance et une restauration de l’autorité de l’Etat, il faudrait que les gouvernants et les gouvernés se donnent le devoir de création des conditions de participation de toutes les forces vives de localité afin que chacun apporte sa contribution à l’édification d’une société où le développement, la cohésion locale et la paix se conjuguent dans un même temps.
C'est du moins ce qui ressort de nos différentes enquêtes. 2006-2015
EDUCATION
Si l’éducation scolaire a pris de l’ampleur à la suite du développement du système d’enseignement au Congo hérité de la colonisation, l’éducation reste d’abord une affaire de famille, qui en assure les fondements.
À une certaine époque, elle était aussi une charge collective garantie par la société, dans le sens où les parents du quartier ou du village pouvaient suppléer à l’éducation des enfants en sus de leurs parents biologiques.
Le milieu compte un nombre insuffisant d'école, et la population demande au gouvernement d'en construire d'autres pour permettre à l'ensemble d'enfants d'étudier dans des bonnes conditions.
C'est là où Adirodu Roger a fait ses études primaire à partir de l'année 1986.
Actuellement localité Matafu compte
Une seule école primaire, et secondaire
Donc, il s'agit de EP. Matafu, et Sait Alphonse une école secondaire.
Concernant l'éducation des enfants
Des pères se sont mis à rêver que leurs fils deviennent médecin pour soigner les vieux du village.
Ils souhaitent désormais bénéficier d’écoles, de dispensaires.
Mais tout cela doit s’accomplir à leur rythme, sans que rien ne leur soit imposé, c’est là tout le défi de la modernité que doivent relever les Ìndrŭ de Matafu.
Par ailleurs, certaines familles croyantes et pratiquantes continuent à prolonger l’éducation de leurs enfants à travers un encadrement religieux.
Les mouvements de jeunesse au sein des églises jouent un très grand rôle dans ce contexte.
En dépit des réformes successives qui se sont opérées au fil du temps, le système scolaire congolais tire ses origines du modèle belge.
Document interne du bureau dela localité Matafu
Littérature orale
Dans ce village, la civilisation des Ìndrŭ est essentiellement une civilisation de parole, et l'histoire dela société se perçoit mieux à l'intérieur.
Pour ce qui est des traditions orales, leur contribution dans l'historiographie reste assez remarquable.
La transmission orale des traditions et des légendes est très importante chez les ìndrǔ, enseignée auprès des adolescents par les personnes les plus âgées et en particulier les femmes par le moyen de chants, de comptines.
Culture
La culture des Ìndrŭ est extrêmement riche et diversifiée.
Les Ìndrŭ de localité matafu disposent de par son architecture traditionnelle, sa cuisine, ses festivals, ses cérémonies folkloriques, son artisanat et son organisation sociale calquée sur les valeurs ancestrales, son goût pour la musique, la danse, les vêtements, d’une immense culture unique.
Leur héritage, transmis de génération en génération, continuera d'enchanter ceux qui sont attirés par la beauté et la profondeur de leur culture unique.
Le meurtre et les agressions physiques sont interdites.
Les valeurs ancestrales sont exprimées à travers les grands traits à savoir : les arts, le mariage/naissance, la mort et la spiritualité.
Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vaches et leur régime est patriarcal.
La dot « mukaga » chez les indru comprend :
- 1 vache mâle (génisse) « Tsiki-ikyi ». cette vache a la valeur de neuf chèvres. »
- 1 taurillon « 1 imbo indri to ikyi-akpa» (cinq chèvres à vache male),
- 1 taurillon « ifo indri to ikyi-akpa »(quatre chèvre en vache male). Ce taureau est la valeur de quatre chèvres.
- 1 taurrillion « ibhu indri to ikyi-akpa » (Trois chèvres en vache male).
Ce taureau est la valeur de trois chèvres.
- 1 chèvre en gestation « Ambori »
- 4 chèvres non gestante « kilikili indri »
Au total les indru dotent 4 vaches dont 1 vache femelle et 3 vaches mâles, 1 chèvre en gestation « Ambori » et 4 chèvres non gestantes « Kilikili indri ».
A cela s’ajoute :
- 2 houes qui symbolisent les efforts des parents pour chercher les rations alimentaires pour les enfants.
Elles sont inclues parmi les ¾ des biens recommandés qui peuvent autoriser le mariage ;
- 1 pièce de wax congolaise qui représente la peau de bête qui servait à porter l’enfant au dos par sa mère ;
- 1 couverture symbolisant la chaleur des parents à l’enfant ;
- 1 costume remplace la redingote qui sera utilisé contre le froid lors de paître des troupeaux par le gardien ou pasteur dans la brousse.
En dehors de la dot il y a 1 chèvre « amba kodo »
Le Bouc n'apparaît nulle part parlant de la dote, pas même pour une cérémonie.
Selon notable Willy Androzo
Il y a un temps je me rappelle, les gens dotaient même le porc 🐷 alors que ça ne figure pas dans la coutume.
) La dot et le mariage
? Dans ces cérémonies, les animaux utilisés sont la chèvre, le mouton et la poule.
Le porc et la vache sont aussi utilisés mais sont considérés comme des porte-malheur.
Le porc fait penser à l'enterrement et la vache à la sorcellerie surtout dans l'interprétation des rêves.
? Le corbeau est considéré comme poison.
La consommation de sa viande est interdite.
D'où une abondance des corbeaux dans les milieux ìndrŭ. Il est aussi le symbole du vol.
? Le hibou est le symbole d'un sorcier. Il est chassé toutes les fois que l'on découvre l'endroit où il niche.
? Les chenilles, les escargots, et plusieurs insectes de la forêt ne sont pas généralement consommés.
Les seuls insectes consommés à matafu sont les sauterelles.
Le marié est le responsable et garant de tous les besoins familiaux.
Chaque homme marié doit avoir l'autorité sur ses femmes et ses enfants et même après que ses fils se soient mariés, il avait encore du pouvoir sur eux et leurs enfants.
Pour la plupart des cas, toutes les cérémonies de mariage sont accompagnées des chansons et des danses.
. Inceste/Adultère.
La société traditionnelle ìndrŭ de matafu règlemente la vie de famille et de couple comme suit :
· L'homme ne devrait pas coucher avec une autre femme sur son lit conjugal, que son épouse soit présente ou absente. Vice versa.
Cet acte peut conduire à la mort de la femme lors d'accouchement, il peut bloquer l'accouchement, il peut conduire à l' infécondité de la femme, cela peut entrainer la mort du mari ou des enfants.
Dans d'autres cas, la femme peut arriver à mettre au monde un bébé monstrueux. Par exemple !
Cet acte est préjudiciable à tout son foyer, c'est-à-dire il peut causer la mort de son épouse ou de ses enfants qu'il aura à engendrer de ce lit souillé avec une autre femme. Le lit conjugal est considéré comme sacré.
· La désertion du toit conjugal par une femme mariée, à l'issue d'une dispute, est une contravention aux coutumes si celle-ci est allée se réfugié en dehors de la famille de son mari.
Peut- être elle peut avoir eu des visites de ses ex-fiancés ou prétendants, elle peut s'exposer à des nouveaux prétendants etc.
Alors si après conseils de ses parents, elle décide de regagner son foyer, le conseil familial devrait se réunir pour examiner le cas.
Observation d' Adirodu Roger 1995
Importance dela Famille selon la maman Androsi Jeannette
Considérée et reconnue par la constitution du pays ainsi que par le code de la famille comme la cellule mère de la nation, la famille congolaise est confrontée aujourd’hui à un dualisme culturel qui la place devant des choix à opérer renseigne Jeannette Androsi la maman biologique de Roger Adirodu.
Si la naissance est toujours considérée comme une bénédiction parce qu’elle assure la continuité de la famille et la pérennité du clan, la mort par contre apparaît comme un désastre, et le mariage un pont entre les familles.
Les cérémonies de naissance, de mariage et de décès réunissent toujours tous les membres du clan.
C’est l’occasion de faire le point sur l’état de la famille et de résoudre les différends éventuels au sein de celle-ci.
Ces rassemblements sont en général présidés par la personne la plus âgée et donnent lieu à des réjouissances et des retrouvailles.
Toutefois, on reconnaît dans la culture Ìndrŭ l'existence de la mort, mais on n'accepte que celle qui vient de Dieu.
Aussi que les causes de la mort sont multiples : maladie, accident, vieillesse, suicide assassinat, ...
Aspect social
L’organisation sociale repose sur la famille élargie, à tendance matrilinéaire, mais devenue patrilinéaire.
La famille qui est l'unité clanique de base est désignée par l'expression placée sous la direction d'un homme âgé appartenant à la dernière génération des parents.
Elle rassemble tous les individus issus d'un même ancêtre génétique.
Souvent les individus s'identifient à leur clan d'origine dont ils portent le nom de l'ancêtre fondateur.
L'appartenance au clan se transmet donc par les hommes et non par les femmes, les enfants se rattachent à deux clans mais non dans la même mesure. L'enfant est membre à part entière du clan de son père.
Dans ce village un bon nombre des foyers ont des maison séparés par sa cuisine, principalement construit en tôle et quelques huttes aussi.
Aujourd'hui, le premier construit en tôle et le plus courant est construit avec un remplissage en boue.
Mais toutes les maisons dans lesquelles Adirodu Roger et quelques membres dela famille maternelle ont vécu long temps à Matafu avaient un sol en terre.
Selon les propos d' Adirodu Roger, les enfants mangeaient sur une natte de raphia tandis que les adultes étaient assis à table.
Il n'y avait pas de plafonds mais des charpentes apparentes.
De plus, il n'y avait ni eau ni électricité.
L'éclairage était une petite lampe remplie des pétroles qui donnait une lumière de fond.
DECOUVERTES
À la lumière des résultats obtenus, le groupement Bukiringi comprend 28 localités.
Au côté d' Abvunya nous avons 7 localités qui sont :
Ø La localité Matafu ;
Ø La localité Mbobi ;
Ø La localité Mbaraza ;
Ø La localité Mangala ;
Ø La localité Oyina ;
Ø Localité Zoko ;
Ø Localité Nyasinga.
Dans ces localités, les villages sont liés à l'administration tandis que les clans et les lignages (des échelles plus locales) sont marqués par des modes de gestions plus traditionnelles.
L'agriculture
Elle occupe une grande partie de la population de Matafu.
De même, elle est traditionnelle et vivrière et elle constitue une source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent d'une part de la production de leur champ (haricot, maïs, pomme de terre, patate douce, manioc, banane et toutes sortes de légumes, ....)
L'agriculture : la quasi-totalité de la population de Matafu est agricultrice bien que pour les un(e)s c'est une activité secondaire mais pour la majorité c'est une activité principale.
Les cultures qu'on peut trouvées dans le groupement de Matafu :
§ La culture de sorgho,
§ La culture des haricots,
§ La culture de maïs,
§ La culture de pomme de terre,
§ La culture de patate douce,
§ La culture de manioc,...
Malgré toutes ces cultures, la production est toujours déficitaire à cause de manque de moyen financier de la population pour améliorer les méthodes (fertilisation du sol par exemple) et techniques.
Dans l'aspect socio-économique
Localité Matafu est un lieu qui présente d'énormes potentialités économiques dans le groupement Bukiringi.
Pour se faire, les paysans contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux.
Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pommes de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux notamment ( Bukiringi centre, Kengelu, Aveba, Niankunde, Gety-Etat, Bunia, Kasenyi, Tchomia, Boga, Burasi, ...) où le surplus exporté vers le pay voisin Ouganda.
Alors que depuis le Régime Colonial Belge, la chefferie de Walendu-Bindi connait un développement économique inférieur aux autres régions du pay, et aujourd’hui, les Ìndrŭs de matafu sont tournés vers l’avenir et rêvent de voir leur région prospérer.
L'échange s'effectue en monnaie locale, le franc congolais, en dollar américain, ou en shilling ougandais.
Les produits manufacturés sont vendus aux marchés, dans des des boutiques, et kiosques le long dela route, et avenues.
Selon certains habitants de matafu, n' oublions jamais que, l'agriculture est la base de notre existence et qu'elle mérite notre respect et notre soutien.
Obtenez une compréhension directe en voyant les méthodes agricoles traditionnelles et comment ces cultures sont transformées.
Vous entendrez comment cela a un impact sur la terre et la pression pour plus de nourriture (la femme de Matafu moyenne donne naissance à 3,5 enfants dans sa vie).
Elevage
Cette activité est traditionnellement pratiquée partout. Les éleveurs pratiquent surtout un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique.
L'élevage est la seconde activité dominante après l`agriculture mais aussi une source de revenu de la population de cette région.
La plupart de ménage pratique au moins l`élevage de petit bétail et de la basse cour, notamment les poules, lapins, canards, cobayes, chèvres, porcs et moutons..
À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.
Cette activité est traditionnellement pratiquée partout.
Les éleveurs pratiquent un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique.
À ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.
L'élevage constitue des revenues non négligeables, les produits étaient jadis utilisé non seulement pour la consommation mais aussi pour la commercialisation lors des conflits interethnique qui ont ravagé l'Ituri, en 1999.
Une grande partie du bétail a été pillée, il en a été de même cas de la guerre dite de libération en 1992 et ceci n'est épargné pas d'autres rebellions comme : celle du FRPI.
Etant donné que la sécurité avait commencée à se rétablir dans la région, cette activité a aussi repris.
Ainsi on y rencontre quelques espèces que voici les bovins, les porcins, les lapins et volailles sur toute l'étendue localité.
Moyens de transport
Au village Matafu, le transport de personnes est assuré par les motards qui sont souvent permanant le long de la route principale Boga-Bunia.
Les transports des biens est assuré par le gros camions souvent de marque FUSO.
Les infrastructures scolaires
En ce qui concerne les institutions éducatives, le milieu de Matafu n' a pas été oubliée pour permettre le développement socio-culturel dans l'ensemble de la chefferie de Walendu-Bindi.
Mais aussi ; Le milieu compte un nombre insuffisant d'école, et la population demande au gouvernement d'en construire d'autres pour permettre à l'ensemble d'enfants d'étudier dans des bonnes conditions.
Si l’éducation scolaire a pris de l’ampleur à la suite du développement du système d’enseignement au Congo hérité de la colonisation, l’éducation reste d’abord une affaire de famille, qui en assure les fondements.
À une certaine époque, elle était aussi une charge collective garantie par la société, dans le sens où les parents du quartier ou du village pouvaient suppléer à l’éducation des enfants en sus de leurs parents biologiques.
Localité Matafu dispose d'une école secondaire, et une école primaire appartenant à l'église catholique et reconnus officiellement par l'état congolais.
Ce phénomène a été perturbé par la longue crise économique que le pays a connue et dont les conséquences ont totalement déstructuré la cellule familiale et l’autorité parentale.
Par ailleurs, certaines familles croyantes et pratiquantes continuent à prolonger l’éducation de leurs enfants à travers un encadrement religieux.
En dépit des réformes successives qui se sont opérées au fil du temps, le système scolaire congolais tire ses origines du modèle belge.
Culture générale : Le football, le karaté, et la boxe sont tous des passe-temps populaires.
Au point de loisir, à part le stade de football situé non loin del' église catholique de Matafu, il n’y a aucun autre endroit de divertissement pour les amateurs de balon rond.
Réseaux mobiles de Communication
La télécommunication dans l' agglomération de Matafu est à la vie, mais à moindre degré.
Les réseaux Vodacom, Airtel, sont opérationnels dans cette agglomération où les téléphones mobiles essayent de gagner le marché locale depuis 2010.
La technologie est très importante pour mener des recherches à Matafu.
Depuis plusieurs années.
Si les Ìndrŭ de localité Matafu semblent fortement attachés à leurs traditions, ils sont aussi en contact permanent avec la modernité, et les usages de téléphone Android se mis peu à peu à évoluer.
Apporter un ordinateur équipé d’une batterie longue durée parce que des pannes de puissance potentiellement longs et fréquents, surtout peuvent se produire.
Apportez un appareil photo, mais se rendent compte que bien qu’ougandais jouissent en général d’avoir pris en photo, vous devriez toujours demander la permission tout d’abord.
Enfin, il est essentiel d’avoir un téléphone cellulaire local.
Vous pouvez acheter un bon téléphone cellulaire pour environ 15 $ dans n’importe quelle ville.
Il est également considéré comme poli d’appeler quelqu'un plutôt que de les faire pour vous appeler (en partie parce que recevoir un appel est gratuit, mais en faisant un seul coûte cher).
De petits commerces des produits alimentaires, des quelques produits manufacturés et des hydrocarbures se manifestent le long dela route secondaire N⁰ 431 dans des petits centres en travers le groupement de Bukiringi.
(Source : entretien avec Mateso Sengi le chef honoraire de localité Matafu 2008)
Situation sanitaire
La localité Matafu a à son sein un seul Poste de santé implanté par la Zone de Santé rural de Gety-Mission avant 2010 selon une source hospitalière.
La situation sanitaire à Matafu reste précaire. Par rapport aux conditions sociales de vie, il existe un certain nombre des maladies qui reviennent régulièrement, parmi les maladies récurrentes, nous citons :
Le paludisme ;
L’infection respiratoire aigüe ;
Pour ce qui concerne le paludisme, il faut comprenez avec moi que, la négligence de la population de non utilisation des moustiquaires par les autochtones est souvent dénoncée par les agents dela santé.
Parce que ces derniers ont l’habitude de s’exposer longtemps à l’extérieur pendant la nuit à cause du climat et c’est par ce moment qu’ils allaient se reposer tout en tant beaucoup piqués par les moustiques.
Pour l’infection respiratoire aiguë, celle-ci frappe de plus en plus les enfants et, c’est beaucoup dit par le vent fort sur lesquels ils sont exposés, pour la diarrhée, c’est beaucoup dit par le régime alimentaire et des eaux non usées ou de la rivière consommée par la population de certains coins de matafu.
Le médecin chef de zone de santé de Gety déplore souvent l’insuffisance de médicaments dans les centres de santé encore opérationnels pour la prise en charge des patients.
Il se plaint en outre de manque d’appui de partenaires dans cette zone :
« La grande difficulté est que la population ne peut pas subvenir à tous ses besoins. Y compris la santé. Il fallait que les humanitaires puissent nous accompagner pour d’abord subventionner les soins ».
Les médicaments traceurs pour l’ensemble de zones de santé sont le Paracétamol ; le Mebendazole, l’Artesunate et l’Amoxycilline.
À notre source d' ajouter que, la plupart des structures sanitaires dela chefferie des Walendu-Bindi ne répondent pas aux normes modernes de structures de santé par manque d’infrastructures adéquates pour la prise en charge des malades.
En ce qui concerne la disponibilité des médicaments, la Zone de santé dispose des pharmacies de médicaments mais qui, souvent connaissent une forte rupture d’intrants spécifiques.
Et, Pour des cas graves des maladies, il nous a été signalé que tous ces centres de santé transfèrent les malades à l’hôpital général de référence, en cas de persistance et de carence des médecins les infirmièrs spécialistes transferts les malades aux grands hôpitaux de grandes agglomérations.
De leur côté, les autorités sanitaires locales et les notables souhaitent l’aboutissement heureux du processus de paix initié par le gouvernement pour la relance des activités, y compris dans des structures sanitaires.
Enfin, la médecine traditionnelle, qui fait surtout appel à la phytothérapie, a encore de beaux jours devant elle, les services de santé publics étant largement déficients.
Artisanat
Les activités de menuiserie, de scierie, de tissage, de vannerie, poterie, de sculpture sont bien connues à Matafu et sont exercées avec un goût raffiné.
Fort malheureusement, ces activités ne sont pas en pleine expansion par manque d'encadrement des artisans et surtout suite à l'enclavement du groupement Bukiringi.
L'artisanat est exercé avec finesse et procure un petit revenu de subsistance aux artistes.
L'enclavement du groupement Bukiringi ne permet pas aux producteurs de vendre assez pour ne survivre que cette activité.
Par ailleurs, l'on constate que l'artisanat, une fois recadrer, redynamiser et restructurer, ouvrirait le groupement Bukiringi au tourisme et procurerait des ressources considérables aux exploitations d'oeuvres d'art et partant, assurerait un revenu en plus à l' état.
Les différentes religions
Sur le plan spirituel, Walendu-Bindi est un milieu où le christianisme prend une ampleur considérable.
Les différentes religions sont une grande importance dans le quotidien de la population qui est en plus très fervente.
Mais des multiples religions sont pratiquées mais ci-dessous, majoritaires sont notamment :
catholiques, protestantes, auxquelles s'ajoute les églises qui naissent au jour le jour.
Les habitants de Matafu sont majoritairement chrétiens.
Beaucoup vivent sous le catholicisme, d’autres sont anglicans et le peu qui reste, animistes.
Le christianisme
Les lieux de culte sont principalement des églises et des temples chrétiens.
Une majorité de la population prient le Seigneur Jésus-Christ.
Catholiques ou anglicans, les chrétiens vivent au quotidien de leur croyance.
Ainsi les jours fériés, durant l’année :
Le jour de Noël (25 décembre)
Le 1 er janvier est dit Jour de l'an (nouveau) ou du Nouvel An parce que premier jour de l'année qualifiée aujourd'hui de civile du calendrier grégorien, et à ce titre férié dans de nombreux pays.
Les croyances ancestrales
Selon le recensement de 2014 seulement 0,1 % de la population suivrait exclusivement les religions traditionnelles africaines, cependant une part beaucoup plus importante d'adhérents au christianisme ou certaines personnes continue de pratiquer des rites traditionnels.
Une étude menée par Adirodu Roger en de 2010 a montré qu'environ 27 % des indru dit (ngiti ) croient que, les sacrifices aux ancêtres peuvent protéger du mal.
Ce qui signifie que leurs croyances en les âmes et les esprits prennent source dans tous les éléments naturels et les êtres vivants.
Les croyances traditionnelles et le culte des ancêtres coexistent avec le christianisme.
Mais aussi une sorte de divinité – faisait partie intégrante de la vie quotidienne dans la société précoloniale et toutes les activités sociales prenaient grand soin de ne pas offenser les dieux.
Pour entreprendre une nouvelle aventure professionnelle, pour prendre une décision importante, pour soigner une maladie, pour se prémunir d’un mauvais sort ou pour en jeter un, pour séduire l’être aimé ou s’assurer de la fidélité d’une épouse ou d’un mari trop volage, les guérisseurs traditionnelle vous garantissent bonheur, argent et amour en quelques rites et contre donation.
La chasse
La chasse est aussi une activité rémunératrice dans ce village et concerne surtout les petits gibiers.
Cette chasse s'effectue dans les brousses vers les exploitations agricoles et quelque fois à la limite de Matafu.
Les produits procurés par les forêts des à Matafu
sont :
Gibiers, médicaments, champignons, chenilles, fruits, lianes pour la construction des maisons et pour les métiers artistiques, miel naturel, minerais, bois de chauffe, paille pour couvrir les cases, Stick d'arbres pour la construction des maisons, résines, etc.
De la pratique des feux de brousse
Le feu est l'outil privilégié des agriculteurs traditionnels pour l'installation de leurs champs après défrichement de la forêt.
Pour l'éleveur, l'utilisation de feu favorise l'apparition des jeunes repousses des graminées vivaces très appréciées par le bétail.
En zone humide, les feux sont généralement maîtrisés. Les conditions climatiques ne favorisent pas leur extension en dehors des zones mises à feu.
Dans les zones sèches particulièrement, la maîtrise du feu est difficile et des incendies incontrôlés anéantissent en quelques jours les réserves ligneuses et herbacées sur des milliers d'hectares.
C'est surtout la végétation ligneuse et les herbacées annuelles qui en souffrent.
Les principaux effets de ces feux de brousse sont l'accélération de l'érosion, particulièrement en zones accidentées et à forte pluviosité, la destruction de l'humus conduisant à la perte de la fertilité des sols et l'appauvrissement de la flore par la destruction des graines des plantes annuelles.
Ces activités sont : la chasse, le piégeage, la pêche, les rites d'initiation par la circoncision indigène, l'évocation des ancêtres, tissage (de paniers, gibecières, nasses, nattes, tissus à raphia, vans,...), initiations culturelles, apprentissage de métiers, ramassage des bois, fabrication des manches des outils (couteau, machette, lance, hache, pioche, houe), fabrication des mortiers, des malaxeurs, des spatules, et tout autre objet d'usage domestique.
Collecte des données
Une fois que vous accédez à la Communauté, vous devez toujours convaincre que leur participation est utile de leur temps.
Si la Communauté ne comprend pas pourquoi votre recherche est important pour eux, vous pouvez vous retrouver sans les bonnes données.
Adirodu Roger Androzo
RDC🇨🇩 OUGANDAN🇺🇬: LE PRÉSIDENT YOWERI KAGUTA MUSEVENI DONNE SA POSITION ET CELLE DE SON PAYS SUR LA GUERRE DU #M23
En ce qui concerne le déploiement de @MODVA_UPDF à Lubero et Bunia : "Notre présence au Congo n’a donc rien à voir avec la lutte contre les rebelles du M-23."@KagutaMuseveni
Sur son compte X, @KagutaMuseveni zappe "l'agression"
"Notre présence au Congo n’a donc rien à voir avec la lutte contre les rebelles du M-23. Dès le début, notre conseil aux parties impliquées dans le conflit entre le gouvernement congolais et le M-23 a été la négociation.
L’histoire de ce conflit est bien connue et les solutions existent. Les conférences régionales de l’EAC et de la SADC ont guidé cette démarche. Ce sont les faits.
Le gouvernement congolais a cependant expulsé la Force d'Afrique de l'Est en affirmant qu'elle ne l'aidait pas à combattre les chasseurs M-23, ce qui n'avait jamais fait partie de la mission de cette force.
La Force d’Afrique de l’Est était neutre dans cette affaire des combats entre l’armée congolaise et le M-23.
Le mandat de la Force d'Afrique de l'Est ayant été annulé par le gouvernement congolais, l'UPDF s'est retrouvée avec deux tâches : combattre les ADF aux côtés de l'armée congolaise et protéger la construction de la route Kasindi-Beni-Butembo.
Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est du Congo, nous avons obtenu l'autorisation du gouvernement congolais de nous déployer à Lubero, près de Butembo et Bunia, au nord de notre zone opérationnelle.
Signé :
Yoweri K.
Museveni
Président de la République de l'Ouganda"
Jean Paul Paluku Ngahangondi est désormais libre depuis la matinée de ce lundi 27 janvier 2025
"L’opposant politique, l’honorable Jean-Paul PALUKU NGAHANGONDI,député provincial honoraire du Nord-Kivu, haut cadre d'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chambwe, victime de l’acharnement d’acharnement politique de la part de ses bourreaux politiques et militaires FARDC, est désormais libre depuis la matinée de ce lundi 27 janvier 2025
Nous appelons la population du territoire de Beni sa base politique au calme, car ce vaillant fils du pays qui se sacrifie chaque jour pour sa cause se porte très bien après 10 mois d’une prison injuste et injustifiée et sans procès.
Nous remercions le bon Dieu pour tout ce qu’il a fait à notre fils pendant tout ce moment douloureux de son martyr imposé par les ennemis de son combat politique et humanitaire.
Le peuple gagne toujours !
```
*Kambale Mupuliza Zacharie, membre de l’organisation de défense des droits de l’homme CRDH en Ville de Goma*
RDC : Face à la guerre qui se vit au Nord Kivu Patrick Muyaya a appelé les Congolais à « vérifier les informations » avant de les relayer
Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, S.E. Patrick Muyaya Katembwe
« Tu as Facebook, un groupe WhatsApp ou TikTok, utilise-le pour défendre le pays »
Le ministre Patrick Muyaya a pris la parole ce matin, le 27 janvier 2025, pour souligner la détermination du gouvernement congolais à protéger la souveraineté et l’intégrité de notre territoire face aux défis sécuritaires auxquels nous sommes confrontés.
La réunion de crise présidée par le Chef de l’État à la Cité de l’Union africaine ce 27 janvier 2025 démontre l’engagement ferme de notre gouvernement à prendre des mesures urgentes et efficaces pour sécuriser la province du Nord-Kivu et protéger nos concitoyens.
Ce moment crucial est une démonstration de la volonté du gouvernement de lutter pour la paix et la stabilité de notre pays, tout en prenant en compte les enjeux humanitaires dans cette zone touchée par le conflit.
Nous restons unis et déterminés à défendre notre patrie, coûte que coûte, dans l’intérêt du peuple congolais.
La RDC se tiendra debout face aux menaces extérieures. La paix et la sécurité reviendront grâce à l’unité et à la force de notre peuple et de nos institutions.
Alors que la situation sécuritaire se dégrade rapidement dans l’est de la République démocratique du Congo, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a lancé un appel aux internautes congolais.
Dans une déclaration remarquée, il les a exhortés à utiliser les réseaux sociaux pour « défendre le pays » face à la désinformation.
« Je veux parler à ceux qui ont les réseaux sociaux. Tu as Facebook, un groupe WhatsApp ou TikTok, utilise-le pour défendre le pays », a lancé M. Muyaya.
Dénonçant les « faussetés » qui circulent, il a appelé les Congolais à « vérifier les informations » avant de les relayer.
Alors que les combats s’intensifient autour de Goma, le porte-parole du gouvernement congolais a appelé les Congolais à utiliser les réseaux sociaux pour contrer la propagande de leurs voisins.
« Au regard de la situation sécuritaire très précaire, suite à la poursuite des combats autour de la ville de Goma, et les violations graves des droits humains qui s'ensuivent,« Nous on n’est pas comme les voisins qui disent que si vous n’utilisez pas cela bien, on va couper », a-t-il ajouté, faisant implicitement référence au Rwanda, accusé de soutenir le groupe rebelle M23 qui menace désormais Goma.
Cette déclaration intervient dans un contexte de violents combats entre l’armée congolaise et le M23 dans l’est du pays.
Malgré l’appui de la MONUSCO et de la force régionale SAMIDRC, les rebelles, soutenus par 3 000 à 4 000 soldats rwandais selon l’ONU, ont gagné du terrain ces dernières semaines.
Samedi, de nouveaux affrontements ont fait six morts dans les rangs de la force régionale d’appui à Kinshasa. L’Union africaine a d’ailleurs appelé à une « cessation immédiate » des hostilités.
Alors que la capitale du Nord-Kivu, Goma, est quasiment encerclée, Patrick Muyaya a donc exhorté les Congolais à utiliser les réseaux sociaux pour « défendre le pays » et contrer la propagande de leurs voisins.
Une manière pour le gouvernement de mobiliser l’opinion publique dans ce conflit qui menace de s’envenimer.
Réflexion sur la situation sécuritaire à Goma et les Défis de la Province du Nord Kivu
Mes chers amis, parlons de Goma, le chef-lieu de la province du Nord Kivu.
Si Goma venait à être occupé, quel miracle pourrait-on espérer pour les autres régions ?
Dans notre culture, on dit souvent que *"le serpent meurt par sa tête"*, ce qui signifie que pour résoudre un problème, il faut s’attaquer à la source.
*Une Préoccupation Croissante*
Les rumeurs concernant une présence inquiétante à Bukavu, rapportées même par des *membres du gouvernement* depuis hier soir, soulèvent des interrogations profondes.
À quoi devrions-nous vraiment penser dans un tel contexte ? Il est essentiel de se rappeler qu'une marionnette reste toujours une marionnette.
Peu importe sa taille ou son apparence, elle est contrôlée par d'autres. Cela nous amène à réfléchir sur notre situation actuelle.
*Un Appel à l’Action*
Il est temps de prendre conscience de notre réalité et de ne pas rester passifs face à ces menaces qui pèsent sur nous.
Au lieu d'attendre que d'autres interviennent ou prennent des décisions à notre place, pourquoi ne pas agir nous-mêmes ? Oubliez-nous, dites-vous ? Peut-être que cela pourrait être interprété comme une invitation à prendre le contrôle de notre destin.
*Repenser Nos Stratégies*
Si vous sentez que vous devez "faire des enfants" pour combler nos vides, cela peut également symboliser un appel à créer des alliances solides et à bâtir un avenir commun.
Plutôt que de laisser les autres dicter nos choix, engageons-nous ensemble pour construire une communauté résiliente qui saura faire face aux défis.
Vraiment,Il est impératif que chacun d'entre nous prenne conscience de son rôle et de sa responsabilité dans cette lutte.
Nous devons unir nos forces, non seulement pour protéger Goma et le Nord Kivu, mais aussi pour assurer un avenir radieux pour tous. Ne laissons pas notre destin entre les mains d'une marionnette ; au contraire, soyons les acteurs principaux de notre propre histoire.
"*JE LE DIS EN MOURRANT AUJOURD'HUI OU DEMAIN,SI LOIN APRÈS DEMAIN"*
Nord Kivu ; La population attend la reprise de bravoure del' armée face à l' avancée des rébélles M23 dans l' est dela Rdc
Même face aux défis actuels, où certains territoires ont été temporairement perdus, souvenez-vous que vous êtes les gardiens de notre nation, les défenseurs de notre liberté et de notre souveraineté.
Affrontements violents entre M23 et FARDC depuis plusieurs jours,
Chers soldats des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC),
Votre sacrifice et votre courage ne passent pas inaperçus.
Selon les informations en notre possession, la tension reste élevée dans la région, avec des rapports faisant état des renforts en hommes et en munitions dans les deux camps.
Chaque pas en arrière n'est qu'une préparation pour un bond en avant plus grand.
Les victoires ne se mesurent pas seulement par les territoires conservés mais par la résilience et la détermination que vous montrez dans l'adversité.
Vous avez prouvé à maintes reprises votre bravoure, et nous savons que ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne repreniez ce qui nous appartient.
Le peuple congolais est derrière vous, soutenant chaque effort, chaque combat. Vos familles, vos amis, votre nation tout entière vous regardent avec fierté et espoir.
Nous savons que bientôt, grâce à votre courage et à votre stratégie, chaque pouce de terrain perdu sera récupéré, et la paix sera rétablie.
Ne doutez jamais de votre force.
Chaque bataille, chaque perte, est une leçon qui renforce notre armée.
Vous êtes les héros de notre temps, les gardiens de notre futur.
Ensemble, avec la détermination et l'esprit indomptable de la RDC, vous triompherez.
L'heure de la reconquête approche. Restez forts, restez unis, car la victoire est à portée de main. Nous croyons en vous, en votre engagement, en votre bravoure.
Ensemble, nous allons avancer, récupérer nos terres et construire un avenir de paix et de prospérité pour tous les Congolais.
Courage, FARDC! Votre nation vous aime et compte sur vous
FAITS SAILLANTS
• Plus de 178 000 personnes déplacées dans à Minova entre le 04 et le 20 janvier 2025
• Au moins 113 blessés transférés de Minova à Goma pour les soins d’urgence.
APERCU DE LA SITUATION
Depuis le 18 janvier, les affrontements armés en cours dans le territoire de Masisi, au NordKivu se sont étendus dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
Ces affrontements se sont intensifiés entre le M23 et les FARDC et leurs alliés dans la localité de Lumbishi, à la limite du territoire de Masisi (Nord-Kivu) avec le territoire de Kalehe (Sud-Kivu).
Les combats intensifs dans la journée du 19 janvier dans plusieurs aires de santé, ont poussé la quasi-totalité des populations à fuir, notamment les aires de santé de Numbi, Chambombo, Chebumba, Lumbishi, Shanje et Kavumu et Ziralo.
Au moins 113 cas des blessés reçus à l’Hôpital Général de Référence de Minova ont été transférés à Goma pour les soins spécifiques.
Dans la journée du 20 janvier, les affrontements se sont poursuivis vers les Hauts et Moyens Plateaux de Kalungu, Minova et Bweremana.
Selon des estimations des acteurs humanitaires au cours d’une réunion crise tenue le 20 janvier à Minova, plus de 178 000 personnes seraient nouvellement déplacées dans la zone entre le 04 janvier 2025 à cause des récents affrontements.
La situation à Minova reste tendue, et l’intensité des affrontements a occasionné la fuite de tous les déplacés des sites de Kitalaga 1 et 2 vers les localités de Kasunyu, Kitembo, Bwisha et Bulenga pour chercher refuge dans les écoles environnantes. Une bonne partie de la population de Minova, dont des déplacés des anciennes crises, serait en déplacement vers le sud sud, dans les localités de Nyamasasa et Kinyezire.
Les déplacés, pour la grande majorité, sont accueillis dans trois zones de santé principalement : Kalehe, Minova et Bunyakiri. Des sources locales rapportent qu'un petit nombre de déplacés est arrivé sur le site de Nzulo au Nord-Kivu par le port de Nzulo dans la nuit du 20 janvier.
L’accès humanitaire restreint sur plusieurs axes
Plusieurs axes routiers ont été restreints aux mouvements en raison de ces affrontements. Dans la matinée du 20 janvier, l’axe Minova-Nyabibwe est resté accessible avant 12 heures. L’axe Minova-Kitembo est aussi accessible, mais les usagers sont soumis à un contrôle d’identité.
Présence humanitaire
Une vingtaine de partenaires humanitaires, ONG internationale et nationales, basés à Minova ont indiqué à la réunion de crise du 20 janvier vouloir rester en stand-by dans leurs bases respectives pendant au moins 72 heures, le temps de suivre et de réévaluer l’évolution de la situation. La plupart ont momentanément suspendu leurs activités en cours ou programmées.
La situation sécuritaire reste globalement très volatile et les affrontements se sont poursuivis jusque dans la matinée du 21 janvier.
Plusieurs incidents de protection rapportés
Des sources humanitaires rapportent cinq filles d’une même famille violées par des hommes en armes dans la localité de Kalungu.
Elles ont été prises en charge dans le Centre hospitalier de la localité. Les mêmes sources rapportent deux femmes violées le 14 janvier dans l’aire de santé de Bihovu, dans le territoire de Kalehe.
Dans la journée du 19 janvier 2025, plusieurs bombes explosées dans la localité de Chebumba ont tué au moins deux adultes et blessé quatre enfants.
Des incidents de criminalité ciblant des acteurs humanitaires ont été aussi rapportés. Un partenaire de protection a été deux fois victime de cambriolage entre le 12 et le 19 janvier. Ces incidents ont contraint ce partenaire à fermer momentanément son Centre de Transit et d’Orientation (CTO) pour enfants non accompagnés à Minova.
Ituri et une grande partie de la province du Nord Kivu sont toujours en proie aux massacres des ADF
```Pendant que le petit Nord et une partie du grand Nord de la province du Nord-Kivu sont secoués par la guerre d'agression rwandaise, la région de Beni, au Nord-Kivu, et une grande partie de la province de l' Ituri sont toujours en proie aux massacres odieux et ignobles de la population civile perpétrés par les rebelles de la République ougandaise communément appelés “ADF”.
Ces images illustrent le drame de Mambumé où les ADF ont tué nos compatriotes de manière lâche hier. La population ne sait plus à quel saint se vouer. Comme une brebis sans berger, elle est exposée à la boucherie humaine.```
*Recommandation à l'État congolais et aux Nations Unies, qui semblent avoir abandonné cette population:*
1. **Renforcer la sécurité** : ```Augmenter la présence des forces de sécurité pour protéger les populations vulnérables.```
2. **Rapport transparent** : ```Garantir la transparence dans les actions menées par les forces de l'ordre et créer des mécanismes de rapport sur les violations des droits.
```
3. **Soutien international** : ```Demandons à la communauté internationale de renforcer son soutien logistique et financier pour des missions de paix efficaces.```
4. **Demandons à l'État congolais**, ```à travers le Parlement et le Sénat, d'enquêter sur l'utilisation des fonds et des moyens matériels alloués par l'État congolais pour mener les opérations militaires contre les ADF dans le Kivu-Ituri.
De plus, nous exigeons le contrôle des effectifs des unités militaires.```
5. **Mise en place de programmes d’aide** : ```Établir des programmes d’assistance humanitaire pour les victimes des conflits.
```
Fait à Oïcha, le 22 Janvier 2026
*Pour la Coordination Nationale de l’Organisation de défense des droits de l’homme, Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH) en sigle.*
_Pour tout contact, adressez-vous au secrétariat exécutif de l'ONGDH/CRDH.
+243 974044227
+243 992064559
Biakato Rdc ; Un dialogue franc est important entre les activistes des droits humains et le commandement du 3303ième régiment basé surplace
*BIAKATO*/ DIALOGUE
Le commandant du secteur opérationnel SOLKOLA 1 Grand Nord appelé à initier à BIAKATO , un dialogue franc entre les activistes des droits humains de la chefferie des BABILA BABOMBI , et le commandement du *3303ième régiment* basé surplace , désavoué par les structures citoyennes suite à sa passivité dans la sécurisation des personnes et de leurs biens , et à la tracasserie notoire , perpétrée par les militaires sur la RN 44 et les routes de desserte agricoles de cette partie Sud du territoire de MAMBASA .
Vœu de la synergie des activistes des droits humains de cette entité coutumière , exprimé ce mardi 21 Janvier 2025 par le biais de PERESI MAMBORO , qui s'inscrit à faux contre la déclaration mensongère sur la voix des ondes , de l'un d'eux , remerciant les autorités militaires de la place pour la supression théorique des barrières illégales , comme recommandé par le Commandant Secteur Opérationnel SOKOLA 1.
Révélant que ses concitoyens continuent à essuyer le calvaire leur imposé par leurs bourreaux , notre source précise que ce dialogue pourra redynamiser le mariage civilo-militaire déjà refroidi . PERESI MAMBORO est au micro de votre radio ////////////////////////////////////
Rappelons que 3 jours de grève sèche allant du 9 au 11 Janvier dernier étaient organisés par la synergie des structures citoyennes de cette partie Sud de l' ITURI , pour réclamer le départ du commandement régiment des FARDC , de la police nationale congolaise , de l'agence nationale de renseignement et de celui de la direction générale de migration , qui n'ont pas su éradiquer le banditisme nocturne , caractérisé par la fusillade des civils et le pillage de leurs biens.
Outre ces recommandations formulées dans une lettre adressée aux autorités compétentes , on pouvait aussi lire , la délocalisation des WAZALENDOS precantonnés à l'Est de BIAKATO , pour MAMBASA-CENTRE.
Les Ìndrŭ sont un peuple autochtone dela chefferie traditionnelle des Walendu Bindi qui regroupe plusieurs clans autonomes
(╭☞•́⍛•̀)╭☞Aperçu historique du milieu Ìndrŭ
L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle de la chefferie de Walendu-Bindi, considérés comme milieu naturel des ìndrǔs, qui est essentiellement agricole et minière, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, culturel et réalités politiques, aux diversités d'ordre social, en territoire d' Irumu situé dans le nord-est dela République démocratique du Congo, où les Ìndrŭ sont identifiés sous plusieurs dénominations.
Pourtant selon notre constat, les différentes études menées auprès de nos informateurs nous présentent une population qui se nomme elle-même Ìndrŭ.
Au regard de l'histoire qui nous intéresse, l'étendu sur lequel ils vivent s'appelle Walendu-Bindi.
Un nom qui symbole l'unité d'une seul chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
Savoir-vivre en coutumes
C'est pour dire qu'avant la colonisation, le térritoire actuel de Walendu-Bindi était partagé entre différents royaumes ou chefferies.
Mais réunifiée, par rapport aux avis des autorités colonial belge qui procédaient aux réformes traditionnelles par le fait qu'il n'y avait même pas de chef capable de diriger toute communauté.
Et si les chefs locaux se réunissaient souvent pour discutaient de questions d'intérêt commun.
Situation géographique
a. Limites géographiques :
La Chefferie de Walendu-Bindi est limité :
- Au Nord par la Chefferie d'Andisoma ;
- Au Sud par la Chefferie de Bahema Mitego
- A l'Est par une partie dela rivière semliki, et la chefferie de Bahema Sud ;
- A l'Ouest par la Chefferie de Walese-Vonkutu.
b. Coordonnées géographiques :
La configuration géographique de la chefferie de Walendu-Bindi, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat tropical de montagne qui lui confère un caractère tempéré.
Elle est situé entre latitude 11°13'00"Nord et longitude 30°06'51"Est, et s' étend environ sur 2.226 km2, donnés obtenu dans le quadrillage de logiciel Google Earth, avec une altitude moyenne de 800 m au dessus de la mer.
En supprimant la zone urbaine, la zone d’habitation, villageoise, la zone de chasse, et dela pêche, on constate que, la superficie activement exploitée correspond à environ 30% seulement du terroir.
C’est pour dire qu’il s’agit d’un terroir relativement bien peu exploité,.
Source ; Enquête de notable Didi Osée Angaika 2008
Au point de vue administratif
La chefferie de Walendu-bindi qui conserve les tombeaux de la plupart de ses souverains et leaders d'opinion public d'une longue date, fût créé suivant le PV N⁰ 00 85 du 03 décembre 1931, par l'administrateur térritorial d'Irumu, à l'époque colonial. l'AT Halleux qui trace la carte des 5 chefferies réunifiées et la délimitation des enclaves d'une localité Lagabo, Lakpa, et Nombe, avec comme Chef-lieu Gety-Etat.
La décision de la réunification sera signée en 1929 et appliquée en 1933, ainsi, il est facile de voir que toutes ces six Chefferies et non cinq comme l'avait présentait l'invité Excellence Ministre provincial Honoraire del'ituri, que nous saluons sa mémoire Osée Didi Angaika au cours d'un débat consacrés à la page socio-culturel et histoire dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi avec un groupe des diplômés originaires dela chefferie de walendu-bindi, via Forum Gety Infos Total à partir de Bunia.
Pour lui, ces dernières ont fonctionné jusqu'à 1933, ce qui a occasionné la création de l'actuelle Chefferie des Walendu-Bindi le 15 mai 1933.
Donc pour plus de précision, c'est un document tiré dans les archives dela notabilité de Walendu-Bindi, grâce à Osée Didi Angaika.
D'une manière légal avec la loi colonial Belge, le PV cité ci-haut avait mis fin aux cinq Chefferies créés aux subdivisions administratives des royaumes-traditionnels-Ìndrŭs ont été préservés avec une autonomie limitée, essentiellement culturelle par certains clans majoritaires à partir de 1915.
Nos sources contactés pour la cause précisent que, le 05 décembre 1933 est considérée comme la date de la création officielle de la Chefferie de Walendu-Bind.
Elle aspire à un peuple uni qui jouit d'une prospérité-sociaux-culturelle.
Sous ce rapport, tout en sachant que, la chefferie de Walendu-Bindi est une institution culturelle qui promeut aussi la participation populaire et l'unité des différents clans par le biais de programmes de développement visant à améliorer leur niveau de vie.
Mais aussi ; Avant l'époque pré-colonial, les Ìndrŭ n'ont pas connu de pouvoir politique centralisé.
C'est pour dire que, le pouvoir s'est limité aux familles au sein desquelles les guerriers ont joué un rôle de premier ordre car ils garantissaient la paix dans la contrée.
À l'époque de la pénétration arabisée et plus tard lors de l'occupation belges firent face à la résistance farouche des Ìndrŭ, dirigés par leurs principaux guerriers.
🇨🇩━☞ Subdivision administrative
La chefferie de Walendu-Bindi compte six groupements dont ;
Bukiringi, Baviba, Boloma, Ts'ritsi, Zadhu, et Bamuko, fut crée par une vague migratoire, qui date du XVI et XVII siècle.
CONNAISSANCE GENERALE DES ENTITES COUTUMIERES DE LA PROVINCE D’ITURI
▶️https://www.congovirtuel.com/page_province_ituri.php
À cela s'ajoute ; 200 villages, qui sont beaucoup plus tranquilles, en ce qui concerne la situation sécuritaire qui se normalise jour et nuit.
De toute les façons au sein de plusieurs villages, chaque famille détient une maison dans la quelle on doit obligatoirement trouver des greniers à nourriture, mêmement avoir des greniers à planter, et multiples cultures, bien que la pauvreté et les problèmes économiques préoccupe la plus part des paysans, mais les Ìndrŭ sont bénis avec un sol riche, et fertile.
Et puis, l’ensemble des informations recueillies au près des villageois qui sont la plupart des clairvoyants indiquent que ;
Dans un mode de production basé sur le travail collectif, ces gens là donc les Ìndrŭ, sont comme des machines ; Au motif, ils peuvent travailler tout le temps, et ils épuisent rapidement les sols, où éliminer très vite, les broussailles d'une étendue de terre, considérée du point de vue de sa surface, de sa propriété et de son affectation.
🇨🇩👉🏿Grandes agglomérations ;
Bukiringi, Aveba, Gety, Olongba, Songolo, et Kagaba
- Fuseau Horaire ; UTC+2 ; Région d'Afrique centrale
Climat et relief dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi
a) Relief
Son relief est varié. En effet, on observe d’abord les montagnes, avec des sommets à haute et basses-terres dans des paysages variés et spectaculaires.
D’autant que la grande savane protège des flores et de faunes d'une grande valeur.
Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées, ruisseaux et rivières.
Et aussi : Le relief est très accidenté avec une altitude variant de moins de 600 mètres et plus de 1000 à 1800 mètres.
Ce relief est formé des plaines, des plateaux et des chaînes de montagnes avec une température de 17o et 19 o C.
Le relief présente des caractéristiques de vocation agro pastorale dans cette région suite a ses variété tributaires due aux conditions climatiques, de la nature de ses écosystèmes et de la qualité de ses sols.
TYPE DU CLIMAT
Walendu-Bindi est une chefferie traditionnelle de hauts plateaux (1800-2000 mètres) parsemée d’une grands paysages surtout dela savane.
Le climat de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est marqué par ses précipitations, sa température, son humidité, les vents qui y soufflent, et l'altitude de cette région.
Les précipitations sont fonction des températures ambiantes mais aussi des vents alizés provenant du Nord et de l'Est et parfois de l'Ouest.
La combinaison de ces éléments climatiques, la présence du lac Albert et des monts Bleus et sa proximité de l'équateur permettent d’affirmer que, Walendu-Bindi jouit d'un climat équatorial dont on distingue :
• Le climat tropical humide d'altitude, il occupe la majorité de l'Ituri dont l'altitude varie entre 1.200 et 2.200 mm.
Les précipitations annuelles de l'ordre de 1.200 et 1.800 mm et de température annuelle variant entre 15° et 25°c.
La savane des hauts plateaux fait la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi une région à vocation agro-pastorale.
• Le climat tropical domine la plaine du lac Albert à cause de son altitude se situant à 619 m. La température s'y trouve élevée avec un sol sablonneux, une végétation herbeuse clairsemée d'acacias.
La végétation correspondant à une savane d'Albizzia fortement menacée par les éleveurs et agriculteurs qui envahissent l'espace.
Les particularités climatiques renforcent la répartition de l'élevage bovin. En effet, les bovidés importés de l'Ituri s'acclimatent bien dans les régions à climat d'altitude (Mahagi, Djugu).
Dans cette entité, le climat est étroitement lié au relief.
La température varie entre 15°et 30°C ; l'altitude comprise entre 800m et 1500m.
La chefferie de Walendu-Bindi est caractérisée par un climat tempéré de montagnes appelé aussi climat d’altitude distingué par une alternance d’une petite saison sèche allant de décembre à Février suivie d’une petite saison pluvieuse allant de mars à fin juin et ce, constamment annuel avec très peu de perturbation notable.
Avec un climat chaud et humide.
On y remarque l'existence de deux saisons : saison sèche et la saison pluvieuse.
Ce qui explique l'hydrographie assez diversifiée.
Les précipitations y sont abondantes presque toute l'année et leur respiration donne naissance à deux saison dont :
§ La saison sèche qui va de janvier à février et de juin à Août ;
§ La saison pluvieuse qui s'étend entre mars à mai et de septembre à décembre. La répartition des pluies, par conséquent les saisons sont devenues perturbées suite à la déforestation.
La température la plus basse est celle du mois de juillet avec un minimum de 9,4°C, le maximum étant de 16,20°C, la moyenne annuelle de température qui s'étend à 15,57°C17.
Parfois les pluies tombent en pleine période de sécheresse, c'est le cas des pluies de Juin Juillet.
Malheureusement à cause d'un fort changement climatique, les saisons connaissent-des-perturbations dues à la croissance de la population, population qui à son tour détruit progressivement l'environnement pour les raisons d'habitation, bois de chauffage, exploitation des bois pour planches, l'agriculture et l'élevage,... et cela influence beaucoup le climat.
En effet, il ne suffit pas de voir que les précipitations augmentent avec l'altitude ou considérer les quantités de pluies mais plutôt sa répartition au cours de l'année.
Dans les vallées et plaines le sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.
Très souvent la chaleur est quasi-totale pendant les heures nocturnes, ce qui est la cause de la disparition de quelques ruissellements des rivières et la carence d'eau dans la région tempérée.
La température varie selon les saisons.
Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.
Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.
Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.
Dans la région tropicale, la température varie entre 25°C et 30°C pendant la saison de pluie et 30°C à 35°C pendant la saison sèche précisément à Gety.
On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.
Toutefois, ce dernier temps, les caprices climatiques font que les atmosphères ou les précipitations ont subis des bouleversements.
En effet, il ne suffit pas de voir que les précipitations augmentent avec l'altitude ou considérer les quantités de pluies mais plutôt sa répartition au cours de l'année.
Les précipitations sont abondantes et croissant avec l'altitude.
Dans la région tropicale, la température varie entre 25°C et 30°C pendant la saison de pluie et 30°C à 35°C pendant la saison sèche précisément à Gety.
Le sol, le relief et le climat sont déterminés par les grandes zones végétales du pays: la forêt, la savane, la brousse et la végétation de montagnes.
Végétation et sol Naturel :
La nature fertile de la terre de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi favorise l’épanouissement de sa flore, sans parler de ses zones d’eaux, marécages).
La végétation de dela chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi est caractérisée par une savane herbeuse. Il y a aussi des espèces d'arbres d'une des communautés forestières naturelles plus à feuilles persistantes et marais, après analyse des données collectées ou observables sur le terrain, la plupart des données écologiques disponibles portent sur un lieu à une biodiversité exceptionnelle.
Celle-ci pousse sur des étendues favorisant ainsi une meilleure production agricole à partir des jardins des cultures maraîchères, vivrières, plantation des arbres fruitiers et autres.
Le décor est marqué par les plantes tropicales et les savanes broussailleuses.
Dans le cadre scientifique dela chefferie de Walendu-Bindi nous pouvons dire que, la terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre et rouge, mais sur les pentes on a les sols superficiels.
Les herbes se développent très rapidement pendant la saison humide et meurent pendant la saison sèche soit par le feu, soit parce qu'elles se dessèchent.
Le sol couvrant la chefferie est de type argile sableux et argileux.
La chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi comprend une gamme variée de types de sols offrant des possibilités de pratiquer plusieurs sortes de cultures.
D'une façon plus générale, Walendu-Bindi semble être bien dotée en matière de sols.
Elle évoque des images précises : des hauts plateaux montagneuse, couvert surtout, des savanes, et quelques endroits qui abritent des forêts primaire et secondaire.
Les ressources du sol et du sous-sol
Les différentes vallées étant arrosées des cours d'eaux sont occupées par un sol alluvionnaire c'est-à-dire un sol sédimentaire formé des boues, du sable, des cailloux apportés par des eaux.
La savane herbeuse
La savane herbeuse se trouve dans les vallées drainées par des cours d'eaux et la savane arborée sur flancs des montagnes et des collines.
Ces deux savanes sont victimes des feux de brousse pendant la saison sèche.
Quant à la végétation des montagnes, elle est étagée. Elle est composée par une savane arborée puis une forêt ombrophile suivie d'une forêt des bambous et enfin des bruyères.
Le sous-sol est également très riche :
Et alors même, qu’à l’instar de d’autres chefferies, les potentialités de Walendu-Bindi sont énormes en termes d’atouts naturels : présence de différents écosystèmes très riches (forêts, grottes, hodoos, escarpements, savanes…), hydrographie importante, fertilité accrue du sol, richesse du sous-sol en minerais et pierres précieuses…
On trouve des gisements des minerais non encore exploités jusque là.
Après l'enquête de notre rédaction mené en 2009
Nous avons répertoriés quelques matières premières dans la chefferie de Walendu-Bindi
Comme, le fer, le diamant, l'or, le mercure, l'uranium, le perle, le coltat, au côté du pétrole nouvellement découvert mais non encore exploité par les grandes puissances.
Cependant, le peuple Ìndrŭ offre un paradis terrestre de paix, de bonheur, d'hospitalité et de bénédictions tant, pour ses fils et filles, que pour leurs prochains qui viendraient de l'intérieur du pays ou de l'étranger afin de se mettre ensemble après les sacrifices des animaux domestique, pour l'exploitation et la mise en valeur de ses nombreuses richesses naturelles.
Souvent on parle de phénomène « Perle » à Walendu Bindi : quand un fait étrange et mystérieux fait l’unanimité.
Dépuis quelques mois, un fait étrange et mystérieux, difficile à expliquer, fait la une dans la chefferie de Walendu Bindi au sud du territoire d’Irumu dans le nord-est de la RDC.
« Perle », ce nom attribué à ce phénomène, a un sens figuré qui, pour les uns est une bénédiction et un mystère pour les autres. Malgré ce côté « flippant », plusieurs dizaines d’habitants n’hésitent pas à les entretenir « dans l’espoir de s’enrichir, sécuriser et développer leur entité ».
Des cailloux qui parlent et mangent
« Eh oui, des cailloux qui parlent … absurde n’est-ce-pas ? » À Walendu Bindi, ils sont plusieurs dizaines à avoir chacun son caillou, localement appelé « Perle ».
Ils sont généralement ramassés dans la maison par des membres des familles et s’identifient comme « aïeux originaires des familles où ils sont ramassés ».
Une fois ramassés, ces cailloux, en forme d’une personne ou d’oiseau, « communiquent » non seulement ses identités mais aussi son travail.
C’est comme ça, on y retrouve des perles qui s’identifient « protectrice », « cultivatrice », « de développement » ou « perle qui vomisse d’argent ».
Il suffit de faire un test par des spécialistes pour « confirmer » ou « infirmer » que son petit caillou, blanc généralement, est une « perle ».
“ A Karatsi, ils ont ramassé une perle passe-partout. À Batumbi, l’année dernière, c’était une perle militaire : Général d’armée qui va combattre ”, explique une autorité coutumière d’Aveba Mdogo.
Et comme l'or a toujours exercé une forte fascination et a été à l'origine de nombreuses conquêtes et conflits, l'Ituri en a aussi fait l'expérience en son temps.
Dimensions hydrographique
La chefferie Walendu-Bindi est l'une importante réserve d'eau.
Tous les vallons et vallées drainent une importante quantité d'eau.
Donc on y retrouve des rivières, des ruisseaux, des eaux thermales, des sources, des étangs.
Au cours de nos investigations sur terrain, nous avons remarqué de l'est à l'ouest du nord au sud que, tout les eaux de la chefferie de Walendu-Bindi appartiennent à deux bassins hydrographiques :
L'examen des données et résultats obtenus indiquent que, la chefferie est située sur une crête est ouest, qui forment, dans cette région, une ligne de partage des eaux entre le bassin du Congo, et du Nil, telle que :
- A l'Est nous avons le bassin du Nil dont les eaux sont collectées jusqu'à attendre la Semliki.
- A l'Ouest, nous trouvons le basin du fleuve Congo dont les eaux sont acheminées par la rivière Loya, et se dirigent vers rivières Ituri et Lindi.
Il est bon aussi de faire constat avec nous que, la chefferie de Walendu-bindi est traversée par plusieurs ruisseaux et quelques rivières, lesquels deviennent dangereux pendant la période pluvieuse et parmi lesquels ont peut citer :
Anjikye, Alisé, Ikpa, Alimo, Angumé, Amawu, Lamatsé, Ngere, Talulu, Atolo, Ambata, Adhina, Lowu,...
La présence des nombreux affluents, dela Rivière Semliki et celle del'Ituri, ainsi que, le climat tropical, permettent, une agriculture abondante.
Ces affluents du fleuve Nil et du Congo montre que ituri est une région bien drainée, offrant ainsi une alimentation hydrique suffisante à la population pratiquant les activités pastorale malgré les vicissitudes climatiques.
🇨🇩━☞Le sommet le plus élevé avec une altitude d'environ 1800m à 1400m sont ; Awi, Alimo, Omi, et Isura.
🇨🇩━☞La chefferie regorge aussi plusieurs collines qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers l'Est du Nord au Sud, et àl'Ouest, parmi lesquelles nous pouvons citer :
Arukyé, Nyasumbí, Odhé, Toro, Iyá, Kabhi, Mulongo, Nyapké, Nyasona, Nyata, Kurungasa, Munziya, Balimo, Obé, Djungbelé, Nyasona, Nyasumbí, Alebhé, Kabhi, Odzé, et Karusé,...
En fait, les hautes montagnes dont le Mont Bleu, constituent la chaîne des montagnes qui commence de Mahagi port et se prolonge vers le Kivu.
Chaque fois, les données de cette étude ont été récoltées pendant la première moitié de l'an 2009 (de janvier à juillet 2009).
DICTIONNAIRE FRANÇAIS INTERNAUTE
clan , nom masculin
Sens 1 Tribu
Synonyme : famille
Sens 2
Ethnologie
Personnes ayant un ancêtre commun.
Synonyme : lignée, société, groupe
Sens 3
Péjoratif
Groupe fermé de personnes qui se soutiennent entre elles.
Synonyme : camp, horde, bande, groupe, association
Néanmoins, ce travail présente certaines données de l'an 2008, qui s' appuient de plus, en plus sur des sources orales, et par nos enquêtes que nous avons menés sur place, en collectivité de Lendu-Bindi, avec des donnés historiques qui révèlent que ;
Les Ìndrŭ sont un peuple autochtone dela chefferie traditionnelle des Walendu Bindi qui regroupe de personnes partageant une langue et une culture communes en territoire d'Irumu, province del'Ituri localisée dans la partie Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Ils sont estimés aujourd'hui à environ 150.000 sujets, contre 100.000 Nombre de locuteurs (en 1991 (en) Constance Kutsch Lojenga : A Central-Sudanic Language of Zaire, Cologne, Rüdiger Köppe Verlag, coll.
« Nilo-Saharan: linguistic analyses and documentation » (no 9), 1994, 517 p. (ISBN 978-3-927620-71-1)
Avertissement : Nous ne pouvons pas garantir que les informations sur cette page sont correctes à 100%.
Selon la considération qui varie en fonction dela communauté, nous avons donc conclus en disant que, le terme Ìndrŭ ' dont nous parlons, est considéré comme un facteur d’identité, et désigne à la fois la langue, la tradition culturelle, et la civilisation.
En raison de la place que celles-ci occupent dans une histoire qu'on tient des ancêtres d'au moins deux groupes de parenté.
Donc du coté de la mère et père biologique , à partir des grand-parents suivants :
A . FUNZI
B . BINDI
C. NYIPIRI
D. MULEGE
Les renseignements recueillis auprès des Ìndrŭs et les documents écrits témoignent que, leur origine est très ancienne, remontant au soudan du sud.
À l'époque ; La révélation faites par notable Osée Didi Angaika raconte que, toute population appelé lendu soudanais ont quitté le plateau situé entre l'Éthiopie et le Soudan du Sud vers le 14 au 15 e siècle pour s'installer au Soudan central et oriental.
De là, suite à la pression démographique, des lwo et les nilotiques et rareté de terres arables, ceux du centre donc peuple bhâle lendu, et lugbara .....) se dirigèrent vers Aru, et Djugu, dans une région qui se localise justement dans la partie nord dela République démocratique du Congo, et couverte surtout dela savane.
Donc, l'augmentation de la population avait entraînait des besoins supplémentaires en ressources naturelles.
Face à cette situation, ceux de l'Oriental allèrent vers l'est et longerent la rive est du lac Albert pour séjourner pendant une longue période dans la région de Bunyoro en Ouganda d'où, ils furent poussés par les Banyoro pour traverser la rivière Semliki et s'installèrent dans la région de gety vers le 16 e et 17 e siècle.
Ainsi, selon la mythologie transmise dela part des anciens pères aux fils, laisse entendre qu'ils auraient traversé la rivière Semliki par la lègue de Bambous-Ongoro.
*MIGRATION DES POPULATIONS DE DIFFÉRENTS GROUPEMENTS DELA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DE WALENDU-BINDI*
À ce sujet ; Histoire ancienne nous renseigne que, les BOLOMA, et les BAMUKO, sont venus de HOÏMA/OUGANDA ; Au côté des ADABHA /BAVIBA, 'TS'RITS'RUTS', MBALA, et KERENGEBHA qui sont venus du SOUDAN DU SUD, en passant par ARU, DJUGU pour occuper les entités ils vivent actuellement d'après Osée Didi Angaika.
Leurs légende raconte qu'ils auraient été chassés par l'ennemi arabe à partir du sud soudan ; en fuyant ils se sont divisés en de nombreuses clans.
D'après leurs traditions orales, la plus anciennes générations auraient quitté cette région suite à des invasions arabes.
En effet, les guerriers arabes montés sur les chevaux et fortement armés de flèches et de lances capturaient des esclaves devant servir de main-d'oeuvre, pour la construction de leur pays.
Cependant, la mémoire évoque avec amertume les incursions suivies d'enlèvements de la part des tribus islamisées venu du Nord et dela corne d'Afrique, et en provenance des certains royaumes du monde arabes.
Ces derniers faisaient irruption dans les villages, prenaient des enfants en otage jusqu'à ce que les parents se présentent aux fins de les embarquer.
C’est ici qu’on verra les Ìndrŭ se diviser en groupes différents, en direction du sud.
Les sols où ils arrivèrent était déjà occupées, par éleveurs lwo et nyoro essentiellement des nilotiques.
Les Ìndrŭ majoritairement agriculteurs, subissent la discrimination, l'ostracisme, du tribalisme, de la xénophobie et de l'aversion raciale dela part d'autochtones lwo et les nyoro.
Pendant ce temp là, la sécheresse et la guerre avec le royaume voisin de ganda, font rage au XVI et XVII, et les Ìndrŭ doivent faire face à de grandes difficultés.
Ces derniers sont contraints d’adopter un style de vie semi-nomade, en raison des luttes continuelles.
Au milieu du XVII ième siècle, les Ìndrŭ dépourvus des terres et bétails se trouvent dans l’obligation de prendre la direction de Ituri actuel.
Caractéristiques anthropologiques et sociologiques
Les Ìndrŭ ont une taille normale, mais on peut trouver ceux qui sont élancés et ceux de petite taille, avec le teint surtout sombre.
De là, on peut noter que, parmi leurs voisins d' ethnies les plus proches figurent ;
Les Bhâle et les Lugbara avec qui, ils partagent également de nombreuses similitudes socio-culturelles.
Certaines traditions orales soutiennent que, ceci peut inclure l’utilisation des savoirs traditionnels, civilisation, parole de sage, mode de vie autochtone, aussi bien que la musique, la danse, les emblèmes, la cuisine, les symboles, les cérémonies, et les arts, également observés chez la population des lendu, liés aux peuples soudanais qui comprennent ;
Les Ngbaka, les Ngombe, les Budja les Loï, les Madi, les Moru-Mangbetu, les Zande), les Kaliko, les Logo, les Mamvu, les Mabendi et les Kakwa, ...venus du Sud-Soudan.
D'autres ethnies incluent les Ukebu, les Kuku, et les Nubiens, dont la plupart sont localisés à un bon nombre croissant dans le nord de la RDC justement, vers Ubangi, Uélé, Kibali-Ituri, et dans la partie du Nil occidental géographiquement situé au nord-ouest de l'Ouganda, à proximité de la frontière avec la République démocratique du Congo.
Pour parlez de la situation contemporaine des Ìndrŭ,...
Appellation ngiti est mal accepté par la population autochtones donc par Ìndrŭ, eux même.
L’appellation « ngiti » n'est pas acceptée par les natifs qui affirment ne pas s'appeler ainsi.
C'est pourquoi ces derniers affirment que, la dénomination Ngiti a été imposée et utilisée depuis année 1980, à partir de Bunia mais l'appellation exact utilisé par les autochtones est Ìndrŭ au singulier et les Ìndrŭs au pluriel.
Par ailleurs, l'orthographe « Ngiti » est contestée par ce « peuple », dont le mot approprié serait Ìndrǔ couramment utilisé dans leurs expressions.
Selon le témoignage d'Angaika Mbado président honoraire de la notabilité dela chefferie traditionnelle de Walendu Bindi.
Mais aussi en 2024 Elite MULINDO CLAVER avait noté pour sa part que, le terme Ìndrŭ est culturel tandis que Bindi est administratif.
Souvent, la famille nucléaire est respecté.
Dans plusieurs foyers l'homme et la femme collaborent pour la subsistance quotidienne.
Et puis les familles de nobles et certains membres dela communauté qui se disent être des guerriers sont capable de faire face à l'ennemie dela société humaine, et détiennent les positions les plus élevées, suivies des agriculteurs, des commerçants et des gens de la caste des artisans.
Les griots, font partie de cette dernière caste.
Cependant, en tant que chanteurs de louanges pour la communauté, chargés de transmettre les traditions orales et les récits enseignés à la communauté l’histoire de l’identité, et par conséquent, ils sont très respectés.
La diversité autochtone est d'une grande richesse qui correspond à la variété des cultures dela chefferie de Walendu-Bindi, découpée en village ruraux de l'est à l'ouest, du nord au sud.
Par rapport à la période qui suit les migrations, nos sources sont nombreuses et reposent principalement sur la perspective, des sédentarisations qui s'accélèrent depuis le XVII e siècle (ou 17 e siècle), et l'apparition des villages habités des nos jours, tout à fait quasiment, par la population qui a pénétré le territoire congolais à partir du Nord-Est et Sud-Est du Lac Albert, à une longue durée du temp... reculée.
En conséquence, les villages deviennent fixes, par rapport aux indices du peuplement de cette région, qui serait fort et ancien, liés aux mouvements migratoires déclenchés à partir dela zone Sud-Soudanaise et Ougandaise, suite à la poussée des hamites bachwezis, et les nyoros.
On doit aussi noter que, les groupes de clans habitant dans l'actuel chefferie traditionnelle des Walendu ont une trajectoire bien remplie qu'ils trainent derrière eux d'autant plus que leurs ancêtres se sont installés sur cet espace, entre 16 et 17 ième siècle avant notre ère.
Pendant des siècles, ils ont assuré la maîtrise de l'environnement, façonné des grandes originalités et élaboré de systèmes politiques complexes qui ont produits des chefferies, selon le point de vue de l'administration coloniale belges indiquent nos sources.
Mais aussi l'histoire officiel de Walendu-Bindi nous renseigne que, le groupement forcé par l'administration colonial belge à partir de 1915 devait naturellement mécontés les gens, surtout les petits chefs qui avaient désormais des comptes à rendre aux chefs supérieur.
Habituellement chez les Ìndrŭ, la sédentarisation apparait comme une marque d'évolution.
C'est à travers des indices visibles tels que les transformations enregistrées au niveau de la création des unités administratives, la configuration des villages, alliances et pacte relatif aux droits socio-culturelle, le respect des droits fondamentaux, la vie inter-communautaire, longue tradition variant en fonction des époques, nouvel ordre socio-économique, ainsi que la prospérité des lieux habité par la population sous les règnes, qui fait partie de la mémoire vivante et collective dela communauté.
Cette dernière associe des adages et des récits mettant en avant la valeur dela population Ìndrŭ.
Les praticiens et les gardiens de ces histoires sont traditionnellement des anciens, des sages, des conteurs, des poètes, des musiciens, des artistes et des familles locales, et régnante, associés à cette histoire.
Notre équipe de rédaction note que, chaque clan est identifié par un nom de clan, appelé " dhudhudhu ", qui fait référence à leur lignée ancestrale ou à leur nom de famille.
Selon les explications de notable Osée Didi Angaika d'heureuse mémoire !
Souvent, lorsque certains Ìndrŭ utilisent des expressions « dans une culture d' heritage à partir du sud soudan » ou « dans nos coutumes », ils font référence aux valeurs et croyances des clans dominants :
Notamment les zadhu, boloma, adabha, bamuko, bukiringi et Ts'ritsi.
À ce niveau, Osée Didi Angaika avait dit qu'on a tendance à croire que les plus de 100.000 milles sujets Ìndrŭ autochtones de Walendu-Bindi ne sont constitués que de deux clans connus : zadhu, et bamuko.
Pourtant ces différents groupes des clans, bien que représentatifs de la population, ne sont pas les seuls en chefferie de Walendu-Bindi.
Organisation sociale
La société Ìndrŭ, étant communautaire, est basée sur la solidarité tribale ou clanique.
La famille patrilinéaire est un système de filiation dans lequel chacun relève du lignage de son père.
Cela signifie que la transmission, par héritage, de la propriété, des noms de famille et titres passe par le lignage masculin.
Mais aussi ; Organisation sociale des Ìndrŭ est celle des peuples segmentaires.
Les villages sont constitués de familles appartenant à un ou plusieurs lignages, qui fonctionnent de manière autonome.
Et administré par un chef de village.
Il représente plus le lien entre les populations et l'Administration dont il constitue le pilier de base.
Cette structure travaille étroitement avec les conseillers municipaux du village.
En maint endroit du continent africain, la famille est l’unité autour de laquelle se basent les systèmes sociaux traditionnels.
Le système de parenté s'appuie sur la famille, le lignage, le sous-clan et le clan.
Le clan est composé d'individus se réclamant d'un même ancêtre, réel ou fictif.
Donc le concept de famille doit être entendu dans son acception large, intégrant tous les degrés de parenté ainsi que les liens avec le clan.
La solidarité qui caractérise force sociétés africaines dépend d’une structure forte que l’on peut synthétiser sous la forme de l’ethnie (dont les individus partagent un héritage culturel et une langue commune), du lignage (formé par une grande famille dont la parenté remonte à plusieurs générations) et du clan (composé d’un groupe d’individus se référant à une personnalité, un corps de métier ou un animal totem).
Dans leur milieu naturel dans lequel ils vivent, certains groupes des villageois vivent encore aujourd’hui à la façon des premiers occupants.
En effet, les personnes âgées, qui ont reçu l'héritage provenant de leurs ancêtres, sont choquées lorsqu'elles observent le mode de vie des autochtones de nos jours.
Souvent ces derniers indiquent que, les structures sociales traditionnelles sont basées sur un système de parenté et de classe d'âge.
Notre rédaction constate aussi que,...les personnes âgées sont très respectées, et les enfants sont toujours l’incarnation de la continuité du village, ou les Ìndrŭ accordent une grande importance à la famille élargie mais chaque parent a autorité sur ses enfants.
Dans ce chapitre, certains notables indiquent aussi que, le patrimoine ethnique est complexe et comprend les descendants de plusieurs clans...
Parmi eux se trouvent les clans qui observent une descendance patrilinéaire et sont divisés en un certain nombre de clans exogames.
Ce cosmopolitisme Ìndrŭ traduit par la colonisation occidentale et le mixage avec les différentes tribus congolaises et des pays voisins du Congo a entrainé une mutation culturelle Ìndrŭ au point de confronter la tradition à la modernité.
Il faut dire qu’ici que, le peuple Ìndrŭ a subi certainement le brassage linguistique au fil du temps de vivre ensemble avec d’autres peuplades.
Par-exemple ; Il s'agit de descendants des clans auxquels se sont assimilés quelques éléments nilotiques et bantou.
Et nous avons (Inzibha) (Mbiseyidhu) dont beaucoup de ses membres dirigent la localité Mutimba situé à Arava, (Basikye),(Vengbabha), (Kaswarabhale)(Kanyorobhale), et (Angutsibha), pour ne citer que ceux-là.
Selon histoire ancienne rendu publique à Matafu dans les années antérieures par Woyo Ambroise le membre dela famille régnante dela localité Matafu il avait dit que tout individu ou groupe d'individus pouvait devenir Ìndrŭ, suffisait de trouver un accueil au sein d'une communauté familiale ou clanique Ìndrŭ, pour adopter la langue Ndrǔna et intégrer la tradition et la culture, par la voie des initiations.
Tout cela exige du temps ... C'est ainsi que plusieurs individus et groupes d'individus ont intégré cette communauté et partagé ainsi le destin du peuple Ìndrŭ.
Il englobe même des Ìndrŭ originairement ne sont ni Bindi ni Lendu, car c'est un peuple qui s'est constitué à partir des mélanges des Lendu Sud ou Ìndrŭs avez des nilotiques (Hema) et des bantous ou semi-bantous (Bira, Lesse, etc).
➤ 🔴 Mémoire Contribution à l'étude historique de différents clans INDRU des origines en 1960 par Augustin Munganga-Bamotana ISP-BUNIA ( 1990/1991 )
Ces derniers, à force de vivre avec la majorité des Ìndrŭs qui sont venus par le Nord et l'Est, auraient perdu leurs langues maternelles et adopté le ndrǔna et ont fini par s'assimiler aux Ìndrŭs
Dès qu'ils devenus des Indruayibhale assimilés, ils sont aujourd'hui des Ìndrŭs à part entière.
De son côté, le député Babangu pense que être un Ìndrŭ, il faut avoir les ancêtres druyibhale et appartenir à un clan Ìndrŭ , un groupement des druyibhale... brefs être Ìndrŭ d'après le vieux Kalimi c'est aussi maîtriser parfaitement la culture Ìndrŭ et ses valeurs intrinsèque et extrinsèque, défendre les dites valeurs jusqu'au sacrifice suprême.
On a pu observer que, le clan Zadhu a historiquement occupait une position tout aussi privilégiée dans le nord-est de Walendu-Bindi et constituait également le souverain de l'État, dans la chefferie de Walendu-Bindi.
À cette révélation, la chefferie traditionnelle des Walendu-Bindi abrite une multitude de clans unis par la langue et l'histoire bien distincts, et autant de modes de vie et de traditions qu’on gagne à connaître à tout ceux qui en ont besoin, et ceux qui en ont envie.
Concernant les clans, ils sont nombreux selon l'origine.
La famille régnante est issue de « Mugadithu », un sous-clan de AZATA fils de BINDI, tandis que, le reste de la population locale est composée de d'autres clans, qui instaurent aussi des institutions centralisées, pour prendre le pas sur l'organisation des clans énumérées dela manière suivante :
Mukobha, Bolomabha, Kerengebha, Adabha, Zadhu, Nyasidhu, Mugadhu, Omvudhu, Sodhu, Bidhu, Atsadhu, Mongodhu, Kagorodhu, Kadjidhu, Androdhu, Zudhu, Nzemvudhu Angayidhu, voir la famille régnante du groupement Bukiringi.
Adirodu Roger pense que, les membres de clan bhesi qui habitent dans certains endroits du groupement Bukiringi ont la faveur de la division du travail, s'est vu affecter des activités viriles : agriculture, pêche, chasse, forge, défrichage, abattage des arbres, récolte du miel, travail du fer et du lithique étaient de son ressort.
La culture a été une arme de résistance, mais également un instrument et un symbole de renaissance.
Que ce soit à travers la musique, les Ìndrŭ ont retrouvé leur identité et pansé à travers la défense dela guerre qui résonne aujourd'hui dans sa culture.
Leur savoir se transmet de génération en génération, qui fait d'eux, les gardiens de la tradition orale.
Ces noms de clans sont devenus aussi des noms des lieux, des villages et même des personnes tels que :
Aveba, Kagaba, Nombe, Mbogu, Olongba, Avenyuma, Kabona, Zitono, Kagaba, Nyabiri, Opili, Nyabiri, Anyozo, Badjanga, Kaswara, Batumbi, Tsanda, Isura, Tsadhu, Nyarara, Sisa, Munobi, Nyarara, Kabona, Buguma, Aveluma, Mukato, Heru, Atelé, Maga, Omina, Arava, Kelenzi, Bizo, Barayi, Ngasu, Mbalagu, Fungusa, Kerenge, Badjanga, Kazana, Sorodo, Oyina, Zoko, Nyasinga, Abori, Amori, Avengu, Ruwali, Ngereza, Nyawanda, Tsaki, Mangala, Matafu, Mbobi, Mbaraza, Mawara, Katorogo, Ozoba, Avezu, Chyekele, Awuva, Kamatsi, Avalu, Aloka, Kawangu, Alumbu, Ruzinga, Mogbe, Modhiro,Anyaga, Tsatsi, Songokoyi, Mbogu, Tradhadhi, Nyagba, Luba, Ngawu Kombi, Kagoro, Koga, Nima, Tarama, Longowi, Katoto, Karambu, Nyayigo, Gomboro, Letsudo, Mukorodo, Mukondru, Janda, Kisodjo, Awembe, Tawayidjo, Tsamulipa, Nyamagaru, Nyasona, Mambangu, Tolé, Hogo, Singo, Joli, Nyawu, Kolu, Mogo, Muranzali, Kigo, Senya, Munobi, Karatsi, Soki,......etc.
Les noms claniques ou ethniques ont des provenances extrêmement variables. Il y a ainsi beaucoup ;
Ex; Ndalubha c'est-à-dire les "gens de ;
Ici bas dans le même sujet, on peut aussi entendre parler de Kamatsi-Bhale niwo, c'est-à-dire, les "gens de Kamatsi" où autres,...-auxquelles-correspondent diverses expressions pour désigner des populations par référence à un nom d'un chef ou de lieu.
Ces dénominations sont parfois anciennes, mais il s'en est créé à toutes les époques et il s'en crée encore.
D'après nos informateurs, les noms des lieux des forêts ou des rivières rappellent l'existence des anciens villages qui étaient habités par des membres d'un même clan.
Et ces anciens villages peuvent devenir un cimetière ou une forêt où les membres du clan vont se ravitailler en ressources vitales.
Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut.
Sur laquelle les familles vivent d'une héritage qui restent dans leurs cercles culturels, tout est fonction du passé, de l'ancien et donc de l'héritage des ancêtres.
Un pilier sur lequel s'appuie le clan dans son fonctionnement ou les relations des membres d'un même clan.
Une histoire commune se transmet de génération à génération, autour de la vie du clan, ses rapports avec les autres clans, la gestion et la conservation de tous les biens hérités des ancêtres, des interdits, qui sont un vrai code moral pour tout membre du clan.
Les membres du clan sont tenus à observer un nombre de « lois » qui fait l'équilibre du groupe.
La même histoire se transmet aussi par la transmission des noms des ancêtres qu'on donne à la descendance.
« Les rapports sociaux entre membres d'un clan sont déterminants et se reposent sur plusieurs aspects : droits d'aînesse, cérémonies de règlement de conflits, le plus vieux est supposé être au parfum de tout.
Il a vécu des faits, des temps, des expériences, des échecs et des réussites, il est un homme de raison, investi d'un pouvoir doublé de sagesse, il est illuminé.
Les jeunes ne doivent pas l'interrompre, le plus jeune n'a nullement le droit de prendre la parole de façon anarchique ou non autorisée.
C'est une manière de faire prendre conscience au plus jeune, un apprentissage à l'écoute, à la patience, à l'attention.
C'est pourquoi, chez le clan en République du Congo, le vieux jouit d'un respect glacial qui le place à un niveau élevé de la société.
Il a la clé des solutions aux multiples problèmes sociaux, il est sensé être ce juge, investi d'une sagesse lui permettant de juger impartialement tout cas de conflit de quelque nature qu'il soit, au niveau du clan ou de toute la société.
Le rôle du chef du clan
De par ces critères, le rôle du chef du clan qui est aussi un chef coutumier était de protéger, de nourrir, d'encadrer, de contrôler, de diriger et de guider sa population.
Le chef du clan était un rassembleur, un unificateur, un pacificateur etc.
Cependant, malgré ces attributs du chef du clan, la gestion du pouvoir était collégiale. Le chef n'en était que le garant.
Toute décision importante nécessitait une réunion à huis clos, « MUHANURA » de la part de la classe politique, ou une assemblée générale démocratique.
D'où, l'absence totale de la personnalisation du pouvoir.
* L. DE SAINT MOULIN, « Histoire de l'organisation administrative du Zaïre » In Zaïre-Afrique N°261 (Janvier 1992)
* T.M.VUNDUAWE, « L'administration locale au Zaïre de 1885 à 1982 », Zaïre-Afrique, N°165 (mai1982)
Mais le plus grand clan est celui de Bindi qui comprend les bamuko et les zadhu.
D'abord, il y a lieu de relever que, l'agencement de la structure de parenté tourne donc autour du clan mais la cohésion entre ses membres n'est pas aussi forte que chez les Bantous.
L'intérêt se concentre plutôt sur la famille ou la parentèle, le clan chez les Indru est constitué de :
🇨🇩 l'ancêtre ;
🇨🇩· · les pères, fils de l'ancêtre
🇨🇩· · les petits -fils de l'ancêtre.
🇨🇩· · les arrières -arrières- petit -fils de l'ancêtre.
🇨🇩⏱✍🏻Les Ìndrŭ sont tous des patriorcaux.
L'appartenance au clan se transmet donc par les hommes et non par les femmes, les enfants se rattachent à deux clans mais non dans la même mesure.
L'enfant est membre à part entière du clan de son père.
🇨🇩➡Systèmes patrilinéaire et matrilinéaire.
Le système familiale est patrilinéaire si c'est le père qui est à la source de la parenté, transmet son nom, son héritage, des rites de son clan, et l'ensemble d'éléments culturels associés à son clan.
Le système matrilinéaire voit la mère transmettre son nom, ses rites et l'ensemble des éléments culturels associés à son clan, elle est aussi à l'origine de l'héritage.
Notons que, dans les sociétés matrilinéaires on voit souvent là ou, les frères de la mère assumer une bonne partie des fonctions de père dans le système patrilinéaire.
Ainsi, l'oncle maternel nourrira sa soeur et les enfant de celle-ci.
Souvent les individus s'identifient à leur clan d'origine dont ils portent le nom de l'ancêtre fondateur.
Certains clans sont formés au cours des situations troubles comme les migrations et les guerres où les hommes, pour se tirer d'affaire, scellent des alliances avec des animaux ou des plantes qui deviennent ainsi leurs totems et constituent par conséquent leurs interdits alimentaires.
Mais tout a fait, la société ìndrǔ est très structurée, pour la famille, une segmentation en lignage dont le chef exerce une réelle autorité (jusqu'au droit de vie et de mort).
Les clans unis par la langue naturel ainsi formés, prennent leurs noms.
La famille qui est l'unité clanique de base est désignée par l'expression placée sous la direction d'un homme âgé appartenant à la dernière génération des parents.
Et, elle rassemble tous les individus issus d'un même ancêtre génétique.
Ndrǔna une langue de communication du peuple Ìndrŭ
Cela veut dir que, le Ndrǔna est parlé et compris par la plupart des paysans, et les dialectes sont nombreux'
Voici quelques expressions populaires, comprises de la majorité des habitants :
Bonjour ; Karingbayi
Merci : Ocho-Abho
Excusez-moi : Ubadhudu
Oui : Uwa
Non : Inza
En ce qui concerne la salutation, c'est le signe de civilisation. Donc, elle symbolise l'amour, l'amitié, et le respect, mais aussi, la considération.
Les salutations «bonjour» et «bonne après-midi» sont en fait des questions en Ndrǔna: Nyasuwanyi ? qui signifie «comment s'est passé ta journée?» respectivement.
Parles-tu français ? : Nyayongo Kitukuyo avabanotote ?
Je ne comprends pas : Nzamiri
Je m'appelle... : Ovoduni
Combien est-ce que ça coûte ? : Ife kayoojiniringbayi
Comment vas-tu ? : Nyitine mbeina ?
Actuellement, la langue Ndrǔna compte le plus grand nombre de locuteurs parmi les ethnies del'Ituri.
Et donc, les salutations revêtent une importance pour toute la communauté particulière : notamment les anciens, se saluent selon un rituel dont la durée varie mais qui commence toujours par le salut !
Souvent les question telles que "comment vas-tu", "comment va ta famille"...
Les Ìndrŭ qui sont la plupart des non-musulmans utilisent également ce genre de salutations et s'inquiètent de la famille, de la santé... Il est d'usage de répondre que tout va bien.
-LE 👉🏿FRANÇAIS
Le français est la langue officielle du fait que c'était la langue de l'Administration coloniale.
Si dans l'Est de l'Afrique, le swahili s'est développé comme langue commune à tous les peuples, en Afrique Centrale c'est la langue des anciens colonisateurs qui dominent, en l'occurrence, le français.
Après l'indépendance, le français a continué d'être employé par le gouvernement, les tribunaux et le domaine commercial.
Le Français est la langue officielle du pay depuis l'époque colonial belges, même si elle est plutôt parlée dans les marchés et les petits commerce. On le retrouve également dans les services de police ou de l’armé ainsi que sur certains documents officiels du gouvernement.
Vous retrouverez un peu de Swahili aussi sur les affiches dans les rues ou sur les billets.
Le francais aurait été choisi comme «langue neutre» pour éviter les conflits ethniques, construire l'unité nationale et économiser les ressources.
C'est aussi la langue d'enseignement souvent dans les différentes écoles. Les publications officielles et les principaux journaux du pays sont diffusés en français de même qu'à la radio et à la télévision.
À l'Instar du swahili, le francais est une langue seconde parlés dans la partie Orientale dela République démocratique du Congo.
Mais dans la chefferie de Walendu-Bindi, il serait parlé et compris par environ 35 % de la population comme la troisième langue après le Ndrǔna, et swahili.
C'est aussi la langue privilégiée par l'élite du pays.
Les données détaillées sur le français qui cohabite avec diverses langues nationales telles que le lingala (Kinshasa et Equateur), le Tshiluba (les deux Kasaï et le Katanga), le Swahili (Kivu, le Katanga et la Province Orientale) et le Kikongo (le Bas-Congo et le Bandundu).
Selon l'enquête d'opinion publique
- Le 👉🏿SWAHILI
Pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, le peuple ìndrǔ s'adonne aussi à la langue Nationale parlée à l'Est du Congo, le « SWAHILI ». Cette dernière est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation.
Elle est plus parlée dans les localités et cités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur.
Concernant la langue swahili, nos sources depuis l'ancienne époque parlent des Pères blancs de l'église catholique, qui ont commencé à favoriser le français dans les écoles au lieu du swahili, sous prétexte que cette langue était associée à l'islam ; les missionnaires s'opposèrent également à l'usage du swahili, car il transmettait des valeurs islamiques qui réduiraient leurs efforts d'évangélisation.
Malgré les pressions des missionnaires pour favoriser le Ndrǔna, l'Administration coloniale adopta une attitude passive tout en soulignant que le swahili s'avérait une langue plus facile à apprendre pour les fonctionnaires coloniaux que le Ndrǔna.
À partir de 1912, l'Administration coloniale belge modifia sa politique linguistique. Il imposa l'usage du swahili en raison du statut privilégié du Ndrǔna.
Pour les dirigeants de l'époque congo-belge, la seule langue pouvant assurer une communication efficace entre les paysans et les blancs, a été le swahili.
Mais l'usage obligatoire du Swahili entraîna des résistances dans la zone sud de Walendu-Bindi, et particulièrement les villageois dans certaines localités, ou la grande savane a une large place aux communautés locales, à la quelle, ils sont habitués dans les modes de vie coutumière.
De nombreux fonctionnaires coloniaux recommandèrent que le swahili soit rétabli dans ces régions en tant que langue officielle permanente, et ce, d'autant plus que le swahili aurait l'avantage de faciliter les communications avec le protectorat d'Afrique orientale.
La popularité du swahili dans la partie-est de la République démocratique du Congo, varie en fonction de l'attitude des dirigeants politiques, tant coloniaux.
C'est grâce à cette langue Swahili que, en contact avec des voisins divers au cours de leur histoire, les pratiques culturelles que les différents groupes ont conservées, partagées et empruntées au fil de leurs migrations.
Une multitude de dialectes sont utilisés par les autres communautés bantoues en dehors de ndrǔna.
Quelques éléments anthropologiques
Dans ce chapitre ; Certains récits peuvent être partagés à l'extérieur de la communauté, tandis que d'autres sont destinés à être transmis exclusivement en son sein par les anciens, qui jouent le rôle de narrateurs d'histoire chez les autochtones.
L'homme demeure l'acteur principal et le centre d'intérêt de toute action dela communauté.
Sous une organisation plus centralisée et plus puissante, le symbole culturel des Ìndrŭ est un léopard avant même l'époque coloniale, qu' oi à certain niveau, l'opinion publique décrit les Ìndrŭ comme des méchants.
Mais quand-même un bon nombre de la population souriante présente, aussi un accueille chaleureux aux visiteurs avec beaucoup de gentillesse.
Donc, les Ìndrŭ sont un peuple qui a longtemps vécu entre eux dans une grande la savane, qui est à la fois leur lieu d'habitation, et leur source d’alimentation.
Ici dessous, vous pouvez certainement comprendre que, la société Ìndrŭ est fondée aussi sur le partage d'informations à caractère socio-culturelle.
Elle facilite ainsi la transmission de valeurs et de savoir-faire entre générations au cours d’un partage d’actions, de sagesse, de divertissement et d‘apprentissage, que l'on peut échanger et partager, pour un avenir durable.
En même temp, la tradition orale forme aussi une part essentielle et inspiratrice à l’origine de la philosophie sociale et des expressions populaires.
Notre enquête a également révélé qu'à travers les contes et légendes, nous remarquons que, la culture qui montre entièrement leur rapport de tradition à la nature où savane ancestrale, ne peut pas être sous estimé. (...) puisqu'ils tenaient une place considérable dans la culture des autochtones.
C'est pour dire que, personne ne manque jamais de rien car la nature, et plus particulièrement la savane et la forêt, offrent généreusement les ressources naturelle.
Doit-on que, le facteur Socio-culturelle conjugué avec une vision considérable dela communauté peuvent rendre une population puissante.
En bref, le peuple Ìndrŭ respecte la valeur de la personne humaine et supporte mal toute personne qui méprise les valeurs humaines (surtout celle du respect des personnes âgées, des handicapés et des enfants).
Il n'hésite pas à se défendre et à s'opposer aux velléités de domination et d'esclavage.
Au fur des âges, ces pratiques sociales ont acquis une valeur dite de référence, à laquelle tout Ìndrŭ peut obligatoirement s'identifier à toute membre de sa communauté .
À certaines périodes de sa récente histoire, la plupart des personnes vivant dans la chefferie de Walendu-bindi évoquent souvent leurs lieu comme une partie naturel du monde primordial important, pour la superposition de traditions anciennes et modernes qui doit épargner la communauté de toute genre d'agression extérieur considérable.
C'est pour cela que, le pouvoir de guérison doit être pratiquer quelques fois pour se mettre à l'abri des dangers, et traditionnellement transmis par le père à celui de ses fils qu’ils jugent le plus sage pour en hérite.
À plus de cela, nos travaux scientifiques relèvent en effet que, les parents trouvent de plus en plus que, leurs fils sont capables d’assumer une telle responsabilité.
Ces derniers pensent que, ceux-ci maîtrisent plus la savane et la forêt assez bien, avec les connaissances et les secrets qui leurs sont liés, à grande vitesse, d`une façon légale à la prophetie de Bernard Kakado.
Une valeurs culturelles propres aux populations Ìndrŭ.
Quelques fois sous l'oeil attentif dela population, l'opinion publique finira par accepter et croire que, le peuple Ìndrŭ a une bénédiction spéciale de Dieu et ses ancêtres,.
Ainsi, après avoir fait des très longues marches, des guerres entre ethnies, les ìndrǔs sont habités d’une joie de vivre incontestable, contrairement à d'autres petites tributs, à part quelques cas isolés rapporter dans certains villages.
Donc, la société Ìndrŭ est solidaire dans le bonheur comme dans le malheur qui frappe la famille.
Cela s’explique par le fait que les Ìndrŭ sont toujours un peuple solidaire, animé par l’esprit de l’unité qui est rendu par le slogan « Maini-Indruy-Bhale » en français on peut expliquer (Nous sommes les membres dela communauté Ìndrŭ).
➤ 🔴 Article des Révues Périodique intitulé !
Les Ìndrŭ sont un peuple autochtone dela chefferie traditionnelle des Walendu Bindi qui regroupe plusieurs clans autonomes.
Via le Portail de https://adiroduroger-rdc.over-blog.com/ à catégorie de Cyber-Notes de 19 janvier 2025
Aveluma ; L'une des localités à l'histoire longue et riche dans la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi
Aveluma l'une des localités dela chefferie traditionnelle des Walendu Bindi localisée en Ituri dans la partie Nord-Est dela République démocratique du Congo
Dans cette section, nous présentons la localité d'Aveluma qui reste notre champs d'investigation ; c'est elle le cadre spécial de notre enquête.
Notre intérêt a porté sur ce sujet à travers plusieurs motivations :
Dans le temps ; ce sujet de recherche vise à analyser la situation des .
Nos recherches de terrain ont été effectuées pendant la période allant de 2007 à 2015.
La méthode d'enquête type MARP (Méthode Accélérée de Recherche Participative):
Grace à laquelle nous avons eu une présence plus ou moins attentive, un contact direct avec le sujet et le milieu concret de notre recherche.
Lorsque nous parlons d'une localité d'Aveluma ; L'enquête participative a précédé les autres méthodes dans la collecte des données générales sur la situation dela localité d'Aveluma en générale, et à Burumba en particulier.
Les enquêtés se sentaient partie prenante à la recherche, car ils ont trouvé un cadre approprié pour canaliser ses desideratas.
La méthode historique :
La méthode historique est celle qui consiste à revoir le passé pour mieux analyser le présent.
Il nous serait difficile d'avoir une idée d'ensemble sur la localité d'Aveluma sans pour autant interroger son histoire.
Techniques utilisées.
Ces sont des outils auxquels la méthode fait recours pour l'aboutissement de la recherche. Pour rendre nos méthodes opérationnelles, nous avons utilisé les techniques ci - dessous :
L'observation libre non dirigée.
Comme outil de la méthode d'enquête, rien ne peut remplacer le contact direct de l'enquêteur avec son terrain d'investigation.
Cette technique nous a facilité la récolte des données psycho sociales, les connaissances, les pratiques et traitements réservés aux habitants qui par le reste de la communauté.
Interview
Tout au long du cheminement et de l'élaboration du présent travail et au cours des diverses descentes effectuées sur le terrain ; nous nous entretenions avec différentes catégories des personnes concernées par notre travail.
Ainsi donc, nous nous sommes entretenus avec les différentes autorités politico administratives et coutumières d'Aveluma, les membres de la communauté dans leurs villages respectifs et quelques responsables d'organisations non gouvernementales accompagnant.
Le questionnaire d'enquête.
Constitué par une série des questions auxquelles les interrogés devraient répondre ; il nous a permis de collecter les informations utiles auprès des villages enquêtés.
Aperçu historique dela localité aveluma situé justement dans la partie ouest milieu Ìndru, au périphérie du Mont-Hoyo, et Homa.
L'espace choisi pour mener cette étude se trouve, dans l'échelle spatiale de la chefferie de Walendu-Bindi, qui date dépuis long temp, et a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations dans le cadre physique, démographique, historique, économique, et réalités politiques, aux diversités d'ordre Socio-culturel.
Aveluma et Eléments géographiques.
a. Limites administratives
D'après certains notables du groupement Boloma contacté pour la cause, ont fait savoir que, localité Aveluma est limité ;
- Àl'Est par : localité Kelenzi
- Au Nord par : localité Bizo, et Barayi.
- À l'Ouest par ; La rivière Loya, et Mont Hoyo
- Au sud par ; Le village Oyina et djoko situé à proximité dela sous localité Mataratara-Burumba.
Le coordonnées 1° 15′ 00″ nord, 30° 01′ 00″ est
Altitude 1 643 m.
Latitude : 1,25° ou 1° 15' nord
Longitude : 30,0167° ou 30° 1' est
Altitude : 1491 mètres (4892 pieds)
Geo Names ID : 220157
La configuration géographique d'Aveluma, c'est-à-dire l'altitude et l'orientation de principaux ensembles topographiques jouent un rôle prépondérant et fait de lui un climat équatorial de montagne qui lui confère un caractère tempéré.
En tenant compte de cette position en latitude, village Aveluma se situe dans la zone tropical.
Elle a directement un climat chaud et une température moyenne variant entre 22° et 38°C environ.
🇨🇩✍Le sol, végétation et hydrographie
La région présente :
Un sol alluvionnaire noir et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.
Son relief est dominé par des plateaux et collines d'une altitude variant entre 1491 et 1600m.
Le relief est du type montagneux, caractérisé par la prédominance des plateaux, montagnes et des collines dont le bas se réduisent en vallées (cuvettes), ruisseaux et rivières.
Le Réseau hydrographique se réduit à deux cours d'eau dont <<Loya>> et « Atolo » qui prend sa source dans une petite montagne connus sous le nom de Mapkungulu, localisé au village Yorowa-Kelenzi.
Les montagnes autour d' Aveluma hébergent des vallées baignées par des rivières et ruisseaux appartenant au bassin du fleuve Congo.
C'est une contrée riche en eau.
Le sol est argilo-sabloneux avec prédominance d'argile. Sa capacité de rétention d'eau le prédispose aux cultures maraîchères.
La brousse récupère certaines étendues couvertes jadis par la forêt détruite par l'homme à la recherche des terres cultivables avec l'agriculture sur brûlis et sur un sol apparemment productif situé aux versants des montagnes.
Ces flancs sont érodés et restent moins productifs.
Toutefois, ils sont favorables à l'agroforesterie et au reboisement pour pallier aux problèmes de l'érosion, de l'énergie, ... Les flancs et les sommets des montagnes, collines et plateaux sont constitués des roches et des graviers (carrières des pierres) pour la construction des maisons d'habitations.
Par contre la cuvette est marecagieuse en certains endroits, une végétale et le limon moins fertiles provenant des montagnes, d'une part.
Cette pauvreté du sol explique la faible productivité en produits vivriers dans le milieu.
D'autre part, la cuvette regorge à d'autres endroits de l'argile servant de matière première dans la construction et l'industrie artisanale.
🇨🇩✍Les montagnes d'une grande importance dont les sommets moyennement élevés sont :
Inyyá, Bosina, Mulawú, Pkowuma, qui permettent d'atteindre de nombreux observatoires vers le Nord, Sud, et àl'Ouest du village.
Etant situé entièrement dans la zone sous un climat tropical humide, ce milieu connaît une succession alternative des saisons pluvieuses et sèches.
Le climat est essentiellement déterminé par la situation géographique par rapport à l'équateur.
Sur les hautes terres un moment donnée, les vents deviennent rares, hormis quelques tornades ou typhons liées à de faibles pressions locales.
Le régime des vents sur cette zone est fort régulier. on assiste généralement à deux catégories principales sur cette cote à savoir :
- Le vent qui prend la direction Est-ouest ;
- Le vent qui souffle du Nord au Sud
Mais actuellement, nous connaissons des perturbations climatiques d'où il devient très difficile (délicat) de distinguer les saisons.
Face à ce paramètre les agriculteurs cultivent au hasard.
On observe une baisse de température au fur et à mesure de l'altitude.
🇨🇩✍Points de repère Mont Homa, et le site du Mont Hoyo. Montagne localiser à 22 km dans la partie l'ouest du village, exactement à proximité d'un lieu en face d'Eboyo.
Une autre montagne qui se trouve dans la même zone de l'autre conté dela route N° 4 , couvrant intermittent, à 14 km de Homa, vers l'ouest.
En partant dans l'axe routier Aveba-Mukato-Komanda ; Village Aveluma est localisé àl'aide de GPS et GOOGLE-MAPS, dans la région d'une crête Ouest où se trouve le bassin du fleuve congo dont, les eaux sont collectées part Atolo le ruisseau qui prend principalement sa source dans Mapkungulu, une montagne de Kelenzi localité voisine d'Aveluma, avec elle, toutes les émergences et les fuites possibles et disponibles dans le talweg de son lit, sont collectées jusqu'à attendre rivièere Loya, Ituri, et Lindi, qui les acheminent, dans les eaux du fleuve Congo.
🇨🇩✍Accessibilité ;
Selon le constan fait par notre rédaction, localité Aveluma 5 voies accès terrestre.
Cependant, on peut accéder dans ce village via route-Gety-Kamatsi à l'Est, également part l'axe Nyankunde-Kamatsi au Nord, et à l'Ouest, par le tronçon Komanda vers Mont-Hoyo en passant part rivières Loya, Lowulowu, et Angumé, dont le passage est possible pour tout le monde, même dans quelques villages voisins.
Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :
🇨🇩➡- Axe Mapanzu-Bukiringi ;
🇨🇩➡- Axe Bosina-Alumbu ;
🇨🇩➡- Axe Mbaku-Matafu ;
🇨🇩➡- Axe Atelé-Soyo ;
🇨🇩➡- Axe Tchey-Mulongo ;
Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur.
À partir de Gety chef-lieu dela colléctivité de Walendu-Bindi, le village se trouve à 25.4 km, vers l'ouest, en passant part Kengeku et Badjanga, 10.3 km de Aveba, et 79.5km au sud-ouest de Bunia chef-lieu dela province, en bordure delà forêt del'Ituri.
Pour un petite histoire
Toute l'étendu de Burumba n'a jamais été confrontée aux esclavagistes arabes. La ténacité de Aveluma, Kelenzi et Bizo, à défendre leur territoire a toujours face aux expéditions et caravanes des arabes en provenance de Zanzibar.
Les habitants ne sont pas dépossédés de leurs terres par les colonisateurs contrairement aux autres populations.
Localité dispose également une étendu des savanes herbeuse arbustive qui conduit à la réussite de l’élevage des bovins et l'agriculture, qui restent les principales activités du secteur primaire dans l'économie de ce lieu.
Par contre, l'élevage moderne communément appelé élevage organisé, amélioré, ne fait pas preuve des grandes performances par rapport au secteur traditionnel.
Le sol est argilo-sablonneux, c'est-à-dire qu'il constitue d'un mélange de l'agile et du sable mais avec une prédominance de l'argile favorable à la fabrication des matériaux de construction.
Il est constitué des zones forestières quelques fois à l’Ouest.
Dans ce village, les langues naturel et contruite utilisées sont le Ndruna langue locale pour toute communauté entière, mais difficile à comprendre par les expatriés où étrangers.
Leurs voisins de Kelenzi, et Bizou, partagent en commun les dialectes et langues de communication suivant l'aire géographique donnée.
Le swahili langue national et le français comme langue officiel
La correspondance des missionnaires susmentionnés renseigne également que, la population de Aveluma parlait déjà swahili au xixe siècle.
En effet, l'islam imposé par les Arabes et des esclavagistes arabisés s’infiltra dans la région de Kibali-Ituri, vers 1870, ce qui pourrait expliquer en partie l'usage du swahili en tant que langue véhiculaire de l'époque, sachant que le swahili tire de la langue arabe une bonne partie de son vocabulaire.
L'ancien chef de la région qui precède l'époque colonial étant ;
🇨🇩SEMBE
🇨🇩TIMOWO
🇨🇩ABALI
🇨🇩ABADHU
À l'instance supérieure du village tout entier, les affaires sont conduites par le Kapita donc, chef de Localité.
Son pouvoir est temporel.
Les insignes royaux suivant la tradition
Dépuis l'époque pré-colonial, le chef traditionnel ne possède qu'un nombre très limité d'insignes royaux dont le plus important sont, 12 bagues, une lance sculptée, un tambour royal spécial qui est l'insigne particulier de son commandement.
Toponymie
Village Aveluma doit son nom à Oveniluma, un chef coutumier très influent qui administra cette agglomération avant et après l'arrivée des Blancs.
Par la tradition orale, il nous est parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des autochtones. « Aveluma », lui répondirent-ils.
Mais dans ses notes, le Belge retien « Aveluma » et ce fut dès lors le nom donné à ce village.
La sacralisation de toute parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans plusieurs domaines.
La base de l'organisation sociale pour ce village, c'est la communauté tout entière.
Le village saura sans aucun doute vous offrir une expérience authentique et typique en vous permettant de prendre part aux différentes activités quotidiennes des villageois ou en participant à ses nombreuses activités offertes telles que des soirées de contes et danses traditionnelles, la visibilité d'eucalyptus à quelques mètres del'EP Aveluma, la visite d'un parc animaliers, pkowuma, et des villages voisins.
La région se caractérise par son organisation en plusieurs villages avec un habitat groupé, en petits villages, et représentés par un chef du village, assisté par les chefs de familles, ces villages sont de taille importante, qui comptent tout au plus des abris à pailles ou cases.
Avec l'évolution de la situation administrative, nous tenons à préciser que, l'étendu de Burumba compte quelques localités et sous localités dont nous avons ;
*Burumba bizo
*Burumba aveluma
*Burumba mbosina
*Burumba kelenzi
*Burumba mukatu
*Burumba mataratara
*Burumba anyatsi
Ces derniers sont d'environ 10 habitants en raison de 8-10 personnes par ménages.
Les habitants et les autres groupes partagent plusieurs traits communs notamment : les traits culturels, économiques et politiques. Néanmoins sur le plan culturel, les habitants de la localité Kelenzi sont fiers d'être considérés comme les premiers occupants dela zone de Burumba.
Les groupes électrogènes et les panneaux solaires sont de nouvelles formes d’énergies qui prennent l’élan d’utilisation dans ce territoire.
Les normes de construction des cases font que l’électricité hydroélectrique n’est pas appropriée pour leurs desservir afin d’éviter divers dangers liés à cette forme d’énergie.
DEMOGRAPHIE
Le milieu de Aveluma est habité par une population d'environ 450 habitants (2007) ; une population essentiellement de la tribu Indru-Ngiti, communément appelé «Indru-Ngiti».
La famille régnante est issue du clan de Nzotodhu, tandis que le reste de la population locale est composée des autres clans comme les Abadhu, et Sembedhu.
Du point de vue démographique, localité Aveluma est habité en général par les Indru originaire et non originaire, répond aux caractéristiques culturelles dont parle mr Adirodu-Roger le fils digne de cette contrée.
La population est plus constituée des femmes et filles que des hommes et garçons à une grande majorité des chrétiens protestants del'église Anglicane.
On constate qu'actuellement cette population est jeune soit à 2008, 259 garçons et filles contre 228 hommes et femmes.
La grande partie de la population se retrouve dans la tranche d'age de 1 à 4 ans, suivi de la tranche de 10 à 14 ans et celle de 0 à 4 ans ; ceci car la planification familiale n'est pas encore appliqué dans ce territoire, suite aux guerres incessantes dans ce coin ; et aussi l'alimentation de la population adulte ne contient pas pour la plupart des fois les trois éléments nécessaires recommandés en l'occurrence chaque repas doit contenir les protéines, énergie et la catégorie d'aliment de croissance.
Néanmoins, ce travail présente certaines données de l'an 2008, qui s' appuient de plus, en plus sur des sources orales, et par nos enquêtes que nous avons menés sur place, en collectivité de Lendu-Bindi, avec des donnés historiques qui révèlent que ;
Les Ìndrŭ sont un peuple autochtone dela chefferie traditionnelle des Walendu Bindi qui regroupe de personnes partageant une langue et une culture communes en territoire d'Irumu, province del'Ituri localisée dans la partie Nord-Est dela République démocratique du Congo.
Selon la considération qui varie en fonction dela communauté, nous avons donc conclus en disant que, le terme Ìndrŭ ' dont nous parlons, est considéré comme un facteur d’identité, et désigne à la fois la langue, la tradition culturelle, et la civilisation.
En raison de la place que celles-ci occupent dans une histoire qu'on tient des ancêtres d'au moins deux groupes de parenté.
Donc du coté de la mère et père biologique , à partir des grand-parents suivants :
A . FUNZI
B . BINDI
C. NYIPIRI
D. MULEGE
Leur origine est très ancienne, remontant au soudan du sud.
À l'époque ; La révélation faites par notable Osée Didi Angaika raconte que, toute population appelé lendu soudanais ont quitté le plateau situé entre l'Éthiopie et le Soudan du Sud vers le 14 au 15 e siècle pour s'installer au Soudan central et oriental.
De là, suite à la pression démographique, des lwo et les nilotiques et rareté de terres arables, ceux du centre donc peuple bhâle lendu, et lugbara .....) se dirigèrent vers Aru, et Djugu, dans une région qui se localise justement dans la partie nord dela République démocratique du Congo, et couverte surtout dela savane.
Donc, l'augmentation de la population avait entraînait des besoins supplémentaires en ressources naturelles.
Face à cette situation, ceux de l'Oriental allèrent vers l'est et longerent la rive est du lac Albert pour séjourner pendant une longue période dans la région de Bunyoro en Ouganda d'où, ils furent poussés par les Banyoro pour traverser la rivière Semliki et s'installèrent dans la région de gety vers le 16 e et 17 e siècle.
Organisation sociale
La société Ìndrŭ, étant communautaire, est basée sur la solidarité tribale ou clanique.
La famille patrilinéaire est un système de filiation dans lequel chacun relève du lignage de son père.
Cela signifie que la transmission, par héritage, de la propriété, des noms de famille et titres passe par le lignage masculin.
Mais aussi ; Organisation sociale des Ìndrŭ est celle des peuples segmentaires.
Les villages sont constitués de familles appartenant à un ou plusieurs lignages, qui fonctionnent de manière autonome.
Et administré par un chef de village.
Il représente plus le lien entre les populations et l'Administration dont il constitue le pilier de base.
Cette structure travaille étroitement avec les conseillers municipaux du village.
En maint endroit du continent africain, la famille est l’unité autour de laquelle se basent les systèmes sociaux traditionnels.
Le système de parenté s'appuie sur la famille, le lignage, le sous-clan et le clan.
Le clan est composé d'individus se réclamant d'un même ancêtre, réel ou fictif.
Avec l'évolution du temps depuis les temps immémoriaux, ce peuple avait un mode de vie qui les distinguait des autres populations, dans un milieu naturel de la savane, qui est aussi leur source de vie.
Cependant, un certain nombre de facteurs sont venus modifier ce mode traditionnel de vie.
Eléments sociaux.
· Le standard de vie et les indicateurs sociaux sont en dessous du seuil de viabilité.
Exemples :
- 17% de taux de desserte en eau potable, et moins encore en électricité ;
- Accès très réduit aux soins médicaux ;
- 45,4% de taux de malnutrition chronique ;
- Espérance de vie : 43,7
Nous constatons que les chiffres fournis ne représentent que la moitié de la population, suite aux manques de recensement depuis 1992, voici 17ans à cause des guerres qui se sont succédé à partir de 1911.
PROBLÉMATIQUES
Nous pouvons résumer à deux les problèmes qui accablent les habitants dela localité Aveluma ces jours :
· L'accès difficile aux services sociaux de base : enseignements universitaires, et le moyen de communication, en téléphonie mobile, etc.,
· Et la discrimination raciale dans certains coins de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi.
🇨🇩➡La population est majoritairement rurale.
On vit selon le rythme du soleil : on se lève avec le soleil et on retourne au village à la tombée de la nuit ou le soir. On danse sous la lune ou on se raconte des contes ou les évènements du jour autour d'un feu de bois.
En observant la population d'Aveluma , l'on peut dire que près de 90 % d'entre elle s'occupe de l'agriculture à petite échelle et de l'élevage suite à la fertilité du sol qui produit des cultures diverses tant vivrières qu'industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance alimentaire, mais également de dégager un excédant commercialisé à l'intérieur et en dehors de village.
Dans le secteur traditionnel, l'élevage est pratiqué par les paysans agriculteurs - éleveurs ayant individuellement un nombre très réduit des têtes de bétail constitué généralement des animaux de race locale.
N'étant pas seulement pour la consommation, cet élevage génère des revenus permettant de payer les frais scolaires, les soins médicaux, les habits pour les membres de la famille, ...
Raison pour la quelle le régime alimentaire des habitants est essentiellement végétarien, qui provient des maniocs, courges, céréales, l'huile de palme et de légumineuse.
La consommation des viandes sauvages est très fréquent, par rapport l'absorption des poissons du Lac-Albert faible.
La plupart des ménages ont un seul repas par jour.
Aussi, 44% de ménages ne disposent pas de réserves alimentaires, et cette proportion est de 56% dans les centres urbains...
Il s'agit notamment de l'insuffisance de moyens financiers, de l'incapacité à trouver des intrants agricoles et d'appuis techniques, l'accès difficile à l'eau potable, le mauvais état des routes....
Les données statiques en terme de revenu monétaire, bien qu'étant pauvre, montrent clairement une évolution critique du revenu par habitant qui a régressé de plus de 16,5% en terme réel entre 1995 et 2007, soit une baisse d'environ 1,4% chaque année sur cette période, alors que dans le même temps, la population croît chaque année à un rythme d'au moins de 2,8%.
Dans ce territoire , on pratique l'élevage du gros et du petit bétail ainsi que de la volaille.
Dans l'intérieur l'artisanat semble être l'apanage des paysans à revenu faible.
Mais paraît encourageant et promettant en villes car si nous prenons par exemple la construction d'une maison, à part les maçons, il y a une grande partie de la population qui en bénéficie,...
Ces différentes initiatives prouvent que la population du milieu qui appartient essentiellement à l'ethnie Indru, pouvait évoluer vers une industrialisation n'eussent été certaines contraintes : financières, sécuritaires,...
Infrastructures sociales de base.
Aspect social
Dans le domaine de l'éducation, les frais de scolarisation sont accessibles à la majorité des parents étant donné que depuis un certain temps, en République Démocratique du Congo, les parents s'occupent eux - mêmes de la paie des enseignants et même de la construction des écoles dans l'intérêt de la formation de leurs enfants.
Ce qui entraîne des enfants vulnérables à encadrer malgré l'existence d'un grand nombre d'écoles.
La solidarité doit être prise ici en tant que notion comportant des devoirs réciproques entre les membres et qui donnait droit par exemple à la nourriture gratuite, à un gîte, à une aide désintéressée, à une protection spontanée ou qui obligeait au travail en commun, au partage des peines ou de la joie par la communauté, etc.
Le voyageur ou l’étranger n’avait pas besoin de s’encombrer de charges inutiles : à chaque village où il se présentait il était l’hôtel du chef et recevait ainsi gracieusement l’aide des autres (nourriture, gîte, protection, etc.)...
Les vieillards, les malades (y compris les malades mentaux), les handicapés physiques, les aveugles, les veuves et les orphelins n’étaient jamais abandonnés à eux-mêmes ni réduits à la mendicité comme aujourd’hui.
Sur le plan sanitaire ; Aveluma dispose un poste de santé établissement sanitaires implaté justement à Kamatsi-Bilima, mais le moin equipés pour la lutte contre les différentes maladies qui peuvent réduire la durée de la vie humaine.
Mais d'ici et là, on observe un faible accès aux services sociaux de base.
De façon irrégulière ; L'impossibilité d'aller voir un médecin ou de se faire soigner constitue l'une des perceptions les plus marquantes de la pauvreté.
C'est ainsi qu'on observe, surtout dans les milieux ruraux, à une prédominance de l'autonomisation et un recours effréné à la médecine traditionnelle.
On note donc une surmortalité des enfants du milieu rural, notamment à cause de la faible alphabétisation des mères et de la pauvreté.
Tout ceci n'est que le résultat des multiples difficultés auxquelles le secteur de la santé doit faire face dans le pays dont entre autres, la carence majeur en personnel soignant, en équipement, en médicaments et en moyens de fonctionnement.
*La Zs de gety dispose à son tour un hgr en dur et à bon état dont l’année d’acquisition n’est pas connue avec une capacité d’accueil de 45 lits; 16 centres de santé dont 9 en dur et 5 d’entre eux à l’état critique et nécessite la réhabilitation.
Les 7 autres sont en pisé et tous sont à reconstruire et sont confessionnels.
Cette Zs se retrouve dans une zone d’insécurité permanente. L’hgr est confessionnel, et deux parmi les Cs sont publics.
La distance moyenne entre les structures de santé et les ménages est de 7km. Les services organisés dans cette Zs sont : la médecine interne et la gynécologie, et la chirurgie.
Cette Zs dispose de 5 médecins et de 105 infirmiers. Pas de service spécialisé dans la Zs.
Les soins de routine coûtent moins chère sauf que les populations déplacées ne sont pas à mesure de payer les frais de soins.
La Zs s’approvisionne de fois en médicaments sur le marché local de la ville ; actuellement le cadmebu est à pleine construction de son dépôt pharmaceutique dans la ville de Bunia où toutes les Zs sont désormais exigées de s’approvisionner dans cette structure proche des zones de santé du territoire d’Irumu.
La plus part des Cs de cette Zs n’a pas des marmites de stérilisation ni des microscopes pour leurs laboratoires.
Il est également à noter que 8/16 Cs ont été pillés lors des affrontements entre la frdc et la frpi.
La Zs n’a pas de personnel spécialisé mais le staff msf suisse et medair l’appuient par la formation de personnel médical.
La zone a des difficultés d’organiser les références surtout dans les aires de santé de bukiringi, olongba, aveba, maga et bilima suite à l’insécurité mais aussi de mauvais état de la route.
Cependant, l'eau reste encore un sérieux problème dans certains coins de Walendu-Bindi.
Actuellement, ce sont les ONG, les comités locaux de développement et les confessions religieuses qui s'investissent dans les projets d'adduction d'eau potable, d'aménagement et de réhabilitation des sources d'eau potable.
Trois cents soixante six villages ont accès à l’eau potable dans ce territoire.
Source : Enquêtes Caid par chefferie ; Village assainis, Unicef, Service d’énergie.
En territoire d' Irumu, quelques ménages sont desservis à l’ordre de 21% en eau potable soit 54915 ménages.
Le reste des ménages utilisent soit les eaux de rivière, soit des sources inappropriées, soit traitent de leurs manières les eaux disponibles afin de les purifiées avant la consommation.
Les ménages ont accès à l’eau potable pendant une durée de 12 heures de la journée et desservis pendant huit heures de la journée c.à.d. quatre heures dans la mâtiné et quatre autres heures la soirée, l’horaire prévu par la communauté pour la gestion des points d’eau.
La distance moyenne pour atteindre le point d’eau est de 0.3km avec un temps moyen de quinze minutes pour atteindre un point d’eau.
Aveluma Point des passages touristique
Localite Aveluma revêtait une importance capitale, eu égard à sa position stratégique.
Les Belges firent de ce lieu un carrefour touristique un phénomène lié au voyage, aux loisirs, à la visite de nouveaux espaces, à la découverte de nouvelles cultures, etc...tourné vers une Réserve du Mon Hoyo, en allant vers Komanda.
Après année 1990, les routes des déssertes agricoles se dégradent d’avantages à cause de manque d’entrétien.
La population trouve l'apport du site Homa et Hoyo insignifiant et insatisfaisant dans la mesure où ce lieu touristique n'intervient pas au niveau de chaque ménage pour satisfaire des besoins primaires.
Les routes de desserte agricole se dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Aveba et Kengelu devint un véritable cauchemar pour les usagers.
La crise qui s'ensuivit fut douloureuse et plongea village de Aveluma dans une situation économique désastreuse et phénomène FRPI.
Face à cette situation, ainsi, le glissement des populations vers les contrées le mieu peuplées, à été observés.
Après nos enquêtes, sur place, les conflits fonciers ne sont pas fréquents contrairement à ce qui se passe dans d'autres territoires.
Sur le plan économique, la situation de Aveluma est diversifiée.
Après l'agriculture qui est la base de l'économie, vient la chance, la petite la pêche et l'élevage.
En plus de l'activité agricole, les peuples du territoire d'Irumu en général et du groupement dene Boloma particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail.
La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.
En général, l'élevage dans ce village, est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermicelles qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... .
Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulaillers, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage.
Dans le domaine dela chasse, il ya Pkowuma une réserve forestière communautaires de tout Rumbabha. Donc c'est pour les gens de Burumba qui occupent localité Aveluma, Kelenzi, et Bizo.
Le braconnage dans ce territoire est fréquent et l’éspèce la plus visée est l’éléphants à cause de l’ivoire.
D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois, recherchent des nouvelles terres agricole ;....
Cela justifie que nos aires protégées del'Ituri, subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc.
Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas
L'agriculture quant à elle est basée sur la culture de produits industriels, tels que le café, l'huile de palme, la papaye, l'arachide, et des produits vivriers comme le manioc, les haricots, la banane, la patate douce, la pomme de terre, le riz, le soya, le maïs et divers fruits.
Ses feuilles vertes sont consommées sous forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui constituent l'alimentation de base pour la population paysanne.
Donc l'agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils rudimentaires et des semences non améliorées.
La terre se caractérise par sa couleur noire ou très sombre. Elle contient beaucoup de débris végétaux, dont souvent des morceaux de bois non décomposes.
Les champs paysans souvent installées sur des pentes, ne connaissent ni protection contre l'érosion, ni la fertilisation des sols.
La jachère, comme système de régénération des sols, s'impose à l'épuisement du sol.
Ainsi, tout accroissement de la production suppose une extension des superficies emblavées, pourtant devenues de plus en plus rares avec l'accroissement démographique.
L'agriculture « traditionnelle » dans la région est restée au stade primitif. Elle est extensive et vivrière. Elle sert à nourrir les populations qui la pratiquent et n'est que très peu commerciale (seulement localement).
Elle est destinée à l'autoconsommation par les paysans de leur la production ou par les populations locales et a pour but l'autosuffisance alimentaire de ces agriculteurs.
Le travail exclusivement manuel se fait à la houe ou à la machette. La houe est l'outil par excellence le plus commun à tous les cultivateurs sans exception aucune.
L'agriculture familiale, pratiquée par tous les ménage agricoles est un système d'économie domestique caractérisée par la prédominance de l'auto subsistance.
L'expansion agricole est subordonnée à celle des actifs, seule force de production, et d'espace cultivées. La possession d'espaces ou champs de culture est élément centrale de survie des familles.
La mise en place de la culture
Le sol doit être humifère, profond et argilo sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de rétention en eau élève pour assure une alimentation hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.
Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes.
Si l'abattage du couvert forestier a été trop important ou total, il fout procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers, à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante en interligne à la même année.
Par ailleurs des arbustes à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si l'ombrage est juge insuffisant.
Pour rentabilise la parcelle durant la période improductive, la première, la plantation de culture vivrière en interligne, la première voire la deuxième année, donnée des résultats intéressants pour le petit planteur.
Les propriétés physique du sol doit assurer une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa teneur en matière organique élevées dans l'horizon supérieur.
Exploitation Forestière
La forêt équatoriale couvre la majeure partie de l'étendue nationale. En Ituri, elle occupe tout le territoire de Mambasa, l'Ouest et le Sud-Ouest de territoire d'Irumu et l'Ouest du territoire de Djugu.
Le tronçon routier d'une importance vitale reliant la chefferie de Wakendu-Bindi à Kisangani devint impraticable, et très dangereux car non entretenu et occupé par endroits par des coupeurs de route, des miliciens FRPI venant de certains villages de Walendu-Bondi et delà Collectivité d'Andisoma.
Sur place à Mukato ; Son exploitation a toujours été l'apanage des commerçants locaux.
D'après les témoignages recueillis au près des riverains à Heru village voisin de Mukato d'après notre observation dirigée effectuée sur terrain, nous avons réuni des données telles qu'après leur analyse et traitement, notre constat se résume aux points suivants:
Ceux-ci ont installé des scieries ça et là dans la forêt et vendent les bois de toute sorte soit sur place soit dans leurs dépôts au village ou encore à Bunia (centre urbain).
Quelques activités d'un commerce informel des usagers del'axe routier Aveluma-Komanda dépendent beaucoup plus du pouvoir d'achat des clients.
Les activités sont réalisées dans un environnement physique peu propice à la conservation de produit.
Les infrastructures de transport ne favorisent pas une évacuation rapide à cause des mauvais états des routes de désertes agricoles (RDA).
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils partagent les risques en réduisant la taille de transaction et en limitant leur aire d'activité.
C'est essentiellement l'explication de la multiplication de nombre d'intermédiaires pour les produits périssables. Il n'y a donc pas de véritables commerçants des fruits.
Ressources et activités
D'après divers documents culturels, localité Aveluma est à vocation agro-pastorale.
Donc, la population exploite la terre pour l'agriculture ainsi que l'élevage. De part sa position géographique, Aveluma peut constituer un véritable grenier d'Aveba, Gety, Kagaba et de la République Ougandaise ; ce qui permet à sa population de s'ouvrir au commerce.
L'agriculture
Compte tenu de son climat et de son sol, localité Aveluma est favorable aux cultures vivrières et industrielles. Comme cultures vivrières, on y cultive le haricot, les mais, l'arachide, le sorgho, les bananiers, le manioc etc. Quand aux cultures industrielles, il y a le caféier, le cotonnier, le palmier à huile remarquable à Mukato sous localité d'aveluma.
La plupart des cultures sont vivrières, et une bonne partie de récoltes sert à l'autoconsommation.
Certainement la plupart des cultures sont vivrières, et une bonne partie de récoltes sert à l'autoconsommation.
À Mukato village voisin de Aveluma les palmeraies supplantèrent les caféiers, mais l'huile de palme est une production moins rentable que ne l'était le café vert.
Le développement de la culture de cet oléagineux a permis de rendre la région autosuffisante et de la voir ainsi se passer de Kisangani et d'Isiro jusqu'alors grandes pourvoyeuses de cette huile, mais contrairement au café vert, l'huile de palme n'est pas exportée.
Quelques années plus tard, les agriculteurs de Burumba en géneral trouvèrent une alternative en se reconvertissant dans la culture du cacao.
L'élevage
On pratique l'élevage du petit bétail comme la chèvre, le mouton, le porc, la volaille etc. et celui du gros bétail, notamment les bovins.
Le développement de l'élevage dans cette entité coutumière a été favorisé par les vastes étendues de pâturage naturel qui couvrent pratiquement les trois quart sur localité Aveluma Il ressort des informations que pendant la période précoloniale, l'autochtone vivait de l'agriculture, de la pêche, de la chasse et de l'élevage du petit bétail. C'est le colon qui l'a initié à l'élevage du gros bétail qui s'est développé davantage avec l'arrivé des immigrants Hema venus principalement de l'Ouganda.
Déjà en 1977, le rapport du groupement Boloma à l'époque à donne le nombre de 250 tètes de gros bétail.
Absence de la paix
La situation de conflit et de guerre que la RDC en général et l' Ituri en particulier traverse depuis des décennies a eu un impact négatif sur le bien être des populations, notamment sur le plan psychologique.
La pauvreté est également identifiée aux déplacements continuels et à la perte des biens provoqués par le conflit.
Dans cette situation, la population de localité Aveluma et de sous localité mukato connait depuis bien un temps une seri d'attaques attribués souvent au rebelles du groupe ADF dans une partie du territoire d' irumu.
Dernièrement
Après une attaque sanglante des rebelles ADF dans ce village, 28 assaillants ont été tués par les combattants du groupe FRPI
Donc les informations en notre possession révèlent que, le co-patriote FRPI n'a pas voulu se prononcer sur l'excursion de l'ADF sans que une bonne vérification et fouille dans la zone de combat ne se fasse d'abord.
Alors ce qui est à retenir est ceci : Mardi 05 novembre 2024 vers 5 heures du matin, les terroristes ADF ont attaqué village Mukato et village Makidhi dans le groupement boloma, chefferie de Walendu bindi au Sud du territoire d'irumu et ont réussi à tuer monsieur BAHATI chef du village Mukato sur place et ont pillé systématiquement village Makidhi les biens de valeur parti, chèvre, poules et vivres pillés et 67 maisons de paisibles populations incendiées, et ont kidnappé 12 civiles dont 2 civiles au nom de pasteur NENE et une épouse militaire FRPI ont été tués de la forêt selon les kidnappés qui se sont échappés.
Les kidnappés qui échappés sont : Monsieur ABHUDHU, MATSIDHU, DUANI, KOFFI, madame KABHI et pygmé DIMANCHE.
BILAN : 28 ADF neutralisés et plusieurs blessés dont les sangs ont systématiquement arrosé la forêt de Mukato, 4 civiles tués par ADF, 2 éléments de FRPI tués et 3 blessés.
Enfin le patriotisme et la détermination de la FRPI reste cloué à faveur de la République démocratique du Congo.
C'est le porte parole et chargé d'administration de la FRPI, colonel MUNO MUNOBI Albert qui a donné cette information à notre équipe de rédaction
CAUSES IMMEDIATES
Si depuis les migrations les peuples habitant la région de l'Ituri cohabitaient dans la paix et la quiétude, l'arrivée de l'homme blanc a changé la donne.
La qualité de supériorité octroyée aux Hema créa un climat malsain dans les relations entre les deux peuples.
Cette situation bien entretenue par les colons a suscité les frustrations qui ont donné lieu à la haine qui s'est engrangée au fil des ans dans la communauté Lendu.
Il faut cependant souligner que l'arrivée des hema en Ituri aurait eu lieu sous forme d'infiltration vers entre 1880 et 1889 avec les invasions des troupes venues de l' Ouganda, sous la direction du commandant du tribut Hema connue sous le nom de Kabalega l' un des lieutenants de la couronne britannique.
Il mourut pendant les affrontements entre les Hema, et Lendu et fut remplacé par un autre lieutenant Kasegama, ce dernier mourra également lors d'une expédition en 1891.
Le chef hema Bomera succédera à Kasegama la même année. Les tueries, les massacres, les viols et les pillages se succédaient dela part des envahiseurs hema aux Villages des Lendu cours de l'expédition de Bomera ce qui poussa les Lendu à conspirer la fin physique de ce chef Hema Bomera, assassiné en 1911 par les combats locaux du chef Aveluma à Badjanga dans la chefferie de Walendu-Bindi, en térritoire d'Irumu.
Les affrontements qui se suivinrent se propagèrent jusque dans l'actuel territoire de djugu. Lors de la colonisation, dans la région de l'Ituri, les Lendu se montrèrent hostile au pouvoir coloniale.
Une attitude qui fut à la base de diverses confrontations avec l'administration, l'église et les colons. Conséquence directe de cette situation, les Lendu connurent la discrimination et la ségrégation tribale entretenue par les colons.
Des réactions qui avaient abouti à des affrontements sanglants en 1966, 1971, 1979, 1981 et 1992.
Comme la majorité des victimes se retrouvent dans des milieux périphériques, nous étions obligée d'effectuer des très longs trajets pour une bonne conversation.
Ces déverses attitudes de la victime face à son état de santé exigent des intervenants un esprit de discernement et forte observation, en vue de déterminer l'attitude exacte pour que leurs interventions ne plongent pas la bénéficiaire dans sa dépression ou culpabilité.
Ce qui risque d'aggraver son état de santé physique et psychique.
D'après le rapport du Human Rights Watch 2003, plus de 3,5 millions de morts dans le pays entier et plus de 50.000 morts dans le district de l'Ituri par l'effet multiples des guerres.
Les personnes vulnérables qui ont été le plus touchées sont les vieillards, les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui sont soit fragiles, soit ont les moyens de défense limitée. Relevant les conséquences sociales, les cas suivants sont observés :
- accentuation du taux de maladie sexuellement transmissible ;
- destruction des infrastructures sanitaires et scolaires ;
- destruction des logements de la population
- non paiement des salaires et augmentation du taux de chômage ;
- beaucoup d'enfants enrôlés de force dans l'armée et pour certain par goût d'aventure et plusieurs ont connu la mort ;
- perte des parents, et certains enfants deviennent enfants de la rue à la merci des organismes humanitaires ;
- divorces, séparations des époux, des enfants avec leurs parents, etc.
En définitive, les conflits en Ituri Ils ont contribué à la destruction des champs, des fermes et des infrastructures de base.
Face à cette situation, village Aveluma est resté aujourd’hui l’ombre de lui-même après la guerre civil qui a secoué la Chefferie de Walendu-Bondi pendant 20 ans.
Plus de 500 000 personnes ont été contraintes de quitter leur maison en Ituri, se trouvant souvent confrontées à une autre violence au cours de leur fuite.
« Les nombreuses victimes des atrocités commises dans le contexte du conflit en ituri méritent que justice leur soit finalement rendue.
Signalons que nous avons suivi une formation assurée par les agents spécialisés pour que notre façon de nous entretenir avec les victimes ne puisse pas constituer un autre problème pouvant les enfoncer dans les situations de choc ou pour certaines au retour à des situations stressantes précédentes.
Comme la majorité des victimes se retrouve dans des milieux périphériques, nous étions obligée d'effectuer des très longs trajets pour une bonne conversation.
Ces déverses attitudes de la victime face à son état de santé exigent des intervenants un esprit de discernement et forte observation, en vue de déterminer l'attitude exacte pour que leurs interventions ne plongent pas la bénéficiaire dans sa dépression ou culpabilité.
Ce qui risque d'aggraver son état de santé physique et psychique.
Du point de vue d'un régime foncier
dépuis l'époque pré-colonial, en suivant la tradition
Dans ce village Aveluma, le régime foncier est caractérisé par un système de gestion coutumière traditionnelle des terres, qui consiste à payer annuellement une redevance du propriétaire terrien par le vassal.
Telle est la tradition, la coutume d'Aveluma en matière de la gestion du pouvoir politique.
Il n'avait pas ni droits ni avantages particuliers sous forme de tribut. Bref, sa vie doit être au service de la communauté, et non l'inverse.
Pour accéder au pouvoir dans la société des Rumbabha traditionnelle, il n'y avait ni élection, ni désignation ou nomination.
Il s'agit des qualités ci-après :
- La capacité de bien accueillir et de nourrir les membres de la famille ;
- Un sens de partage éprouvé ;
- Un esprit d'équité et un sens social bien développé ;
- Le respect de la personne humaine, de tous les membres de la famille sans exception et l'obéissance aux personnes âgées et la classe dirigeante ;
- La connaissance de la tradition et le respect des règles de la coutume dans son ensemble,
- Les qualités morales, parfois physiques,
🇨🇩✍Si nous suivons la lignée principale qu'aboutit à Aveluma, la généalogie ci de sous représentée ne donne que les noms des chefs qui ont regnes dépuis l'époque TIMOWU à AVUNGU.
Les fils direct se SEMBE n'ont pas été déterminés.
La lignée de BASINA à ABOZO semble en réalité étrangère à la famille de AVUNGU.
En effet, les noms soulignés sont ceux des Capitas qui ont dirigés leurs villages respectifs lorsque la colonisation organisait ceux-ci comme des entités de base vers 1915.
BOZO ne peut être que, BIZO l'homme originaire de Awiale et non un Rumbalé.
La principale lignée des Rumbabha est celle de AVUNGU établie à AVELUMA, qui détient le pouvoir coutumier du lignage.
Lorsque les nouvelles chefferie et sous-chefferie sont créés en 1915, AVELUMA est investi chef d'une sous-chefferie Burumba dans la chefferie de Boloma.Cette chefferie englobe aussi, deux villages pour les Awibha : notamment Bizo, et Kelenzi.
Avant l'arrivée des colons belges, les Indru étaient habitués à vivre en petite communautés autonomes ; en clans, ou en linges.
Le regroupement forcés dépuis 1915, devait naturellement mécontenter les gens, surtout les petits chefs, qui avaient désormais des 'comptes à rendre' à rendre aux chefs supérieur.
AVELUMA a été l'un des mécontents les irréductibles.
Il convier d'ajouter que c'est à l'époque colonial en 1933 que les anciens royaumes sont devenus actuels groupements, établies sur des bases rationnelles avec une réduction rigoureuse de l'autorité des anciens chefs coutumiers.
Depuis le XVIIIe siècle au moins, Aveluma est une puissance incontournable de Burumba en générale.
À son apogée, au 19 e siècle, son hégémonie se fait sentir dans toute entendu du territoire d' Irumu.
Plus grande partie du site était une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles sans connaître la supériorité de l'administration Belge.
Donc pour le chef Aveluma, l’esprit de lois, africain se conformait aux traditions, aux mœurs, à la réglementation sociale de son groupe.
Il n’y avait pas de prison ni tout l’appareil judiciaire mis en place par les colonisateurs pourtant il régnait dans le groupe un climat d’ordre et de justice estimable.
Le vol était presqu’inexistant : une simple écorce d’arbre ou un assemblage de feuillage servait de porte dans le but d’empêcher les animaux domestiques de pénétrer dans la maison ; il n’y avait pas de cadenas, pas de serrures, pas de portes en fer, pas d’antivols ni tous les autres dispositifs ingénieux que nous voyons aujourd’hui et qui ne réussissent pas à contenir les voleurs ni à endiguer le mal devenu un véritable fléau social.
L’esprit de lois qui était dans l’âme de l’Africain est une valeur dans la mesure où l’individu connaissait les limites de nos droits et devoirs, il avait de sa vie et de sa société une idée claire et précise :
chacun avait sa foi pour surveiller sa conscience.
Enfin les relations avec le monde des invisibles se caractérisaient par des échanges entre les vivants et les morts.
Ces derniers jouent le rôle d’intermédiaire entre les divinités et les hommes.
Ainsi la famille africaine n’etait pas composée uniquement des vivants, elle s’étend jusqu’aux morts, aux invisibles.
De nombreux rapports des administrateurs territoriaux, mentionnent que, AVELUMA n'a cessé d'entretenir un esprit de rébellion parmi sa population, contre son chef KABONA et contre les colonisateurs.
En 1939, trois faits lui sont reprochés. D'abord de vaines réclamations pour recevoir la contre valeur couturière de tribut porté au chef de clan ( KABONA) en pointe d'Ivoire et d'une peau de Léopard.
De là serait née une animosité et ressentiment en vers KABONA.
En juillet 1939, une incursion policière venus de KABONA pour Burumba, en l'absence d' AVELUMA qui se trouvait à Irumu est ressenti comme une provocation les habitants de Rumba.
Il eut flèches tirées et des policiers cassés. En fin en septembre 1939, l'Administration Territorial détaché dans la région, Monsieur WINDELIX se rendit visiter les cultures vivrières sur place à AVELUMA, et ayant constatés tout les champs sans aucun entretien.
Là il ordonne ses hommes d'arrêté le chef AVELUMA et fit fouetter.
'Les femmes et les enfants ameutent par leurs cris. Les hommes du village leurs hameaux ( ...) les menaces des morts se précisent ey au passage d'un toute ruisseau, tous assaillant, la caravane.
Quelques jours après, le chef AVELUMA sera arrêté et condamné à un an de servitude pénale. Son territoire occupé militairement le 09 octobre 1939.
Le 26 octobre 1939, l'Administration du territoire, Monsieur DOPONT leva cette occupation militaire et souligne dans son rapport que, 'la vraie cause directe de ces explosions est le fait qu' AVELUMA a, plus que d'autres, cru que le moment était venu pour faire preuve del'independance absolue...
Un autres personnage célèbre delà famille d'AVELUMA fut SORODHO.
Donc dans les années 1920, il fonda un mouvement syncrétisme qui eut de succès retentissant dans les couches des populations que cette région est resté inconnu.
Le culte été à la danse et l'invocation de Sorodho-Bha-Kagawa' ( le dieu de Sorodho).
Ce syncrétisme se révéla comme une résistance à la colonisation.
Sorodho avait une indépendance spirituelle. Parfois, ils n' obéissaient pas aux normes édictées par les colonisateurs.
Le succès de son syncrétisme fut un sérieux obstacles à la propagande du christianisme.
Tout cela attira sur lui, la colère des colonisateurs.
Il fut arrêté à plusieurs reprises, dit-on, et réussi plusieurs fois à sortir miraculeusement des prisons.
Il aurait ressuscité des morts et guerrier des maladies Incurables...
Il mourut comme tout les mortels, dans la prison de de KABONA et ses secte disparut avec lui.
À la base de cette logique se trouve le mépris profond de l’homme noir, de sa culture, de sa volonté, de ses aspirations, de son bien, de son bonheur, de ses intérêts.
Créé par Satan, il devait d’ailleurs se désafricaniser et s’européaniser pour devenir civilisé. Il recevait alors l’immatriculation et pouvait alors bénéficier de certains droits réservés uniquement aux blancs.
C’était la politique de l’assimilationnisme.
Les belges se considéraient comme les tuteurs des noirs. Il y a eu des discriminations raciales dans tous les domaines: domaine de la propriété foncière.
Un noir ne pouvait pas acquérir une propriété comme un blanc et lorsqu’il l’avait acquise, il était traité comme un enfant mineur: s’il voulait aliéner son bien, il devait au préalable faire homologuer sa décision par le Tribunal de Première Instance.
Ségrégation de l’enseignement, comme nous l’avons dit plus haut.
Discrimination dans l’emploi; inégalité devant la justice et discrimination dans toutes les relations sociales.
“Aujourd’hui les aspirations nationales se font jour. En soi, elles sont légitimes mais l’impulsivité des noirs peut faire facilement dépasser les limites de la justice et de la prudence.
Les noirs prennent insensiblement conscience qu’ils font partie d’un groupe ethnique devenu important.
La politique de division
Incapable de résoudre le problème de la diversité congolaise, tant sur le plan social que sur celui des structures traditionnelles, la Belgique prit le pari de s’en servir.
Et dans cette voie, elle excella. Mobilisant et parfois créant des oppositions entre ethnies, tribus et particularismes, elle tendit à empêcher l’éclosion de tout mouvement susceptible d’unir et d’unifier les oppositions, les revendications, les aspirations et les exaspérations.
Voici les noms des chefs locaux qui se sont succédés aux villages de BURUMBA ; Notamment à AVELUMA, BIZO, et KELENZI dépuis l'époque pré-colonial.
🇨🇩➡SEMBE
🇨🇩➡TIMOWU
🇨🇩➡ABALI
🇨🇩➡ABADHU
🇨🇩➡AWINGI
🇨🇩➡ABA
🇨🇩➡KERE
🇨🇩➡AGO
🇨🇩➡TSUBULE
🇨🇩➡LOKOMA
🇨🇩➡DHENGEWU
🇨🇩➡WENGE
🇨🇩➡NYAWEWE
🇨🇩➡AVUNGU
🇨🇩➡BAZIMA
🇨🇩➡DZIKUDHU
🇨🇩➡OVO
🇨🇩➡SORODHO
🇨🇩➡BOZO
🇨🇩➡SALIRA
🇨🇩➡RUDJUMBA
🇨🇩➡NZOTO
🇨🇩➡AVELUMA
🇨🇩➡ADI
🇨🇩➡RUGAMBO
🇨🇩➡SOMA
🇨🇩➡MOZO
🇨🇩➡MUKATO
Article des revues périodiques/ tiré d'une carnet des voyages mené par Adirodu-Roger 2008